Saint Louis de Gonzague (1568-1591)

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Saint Louis de Gonzague (1568-1591)
Et maintenant une histoire !
Histoires à l’usage des parents, catéchistes et éducateurs.
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Saint Louis de Gonzague (1568-1591)
Chers enfants, à vous qui aimez tant la sainte Vierge, je viens raconter brièvement l'histoire d'un jeune
saint qui l'aima beaucoup lui aussi.
Louis de Gonzague vivait en Italie, voici près de quatre cents ans. Il naquit le 9 mars 1568 dans un beau
château, mi-forteresse et mi-palais, et le canon tonna en son honneur. Songez donc ! Il était le premier
enfant de Dona Marta et de Don Ferrante, Seigneur de Castiglione : il était l'héritier ! Son père le voyait
déjà seigneur et brillant chef de guerre ; sa mère rêvait d'en faire un Saint.
Louis faillit mourir en naissant. À la pensée de le perdre, sa maman eut un moment de terrible angoisse.
Elle savait heureusement que, depuis Bethléem et le Calvaire, tous les enfants du monde ont au ciel une
autre maman très puissante et très bonne : « Sainte Vierge, dit-elle, si vous sauvez mon tout petit, je le
conduirai à Lorette ! »
Lorette est une petite ville d'Italie qui a le bonheur de posséder la sainte Maison de Nazareth, portée là par
les anges.
La Vierge Marie entendit la prière de Dona Marta ; Louis ne mourut pas, et la sainte Vierge le regarda
deux fois comme son enfant. Désormais les deux mamans de Louis, celle du ciel et celle de la terre, vont
conspirer pour faire de Louis un saint et elles réussiront !
Vous devinez quelle joie régna dans la petite ville de Castiglione le jour du baptême !
Après la cérémonie, tous les enfants du pays furent conviés à un bon goûter, puis ils jouèrent jusqu'au soir
dans les cours et jardins du logis seigneurial. Au moment du départ, chacun reçut une belle médaille de la
sainte Vierge en souvenir du petit Louis. Il n'était qu'un poupon, et déjà il contribuait, sans le savoir, à
faire aimer par les enfants sa Maman du ciel.
Dona Marta éleva avec grand soin son petit garçon, son ange, comme elle disait. Elle lui apprit dès que
possible les noms de Jésus et de Marie, le Pater et l'Ave. C'était sa joie de prier Dieu et la sainte Vierge
avec son fils. Ils prient si bien les tout petits enfants !
Quand ils grandissent, souvent ils se dissipent. Et donc Dona Marta se disait ; « Que je serais heureuse si
mon petit Louis restait toujours bon et pieux comme maintenant ! » Mais elle savait bien qu'à cinq ans,
Louis serait confié à un gouverneur et traité comme un homme, un tout petit homme ! Alors, en partie
tout au moins, il lui échapperait...
Un beau jour, en effet, Don Ferrante déclara : « Notre fils a cinq ans. Il est grand temps qu'il se débrouille
! Donnez-le-moi que j'en fasse un brave. Je l'emmène au camp de Casalmaggiore où je vais présider les
manœuvres. Mon armurier apportera le costume que j'ai fait faire pour Louis. »
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Ce n'est pas sans fierté que l'artilleur en herbe endossa l'armure
Ce n'est pas sans fierté que l'artilleur en herbe endossa l'armure et se coiffa du casque. Hallebarde à la
main — une belle hallebarde comme celle des officiers — il parade devant les serviteurs, provoquant
l'admiration et l'envie de Rodolphe, son petit frère.
Quelle joyeuse perspective pour Louis de Gonzague que celle d'aller vivre dans un camp au milieu des
soldats, des canons ! « Dites, papa, j'aurai un mousquet, de la poudre ?... de la vraie ! » Bien des petits
Louis, des petits Jacques de maintenant, seraient fous de joie d'une pareille aubaine !
Folle de joie, Dona Marta, certes, ne l'était pas. Elle pensait aux dangers de l'âme et du corps qui
attendaient son fils. Louis ne s'en soucie guère, mais sa maman y pense. Elle embrasse tendrement son
aîné, lui recommande d'être prudent, obéissant, de bien faire sa prière, et les yeux pleins de larmes, elle le
voit s'éloigner.
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Pauvres mamans de la terre qui ne peuvent plus voir et entendre les enfants qui les quittent ! Heureuse
Maman du ciel qui toute seule a ce privilège, de voir et d'entendre en tout temps, en tout lieu, ses enfants
si nombreux ! Et Dona Marta, plus que jamais, confie son fils à la sainte Vierge.
Tout beau, tout nouveau. Le petit artilleur est tout à fait à son affaire. Les soldats le gâtent à qui mieux
mieux. Il est comme on dit « la coqueluche » du camp. Louis passe les troupes en revue au côté de son
père, il manie le mousquet et demande à tirer le canon. Un jour, il se blesse avec son mousquet.
« Désormais, dit son père, tu n'auras plus de poudre. » Peu importe ! Louis a des amis, il connaît leurs
réserves. Le « petit ange » de Dona Marta s'est émancipé au camp de Casal. Sa mère n'est plus la pour lui
parler obéissance... À l'heure de la sieste, Louis se glisse donc tout doucement près d'un soldat qui dort à
poings fermés, il se procure la fameuse poudre, et court vers une pièce d'artillerie... Il allume la mèche... Il
a bien regardé comment font les soldats, pas assez cependant, puisqu'il néglige de s'écarter. Le coup part,
formidable, notre Louis tombe à la renverse. Il aurait pu se tuer. Cette fois encore, la sainte Vierge l'a
gardé ! Il en est quitte pour quelques bleus et une verte semonce.
Les manœuvres achevées, Louis rentra à Castiglione. Sa mère fut peinée d'entendre les gros mots qu'il
avait appris des soldats et qu'il répétait sans les comprendre. Elle en fit la remarque à son petit garçon et
Louis, plus jamais, ne les prononça. Plus tard, il regrettera vivement de les avoir dits.
Privé du grand air, des longues chevauchées, notre petit homme s'applique à l'étude et reçoit des leçons de
Pierre-François del Turco, son Gouverneur. Bientôt il tombe malade d'une fièvre quarte, maladie longue
et très affaiblissante. Même aux heures de récréation, Louis doit rester tranquille ; il en profite pour prier
et il se met à aimer beaucoup le bon Dieu et la sainte Vierge. Il pense : « Moi je serai prêtre. » Et sans
doute, ajoute-t-il, comme un petit garçon que je connais : « Chère sainte Vierge, priez pour que je sois un
très saint petit prêtre. »
Avoir un fils prêtre, tel est le grand désir de Dona Marta. Comme elle l'exprime un jour devant ses
enfants, Louis déclare calmement : « Je crois, chère maman, que Dieu vous fera cet honneur. » Et une
autre fois, il ajoute : « Et je croîs que ce sera moi. »
Quel doux espoir au cœur de Dona Marta ! Avec quel redoublement de confiance elle donne son Louis à
la sainte Vierge « Mère, je vous confie mon petit prêtre ! »
Oh ! si Don Ferrante savait ! Il est chrétien et catholique, mais pour rien au monde il ne donnerait son
aîné à Dieu. C'est son héritier. Libre aux autres garçons d'être prêtres ! La famille en effet, s'est
augmentée. Louis sera l'aîné d'une belle famille de huit enfants : Louis, Rodolphe, Ferrante, Charles,
Isabelle, François, Cristierno-Vicenzo et Diégo. Vraiment, sur sept garçons, Dieu aura le choix, et Don
Ferrante entendait bien qu'il serait lui, marquis de Gonzague, le premier servi ! Dona Marta pensait tout
au contraire que Dieu a droit à la première et à la meilleure part.
À la Cour
Vous savez que les rois et les princes s'entourent de conseiller, d'officiers, de nombreux et puissants
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personnages. Ils reçoivent la visite d'autres souverains, et c'est l'occasion de grandes fêtes.
Au temps de Louis, l'Italie était divisée en nombreux petits États indépendants qui tous possédaient des
cours brillantes. Une des plus en renom était celle de Florence. Cette grande ville, l'une des plus belles du
monde, est située vers le haut de la botte italienne, à mi-route entre Rome et la Suisse. C'est la que régnait
François de Médicis, un grand ami de Don Ferrante. Don Ferrante décida de lui confier ses fils, bien que
François ne fut pas des plus recommandables.
Louis avait huit ans, Rodolphe sept. C'était bien jeune pour quitter père et mère, et s'en aller dans la
grande ville, sous la seule surveillance de Pierre-François del Turco !
Tous trois s'installèrent avec leurs serviteurs, non au palais des Médicis, mais dans une maison de la rue
des Anges, plus propice aux études. Plusieurs fois par semaine, les enfants se rendraient à la cour rendre
leurs politesses, assister au spectacle.
Ce qu'ils voyaient là n'était pas toujours des plus édifiants. Louis pensait qu'il était bien petit pour se
défendra seul contre le goût du luxe et du plaisir. Il voulait pourtant rester fidèle à Dieu et à sa vocation :
il voulait toujours être prêtre.
Oh ! si sa maman était là pour le garder et le défendre ! Sa chère maman qui là-bas priait tant pour lui et
le recommandait si souvent à la sainte Vierge ! Nous pouvons nous l'imaginer, Dona Marta, réunissant
autour d'elle Ferrante, Charles, Isabelle... « Mes petits enfants, joignez les mains, nous allons dire
ensemble quelques Je vous salue Marie pour votre grand frère. »
Voyant qu'il lui serait très difficile de rester bon et pieux dans cette ville où les gens aimaient tant le
plaisir, Louis, de son côté, se tournait vers sa Mère du ciel. Il alla se prosterner devant son image à l'église
de l'Annonciation et il la supplia de le défendre contre le mal. Poussé par la grâce, il se donna à elle sans
réserve sans limites, et par elle tout à Dieu. Désormais, Dieu sera tout pour Louis, et Marie l'y aidera.
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Il alla se prosterner devant son image à l'église
Bref, quand après deux ans de séjour à Florence, Louis rentra sous le toit paternel, il était meilleur et plus
pieux que jamais.
Je passe sous silence les séjours des deux frères à Mantoue et à Casale de Montferrat. Vous lirez plus tard
l'histoire détaillée de Louis de Gonzague. Ici, contentons-nous des grandes lignes.
Louis fit sa première communion le 22 juillet 1580 des mains du cardinal Borromée. N'est-ce pas bien joli
: un grand saint communiant un petit saint qui sera lui-même un grand saint ?
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En souvenir de ce beau jour, le Cardinal donna au petit prince un chapelet d'argent ciselé, béni par le
Pape. Louis le garda comme un trésor. Il l'emportait toujours avec lui et se garda bien de l'oublier quand il
partit pour l'Espagne avec sa famille.
Quel beau voyage, dites ! Vous l'enviez ? Ce fut pour lui l'occasion de connaître un peu le midi de la
France, de cette France que sa mère aimait tant ! Avant son mariage, Dona Marta avait été demoiselle
d'honneur d'Isabelle de Valois, fille du roi Henri II et de Catherine de Méditas. Isabelle de Valois avait
épousé depuis Philippe II, roi d'Espagne, et fils de Charles-Quint elle était, par ce mariage, devenue reine
d'Espagne, et Dona Marta avait quitté Paris pour la Cour de Madrid. C'est là qu'elle avait rencontré Don
Ferrante et l'avait épousé. Maintenant elle y retournait avec son mari et ses enfants pour un long séjour.
Louis avait fréquenté en Italie des cours princières, il allait connaître une cour royale.
À peine arrivé, l'aîné des Gonzague fut nommé premier page du prince Don Diégo, fils du roi. Bientôt
Louis et l'enfant s'aimèrent comme deux frères. Après huit mois de vie en commun, Don Diégo tomba
malade et il mourut. Louis fit alors un coûteux sacrifice : il prit son beau chapelet d'argent, souvenir de sa
première Communion, et l'enroula aux doigts du petit mort. Désormais il n'eut plus qu'un désir, être
prêtre, être religieux le plus tôt possible, être le page du roi des cieux.
Louis connaît beaucoup de religieux : des franciscains, des jésuites, des carmes... Quel sera son choix ? Il
prie pour connaître la volonté de Dieu ; il supplie la sainte Vierge de prier avec lui et pour lui et, cette fois
encore, la sainte Vierge montre à son enfant qu'elle ne l'oublie pas.
C'est le 15 août. Louis a communié et il fait son action de grâces devant un tableau de la sainte Vierge.
Soudain, il voit clairement en lui-même qu'il doit entrer dans la Compagnie de Jésus. C'est là que Dieu le
veut. Plus de doute.
Bien entendu, Don Ferrante refuse son consentement. Il entre dans de furieuses colères. Un jour même —
les Gonzague étaient alors rentrés en Italie — le terrible père s'écrie sans réflexion : « Sors d'ici ! Je ne
veux plus te voir ! »
Louis, obéissant, fait ses petits bagages et quitte la maison paternelle. Son père le fait chercher et le
gronde de nouveau parce qu'il est parti. Le pauvre Louis ne sait plus que faire. Les religieux de la
Compagnie de Jésus refusent absolument de l'accepter au noviciat tant qu'il n'a pas le consentement de
Don Ferrante ; or, ce consentement, il se sent de plus en plus impuissant à l'obtenir.
Alors, il prie Dieu, il prie la sainte Vierge, il multiplie les actes de pénitence, de charité. Ce n'est jamais
amusant de faire des sacrifices ! Louis cependant n'en laisse passer aucun. Depuis longtemps, il se prive
de nourriture et de sommeil ; il prie à genoux sur le sol, sans appui, il se bat rudement avec les laisses de
ses chiens. Est-ce tout ? Oh ! non. Il maîtrise son caractère, vif par nature comme celui de tous ses
ancêtres ; et c'est là le plus méritoire. Il s'interdit de regarder à droite, à gauche, il fuit tout ce qui pourrait
le distraire de son union à Dieu. Il accepte sans se fâcher le tapage de ses frères qui viennent le déranger
pendant sa prière...
Et comme la charité va de pair avec le sacrifice, Louis est bon avec tous, serviable... Il fait le catéchisme
aux enfants du village, il réunit ses petits frères et les fait prier. L'un d'eux a raconté que son aîné lui
faisait dire une dizaine de chapelet ; pour encourager le bambin, Louis avait en réserve des grains de
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coriandre confits dans du sucre, et il en donnait un au petit entre chaque Ave. Pour vos Ave, soyez-en sûrs,
la sainte Vierge vous donne mieux encore !
Un jour, Louis prenant son courage à deux mains, demande de nouveau à partir. Son père lui en montra
un tel mécontentement que Louis n'eut qu'à rentrer promptement dans sa chambre. Peu après, Don
Ferrante regretta sa vivacité, envoya quelqu'un voir ce que faisait Louis. Celui-ci était à genoux, les yeux
en larmes et le dos tout sanglant de la discipline qu'il venait de prendre. Son père vint à son tour et fut si
ému à ce spectacle qu'il donna enfin son consentement au départ de Louis.
Rodolphe hérita des droits de son aîné sur le marquisat, et Louis, tout joyeux, partit pour Rome. Peu après
mourait Don Ferrante.
Oh ! ne croyez pas que Louis regretta son beau marquisat. Il avait connu les cours de Florence, de
Madrid, de Milan, et bien d'autres... mais pour lui, rien ne valait l'obéissance, la pauvreté du noviciat.
Avec Dieu et Marie
Comme Stanislas Kostka, mort vingt ans plus tôt, Louis avait un grand désir du ciel. Voir Dieu, vivre
avec Dieu, c'est tellement beau ! Et puis voir la sainte Vierge ! Volontiers, il disait avec Stanislas : « Elle
est ma mère, comment ne l'aimerais-je pas ? »
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Louis le chargea sur ses épaules
Or, un jour, comme Louis était en prière, Dieu lui montra clairement qu'il mourrait bientôt. D'ici là, il
n'avait qu'à se détacher plus que jamais de tout.
Peu après éclata à Rome une grave épidémie de choléra. Comme on vit durant d'autres guerres des
séminaristes, des novices se signaler par leur dévouement, on vit alors les jeunes novices de la
Compagnie de Jésus se dévouer sans compter aux pestiférés. Plusieurs attrapèrent la maladie et en
moururent.
Un jour en se rendant à l'hôpital, Louis vit un malheureux couché à demi-mort sur le bord de la route.
Sans se demander s'il était contagieux ou non, n'écoutant que sa charité, il le chargea sur ses épaules, le
porta sur un lit et le soigna de tout son cœur. Il contracta la maladie et dut s'aliter à son tour.
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Il était tout content à la pensée d'aller au ciel.
« Comment allez-vous ? lui demandait le Père provincial.
— Je m'en vais, je m'en vais, mon Révérend Père !
— Et où donc allez-vous ?
— Au ciel, si mes péchés n'y mettent pas d'obstacles,
— Voyez, il parle de la mort comme d'une promenade à la campagne ! ».
Et Louis partit pour le ciel dans la joie de son âme, le 21 juin 1591.
C'est dommage, direz-vous peut-être. Il n'était pas encore prêtre, et il n'avait pas eu le temps de travailler
pour le bon Dieu.
Oh ! si, il a bien eu le temps.
Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus est morte à 24 ans dans les murs d'un Carmel, Stanislas Kostlta est mort à
18 ans dans un noviciat, Louis de Gonzague est mort à 23 ans ; tous trois sont de grands Saints. Plus près
de nous, Anne de Guigné est morte à 10 ans, et Marie de Padoue à 15... Et tous et toutes ont bien rempli
leur courte vie, puisqu'ils l'ont remplie de pur amour de Dieu et d'un amour très grand pour la sainte
Vierge.
Dieu permit que Louis se montrât à sa chère maman de la terre, alors qu'elle se trouvait en danger de
mort. Comme Dona Marta se trouvait entourée des siens, son visage s'éclaira d'un rayon céleste. « J'ai vu
mon fils Louis, dit-elle tout émue. J'ai vu mon ange. Il me protège et veille sur mes enfants. »
Elle était guérie.
N'est-elle pas belle l'histoire de Louis ! Le Pape l'a proclamé patron de la Jeunesse. Priez-le de vous
apprendre à aimer Dieu et la sainte Vierge comme il les a aimés. Dites-lui de vous obtenir sa dévotion
pour le chapelet. Imitez-le, soyez comme lui pleins de tendresse et de délicatesse pour les deux mamans
que Dieu vous a données, celle du ciel et celle delà terre, et puissiez-vous vivre près d'elles, éternellement
au paradis!
A. Goldie.
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