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INÉDIT • LE ROMAN QUESTIONS 6 POINTS La poésie 29 Séries technologiques m 1. À quoi voit-on que les documents A, B, C et D sont des débuts de romans ? (3 points) m 2. Analysez et comparez le statut du narrateur et le point de vue dans ces débuts de romans. (3 points) Après avoir répondu à cette(ces) question(s), les candidats devront traiter au choix un des trois sujets nos 30, 31 ou 32. Convaincre… A – Émile Zola, Germinal, I, 1, 1885. B – André Malraux, La Condition humaine, I, 1933. C – Albert Camus, L’Étranger, I, 1942. D – Georges Simenon, Le Chien jaune, 1931. Annexe 1 – Georges Simenon, Les Trois Crimes de mes amis, 1938. Annexe 2 – Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938. Le roman Documents Le théâtre « Par où commencer ? » 5 10 Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n’avait la sensation de l’immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d’avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d’arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d’une jetée, au milieu de l’embrun aveuglant des ténèbres. © Hatier 2007 203 S U J E T Sujets d’oral Document A Les réécritures S U J E T 29_FRA070028_37C.fm Page 203 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 29_FRA070028_37C.fm Page 204 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 « PAR OÙ COMMENCER ? » • QUESTIONS • SUJET 15 20 25 30 35 40 45 29 L’homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d’un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup ; et il le serrait contre ses flancs, tantôt d’un coude, tantôt de l’autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d’est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d’ouvrier sans travail et sans gîte, l’espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D’abord, il hésita, pris de crainte ; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains. Un chemin creux s’enfonçait. Tout disparut. L’homme avait à droite une palissade, quelque mur de grosses planches fermant une voie ferrée ; tandis qu’un talus d’herbe s’élevait à gauche, surmonté de pignons confus, d’une vision de village aux toitures basses et uniformes. Il fit environ deux cents pas. Brusquement, à un coude du chemin, les feux reparurent près de lui, sans qu’il comprît davantage comment ils brûlaient si haut dans le ciel mort, pareils à des lunes fumeuses. Mais, au ras du sol, un autre spectacle venait de l’arrêter. C’était une masse lourde, un tas écrasé de constructions, d’où se dressait la silhouette d’une cheminée d’usine ; de rares lueurs sortaient des fenêtres encrassées, cinq ou six lanternes tristes étaient pendues dehors, à des charpentes dont les bois noircis alignaient vaguement des profils de tréteaux gigantesques ; et, de cette apparition fantastique, noyée de nuit et de fumée, une seule voix montait, la respiration grosse et longue d’un échappement de vapeur, qu’on ne voyait point. Alors, l’homme reconnut une fosse. Il fut repris de honte : à quoi bon ? il n’y aurait pas de travail. Au lieu de se diriger vers les bâtiments, il se risqua enfin à gravir le terril sur lequel brûlaient les trois feux de houille, dans des corbeilles de fonte, pour éclairer et réchauffer la besogne. Les ouvriers de la coupe à terre avaient dû travailler tard, on sortait encore les débris inutiles. Maintenant, il entendait les moulineurs pousser les trains sur les tréteaux, il distinguait des ombres vivantes culbutant les berlines, près de chaque feu. Émile Zola, Germinal, I, 1, 1885. © Hatier 2007 204 S U J E T « PAR OÙ COMMENCER ? » • QUESTIONS • SUJET 29 Document B La poésie 29_FRA070028_37C.fm Page 205 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 Première partie 21 mars 1927 20 25 30 © Hatier 2007 205 S U J E T Convaincre… Le roman 15 Sujets d’oral 10 Les réécritures 5 Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L’angoisse lui tordait l’estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n’était capable en cet instant que d’y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu’une ombre, et d’où sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même – de la chair d’homme. La seule lumière venait du building voisin : un grand rectangle d’électricité pâle, coupé par les barreaux de la fenêtre dont l’un rayait le lit juste au-dessous du pied comme pour en accentuer le volume et la vie. Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois. Découvert ? Combattre, combattre des ennemis qui se défendent, des ennemis éveillés ! La vague de vacarme retomba : quelque embarras de voitures (il y avait encore des embarras de voitures, là-bas, dans le monde des hommes…). Il se retrouva en face de la tache molle de la mousseline et du rectangle de lumière, immobiles dans cette nuit où le temps n’existait plus. Il se répétait que cet homme devait mourir. Bêtement : car il savait qu’il le tuerait. Pris ou non, exécuté ou non, peu importait. Rien n’existait que ce pied, cet homme qu’il devait frapper sans qu’il se défendît – car, s’il se défendait, il appellerait. Les paupières battantes, Tchen découvrait en lui, jusqu’à la nausée, non le combattant qu’il attendait, mais un sacrificateur. Et pas seulement aux dieux qu’il avait choisis : sous son sacrifice à la révolution grouillait un monde de profondeurs auprès de quoi cette nuit écrasée d’angoisse n’était que clarté. « Assassiner n’est pas seulement tuer… » Dans ses poches, ses mains hésitantes tenaient, la droite un rasoir fermé, la gauche un court poignard. Il les enfonçait le plus possible, comme si la nuit n’eût pas suffi à cacher ses gestes. Le rasoir était plus sûr, mais Tchen sentait qu’il ne pourrait jamais s’en servir ; le poignard lui répugnait moins. Il lâcha le rasoir dont le dos pénétrait dans ses doigts crispés ; le poignard était nu dans sa poche, sans gaine. Il le fit passer dans sa main droite, la gauche retombant sur la laine de son chandail et y restant collée. Il éleva Le théâtre Minuit et demi. 29_FRA070028_37C.fm Page 206 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 « PAR OÙ COMMENCER ? » • QUESTIONS • SUJET 35 29 légèrement le bras droit, stupéfait du silence qui continuait à l’entourer, comme si son geste eût dû déclencher quelque chute. Mais non, il ne se passait rien : c’était toujours à lui d’agir. André Malraux, La Condition humaine, I, Gallimard, 1933. Document C Chapitre I 5 10 15 20 25 C’est jeudi. Aujourd’hui, maman est morte dans son asile à Marengo, situé à quatre-vingts kilomètre d’Alger. Au restaurant de mon ami Céleste, tous avaient de la peine pour moi. Cependant, dans mon esprit, c’est comme si maman n’était pas morte. Je n’étais pas en deuil. À deux heures, j’ai pris l’autobus. Il y avait une chaleur torride. Mme Meursault, ma mère, vivait assez heureuse à l’asile, car je ne pouvais plus subvenir à nos besoins. Le directeur m’a dit : « Je suppose que vous voulez voir votre mère. » Il m’a expliqué : « Nous l’avons transportée dans notre petite morgue. Pour ne pas impressionner les autres. Chaque fois qu’un pensionnaire meurt, les autres sont nerveux pendant deux ou trois jours. » À la morgue, il m’a laissé. L’enterrement était fixé à dix heures, le lendemain matin. Ma mère ne s’était jamais intéressée à la religion et pourtant elle avait demandé d’être enterrée religieusement. Le concierge m’a proposé de retirer le couvercle de la bière pour que je puisse la voir. Je ne voulais pas, sans savoir pourquoi. Le concierge disait « ils », « les autres », en parlant des pensionnaires pourtant guère plus âgés que lui. J’ai eu envie de fumer. Pouvais-je le faire devant maman ? Aucune importance. J’ai offert une cigarette au concierge et nous avons fumé. Pour la veillée nocturne, les amis de maman sont venus. Quand ils sont entrés, la plupart paraissaient gênés. Il me semblait qu’ils me jugeaient. Une femme a pleuré longtemps car ma mère était sa seule amie. Elle n’avait plus personne. Puis le silence fut pénible. À la longue, j’avais l’impression que ma mère ne signifiait rien aux yeux de ces vieillards. La nuit a passé. En repartant, à mon grand étonnement, tous m’ont serré la main. © Hatier 2007 206 S U J E T 30 35 29 J’ai renoncé à voir ma mère comme me le proposait le directeur. Seul l’un des pensionnaires a eu l’autorisation d’assister à l’enterrement : Thomas Pérez, un vieil ami de maman. Son visage était blafard, ses lèvres tremblaient. Un employé des pompes funèbres m’a demandé si maman était vieille. Je ne connaissais pas son âge. On a marché longtemps. Je suais à pleines gouttes. Le goudron noir qui éclatait sous le soleil ; le noir des habits ; le noir de la voiture ; la fatigue de ma nuit d’insomnie ; la terre couleur de sang ; l’attente : tout était insoutenable. Ma joie quand l’autobus est rentré à Alger. J’allais enfin pouvoir dormir… Le théâtre « PAR OÙ COMMENCER ? » • QUESTIONS • SUJET La poésie 29_FRA070028_37C.fm Page 207 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 10 15 20 © Hatier 2007 207 S U J E T Le roman Vendredi 7 novembre. Concarneau est désert. L’horloge lumineuse de la vieille ville, qu’on aperçoit au-dessus des remparts, marque onze heures moins cinq. C’est le plein de la marée et une tempête du sud-ouest fait s’entrechoquer les barques dans le port. Le vent s’engouffre dans les rues, où l’on voit parfois des bouts de papier filer à toute allure au ras du sol. Quai de l’Aiguillon, il n’y a pas une lumière. Tout est fermé. Tout le monde dort. Seules, les trois fenêtres de l’Hôtel de l’Amiral, à l’angle de la place et du quai, sont encore éclairées. Elles n’ont pas de volets mais, à travers les vitraux verdâtres, c’est à peine si on devine des silhouettes. Et ces gens attardés au café, le douanier de garde les envie, blotti dans sa guérite, à moins de cent mètres. En face de lui, dans le bassin, un caboteur qui, l’après-midi, est venu se mettre à l’abri. Personne sur le pont. Les poulies grincent et un foc mal cargué claque au vent. Puis il y a le vacarme continu du ressac, un déclic à l’horloge, qui va sonner onze heures. La porte de l’Hôtel de l’Amiral s’ouvre. Un homme paraît, qui continue à parler un instant par l’entrebâillement à des gens restés à l’intérieur. La tempête le happe, agite les pans de son manteau, soulève son chapeau melon qu’il rattrape à temps et qu’il maintient sur sa tête tout en marchant. Même de loin, on sent qu’il est tout guilleret, mal assuré sur ses jambes et qu’il fredonne. Le douanier le suit des yeux, sourit quand l’homme se met en tête d’allumer un Sujets d’oral 5 Le chien sans maître Les réécritures Document D Convaincre… Albert Camus, L’Étranger, Gallimard, 1942. 29_FRA070028_37C.fm Page 208 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 « PAR OÙ COMMENCER ? » • QUESTIONS • SUJET 25 30 35 29 cigare. Car c’est une lutte comique qui commence entre l’ivrogne, son manteau que le vent veut lui arracher et son chapeau qui fuit le long du trottoir. Dix allumettes s’éteignent. Et l’homme au chapeau melon avise un seuil de deux marches, s’y abrite, se penche. Une lueur tremble, très brève. Le fumeur vacille, se raccroche au bouton de la porte. Est-ce que le douanier n’a pas perçu un bruit étranger à la tempête ? Il n’en est pas sûr. Il rit d’abord en voyant le noctambule perdre l’équilibre, faire plusieurs pas en arrière, tellement penché que la pose en est incroyable. Il s’étale sur le sol, au bord du trottoir, la tête dans la boue du ruisseau. Le douanier se frappe les mains sur les flancs pour les réchauffer, observe avec mauvaise humeur le foc dont les claquements l’irritent. Une minute, deux minutes passent. Nouveau coup d’œil à l’ivrogne, qui n’a pas bougé. Par contre un chien, venu on ne sait d’où, est là, qui le renifle. – C’est seulement à ce moment que j’ai eu la sensation qu’il s’était passé quelque chose ! dira le douanier, au cours de l’enquête. Georges Simenon, Le Chien jaune, © 1931, Georges Simenon Limited, a Chorion Company, all rights reserved. Annexe 1 5 10 Par où commencer ? C’est déroutant ! Tout à l’heure, que dis-je, il y a un instant, encore, en écrivant mon titre, j’étais persuadé que j’allais commencer mon récit comme on commence un roman et que la seule différence consisterait dans sa véracité. Or, voilà que je découvre soudain ce qui fait l’artifice du roman, ce qui fait qu’il ne peut jamais être une image de la vie : un roman a un commencement et une fin ! Hyacinthe Danse a tué sa maîtresse et sa mère le 10 mai 1933. Mais quand le crime a-t-il réellement commencé ? Georges Simenon, Les Trois Crimes de mes amis, © 1938, Georges Simenon Limited, a Chorion Company, all rights reserved. © Hatier 2007 208 S U J E T 10 15 20 25 30 Jean-Paul Sartre, La Nausée, Gallimard, 1938. © Hatier 2007 209 S U J E T Le théâtre Convaincre… 5 Ça, c’est vivre. Mais quand on raconte la vie, tout change ; seulement c’est un changement que personne ne remarque : la preuve c’est qu’on parle d’histoires vraies. Comme s’il pouvait y avoir des histoires vraies : les événements se produisent dans un sens et nous les racontons en sens inverse. On a l’air de débuter par le commencement : « C’était par un beau soir de l’automne de 1922. J’étais clerc de notaire à Marommes. » Et en réalité c’est par la fin qu’on a commencé. Elle est là, invisible et présente, c’est elle qui donne à ces quelques mots la pompe et la valeur d’un commencement. « Je me promenais, j’étais sorti du village sans m’en apercevoir, je pensais à mes ennuis d’argent. » Cette phrase, prise simplement pour ce qu’elle est, veut dire que le type était absorbé, morose, à cent lieues d’une aventure, précisément dans ce genre d’humeur où on laisse passer les événements sans les voir. Mais la fin est là, qui transforme tout. Pour nous, le type est déjà le héros de l’histoire. Sa morosité, ses ennuis d’argent sont bien plus précieux que les nôtres, ils sont tout dorés par la lumière des passions futures. Et le récit se poursuit à l’envers : les instants ont cessé de s’empiler au petit bonheur les uns sur les autres, ils sont happés par la fin de l’histoire qui les attire et chacun d’eux attire à son tour l’instant qui le précède : « Il faisait nuit, la rue était déserte. » La phrase est jetée négligemment, elle a l’air superflue ; mais nous ne nous y laissons pas prendre et nous la mettons de côté : c’est un renseignement dont nous comprendrons la valeur par la suite. Et nous avons le sentiment que le héros a vécu tous les détails de cette nuit comme des annonciations, comme des promesses, ou même qu’il vivait seulement ceux qui étaient des promesses, aveugle et sourd pour tout ce qui n’annonçait pas l’aventure. Nous oublions que l’avenir n’était pas encore là ; le type se promenait dans une nuit sans présages, qui lui offrait pêle-mêle ses richesses monotones et il ne choisissait pas. Le roman Annexe 2 Sujets d’oral 29 Les réécritures « PAR OÙ COMMENCER ? » • QUESTIONS • SUJET La poésie 29_FRA070028_37C.fm Page 209 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 29_FRA070028_37C.fm Page 210 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 « PAR OÙ COMMENCER ? » • QUESTIONS • SUJET 29 LES CLÉS DU SUJET ■ Comprendre la question Question 1 • Cherchez les indices qui montrent que ces textes sont des débuts. • Pour cela, étudiez la manière dont sont désignés les personnages. • Montrez comment, éventuellement, le décor est planté. • Cherchez s’il y a des indices spatio-temporels précis. • Étudiez les temps verbaux : s’il s’agit d’une description dans un récit au passé, l’imparfait domine et laisse attendre (création de suspense) le début de l’action, des péripéties qui, elles, seront racontées au passé simple ou au passé composé. Il peut aussi y avoir le présent de narration. • Analysez comment, éventuellement, la description se fait comme si le lecteur était introduit, « entrait » dans ce décor, dans ce cadre. • Enfin, analysez s’il y a des éléments faits pour retenir la curiosité du lecteur. • Précisez de quel type de début de roman il s’agit : in medias res (l’action est en cours) ; d’une présentation d’un personnage ; mise en place statique d’un décor, qui progressivement s’anime. Question 2 • Cherchez d’abord qui raconte : un narrateur extérieur ? un narrateurpersonnage ? • Pour cela, étudiez les indices personnels. • Ensuite posez-vous la question : qui voit ? Vous devez dire si le point de vue est externe, interne ou omniscient. Dans certains cas, il peut y avoir combinaison de plusieurs points de vue dans un même texte. • Donnez toujours des indices qui confirment ce que vous avancez. • Ne juxtaposez pas l’analyse des différents textes, mais construisez votre réponse en essayant de grouper les textes par ressemblance. Si un texte se distingue des autres, étudiez-le dans sa spécificité. Pour réussir la question : voir guide méthodologique. Le roman : voir lexique des notions. Les indices personnels : voir lexique des notions. Statut du narrateur : voir lexique des notions. Point de vue ou focalisation : voir lexique des notions. © Hatier 2007 210 S U J E T