quand on n`a que l`amour
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quand on n`a que l`amour
Double Mixte – Illustration Caroline Laguna – Direction de la communication Ville de Nantes (2009) La ville ensemble Et si on chantait ? e l ensemb Fête de la musique - 21 juin - 20h place Graslin Retrouvez le répertoire de chansons sur www.nantes.fr et venez chanter sous la direction de Xavier Ribes, chef de chœur d’Angers Nantes Opéra. QUAND ON N’A QUE L’AMOUR L’EAU VIVE Paroles et musique de Jacques Brel Paroles et musique : Guy Béart Quand on n’a que l’amour A s’offrir en partage Autour du grand voyage Qu’est notre grand amour Quand on n’a que l’amour A s’offrir en prière Pour les maux de la terre En simple troubadour Ma petite est comme l’eau, elle est comme l’eau vive Elle court comme un ruisseau, que les enfants poursuivent Courez, courez vite si vous le pouvez Jamais, jamais vous ne la rattraperez Quand on n’a que l’amour Mon amour toi et moi Pour qu’éclatent de joie Chaque heure et chaque jour Quand on n’a que l’amour A offrir à ceux-là Dont l’unique combat Est de chercher le jour Lorsque chantent les pipeaux, lorsque danse l’eau vive Elle mene les troupeaux, au pays des olives Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets Dans le laurier, le thym et le serpolet Quand on n’a que l’amour Pour vivre nos promesses Sans nulle autre richesse Que d’y croire toujours Quand on n’a que l’amour Pour tracer un chemin Et forcer le destin A chaque carrefour Un jour que, sous les roseaux, sommeillait mon eau vive Vinrent les gars du hameau pour l’emmener captive Fermez, fermez votre cage à double cle Entre vos doigts, l’eau vive s’envolera Quand on n’a que l’amour Pour meubler de merveilles Et couvrir de soleil La laideur des faubourgs Quand on n’a que l’amour Pour parler aux canons Et rien qu’une chanson Pour convaincre un tambour Comme les petits bateaux, emportes par l’eau vive Dans ses yeux les jouvenceaux voguent à la derive Voguez, voguez demain vous accosterez L’eau vive n’est pas encore à marier Quand on n’a que l’amour Pour unique raison Pour unique chanson Et unique secours Alors sans avoir rien Que la force d’aimer Nous aurons dans nos mains Amis le monde entier Quand on n’a que l’amour Pour habiller matin Pauvres et malandrins De manteaux de velours Pourtant un matin nouveau à l’aube, mon eau vive Viendra battre son trousseau, aux cailloux de la rive Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé Le ruisselet, au large, s’en est allé. LES COPAINS D’ABORD PADAM PADAM Paroles et musique : Georges Brassens Paroles de Enri Contet - Musique de Norbert Glanzberg Non, ce n’était pas le radeau De la Méduse, ce bateau Qu’on se le dise au fond des ports Dise au fond des ports Il naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s’app’lait les Copains d’abord Les Copains d’abord Au moindre coup de Trafalgar C’est l’amitié qui prenait l’quart C’est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nord Et quand ils étaient en détresse Qu’leurs bras lançaient des S.O.S. On aurait dit des sémaphores Les copains d’abord Ses fluctuat nec mergitur C’était pas d’la littérature N’en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sort Son capitaine et ses mat’lots N’étaient pas des enfants d’salauds Mais des amis franco de port Des copains d’abord Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l’un d’entre eux manquait à bord C’est qu’il était mort Oui, mais jamais, au grand jamais Son trou dans l’eau n’se refermait Cent ans après, coquin de sort Il manquait encore C’étaient pas des amis de luxe Des petits Castor et Pollux Des gens de Sodome et Gomorrhe Sodome et Gomorrhe C’étaient pas des amis choisis Par Montaigne et La Boétie Sur le ventre ils se tapaient fort Les copains d’abord Des bateaux j’en ai pris beaucoup Mais le seul qui ait tenu le coup Qui n’ait jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s’app’lait les Copains d’abord Les Copains d’abord C’étaient pas des anges non plus L’Évangile, ils l’avaient pas lu Mais ils s’aimaient toutes voiles dehors Toutes voiles dehors Jean, Pierre, Paul et compagnie C’était leur seule litanie Leur credo, leur confiteor Aux copains d’abord Cet air qui m’obsède jour et nuit Pourtant n’est pas né d’aujourd’hui Il vient d’aussi loin que je viens Traîné par cent mille musiciens Un jour cet air me rendra folle Cent fois j’ai voulu dire pourquoi Mais il m’a coupé la parole Il parle toujours avant moi Et sa voix couvre ma voix Padam...padam...padam... Il arrive en courant derrière moi Padam...padam...padam... Il me fait le coup du souviens-toi Padam...padam...padam... C’est un air qui me montre du doigt Et je traîne après moi comme un’ drôle d’erreur Cet air qui sait tout par cœur Il dit: «Rappelle-toi tes amours Rappelle-toi puisque c’est ton tour ‘y a pas d’raison pour qu’tu n’pleures pas Avec tes souvenirs sur les bras... « Et moi je revois ce qui reste Mes vingt ans font battre tambour Je vois s’entrebattre des gestes Toute la comédie des amours Sur cet air qui va toujours Padam...padam...padam... Des «je t’aime» de quatorze-juillet Padam...padam...padam... Des «toujours» qu’on achète au rabais Padam...padam...padam... Des «veux-tu» en voilà par paquets Et tout ça pour tomber juste au coin d’la rue Sur l’air qui m’a reconnue ... Écoutez le chahut qu’il me fait ... Comme si tout mon passé défilait Padam...Padam…Padam Faut garder du chagrin pour après J’en ai tout un solfège sur cet air qui bat... Qui bat comme un cœur de bois... L’ÂME DES POÈTES Paroles et musique de Charles Trenet Longtemps, longtemps, longtemps, Après que les poètes ont disparu Leurs chansons courent encore dans les rues. La foule les chante un peu distraite, En ignorant le nom d’auteur Sans savoir pour qui battait leur cœur. Parfois on change un mot, une phrase, Et quand on est à cours d’idées On fait la la la la la la la la la la la la Longtemps, longtemps, longtemps, Après que les poètes ont disparu Leurs chansons courent encore dans les rues. L’HYMNE A L’AMOUR Paroles de Edith Piaf - Musique de Marguerite Monnot Le ciel bleu sur nous peut s’écrouler Et la terre peut bien s’éffondrer Peu m’importe si tu m’aimes Je me moque du monde entier Tant qu’l’amour inond’ra mes matins Tant que mon corps frémira sous tes mains Peu m’importent les grands problèmes Mon amour puisque tu m’aimes J’irais jusqu’au bout du monde Je me ferais teindre en blonde Si tu me le demandais J’irais décrocher la lune J’irais voler la fortune Si tu me le demandais ******** Longtemps, longtemps, longtemps, Après que les poètes ont disparu Leurs chansons courent encore dans les rues. La foule les chante un peu distraite, En ignorant le nom de l’auteur Sans savoir pour qui battait leur cœur. Parfois on change un mot, une phrase, Et quand on est à cours d’idées On fait la la la la la la la la la la la la Longtemps, longtemps, longtemps, Après que les poètes ont disparu Leurs chansons courent encore dans les rues. Leur âme légère et leurs chansons Qui rendent gais, qui rendent tristes, Filles et garçons, Bourgeois, artistes ou vagabonds. J’irais loin de ma patrie Je renierais mes amis Si tu me le demandais On peut bien rire de moi Je ferais n’importe quoi Si tu me le demandais Si un jour la vie t’arrache à moi Si tu meurs que tu sois loin de moi Peu m’importe si tu m’aimes Car moi je mourrai aussi Nous aurons pour nous l’éternité Dans le bleu de toute l’immensité Dans le ciel plus de problèmes Dieu réunit ceux qui s’aiment SOUS LE CIEL DE PARIS NABUCCO : VA PENSIERO LA VIE EN ROSE Paroles de Jeann Dréjac - Musique de Hubert Giraud Giuseppe Verdi Paroles de Edith Piaf - Musique de Louiguy Sous le ciel de Paris Coule un fleuve joyeux Hum Hum Il endort dans la nuit Les clochards et les gueux Sous le ciel de Paris Les oiseaux du Bon Dieu Hum Hum Viennent du monde entier Pour bavarder entre eux Va pensiero sull’ali dorate Va ti posa sui clivi sui colli Ove olezzano tepide molli L’aure dolci del suolo natal Del Giordano le rive saluta Di Sione le torri atterrate O mia patria si belle e perduta O membranza si cara e fatal Des Yeux qui font baisser les miens Un rire qui se perd sur sa bouche Voilà le portrait sans retouche De l’homme auquel j’appartiens Sous le pont de Bercy Un philosophe assis Deux musiciens quelques badauds Puis les gens par milliers Sous le ciel de Paris Jusqu’au soir vont chanter Hum Hum L’hymne d’un peuple épris De sa vieille cité Et le ciel de Paris A son secret pour lui Depuis vingt siècles il est épris De notre Ile Saint Louis Quand elle lui sourit Il met son habit bleu Hum Hum Quand il pleut sur Paris C’est qu’il est malheureux Arpa d’or dei fastidici vati Perchè muta dal salice pendi Le memorie nel petto riaccendi Ci favellan d’un tempo che fu O simile di solima ai fati Traggi un suono di crudo lamento Ot’ispiri il signore un concento Che ne infonda al patire virtù Che ne infonda al patire virtù Al patire virtù Près de Notre Dame Parfois couve un drame Oui mais à Paname Tout peut s’arranger Quelques rayons Du ciel d’été L’accordéon D’un marinier L’espoir fleurit Au ciel de Paris Quand il est trop jaloux De ses millions d’amants Hum Hum Il fait gronder sur nous Son tonnerre éclatant Mais le ciel de Paris N’est pas longtemps cruel Hum Hum Pour se faire pardonner Il offre un arc-en-ciel Sous le ciel de Paris S’envole une chanson Hum Hum Elle est née d’aujourd’hui Dans le coeur d’un garçon Sous le ciel de Paris Marchent des amoureux Hum Hum Leur bonheur se construit Sur un air fait pour eux Refrain Quand il me prend dans ses bras, Il me parle tout bas Je vois la vie en rose, Il me dit des mots d’amour Des mots de tous les jours Et ça me fait quelque chose Il est entré dans mon cœur, Une part de bonheur Dont je connais la cause, C’est lui pour moi, Moi pour lui dans la vie Il me l’a dit, l’a juré Pour la vie. Et dès que je l’aperçois Alors je sens en moi Mon cœur qui bat. Des nuits d’amour à en mourir Un grand bonheur qui prend sa place Les ennuis, les chagrins s’effacent Heureux, heureux pour mon plaisir Refrain LES AMANTS DE SAINT-JEAN Paroles de Léon Agel - Musique d’ Emile Carrara Je ne sais pourquoi j’allais danser A Saint-Jean au musette, Mais il a suffit d’un seul baiser, Pour que mon cœur soit prisonnier Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l’on croit toujours Aux doux mots d’amour Quand ils sont dits avec les yeux Moi qui l’aimais tant, Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, Je restais grisée Sans volonté Sous ses baisers. Sans plus réfléchir, je lui donnais Le meilleur de mon être Beau parleur chaque fois qu’il mentait, Je le savais, mais je l’aimais. LES PRISONS DE NANTES Tri Yann Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l’on croit toujours Dans les prisons de Nantes, lang di.... Dans les prisons de Nantes, II y avait un prisonnier ( bis ) Aux doux mots d’amour Quand ils sont dits avec les yeux Personne ne vint le voir, lang di....... Personne ne vint le voir, Que la fille du geôlier ( bis ) Moi qui l’aimais tant, Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, Je restais grisée Sans volonté Sous ses baisers. Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs Un serment n’est qu’un leurre J’étais folle de croire au bonheur, Et de vouloir garder son coeur. Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l’on croit toujours Aux doux mots d’amour Quand ils sont dits avec les yeux Moi qui l’aimais tant, Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean, Il ne m’aime plus C’est du passé N’en parlons plus Un jour il lui demande, lang di ...... Un jour il lui demande, Et que dit-on de moé ( bis ) On dit de vous en ville, lang di .... On dit de vous en ville, Que vous serez pendu ( bis ) Mais s’il faut qu’on me pende, lang di Mais s’il faut qu’on me pende, Déliez moi les pieds ( bis ) La fille était jeunette, lang di .... La fille était jeunette, Les pieds lui a délié ( bis ) Le prisonnier alerte, lang di .... Le prisonnier alerte, Dans la Loire s’est jeté ( bis ) Dès qu’il fût sur les rives, lang di .... Dès qu’il fût sur les rives, II se mît à chanter ( bis ) Je chante pour les belles, lang di .... Je chante pour les belles, Surtout celle du geôlier ( bis ) Si je reviens à Nantes, lang di .... Si je reviens à Nantes, Oui, je l’épouserai ( bis ) Dans les prisons de Nantes, lang di... Dans les prisons de Nantes, II y avait un prisonnier ( bis )