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Rapport ACCOVAM Printemps 2005 VISIONS NOUVELLES POUR UN MONDE EN ÉVOLUTION 89e assemblée et congrès annuels de l’ACCOVAM p. 2 Nomination Nouveaux administrateurs représentants de l’industrie p. 6 Le contrôle des coûts de la réglementation, La répartition des responsabilités p. 6 Représentation du secteur – Faits nouveaux p. 9 Rapport des comités p. 14 Mise à jour de la réglementation p. 18 Mise en application : Décisions en matière disciplinaire p. 23 Protection des investisseurs et recours des consommateurs Aujourd’hui, un Canadien sur deux investit sur les marchés, soit individuellement, soit collectivement. C’est deux fois plus qu’il y a dix ans. Au cours de la même période, les placements dans des fonds communs de placement ont décuplé et nous avons assisté à une prolifération de nouveaux produits plus ou moins complexes et sophistiqués. Pour maintenir des marches équitables dans ce nouveau contexte, nous avons dû améliorer notre processus de traitement des plaintes et introduire de nouveaux mécanismes de recours pour les consommateurs. Les clients des sociétés membres de l’ACCOVAM disposent d’un éventail de recours aussi complets et robustes que ce qui existe ailleurs dans le monde. Deux voies ou processus fondamentalement différents sont possibles, avec ses propres objectifs et résultats. Le premier vise les infractions réglementaires potentielles et peut donner lieu à une enquête, à des poursuites et à des sanctions contre une société membre ou ses employés. L’objectif ici est de rendre justice, de décourager les infractions futures et de protéger le marché contre l’activité des malfaiteurs. Toutefois, comme c’est le cas des commissions des valeurs mobilières ou des forces policières, le processus disciplinaire de la Réglementation des membres ne permet pas de dédommager le client. Ce fait n’étant pas connu de tous, certains peuvent être surpris et déçus de constater que leur principal sujet de préoccupation, la perte financière, n’est pas abordé. Même pour ceux qui comprennent cette limite, le problème de devoir essayer de récupérer leur argent reste entier. Par conséquent, le deuxième mécanisme est essentiel pour assurer la protection des consommateurs et maintenir la confiance des investisseurs. Son objectif est d’assurer un dédommagement financier aux investisseurs au moyen de recommandations, de décisions exécutoires ou d’ordonnances des tribunaux. Voici une brève description de chaque mécanisme. L’investisseur qui estime avoir été l’objet de pratiques commerciales déloyales ou fautives est encouragé à soumettre une plainte écrite à l’ACCOVAM. Nous nous efforçons de rendre notre processus de traitement des plaintes aussi accessible que possible, notamment en le faisant connaître au public. La brochure La parole aux investisseurs : outils et ressources de l’ACCOVAM contient de l’information sur la façon de déposer une plainte à l’ACCOVAM, ainsi que sur les services d’arbitrage indépendants à l’intention des clients des sociétés membres de l’ACCOVAM, sur l’ombudsman des services bancaires et d’investissement (OSBI) et sur le service de médiation offert par l’Autorité des marchés financiers. Les investisseurs peuvent composer le numéro sans frais de notre ligne Infoplainte, qui offre un service dans les deux langues, pour obtenir de l’aide pour faire une plainte ou pour se procurer un formulaire de plainte. L’an dernier, nos agents du traitement des plaintes à Montréal, Toronto et Calgary suite à la page 4 1 VISIONS NOUVELLES POUR UN MONDE EN ÉVOLUTION 89e assemblée et congrès annuels de l’ACCOVAM Banff – du 26 au 29 juin 2005 Les 89e assemblée et congrès annuels de l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières auront lieu à l’hôtel Fairmont Banff Springs, à Banff en Alberta, du dimanche 26 au mercredi 29 juin 2005. Pour une troisième année de suite, le congrès sera précédé de la Journée de formation des membres du secteur, le dimanche 26 juin. La Journée de formation des membres du secteur et le congrès annuel ont de quoi satisfaire tous les goûts avec une brochette de conférenciers prestigieux, des ateliers professionnels donnant droit à des crédits de formation continue et un programme d’activités sociales inspiré. Programme de conférences L’ACCOVAM est fière d’annoncer que James A. Baker, III, ex-secrétaire d’État américain et conseiller sous l’administration de George H.W. Bush, a accepté d’être notre conférencier d’honneur au congrès. M. Baker a occupé des postes de niveau supérieur au sein du gouvernement pour quatre présidents. De plus, entre 1976 et 1992, il a dirigé cinq campagnes électorales consécutives pour les présidents Ford, Reagan et George Bush père. Le programme de conférences de cette année gravitera autour de deux grands thèmes : l’énergie et la Chine. Voici un aperçu de nos dynamiques conférenciers : Martin Vander Weyer a travaillé chez Barclays et à sa division du placement, BZW, de 1981 à 1992. Son père, Deryk Vander Weyer, a travaillé pendant 47 ans chez Barclays où il a débuté comme commis subalterne avant de devenir l’un des hommes d’affaires de sa génération les plus prospères de la « City ». Depuis qu’il a quitté les milieux financiers de Londres pour devenir journaliste, Martin Vander Weyer s’est acquis une solide réputation de commentateur financier auprès des quotidiens Daily Telegraph, Sunday Telegraph, Daily Mail, Evening Standard et Independent on Sunday. David Hale est le fondateur du cabinet d’avocats Hale Advisors LLC, de Chicago, et un économiste spécialisé dans les affaires mondiales. À ce titre, il conseille des sociétés de gestion de placements et des multinationales d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Asie, d’Australie et d’Afrique du Sud sur les tendances économiques mondiales. 2 James M. Lindsay est un expert renommé dans l’analyse des influences intérieures et lapolitique étrangère américaine. Il est l’ancien directeur des questions mondiales et des affaires multilatérales au Conseil de sécurité nationale des États-Unis. Il est aussi un spécialiste des questions liées à la politique étrangère américaine, au congrès américain, aux médias et à l’opinion publique, à la mondialisation, à la défense antimissile et à l’immigration. Arnaud de Borchgrave a couvert la plupart des grands événements mondiaux durant ses trente années de carrière au magazine Newsweek. Il est ainsi devenu un spécialiste dans différents domaines : politique étrangère américaine; tendances politiques actuelles en Europe, en Asie, dans l’ancienne Union soviétique, au Moyen-Orient et en Afrique; cyberespace; terrorisme et banditisme mondial. Donald Coxe est président du conseil et stratège en chef de Harris Investment Management, ainsi que président du conseil de Jones Heward Investments. M. Coxe cumule 27 années d’expérience dans le domaine des placements institutionnels, dont une dizaine d’années à titre de chef de la direction d’une société canadienne de conseils en placement et six années à Wall Street en tant que stratège de portefeuille orienté vers la vente, chargé de conseiller les investisseurs institutionnels. Spencer Abraham est un ancien secrétaire américain à l’Énergie. Dans sa conférence, il expose sa vision, étayée par une expérience de près de 20 ans dans les plus hautes sphères de l’administration publique et de la politique nationale et internationale. Il explique les enjeux géopolitiques actuels et présente ses recommandations pour l’avenir. La consommation d’énergie en constante progression nous oblige à intensifier la recherche de nouvelles sources d’énergie, tant pour le secteur public que pour le secteur privé. Ces marchés émergents prendront beaucoup d’importance au sein du commerce intérieur et international au cours de la prochaine décennie. Journée de Formation des Membres du Secteur La Journée de formation des membres du secteur, le 26 juin, s’adresse aux conseillers en placement et aux cadres supérieurs des sociétés de courtage régionales qui souhaitent étendre leurs connaissances sur une variété de sujets reliés au marché et à la conformité. La participation à cette journée donne droit à des crédits de formation continue, à raison de six heures de formation en conformité et d’un maximum de deux heures de perfectionnement professionnel. De plus, tous les participants à la Journée de formation des membres du secteur sont conviés à la réception, au dîner et à la présentation offerte par le photographe du National Geographic et conférencier motivateur réputé, Dewitt Jones, qui sert de coup d’envoi au congrès annuel. Programme d’Activités Sociales Le congrès de l’ACCOVAM : du travail, mais aussi du plaisir… Passeport pour le Monde - Venez entendre l’un des conférenciers les plus divertissants de l’heure. Photographe réputé du National Geographic, Dewitt Jones observe le monde ordinaire à travers l’oeil de sa caméra et montre comment la persévérance, la motivation et l’énergie créatrice peuvent produire des résultats inspirants. Joignez-vous aux délégués du congrès et goûtez à des mets de partout dans le monde. Gala Eglantine et Soirée « De Glace et De Montagnes » Tunnels de glace, scènes en glace, montagnes de glace et aurores boréales vous éblouiront pendant que vous dansez au son des plus grands succès des années 1970 et 1980 interprétés par les musiciens de Dino Martini. Tournoi de Golf - Inscrivez-vous au tournoi de golf avec départs simultanés de l’ACCOVAM sur le célèbre terrain panoramique Stanley Thompson aménagé en 1928. Soiree Western - Après le tournoi de golf en après-midi, venez vous divertir dans un saloon de l’époque western, avec danseuses et joueur de piano, dans une ambiance typique du début de la colonisation. Le fait saillant de la soirée sera la prestation de la chanteuse Beverley Mahood, une étoile montante de la musique au Canada à la voix magnifique. Auteure et interprète prometteuse, Beverley Mahood a connu de nombreux succès à la télévision et sur scène. D’autres détails sur la Journée de formation des membres du secteur, l’AGA et le congrès sont disponibles sur notre site à l’adresse www.accovam.ca. L’inscription au congrès et au tournoi de golf et les réservations d’hôtel peuvent se faire en ligne ou en téléchargeant et retournant les formulaires. Le site Web de l’ACCOVAM inclut de l’information détaillée sur le programme de conférences et le programme d’activités sociales pour les délégués et leurs invités. Des activités sont aussi prévues pour les conjoints, sans oublier notre nouveau programme pour les enfants. Le moment choisi pour la tenue du congrès et le programme pour les enfants permettent aux délégués de combiner une participation au congrès avec des vacances familiales. Le site Web du congrès inclut aussi de l’information pour le voyage et des détails sur le tournoi de golf annuel. Nous vous invitons à le consulter régulièrement pour prendre connaissance des faits nouveaux. Les questions concernant l’inscription peuvent être adressées au bureau de l’inscription de l’ACCOVAM au numéro (800) 465-9670 ou à l’adresse [email protected]. La grille tarifaire inclut des réductions pour les délégués qui assistent à la fois à la Journée de formation des membres du secteur et à l’assemblée et au congrès annuels, ainsi que pour les sociétés membres qui envoient plus d’un délégué. Options Pour L’inscription Les prix incluent les taxes Option 1 : • Journée de formation des membres du secteur plus AGA - 1122,43 $ • 2e délégué de la même société - 854,93 $ • Autre délégué de la même société - 587,43 $ Option 2 : • Journée de formation des membres du secteur seulement - 319,93 $ Option 3 : • AGA seulement - 963 $ • 2e délégué de la même société - 722,25 $ • Autre délégué de la même société - 535 $ Personne qui accompagne un participant à l’AGA 481,50 $ Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Terry Melling Directeur régional, section des Prairies (403) 260-6278 ou [email protected] 3 Protection des investisseurs et recours des consommateurs Suite de la page 1 ont répondu aux demandes de renseignements et d’assistance de quelque 1 900 investisseurs. Les investisseurs peuvent aussi utiliser notre site Web pour les aider à prendre des décisions éclairées. L’an dernier, 22 038 investisseurs ont utilisé notre Service d’information sur les sociétés membres/personnes inscrites en ligne, qui les renseigne sur le type d’inscription d’une personne, les produits qu’elle est autorisée à vendre et les restrictions qui s’appliquent à son inscription, le cas échéant, comme celle de travailler sous supervision. Le public peut aussi savoir si une société ou un conseiller a des antécédents disciplinaires auprès de l’ACCOVAM depuis 1997. L’information disciplinaire antérieure ou l’information courante sur l’inscription d’une personne – qui n’est pas disponible en ligne – est fournie à l’intérieur d’un délai de sept jours ouvrables. Le site Web inclut aussi de l’information sur le Fonds canadien de protection des épargnants parrainé par le secteur, qui offre aux clients des sociétés membres de l’ACCOVAM une protection pouvant atteindre 1 million de dollars par compte général et enregistré en cas de faillite d’une société membre de l’ACCOVAM. Lorsque l’ACCOVAM institue une enquête à la suite d’une plainte, les sociétés membres et les personnes inscrites doivent offrir leur pleine collaboration en temps opportun. Les sociétés membres sont tenues de déclarer par le biais de ComSet, une base de données en ligne, toutes les plaintes des clients et tous les dossiers disciplinaires, incluant les enquêtes internes, les mesures disciplinaires, les règlements et les poursuites civiles, criminelles ou réglementaires intentées contre la société ou ses personnes inscrites. L’an dernier, les sociétés ont déclaré 1 896 événements par le biais du système ComSet. Le personnel de l’ACCOVAM surveille l’information dans ComSet sur une base quotidienne. La capacité de réponse de notre service est très importante pour notre Association et c’est pourquoi nous avons établi des normes de service. Nous visons un taux de résolution de 80 % des dossiers dans les 75 jours suivant la réception de la plainte, de 60 % des dossiers d’enquête dans un délai de 365 jours et de 60 % des dossiers de poursuites dans un délai de 310 jours, des objectifs qui sont tous satisfaits. Au cours des trois dernières années, nous avons tenu 173 audiences disciplinaires. Nous avons imposé des amendes totales de 46 555 000 $ aux sociétés et de 11 4 389 000 $ aux particuliers, en incluant les restitutions de commissions et les frais. Nous avons suspendu 19 personnes et en avons banni 32 à vie. Nous avons également résilié le permis de 3 sociétés. Passons maintenant au deuxième grand mécanisme : le dédommagement financier. Il est important de reconnaître que l’activité de placement comporte des risques inhérents et que les marchés peuvent fluctuer à la baisse. Aussi, ce mécanisme vise à dédommager de façon objective et indépendante les investisseurs dont la réclamation est valide. Le programme d’arbitrage de l’ACCOVAM est un processus rapide, peu coûteux et indépendant pour les litiges jusqu’à 100 000 $. Au-delà de ce montant, les litiges peuvent être soumis à l’arbitrage si les deux parties y consentent. Essentiellement, ce programme a été créé pour traiter les petites réclamations pour lesquelles un recours devant les tribunaux ne serait pas avantageux d’un point de vue économique. L’arbitrage est un processus moins officiel, moins accusatoire et moins coûteux (entre 3 000 et 4 000 $ pour les différends les plus courants) et plus rapide que les tribunaux (environ trois mois). De plus, le processus est privé. Or, la confidentialité est très importante pour beaucoup d’investisseurs, qui sont extrêmement réticents à voir leurs affaires privées étalées au grand jour. Le programme national d’arbitrage est dirigé par trois agences indépendantes, qui se chargent de désigner des arbitres, habituellement des juges et des avocats à la retraite qui connaissent bien le secteur des valeurs mobilières. L’arbitrage est offert depuis 1993 en C.-B. et il a été progressivement étendu à l’ensemble du pays. Au cours des cinq dernières années, les trois agences indépendantes ont jugé un total de 279 causes. Si un client opte pour l’arbitrage, la société est obligée de participer. Les sociétés membres sont tenues d’informer leurs clients de leur droit à l’arbitrage. Nos statuts imposent aux sociétés de distribuer une brochure approuvée par l’ACCOVAM à tous leurs nouveaux clients et, surtout, chaque fois qu’elles reçoivent une plainte écrite. Depuis avril 2000, les sociétés membres ont commandé 5 214 559 exemplaires de la brochure. Cette brochure inclut également de l’information sur la possibilité de faire appel aux services de l’OSBI et sur l’obligation pour la société de participer au processus. La brochure fait aussi la promotion du CRCSF dont les coordonnées sont inclues. Les sociétés membres de l’ACCOVAM doivent offrir leur pleine collaboration à l’OSBI. Elles participent également à son financement et à celui du CRCSF à hauteur de 1 155 000 $ par année. Il convient de noter que la participation au programme d’arbitrage a considérablement diminué depuis la création de l’OSBI, ce qui s’explique par le fait que les services de l’OSBI sont gratuits et ses décisions non exécutoires, de toute évidence le choix privilégié par les investisseurs lésés. D’ailleurs, comme premier recours, nous encourageons les investisseurs à se tourner vers l’OSBI. En conclusion, le processus réglementaire et quasijudiciaire de l’ACCOVAM améliore la protection des investisseurs en imposant des sanctions sévères mais justes lorsque des infractions sont commises. Le processus de recours permet un dédommagement au moyen d’une série d’options simples. Dans l’ensemble, nous offrons un système juste et robuste qui protège les investisseurs et affermit la confiance du public dans les marchés de capitaux. Extraits du discours de Joe Oliver, président et chef de la direction de l’ACCOVAM, devant le Comité sénatorial permanent des banques et du commerce « Au sujet de questions concernant les consommateurs dans le secteur des services financiers » Saisir l’occasion : Appel lancé aux gouvernements et aux milieux financiers pour qu’ils jouent un rôle dans la réalisation du potentiel économique du Canada (conférence présentée en anglais uniquement) Le Canada connaît un essor économique remarquable : le pays vient d’afficher huit années consécutives de croissance égale ou supérieure à la moyenne des pays du G-7 et, compte tenu de l’augmentation de la demande mondiale pour nos produits, ce rythme de croissance pourrait fort bien se poursuivre à long terme. Mais comment assurer un avenir économique robuste face à des défis comme l’ascension du dollar, les fusions d’entreprises et un accroissement de la productivité inférieur à celui de nos principaux concurrents? Au cours d’un déjeuner conférence qui aura lieu le 6 juin 2005 dans la salle de bal Civic de l’hôtel Sheraton Centre, à Toronto, le président du conseil d’administration de l’ACCOVAM, M. Brian Porter, parlera du rôle que doivent jouer les secteurs public et privé pour veiller à ce que le potentiel économique devienne réalité grâce à une réforme réglementaire solide, un régime fiscal qui favorise la compétitivité et des marchés financiers efficients et bien réglementés. On peut se procurer des billets à The Canadian Club, au www.canadianclub.org. Services aux membres de l’ACCOVAM L’ACCOVAM a récemment émis un appel de propositions aux fournisseurs d’assurances auto et habitation collectives afin de trouver un nouveau régime en remplacement du régime collectif de La Personnelle qui a été annulé récemment. Nous nous attendons à recevoir trois ou quatre propositions de fournisseurs et espérons pouvoir lancer un nouveau service d’assurance auto et habitation d’ici le début de juin 2005. Nous sommes également à la recherche d’un nouveau programme qui offrirait des services-conseils en matière de ressources humaines aux membres de l’ACCOVAM qui ne disposent pas d’un tel service à l’interne. Au cours des prochaines semaines, nous évaluerons les avantages d’un tel service pour nos membres et examinerons différentes possibilités et diverses gammes de services chez des fournisseurs potentiels. Depuis quelques années, les sociétés membres de l’ACCOVAM ont découvert que le régime collectif d’avantages sociaux offert par Baynes & White et souscrit auprès de La Great West donne lieu, soit à des économies de coûts, soit à des prestations plus généreuses pour des avantages semblables. Nous encourageons les membres à communiquer avec Mme Pam Martin, du cabinet Baynes & White, pour demander une évaluation de leur régime d’avantages sociaux à des fins de comparaison. Bell Mobilité et Telus Mobilité offrent des services à tarifs réduits à tous les employés des sociétés membres de l’ACCOVAM. Vous trouverez dans le site Web de l’ACCOVAM de l’information sur les différents appareils et forfaits actuellement offerts. Vous trouverez aussi de l’information sur l’ensemble des programmes de rabais actuellement offerts au http://www.ida.ca/Membership/ServMemb/ MembGrpDisc_fr.asp. Pour obtenir des renseignements sur les services aux membres ou pour faire part de vos commentaires sur les programmes en place ou proposés, veuillez communiquer avec : Eileen Brady Superviseure, Services aux membres (416) 943-6947 ou [email protected] 5 Nomination – Nouveaux administrateurs représentants de l’industrie Le contrôle des coûts de la réglementation, La répartition des responsabilités À l’occasion de son assemblée du mois d’avril, le conseil d’administration a approuvé la nomination de deux administrateurs représentants du secteur Il est indéniable que le fardeau de la réglementation sur le secteur des valeurs mobilières a augmenté de façon marquée depuis dix ans. Les commissions de valeurs mobilières ont examiné le taux de croissance et y ont vu une question importante pour les autorités de réglementation1. Des études ont confirmé que le seul fait de suivre le volume sans cesse croissant des règles auxquelles il faut se conformer représente un coût substantiel pour les participants au marché2 et que le fardeau de la réglementation pèse de façon disproportionnée sur les petites sociétés 3. Par contre, personne ne conteste la nécessité de règles, tant des déclarations de principes de haut niveau que des prescriptions détaillées, pour assurer la protection des investisseurs et le fonctionnement efficient des marchés4. Timothy E. Price M. Price est président et chef de la direction de MacDougall, MacDougall & MacTier Inc., l’une des plus anciennes sociétés de courtage au Canada. Il est au service de MacDougall depuis 1984, où il a d’abord occupé des postes de gestion en finances et en administration pour devenir ensuite gestionnaire de portefeuille où il s’est mis à la disposition des investisseurs individuels à partir de 1990. M. Price occupe le poste de président et chef de la direction depuis juin 2002. Il est comptable agréé, analyste financier agréé, membre de l’Institut canadien des valeurs mobilières et président du comité des courtiers régionaux de l’ACCOVAM. Roger Casgrain M. Casgrain est vice-président exécutif de Casgrain et Compagnie Limitée, une société qui se spécialise dans les titres participatifs, les titres à revenu fixe, le financement des gouvernements et des entreprises ainsi que dans la vente et l’échange de titres institutionnels. Il est analyste financier agréé et membre du comité des marchés des capitaux de l’ACCOVAM et siège également au conseil d’administration de CanPX. L’ACCOVAM tient à remercier de leur contribution les administrateurs qui nous quittent, en l’occurrence Jean-Pierre De Montigny, Colleen Moorehead et Jacques Daoust. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Ken Nason Secrétaire de l’Association (416) 865-3046 ou [email protected] Le problème du fardeau de la réglementation, lorsqu’on le pose correctement, est en partie un problème de réglementation non nécessaire. Les règles non nécessaires sont celles qui font double emploi avec des règles existantes, visent un problème inexistant ou apportent une réponse réglementaire inadéquate à un problème réel de réglementation. Le défi est de ne mettre en oeuvre que les règles qui sont réellement nécessaires et de le faire de façon à atteindre le résultat visé. En examinant comment mettre en œuvre seulement les règles véritablement nécessaires, on est amené à examiner le rôle approprié des gouvernements, des organismes d’autoréglementation et des participants au marché dans l’élaboration des règles. Une façon d’analyser le problème de la réglementation non nécessaire est de se demander quelles sont les responsabilités de chacun. Bon nombre de règles non nécessaires sont créées parce que les autorités de réglementation n’ont pas réparti correctement la responsabilité d’assurer la conformité. Autrement dit, une façon de freiner la croissance de la réglementation non nécessaire est d’attribuer la 6 responsabilité de l’établissement des règles à l’organisme qui est directement responsable du résultat que la règle vise à atteindre. De cette façon, l’organisme qui élabore la règle est celui qui doit vivre avec le résultat. Les autorités de réglementation publiques (et les OAR sur lesquels elles s’appuient) devraient être principalement responsables de définir les objectifs que la règle vise à atteindre. Idéalement, ces objectifs devraient être susceptibles d’être mesurés. Une définition précise de l’objectif d’une règle permet l’élaboration de mesures de performance pour déterminer si la règle a fonctionné. C’est là une tâche complexe et difficile exigeant une expertise plus étendue que celle des avocats. Toutefois, si l’on fait l’effort d’établir, au départ, une mesure de performance correspondant à l’objectif, on en récoltera les fruits par la suite : Prenons d’abord les coûts administratifs. Si la norme peut être exprimée sous une forme clairement définie et facilement mesurable, il est possible de réduire les coûts administratifs au moyen de systèmes de suivi automatisés. Prenons ensuite les coûts de conformité. Comme les coûts administratifs, les coûts de conformité seront le plus touchés lorsqu’il existe une norme réglementaire clairement définie, se prêtant facilement à la mesure. Enfin, l’incidence la plus importante de la transition à une réglementation plus axée sur la performance se manifeste ordinairement dans des coûts économiques moindres. La réglementation prescriptive impose des coûts économiques relativement élevés, car elle tend à étouffer l’innovation et à créer des distorsions sur les marchés plus que la réglementation fondée sur la performance. 5 Lorsqu’on dit clairement à un participant au marché le résultat à atteindre, il devient plus facile de concevoir la manière de l’atteindre. En outre, s’il est possible d’élaborer et de mettre à l’essai les politiques au moyen de mesures de performance précises, les autorités de réglementation et les participants au marché sauront lesquelles fonctionnent et pour quelle raison. Une bonne répartition de la responsabilité d’élaboration des règles permettra de contrôler la croissance des règles non nécessaires de deux façons : (1) d’abord, en réduisant le nombre d’organismes qui élaborent des règles et (2) en dirigeant l’attention de l’organisme élaborant la règle sur ses conséquences voulues et non voulues. Les règles du secteur des valeurs mobilières supposent que les participants au marché se conformeront volontairement. Dans la grande majorité des cas, cette supposition est justifiée. Les participants au marché devraient être responsables de la mise en œuvre des règles détaillées au niveau de la société, parce qu’en fin de compte, c’est leur subsistance qui est mise en question par les défauts de conformité. La mise en œuvre rapide des règles nécessaires constitue un autre avantage d’une meilleure répartition des responsabilités. L’élaboration par en haut de règles détaillées par les autorités de réglementation donne souvent lieu à un débat prévisible et stérile au sujet du coût. Les autorités de réglementation proposent de nouvelles règles justifiées par une analyse des raisons pour lesquelles la règle est nécessaire pour la protection des investisseurs. Les participants au marché répondent d’instinct par des arguments fondés sur les coûts excessifs. Il s’ensuit des rondes de consultation sans fin apparente, de nombreux projets et modifications sont rédigés et, finalement, parfois des années plus tard, une règle est approuvée. Des règles comportant des objectifs clairs et des cibles mesurables éviteraient les retards découlant des prescriptions détaillées parce que le débat sur le coût se ferait une fois que la règle a été approuvée et il n’interviendrait qu’au niveau de la société. Les participants au marché disposeraient d’une flexibilité appréciable pour déterminer de quelle manière atteindre le résultat nécessaire sur le plan de la conformité. Comment cette nouvelle répartition de la responsabilité d’élaborer les règles fonctionnera-t-elle en pratique? Un objectif clé de conformité pour les autorités de réglementation et les participants au marché est d’employer des conseillers honnêtes et compétents, qui traitent avec le public. Manifestement, la société a la responsabilité première d’atteindre cet objectif parce que c’est elle qui récoltera les fruits d’un employé travailleur, compétent, honnête ou subira les conséquences d’un employé paresseux, incompétent ou malhonnête. L’autorité de réglementation joue un rôle secondaire, certifiant les cours de formation et fournissant l’accès aux renseignements personnels confidentiels sur les antécédents. L’autorité de réglementation fixe les normes minimales. Toutefois, la société, pour des raisons qui tiennent à la concurrence, veut des employés ayant une formation allant au-delà de la formation de base et auxquels on peut se fier davantage qu’on ne le ferait sur la base de la seule absence de casier judiciaire. Bref, la société a des incitations réelles à assurer la conformité au-delà de la norme minimale. On suivrait la même logique fondée sur l’obligation de rendre compte en ce qui concerne 7 l’ouverture de comptes, l’activité de conseil, l’exécution d’opérations, les rapports fournis au client et les douzaines d’autres activités qui constituent la relation entre le conseiller et le client. Les participants au marché qui sont capables de mettre en œuvre leurs propres règles et leurs propres systèmes de conformité seraient récompensés par une surveillance moins intensive et moins fréquente de la part des autorités de réglementation. Au lieu d’une inspection annuelle, la société pourrait être admissible à une inspection selon un cycle de deux ou même trois ans. Les incitations financières découlant d’une réduction du fardeau réglementaire pousseraient les sociétés à prendre en charge les fautes commises par leurs employés, au lieu d’abdiquer cette responsabilité en faveur des autorités de réglementation. Si le participant au marché doit être responsable des politiques détaillées permettant d’atteindre les objectifs de conformité, il faut que les autorités de réglementation soient capables de faire davantage que de simplement articuler les principes qui servent à définir les résultats de haut niveau en matière de protection des investisseurs que le participant au marché doit atteindre. Il faut que l’autorité de réglementation soit aussi capable de définir et de suivre, presque en temps réel, les risques que la société représente pour ses clients. Le mandat de réglementation comprend la capacité de définir, de suivre, de mesurer et d’atténuer les risques qui découlent de la nature de l’activité de la société, les risques qui découlent de la façon dont la société est gérée et tout risque significatif provenant de l’environnement externe. La fonction première des autorités de réglementation cesserait d’être l’élaboration des règles, pour devenir la gestion des risques. Les autorités de réglementation devraient réaffecter les ressources de l’élaboration des règles vers l’élaboration d’indicateurs avancés de risque et de techniques d’atténuation du risque. Tant les universitaires que les autorités de réglementation s’accordent généralement à penser que l’évaluation des risques constitue le fondement le plus efficace de l’intervention des autorités de réglementation et devrait être au cœur du fonctionnement des programmes d’inspection : Le principe fondamental de l’évaluation des risques est qu’il ne faut pas employer des ressources limitées à faire l’inspection d’entreprises ou à demander des données à des entreprises présentant un risque faible, soit parce que leur activité est par nature sans risque, soit parce que leurs systèmes de gestion des risques d’ordre réglementaire sont bons. 6 8 Dans le cas où les autorités de réglementation publiques s’en remettent aux OAR pour la réglementation de première ligne, les responsabilités seraient réparties de la façon suivante : l’ACCOVAM fournirait les normes de conformité, les mesures de performance et l’analyse des risques, la société serait responsable de la rédaction et de la mise en œuvre des politiques détaillées nécessaires pour atteindre les résultats prescrits et la commission des valeurs mobilières serait chargée de surveiller l’OAR pour s’assurer que l’autorité de réglementation de première ligne fait bien son travail. Les participants au marché n’auront pas tous la capacité ou la volonté de comprendre, de définir et de mettre en œuvre des politiques détaillées pour atteindre les résultats de conformité définis par les autorités de réglementation. Il s’agira généralement de sociétés qui attachent une valeur moindre à leur réputation et qui se préoccupent moins du risque lié à la réputation que comporte un défaut de conformité. Leur modèle d’entreprise sera axé sur le bénéfice à court terme au détriment de la valeur à long terme pour leurs clients. Une bonne répartition de la responsabilité de l’élaboration des règles permettrait de déceler les sociétés moins prêtes à la conformité et de fournir des indications prescriptives et coercitives plus détaillées, y compris la cessation progressive des activités de sociétés dont on ne peut guère espérer qu’elles atteignent la capacité nécessaire. L’élaboration de règles prescriptives par en haut aboutit à une règle coupée de la réalité de l’activité du participant au marché. Les participants au marché qui veulent se conformer aux règles sont amenés à mettre en œuvre deux niveaux de procédures de conformité, l’un qu’ils utilisent effectivement et l’autre pour satisfaire aux exigences détaillées de la réglementation. De cette façon, des règles additionnelles deviennent en fait des obstacles à la conformité. Conclusion Il faut adopter une approche originale pour contrôler le coût de la réglementation. Cette approche doit commencer par une bonne répartition de la responsabilité de l’élaboration des règles. La difficulté consiste à départager les règles qui devraient relever des autorités de réglementation de celles qui devraient relever des participants au marché. À terme, les autorités de réglementation devront réaffecter leurs ressources de l’élaboration des règles, qu’il vaut mieux laisser aux participants au marché, vers une mise en application plus efficace, l’analyse des risques et la mesure de la performance. Les participants au marché ne sont pas tous prêts à accepter la responsabilité de concevoir et de mettre en œuvre des systèmes de conformité permettant d’atteindre des objectifs de réglementation, et certains pourraient même ne l’être jamais. Les autorités de réglementation doivent déceler les sociétés qui ne sont pas prêtes et les amener à la hauteur des normes nécessaires ou leur faire cesser toute activité. Le contrôle efficace et la réduction du fardeau réglementaire ne peuvent commencer avant que les autorités de réglementation et les participants au marché comprennent et jouent leurs rôles appropriés dans la fixation des normes, la mise en œuvre des politiques et la gestion des risques. D’ici là, le dispositif de réglementation continuera de produire l’effet qu’il doit produire, créer davantage de règles, qui auront pour effet d’augmenter les coûts et de réduire la conformité. Il faudra une approche originale pour s’engager dans une autre voie. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Paul Bourque Premier vice-président, Réglementation des membres (416) 865-3038 ou [email protected] Voir le rapport intitulé « Regulatory Burden Task Force Report to the OSC », décembre 2003, p. 10 et le document « Strong and Efficient Investor Protection, Dealers and Advisers under the BC Model – A Regulatory Impact Analysis », 24 novembre 2003, p. 52. 2 « Estimating the Incremental Costs of Multiple Securities Regulators in Canada », rapport établi pour l’ACCOVAM par Charles River Assoc. Canada Ltd., le 30 juin 2003. 3 Reducing Administrative Burdens: Effective Inspection and Enforcement, Philip Hampton, HM Treasury, mars 2005, p. 25. 4 Parfois le débat sur le coût de la réglementation se perd dans une discussion sur les avantages comparés de règles fondées sur des principes et de règles prescriptives. En réalité, les deux types de règles sont nécessaires pour aider les participants au marché à définir les résultats de niveau élevé à obtenir et à mettre en œuvre les politiques et les systèmes pour atteindre ces résultats. Les règles prescriptives détaillées fournissent le cadre dans lequel les participants au marché peuvent gérer, sur une base volontaire, une gamme étendue de risques organisationnels, notamment le risque lié à la conduite des employés, le risque financier, le risque de crédit, le risque réglementaire, le risque lié à la responsabilité civile et à la réputation. 5 BC Progress Board Discussion Paper, « Economic Growth Through Regulatory Reform », 23 février 2005, p. 21, www.bcprogress board.com. 1 Reducing Administrative Burdens: Effective Inspection and Enforcement, Philip Hampton, HM Treasury, mars 2005, p. 27. 1 Représentation du secteur – Faits nouveaux Initiatives nationales Mise à l’abri des créanciers des REER Les produits financiers, non fournis par des compagnies d’assurance, qui rapporteront un revenu futur (comme les REER, les RPDB, les FERR, etc.) ne sont pas à l’abri des créanciers en cas de faillite au même titre que les REER liés à une assurance et les régimes de retraite agréés. La Représentation du secteur a rédigé un mémoire expliquant la situation et l’inégalité qui en a découlé pour la sécurité du revenu de retraite des Canadiens qui détiennent les différents types de régimes. Le document recommande la modification des lois pertinentes par les assemblées législatives fédérale et provinciales pour permettre, pour les REER autres que ceux des compagnies d’assurance, une protection des créanciers similaire à celle dont jouissent actuellement les régimes d’assureurs. Le Comité consultatif national a examiné le document à sa réunion d’avril et a demandé à l’ACCOVAM un plan d’action pour faire avancer cette initiative. Séminaire des conseillers – Printemps 2005 – Sommaire En avril, la Représentation du secteur a organisé un séminaire itinérant pancanadien visant à aider les conseillers et planificateurs financiers ainsi que d’autres professionnels de la vente à se constituer et à maintenir une bonne clientèle en gestion de patrimoine. Le séminaire a été présenté dans sept villes : Saskatoon, Vancouver, Winnipeg, Saint John, Halifax, Toronto et Ottawa. Le séminaire était composé de deux séances d’une demi-journée : Bâtir et maintenir une clientèle solide dans la gestion du patrimoine et Conquérir le marché des aînés et tirer avantage du pouvoir gris. Une troisième session portait sur les présentations précédentes afin de faire ressortir des pratiques exemplaires pour bâtir des affaires couronnées de succès en gestion de patrimoine. Le séminaire a eu beaucoup de succès. Des représentants de plus de 30 sociétés membres de l’ACCOVAM y ont participé. 9 Documents pour les clients La Représentation du secteur a commencé à produire des documents de référence (brochures, guides, etc.) pour mieux faire comprendre le secteur des valeurs mobilières et les marchés aux épargnants. Trois projets sont en cours : • La première publication qui doit paraître sera un guide sur les placements obligataires. Il présentera des renseignements importants sur les placements sur le marché canadien des titres à revenu fixe. Le guide expliquera la terminologie de base et les grands principes à tous les épargnants qui investissent dans des produits à revenu fixe. Une partie en sera consacrée à l’exécution d’opérations sur le marché canadien des titres d’emprunt. Vous le trouverez dans les prochaines semaines sur notre site Web. • Le deuxième projet est une initiative conjointe de la Représentation du secteur et de la Politique réglementaire et vise la préparation d’une brochure pour faire comprendre aux épargnants pourquoi nos membres leur demandent certains renseignements. • Le troisième est un guide de planification de la retraite visant à informer les épargnants de l’importance de la préparation et de l’application d’un plan financier pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs de retraite. Tous ces documents seront à la disposition du public sur le site Web de l’ACCOVAM. Nous vous tiendrons au courant des nouveaux documents qui doivent être préparés cette année. Projet de loi C-37 – Législation sur les abonnés auto-exclus Le projet de loi permet la création d’une liste d’abonnés auto-exclus pour les télévendeurs. Cependant, c’est à travers la réglementation qu’on connaîtra les véritables implications de la constitution de cette liste. Des audiences sur le projet de loi sont en cours et l’Association a demandé à comparaître devant le Comité permanent de l’industrie, des ressources naturelles, des sciences et de la technologie. Elle a présenté au comité permanent son mémoire créé avec le concours des conseils de section et le comité des ventes au détail. Projet de statut sur la constitution en société de particuliers Le projet de statut a été examiné par la section des affaires juridiques et de la conformité ainsi que par le comité des ventes au détail. Les commentaires sur ce projet sont à l’étude. Le groupe de travail sur la consti10 tution en société de particuliers se réunira prochainement pour discuter de ces commentaires ainsi que des prochaines étapes. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Ian Russell Premier vice-président, Représentation du secteur (416) 865-3036 ou [email protected] Rapport des régions Région du Pacifique Document de consultation du gouvernement de Colombie-Britannique – Responsabilité des fiducies de revenu Nous avons reçu un document de consultation sur un projet de loi concernant la responsabilité limitée des fiducies de revenu et avons déposé nos commentaires le 15 avril 2005. La législation aurait pour effet de : 1) limiter la responsabilité des bénéficiaires d’une fiducie de revenu si celle-ci est un émetteur assujetti en C.-B. et 2) clarifier que, malgré toute exonération expresse ou implicite d’un fiduciaire, les bénéficiaires d’une fiducie de revenu ne sont pas responsables des actes, manquements, obligations ou engagements de celui-ci. Conseil de la section du Pacifique Le conseil de la section a reçu une présentation de Phil Rogers (Osler Hoskin Harcourt) et a donné des renseignements et des commentaires sur le document de consultation sur la législation concernant la liste des abonnés auto-exclus du projet de loi C-37 fédéral. Les autres sections présentent aussi des commentaires sur ce document. Le conseil a aussi examiné sept demandes d’adhésion pour cinq membres qui soit ont été adoptées soit ont suscité des questions. Séance d’information sur le PCA Nous avons tenu une séance d’information le 5 avril 2005 concernant l’article 19 du statut 17, Plan de continuité d’activité. Les animateurs étaient Maysar AlSamadi, vice-président, Normes professionnelles, Robert Haberman de Telus Business Solutions et Maurice Sigismondo de SunGard Availability Systems. Plus de 40 personnes y ont assisté. Pour plus de renseignements sur ce sujet, prière de communiquer avec Maysar Al-Samadi à l’adresse [email protected] ou au (416) 943-6902. Séminaire du printemps pour les conseillers Un séminaire d’une après-midi a eu lieu récemment à Vancouver sur le thème Stratégies pour aider les conseillers financiers, les planificateurs et les autres professionnels de la vente à augmenter leur clientèle. Quarante-trois personnes y assistaient. Des crédits FC étaient accordés aux participants pour le perfectionnement professionnel. Les animateurs étaient Stewart Lee (LEE Training) et Diane McCurdy; ils ont présenté le même séminaire à Saskatoon, Winnipeg, Toronto, Ottawa, Saint John et Halifax. Séminaire sur la responsabilité des courtiers – 8 juin 2005 Nous organiserons un séminaire sur la responsabilité des sociétés de courtage le 8 juin 2005 à Vancouver, qui donnera droit à des crédits FC pour la conformité. Les animateurs seront Deborah Armour, première vice-présidente et chef du contentieux, Raymond James, Dean Holley, président, CPC Capital Market Consulting Corp., et Gary Snarch, avocat, Snarch & Allen. Les renseignements pour l’inscription seront disponibles sous peu à l’adresse www.ida.ca/Media/ Events_fr.asp. Programme de formation sur la surveillance et la conformité des sociétés de courtage en valeurs mobilières – 11 au 13 mai 2005 Le Justice Institute of British Columbia a lancé un cours, Investment Dealers Securities Compliance and Supervision Training Program, en janvier 2005 qui était le nouveau offert 11 au 13 mai 2005. Warren Funt, viceprésident, Ouest du Canada, Réglementation des membres, et Stuart Bartley, chef, Conformité des ventes, ont participé à l’élaboration du cours avec d’autres membres éminents du secteur. MM. Funt et Bartley et Josette Nagel, chef, Inscriptions, présentent conjointe-ment certaines parties du cours, qui s’adresse aux jeunes professionnels de la conformité. Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web du Justice Institute of British Columbia, à l’adresse : www.jibc.bc.ca. Cours sur la simplification du langage de la BCSC pour le personnel de l’ACCOVAM La commission des valeurs mobilières de la ColombieBritannique a pour objectif d’encourager la rédaction en langage courant dans notre secteur. Elle s’est donc associée à l’ACCOVAM pour offrir un cours sur ce thème au personnel de l’Association à Vancouver et à Calgary. Le cours est donné par Wordsmith Associates, qui offre une formation générale pour le monde des affaires et un cours spécialisé pour les avocats. Le cours de deux jours était dispensé deux fois pendant la semaine du 16 mai 2005. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Glenn Knowles Directeur régional du Pacifique (604) 331-4797 ou [email protected] Région des Prairies Section du Manitoba La section du Manitoba a le plaisir de rapporter que la troisième série de conférence internationale annuelle, avec la participation de l’ambassadeur de Russie auprès du Canada, Son Excellence Georgiy Mamedov, a remporté un vif succès. Plus de 150 représentants du monde des affaires de la province étaient présents pour entendre l’ambassadeur commenter le contexte commercial russo-canadien ainsi que la situation économique et sociale en Russie. La section a récemment accueilli le ministre des Finances du Manitoba, Greg Selinger, à l’occasion de son dîner annuel, qui est une occasion de débattre de sujets locaux touchant notre secteur. Winnipeg a dernièrement aussi présenté la session de printemps pour les conseillers de l’ACCOVAM avec Stewart Lee et Diane McCurdy. Les prochains événements de la section comprennent une séance sur le PCA ainsi que l’assemblée annuelle de la section. De plus, le comité exécutif de l’ACCOVAM fera sa visite annuelle dans la province en mai ; celle-ci coïncidera avec la soirée de reconnaissance à laquelle le conseil de la section soulignera certaines réalisations en matière d’éducation et de bénévolat. À l’occasion de son passage à Winnipeg, le comité exécutif rencontrera le ministre des Finances et le président de la Commission des valeurs mobilières du Manitoba. Un dîner avec l’élite du monde des affaires est aussi prévu. Section de la Saskatchewan La section de la Saskatchewan a récemment tenu deux séances de formation continue. La session du printemps pour les conseillers de l’ACCOVAM a commencé sa tournée pancanadienne à Saskatoon où Stewart Lee et Diane McCurdy ont présenté une séance d’une aprèsmidi, alors qu’à Regina, Peter Forester a parlé à plus de 50 personnes des enjeux de la conformité. 11 La section accueillera aussi le comité exécutif de l’ACCOVAM en mai à l’occasion de sa visite annuelle. Il est prévu, actuellement, que le comité exécutif assiste à divers événements du secteur à Regina et à Saskatoon, rencontre la SFSC et tienne un dîner avec l’élite du monde des affaires à Regina. Section de l’Alberta La section de l’Alberta met la dernière main au congrès annuel de l’ACCOVAM qui doit avoir lieu à Banff, en juin. L’inscription au congrès, à la journée de formation des membres du secteur et au tournoi de golf va bon train. La section tiendra aussi son assemblée générale annuelle et une journée portes ouvertes en mai. De plus, elle se prépare à recevoir la ministre des Finances de l’Alberta, Shirley McClellan, en juin. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Terry Melling Directeur régional des Prairies (403) 260-6278 ou [email protected] Section de l’Ontario Conseil de la section de l’Ontario – Faits nouveaux Assemblée annuelle – Le conseil de la section a le plaisir d’annoncer que Ron Mace, vice-président, Placements alternatifs, du Régime de retraite des enseignantes et enseignants de l’Ontario donnera une conférence à l’assemblée annuelle de la section de l’Ontario le 19 mai 2005. Prière de s’adresser à Morag MacGougan at (416) 943-6991 ou [email protected] pour de plus amples renseignements. Réunion du conseil de la section de l’Ontario avec le comité exécutif – Le mercredi 13 avril, le conseil a rencontré le comité exécutif dans le cadre d’une réunion annuelle au cours de laquelle il évoque les questions sectorielles qui touchent ses sociétés membres. Les sujets abordés comprenaient le regroupement des OAR et les placements alternatifs. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Morag MacGougan Vice-présidente, Représentation du secteur (416) 943-6991 ou [email protected] 12 Québec District Budget 2005-2006 : Régime Actions-croissance PME Le 21 avril dernier, le ministre des Finances du Québec, M. Michel Audet, prononçait son Discours sur le budget 2005-2006. Dans le cadre de ce budget, le ministre a annoncé une réforme sur la fiscalité des entreprises et ce dans le but de favoriser les investissements. Parmi les composantes de cette réforme soulignons une réduction de la taxe sur le capital, un crédit de taxe sur le capital en matière d’investissement en machinerie et en équipement, une réduction du taux d’imposition des PME ainsi qu’une aide au financement des entreprises. À ce dernier chapitre, le ministre Audet a annoncé la création du Régime Actions-croissance PME qui prend la relève du régime d’épargne action qui était sujet à un moratoire depuis 2003. Le Régime Actionscroissance PME constitue un incitatif fiscal à l’intention des particuliers investisseurs sur le marché public. Le Conseil de section du Québec était favorable à la mise en œuvre d’un tel régime, tel qu’il a pu en informer le ministre des Finances, lors de sa participation à des consultations pré-budgétaires. Le Conseil de section avait par ailleurs participé à l’élaboration d’une étude sur le financement des entreprises au Québec. Le rapport a fait l’objet de recommandations favorables à la mise en œuvre d’un tel régime. Présentation de l’ACCOVAM sur les plans de continuité d’activité Plus de 40 participants se sont inscrits pour participer à la session d’information, du 17 mai 2005, sur la mise en œuvre de plans de continuité d’activité conformément aux modifications apportées au Statut 17:19. Divisée en trois volets, cette rencontre aura permis d’exposer aux représentants des membres les nouvelles exigences statutaires ainsi que le calendrier de mise en application de même qu’un aperçu de l’élaboration d’un tel plan. Séminaire d’automne à Montréal Le Conseil de section, par l’entremise de son comité sur la formation continue, organise un séminaire qui se tiendra à Montréal, le 29 septembre prochain. La journée comprendra huit sessions de formation portant sur des aspects de conformité ainsi qu’en perfectionnement professionnel. En outre, un conférencier invité est pressenti pour l’heure du lunch. Les participants pourront organiser le programme de la journée selon leur intérêt et leur besoin en matière d’unités de formation continue. Activité de financement Le Conseil de section du Québec était fier de s’associer à la 3 e édition de l’activité ‘Enjeux des marchés boursiers’ au profit de Jeunes Entreprises du Québec, le 14 avril dernier. Jeunes Entreprises du Québec offrent 4 programmes de formation sur le fonctionnement de l’entreprises et le milieu des affaires qui s’adressent aux élèves du primaire, secondaire et collégial. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Claudyne Bienvenu Directrice régionale du Québec (514) 878-2854 ou [email protected] Région de l’Atlantique Le conseil de section de la Nouvelle-Écosse (CSNE) et d’autres membres de la communauté financière ont rencontré récemment les représentants de la Commission des valeurs mobilières de la Nouvelle-Écosse. Ce fut là une excellente occasion de discuter des questions et des initiatives qui intéressent à la fois notre Association et la Commission. Le président du CSNE, Les O’Brien, a exposé les règles de la Nouvelle-Écosse qui permettent aux entreprises en phase de démarrage de participer au programme de Société de capital de démarrage de la Bourse de croissance TSX. Ces règles devraient aider les petites entreprises qui n’ont pas encore d’expérience démontrée à mieux gérer leurs flux de trésorerie, à accéder à des capitaux, à se hisser au statut de société ouverte et, éventuellement, à s’inscrire à la cote d’une bourse de premier rang. Notre bureau de l’Atlantique a participé récemment à l’évaluation des candidatures et à l’attribution de bourses d’études à des élèves d’écoles secondaires qui participaient au Programme Jeunes Entreprises. Il est regrettable de ne pas entendre parler davantage des jeunes membres de notre société qui sont si ambitieux, articulés et confiants en leur avenir. Enfin, Stewart Lee et Diane McCurdy ont présenté l’édition printanière du séminaire 2005 à l’intention des conseillers à Saint John (Nouveau-Brunswick) et à Halifax (Nouvelle-Écosse). Le séminaire portait sur les différentes façons dont un conseiller peut bâtir et élargir sa clientèle dans le domaine de la gestion du patrimoine. Les participants sont venus nombreux et ont beaucoup apprécié ce séminaire, lequel est admis- sible à des crédits de formation continue en tant que cours de perfectionnement professionnel. Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : David Beazley Directeur de la région de l’Atlantique (902) 423-8289 ou [email protected] Rapport du service des Marchés des capitaux Transparence sur les marchés des titres à revenu fixe La Représentation du secteur participe activement à la promotion de la transparence du marché intérieur des obligations de sociétés par son soutien administratif au système CanPX, la surveillance de l’activité de négociation des membres de l’ACCOVAM et la liste d’obligations admissibles, ainsi que par les interactions avec le facilitateur technique et les participants du système CanPX. De plus, elle a été invitée par les ACVM à présider un comité sur la transparence du marché obligataire, composé d’émetteurs, d’investisseurs, de courtiers et de représentants de systèmes de négociation parallèle. Elle se chargera au cours des prochains mois d’établir un consensus du marché sur des questions de transparence encore en suspens. Le service a aussi travaillé activement à l’échelle internationale en participant au groupe de travail sur la transparence des marchés obligataires de l’ICSA. Nouvelle Publication – Quoi de neuf Outre ses publications régulières de rapports trimestriels comprenant les Performance du secteur des valeurs mobilières, l’Analyse des nouvelles émissions et des opérations sur actions, le Rapport de l’ACCOVAM sur les politiques d’intérêt public et Richesse et patrimoine, le groupe Marchés des capitaux a lancé une nouvelle publication mensuelle intitulée Quoi de neuf. Destinée à la diffusion électronique aux membres, la publication fait le point chaque mois sur les dossiers reliés aux marchés de capitaux et aux aspects réglementaires et politiques qui préoccupent nos membres. Nous espérons que Quoi de neuf sera un bulletin pratique et riche en informations pour nos membres. Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec : Jon Cockerline Directeur, Marchés des capitaux (416) 943-5787 ou [email protected] 13 Rapport des comités Comité des marchés des capitaux Le comité des marchés des capitaux s’est réuni quatre fois au premier trimestre de 2005. Son ordre du jour chargé comprenait des consultations sur les révisions du Principe directeur n° 5 et la préparation de commentaires sur le document de réflexion de la CVMO (La meilleure exécution et les accords de paiement indirect au moyen des courtages). De plus, le comité a créé un nouveau sous-comité au premier trimestre, le souscomité des normes de calcul des valeurs mobilières canadiennes, dont le mandat est de consulter largement les parties intéressées aux marchés des titres à revenu fixe canadiens afin de recenser les conventions existantes pour le calcul des prix du marché, des intérêts courus et des intérêts à payer pour les titres canadiens à revenu fixe et de proposer et rédiger des normes là où il n’existe pas encore de conventions. Le sous-comité doit déposer son rapport sur les propositions de normes auprès du CMC d’ici la fin d’octobre 2005. Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec : Jon Cockerline Directeur, Marchés des capitaux (416) 943-5787 ou [email protected] Comité sur le financement des sociétés NC 44-101, Placement de titres au moyen d’un prospectus simplifié En janvier 2005, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont publié une demande de commentaires sur le projet de révocation et de remplacement de la Norme canadienne 44-101. Le projet consiste à remplacer la règle actuelle sur le placement au moyen d’un prospectus simplifié ainsi que les formulaires et l’annexe qui s’y rapportent, entrés en vigueur le 31 décembre 2000. Les commentaires devaient être déposés au plus tard le 8 avril 2005 sur le projet et les ACVM comptent appliquer la nouvelle règle en juillet 2005. Avec le concours de Frank Allen, Borden Ladner Gervais, le comité sur le financement des sociétés a préparé un mémoire sur le projet pour les ACVM. Les ACVM projettent de rationaliser le système du prospectus simplifié pour mieux intégrer les systèmes 14 d’information pour les marchés primaires et secondaires et mettre à jour les règles actuelles. Le projet vise à permettre aux émetteurs d’accéder efficacement aux marchés des capitaux en s’appuyant de plus en plus sur leurs dossiers d’information continue existants. Il prévoit aussi un élargissement de l’accès au système du prospectus simplifié pour permettre à davantage d’émetteurs de profiter du système rationalisé. Les conditions d’admissibilité des émetteurs souhaitant se prévaloir du système de placement au moyen d’un prospectus simplifié constituent le thème principal de la demande de commentaires. Projet de lignes directrices sur le contrôle préalable Le comité sur le financement des sociétés a déterminé qu’il conviendrait de créer des lignes directrices sur le contrôle préalable. Un groupe de travail a rédigé un projet que le comité a approuvé intégralement. Le préambule des lignes directrices souligne que cellesci doivent guider les sociétés membres dans l’exécution des contrôles préalables. Les principes posés doivent améliorer les pratiques mais ne visent pas à être exhaustifs, et les lignes directrices ne doivent pas non plus limiter les enquêtes de contrôle préalable. Les lignes directrices font actuellement l’objet de discussions. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Morag MacGougan Vice-présidente, Représentation du secteur (416) 943-6991 ou [email protected] Comité sur la négociation d’actions Document de réflexion de la CVMO 23-402 – La meilleure exécution et les accords de paiement indirect au moyen des courtages La CVMO a émis, pour commentaires, le document de réflexion 23-402 se rapportant à la meilleure exécution et aux accords de paiement indirect au moyen des courtages sur les marchés des emprunts et des titres de participation. Le comité a examiné le document et a remis à l’Association ses commentaires qui doivent être intégrés dans le mémoire de cette dernière. Les commentaires ont été déposés auprès de la CVMO le 6 mai 2005. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Morag MacGougan Vice-présidente, Représentation du secteur (416) 943-6991 ou [email protected] Section des affaires juridiques et de la conformité Rôle du chef de la conformité – Nouveau sous-comité La section des affaires juridiques et de la conformité a formé un nouveau sous-comité chargé de revoir les normes de conformité et les attentes et éventuellement d’établir de nouvelles règles ou de nouvelles approches pour le rôle de chef de la conformité. Le sous-comité examinera aussi la pression accrue exercée sur le personnel de la conformité. Brochure à l’intention des clients « Pourquoi votre CP demande certains renseignements » L’ACCOVAM met la dernière main à une brochure produite à l’interne à l’intention des clients des services de détail, qui explique pourquoi le CP ou la société de courtage doit obtenir certains renseignements comme une pièce d’identité avec photo, le NAS, etc. Le projet a reçu l’appui de la direction de la SAJC, du comité des ventes au détail et de la direction du comité des courtiers régionaux. concernant le traitement des droits et l’information des actionnaires (NC 54-101), une revue du fonctionnement des marchés des capitaux de l’Ouest du Canada et comment faire affaire aux États-Unis. Les renseignements sur l’inscription de délégués à la conférence de cette année seront envoyés prochainement à tous les membres de la section et seront disponibles sur le site Web de l’ACCOVAM pour toutes les autres personnes qui aimeraient y assister. Dossiers actuellement à l’étude Les dossiers qu’étudient actuellement les différents sous-comités permanents de la SAF : • Proposition d’une règle pour les organismes d’autoréglementation visant à permettre un appariement plus rapide des opérations institutionnelles (en tenant compte de l’Instruction générale 24-401 sur le traitement direct proposée et des normes et meilleures pratiques publiées par l’ACMC). • Plan de mise en œuvre pour la règle proposée dans le cadre du projet relatif aux exigences de marge applicables aux actions, qui remplacera la structure actuelle de couverture en fonction du prix négocié par action par une méthodologie qui détermine le taux de couverture en fonction du risque du marché mesuré d’un titre coté. • Proposition d’une règle visant à établir des exigences de capital minimum pour les titres impayés des clients en déficience de ségrégation. • Proposition d’une règle visant à rendre plus transparentes les obligations qu’assume une caution à la signature d’un contrat de cautionnement. • Proposition de directives réglementaires sur l’information financière et le capital requis pour les engagements de prise ferme. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces questions ou sur le travail de la section et de ses comités permanents, veuillez communiquer avec : Michelle Alexander Avocate principale, Affaires juridiques et politique, Politique réglementaire (416) 943-5885 ou [email protected] Deborah Wise Avocate, Affaires juridiques et politique, Politique réglementaire (416) 943-6994 ou [email protected] Section des administrateurs financiers Conférence annuelle 2005 de la SAF – Vancouver, du 22 au 25 septembre 2005 La préparation du contenu et la planification de la logistique pour la conférence annuelle 2005 de la SAF, qui se tiendra du 22 au 25 septembre 2005 à l’hôtel Fairmont Vancouver, sont en cours. La conférence réunit les grands décideurs financiers et opérationnels des sociétés membres de l’ACCOVAM pour débattre de sujets importants pour le secteur des valeurs mobilières. Les sujets qui figureront au programme sont la préparation en vue d’un appariement accéléré des opérations institutionnelles, certaines questions Pour en savoir plus sur la Conférence annuelle 2005 de la SAF, les sujets énumérés ci-dessus ou les activités de la section et de ses comités permanents, veuillez communiquer avec : Richard Corner Vice-président, Politique réglementaire (416) 943-6908 ou [email protected] 15 Nouvelles de l’ACMC En octobre 2004, le conseil d’administration de l’Association canadienne des marchés de capitaux (ACMC) a accepté à l’unanimité de revoir ses priorités afin de mettre l’accent sur les efforts visant l’atteinte de l’appariement des opérations institutionnelles le jour même. Avant cela, l’ACMC avait travaillé à augmenter le niveau de préparation d’ensemble du secteur des valeurs mobilières canadien à la mise en œuvre des projets de traitement direct. Une étude commandée par l’ACMC a démontré que l’appariement des opérations institutionnelles (confirmation des données d’une opération le jour de l’exécution de l’opération) est le domaine dans lequel les avantages sont les plus marqués pour le marché canadien. Les marchés des capitaux du Canada et des États-Unis adoptent le traitement direct, mais alors que le Canada a une longueur d’avance dans les secteurs tels que les paiements des opérations aux particuliers et la dématérialisation, il accuse un retard éventuel de 14 mois en matière d’appariement des opérations institutionnelles. Ce fossé est imputable à des facteurs liés à la technologie, aux procédures et à la réglementation. Comme les États-Unis ne seront pas en mesure de raccourcir leur cycle de règlement avant deux ou trois ans, l’ACMC croit disposer d’un délai suffisant pour le développement et la mise en œuvre du cadre nécessaire à l’appariement des opérations institutionnelles au Canada. L’ACMC recommande d’utiliser le cadre existant des organismes d’autoréglementation pour l’adoption des règlements nécessaires, et a défini des cibles et des étapes générales pour la mise en place de la technologie et des procédures nécessaires (Voir tableau ÉTAPES MENANT À L’APPARIEMENT DES OPÉRATIONS INSTITUTIONNELLES, Approche graduelle). Après cette décision d’octobre, l’ACMC a restructuré ses comités et groupes de travail afin d’optimiser l’utilisation de ses ressources. Le Sous-comité du côté acheteur et le Sous-comité des gardiens/courtiers auront pour principales responsabilités d’identifier les obstacles auxquels font face les participants du secteur et de créer des outils à l’intention des participants pour mesurer leurs progrès. On trouvera des détails sur les étapes générales et les travaux des nouveaux comités de l’ACMC sur le site Web de l’organisme, au www.ccma-acmc.ca. Nous encourageons les participants du secteur à se familiariser avec cette importante initiative lancée à la grandeur du secteur des valeurs mobilières. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Steven Rostowsky Premier vice-président – Finances et administration (416) 865-3022 ou [email protected] ÉTAPES MENANT À L’APPARIEMENT DES OPÉRATIONS INSTITUTIONNELLES Approche graduelle Calendrier de janvier 2005 à juillet 2006 de janvier 2005 à juillet 2006 de juillet 2006 à décembre 2006 Jour de l’opération Lendemain de l’opération 100 % des opérations sont entrées à la CDS avant la fin de la journée* (contre 73 % en octobre 2004) 75 % des opérations sont confirmées et appariées avant la fin de la journée* (contre 51 % en octobre 2004) 95 % des opérations sont confirmées et appariées avant midi 100 % des opérations sont entrées à la CDS avant la fin de la journée* (contre 17 % en octobre 2004) de décembre 2006 100 % des opérations sont à juillet 2007 confirmées et appariées avant la fin de la journée* (contre 8 % en octobre 2004) *Avant la fin de la journée : désigne toutes les opérations reçues à la CDS avant 19 h 30. 16 Modernisation des chèques : l’ACP redéfinit les spécifications des chèques L’Association canadienne des paiements a publié récemment de nouvelles spécifications pour les chèques canadiens, dans le cadre de la modernisation du système de compensation des chèques. D’ici deux ans, tous les chèques devront faire l’objet de certaines modifications afin d’être conformes aux nouvelles exigences de la Norme 006 de l’ACP, la référence pour les spécifications des chèques codés à encre magnétique et les chèques papier. Les volumes de traitement des chèques ont déjà atteint leur sommet. L’usage de chèques a diminué continuellement depuis 1990, étant passé d’un record de 7,5 millions d’effets compensés quotidiennement en 1990 à 5 millions d’effets par jour à l’heure actuelle. En 1997, les opérations électroniques ont surpassé les volumes de chèques. L’ACP mène actuellement une initiative en vue d’accroître l’efficacité du système de compensation des chèques, initiative qui consiste notamment à saisir des images de chèques afin que ceux-ci puissent être compensés électroniquement. Dans ce nouvel environnement, ce sont les images de chèques qui seront transportées entre les institutions financières. Pour faciliter le processus, certains éléments de la conception des chèques seront normalisés, notamment le positionnement de certaines zones, l’adoption d’une zone de date numérique, les spécifications techniques relatives au fond des chèques et les exigences d’impression pour le verso des chèques. Tous les chèques d’entreprises canadiennes devraient être conformes aux nouvelles spécifications pour le 31 décembre 2006 (voir la Norme 006 de l’ACP, « Spécifications pour l’image numérique des chèques codés à l’encre magnétique et les autres documents codés à l’encre magnétique »). Qu’est-ce que cela veut dire pour votre entreprise? (1) Vous devrez bien gérer vos stocks de chèques. (2) vous devrez vous assurer que les imprimantes et les logiciels que vous utilisez pour produire vos chèques répondent aux nouvelles spécifications. Les entreprises qui tiennent des stocks importants de chèques devraient gérer ceux-ci de sorte qu’ils ne se prolongent pas au delà de 2006. Parmi les avantages éventuels de ces nouvelles spécifications, mentionnons : un rapprochement plus rapide des comptes, puisqu’il sera possible de voir plus rapidement les chèques annulés; des recherches et un suivi plus rapides de la part des institutions financières; des avis plus rapides au sujet des chèques retournés; de nouveaux services éventuels pour combattre la fraude; et une diminution des coûts liés à l’entreposage physiques des chèques annulés. Toutes les questions concernant la Norme 006 de l’ACP devraient être adressées à la division des communications et de l’éducation de l’ACP, au (613) 238-4173 ou à l’adresse [email protected]. On trouvera un aperçu de la Norme 006 dans le site Web de l’ACP, au www.cdnpay.ca. Glenn Knowles Directeur régional du Pacifique Conseil consultatif des intervenants de l’ACP Nouveaux Membres L’ACCOVAM souhaite la bienvenue à ses tout nouveaux membres : CPA Securities Inc. Le mai 12 2005 StoxTrade Investments Inc. Le mai 12 2005 Markets Securities Inc. Le 19 avril 2005 M Partners Inc. Le 14 avril 2005 17 Mise à jour de la réglementation Qualité de membre : La modification proposée de l’article 4 du Statut 2 définit des délais pour la procédure de demande d’adhésion. La modification prévoit que l’ensemble de la procédure de demande d’adhésion se déroule sur un période de six mois. La modification proposée a été approuvée à la réunion du conseil d’octobre 2004 et présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Supervision des succursales : Les modifications proposées de l’article 6 du Statut 4 et du Règlement 1300 visent à permettre aux sociétés membres de nommer un superviseur de succursale autre qu’une succursale de détail sans exiger qu’il soit inscrit à titre de directeur de succursale et qu’il possède les compétences requises d’un directeur de succursale relativement à la supervision des comptes de détail. Les changements proposés étaient difficilement compatibles avec les règles dans plusieurs territoires des ACVM. Les modifications proposées de l’article 6 du Statut 4 et du Règlement 1300 ont été retirées et un projet de modification de l’article 9 du Statut 4, permettant d’atteindre le même objectif, a été approuvé à la réunion du conseil d’octobre 2004 et a été présenté aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Plan de continuité d’activité : Étant donné les interdépendances complexes des marchés, une perturbation d’activité soudaine risque d’entraîner par un effet de cascade une crise importante sur l’ensemble du marché. Cette question est devenue une préoccupation majeure pour la profession et a fait l’objet de débats abondants, à l’échelon tant national qu’international, particulièrement en réponse aux nouveaux risques graves affrontés depuis les attentats du 11 septembre. Selon le projet d’article 19 du Statut 17, toutes les sociétés membres seront tenues de mettre en place un dispositif adéquat en vue d’affronter des scénarios d’interruption d’activité importante et d’avoir la capacité de reprendre leur activité dans un délai acceptable. La proposition a été approuvée à la réunion du conseil de juin 2004 et présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Conflits d’intérêts et priorité des clients : Une version antérieure des règles sur les conflits d’intérêts et la priorité des clients a été approuvée à la réunion du conseil d’octobre 2002 et a été présentée aux commis18 sions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Toutefois, sur le fondement des observations reçues des sociétés membres, l’ACCOVAM a procédé à la révision des règles proposées à l’origine pour restreindre leur portée. Un projet révisé a été approuvé à la réunion du conseil de juin 2004. Par conséquent, l’ACCOVAM a répondu aux commentaires reçus à la suite tant de la publication en vue de la consultation que de l’examen du projet révisé par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières. L’ACCOVAM a été informée que le personnel des Autorités canadiennes en valeurs mobilières présentera le projet révisé aux commissions de valeurs mobilières au cours des prochaines semaines. Capital et couverture prescrits pour les titres d’organismes de placement collectif marché monétaire : Le sousalinéa 2(f)(ii) du Règlement 100 traite les titres d’organismes de placement collectif pouvant être vendus par prospectus dans une province du Canada de la même manière que les titres cotés. Dans le cas des organismes de placement collectif marché monétaire, cette règle est trop prudente, puisque les titres sousjacents à ces organismes de placement collectif comportent par nature un degré de risque moindre que les titres de participation. Les règles de l’ACFM reconnaissent le risque moindre afférent aux titres des OPC marché monétaire en fixant à 5 % la couverture prescrite pour ces titres. La modification proposée de l’article 2 du Règlement 100 permettra une couverture au taux de 5 % pour les positions dans des titres d’OPC marché monétaire, au sens de la Norme canadienne 81102, détenues dans les comptes de la société membre ou dans les comptes de client. La modification a été approuvée à la réunion du conseil de juin 2004 et a été approuvée par les commissions de valeurs mobilières le 27 septembre 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Couverture des titres cotés sur le CNQ : Par suite de la reconnaissance par la CVMO du CNQ à titre de bourse, les titres cotés sur le CNQ deviendront automatiquement admissibles en couverture. Les émetteurs cotés sur le CNQ sont surtout des sociétés émergentes et les normes minimales d’inscription à la cote du CNQ sont moins strictes que les normes minimales pour les émetteurs inscrits à la cote de la Bourse de Toronto ou de la Bourse de croissance TSX. Étant donné ces normes d’inscription à la cote moins strictes (notamment une capitalisation boursière moindre) pour les titres cotés sur le CNQ que pour les sociétés de capital de démarrage cotées sur la Bourse de croissance TSX, lesquelles n’ont aucune valeur d’emprunt, la modification proposée vise à dénier toute valeur d’emprunt aux titres cotés sur le CNQ. Le texte proposé du sous-alinéa 2(f)(i) du Règlement 100 a été approuvé à la réunion du conseil de juin 2004 et a été présenté aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Méthode du taux de couverture proposée pour les titres de participation : Un groupe de travail du sous-comité de la Formule d’établissement du capital de la SAF a élaboré une nouvelle méthode du taux de couverture qui permet de suivre de près le risque de marché d’un titre individuel et de déterminer un taux de couverture pour le titre en fonction du risque mesuré. La méthode proposée permet de déterminer le risque de marché en mesurant tant le risque de prix que le risque de liquidité, qui composent le risque de marché. La proposition a été approuvée à la réunion du conseil de juin 2001 et a reçu l’approbation de principe de l’ASC, de la BCSC, de la CVMO et de la SSC en février 2002. Le personnel de l’ACCOVAM travaille à l’élaboration d’un programme d’essai pour déterminer l’incidence potentielle de ces propositions sur les sociétés membres de l’ACCOVAM. Positions compensatoires sur titres d’emprunt canadiens et sur contrats à terme s’y rapportant : Les modifications proposées de l’article 4C du Règlement 100 reconnaissent, pour les besoins de la réglementation, la réduction de risque liée aux positions compensatoires sur titres d’emprunt d’émetteurs différents et de catégories d’échéance différentes en augmentant le nombre de compensations permises. Les modifications proposées de l’article 4K du règlement 100 visent à apporter des modifications aux positions compensatoires sur contrats à terme sur obligations du gouvernement du Canada correspondant à celles qui ont été apportées aux obligations du gouvernement du Canada elles-mêmes. Les modifications proposées ont été approuvées à la réunion du conseil de janvier 2005 et présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. L’ACCOVAM a répondu aux commentaires reçus de la CVMO. Contrats à terme de marchandises et options sur contrats à terme : Les modifications proposées de l’article 8 du Règlement 100 sont d’ordre administratif et visent à abroger les dispositions redondantes du règlement, tout en conservant les exigences générales concernant le capital prescrit et la couverture prescrite pour les positions dans les contrats à terme de marchandises et les options sur contrats à terme. Les modifications, qui sont d’ordre administratif, ont été approuvées à la réunion du conseil d’avril 2005 et présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Couverture prescrite pour les titres détenus dans le compte d’un négociateur inscrit : Les modifications proposées visent à abroger l’alinéa 12(f) du Règlement 100 et à apporter les changements correspondants au tableau 2 du formulaire 1 (ainsi qu’aux Notes et directives s’y rapportant) pour tenir compte des changements récents concernant la fonction de tenue de marché tant à la Bourse de Toronto qu’à la Bourse de Montréal. Les modifications ont été approuvées à la réunion du conseil d’avril 2005 et présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Pénalité pour concentration de titres : Les modifications proposées de l’article 20 du Règlement 100 et des Notes et directives du tableau 9 sont d’ordre administratif et visent à clarifier le seuil à utiliser pour le calcul de la pénalité pour concentration de titres. Les modifications proposées ont été approuvées à la réunion du conseil de janvier 2005 et présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Obligation de faire parvenir aux clients des relevés trimestriels : À l’heure actuelle, la fin d’exercice de certaines sociétés membres ne correspond pas à la fin d’un trimestre civil. Étant donné que les sociétés membres sont tenues de produire des relevés à la fin de chaque trimestre civil et à la fin de l’exercice aux fins de vérification externe, elles envoient annuellement au moins cinq jeux de relevés aux clients qui ont un solde monétaire ou des titres. La modification proposée de l’article 1(c) du Règlement 200 a pour but de fixer à quatre le nombre minimum d’envois annuels aux clients pour toutes les sociétés membres. La modification proposée a été approuvée à la réunion du conseil de janvier 2004 et présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Allers-retours dans la journée : Avant l’élaboration de ces propositions, il n’y avait pas de statut ou de règlement traitant des questions particulières que posent les allersretours dans la journée (il s’agit du day trading, auparavant appelé spéculation sur séance). Vu qu’un certain nombre de sociétés faisant la promotion des allers-retours dans la journée souhaitaient devenir membres de l’Association et qu’il s’agit d’une activité très risquée, il était manifeste qu’il fallait des règles en la matière adaptées aux préoccupations particulières de protection des investisseurs que suscite cette activité. Les modifications proposées définissent les obligations des membres en ce qui concerne les points suivants : • s’assurer qu’un compte d’allers-retours dans la journée convient à un client particulier avant de lui ouvrir un tel compte; 19 • • prévenir les clients des risques liés aux allersretours dans la journée; protéger le client contre la perte financière par la mise en œuvre de limites strictes sur l’effet de levier, sous la forme d’exigences de couverture. Le projet de règlement 2500 initial a été approuvé à la réunion du conseil de juin 2001 et les commissions de valeurs mobilières ont formulé des observations additionnelles. Par la suite, le projet de règlement 2500, Allers-retours dans la journée, le projet d’article 22 du Règlement 100, Couverture prescrite pour les expositions intra-journalières, et le projet de principe directeur no 10, Couverture prescrite pour certains comptes de client comportant des expositions intra-journalières, ont été approuvés à la réunion du conseil d’octobre 2003 et présentés aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Normes minimales pour les comptes institutionnels : Le sous-comité des services institutionnels de la SAJC a rédigé le Principe directeur n° 4, qui définit les normes minimales du secteur en matière de surveillance des comptes institutionnels. Le Principe directeur a été approuvé une première fois à la réunion du conseil d’avril 2003. Le personnel des commissions de valeurs mobilières et le personnel de l’ACCOVAM se sont réunis récemment pour discuter des questions qui restent, notamment de l’examen de la convenance. En raison des révisions nécessaires, la CVMO a demandé à l’ACCOVAM, en septembre, de retirer le Principe directeur dans l’attente des modifications. Le personnel de l’ACCOVAM a révisé le Principe directeur à partir des commentaires formulés par les commissions sur ces questions et a présenté ces modifications au sous-comité des services institutionnels, qui les a appuyées. Le Principe directeur n° 4 révisé a été approuvé par la SAJC en décembre. Il a été approuvé à la réunion du conseil de janvier 2005 et présenté aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. L’ACCOVAM est à rédiger une réponse aux questions soulevées par le personnel des ACVM. Examen d’aptitude pour les chefs des finances – Frais de retard : La Partie I du Principe directeur n° 6 est modifiée pour inciter tous les chefs des finances inscrits à passer et à réussir l’Examen d’aptitude pour les chefs des finances dans le délai prévu. La nouvelle exigence d’inscription est entrée en vigueur le 5 janvier 2004 et tous les chefs des finances qui étaient en poste à la date de la mise en vigueur disposaient d’un délai de transition de 18 mois pour réussir l’Examen d’aptitude pour les chefs des finances. En outre, en cas de cessation d’emploi du chef des finances, la société membre peut nommer un chef des finances par intérim. Il faut que 20 celui-ci réussisse l’Examen d’aptitude pour les chefs des finances dans un délai de 90 jours et obtienne l’autorisation permanente, à moins que la société membre ne choisisse de nommer dans le délai de 90 jours un chef des finances satisfaisant déjà aux critères requis. Les sanctions applicables actuellement à l’égard d’un chef des finances qui n’aurait pas réussi l’examen dans le délai prévu seraient, dans de nombreux cas, inefficaces ou indûment sévères. Le personnel de l’ACCOVAM recommande d’imposer des frais de retard, solution plus modérée et plus appropriée. Les modifications ont été approuvées à la réunion du conseil d’avril 2005 et présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Compétences et formation : Les parties I et II du Principe directeur n° 6 ont été modifiées pour reconnaître des cours additionnels et ajouter des exemptions sans diminuer la rigueur des règles actuelles concernant les compétences, pour éliminer des règles et des renvois périmés et pour ajouter des dispositions sur les droits à payer pour les demandes d’exemption. Les modifications apportent également un certain nombre de corrections d’ordre terminologique, syntaxique et grammatical au texte actuel et mettent à jour les renvois aux Statuts et Règlements. Les modifications proposées des parties I et II du Principe directeur n° 6 ont été approuvées à la réunion du conseil de juin 2004 et ont été présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Pénalité pour concentration de titres à l’égard de positions de titres indiciels diversifiés : Le Tableau 9 du formulaire 1 exige la présentation des dix positions d’émetteurs les plus importantes du point de vue de la valeur d’emprunt de façon à pouvoir déterminer s’il y a possession d’une trop grande quantité d’un titre du même émetteur et s’il y a lieu d’appliquer une pénalité pour concentration. Lorsqu’il s’agit d’apprécier si l’exposition à un émetteur en particulier pose problème, l’exposition combinée des titres en stock et du « montant du prêt » du compte du client est calculée et comparée au capital régularisé en fonction du risque de la société membre. Les produits indiciels diversifiés cotés sont devenus des instruments populaires auprès des sociétés membres et de leurs clients et présentent l’avantage de réduire à la fois le risque lié à l’émetteur et le risque lié au secteur que peut entraîner la possession de titres individuels. Il s’ensuit donc que les titres indiciels diversifiés devraient être traités différemment lorsqu’il s’agit de déterminer s’ils présentent un risque lié à l’émetteur qui est important pour une société membre. Les modifications proposées visent à ouvrir aux sociétés membres l’option de traiter des positions de produits indiciels diversifiés de la même manière que les titres indiciels du panier sous-jacent aux fins de l’évaluation de la concentration des titres. Les modifications proposées du Tableau 9 du formulaire 1 ont été approuvées à la réunion du conseil de juin 2004 et ont été approuvées par les commissions de valeurs mobilières le 27 septembre 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend maintenant la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Marge prescrite pour les concentrations sur les contrats à terme et sur les dépôts reliés aux contrats à terme : Les modifications proposées des Notes et directives du tableau 12 du formulaire 1 visent à établir clairement que les positions vendeur sur contrats à terme doivent être déclarées et que certaines positions vendeur sur options sur contrat à terme liées à certaines stratégies de compensation peuvent être exclues. Les modifications proposées ont été approuvées à la réunion du conseil de janvier 2005 et présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Pénalité pour concentration : Les modifications proposées du formulaire 1, soit le Tableau 15, établiront des limites pour l’exposition d’une société membre à une ou plusieurs contreparties sans lien de dépendance. Les expositions excédant ces limites déclencheront une pénalité pour la société membre qui sera fonction de l’accroissement du risque dû à la concentration. Cette pénalité s’appliquera à l’endroit de toutes les contreparties, et non des seules « institutions agréées », du fait que le risque de concentration peut augmenter dans les opérations avec tout type de contrepartie. Les modifications ont été approuvées en principe par les commissions de valeurs mobilières. La prochaine étape consistera à réaliser des essais dans le secteur pour déterminer l’incidence financière/opérationnelle potentielle de cette proposition sur les sociétés membres. Exigences de capital relatives aux arrangements de garde : Des propositions ont été mises au point pour modifier les exigences de capital actuelles dans la situation où le dépositaire serait admis comme lieu agréé de dépôt de valeurs n’était du fait que la société membre n’a pas passé de convention de garde écrite avec lui. Il est jugé que les exigences de capital proposées tiennent mieux compte du risque de ne pas avoir de convention de garde dans cette situation, tout en maintenant une incitation suffisante pour le membre à signer la convention de garde standard. Les modifications ont été approuvées à la réunion du conseil d’octobre 2002 et par les commissions de valeurs mobilières. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Autorisation pour les caisses de retraite étrangères d’obtenir le statut d’« institution agréée » ou de « contrepartie agréée » – Formulaire 1 : Les règles actuelles de l’Association ne reconnaissent pas expressément les caisses de retraite étrangères comme étant des « institutions agréées » ou des « contreparties agréées » aux fins du risque de crédit. Par conséquent, la couverture de la plupart des caisses de retraite étrangères est calculée de la même manière que pour la couverture des clients de détail. Les modifications proposées élimineraient ou réduiraient considérablement les couvertures prescrites applicables aux caisses de retraite étrangères, qui seraient désormais admissibles comme institutions agréées ou contreparties agréées. La diminution des couvertures prescrites permettra aux sociétés membres d’obtenir plus rapidement des capitaux auprès d’un groupe de contreparties de prêt de titres étrangers sans que leur solvabilité ou celle de leurs clients ne soit touchée de façon défavorable. Les modifications proposées ont été approuvées à la réunion du conseil de janvier 2004 et par les commissions de valeurs mobilières le 30 novembre 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Rapports du vérificateur sur les états financiers : La modification proposée est une modification d’ordre administratif qui introduit un changement dans la partie I, Rapport des vérificateurs, du formulaire 1 pour modifier le rapport des vérificateurs actuel de manière à refléter le nouveau chapitre 5600 de l’ICCA. Il est proposé d’abroger le texte actuel de la partie 1, Rapport des vérificateurs, et de le remplacer par les nouvelles règles adoptées par l’ICCA. Il y a au total quatre versions différentes des nouveaux rapports des vérificateurs : ordinaire, cumulé, cumulé et non consolidé et non consolidé. Pour chacun de ces quatre rapports des vérificateurs, il existe trois versions : ordinaire, vérification du premier exercice et nouveau vérificateur, ce qui donne un total de 12 versions de rapports des vérificateurs. La modification proposée a été approuvée à la réunion du conseil de janvier 2005 et présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Règles en cours d’élaboration Statut 19 : La Section des affaires juridiques et de la conformité a établi un sous-comité chargé de l’aider à élaborer des règles plus efficaces dans le domaine des examens de conformité et des enquêtes. Statut 39 : Un sous-comité a été établi en vue d’étudier la question de la constitution d’une société par actions 21 par les représentants comme autre formule possible de montage de la relation commerciale à côté de la relation employeur-employé ou mandant-mandataire. Règlement 100 – Document de principe sur les modèles de valeur à risque : Le Règlement 100 expose des règles fondées sur la stratégie employées pour déterminer le capital prescrit pour les positions sur titres pour compte propre détenues par les membres et les compensations faisant intervenir des titres (et des dérivés sur titres). Il a été jugé que ces règles sont trop prudentes parce que le nombre de stratégies de compensation permises dans le groupe de produits d’un émetteur est limité et que la diversification des risques liés aux émetteurs n’est pas prise en compte. Il en est résulté que, dans de nombreux cas, des positions dans des titres détenues pour compte propre par des membres ont été transférées de la société membre à la banque qui est sa société mère dans le but de se prévaloir des exigences de capital moins rigoureuses du BSFI. La proposition vise à donner aux sociétés membres qui tiennent des stocks pour compte propre complexes et/ou importants la possibilité d’utiliser une approche fondée sur les modèles de valeur à risque (VaR) pour déterminer le capital prescrit, ce qui aura pour conséquence que le capital prescrit du membre correspondra mieux au risque de marché global lié au stock de titres pour compte propre de la société membre. L’évaluation au moyen du modèle VaR permet une mesure plus exacte du risque de marché résiduel que les règles fondées sur la stratégie pour les raisons suivantes : • dans le cas du risque de marché propre à un émetteur, le modèle VaR détermine la valeur de liquidation de tous les produits du même émetteur comme un seul panier de risque, au lieu d’exiger l’appariement des positions en vue des compensations comme l’exigent les règles fondées sur la stratégie; • dans le cas du risque de marché global du portefeuille, le modèle VaR reconnaît les réductions de risque qui peuvent être obtenues par la diversification du portefeuille. Avant que cette proposition puisse être mise en œuvre, il faut déterminer ses incidences sur les exigences de capital globales, les ressources additionnelles (notamment des spécialistes des modèles VaR) dont l’ACCOVAM aura besoin pour permettre l’utilisation de modèles VaR et un plan de mise en œuvre des règles. Le document de conception a été examiné et approuvé à la réunion du conseil du 20 octobre 2004. Principe directeur n° 5 : Un sous-comité mixte de la Section des affaires juridiques et de la conformité et du Comité sur les marchés des capitaux révise le Principe 22 directeur no 5 en vue de définir de façon plus détaillée les types d’activités interdites sur les marchés de titres d’emprunt pour les investisseurs institutionnels et d’exposer de façon plus explicite les attentes en matière de conformité. Principe directeur n° 5B : Un sous-comité mixte de la Section des affaires juridiques et de la conformité a rédigé un projet de Principe directeur n° 5B, portant sur les questions de conformité sur le marché des titres d’emprunt de détail, comme les majorations et la meilleure exécution. Formulaire 2 : Le sous-comité du formulaire 2 travaille à définir les normes minimales pour la documentation d’ouverture de compte, qui viendraient remplacer le formulaire obligatoire. Il établira des normes minimales pour les comptes de détail, les comptes de courtier exécutant et les comptes institutionnels. Cette proposition est étudiée avec le projet des ACVM sur l’inscription, qui incorpore des éléments du modèle du traitement équitable. Planification financière : Un comité a été constitué pour établir les normes minimales de surveillance de l’activité de planification financière exercée par les sociétés membres. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Richard Corner Vice-président, Politique réglementaire (416) 943-6908 ou [email protected] Mise en application : Décisions en matière disciplinaire Brian Gruson (3367/04) Contraventions : Une audience disciplinaire a été tenue le 13 décembre 2004, relativement à une contravention alléguée à l’article 5 du Statut 19. M. Gruson a refusé de se présenter à une entrevue et de fournir des renseignements relatifs à une enquête menée par l’Association. M. Gruson était disposé à se présenter à l’entrevue, mais ne l’a pas fait au motif qu’il s’opposait à la présence à l’entrevue d’un représentant de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. La formation d’instruction a décidé que le représentant de la SEC ne sera pas autorisé à assister à l’entrevue de l’Association et que M. Gruson est toujours tenu de se présenter à une entrevue avec le personnel de l’Association, dans un délai de 90 jours à compter de la date de l’ordonnance. Dans le cas où il ferait défaut de se présenter, il sera condamné à une amende de 50 000 $, radié de façon permanente auprès de l’Association et tenu de payer une somme de 5 000 $ au titre des frais. Paul Paliotti (3371/04) Contraventions : La formation d’instruction a reconnu M. Paliotti coupable des infractions suivantes : • avoir fait défaut, en de nombreuses occasions et de différentes façons, d’observer des normes élevées d’éthique et de conduite professionnelle dans l’exercice de son activité et avoir eu une conduite inconvenante et préjudiciable aux intérêts du public, en contravention de l’article 1 du Statut 29 de l’Association; • avoir effectué des opérations discrétionnaires dans les comptes de huit clients sur une période d’environ deux ans, sans autorisation écrite de ces clients et sans que ces comptes aient été expressément autorisés et acceptés par écrit comme des comptes carte blanche, en contravention de l’article 4 du Règlement 1300 de l’Association; • n’avoir pas fait preuve de la diligence voulue pour veiller à ce que les opérations dans les comptes de huit clients conviennent à ces clients, compte tenu de leurs véritables objectifs de placement et de leur tolérance au risque, en contravention de l’article 1(c) du Règlement 1300 de l’Association. Sanctions : Interdiction permanente, amende de 300 000 $ et paiement de 28 501 $ au titre des frais engagés par l’Association. Dianne Lena Quimper (3372/04) Contraventions : Mme Quimper a apposé cinq fois la signature de clients sur des documents relatifs à leur compte de placement et/ou d’autres documents de clients, sans autorisation écrite appropriée, manquant ainsi à son obligation d’observer des normes élevées d’éthique et de conduite professionnelle dans l’exercice de son activité et ayant ainsi une conduite inconvenante et préjudiciable aux intérêts du public, en contravention de l’article 1 du Statut 29. Sanctions : Amende de 15 000 $ à payer dans un délai de 24 mois suivant la date de la décision et obligation de suivre et de réussir de nouveau l’examen relatif au Manuel sur les normes de conduite. Leduc & Associés valeurs mobilières (Canada) Ltée et Jean-Claude Paradis (3373/04) Contraventions : Dans sa décision sur le fond du litige rendue le 12 août 2004 au terme d’une audience disciplinaire tenue les 26, 27 et 28 avril et le 3 juin 2004, la formation d’instruction a reconnu M. Paradis coupable d’avoir eu une conduite inconvenante ou préjudiciable à l’intérêt du public durant la période de juin 2000 à février 2001, en contravention de l’article 1 du Statut 29. M. Paradis a négligé de traiter avec efficacité et diligence une plainte d’un client, conformément au Principe directeur no 2. Leduc & Associés a négligé de s’assurer que la plainte d’un client avait été traitée avec efficacité et diligence raisonnable par une personne qualifiée désignée, conformément au Principe directeur no 2. Sanctions : La formation d’instruction a imposé une amende de 10 000 $ à M. Paradis, qui devra également suivre et réussir de nouveau l’examen relatif au Cours à l’intention des associés, administrateurs et dirigeants. Leduc & Associés est condamnée à payer une amende de 40 000 $. De plus, M. Paradis et Leduc & Associés sont conjointement tenus de payer 15 137,76 $ au titre des frais engagés par l’Association. 23 Trevor Morrison (3374/04) Contraventions : Le 3 décembre 2004, le conseil de section a publié sa décision motivée à la suite d’une audience commencée le 31 août 2004 et ajournée au 15 septembre 2004. Lors de cette audience, le conseil de section a examiné et modifié une entente de règlement en ajoutant, avec le consentement de M. Morrison, une clause qui n’était pas contenue dans l’entente de règlement négociée entre M. Morrison et le personnel de l’Association. Aux termes de l’entente de règlement, M. Morrison a reconnu avoir placé, entre le 16 mars et le 3 juin 1999, des certificats d’emprunt de Value Software Corporation pour une valeur de 56 000 $US sans qu’un visa ait été obtenu pour un prospectus relatif à ces titres, conformément à l’article 61 du Securities Act de la Colombie-Britannique, et sans que ces titres fassent l’objet d’une dispense de l’application de cet article, contrevenant ainsi à l’article 1 du Statut 29 de l’Association. Sanctions : M. Morrison doit acquitter une amende de 5 000 $ et une somme de 1 500 $ au titre des frais de l’Association dans cette affaire. La sanction ajoutée par le conseil de section est une suspension de l’autorisation à un titre quelconque auprès de l’Association d’une durée d’un an, cette suspension étant réputée purgée du fait de la période de plus de trois ans pendant laquelle M. Morrison a fait l’objet d’une surveillance stricte ou étroite. Trevor Holowatiuk (3376/04) Contraventions : M. Holowatiuk a reconnu avoir commis, de janvier 2002 à septembre 2003, des faux en apposant la signature de clients sur des documents relatifs à leur compte, manquant ainsi à son obligation d’observer des normes élevées d’éthique et de conduite professionnelle dans l’exercice de son activité et ayant ainsi une conduite inconvenante et préjudiciable aux intérêts du public, en contravention de l’article 1 du Statut 29 de l’Association. Sanctions : Amende de 40 000 $, interdiction permanente et paiement de 5 000 $ au titre des frais engagés par l’Association. 24 Maurice Guy Brazeau (3382/05) Contraventions : M. Brazeau a admis avoir eu une conduite inconvenante ou préjudiciable aux intérêts du public, en contravention de l’article 1 du Statut 29, en commettant les infractions suivantes : • il a négocié d’une manière contraire aux intérêts de deux clients en procédant à l’achat et à la vente d’actions non liquides dans leur compte conjoint dans le seul but de générer des pertes en capital pour le bénéfice d’un autre de ses clients; • il a effectué cinq achats non autorisés dans le compte conjoint de ces deux mêmes clients, tentant ainsi de compenser les pertes générées dans leur compte; • il a déclaré de façon inconvenante à ses clients qu’aucune perte dans leur compte conjoint ne résulterait de ces opérations contestées. Sanctions : M. Brazeau s’est vu infliger une amende de 35 000 $ et doit rembourser 1 568,28 $ de commissions. Il lui est également interdit de chercher à obtenir une autorisation d’inscription auprès d’une société membre de l’Association pour une période de trois ans commençant le 20 octobre 2004 et il sera soumis à une étroite surveillance pour une période de12 mois s’il s’inscrit à nouveau dans le secteur par la suite. De plus, M. Brazeau est tenu de payer 20 000 $ au titre des frais engagés par l’Association. Kenneth Richard Miller (3390/05) Contraventions : M. Miller a reconnu avoir commis les infractions suivantes : • il a effectué sept opérations dans les comptes de trois clients sans leur autorisation préalable; • il a omis de façon continue de communiquer avec un client pour l’informer qu’il y avait des appels de marge dans son compte et qu’il devait y déposer des fonds; • il a effectué des opérations financières personnelles avec un client sans informer la société membre; • il a tenu des comptes et traité des opérations pour des clients résidant en Alberta, alors qu’il n’était inscrit à aucun titre en Alberta; • il a omis d’informer le personnel de la conformité ou de la surveillance de la société membre de la plainte d’un client; • il a fait une déclaration fausse à un responsable de la conformité de la société membre qui demandait des renseignements au sujet d’opérations dans le compte d’un client. Sanctions : Interdiction permanente, amende de 80 000 $ et paiement de 20 000 $ au titre des frais engagés par l’Association. Geoffrey Robert Lowery Klein (3392/05) Contraventions : M. Klein a admis avoir : • utilisé un code d’accès confidentiel de la succursale; • apposé la signature d’un client à son insu ou sans son consentement. Sanctions : Suspension d’inscription auprès de l’Association pendant une période de deux ans; surveillance stricte pendant une période d’un an après toute nouvelle inscription; obligation de passer et de réussir de nouveau l’examen relatif au Manuel sur les normes de conduite; et amende de 40 000 $. Douglas Corrigan (3395/05) Contraventions : La formation d’instruction a conclu que M. Corrigan n’a pas surveillé adéquatement les activités d’un employé de TK qui était représentant en placement et, de ce fait, n’a pas veillé à ce que le traitement des affaires des clients soit dans les limites d’une conduite professionnelle, corresponde à des principes de commerce justes et équitables et ne soit pas préjudiciable aux intérêts du secteur des valeurs mobilières, en contravention de l’article 2 du Règlement 1300 de l’Association. La formation d’instruction a rejeté une deuxième allégation selon laquelle M. Corrigan n’avait pas tenu et conservé de preuves à l’appui de la surveillance quotidienne des comptes de clients dans la succursale de Vancouver de TK, en contravention du Principe directeur no 2 de l’Association Sanctions : La décision rendue dans le cadre d’une audience disciplinaire tenue le 5 avril 2005 sera annoncée. Timber Hill Canada (3396/05) Contraventions: Timber Hill Canada a admis les faits suivants : • durant la période de septembre à novembre 2002, la société a fait défaut de s’assurer que son capital régularisé en fonction du risque était calculé conformément aux règles prescrites par l’Association et elle a par conséquent déclaré de l’information financière inexacte dans ses Rapports financiers mensuels déposés auprès de l’Association, en contravention de l’article 2 du Statut 17; • le 31 octobre 2002, la société a fait défaut de maintenir un capital régularisé en fonction du risque supérieur à zéro et présentait une insuffisance de capital de 2 058 000 $, en contravention de l’article 1 du Statut 17; • durant la période du 20 janvier au 27 juin 2003, alors qu’elle était désignée dans le cadre du système du signal précurseur, Timber Hill a eu une conduite inconvenante pour une société membre, en contravention de l’article 1 du Statut 29, en versant 17 000 $ en gratifications à ses dirigeants, malgré l’interdiction imposée par l’Association en vertu du Statut 20 et en négligeant d’accéder rapidement à la demande de l’Association de lui fournir la preuve des politiques et procédures de gestion du risque mises en place et maintenues par Timber Hill, conformément au Principe directeur no 3. Sanctions : Amende de 40 000 $ et paiement de 3 500 $ au titre des frais engagés par l’Association. Jules Mangin (3397/05) Contraventions : La formation d’instruction a jugé M. Mangin coupable d’avoir : • déposé un chèque de 167 343,35 $US, tiré à l’ordre de Marchés mondiaux CIBC inc., dans le compte de sa cliente, à l’insu ou sans le consentement de la société membre; • convenu avec sa cliente de partager avec celle-ci les profits qu’il pourrait réaliser en effectuant des opérations dans son compte; • effectué des opérations dans le compte de sa cliente sans les liquidités voulues pour couvrir les opérations; • attribué diverses opérations perdantes dans le compte de la cliente à un portefeuille-titres contrôlé par lui; • trafiqué certaines fiches d’ordre, pour échapper à la détection par la société membre; • effectué des opérations discrétionnaires dans le compte de la cliente, entre juin 2001 et août 2003, sans que le compte ait été désigné et approuvé comme un compte carte blanche, en contravention de l’article 4 du Règlement 1300. Sanctions : Interdiction permanente, amende de 295 000 $, restitution de fonds détournés d’un montant de 207 137,59 $ et paiement de 10 000 $ au titre des frais engagés par l’Association. 25 Esther Inglis (3398/05) Contraventions : La formation d’instruction a trouvé Mme Inglis coupable des infractions suivantes : • elle a promis de rembourser à un client une commission de souscription différée et transféré ensuite des fonds du compte de courtage du client au compte de banque de celui-ci, à l’insu du client et de la société membre ou sans leur consentement; • elle a signé le nom d’un client sur un cautionnement, à l’insu du client ou sans son consentement. Sanctions : Interdiction d’inscription pendant une période de 5 ans; interdiction d’inscription dans des fonctions de surveillance pendant une période de 10 ans; obligation de repasser et de réussir de nouveau l’examen relatif au Manuel sur les normes de conduite; amende de 40 000 $; et paiement de 15 000 $ au titre des frais engagés par l’Association. Marlow Group Securities Inc. (3402/05) Contraventions : La formation d’instruction a jugé que Marlow Group Securities Inc. avait contrevenu à l’article 42 (1) (g) du Statut 20. Sanctions : • suspension immédiate et permanente de la qualité de membre de MGSI; • obligation pour MGSI de se conformer au Règlement 600 de l’Association pendant la période de suspension; • obligation pour MGSI de se conformer à l’article 2 du Statut 8 de l’Association et de fournir à l’Association un rapport de son vérificateur exprimant une opinion sans réserve, selon lequel tous les comptes des clients ont été cédés par l’intimée et indiquant toutes les poursuites en cours et leur montant; • paiement de tous les droits impayés à l’Association et au FCPE. Michael Druhan (3406/05) Contraventions : La formation d’instruction a jugé M. Druhan coupable d’avoir : • détenu un compte dans une autre société au nom de sa conjointe, à l’insu ou sans le consentement de ses employeurs; • effectué des opérations financières personnelles avec trois de ses clients, en recevant d’eux des compensations financières sous forme de titres 26 évalués à environ 373 500 $, à l’insu ou sans le consentement de ses employeurs. Sanctions : Interdiction permanente d’inscription auprès d’une société membre; restitution de 403 366,52 $ de commissions; amende de 150 000 $; et paiement de 20 000 $ au titre des frais engagés par l’Association. Resolution Capital Inc. (3411/05) Contraventions : Contravention à l’article 16(b) du Statut 2. Sanctions : Suspension immédiate de la qualité de membre, conformément à l’article 42 (1) (b) du Statut 20. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Alex Popovic Vice-président, Mise en application (416) 943-6904 ou [email protected] Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières L’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières est l’organisme national d’autoréglementation et de représentation du secteur des valeurs mobilières. L’Association a pour mission de protéger les investisseurs et de favoriser l’efficacité et la compétitivité des marchés des capitaux canadiens. Site Web www.ida.ca Ligne info-plaintes (877) 442-4322 Toronto Bureau 1600 121, rue King Ouest Toronto (Ontario) M5H 3T9 Tél. : (416) 364-6133 Téléc. : (416) 364-0753 Vancouver Bureau 1325 C.P. 11614 650, rue Georgia Ouest Vancouver (C.-B.) V6B 4N9 Tél. : (604) 683-6222 Téléc. : (604) 683-3491 Montréal Bureau 2802 1, Place Ville Marie Montréal (Québec) H3B 4R4 Tél. : (514) 878-2854 Téléc. : (514) 878-3860 Calgary Bureau 2300 355, 4e Avenue S.-O. 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