EXPO-AUTOPORTRAITS-Lyon DOSSIER-PRESSE-BD

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EXPO-AUTOPORTRAITS-Lyon DOSSIER-PRESSE-BD
Exposition
du 25 mars au 26 juin 2016
Dossier de presse
1
Le musée des Beaux-Arts de Lyon s’est associé à deux grandes
institutions européennes, la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe,
en Allemagne, et les National Galleries of Scotland à Édimbourg,
au Royaume-Uni, pour concevoir une exposition sur le thème de
l’autoportrait. S’appuyant sur les collections de chacun des trois
musées partenaires, le parcours rassemble près de 150 œuvres –
peintures, sculptures, dessins, gravures, photographies, vidéos,
jusqu’aux selfies d’Ai Weiwei –, de la Renaissance au xxie siècle,
et présente une histoire de ce genre artistique.
Plutôt que proposer un parcours chronologique, l’exposition
interroge les modalités de l’auto-représentation en tentant d’en
dresser une typologie et de mettre en lumière les questionnements
spécifiques des artistes, au fil des différentes sections.
L’autoportrait peut en effet prendre les formes les plus diverses :
un artiste représenté seul en plan resserré, parfois au travail, dans
un cercle familial et amical, mais aussi jouant un rôle, incluant
sa propre image au sein d’une composition ou même la figurant
de manière allusive dans une nature morte. Au-delà des aspects
stylistiques propres à chaque époque, ces œuvres reflètent toutes
la personnalité d’un auteur et le contexte historique et social
dans lequel il évolue.
En un temps où la pratique du selfie est devenue un véritable
phénomène de société caractéristique de l’ère du numérique,
questionner la tradition et les usages de l’autoportrait semble
plus que jamais d’actualité.
L’exposition est complétée par deux œuvres digitales interactives
invitant le public à penser son image, Flick_EU et Flick_EU Mirror,
conçues par le Centre d’art et de technologie des médias de
Karlsruhe (ZKM).
Autoportraits, de Rembrandt au selfie a été présentée à la Staatliche
Kunsthalle de Karlsruhe du 31 octobre 2015 au 31 janvier 2016. Après
l’étape lyonnaise, elle sera visible à la Scottish National Portrait
Gallery à Édimbourg du 16 juillet au 16 octobre 2016.
L’exposition bénéficie d’un soutien exceptionnel de l’Union
européenne accordé au projet « Ich bin hier. Europäische Gesichter »,
dans le cadre du programme Creative Europe coordonné par
l’Agence exécutive pour l’Éducation, l’Audiovisuel et la Culture
de la Commission européenne.
COMMISSARIAT
POUR LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LYON
Sylvie Ramond, conservateur en chef du patrimoine,
directeur, chargée des peintures et sculptures du xxe siècle
et du cabinet d’art graphiques
Stéphane Paccoud, conservateur en chef du patrimoine,
chargé des peintures et sculptures du xixe siècle
Ludmila Virassamynaïken, conservateur du patrimoine,
chargée des peintures et sculptures anciennes
POUR LA STAATLICHE KUNSTHALLE DE KARLSRUHE
Pia Müller-Tamm, directrice
Alexander Eiling, conservateur, chargé des peintures
et sculptures modernes
Dorit Schäfer, conservateur, responsable du cabinet d’arts graphiques
POUR LES NATIONAL GALLERIES OF SCOTLAND
Michael Clarke, directeur de la Scottish National Gallery
Imogen Gibbon, directrice adjointe de la Scottish National
Portrait Gallery
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Un partenariat
entre trois grands
musées européens
Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe - Allemagne
Avec ses trois édifices situés sur la Hans-Thoma-Strasse –
le bâtiment principal, la Junge Kunsthalle, dédiée au jeune public,
et l’Orangerie, consacrée à l’art moderne et contemporain –,
la Staatliche Kunsthalle Karlsruhe compte parmi les plus importants
et les plus représentatifs musées d’art d’Allemagne.
Le bâtiment principal, inauguré en 1846 et orné de fresques
de Moritz von Schwind, est conçu comme une œuvre d’art totale.
Les expositions et les activités de médiation de la Kunsthalle
procèdent de sa riche collection, créée à partir du xvie siècle par
les margraves, puis par les grands-ducs de Bade. 3 500 peintures
et sculptures, ainsi que 100 000 dessins et gravures offrent
aujourd’hui un riche panorama de l’art occidental, qui ne cesse
de s’enrichir grâce à une politique active d’acquisition. La peinture
allemande du Moyen Âge et de la Renaissance en constitue un
aspect majeur, de même que les écoles flamande et hollandaise
du xviie siècle et l’art français et allemand du xviie au xixe siècle.
Aux côtés de tableaux, dessins et estampes anciens, la Kunsthalle
a contribué à cette exposition par le prêt de nombreuses
œuvres d’artistes allemands de la première moitié du xxe siècle,
appartenant à l’expressionnisme et à la Nouvelle Objectivité.
Musée des Beaux-Arts, Lyon - France
Le musée des Beaux-Arts de Lyon est l’un des plus importants
musées français. Situé sur la place des Terreaux, au cœur de
la Presqu’île de Lyon, dans une abbaye bénédictine du xviie siècle,
il est l’un des premiers musées créés en Europe, puisqu’il a été
inauguré dès 1801. Ses collections encyclopédiques présentent
en cinq départements et soixante-dix salles un panorama des
grandes civilisations et écoles artistiques de l’Antiquité à nos jours,
offrant ainsi un parcours à travers 5 000 ans d’art et d’histoire.
Les collections de peintures, plus particulièrement mises en avant
par ce projet, rassemblent des œuvres du xiiie au xxie siècle, parmi
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lesquelles des tableaux majeurs des écoles française, italienne,
espagnole et nordique.
Une politique d’acquisition très active permet au musée d’accroître
régulièrement ses collections, grâce au soutien de la Ville de Lyon,
de l’État, de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de ses cercles
de mécènes.
Le musée des Beaux-Arts de Lyon propose dans le parcours
de cette exposition une sélection d’œuvres représentative
de la richesse de ses collections, réunissant des tableaux anciens
de premier plan ou des créations phares de la modernité. Un accent
tout spécifique a été porté sur la présence des artistes lyonnais
du xixe siècle, témoignant de la vitalité de la création artistique
locale à cette période et de son identité particulière.
National Galleries of Scotland, Édimbourg – Royaume-uni
L’ensemble muséal formé par les National Galleries of Scotland
d’Édimbourg est l’un des plus importants d’Europe. Les trois
institutions qu’il réunit présentent des profils de collections
très complémentaires : la Scottish National Gallery offre
une remarquable collection de peintures européennes de la fin
du Moyen Âge jusqu’au post-impressionnisme. La Scottish National
Portrait Gallery, résolument centrée sur la peinture de portraits et
la photographie en Écosse, offre à ses visiteurs un itinéraire à travers
l’histoire culturelle du pays par l’intermédiaire d’un riche ensemble
de portraits et d’objets. Enfin, la Scottish National Gallery of
Modern Art est dévolue à l’art écossais et international depuis 1900,
avec un intérêt marqué pour le mouvement Dada et le surréalisme.
Les trois musées, hébergés dans des édifices distincts, organisent
régulièrement de prestigieuses expositions internationales.
Les National Galleries of Scotland proposent plus spécifiquement
de découvrir dans cette exposition une sélection d’œuvres
importantes réalisées par des artistes écossais, du xviie au
xxi e siècle, de même que des tableaux, dessins et gravures anciens
et modernes. Les National Galleries of Scotland se sont alliées
à la Tate Gallery de Londres pour gérer une importante collection
d’art contemporain, les Artist Rooms. Les deux institutions
ont accepté à titre très exceptionnel de prêter plusieurs œuvres
appartenant à cet ensemble dans le cadre de ce projet.
L’EXPOSITION
Le regard de l’artiste
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Parmi les cinq sens, la vue est celui qui revêt pour l’artiste
une importance première. Étudier son propre visage en concentrant
son intérêt sur le regard constitue ainsi l’une des catégories les plus
généralement répandues parmi les autoportraits. Éludant souvent
tout contexte spatial pour privilégier un arrière-plan neutre, ceuxci présentent une composition resserrée sur le seul motif du visage
du peintre. Des effets plus ou moins marqués d’ombre et de lumière
pour créer différentes atmosphères répondent à une évolution
des préoccupations des artistes.
De la Renaissance au xviie siècle, une recherche de vérité sans
concession s’affirme dans les portraits réunis dans cette section.
Elle cède la place peu à peu à la quête d’un certain esprit de naturel
au temps des Lumières. Au xixe siècle, le romantisme s’emploie, comme
le montrent Louis Janmot et Anselm Feuerbach, à traduire dans les traits
du visage l’idée du génie créateur, influencée par les pseudo-sciences
alors en vogue que sont la physiognomonie* et la phrénologie*.
À la fin de ce siècle, Henri Fantin-Latour, Eugène Carrière ou Lovis
Corinth s’attachent à traduire l’évolution de leurs traits au fil du temps
et la marque des années. Au xxe siècle, l’expressionnisme fait alors
place à l’exaltation d’un tourment intérieur de plus en plus marqué,
qui influencera les générations d’artistes suivantes.
* Physiognomonie : science qui a pour objet la connaissance du caractère d’une personne
d’après sa physionomie.
* Phrénologie : étude du caractère et des facultés dominantes d’un individu d’après la forme
de son crâne.
Simon Vouet
Autoportrait
Vers 1626, huile sur toile
Lyon, musée des Beaux-Arts
Erich Heckel
Portrait d’homme
1919, gravure sur bois en couleur.
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
© Lyon MBA - Photo Alain Basset
© ADAGP, Paris 2016
© Staatliche Kunsthalle Karlsruhe,
Foto: Annette Fischer/Heike Kohler
L’artiste, un
homme du monde
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Les Académies d’art qui fleurissent en Europe
aux xvie, xviie et xviiie siècles contribuent
à asseoir le statut de l’artiste, qui commence
à être distingué de celui de l’artisan dès
le xve siècle. Son rang au sein de la société fait
l’objet d’une réévaluation progressive et la part
intellectuelle que recèle son art finit par être
reconnue par les théoriciens, commanditaires
et amateurs.
Joseph Vivien
Autoportrait
Vers 1715, huile sur toile
Lyon, musée des Beaux-Arts
© Lyon MBA - Photo Alain Basset
David Wilkie
Autoportrait
1804-1805, huile sur toile
Édimbourg, Scottish National Portrait Gallery
© National Galleries of Scotland - Photography by A. Reeve
L’autoportrait est le genre par excellence
à travers lequel les artistes manifestent
et revendiquent leur fierté nouvelle,
posant avec prestance, revêtus de leurs
habits les plus beaux et non de ceux, plus
pratiques, qu’ils portent dans l’atelier au
moment de créer. Au xviiie siècle, les Lyonnais
Joseph Vivien et Antoine Berjon arborent
perruques et costumes, Joseph Chinard
allant jusqu’à se draper dans un long manteau
d’après les illustres modèles antiques.
La distinction, l’intelligence et la gravité
caractérisent les autoportraits de David Wilkie
et Henry Raeburn, tous deux membres de
la Royal Academy et portraitistes officiels
du roi en Écosse.
De même en va-t-il des Lyonnais
Fleury Richard et Michel Dumas, frais
émoulus des ateliers de Jacques Louis David
et Jean Auguste Dominique Ingres.
Au xxe siècle, Lucien Simon, Alexander
Kanoldt, Max Beckmann et William Strang
rivalisent d’élégance, arborant plastrons,
nœuds papillon, cravates et chapeau melon.
Dans l’atelier
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L’artiste saisi dans l’acte de création
constitue un mode spécifique et attendu de
l’autoportrait, dont des exemples sont attestés
dès le Moyen Âge. Plusieurs types peuvent en
être énumérés. Le plus simplement, le peintre,
le dessinateur, le graveur ou le photographe
se représentent face au spectateur munis de
leurs outils de travail : toile et pinceau, papier
et crayon, planche de cuivre et burin, papier
photographique et appareil. Ils semblent alors
comme pris sur le vif, face à un miroir qui leur
permet d’étudier leurs propres traits, à l’instar
de l’Écossais Duncan Grant.
L’atelier revêt également plusieurs
significations. Il peut être le lieu d’un partage
collectif de savoirs chez Jean Marie Jacomin,
d’une démonstration de ses talents d’artiste
pour George Jamesone, ou de l’affirmation
d’un programme artistique dans le cas de
Fleury Richard. L’atelier se déplace notamment
en pleine nature, à compter du début
du xixe siècle où la pratique du travail sur
le motif se généralise parmi les paysagistes,
comme le montrent Antoine Duclaux et
Johann Wilhelm Schirmer.
Antoine Duclaux
Halte d’artistes au bord de la Saône
1824, huile sur toile
Lyon, musée des Beaux-Arts
© Lyon MBA - Photo Alain Basset
L’atelier, enfin, apparaît au xxe siècle comme un
espace complexe, une scène de théâtre, un lieu
où s’opère le mystère de la genèse de l’art.
Henri Matisse
La Séance de peinture ou La leçon de peinture
1919, huile sur toile
Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art
Ernst Ludwig Kirchner
Le Peintre (autoportrait)
1920, huile sur toile
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
Bequeathed by Sir Alexander Maitland 1965
© Succession H. Matisse, 2016
© National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve
© Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Foto : Annette Fischer/Heike Kohler
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Portraits de famille
et d’amitié
De nombreux artistes associent à leur propre portrait ceux de personnes
avec lesquelles ils entretiennent des relations étroites, qu’elles soient
amoureuses, familiales ou amicales.
De Gabriel Metsu à Gustave Courbet en passant par Rembrandt,
le portrait du couple formé par l’artiste et l’être aimé célèbre une
union heureuse qui semble propice à la création. Dans les œuvres
d’artistes tels que Daniel Chodowiecki, Fleury Richard et Guido Philipp
Schmitt, les activités du peintre cohabitent avec celle des différents
membres de la famille. On y voit souvent les enfants de l’artiste dessiner
ou peindre : la question de la succession est ainsi suggérée, le métier
de peintre s’étant longtemps transmis de génération en génération.
Dans son autoportrait, c’est avant tout en tant que mère que se présente
Cecile Walton, dans une scène rappelant le traitement pictural du thème
chrétien de la Nativité, quand l’image iconique formée par la famille
Severini évoque pour sa part une Sainte Trinité byzantine.
D’autres autoportraits font état de l’amitié rapprochant l’artiste
et ses confrères. Si l’allusion est discrète dans le portrait du
graveur Pierre Drevet par son ami Hyacinthe Rigaud, dans celui
réunissant Pierre Révoil et Fleury Richard, la profondeur des
liens s’affiche avec évidence. D’autres autoportraits tels que celui
de Wilhelm Schnarrenberger accompagné de ses amis architectes,
partageant avec lui une conception progressiste de l’art, peuvent
être considérés comme de véritables manifestes esthétiques.
Gabriel Metsu
Jeune couple au petit-déjeuner
1667, huile sur bois
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
© Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Foto : Annette Fischer/Heike Kohler
Gustave Courbet
Les Amants dans la campagne, sentiments
du jeune âge, dit aussi Les Amants heureux
1844, huile sur toile
Lyon, musée des Beaux-Arts
© Lyon MBA - Photo Alain Basset
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Gino Severini
La Famille du peintre
1936, huile sur toile
Lyon, musée des Beaux-Arts
© Lyon MBA - Photo Alain Basset © ADAGP, Paris 2016
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Rembrandt
La Lapidation de saint Étienne
1625, huile sur bois
Lyon, musée des Beaux-Arts
© Lyon MBA - Photo Alain Basset
Jacob Marrell
Vanité
1637, huile sur toile
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
© Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Foto : Annette Fischer/Heike Kohler
Jeux de rôle
Jean Antoine Watteau
Fêtes vénitiennes
1718-1719, huile sur toile.
Édimbourg, Scottish National Gallery
© National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve
Andy Warhol
Autoportrait avec perruque à faire peur
1986, photographie polaroïd sur papier
Artists Rooms, National Galleries of Scotland and Tate.
Acquired jointly through The d’Offay Donation with assistance from the National
Heritage Memorial Fund and the Art Fund 2008.
© The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2016
© Photography TATE and National
De tous temps, les artistes se sont joués
des frontières censées séparer les genres
artistiques. Nombre de peintres se plaisent
ainsi à insérer leur propre portrait au cœur
de scènes de genre, de scènes historiques
ou même de natures mortes. Des artistes tels
qu’Albrecht Dürer ou Rembrandt témoignent
ainsi de leur engagement spirituel.
D’autres, tels Alexis Grimou, David Wilkie,
Claude Bonnefond, Claudius Lavergne
ou Jean Carriès, revendiquent une filiation
artistique par-delà les siècles, en usant
de références parfois subtiles.
Lorsque l’autoportrait s’immisce dans
la nature morte, il peut être rattaché au type
de la vanité, qui vise à dénoncer la vacuité
de l’existence et des prétentions humaines
au regard de la mort promise à chacun.
De Rembrandt à Andy Warhol, les artistes
se sont également représentés travestis
ou grimaçant, interprètes de rôles échappant
à tout contexte. Nul décor ne permet plus,
en effet, de situer les scènes dans lesquelles
semblent évoluer des artistes qui tentent
d’offrir un miroir aux différentes facettes
de leur personnalité, réelle ou fantasmée.
La multiplicité des attitudes, des humeurs et
même des identités qu’ils déclinent sont autant
de reflets de la complexité de l’âme humaine.
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L’artiste, un homme
au monde
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Georg Scholz
Autoportrait devant une colonne Morris
1926, huile sur carton
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
© Staatliche Kunsthalle Karlsruhe,
Foto : Annette Fischer/Heike Kohler
Lee Miller
Autoportrait
1932, épreuve gélatino-argentique
Édimbourg, Scottish National Gallery
of Modern Art
Detail of Self-portrait with headband, New York Studio, New York,
USA c1932’ by Lee Miller (12-1-C)
© National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve
© Lee Miller Archives, England 2016. All rights reserved.
www.leemiller.
Le monde contemporain demeure relativement
absent des autoportraits antérieurs au
xxe siècle, simplement esquissé par quelques
accessoires. Les transformations opérées
dans la seconde moitié du xixe siècle par
le réalisme, puis l’impressionnisme, amplifiées
encore par les avant-gardes successives,
généralisent peu à peu la nécessité d’une
représentation de la vie moderne, introduisant
dans le champ artistique les mutations
sociales et technologiques engendrées par
la Révolution industrielle.
Dans les années 1920 et 1930, les artistes
n’hésitent plus à s’afficher en compagnie
des symboles marqueurs de leur époque,
à l’exemple de Georg Scholz. Cette modernité
triomphante peut parfois s’accompagner
d’une angoisse, que traduisent Edvard Munch
ou Karl Hubbuch.
Plus que jamais au xxe siècle, l’histoire
contemporaine s’impose dans les images
que les artistes livrent d’eux-mêmes.
Les deux guerres mondiales constituent alors
un traumatisme sans pareil pour les sociétés
européennes. Si le premier conflit est
initialement accueilli avec enthousiasme
en 1914, comme le montrent Max Beckmann
ou Francis Cadell, qui se peint vêtu
d’un manteau militaire, prêt à être mobilisé,
celui-ci devait sombrer dans l’horreur et
affecter toute une génération. La montée des
idéologies fasciste et nazie, qui conduit ensuite
de nombreux créateurs à être écartés de
leurs postes de professeurs ou des cimaises des
musées, amène par exemple Oskar Kokoschka
à intituler par dérision son autoportrait
« en artiste dégénéré ».
Oskar Kokoschka
Autoportrait en artiste dégénéré
1937, huile sur toile
Collection privée, en dépôt à Édimbourg,
Scottish National Gallery of Modern Art
© National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve
© Fondation Oskar Kokoschka / ADAGP, Paris, 2016
Le corps de l’artiste
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La représentation de son propre corps demeure un phénomène
relativement marginal avant la seconde moitié du xxe siècle. Les exemples
antérieurs connus, tel le saisissant autoportrait nu sans concession
de Jean-Baptiste Frénet, constituent des exceptions.
À partir des années 1960, le corps s’impose comme sujet et objet
dans l’acte artistique, sa représentation pouvant revêtir plusieurs
aspects. L’évocation du passage des ans et de la déformation de ses traits
occasionnée par la vieillesse en est un, intimement relié à la crainte
de la mort. L’image du corps souffrant peut permettre à l’artiste de se
libérer de ses traumatismes, jouant ainsi le rôle de catharsis, de thérapie
personnelle, comme pour John Bellany qui se montre sur son lit d’hôpital,
ou d’expression d’un monde intérieur, comme pour Tracey Emin ou
Max Schoendorff. Les questions de genre, prégnantes en particulier pour
de nombreuses artistes féminines depuis les années 1970, se retrouvent
également au cœur de cette thématique, notamment par le support
de la vidéo, à l’exemple de l’œuvre de Marina Abramovic.
Enfin, par métonymie, l’image du corps s’affiche par l’intermédiaire
d’un fragment : ainsi, la main et le cerveau, organes essentiels de l’artiste
avec ses yeux, symbolisent-ils par eux seuls l’acte créateur.
John Coplans
Figure allongée, deux panneaux, n°1
1996, épreuves gélatino-argentiques, deux panneaux composés
chacun de trois parties
Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art
© The John Coplans Trust
© National Galleries of Scotland / Photography by A. Reeve
Ai Weiwei
Selfie
2009
Courtoisie Ai Weiwei Studio
© Ai Weiwei
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Liste
des œuvres
exposées
I - Le regard de l’artiste
Palma Vecchio (vers
1480-1528),
Autoportrait, vers 1510,
pierre noire et rehauts de
craie blanche sur papier bleu,
25,7 x 18,4 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Simon Vouet (1590-1649),
Autoportrait, vers 1626,
huile sur toile,
45,5 x 36,7 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Rembrandt (1606-1669),
Feuille d’études avec le portrait
de Rembrandt, vers 1631,
eau-forte et pointe sèche,
10,2 x 10,2 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Rembrandt (1606-1669),
Autoportrait à l’écharpe, 1633,
eau-forte, 13,3 x 10,4 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Rembrandt (1606-1669),
Autoportrait au béret, vers
1642, eau-forte, 9,4 x 6,4 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Attribué à Jacques Stella
(1596-1657), Autoportrait,
vers 1645, huile sur toile,
84,8 x 68,1 cm, Lyon,
musée des Beaux-Arts
Allan Ramsay (1713-1784),
Autoportrait, vers 1755-1756,
pastel et aquarelle sur papier,
40,6 x 28,2 cm, Édimbourg,
Scottish National Portrait
Gallery
David Martin (1737-1797),
Autoportrait, vers 1760, huile
sur toile, 49,5 x 39,4 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Georg Philipp Schmitt
(1808-1873), Autoportrait
de jeunesse, vers 1823-1824,
crayon graphite sur papier,
20,1 x 16,9 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Daniel Fohr (1801-1862),
Autoportrait, vers 1830,
crayon graphite sur papier,
44,4 x 33,4 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Hippolyte Flandrin
(1809-1864),
Autoportrait à la casquette,
vers 1829-1832, huile sur
toile, 46,8 x 38,5 cm, Lyon,
musée des Beaux-Arts
Louis Janmot (1814-1892),
Autoportrait, 1832, huile sur
toile, 81 x 65,1 cm, Lyon,
musée des Beaux-Arts
Frédéric Villot (1809-1875),
d’après Eugène Delacroix
(1798-1863), Portrait de
Delacroix par lui-même, 1847,
eau-forte, impression en deux
teintes, 31,2 x 22 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Frédéric Villot (1809-1875),
d’après Richard Parkes
Bonington (1802-1828),
Portrait de Bonington par
lui-même, 1847, eau-forte,
impression en deux teintes,
31,2 x 22 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Anselm Feuerbach
(1828-1880),
Autoportrait de jeunesse,
1851-1852,
huile sur toile, 42 x 33 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Henri Fantin-Latour
(1836-1904),
Autoportrait, vers 1859,
huile sur toile, 30,3 x 23,3 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Eva Gonzalès (1849-1883),
Autoportrait, vers 1880,
huile sur bois, 24 x 17 cm,
Lyon, collection particulière
Lovis Corinth (1858-1925),
Autoportrait, 1917,
lithographie, 26 x 20 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Lovis Corinth (1858-1925),
Autoportrait, 1922,
pierre noire sur papier,
31,5 x 25 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Erich Heckel (1883-1970),
Portrait d’homme, 1919,
gravure sur bois en couleur,
impression à partir de deux
planches en noir, vert, brun
et bleu, 70,2 x 54 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Ludwig Meidner (1884-1966),
Autoportrait, 1919, pierre noire
sur papier, 67,7 x 51,4 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Max Beckmann (1884-1950),
Autoportrait, 1922, gravure
sur bois, 22,2 x 15,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Paul Klee (1879-1940),
Fantôme d’un génie, 1922,
transfert à l’huile et aquarelle
sur papier collé sur carton,
50 x 35,4 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery of Modern Art
Robert Mapplethorpe
(1946-1989),
Autoportrait, 1982,
tirage de 1991, épreuve
gélatino-argentique,
38,8 x 38,4 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Auguste Morisot (1857-1951),
Autoportrait, 1885,
fusain, pastel, pierre noire,
aquarelle et craie blanche
sur papier, 45,5 x 36,5 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Alison Watt (1965),
Autoportrait, 1986-1987,
huile sur toile, 30,8 x 30,8 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Eugène Carrière (1849-1906),
Autoportrait, 1889,
huile sur toile, 40,4 x 32,5 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
II. L’artiste, un homme
du monde
Edvard Munch (1863-1944),
Autoportrait, 1895,
lithographie, 3e état,
73,2 x 52,6 cm,
The Brochs of Coigach Art
Collection, en prêt à
Édimbourg, Scottish National
Gallery of Modern Art
Ernst Ludwig Kirchner
(1880-1938),
Autoportrait, 1907, linogravure
en couleur, impression à partir
de trois planches en gris-bleu,
jaune et rouge, 34,3 x 25,4 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Joseph Vivien (1657-1734),
Autoportrait, vers 1715,
huile sur toile, 116,5 x 84 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Antoine Berjon (1754-1843),
Autoportrait, vers 1780-1790,
pastel sur papier,
66,8 x 56 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Joseph Chinard (1756-1813),
Autoportrait, vers 1795,
plâtre patiné,
62,7 x 22 x 20 cm, Lyon,
musée des Beaux-Arts
Fleury Richard (1777-1852),
Autoportrait, 1798,
huile sur bois, 18,6 x 12,3 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Sir David Wilkie (1785-1841),
Autoportrait, vers 1804-1805,
huile sur toile, 76,5 x 63,5 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Sir Henry Raeburn
(1756-1823),
Autoportrait, 1815,
huile sur toile, 89 x 69,5 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Marie Ellenrieder
(1791-1863),
Autoportrait, 1818,
huile sur toile, 53 x 43,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Michel Dumas (1812-1885),
Autoportrait, vers 1838,
huile sur toile, 74,1 x 61,9 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
David Octavius Hill
(1802-1870) et Robert
Adamson (1821-1848),
David Octavius Hill,
1843-1847,
épreuve sur papier salé,
20,3 x 14,8 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
John Muir Wood (1805-1892),
John Muir Wood tenant un
cadre d’impression
photographique, années 1840,
épreuve sur papier salé,
11 x 8 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
William Strang (1859-1921),
Autoportrait, vers 1905,
huile sur toile, 107 x 92,1 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Lucien Simon (1861-1945),
Autoportrait, 1908,
huile sur toile,
100,7 x 77,3 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Max Beckmann (1884-1950),
Autoportrait au chapeau
melon, 1921,
pointe sèche, 3e état,
32,2 x 24,2 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Alexander Kanoldt
(1881-1939), Autoportrait,
1930, huile sur toile,
92,5 x 32,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
III. Dans l‘atelier
George Jamesone (vers
1589/1590-1644),
Autoportrait, vers 1642,
huile sur toile, 72 x 87 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Rembrandt (1606-1669),
Autoportrait en train de
dessiner, 1648, eau-forte et
pointe sèche, 15,8 x 13,2 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Fleury Richard (1777-1852),
L’Atelier du peintre, vers 1803,
pierre noire et estompe sur
papier, 23,5 x 18,4 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Jean Marie Jacomin
(1789-1858),
La Classe de peinture de l’école
des beaux-arts de Lyon, vers
1817, huile sur toile,
100,8 x 127,6 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Antoine Duclaux
(1783-1868),
Halte d’artistes au bord de la
Saône, 1824,
huile sur toile, 87 x 129,7 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Johann Wilhelm Schirmer
(1807-1863),
Paysage en Belgique (La Vallée
de l’Ourthe près de Bomal),
1830,
huile sur toile, 65,5 x 97 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Hippolyte Flandrin
(1809-1864),
Autoportrait au chevalet, vers
1860,
huile sur toile, 65,1 x 54,9 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Louis Lamothe (1822-1869),
Autoportrait à la palette, 1859,
huile sur toile, 86,2 x 70,2 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Alfred Bellet du Poisat
(1823-1883),
Autoportrait, 1877,
pastel sur papier, 46 x 39 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
James Ensor (1860-1949),
Autoportrait à mi-figure
dessinant, 1885,
crayon graphite et fusain sur
papier gris clair collé en plein,
22,2 x 16,7 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Lovis Corinth (1858-1925),
Autoportrait en train de faire
de la gravure, 1909,
eau-forte et pointe sèche,
48,5 x 34,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Lovis Corinth (1858-1925),
Autoportrait, 1919,
lithographie, 47,8 x 32,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Imogen Cunningham
(1883-1976),
Imogen Cunningham.
Autoportrait, négatif vers 1910,
tirage de 1990, épreuve
gélatino-argentique,
24 x 17 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Henri Matisse (1869-1954),
La Séance de peinture ou
La Leçon de peinture, 1919,
huile sur toile, 73,4 x 92,2 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Duncan Grant (1885-1978),
Autoportrait, vers 1920,
huile sur toile, 61 x 45,8 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Ernst Ludwig Kirchner
(1880-1938),
Le Peintre (autoportrait),
1919-1920,
huile sur toile, 90,8 x 80,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Léonard Tsuguharu Foujita
(1886-1968),
Portrait de l’artiste, 1926,
huile et encre noire sur toile,
80,4 x 60,2 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Wilhelm Schnarrenberger
(1892-1966), Autoportrait dans
l’atelier, 1928,
huile sur toile, 90,7 x 115 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Fritz Klemm (1902-1990),
Table à dessin avec
autoportrait, vers 1956-1957,
résine synthétique sur
aggloméré, 98 x 66 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
IV. Portraits de famille
et d’amitié
Rembrandt (1606-1669),
Autoportrait avec Saskia, 1636,
eau-forte, 11 x 9,8 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Gabriel Metsu (1629-1667),
Jeune couple au petit-déjeuner,
1667, huile sur bois,
56,5 x 48,2 cm, Karlsruhe,
Staatliche Kunsthalle
Karlsruhe
Hyacinthe Rigaud (16591743),
Portrait du graveur Pierre
Drevet, vers 1700,
huile sur toile, 116 x 89 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Daniel Nikolaus
Chodowiecki (1726-1801),
Cabinet d’un peintre
(la famille de l’artiste), 1771,
eau-forte, 20,5 x 25,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Alexander Runciman
(1736-1785), Autoportrait
en compagnie du peintre
John Brown, 1784,
huile sur toile, 63,6 x 76,5 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Pierre Révoil, Portrait de
Pierre Révoil et Fleury Richard,
1798, pierre noire, estompe,
lavis gris et sépia avec rehauts
de blanc sur papier,
32,5 x 26,8 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Fleury Richard (1777-1852),
Le Peintre et sa famille,
1817 ou 1822, huile sur toile,
81,3 x 67,8 cm, Lyon, musée
des Beaux-Arts
Friedrich Mosbrugger
(1804-1830), Les Camarades,
1828-1829, huile sur toile,
50,5 x 62,5 cm, Karlsruhe,
Staatliche Kunsthalle
Karlsruhe
Franz Xaver Winterhalter
(1805-1873) et Hermann
Winterhalter (1808-1891),
Franz Xaver et Hermann
Winterhalter, 1840,
huile sur toile, 84,5 x 71,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Gustave Courbet (18191877), Les Amants dans la
campagne, sentiments du jeune
âge, dit aussi Les Amants
heureux, 1844, huile sur toile,
76,7 x 56 cm, Lyon, musée
des Beaux-Arts
Guido Philipp Schmitt
(1834-1922), Autoportrait
avec son père Georg Philipp
et son frère Nathaniel, 1853,
huile sur bois, 55,5 x 43,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Stanley Cursiter (1887-1976),
Crépuscule, 1914,
huile sur toile, 152,5 x 214 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Max Beckmann (1884-1950),
Bonne année 1917, 1917,
pointe sèche, 23,9 x 30 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Max Beckmann (1884-1950),
Scène de famille (la famille
Beckmann), 1918,
pointe sèche, 30,8 x 26,1 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Cecile Walton (1891-1956),
Romance, 1920,
huile sur toile, 100,6 x 150,9
cm, Édimbourg, Scottish
National Portrait Gallery
Wilhelm Schnarrenberger
(1892-1966), Les Amis, 1924,
huile sur toile, 121 x 91 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Gino Severini (1883-1966),
La Famille du peintre, 1936,
huile sur toile, 175 x 122 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
V. Jeux de rôles
D’après Albrecht Dürer
(1471-1528),
La Vierge du Rosaire,
huile sur bois, 161 x 137,7 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Rembrandt (1606-1669),
La Lapidation de saint Étienne,
1625, huile sur bois,
89,5 x 123,6 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Rembrandt (1606-1669),
Mendiant assis sur une motte
de terre, 1630,
eau-forte, 12,1 x 7,3 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Rembrandt (1606-1669),
Autoportrait en souverain
oriental, 1634, eau-forte et
pointe sèche, 12,7 x 10,4 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Rembrandt (1606-1669),
Autoportrait au béret orné
de plumes, 1638,
eau-forte, 13,7 x 10,7 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Jan Lievens (1607-1674),
Jeune homme en jaune, vers
1630-1631, huile sur toile,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Jean Antoine Watteau
(1684-1721),
Fêtes vénitiennes, 1718-1719,
huile sur toile, 55,9 x 45,7 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
15
16
Alexis Grimou (1678-1733),
Autoportrait en buveur,
vers 1732,
huile sur toile, 115,6 x 89,2 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Max Klinger (1857-1920),
Un Gant. Planche 7 : Angoisses,
1881, 4e édition de 1898,
eau-forte, 44,9 x 63 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Robert Mapplethorpe
(1946-1989), Autoportrait,
1983, épreuve gélatinoargentique, 47,6 x 37,5 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Sir David Wilkie (1785-1841),
Pitlessie Fair, 1804,
huile sur toile, 61,5 x 100,5 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery
Lovis Corinth (1858-1925),
L’Artiste et la Mort I, 1916,
eau-forte et pointe sèche,
35,2 x 29,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Robert Mapplethorpe
(1946-1989), Autoportrait,
1985, épreuve gélatinoargentique, 38,4 x 38,6 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Wols (1913-1951),
Sept autoportraits – calme
– triste – gaie, entre novembre
1940 et novembre 1942,
épreuves gélatinoargentiques, tirage de 2001,
30,4 x 24 cm chacune,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Ulrike Rosenbach (1943),
Glauben Sie nicht, dass ich eine
Amazone bin [Ne croyez pas
que je suis une amazone], 1975,
vidéo en noir et blanc, avec
son, 15 min,
Karlsruhe, Zentrum für Kunst
und Medientechnologie
Claude Bonnefond
(1796-1860), Autoportrait
à seize ans, 1812,
huile sur toile, 65,5 x 55 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Claudius Lavergne
(1814-1887), Autoportrait
en sonneur de cor, vers 1835,
huile sur toile, 53,5 x 64,5 cm,
Lyon, collection particulière
Jean Carriès (1855-1894),
Le Guerrier, 1881, plâtre
patiné, 42,5 x 56,5 x 36 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Vincenzo Campi (1536-1591),
Les Mangeurs de ricotta,
vers 1580, huile sur toile,
77,9 x 89,4 cm, Lyon, musée
des Beaux-Arts
Jacob Marrell
(1613/1614-1681),
Vanité, 1637,
huile sur bois, 93 x 80 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Abraham van Beyeren
(1620/1621-1690),
Nature morte d’apparat,
vers 1660,
huile sur toile, 111 x 98,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Samuel van Hoogstraten
(1627-1678),
Nature morte en trompe l’œil,
après 1666,
huile sur toile,63 x 79 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Hans Thoma (1839-1924),
Autoportrait entre l’Amour
et la Mort, vers 1875,
huile sur toile, 72,5 x 58,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Max Klinger (1857-1920),
Un Gant. Planche 1 : Lieu,
1881, 4e édition de 1898,
eau-forte et aquatinte,
44,9 x 63,1 cm, Karlsruhe,
Staatliche Kunsthalle
Karlsruhe
Max Klinger (1857-1920),
Un Gant. Planche 2 : Action,
1881, 4e édition de 1898,
eau-forte, 63,2 x 44,7 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Andy Warhol (1928-1987),
Autoportrait à la chemise
bleue, 1977-1978,
photographie en couleur
polaroïd, 9,3 x 7,3 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Andy Warhol (1928-1987),
Autoportrait de profil avec
ombre, 1981, photographie en
couleur polaroïd, 7,3 x 9,5 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Andy Warhol (1928-1987),
Autoportrait avec perruque
platine bouffante, 1981,
photographie en couleur
polaroïd, 9,5 x 7,3 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Andy Warhol (1928-1987),
Autoportrait avec perruque à
faire peur, 1986,
photographie en couleur
polaroïd, 9,5 x 7,2 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Cindy Sherman (1954),
Untitled #106, 1982, tirage en
couleur à développement
chromogène, 142,2 x 82,7 cm,
Villeurbanne, Institut d’art
contemporain
Cindy Sherman (1954),
Untitled #107, 1982, tirage en
couleur à développement
chromogène, 142,2 x 82,7 cm,
Villeurbanne, Institut d’art
contemporain
Robert Mapplethorpe
(1946-1989), Autoportrait,
1980, tirage de 1999,
épreuve gélatino-argentique,
35,2 x 35,2 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Sarah Lucas (1962),
Self-portrait with fried eggs
[Autoportrait aux œufs frits],
1996, épreuve en couleur
IRIS, 74,6 x 51,5 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery of Modern Art
Sarah Lucas (1962),
Self-portrait with skull
[Autoportrait au crâne], 1997,
épreuve en couleur IRIS,
73,5 x 48,4 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery of Modern Art
Sarah Lucas (1962), Got a
Salmon On #3 [J’ai gaulé un
saumon n°3], 1997, épreuve en
couleur IRIS, 74 x 50 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery of Modern Art
Douglas Gordon (1966),
Monster Reborn [Renaissance
d’un monster], 1996/2002,
tirage en couleur à
développement chromogène,
70 x 113 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery of Modern Art
VI. L’artiste, un homme
au monde
Francis Campbell Boileau
Cadell (1883-1937),
Autoportrait, vers 1914, huile
sur toile, 113,1 x 86,8 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Max Beckmann (1884-1950),
L’Annonce de la guerre, 1914,
pointe sèche, 19,7 x 24,9 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Karl Hubbuch (1891-1979),
Scène urbaine à Berlin avec
des roulottes de cirque, 1924,
crayon graphite, lavis gris,
aquarelle, plume et encre
noire sur une imitation
de papier japon ivoire,
52,5 x 40,8 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Georg Scholz (1890-1945),
Autoportrait devant une
colonne Morris, 1926,
huile sur carton,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Edvard Munch (1863-1944),
Autoportrait à la bouteille
de vin, 1930,
lithographie, 42 x 51,5 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Lee Miller (1907-1977),
Autoportrait, 1932,
épreuve gélatino-argentique,
25,2 x 20,4 cm, Édimbourg,
Scottish National Gallery of
Modern Art
Edith Tudor-Hart
(1908-1973), Autoportrait,
négatif vers 1936, tirage de
2013, impression à jet d’encre,
30,2 x 30 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Oskar Kokoschka
(1886-1980), Autoportrait
en artiste dégénéré, 1937,
huile sur toile, 110 x 85 cm,
collection particulière,
en prêt à Édimbourg, Scottish
National Gallery of
Modern Art
Robert Henderson Blyth
(1919-1970), Existence précaire,
1946, huile sur bois,
65,4 x 80,3 cm, Édimbourg,
Scottish National Portrait
Gallery
John Patrick Byrne (1940),
Autoportrait en veste à fleurs,
1971-1973, huile sur
contreplaqué, 147 x 91 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
VII. Le Corps de l’artiste
Friedrich Mosbrugger
(1804-1830), Autoportrait
aux joues bandées, 1827,
crayon graphite sur papier,
18,7 x 14,3 cm,
Karlsruhe, Staatliche
Kunsthalle Karlsruhe
Jean-Baptiste Frénet
(1814-1889), Autoportrait nu,
vers 1850-1860, huile, pastel,
gouache et fusain sur carton,
74,5 x 53 cm,
Lyon, collection particulière
Ernest Meissonier
(1815-1891), Autoportrait,
1881, lavis brun et gouache
sur papier beige, 28,7 x 22 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
James Nasmyth (1808-1890),
Dos de la main ; Pomme
desséchée, 1874,
photoglypties provenant
de l’ouvrage The Moon:
Considered as a Planet,
a World, and a Sattelite,
11,5 x 8 cm chacune,
Édimbourg, Scottish
National Portrait Gallery
Sonia Delaunay (1885-1979),
Autoportrait, 1916, gouache
sur papier, 32,6 x 25,8 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Joseph Beuys (1921-1986),
Demonstration: Hand
[ Manifestation : main ], 1961,
collage et huile sur papier
et carton, 22 x 22 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
Marina Abramovic (1946),
Art must be Beautiful, Artist
must be Beautiful, 1975, vidéo
en noir et blanc, 23 min 38 s,
Karlsruhe, Zentrum für Kunst
und Medientechnologie,
et The Archives of Marina
Abramovic, courtoisie
Marina Abramovic et LIMA
Jan Fabre (1958), Zelfmoord?,
1980, film 8 mm transféré
sur DVD, 5 min,
Lyon, musée d’art
contemporain
Jan Fabre (1958), De Zak,
1980, film 8 mm transféré
sur DVD, 5 min, Lyon, musée
d’art contemporain
Jan Fabre (1958),
Hyperventilatie, 1982,
film 8 mm transféré sur DVD,
deux séquences de 3 et 5 min,
Lyon, musée d’art
contemporain
John Bellany (1942-2013),
Autoportrait au masque
à oxygène, appartenant
à The Addenbrookes Hospital
Series, 1988, aquarelle et
pierre noire sur papier,
77 x 57 cm, Édimbourg,
Scottish National Gallery
of Modern Art
John Bellany (1942-2013),
Autoportrait, appartenant
à The Addenbrookes Hospital
Series, 1988, aquarelle et
pierre noire sur papier,
77,5 x 56,9 cm, Édimbourg,
Scottish National Gallery
of Modern Art
Helen Chadwick (1953-1996),
Autoportrait, 1991,
transparent photographique,
verre, cadre en aluminium
et lumières électriques,
50,9 x 44,6 x 11,8 cm,
Édimbourg, Scottish National
Gallery of Modern Art
Tracey Emin (1963),
Me at 10 (from Family Suite),
1994, monotype,
11,6 x 10,6 cm, Édimbourg,
Scottish National Gallery of
Modern Art
Bruce Nauman (1941),
Sans titre (Cercle de mains),
1996, bronze, soudure
à l’argent et au cuivre,
115,5 x 71 x 70 cm,
Artist Rooms, National
Galleries of Scotland et Tate
John Coplans (1920-2003),
Reclining Figure, Two Panels,
No. 1, 1996, épreuves
gélatino-argentiques,
deux panneaux composés
chacun de trois parties,
collées sur carton,
84 x 191,6 cm pour chacun,
Édimbourg, Scottish National
Gallery of Modern Art
Max Schoendorff
(1934-2012),
Autoportrait de dos V.
Par la fenêtre, 1998,
acrylique sur toile,
81,1 x 65,3 cm,
Lyon, musée des Beaux-Arts
Ken Currie (1960),
Unfamiliar Reflection [ Étrange
reflet ], 2006, huile sur toile,
198,5 x 137,5 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Angela Palmer (1957),
Cerveau de l’artiste, 2012,
seize feuilles de verre
gravées, 34,7 x 29,2 x 13,9 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Anne Lennox (1954) et
Allan Martin (1956),
Autoportrait, 2003, épreuve
numérique en couleur à jet
d’encre, 62,8 x 50 cm,
Édimbourg, Scottish National
Portrait Gallery
Ai Weiwei (1957), selfies
postés via son compte
Instagram
Installations interactives
conçues par le ZKM
de Karlsruhe
Peter Weibel (1944) et
Matthias Gommel (1970),
FLICK_EU, 2007/2010,
installation interactive, un
photomaton, six ordinateurs,
six écrans
Bernd Lintermann (1967) et
Joachim Tesch (1969),
FLICK_EU Mirror, 2007/2015,
installation interactive
17
18
Léonard Tsuguharu Foujita
Portrait de l’artiste
1926, huile et encre noire sur toile
Lyon, musée des Beaux-Arts
© Fondation Foujita / ADAGP, Paris, 2016
© Lyon MBA - Photo Alain Basset
Activités
autour de l’exposition
Un audioguide,
un dépliant Expo en poche
et un livret-jeu à l’attention
des enfants (7-12 ans)
sont disponibles à la billetterie
de l’exposition.
Audioguide
en ligne et gratuit, disponible
sur le site du musée
et sur IZI.Travel
visites
commentées
CONFéRENCE
Qui est le self dans le selfie ?
Conférence de Mauro Carbone
Professeur de philosophie Université
Jean Moulin Lyon 3
Jeudi 7 avril - 18h30
Dans l’auditorium du musée
Durée – 1h
Journée d’études
En partenariat avec l’ENS – École Normale
Supérieure de Lyon
Mercredi 4 mai
Lundis à 12h15
Durée – 1h
partages de midi
Jeudis à 16h
Durée – 1h30
Samedis – 10h15 - 12h30
Durée – 1h30
ACTIVITés
dans l’exposition
Lecture d’œuvre
Mercredi à 12h15
Durée – 1h
Ich bin hier !
L’autoportrait outre-Rhin.
Un focus sur les œuvres allemandes
de l’exposition du xixe au xxe siècle, et plus
particulièrement sur la Nouvelle Objectivité
et l’Expressionnisme.
Mercredis 6 avril et 18 mai
Facing the world.
L’autoportrait outre-Manche
Une découverte de l’autoportrait britannique
du xviiie au xxie siècle.
Mercredis 8 et 15 juin
Jeudi à 12h15
Durée – 1h
Autoportraits, corps sans visage
La Séance de peinture d’Henri Matisse (xxe siècle)
/ Figure allongée, deux panneaux n°1 de John
Coplans (xxe siècle)
Jeudis 28 avril et 12 mai
ateliers
pour adultes
Nouveau !
Me, myself and I
Tarif : 21 € pour la journée
Passez la journée sur le thème de l’autoportrait.
Après une visite approfondie de l’exposition,
vous êtes invités à travailler sur votre autoportrait,
au travers de réflexions philosophiques et de
réalisations plastiques. Ateliers animés par un
médiateur culturel du musée et Daniel Rakovsky,
docteur en esthétique et en histoire de l’art.
Dimanches 5 et 19 juin
10h-17h (pause de 12h30 à 14h)
19
20
Dialogue
Art et musique
En partenariat avec l’Auditorium - Orchestre
national de Lyon
Jeudi à 12h15
Durée - 1h
Autoportraits musicaux
Jeudis 31 mars et 16 juin
Rendez-vous
avec...
Vendredi à 12h15
Durée - 1h
Une philosophe
Avec Marta Nijhuis, chargée de cours
à l’Université Jean Moulin Lyon 3
Vendredi 20 mai
Autoportrait au danseur, avec le chorégraphe
Denis Plassard
Au croisement de deux langages,
chorégraphique et photographique, la
performance de Denis Plassard est simple :
porter les visiteurs tout en laissant son
propre visage invisible. Une étonnante galerie
d’autoportraits à deux corps est ainsi réalisée
en quelques heures. Une humanité dédoublée
et élevée hors sol.
Samedi 9 et dimanche 10 avril, de 16h à 18h,
dans le jardin du musée.
Plus d’infos sur le projet Hors sol :
http://denisplassard.wix.com/hors-sol
Activités Enfants
Pendant les vacances scolaires, des
visites-ateliers adaptées à chaque âge
permettent aux enfants de découvrir
l’exposition de manière ludique.
Tarif : 6 € pour les 5-6 ans - 8 € pour les 7-9 ans
Visites
du bout des doigts
Samedi 21 mai - 10h et 15h
Durée - 2h
Visites LSF
( Langue des Signes Française )
Visages (visite - atelier) Attraper la présence,
l’expression des œuvres en quelques touches
de couleurs et gestes larges.
Samedi 30 avril à 14h30
Durée – 2h
Livret jeu enfants
Parcours à l’attention des enfants et de
leurs parents pour découvrir l’exposition
en s’amusant.
Vacances de printemps
Visite active pour les 5-6 ans
D’un visage à l’autre
Au fil des œuvres, les enfants découvrent
les différents aspects de l’art du portrait
et de l’autoportrait.
10h30
Durée – 1h30
Lundis 11 et 18 avril
Mercredis 13 et 20 avril
Visite-atelier pour les 7-9 ans
M’as-tu vu ? Entre portrait et autoportrait
Après avoir observé différents portraits
et autoportraits, les enfants sont invités
à composer leur propre image à l’aide
de matériaux variés.
10h15
Durée – 2 h
Lundis 11 et 18 avril
Mercredis 13 et 20 avril
ateliers
pour adolescents
Nouveau !
Et moi, et moi, et moi
Atelier européen autour du selfie
Samedi 14 et dimanche 15 mai
De 10h à 17h avec une pause
Atelier gratuit, ouvert aux adolescents
à partir de 14 ans, sélectionnés suite
à un concours de selfie.
L’atelier, animé par trois étudiants en art allemand, britannique et français - invite
les adolescents, sélectionnés sur un concours
de selfie, à réfléchir sur l’autoportrait tel
qu’ils le pratiquent, tel que les artistes
l’expérimentent ou l’envisagent, en lien
étroit avec la visite de l’exposition.
Pour participer, envoyez vos selfies
jusqu’au 1er mai avec le #selfie_mba_lyon
#mba_lyon
@mbalyon
Hors les murs
avec nos partenaires
(Auto)portraits au cinéma : Gros plan
sur des artistes européens
Soirées cinéma proposées par EUNIC (Instituts
Culturels Nationaux de l’Union Européenne)
Jeudi 26 mai 2016
« El Sol del Membrillo », réalisé par
Victor Erice, 1992, 139 min., en espagnol soustitré français (proposé par l’Instituto Cervantes)
Au Goethe-Institut, 18 rue François Dauphin,
69002 Lyon
Entrée libre dans la limite des places
disponibles. Inscription conseillée :
[email protected]
Nocturnes
Du portrait à la caricature
Nocturne en partenariat avec le TNP –
Théâtre national populaire
De l’autoportrait à l’autodérision, les acteurs
du TNP interviennent dans l’exposition
autour de la figure du père Ubu. En résonance
avec le spectacle Ubu roi.
Vendredi 1er avril de 18h à 22h
Master class Autoportraits en musique
avec le Quatuor Debussy en préparation
à la nocturne du 3 juin
Lundi 2 mai entre 16h30 et 20h30
Entrée libre, auditorium du musée
Autoportraits en musique
En partenariat avec le Quatuor Debussy Conservatoire à rayonnement régional de Lyon
et le jeune Quatuor Adastra
Vendredi 3 juin de 18h à 22h
Jeudi 12 mai 2016 à 20h
« Gerhard Richter Painting », réalisé
par Corinna Belz, 2009-2011, 98 min.,
en allemand sous-titré français
(proposé par le Goethe-Institut)
Au Goethe-Institut, 18 rue François Dauphin,
69002 Lyon
Jeudi 19 mai 2016 à 20h
« Exit Through The Gift Shop », réalisé par
Banksy, 2010, 87 min., en anglais sous-titré
français (proposé par le British Council)
Au British Council, 29 Rue Maurice Flandin,
69003 Lyon
Catalogue de l’exposition
Autoportraits,
de Rembrandt au selfie,
288 pages
39,80 €
édition Snoeck
21
22
Informations pratiques
TARIFS
Exposition : 9 €/ 6 €/ gratuit
Exposition + collections : 12 €/ 7 €/ gratuit
Visite commentée : Billet d’entrée + 3 €/ 1 €
HORAIRES D’OUVERTURE
Exposition et collection ouvertes tous les jours
sauf mardis et jours fériés
de 10h à 18h. Vendredi de 10h30 à 18h.
Visuels disponibles pour la presse
Merci de nous contacter pour obtenir les codes
d’accès à notre page presse
CONTACT PRESSE
Sylvaine Manuel de Condinguy
Musée des Beaux-Arts de Lyon
20, place des Terreaux – 69001 Lyon.
[email protected]
Tél: +33 (0)4 72 10 41 15 / 06 15 52 70 50
Couverture : Louis Janmot, Autoportrait, 1832, huile sur toile, Lyon, musée des Beaux-Arts (détail) © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Design graphique : FormaBoom

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