EXPO-AUTOPORTRAITS-Lyon DOSSIER-PRESSE-BD
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EXPO-AUTOPORTRAITS-Lyon DOSSIER-PRESSE-BD
Exposition du 25 mars au 26 juin 2016 Dossier de presse 1 Le musée des Beaux-Arts de Lyon s’est associé à deux grandes institutions européennes, la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe, en Allemagne, et les National Galleries of Scotland à Édimbourg, au Royaume-Uni, pour concevoir une exposition sur le thème de l’autoportrait. S’appuyant sur les collections de chacun des trois musées partenaires, le parcours rassemble près de 150 œuvres – peintures, sculptures, dessins, gravures, photographies, vidéos, jusqu’aux selfies d’Ai Weiwei –, de la Renaissance au xxie siècle, et présente une histoire de ce genre artistique. Plutôt que proposer un parcours chronologique, l’exposition interroge les modalités de l’auto-représentation en tentant d’en dresser une typologie et de mettre en lumière les questionnements spécifiques des artistes, au fil des différentes sections. L’autoportrait peut en effet prendre les formes les plus diverses : un artiste représenté seul en plan resserré, parfois au travail, dans un cercle familial et amical, mais aussi jouant un rôle, incluant sa propre image au sein d’une composition ou même la figurant de manière allusive dans une nature morte. Au-delà des aspects stylistiques propres à chaque époque, ces œuvres reflètent toutes la personnalité d’un auteur et le contexte historique et social dans lequel il évolue. En un temps où la pratique du selfie est devenue un véritable phénomène de société caractéristique de l’ère du numérique, questionner la tradition et les usages de l’autoportrait semble plus que jamais d’actualité. L’exposition est complétée par deux œuvres digitales interactives invitant le public à penser son image, Flick_EU et Flick_EU Mirror, conçues par le Centre d’art et de technologie des médias de Karlsruhe (ZKM). Autoportraits, de Rembrandt au selfie a été présentée à la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe du 31 octobre 2015 au 31 janvier 2016. Après l’étape lyonnaise, elle sera visible à la Scottish National Portrait Gallery à Édimbourg du 16 juillet au 16 octobre 2016. L’exposition bénéficie d’un soutien exceptionnel de l’Union européenne accordé au projet « Ich bin hier. Europäische Gesichter », dans le cadre du programme Creative Europe coordonné par l’Agence exécutive pour l’Éducation, l’Audiovisuel et la Culture de la Commission européenne. COMMISSARIAT POUR LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LYON Sylvie Ramond, conservateur en chef du patrimoine, directeur, chargée des peintures et sculptures du xxe siècle et du cabinet d’art graphiques Stéphane Paccoud, conservateur en chef du patrimoine, chargé des peintures et sculptures du xixe siècle Ludmila Virassamynaïken, conservateur du patrimoine, chargée des peintures et sculptures anciennes POUR LA STAATLICHE KUNSTHALLE DE KARLSRUHE Pia Müller-Tamm, directrice Alexander Eiling, conservateur, chargé des peintures et sculptures modernes Dorit Schäfer, conservateur, responsable du cabinet d’arts graphiques POUR LES NATIONAL GALLERIES OF SCOTLAND Michael Clarke, directeur de la Scottish National Gallery Imogen Gibbon, directrice adjointe de la Scottish National Portrait Gallery 3 Un partenariat entre trois grands musées européens Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe - Allemagne Avec ses trois édifices situés sur la Hans-Thoma-Strasse – le bâtiment principal, la Junge Kunsthalle, dédiée au jeune public, et l’Orangerie, consacrée à l’art moderne et contemporain –, la Staatliche Kunsthalle Karlsruhe compte parmi les plus importants et les plus représentatifs musées d’art d’Allemagne. Le bâtiment principal, inauguré en 1846 et orné de fresques de Moritz von Schwind, est conçu comme une œuvre d’art totale. Les expositions et les activités de médiation de la Kunsthalle procèdent de sa riche collection, créée à partir du xvie siècle par les margraves, puis par les grands-ducs de Bade. 3 500 peintures et sculptures, ainsi que 100 000 dessins et gravures offrent aujourd’hui un riche panorama de l’art occidental, qui ne cesse de s’enrichir grâce à une politique active d’acquisition. La peinture allemande du Moyen Âge et de la Renaissance en constitue un aspect majeur, de même que les écoles flamande et hollandaise du xviie siècle et l’art français et allemand du xviie au xixe siècle. Aux côtés de tableaux, dessins et estampes anciens, la Kunsthalle a contribué à cette exposition par le prêt de nombreuses œuvres d’artistes allemands de la première moitié du xxe siècle, appartenant à l’expressionnisme et à la Nouvelle Objectivité. Musée des Beaux-Arts, Lyon - France Le musée des Beaux-Arts de Lyon est l’un des plus importants musées français. Situé sur la place des Terreaux, au cœur de la Presqu’île de Lyon, dans une abbaye bénédictine du xviie siècle, il est l’un des premiers musées créés en Europe, puisqu’il a été inauguré dès 1801. Ses collections encyclopédiques présentent en cinq départements et soixante-dix salles un panorama des grandes civilisations et écoles artistiques de l’Antiquité à nos jours, offrant ainsi un parcours à travers 5 000 ans d’art et d’histoire. Les collections de peintures, plus particulièrement mises en avant par ce projet, rassemblent des œuvres du xiiie au xxie siècle, parmi 4 lesquelles des tableaux majeurs des écoles française, italienne, espagnole et nordique. Une politique d’acquisition très active permet au musée d’accroître régulièrement ses collections, grâce au soutien de la Ville de Lyon, de l’État, de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de ses cercles de mécènes. Le musée des Beaux-Arts de Lyon propose dans le parcours de cette exposition une sélection d’œuvres représentative de la richesse de ses collections, réunissant des tableaux anciens de premier plan ou des créations phares de la modernité. Un accent tout spécifique a été porté sur la présence des artistes lyonnais du xixe siècle, témoignant de la vitalité de la création artistique locale à cette période et de son identité particulière. National Galleries of Scotland, Édimbourg – Royaume-uni L’ensemble muséal formé par les National Galleries of Scotland d’Édimbourg est l’un des plus importants d’Europe. Les trois institutions qu’il réunit présentent des profils de collections très complémentaires : la Scottish National Gallery offre une remarquable collection de peintures européennes de la fin du Moyen Âge jusqu’au post-impressionnisme. La Scottish National Portrait Gallery, résolument centrée sur la peinture de portraits et la photographie en Écosse, offre à ses visiteurs un itinéraire à travers l’histoire culturelle du pays par l’intermédiaire d’un riche ensemble de portraits et d’objets. Enfin, la Scottish National Gallery of Modern Art est dévolue à l’art écossais et international depuis 1900, avec un intérêt marqué pour le mouvement Dada et le surréalisme. Les trois musées, hébergés dans des édifices distincts, organisent régulièrement de prestigieuses expositions internationales. Les National Galleries of Scotland proposent plus spécifiquement de découvrir dans cette exposition une sélection d’œuvres importantes réalisées par des artistes écossais, du xviie au xxi e siècle, de même que des tableaux, dessins et gravures anciens et modernes. Les National Galleries of Scotland se sont alliées à la Tate Gallery de Londres pour gérer une importante collection d’art contemporain, les Artist Rooms. Les deux institutions ont accepté à titre très exceptionnel de prêter plusieurs œuvres appartenant à cet ensemble dans le cadre de ce projet. L’EXPOSITION Le regard de l’artiste 5 Parmi les cinq sens, la vue est celui qui revêt pour l’artiste une importance première. Étudier son propre visage en concentrant son intérêt sur le regard constitue ainsi l’une des catégories les plus généralement répandues parmi les autoportraits. Éludant souvent tout contexte spatial pour privilégier un arrière-plan neutre, ceuxci présentent une composition resserrée sur le seul motif du visage du peintre. Des effets plus ou moins marqués d’ombre et de lumière pour créer différentes atmosphères répondent à une évolution des préoccupations des artistes. De la Renaissance au xviie siècle, une recherche de vérité sans concession s’affirme dans les portraits réunis dans cette section. Elle cède la place peu à peu à la quête d’un certain esprit de naturel au temps des Lumières. Au xixe siècle, le romantisme s’emploie, comme le montrent Louis Janmot et Anselm Feuerbach, à traduire dans les traits du visage l’idée du génie créateur, influencée par les pseudo-sciences alors en vogue que sont la physiognomonie* et la phrénologie*. À la fin de ce siècle, Henri Fantin-Latour, Eugène Carrière ou Lovis Corinth s’attachent à traduire l’évolution de leurs traits au fil du temps et la marque des années. Au xxe siècle, l’expressionnisme fait alors place à l’exaltation d’un tourment intérieur de plus en plus marqué, qui influencera les générations d’artistes suivantes. * Physiognomonie : science qui a pour objet la connaissance du caractère d’une personne d’après sa physionomie. * Phrénologie : étude du caractère et des facultés dominantes d’un individu d’après la forme de son crâne. Simon Vouet Autoportrait Vers 1626, huile sur toile Lyon, musée des Beaux-Arts Erich Heckel Portrait d’homme 1919, gravure sur bois en couleur. Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe © Lyon MBA - Photo Alain Basset © ADAGP, Paris 2016 © Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Foto: Annette Fischer/Heike Kohler L’artiste, un homme du monde 6 Les Académies d’art qui fleurissent en Europe aux xvie, xviie et xviiie siècles contribuent à asseoir le statut de l’artiste, qui commence à être distingué de celui de l’artisan dès le xve siècle. Son rang au sein de la société fait l’objet d’une réévaluation progressive et la part intellectuelle que recèle son art finit par être reconnue par les théoriciens, commanditaires et amateurs. Joseph Vivien Autoportrait Vers 1715, huile sur toile Lyon, musée des Beaux-Arts © Lyon MBA - Photo Alain Basset David Wilkie Autoportrait 1804-1805, huile sur toile Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery © National Galleries of Scotland - Photography by A. Reeve L’autoportrait est le genre par excellence à travers lequel les artistes manifestent et revendiquent leur fierté nouvelle, posant avec prestance, revêtus de leurs habits les plus beaux et non de ceux, plus pratiques, qu’ils portent dans l’atelier au moment de créer. Au xviiie siècle, les Lyonnais Joseph Vivien et Antoine Berjon arborent perruques et costumes, Joseph Chinard allant jusqu’à se draper dans un long manteau d’après les illustres modèles antiques. La distinction, l’intelligence et la gravité caractérisent les autoportraits de David Wilkie et Henry Raeburn, tous deux membres de la Royal Academy et portraitistes officiels du roi en Écosse. De même en va-t-il des Lyonnais Fleury Richard et Michel Dumas, frais émoulus des ateliers de Jacques Louis David et Jean Auguste Dominique Ingres. Au xxe siècle, Lucien Simon, Alexander Kanoldt, Max Beckmann et William Strang rivalisent d’élégance, arborant plastrons, nœuds papillon, cravates et chapeau melon. Dans l’atelier 7 L’artiste saisi dans l’acte de création constitue un mode spécifique et attendu de l’autoportrait, dont des exemples sont attestés dès le Moyen Âge. Plusieurs types peuvent en être énumérés. Le plus simplement, le peintre, le dessinateur, le graveur ou le photographe se représentent face au spectateur munis de leurs outils de travail : toile et pinceau, papier et crayon, planche de cuivre et burin, papier photographique et appareil. Ils semblent alors comme pris sur le vif, face à un miroir qui leur permet d’étudier leurs propres traits, à l’instar de l’Écossais Duncan Grant. L’atelier revêt également plusieurs significations. Il peut être le lieu d’un partage collectif de savoirs chez Jean Marie Jacomin, d’une démonstration de ses talents d’artiste pour George Jamesone, ou de l’affirmation d’un programme artistique dans le cas de Fleury Richard. L’atelier se déplace notamment en pleine nature, à compter du début du xixe siècle où la pratique du travail sur le motif se généralise parmi les paysagistes, comme le montrent Antoine Duclaux et Johann Wilhelm Schirmer. Antoine Duclaux Halte d’artistes au bord de la Saône 1824, huile sur toile Lyon, musée des Beaux-Arts © Lyon MBA - Photo Alain Basset L’atelier, enfin, apparaît au xxe siècle comme un espace complexe, une scène de théâtre, un lieu où s’opère le mystère de la genèse de l’art. Henri Matisse La Séance de peinture ou La leçon de peinture 1919, huile sur toile Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Ernst Ludwig Kirchner Le Peintre (autoportrait) 1920, huile sur toile Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Bequeathed by Sir Alexander Maitland 1965 © Succession H. Matisse, 2016 © National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve © Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Foto : Annette Fischer/Heike Kohler 8 Portraits de famille et d’amitié De nombreux artistes associent à leur propre portrait ceux de personnes avec lesquelles ils entretiennent des relations étroites, qu’elles soient amoureuses, familiales ou amicales. De Gabriel Metsu à Gustave Courbet en passant par Rembrandt, le portrait du couple formé par l’artiste et l’être aimé célèbre une union heureuse qui semble propice à la création. Dans les œuvres d’artistes tels que Daniel Chodowiecki, Fleury Richard et Guido Philipp Schmitt, les activités du peintre cohabitent avec celle des différents membres de la famille. On y voit souvent les enfants de l’artiste dessiner ou peindre : la question de la succession est ainsi suggérée, le métier de peintre s’étant longtemps transmis de génération en génération. Dans son autoportrait, c’est avant tout en tant que mère que se présente Cecile Walton, dans une scène rappelant le traitement pictural du thème chrétien de la Nativité, quand l’image iconique formée par la famille Severini évoque pour sa part une Sainte Trinité byzantine. D’autres autoportraits font état de l’amitié rapprochant l’artiste et ses confrères. Si l’allusion est discrète dans le portrait du graveur Pierre Drevet par son ami Hyacinthe Rigaud, dans celui réunissant Pierre Révoil et Fleury Richard, la profondeur des liens s’affiche avec évidence. D’autres autoportraits tels que celui de Wilhelm Schnarrenberger accompagné de ses amis architectes, partageant avec lui une conception progressiste de l’art, peuvent être considérés comme de véritables manifestes esthétiques. Gabriel Metsu Jeune couple au petit-déjeuner 1667, huile sur bois Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe © Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Foto : Annette Fischer/Heike Kohler Gustave Courbet Les Amants dans la campagne, sentiments du jeune âge, dit aussi Les Amants heureux 1844, huile sur toile Lyon, musée des Beaux-Arts © Lyon MBA - Photo Alain Basset 9 Gino Severini La Famille du peintre 1936, huile sur toile Lyon, musée des Beaux-Arts © Lyon MBA - Photo Alain Basset © ADAGP, Paris 2016 10 Rembrandt La Lapidation de saint Étienne 1625, huile sur bois Lyon, musée des Beaux-Arts © Lyon MBA - Photo Alain Basset Jacob Marrell Vanité 1637, huile sur toile Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe © Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Foto : Annette Fischer/Heike Kohler Jeux de rôle Jean Antoine Watteau Fêtes vénitiennes 1718-1719, huile sur toile. Édimbourg, Scottish National Gallery © National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve Andy Warhol Autoportrait avec perruque à faire peur 1986, photographie polaroïd sur papier Artists Rooms, National Galleries of Scotland and Tate. Acquired jointly through The d’Offay Donation with assistance from the National Heritage Memorial Fund and the Art Fund 2008. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2016 © Photography TATE and National De tous temps, les artistes se sont joués des frontières censées séparer les genres artistiques. Nombre de peintres se plaisent ainsi à insérer leur propre portrait au cœur de scènes de genre, de scènes historiques ou même de natures mortes. Des artistes tels qu’Albrecht Dürer ou Rembrandt témoignent ainsi de leur engagement spirituel. D’autres, tels Alexis Grimou, David Wilkie, Claude Bonnefond, Claudius Lavergne ou Jean Carriès, revendiquent une filiation artistique par-delà les siècles, en usant de références parfois subtiles. Lorsque l’autoportrait s’immisce dans la nature morte, il peut être rattaché au type de la vanité, qui vise à dénoncer la vacuité de l’existence et des prétentions humaines au regard de la mort promise à chacun. De Rembrandt à Andy Warhol, les artistes se sont également représentés travestis ou grimaçant, interprètes de rôles échappant à tout contexte. Nul décor ne permet plus, en effet, de situer les scènes dans lesquelles semblent évoluer des artistes qui tentent d’offrir un miroir aux différentes facettes de leur personnalité, réelle ou fantasmée. La multiplicité des attitudes, des humeurs et même des identités qu’ils déclinent sont autant de reflets de la complexité de l’âme humaine. 11 L’artiste, un homme au monde 12 Georg Scholz Autoportrait devant une colonne Morris 1926, huile sur carton Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe © Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Foto : Annette Fischer/Heike Kohler Lee Miller Autoportrait 1932, épreuve gélatino-argentique Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Detail of Self-portrait with headband, New York Studio, New York, USA c1932’ by Lee Miller (12-1-C) © National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve © Lee Miller Archives, England 2016. All rights reserved. www.leemiller. Le monde contemporain demeure relativement absent des autoportraits antérieurs au xxe siècle, simplement esquissé par quelques accessoires. Les transformations opérées dans la seconde moitié du xixe siècle par le réalisme, puis l’impressionnisme, amplifiées encore par les avant-gardes successives, généralisent peu à peu la nécessité d’une représentation de la vie moderne, introduisant dans le champ artistique les mutations sociales et technologiques engendrées par la Révolution industrielle. Dans les années 1920 et 1930, les artistes n’hésitent plus à s’afficher en compagnie des symboles marqueurs de leur époque, à l’exemple de Georg Scholz. Cette modernité triomphante peut parfois s’accompagner d’une angoisse, que traduisent Edvard Munch ou Karl Hubbuch. Plus que jamais au xxe siècle, l’histoire contemporaine s’impose dans les images que les artistes livrent d’eux-mêmes. Les deux guerres mondiales constituent alors un traumatisme sans pareil pour les sociétés européennes. Si le premier conflit est initialement accueilli avec enthousiasme en 1914, comme le montrent Max Beckmann ou Francis Cadell, qui se peint vêtu d’un manteau militaire, prêt à être mobilisé, celui-ci devait sombrer dans l’horreur et affecter toute une génération. La montée des idéologies fasciste et nazie, qui conduit ensuite de nombreux créateurs à être écartés de leurs postes de professeurs ou des cimaises des musées, amène par exemple Oskar Kokoschka à intituler par dérision son autoportrait « en artiste dégénéré ». Oskar Kokoschka Autoportrait en artiste dégénéré 1937, huile sur toile Collection privée, en dépôt à Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art © National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve © Fondation Oskar Kokoschka / ADAGP, Paris, 2016 Le corps de l’artiste 13 La représentation de son propre corps demeure un phénomène relativement marginal avant la seconde moitié du xxe siècle. Les exemples antérieurs connus, tel le saisissant autoportrait nu sans concession de Jean-Baptiste Frénet, constituent des exceptions. À partir des années 1960, le corps s’impose comme sujet et objet dans l’acte artistique, sa représentation pouvant revêtir plusieurs aspects. L’évocation du passage des ans et de la déformation de ses traits occasionnée par la vieillesse en est un, intimement relié à la crainte de la mort. L’image du corps souffrant peut permettre à l’artiste de se libérer de ses traumatismes, jouant ainsi le rôle de catharsis, de thérapie personnelle, comme pour John Bellany qui se montre sur son lit d’hôpital, ou d’expression d’un monde intérieur, comme pour Tracey Emin ou Max Schoendorff. Les questions de genre, prégnantes en particulier pour de nombreuses artistes féminines depuis les années 1970, se retrouvent également au cœur de cette thématique, notamment par le support de la vidéo, à l’exemple de l’œuvre de Marina Abramovic. Enfin, par métonymie, l’image du corps s’affiche par l’intermédiaire d’un fragment : ainsi, la main et le cerveau, organes essentiels de l’artiste avec ses yeux, symbolisent-ils par eux seuls l’acte créateur. John Coplans Figure allongée, deux panneaux, n°1 1996, épreuves gélatino-argentiques, deux panneaux composés chacun de trois parties Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art © The John Coplans Trust © National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve Ai Weiwei Selfie 2009 Courtoisie Ai Weiwei Studio © Ai Weiwei 14 Liste des œuvres exposées I - Le regard de l’artiste Palma Vecchio (vers 1480-1528), Autoportrait, vers 1510, pierre noire et rehauts de craie blanche sur papier bleu, 25,7 x 18,4 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Simon Vouet (1590-1649), Autoportrait, vers 1626, huile sur toile, 45,5 x 36,7 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Rembrandt (1606-1669), Feuille d’études avec le portrait de Rembrandt, vers 1631, eau-forte et pointe sèche, 10,2 x 10,2 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Rembrandt (1606-1669), Autoportrait à l’écharpe, 1633, eau-forte, 13,3 x 10,4 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Rembrandt (1606-1669), Autoportrait au béret, vers 1642, eau-forte, 9,4 x 6,4 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Attribué à Jacques Stella (1596-1657), Autoportrait, vers 1645, huile sur toile, 84,8 x 68,1 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Allan Ramsay (1713-1784), Autoportrait, vers 1755-1756, pastel et aquarelle sur papier, 40,6 x 28,2 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery David Martin (1737-1797), Autoportrait, vers 1760, huile sur toile, 49,5 x 39,4 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Georg Philipp Schmitt (1808-1873), Autoportrait de jeunesse, vers 1823-1824, crayon graphite sur papier, 20,1 x 16,9 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Daniel Fohr (1801-1862), Autoportrait, vers 1830, crayon graphite sur papier, 44,4 x 33,4 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Hippolyte Flandrin (1809-1864), Autoportrait à la casquette, vers 1829-1832, huile sur toile, 46,8 x 38,5 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Louis Janmot (1814-1892), Autoportrait, 1832, huile sur toile, 81 x 65,1 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Frédéric Villot (1809-1875), d’après Eugène Delacroix (1798-1863), Portrait de Delacroix par lui-même, 1847, eau-forte, impression en deux teintes, 31,2 x 22 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Frédéric Villot (1809-1875), d’après Richard Parkes Bonington (1802-1828), Portrait de Bonington par lui-même, 1847, eau-forte, impression en deux teintes, 31,2 x 22 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Anselm Feuerbach (1828-1880), Autoportrait de jeunesse, 1851-1852, huile sur toile, 42 x 33 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Henri Fantin-Latour (1836-1904), Autoportrait, vers 1859, huile sur toile, 30,3 x 23,3 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Eva Gonzalès (1849-1883), Autoportrait, vers 1880, huile sur bois, 24 x 17 cm, Lyon, collection particulière Lovis Corinth (1858-1925), Autoportrait, 1917, lithographie, 26 x 20 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Lovis Corinth (1858-1925), Autoportrait, 1922, pierre noire sur papier, 31,5 x 25 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Erich Heckel (1883-1970), Portrait d’homme, 1919, gravure sur bois en couleur, impression à partir de deux planches en noir, vert, brun et bleu, 70,2 x 54 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Ludwig Meidner (1884-1966), Autoportrait, 1919, pierre noire sur papier, 67,7 x 51,4 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Max Beckmann (1884-1950), Autoportrait, 1922, gravure sur bois, 22,2 x 15,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Paul Klee (1879-1940), Fantôme d’un génie, 1922, transfert à l’huile et aquarelle sur papier collé sur carton, 50 x 35,4 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Robert Mapplethorpe (1946-1989), Autoportrait, 1982, tirage de 1991, épreuve gélatino-argentique, 38,8 x 38,4 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Auguste Morisot (1857-1951), Autoportrait, 1885, fusain, pastel, pierre noire, aquarelle et craie blanche sur papier, 45,5 x 36,5 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Alison Watt (1965), Autoportrait, 1986-1987, huile sur toile, 30,8 x 30,8 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Eugène Carrière (1849-1906), Autoportrait, 1889, huile sur toile, 40,4 x 32,5 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts II. L’artiste, un homme du monde Edvard Munch (1863-1944), Autoportrait, 1895, lithographie, 3e état, 73,2 x 52,6 cm, The Brochs of Coigach Art Collection, en prêt à Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938), Autoportrait, 1907, linogravure en couleur, impression à partir de trois planches en gris-bleu, jaune et rouge, 34,3 x 25,4 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Joseph Vivien (1657-1734), Autoportrait, vers 1715, huile sur toile, 116,5 x 84 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Antoine Berjon (1754-1843), Autoportrait, vers 1780-1790, pastel sur papier, 66,8 x 56 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Joseph Chinard (1756-1813), Autoportrait, vers 1795, plâtre patiné, 62,7 x 22 x 20 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Fleury Richard (1777-1852), Autoportrait, 1798, huile sur bois, 18,6 x 12,3 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Sir David Wilkie (1785-1841), Autoportrait, vers 1804-1805, huile sur toile, 76,5 x 63,5 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Sir Henry Raeburn (1756-1823), Autoportrait, 1815, huile sur toile, 89 x 69,5 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Marie Ellenrieder (1791-1863), Autoportrait, 1818, huile sur toile, 53 x 43,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Michel Dumas (1812-1885), Autoportrait, vers 1838, huile sur toile, 74,1 x 61,9 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts David Octavius Hill (1802-1870) et Robert Adamson (1821-1848), David Octavius Hill, 1843-1847, épreuve sur papier salé, 20,3 x 14,8 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery John Muir Wood (1805-1892), John Muir Wood tenant un cadre d’impression photographique, années 1840, épreuve sur papier salé, 11 x 8 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery William Strang (1859-1921), Autoportrait, vers 1905, huile sur toile, 107 x 92,1 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Lucien Simon (1861-1945), Autoportrait, 1908, huile sur toile, 100,7 x 77,3 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Max Beckmann (1884-1950), Autoportrait au chapeau melon, 1921, pointe sèche, 3e état, 32,2 x 24,2 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Alexander Kanoldt (1881-1939), Autoportrait, 1930, huile sur toile, 92,5 x 32,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe III. Dans l‘atelier George Jamesone (vers 1589/1590-1644), Autoportrait, vers 1642, huile sur toile, 72 x 87 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Rembrandt (1606-1669), Autoportrait en train de dessiner, 1648, eau-forte et pointe sèche, 15,8 x 13,2 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Fleury Richard (1777-1852), L’Atelier du peintre, vers 1803, pierre noire et estompe sur papier, 23,5 x 18,4 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Jean Marie Jacomin (1789-1858), La Classe de peinture de l’école des beaux-arts de Lyon, vers 1817, huile sur toile, 100,8 x 127,6 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Antoine Duclaux (1783-1868), Halte d’artistes au bord de la Saône, 1824, huile sur toile, 87 x 129,7 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Johann Wilhelm Schirmer (1807-1863), Paysage en Belgique (La Vallée de l’Ourthe près de Bomal), 1830, huile sur toile, 65,5 x 97 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Hippolyte Flandrin (1809-1864), Autoportrait au chevalet, vers 1860, huile sur toile, 65,1 x 54,9 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Louis Lamothe (1822-1869), Autoportrait à la palette, 1859, huile sur toile, 86,2 x 70,2 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Alfred Bellet du Poisat (1823-1883), Autoportrait, 1877, pastel sur papier, 46 x 39 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts James Ensor (1860-1949), Autoportrait à mi-figure dessinant, 1885, crayon graphite et fusain sur papier gris clair collé en plein, 22,2 x 16,7 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Lovis Corinth (1858-1925), Autoportrait en train de faire de la gravure, 1909, eau-forte et pointe sèche, 48,5 x 34,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Lovis Corinth (1858-1925), Autoportrait, 1919, lithographie, 47,8 x 32,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Imogen Cunningham (1883-1976), Imogen Cunningham. Autoportrait, négatif vers 1910, tirage de 1990, épreuve gélatino-argentique, 24 x 17 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Henri Matisse (1869-1954), La Séance de peinture ou La Leçon de peinture, 1919, huile sur toile, 73,4 x 92,2 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Duncan Grant (1885-1978), Autoportrait, vers 1920, huile sur toile, 61 x 45,8 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938), Le Peintre (autoportrait), 1919-1920, huile sur toile, 90,8 x 80,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), Portrait de l’artiste, 1926, huile et encre noire sur toile, 80,4 x 60,2 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Wilhelm Schnarrenberger (1892-1966), Autoportrait dans l’atelier, 1928, huile sur toile, 90,7 x 115 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Fritz Klemm (1902-1990), Table à dessin avec autoportrait, vers 1956-1957, résine synthétique sur aggloméré, 98 x 66 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe IV. Portraits de famille et d’amitié Rembrandt (1606-1669), Autoportrait avec Saskia, 1636, eau-forte, 11 x 9,8 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Gabriel Metsu (1629-1667), Jeune couple au petit-déjeuner, 1667, huile sur bois, 56,5 x 48,2 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Hyacinthe Rigaud (16591743), Portrait du graveur Pierre Drevet, vers 1700, huile sur toile, 116 x 89 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Daniel Nikolaus Chodowiecki (1726-1801), Cabinet d’un peintre (la famille de l’artiste), 1771, eau-forte, 20,5 x 25,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Alexander Runciman (1736-1785), Autoportrait en compagnie du peintre John Brown, 1784, huile sur toile, 63,6 x 76,5 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Pierre Révoil, Portrait de Pierre Révoil et Fleury Richard, 1798, pierre noire, estompe, lavis gris et sépia avec rehauts de blanc sur papier, 32,5 x 26,8 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Fleury Richard (1777-1852), Le Peintre et sa famille, 1817 ou 1822, huile sur toile, 81,3 x 67,8 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Friedrich Mosbrugger (1804-1830), Les Camarades, 1828-1829, huile sur toile, 50,5 x 62,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Franz Xaver Winterhalter (1805-1873) et Hermann Winterhalter (1808-1891), Franz Xaver et Hermann Winterhalter, 1840, huile sur toile, 84,5 x 71,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Gustave Courbet (18191877), Les Amants dans la campagne, sentiments du jeune âge, dit aussi Les Amants heureux, 1844, huile sur toile, 76,7 x 56 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Guido Philipp Schmitt (1834-1922), Autoportrait avec son père Georg Philipp et son frère Nathaniel, 1853, huile sur bois, 55,5 x 43,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Stanley Cursiter (1887-1976), Crépuscule, 1914, huile sur toile, 152,5 x 214 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Max Beckmann (1884-1950), Bonne année 1917, 1917, pointe sèche, 23,9 x 30 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Max Beckmann (1884-1950), Scène de famille (la famille Beckmann), 1918, pointe sèche, 30,8 x 26,1 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Cecile Walton (1891-1956), Romance, 1920, huile sur toile, 100,6 x 150,9 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Wilhelm Schnarrenberger (1892-1966), Les Amis, 1924, huile sur toile, 121 x 91 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Gino Severini (1883-1966), La Famille du peintre, 1936, huile sur toile, 175 x 122 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts V. Jeux de rôles D’après Albrecht Dürer (1471-1528), La Vierge du Rosaire, huile sur bois, 161 x 137,7 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Rembrandt (1606-1669), La Lapidation de saint Étienne, 1625, huile sur bois, 89,5 x 123,6 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Rembrandt (1606-1669), Mendiant assis sur une motte de terre, 1630, eau-forte, 12,1 x 7,3 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Rembrandt (1606-1669), Autoportrait en souverain oriental, 1634, eau-forte et pointe sèche, 12,7 x 10,4 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Rembrandt (1606-1669), Autoportrait au béret orné de plumes, 1638, eau-forte, 13,7 x 10,7 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Jan Lievens (1607-1674), Jeune homme en jaune, vers 1630-1631, huile sur toile, Édimbourg, Scottish National Gallery Jean Antoine Watteau (1684-1721), Fêtes vénitiennes, 1718-1719, huile sur toile, 55,9 x 45,7 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery 15 16 Alexis Grimou (1678-1733), Autoportrait en buveur, vers 1732, huile sur toile, 115,6 x 89,2 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Max Klinger (1857-1920), Un Gant. Planche 7 : Angoisses, 1881, 4e édition de 1898, eau-forte, 44,9 x 63 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Robert Mapplethorpe (1946-1989), Autoportrait, 1983, épreuve gélatinoargentique, 47,6 x 37,5 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Sir David Wilkie (1785-1841), Pitlessie Fair, 1804, huile sur toile, 61,5 x 100,5 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery Lovis Corinth (1858-1925), L’Artiste et la Mort I, 1916, eau-forte et pointe sèche, 35,2 x 29,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Robert Mapplethorpe (1946-1989), Autoportrait, 1985, épreuve gélatinoargentique, 38,4 x 38,6 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Wols (1913-1951), Sept autoportraits – calme – triste – gaie, entre novembre 1940 et novembre 1942, épreuves gélatinoargentiques, tirage de 2001, 30,4 x 24 cm chacune, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Ulrike Rosenbach (1943), Glauben Sie nicht, dass ich eine Amazone bin [Ne croyez pas que je suis une amazone], 1975, vidéo en noir et blanc, avec son, 15 min, Karlsruhe, Zentrum für Kunst und Medientechnologie Claude Bonnefond (1796-1860), Autoportrait à seize ans, 1812, huile sur toile, 65,5 x 55 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Claudius Lavergne (1814-1887), Autoportrait en sonneur de cor, vers 1835, huile sur toile, 53,5 x 64,5 cm, Lyon, collection particulière Jean Carriès (1855-1894), Le Guerrier, 1881, plâtre patiné, 42,5 x 56,5 x 36 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Vincenzo Campi (1536-1591), Les Mangeurs de ricotta, vers 1580, huile sur toile, 77,9 x 89,4 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Jacob Marrell (1613/1614-1681), Vanité, 1637, huile sur bois, 93 x 80 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Abraham van Beyeren (1620/1621-1690), Nature morte d’apparat, vers 1660, huile sur toile, 111 x 98,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Samuel van Hoogstraten (1627-1678), Nature morte en trompe l’œil, après 1666, huile sur toile,63 x 79 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Hans Thoma (1839-1924), Autoportrait entre l’Amour et la Mort, vers 1875, huile sur toile, 72,5 x 58,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Max Klinger (1857-1920), Un Gant. Planche 1 : Lieu, 1881, 4e édition de 1898, eau-forte et aquatinte, 44,9 x 63,1 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Max Klinger (1857-1920), Un Gant. Planche 2 : Action, 1881, 4e édition de 1898, eau-forte, 63,2 x 44,7 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Andy Warhol (1928-1987), Autoportrait à la chemise bleue, 1977-1978, photographie en couleur polaroïd, 9,3 x 7,3 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Andy Warhol (1928-1987), Autoportrait de profil avec ombre, 1981, photographie en couleur polaroïd, 7,3 x 9,5 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Andy Warhol (1928-1987), Autoportrait avec perruque platine bouffante, 1981, photographie en couleur polaroïd, 9,5 x 7,3 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Andy Warhol (1928-1987), Autoportrait avec perruque à faire peur, 1986, photographie en couleur polaroïd, 9,5 x 7,2 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Cindy Sherman (1954), Untitled #106, 1982, tirage en couleur à développement chromogène, 142,2 x 82,7 cm, Villeurbanne, Institut d’art contemporain Cindy Sherman (1954), Untitled #107, 1982, tirage en couleur à développement chromogène, 142,2 x 82,7 cm, Villeurbanne, Institut d’art contemporain Robert Mapplethorpe (1946-1989), Autoportrait, 1980, tirage de 1999, épreuve gélatino-argentique, 35,2 x 35,2 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Sarah Lucas (1962), Self-portrait with fried eggs [Autoportrait aux œufs frits], 1996, épreuve en couleur IRIS, 74,6 x 51,5 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Sarah Lucas (1962), Self-portrait with skull [Autoportrait au crâne], 1997, épreuve en couleur IRIS, 73,5 x 48,4 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Sarah Lucas (1962), Got a Salmon On #3 [J’ai gaulé un saumon n°3], 1997, épreuve en couleur IRIS, 74 x 50 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Douglas Gordon (1966), Monster Reborn [Renaissance d’un monster], 1996/2002, tirage en couleur à développement chromogène, 70 x 113 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art VI. L’artiste, un homme au monde Francis Campbell Boileau Cadell (1883-1937), Autoportrait, vers 1914, huile sur toile, 113,1 x 86,8 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Max Beckmann (1884-1950), L’Annonce de la guerre, 1914, pointe sèche, 19,7 x 24,9 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Karl Hubbuch (1891-1979), Scène urbaine à Berlin avec des roulottes de cirque, 1924, crayon graphite, lavis gris, aquarelle, plume et encre noire sur une imitation de papier japon ivoire, 52,5 x 40,8 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Georg Scholz (1890-1945), Autoportrait devant une colonne Morris, 1926, huile sur carton, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Edvard Munch (1863-1944), Autoportrait à la bouteille de vin, 1930, lithographie, 42 x 51,5 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Lee Miller (1907-1977), Autoportrait, 1932, épreuve gélatino-argentique, 25,2 x 20,4 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Edith Tudor-Hart (1908-1973), Autoportrait, négatif vers 1936, tirage de 2013, impression à jet d’encre, 30,2 x 30 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Oskar Kokoschka (1886-1980), Autoportrait en artiste dégénéré, 1937, huile sur toile, 110 x 85 cm, collection particulière, en prêt à Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Robert Henderson Blyth (1919-1970), Existence précaire, 1946, huile sur bois, 65,4 x 80,3 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery John Patrick Byrne (1940), Autoportrait en veste à fleurs, 1971-1973, huile sur contreplaqué, 147 x 91 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery VII. Le Corps de l’artiste Friedrich Mosbrugger (1804-1830), Autoportrait aux joues bandées, 1827, crayon graphite sur papier, 18,7 x 14,3 cm, Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Jean-Baptiste Frénet (1814-1889), Autoportrait nu, vers 1850-1860, huile, pastel, gouache et fusain sur carton, 74,5 x 53 cm, Lyon, collection particulière Ernest Meissonier (1815-1891), Autoportrait, 1881, lavis brun et gouache sur papier beige, 28,7 x 22 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts James Nasmyth (1808-1890), Dos de la main ; Pomme desséchée, 1874, photoglypties provenant de l’ouvrage The Moon: Considered as a Planet, a World, and a Sattelite, 11,5 x 8 cm chacune, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Sonia Delaunay (1885-1979), Autoportrait, 1916, gouache sur papier, 32,6 x 25,8 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Joseph Beuys (1921-1986), Demonstration: Hand [ Manifestation : main ], 1961, collage et huile sur papier et carton, 22 x 22 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate Marina Abramovic (1946), Art must be Beautiful, Artist must be Beautiful, 1975, vidéo en noir et blanc, 23 min 38 s, Karlsruhe, Zentrum für Kunst und Medientechnologie, et The Archives of Marina Abramovic, courtoisie Marina Abramovic et LIMA Jan Fabre (1958), Zelfmoord?, 1980, film 8 mm transféré sur DVD, 5 min, Lyon, musée d’art contemporain Jan Fabre (1958), De Zak, 1980, film 8 mm transféré sur DVD, 5 min, Lyon, musée d’art contemporain Jan Fabre (1958), Hyperventilatie, 1982, film 8 mm transféré sur DVD, deux séquences de 3 et 5 min, Lyon, musée d’art contemporain John Bellany (1942-2013), Autoportrait au masque à oxygène, appartenant à The Addenbrookes Hospital Series, 1988, aquarelle et pierre noire sur papier, 77 x 57 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art John Bellany (1942-2013), Autoportrait, appartenant à The Addenbrookes Hospital Series, 1988, aquarelle et pierre noire sur papier, 77,5 x 56,9 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Helen Chadwick (1953-1996), Autoportrait, 1991, transparent photographique, verre, cadre en aluminium et lumières électriques, 50,9 x 44,6 x 11,8 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Tracey Emin (1963), Me at 10 (from Family Suite), 1994, monotype, 11,6 x 10,6 cm, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Bruce Nauman (1941), Sans titre (Cercle de mains), 1996, bronze, soudure à l’argent et au cuivre, 115,5 x 71 x 70 cm, Artist Rooms, National Galleries of Scotland et Tate John Coplans (1920-2003), Reclining Figure, Two Panels, No. 1, 1996, épreuves gélatino-argentiques, deux panneaux composés chacun de trois parties, collées sur carton, 84 x 191,6 cm pour chacun, Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Max Schoendorff (1934-2012), Autoportrait de dos V. Par la fenêtre, 1998, acrylique sur toile, 81,1 x 65,3 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts Ken Currie (1960), Unfamiliar Reflection [ Étrange reflet ], 2006, huile sur toile, 198,5 x 137,5 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Angela Palmer (1957), Cerveau de l’artiste, 2012, seize feuilles de verre gravées, 34,7 x 29,2 x 13,9 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Anne Lennox (1954) et Allan Martin (1956), Autoportrait, 2003, épreuve numérique en couleur à jet d’encre, 62,8 x 50 cm, Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery Ai Weiwei (1957), selfies postés via son compte Instagram Installations interactives conçues par le ZKM de Karlsruhe Peter Weibel (1944) et Matthias Gommel (1970), FLICK_EU, 2007/2010, installation interactive, un photomaton, six ordinateurs, six écrans Bernd Lintermann (1967) et Joachim Tesch (1969), FLICK_EU Mirror, 2007/2015, installation interactive 17 18 Léonard Tsuguharu Foujita Portrait de l’artiste 1926, huile et encre noire sur toile Lyon, musée des Beaux-Arts © Fondation Foujita / ADAGP, Paris, 2016 © Lyon MBA - Photo Alain Basset Activités autour de l’exposition Un audioguide, un dépliant Expo en poche et un livret-jeu à l’attention des enfants (7-12 ans) sont disponibles à la billetterie de l’exposition. Audioguide en ligne et gratuit, disponible sur le site du musée et sur IZI.Travel visites commentées CONFéRENCE Qui est le self dans le selfie ? Conférence de Mauro Carbone Professeur de philosophie Université Jean Moulin Lyon 3 Jeudi 7 avril - 18h30 Dans l’auditorium du musée Durée – 1h Journée d’études En partenariat avec l’ENS – École Normale Supérieure de Lyon Mercredi 4 mai Lundis à 12h15 Durée – 1h partages de midi Jeudis à 16h Durée – 1h30 Samedis – 10h15 - 12h30 Durée – 1h30 ACTIVITés dans l’exposition Lecture d’œuvre Mercredi à 12h15 Durée – 1h Ich bin hier ! L’autoportrait outre-Rhin. Un focus sur les œuvres allemandes de l’exposition du xixe au xxe siècle, et plus particulièrement sur la Nouvelle Objectivité et l’Expressionnisme. Mercredis 6 avril et 18 mai Facing the world. L’autoportrait outre-Manche Une découverte de l’autoportrait britannique du xviiie au xxie siècle. Mercredis 8 et 15 juin Jeudi à 12h15 Durée – 1h Autoportraits, corps sans visage La Séance de peinture d’Henri Matisse (xxe siècle) / Figure allongée, deux panneaux n°1 de John Coplans (xxe siècle) Jeudis 28 avril et 12 mai ateliers pour adultes Nouveau ! Me, myself and I Tarif : 21 € pour la journée Passez la journée sur le thème de l’autoportrait. Après une visite approfondie de l’exposition, vous êtes invités à travailler sur votre autoportrait, au travers de réflexions philosophiques et de réalisations plastiques. Ateliers animés par un médiateur culturel du musée et Daniel Rakovsky, docteur en esthétique et en histoire de l’art. Dimanches 5 et 19 juin 10h-17h (pause de 12h30 à 14h) 19 20 Dialogue Art et musique En partenariat avec l’Auditorium - Orchestre national de Lyon Jeudi à 12h15 Durée - 1h Autoportraits musicaux Jeudis 31 mars et 16 juin Rendez-vous avec... Vendredi à 12h15 Durée - 1h Une philosophe Avec Marta Nijhuis, chargée de cours à l’Université Jean Moulin Lyon 3 Vendredi 20 mai Autoportrait au danseur, avec le chorégraphe Denis Plassard Au croisement de deux langages, chorégraphique et photographique, la performance de Denis Plassard est simple : porter les visiteurs tout en laissant son propre visage invisible. Une étonnante galerie d’autoportraits à deux corps est ainsi réalisée en quelques heures. Une humanité dédoublée et élevée hors sol. Samedi 9 et dimanche 10 avril, de 16h à 18h, dans le jardin du musée. Plus d’infos sur le projet Hors sol : http://denisplassard.wix.com/hors-sol Activités Enfants Pendant les vacances scolaires, des visites-ateliers adaptées à chaque âge permettent aux enfants de découvrir l’exposition de manière ludique. Tarif : 6 € pour les 5-6 ans - 8 € pour les 7-9 ans Visites du bout des doigts Samedi 21 mai - 10h et 15h Durée - 2h Visites LSF ( Langue des Signes Française ) Visages (visite - atelier) Attraper la présence, l’expression des œuvres en quelques touches de couleurs et gestes larges. Samedi 30 avril à 14h30 Durée – 2h Livret jeu enfants Parcours à l’attention des enfants et de leurs parents pour découvrir l’exposition en s’amusant. Vacances de printemps Visite active pour les 5-6 ans D’un visage à l’autre Au fil des œuvres, les enfants découvrent les différents aspects de l’art du portrait et de l’autoportrait. 10h30 Durée – 1h30 Lundis 11 et 18 avril Mercredis 13 et 20 avril Visite-atelier pour les 7-9 ans M’as-tu vu ? Entre portrait et autoportrait Après avoir observé différents portraits et autoportraits, les enfants sont invités à composer leur propre image à l’aide de matériaux variés. 10h15 Durée – 2 h Lundis 11 et 18 avril Mercredis 13 et 20 avril ateliers pour adolescents Nouveau ! Et moi, et moi, et moi Atelier européen autour du selfie Samedi 14 et dimanche 15 mai De 10h à 17h avec une pause Atelier gratuit, ouvert aux adolescents à partir de 14 ans, sélectionnés suite à un concours de selfie. L’atelier, animé par trois étudiants en art allemand, britannique et français - invite les adolescents, sélectionnés sur un concours de selfie, à réfléchir sur l’autoportrait tel qu’ils le pratiquent, tel que les artistes l’expérimentent ou l’envisagent, en lien étroit avec la visite de l’exposition. Pour participer, envoyez vos selfies jusqu’au 1er mai avec le #selfie_mba_lyon #mba_lyon @mbalyon Hors les murs avec nos partenaires (Auto)portraits au cinéma : Gros plan sur des artistes européens Soirées cinéma proposées par EUNIC (Instituts Culturels Nationaux de l’Union Européenne) Jeudi 26 mai 2016 « El Sol del Membrillo », réalisé par Victor Erice, 1992, 139 min., en espagnol soustitré français (proposé par l’Instituto Cervantes) Au Goethe-Institut, 18 rue François Dauphin, 69002 Lyon Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription conseillée : [email protected] Nocturnes Du portrait à la caricature Nocturne en partenariat avec le TNP – Théâtre national populaire De l’autoportrait à l’autodérision, les acteurs du TNP interviennent dans l’exposition autour de la figure du père Ubu. En résonance avec le spectacle Ubu roi. Vendredi 1er avril de 18h à 22h Master class Autoportraits en musique avec le Quatuor Debussy en préparation à la nocturne du 3 juin Lundi 2 mai entre 16h30 et 20h30 Entrée libre, auditorium du musée Autoportraits en musique En partenariat avec le Quatuor Debussy Conservatoire à rayonnement régional de Lyon et le jeune Quatuor Adastra Vendredi 3 juin de 18h à 22h Jeudi 12 mai 2016 à 20h « Gerhard Richter Painting », réalisé par Corinna Belz, 2009-2011, 98 min., en allemand sous-titré français (proposé par le Goethe-Institut) Au Goethe-Institut, 18 rue François Dauphin, 69002 Lyon Jeudi 19 mai 2016 à 20h « Exit Through The Gift Shop », réalisé par Banksy, 2010, 87 min., en anglais sous-titré français (proposé par le British Council) Au British Council, 29 Rue Maurice Flandin, 69003 Lyon Catalogue de l’exposition Autoportraits, de Rembrandt au selfie, 288 pages 39,80 € édition Snoeck 21 22 Informations pratiques TARIFS Exposition : 9 €/ 6 €/ gratuit Exposition + collections : 12 €/ 7 €/ gratuit Visite commentée : Billet d’entrée + 3 €/ 1 € HORAIRES D’OUVERTURE Exposition et collection ouvertes tous les jours sauf mardis et jours fériés de 10h à 18h. Vendredi de 10h30 à 18h. Visuels disponibles pour la presse Merci de nous contacter pour obtenir les codes d’accès à notre page presse CONTACT PRESSE Sylvaine Manuel de Condinguy Musée des Beaux-Arts de Lyon 20, place des Terreaux – 69001 Lyon. [email protected] Tél: +33 (0)4 72 10 41 15 / 06 15 52 70 50 Couverture : Louis Janmot, Autoportrait, 1832, huile sur toile, Lyon, musée des Beaux-Arts (détail) © Lyon MBA - Photo Alain Basset Design graphique : FormaBoom