Fumée de cigarette sur les terrasses

Transcription

Fumée de cigarette sur les terrasses
La Presse, 1 août 2013, page A10
Fumée de cigarette sur les terrasses
Aussi nocive qu'un incendie de forêt
ISABELLE DUBE
Diner sur une terrasse à côté
d'un fumeur. Sans danger,
pensez-vous ? Pourtant, la
qualité de l'air peut alors
atteindre des niveaux de toxicité plus élevés que si vous
étiez au coeur d'un incendie
de forêt. Même lorsque le vent
est de la partie.
Le chercheur Ryan Kennedy,
de l'Université Johns Hopkins
de Baltimore, spécialiste de
la fumée secondaire, était à
Montréal cette semaine pour
étudier les niveaux de qualité
de l'air sur différentes terrasses de la métropole.
La Presse l'a suivi dans
quelques restaurants et bars
de la rue Sainte-Catherine,
alors qu'il mesurait le nombre
de particules fines, l'un des
principaux polluants dans
l'air, qui est aussi présent
dans la fumée du tabac. Les
données enregistrées sont
renversantes.
Assis près d'un fumeur
sous l'auvent d'une terrasse,
l'appareil indique 415 pg/
m 3 . « C'est plus élevé que
lors d'un incendie de forêt
ou d'une journée de grand
smog à Los Angeles, explique le chercheur. Lors des
incendies de forêt à Kelowna
en Colombie-Britannique, on
avait enregistré 80 lig/m 3 . »
Vous croyez être à l'abri
sous un parasol? L'appareil
a enregistré pas moins de
1037 ue/m 3 . Les données
du chercheur ont été captées
dans une rue sans circulation
automobile.
Coalition québécoise pour le
contrôle du tabac s'inquiètent
pour la santé des 273 000 travailleurs à l'emploi des bars et
des restaurants. Ils tenteront
de convaincre le gouvernement de modifier la loi lors
de la Commission de la santé
de l'Assemblée nationale, qui
aura lieu les 20 et 21 août
prochains.
« L'Organisation mondiale
de la santé l'a reconnu, il y
n'y a aucun niveau sécuritaire
quant à l'exposition à la fumée
de cigarette », soutient Flory
Doucas, de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac.
De son côté, l'Union des
tenanciers de bars du Québec
craint une baisse de la clientèle si l'on interdit de fumer
sur les terrasses.
Un tronçon de Ville-Marie '•
recouvert u d'ici 2016..
PHOTO FRANÇOIS ROY , ARCHIVES LA PRESSE
L'Union des tenanciers de bars du Québec craint une baisse de la clientèle
si l'on interdit de fumer sur les terrasses.
Faire changer la loi
Le Conseil québécois sur le
tabac et la santé ainsi que la
■
„
'DÉC.:',11 /1Va
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^
Fumée de cigarette sur les terrasses: aussi nocive qu'un incendie de forêt Mis à jour le 01 août 2013 à 10h48 http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201308/01/01‐4676107‐fumee‐de‐cigarette‐sur‐les‐terrasses‐aussi‐
nocive‐quun‐incendie‐de‐foret.php http://www.radio‐canada.ca/nouvelles/sante/2013/08/03/002‐
cigarettes‐terrasses‐taux‐alarmants‐fumee‐secondaire‐
montreal‐etude.shtml La fumée secondaire pose un risque même sur les terrasses, selon une étude La Presse Canadienne | Mise à jour le samedi 3 août 2013 à 16 h 32 HAE La Coalition québécoise pour le contrôle du tabac veut convaincre le gouvernement du Québec de bannir la cigarette des terrasses des restaurants et des bars de la province en se basant sur les résultats d'une étude d'un chercheur américain, qui a détecté des taux de fumée secondaire alarmants dans les espaces extérieurs des établissements de Montréal. « Nous recevions souvent des plaintes à ce sujet de la part des travailleurs et du public, et nous voyions aussi plusieurs recherches dans la littérature scientifique montrant que les taux de polluants générés par la cigarette sur les terrasses étaient problématiques et pouvaient poser un risque pour la santé », explique Flory Doucas, codirectrice et porte‐parole de la Coalition. Histoire de mettre des chiffres sur ce phénomène, l'organisme a fait appel à Ryan Kennedy, un spécialiste de la fumée secondaire dans les milieux extérieurs de l'université Johns Hopkins à Baltimore, au Maryland, afin qu'il vienne évaluer la qualité de l'air sur les terrasses montréalaises à l'aide d'un appareil mesurant les particules fines. Selon Mme Ducas, le scientifique a découvert que les concentrations de fumée provenant des cigarettes sur les terrasses de Montréal étaient de 10 à 100 fois plus élevées que le maximum établi par l'Organisation mondiale de la santé pour une période de 24 heures, qui se situe à 25 microgrammes par mètre cube. « Dans plusieurs cas, les concentrations étaient comparables à celles des feux de forêt ou des pires journées de smog à Los Angeles, affirme la porte‐parole. Et n'oublions pas que la fumée de cigarette est cancérigène et qu'il n'y a donc aucun seuil considéré comme étant sécuritaire. L'exposition devrait être à zéro. » Pour la Coalition, cette situation est dangereuse non seulement pour les clients, mais aussi pour les nombreux employés de l'industrie de la restauration qui passent de longues heures sur des terrasses enfumées. « Depuis 2006, les personnes qui travaillent dans des immeubles ou à l'intérieur des restaurants et des bars sont protégées, mais la loi ne confère pas la même protection à celles qui travaillent sur des terrasses extérieures et qui sont exposées à une substance cancérigène, fait valoir Flory Doucas. Le gouvernement a l'obligation d'intervenir. » Aux restaurateurs et propriétaires de bars qui s'inquiètent de voir leurs profits fondre comme neige au soleil si la cigarette est bannie des terrasses, Mme Ducas répond qu'ils n'ont rien à craindre. Plusieurs commerçants de cette industrie avaient exprimé les mêmes préoccupations il y a sept ans, lorsque le tabac a été interdit à l'intérieur des établissements, et la catastrophe ne s'est jamais produite, soutient‐
elle. Les fumeurs n'auront pas à s'abstenir de fréquenter les restos et les bars, ils devront tout simplement fumer un peu plus loin. » Plusieurs provinces canadiennes ont déjà interdit la cigarette sur les terrasses, dont Terre‐Neuve‐et‐
Labrador, la Nouvelle‐Écosse et l'Alberta. Le Yukon a également adopté une mesure similaire, de même que plusieurs municipalités à travers le pays. http://montreal.rougefm.ca/BlogueInfoRougefm‐BlogEntry.aspx?BlogEntryID=10573689 La cigarette empoisonne les terrasses Affiché par François Coulombe‐Giguère | 2013‐08‐01 05:34:00 Manger sur une terrasse pour fumeurs peut être plus nocif pour les poumons qu'un feu de forêt. C'est ce qu'un chercheur américain de passage à Montréal a constaté en mesurant la qualité de l'air des terrasses de restaurants montréalais. Il a confié à La Presse que les taux de toxicité sont encore pires si on mange sous un parasol. Le Conseil québécois sur le tabac et la santé espère faire interdire la cigarette sur les terrasses, mais les tenanciers de bars craignent une baisse d'achalandage. À Ottawa, l'interdiction de fumer sur les terrasses est en vigueur depuis deux ans. http://www.cibl1015.com/nouvelles/‐/pub/9HcT/content/2577649‐la‐fumee‐secondaire‐plus‐nocive‐
qu‐on‐ne‐le‐croit?redirect=%2F La fumée secondaire plus nocive qu'on ne le croit ? Le 02 août 2013 par Julien Poirier‐Malo Les résultats d’analyse de la fumée secondaire d’un chercheur de l’Université Johns‐Hopkins de Baltimore sont alarmants. De passage sur les terrasses montréalaises pour y mesurer la qualité de l’air, Ryan Kennedy a découvert que le taux de particules nocives en suspension est parfois plus élevé que ce qui observé lors d’un feu de forêt ou d’un épisode de smog. Effectuées dans diverses conditions, notamment sous un parasol ou un auvent, les expériences du chercheur alertent la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac. Face aux troublantes conclusions, Flory Doucas, codirectrice et porte‐parole de l’organisme, explique qu’une interdiction de fumer instaurée par l’État serait certainement le moyen le plus efficace de mettre fin au fléau. Entrevue diffusée au Midi Libre du 2 août 2013. La fumée de cigarette nocive même sur les terrasses. Entrevue avec David Lefebvre, du Conseil québécois sur le tabac et la santé Midi actualité, émission du 1er août 2013 http://www.fm1077.ca/audioplayer.php?mp3=185397 Le Soleil, 4 août 2013, page 20
La fumée secondaire
dangereuse jusque
sur les terrasses
La Presse Canadienne
MONTRÉAL — La Coalition québécoise pour le contrôle du tabac
veut convaincre le gouvernement
du Québec de bannir la cigarette
des terrasses des restaurants et
des bars de la province en se basant sur les résultats d'une étude
d'un chercheur américain, qui a
détecté des taux de fumée secondaire alarmants dans les espaces
extérieurs des établissements de
Montréal.
«Nous recevions souvent des
plaintes à ce sujet de la part des
travailleurs et du public, et nous
voyions aussi plusieurs recherches
dans la littérature scientifique montrant que les taux de polluants générés par la cigarette sur les terrasses
étaient problématiques et pouvaient
poser un risque pour la santé», explique Flory Doucas, codirectrice et
porte-parole de la Coalition.
Histoire de mettre des chiffres sur
ce phénomène, l'organisme a fait
appel à Ryan Kennedy, un spécialiste de la fumée secondaire dans
les milieux extérieurs de l'université Johns Hopkins à Baltimore, au
Maryland, afin qu'il vienne évaluer
la qualité de l'air sur les terrasses
montréalaises à l'aide d'un appareil
mesurant les particules fines.
Selon Mme Doucas, le scientifique
a découvert que les concentrations
de fumée provenant des cigarettes
sur les terrasses de Montréal étaient
de 10 à 100 fois plus élevées que le
maximum établi par l'Organisation mondiale de la santé pour une
période de 24 heures, qui se situe à
25 microgrammes par mètre cube.
«Dans plusieurs cas, les concentrations étaient comparables à celles des feux de forêt ou des pires
journées de smog à Los Angeles, affirme la porte-parole. Et
n'oublions pas que la fumée de
cigarette est cancérigène et qu'il
n'y a donc aucun seuil considéré
comme étant sécuritaire. L'exposition devrait être à zéro.»
Pour la Coalition, cette situation
est dangereuse non seulement pour
les clients, Mais aussi pour les nombreux employés de l'industrie de la
restauration qui passent de longues
heures sur des terrasses enfumées.
«Depuis 2006, les personnes qui
travaillent dans des immeubles ou
à l'intérieur des restaurants et des
bars sont protégées, mais la loi ne
confère pas la même protection à
celles qui travaillent sur des terrasses extérieures et qui sont exposées
à une substance cancérigène, fait
valoir Flory Doutas. Le gouvernement a l'obligation d'intervenir.»
Aux restaurateurs et propriétaires de bars qui s'inquiètent de voir
leurs profits fondre comme neige
au soleil si la cigarette est bannie
des terrasses, Mme Doucas répond
qu'ils n'ont rien à craindre.
«Plusieurs commerçants de cette industrie avaient exprimé les
mêmes préoccupations il y a sept
ans, lorsque le tabac a été interdit à
l'intérieur des établissements, et la
catastrophe ne s'est jamais produite,
soutient-elle. Les fumeurs n'auront
pas à s'abstenir de fréquenter les restos et les bars, ils devront tout simplement fumer un peu plus loin.»
Peter Sergakis, le président de
l'Union des tenanciers de bars du
Québec, s'est toutefois dit sceptique
par rapport à l'étude, et prévoit
mener ses propres tests.
«Le gouvernement
a-l'obligation
d'intervenir
— La codirectrice et porte-parole
de la Coalition québécoise pour
le contrôle du tabac, Flo ry Doucas,
à propos de la cigarette
sur les terrasses
.
«Tout le monde
installe des terrasses
pour que nos clients
puissent sortir et
fumer à l'extérieur.
Et maintenant, ils
nous disent qu'on
ne peut plus y fumer.
Qu'est-ce qui arrivera
^I•
Le Boston Globe vendu
^ i . oprio des Red Sox
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ensuite; on ne pourra
plus fumer sur
le trottoir?»
— Peter Sergakis, président de l'Union
des tenanciers de bars du Québec
«Ça n'a pas de sens», a dit l'homme, qui possède plusieurs bars de la
métropole. «Tout le monde installe
des terrasses pour que nos clients
puissent sortir et fumer à l'extérieur. Et maintenant, ils nous disent
qu'on ne peut plus y fumer. Qu'estce qui arrivera ensuite; on ne pourra plus fumer sur le trottoir?»
Plusieurs provinces canadiennes
ont déjà interdit la cigarette sur
les terrasses, dont Terre-Neuveet-Labrador, la Nouvelle-Écosse
et l'Alberta.
LeYukon a également adopté une
mesure similaire, de même que
plusieurs municipalités à travers
le pays.
s.^
Le spécialiste américain Ryan Kennedy a découvert que les concentrations de fumée
provenant des cigarettes sur les terrasses de Montréal étaient de lO 6100 fois plus
élevées que le maximum établi par l'Organisation mondiale de la santé pour une
période de 24 heures. -PHOTOTHEQUE LE SOLEIL, ERICK LABBE
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Le Devoir, 5 août 2013, page A4
La fumée secondaire pose
un risque même sur les
terrasses, selon une étude
L le
a Coalition québécoise pour
contrôle du tabac veut
convaincre le gouvernement du
Québec de bannir la cigarette
des terrasses des restaurants et
des bars de la province en se basant sur les résultats d'une
étude d'un chercheur américain,
qui a détecté des taux de fumée
secondaire alarmants dans les
espaces extérieurs des établissements de Montréal.
«Nous recevions souvent des
plaintes à ce sujet de la part des
travailleurs et du public, et nous
voyions aussi plusieurs recherches
dans la littérature scientifique
montrant que les taux de polluants générés par la cigarette sur
les terrasses étaient problématiques et pouvaient poser un
risque pour la santé», explique
Flory Doucas, codirectrice et
porte-parole de la Coalition.
Histoire de mettre des chiffres sur ce phénomène, l'organisme a fait appel à Ryan Kennedy, un spécialiste de la fumée secondaire dans les milieux extérieurs de l'université
Johns Hopkins à Baltimore, au
Maryland, afin qu'il vienne évaluer la qualité de l'air sur les
terrasses montréalaises à l'aide
d'un appareil mesurant les particules fines.
Selon Mme Doucas, le scientifique a découvert que les
concentrations de fumée provenant des cigarettes sur les terrasses de Montréal étaient de 10
à 100 fois plus élevées que le
maximum établi par l'Organisation mondiale de la santé pour
une période de 24 heures, qui se
situe à 25 microgrammes par
mètre cube. «Dans plusieurs cas,
les concentrations étaient comparables à celles des feux de forêt ou
des pires journées de smog à Los
Angeles, affirme la porte-parole.
Et n'oublions pas que la fumée de
cigarette est cancérigène et qu'il
n'y a donc aucun seuil considéré
comme étant sécuritaire. L'exposition devrait être à zéro.»
Pour la Coalition, cette situation est dangereuse non seulement pour les clients, mais aussi
pour les nombreux employés de
l'industrie de la restauration qui
passent de longues heures sur
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La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites
des terrasses enfumées. «Depuis 2006, les personnes qui travaillent dans des immeubles ou à
l'intérieur des restaurants et des
bars sont protégées, mais la loi ne
confère pas la même protection à
celles qui travaillent sur des terrasses extérieures et qui sont exposées à une substance cancérigène, fait valoir Mme Doucas. Le
gouvernement a l'obligation
d'intervenir. »
Tenancier sceptique
Peter Sergakis, le président
de l'Union des tenanciers de
bars du Québec, s'est toutefois
dit sceptique par rapport à
l'étude et prévoit mener ses
propres tests. « Ça n'a pas de
sens, a dit l'homme, qui possède plusieurs bars de la métropole. Tout le monde installe
des terrasses pour que nos
clients puissent sortir et fumer à
l'extérieur Et maintenant, ils
nous disent qu'on ne peut plus y
fumer Qu'est-ce qui arrivera ensuite; on ne pourra plus fumer
sur le trottoir?»
Plusieurs provinces ont déjà
interdit la cigarette sur les terrasses, dont Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse et
l'Alberta. Le Yukon a également
adopté une mesure similaire, de
même que plusieurs municipalités à travers le pays.
La Presse canadienne
http://www.cbc.ca/news/canada/montreal/story/2013/08/03/montreal‐anti‐
tobacco‐advocates‐deman‐patio‐ban.html Harmful levels of second‐hand smoke found on Montreal patios Quebec anti‐tobacco advocates push for smoking ban on outdoor patios CBC News | Last Updated: Aug 3, 2013 4:08 PM ET Anti‐tobacco advocates are using a new study to make the case for a smoking ban on bar and restaurant patios. A researcher at Johns Hopkins University in Baltimore, Maryland found harmful levels of second‐hand smoke in a survey of Montreal bar patios. The study found that a single lit cigarette could create air quality levels comparable to a smoggy day in Los Angeles. Professor Ryan Kennedy, who conducted the study, says the tests suggests second‐hand smoke can be harmful outdoors, even on a windy day. "Even if a patio is completely uncovered … smoking on a patio can generate very high concentrations of fine particles — those which penetrate deep into the lungs," Kennedy said. However, the president of the Quebec bar‐owners union, Peter Sergakis, says he doesn't believe the study's findings. He says he plans to commission his own research. Sergakis says his businesses have not recovered after smoking was banned inside restaurants and bars in Quebec in 2006. "When they stopped smoking inside, we lost about 25 per cent of the business," he said. "Our clientele is smokers and drinkers." Quebec to review Tobacco Act The provincial Tobacco Act is expected to be studied later this month by members of the government committee on health and social services. David Lefebvre, spokesman for the Quebec council on tobacco and health, says advocates are hoping the study will be taken into consideration. "The current act risks the health of employees who work on restaurant and bar patios, while it protects the office workers," Lefebvre said in a statement. Several provinces have already banned smoking on patios, including Newfoundland and Labrador, Nova Scotia, and Alberta. http://www.ctvnews.ca/health/second‐hand‐smoke‐even‐a‐danger‐on‐open‐air‐patios‐study‐says‐1.1396455 Second‐hand smoke even a danger on open‐air patios, study says CTVNews.ca Staff | Last Updated Friday, August 2, 2013 11:09PM EDT Air quality scientists and anti‐smoking advocates are renewing calls to ban smoking on all patios in Canada after newly released research showed that patrons lounging near smokers can be exposed to high levels of second‐hand smoke, even while sitting outdoors. The study, which focused on restaurant patios in Montreal, found that second‐hand smoke inhaled by patrons and servers is akin to sitting next to a forest fire. “What we registered were concentrations that would be similar to someone experiencing a forest fire, like the fires Kelowna (B.C.) had a few years ago,” said Ryan Kennedy, an air quality scientist who measures smoke pollution on patios. While the research found that the large patio umbrellas trap smoke, it also showed that those sitting on open‐air patios ‐‐ without any umbrella, awning or walls ‐‐ are still feeling the effects of second‐hand smoke. “Concentrations of pollution on a smoky patio can be high ‐‐ can be very high ‐‐ and it’s completely possible to regulate it,” Kennedy said. Provinces like Nova Scotia, Newfoundland and Alberta ban smoking on patios, and other cities such as Ottawa, Saskatoon and Vancouver have adopted the same rules. In Winnipeg, smoking is still allowed as long as there are no walls or awnings trapping the smoke. Holly Kolevris, a manager of Saffron’s Restaurant in Winnipeg, said lawmakers should not be getting further involved in an owner’s business affairs. “They’re too controlling,” she said. “They need to let us operate the way we operate.” Meanwhile, the Canadian Cancer Society is continuing to push for a nationwide smoking ban on outdoor patios. “They’ve been very easy to implement, widely popular, and it’s inevitable that we are going to have these across Canada and we very much support that,” said Rob Cunningham, a senior policy analyst for the CCS. http://globalnews.ca/news/760785/anti‐tobacco‐advocates‐fuming‐over‐results‐of‐second‐hand‐smoke‐study/ Aussi dans Globe and Mail (http://www.theglobeandmail.com/news/national/study‐likens‐patio‐smoke‐to‐a‐
forest‐fire‐as‐advocates‐push‐for‐ban/article13588299/), Metro News (http://metronews.ca/health/757182/study‐
likens‐patio‐smoke‐to‐a‐forest‐fire/), MSN News Canada (http://news.ca.msn.com/canada/study‐likens‐patio‐
smoke‐to‐a‐forest‐fire), Ottawa Citizen (http://www.ottawacitizen.com/life/Study+finds+secondsmoke+risk+even+patios+advocates+push/8746963/story.
html), Victoria Times‐Colonist (http://www.timescolonist.com/life/health/study‐likens‐patio‐smoke‐to‐a‐forest‐
fire‐as‐advocates‐push‐for‐ban‐1.569108), CityNews Toronto (http://www.citynews.ca/2013/08/04/anti‐tobacco‐
advocates‐push‐for‐ban‐on‐patio‐smoking/), The Kitchener Record (http://www.therecord.com/news‐
story/3923909‐study‐finds‐second‐hand‐smoke‐a‐risk‐even‐on‐patios‐advocates‐push‐for‐ban/), Hamilton Spectator (http://www.newstalk1010.com/News/localnews/blogentry.aspx?BlogEntryID=10574610), Okotoks Western Wheel (http://www.westernwheel.com/article/GB/20130803/CP02/308039965/‐1/whe0802/study‐finds‐
second‐smoke‐a‐risk‐even‐on‐patios‐advocates‐push‐for‐ban&template=whecpart) et Newstalk 1010 (http://www.newstalk1010.com/News/localnews/blogentry.aspx?BlogEntryID=10574610) Anti‐tobacco advocates fuming over results of second‐hand smoke study By Benjamin Shingler The Canadian Press MONTREAL – Even on an outdoor patio, second‐hand cigarette smoke can produce air quality comparable to a smoggy day in Los Angeles or even a forest fire, new research contends. The findings are based on a series of air quality tests performed on Montreal patios. Ryan Kennedy, a university researcher, said he found poor air quality even there was a breeze and no restrictions blocking the flow of air, such as an awning or umbrella. “I think what’s important is for us to remember that tobacco smoke is a Class A carcinogen, and any level of exposure bears a risk,” Kennedy, based at Johns Hopkins University in Baltimore, Md., said in an interview Saturday. Anti‐tobacco advocates are hoping the findings help make the case for a patio smoking ban in Quebec, and across the country. Several provinces have already banned smoking on patios, including Newfoundland, Nova Scotia, and Alberta. Yukon has also introduced a ban, along with Ottawa and a number of municipalities on Vancouver Island and in the lower mainland of British Columbia. Quebec is among the provinces that has so far resisted going that route. Montreal, in particular, is well‐known for its sidewalk cafes and bars. Bar owners are worried a ban would mean losing patrons, just as they did after smoking was banned inside restaurants and bars. Peter Sergakis, the head of the province’s bar owner association, said he’s skeptical of the study and plans to conduct his own tests. “It doesn’t make sense,” said Sergakis, who owns several Montreal bars. “Everybody made terrasses so our customers can go out and smoke. And now they’re telling us they can’t smoke there. What’s going to be next – they can’t smoke on the sidewalk?” Flory Doucas, a spokeswoman for the Quebec Anti‐Tobacco Coalition, said businesses will need to adapt. Doucas said wait staff are especially vulnerable under the current rules. “In the case of workers, they are walking back and forth across these areas filled with smoke. This is a health issue,” she said. Kennedy said some of the air quality measurements he recorded on patios were on par with with levels recorded in Kelowna, B.C. when forest fires ravaged the region a few years ago. The Gazette, 5 août 2013, page A5
Advocates push for smoking ban on terrasses
Air quality comparable to smoggy day
or that of forest fires, study shows
THE CANADIAN PRESS
Even on an outdoor terrasse,
;second-hand cigarette smoke
can produce air quality comparable to a smoggy day in
'Los Angeles or even a forest
fire, new research contends.
The findings are based on
,a series of air quality tests
performed on Montreal terrasses.
Ryan Kennedy, a university researcher, said he found
poor air quality even when
there was a breeze and no restrictions blocking the flow
of air, such as an awning or
umbrella.
"I think what's important
is for us to remember that
tobacco smoke is a Class A
carcinogen, and any level of
exposure bears a risk," Kennedy, based at Johns Hopkins
University in Baltimore, Md.,
said in an interview.
Anti-tobacco advocates
are hoping the findings help
make the case for a terrasse
smoking ban in Quebec and
across the country.
Several provinces have
already banned smoking on
terrasses, including Newfoundland, Nova Scotia,
MARIE-FRANCE COALLIER/GAZETTE FILES
Bar owners are worried a ban on smoking on terrasses will
mean losing customers.
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and Alberta. Yukon has also the province's bar owner asintroduced a ban, along with sociation, said he's skeptical
Ottawa and a number of mu- of the study and plans to connicipalities on Vancouver duct his own tests.
Island and in the lower main"It doesn't make sense,"
land of British Columbia.
said Sergakis, who owns sevQuebec is among the prov- eral Montreal bars. "Everyinces that has so far resisted body made terrasses so our
going that route.
customers can go out and
Montreal, in particular, is smoke. And now they're tellwell-known for its sidewalk ing us they can't smoke there.
cafés and bars.
What's going to be next—they
Bar owners are worried a can't smoke on the sidewalk?"
ban would mean losing paFlory Doucas, a spokestrons, just as they did after woman for the Quebec Antismoking was banned inside Tobacco Coalition, said busirestaurants and bars.
nesses will need to adapt.
Peter Sergakis, the head of
"In the case of workers,
they are walking back and
forth across these areas filled
with smoke. This is a health
issue," she said.
ALL OUT CLEARUUT
http://winnipeg.ctvnews.ca/scientists‐calling‐for‐outdoor‐smoking‐ban‐1.1396270 Manitoba Scientists calling for outdoor smoking ban CTV Winnipeg | Last Updated Friday, August 2, 2013 5:47PM CST Manitobans have been butting out in indoor public establishments since 2004. Now scientists are saying the smoking ban should extend to outdoor restaurant and bar patios as well. The researchers said sitting near a smoker exposes non‐smokers to high concentrations of smoke, even when outdoors. “If we were sitting near a smoker and the smoke drifted over us what we registered were concentrations that were similar to someone who was experiencing a forest fire,” said Halifax air quality researcher Ryan Kennedy. The researchers also said umbrellas commonly found on restaurant and bar patios can trap cigarette smoke and make it hard for non‐smokers to avoid breathing it in second‐hand. The Manitoba Tobacco Reduction Alliance (MANTRA) said it is pushing the Selinger government to extend the smoking ban to patios too. Helena Jaworski enjoys having a cigarette while hanging out on patios along Corydon Avenue. “You've got to have some kind of place for a smoker to have a cigarette and not be harassed about it,” she said. Non‐smoker Ethan Davis said he isn't sure a ban is necessary, but he said cigarette smoke bothers him. “The smell of it would ruin my appetite, really. I'd prefer if people didn't smoke at all," he said. Smoker Ronda Landygo said it's all about smokers making sure they're not blowing smoke toward those around them. Umbrellas, no umbrellas, whatever, it's choices. We're outside, we're not inside anymore, so stop complaining." MANTRA said, no matter how respectful smokers are, the second‐hand smoke doesn't disappear on a patio. “It's about protecting the health of others,” said Murray Gibson of MANTRA. “Many of these patios are connected to places that have restaurants, which is enclosed and smoke does filter back.” A ban could impact businesses that rely on patios. Saffron’s manager Holly Kolevris doesn't think it would hurt them, but she said they are already over regulated. “They're too controlling. They need to let us operate the way we operate,” she said. A spokesperson for the Selinger government said it has no plans to implement smoking restrictions on outdoor patios. However, that doesn't mean individual municipalities like Winnipeg or Brandon are prohibited from doing so if they choose to. http://www.cjad.com/CJADLocalNews/entry.aspx?BlogEntryID=10574495 Anti‐tobacco groups push for smoking ban on terraces Posted By Margoe Edwards | 8/3/2013 12:00:00 PM Second hand smoke can be as dangerous and as toxic as sitting in the middle of a forest fire. That conclusion from the Quebec Coalition for Tobacco Control. They asked researcher Ryan Kennedy of Johns Hopkins University in Baltimore, who specializes in second hand smoke, to visit Montreal and test the levels of air quality on different terraces in the city. He found toxicity levels on par with forest fires or spending a day in Los Angeles smog. Kennedy, who spent time measuring smoke from cigarettes on a particular stretch of the Berri street pedestrian mall, found the number of fine particles, which are a major pollutant, present in tobacco smoke. The Quebec Council on Tobacco and Health and the Quebec Coalition for Tobacco Control say they are concerned abouth the health of 273,000 workers employed in bars and restaurants. They want an outright ban on smoking on outdoor terraces and will be sitting down with provincial Government ministers at a parliamentary hearing at the end of the month, demanding elective officials extend the indoor smoking ban that came into effect in 2006, to be expanded to terraces. Meantime, the Canadian Restaurant and Foodservices Agency in Quebec says they've asked their members to install separate areas on their terraces for smokers and non‐smokers, and feel the program works. The Toronto Star, 4 août 2013, page A3
Second-h and
smoke a risk
on patios,
says study
ROBIN LEVINSON
STAFF REPORTER
With smoking banned in bars, restaurants and public budding, patios
are seen by many as one of the last
havens for smokers to enjoy their
habit outside their home.
"It's one of those necessary evils,"
said Ali Menon„ who uns enjoying a
cigar on the patio at Oliver & Bonacinis on F ro nt St. Saturday.
But a new study suggests that even
on an outdoor patio, second-hand
cigare tte smoke can produce air
quality comparable to a smoggy day
in Los Angeles or even a forest fire.
The findings are bas eedon a series of
air quality tests performed on Mont real patios.
Earlier this fall. the Toronto health
board recommended the city look
into extending its smoking ban to
include patios, publie squares. buildfrog entrances and hospital grounds.
"1 value their friendship more
than l'm worried about the
smoking."
MICHELLE ASHDOWN
WHO SAYS PATIOS ALLOW HER.
TO SOC::ALIZE WTH SMOKING PALS
Nancy Groff, who was enjoying her
meal in the non-smoking section of a
patio, said she'd support a ban on
smoking on patios
"Its good to eat your food without
the smell of smoke corning across
your face" she said.
But not all non-smokers favour the
restriction. Some feel cigarette
smoke is just one of those things pal
havetodlwius.ktero
inclement weather.
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"Most of our close friends smoke
and we don't, it's the only way we can
sock with them." said Michelle
Ashdown who was sitting with
smokers and non-smokers alike.
'I value their friendship more than
I'm worried about the smoking.'
The study was conducted by Ryan
Kennedy, a university researcher.
who said he found poor air quality
even when there was a breeze and no
re stricti ons blocking the flow of air.
such as an awning or umbrella.
"I think what's important is fin- us to
remember that tobacco, smoke is a
Class A earcina„ en, and any level of
exposure bears a risk." Kennedy,
based at Johns Hopkins Uni ve rsity
in Baltimore. Md., said in an interview Saturday.
Anti-tobac;o advocates are hoping
the findings help make the case for a
patio smoking ban in Quebec. and
across the country.
Flory Douu-rs, a spokeswoman for
the Quebec Anti-Tobacco Coa li tion.
said businesses will need to adapt.
Doucas said wait staff are especially
vulnerable under the current hies.
With ffies f ro m The Canadian
PreSS
Fumadores en patios generan humos
similares a “incendios forestales”
Canadá Aug 7, 2013 at 12:28 am
Los propietarios de bares están preocupados de una prohibición que significaría la pérdida de seguidores, tal como sucedió
después de la medida de no fumar en el interior de restaurantes.
MONTREAL.- Aunque los patios son sitios al aire libre, fumar en estos espacios puede producir que la calidad del aire sea
comparable a la de un día de alta contaminación en algunas ciudades del mundo, o incluso el ambiente es similar a la
generada por un incendio forestal, de acuerdo a los resultados de una investigación universitaria realizada en Montreal,
Quebec.
Los hallazgos se basan en una serie de pruebas de calidad del aire realizado en distintos patios distribuidos en la ciudad
de Montreal.
Ryan Kennedy, investigador universitario, informó que en el experimento se demostró que la calidad del aire en los patios
es pobre, incluso con presencia de brisa. Esto aunado a objetos o restricciones que actúan como bloqueadores del flujo
de aire, tal como los toldos o sombrillas.
“Creo que es importante recordar que el humo del tabaco es un carcinógeno, y cualquier nivel de exposición implica un
riesgo, como ser fumadores pasivos”, dijo Kennedy adscrito a la Universidad de Johns Hopkins en Baltimore.
Para los defensores anti-tabaco estos hallazgos constituyen una justificación para movilizar una prohibición de fumar en
los patios en Quebec y el resto del país.
Varias provincias ya han prohibido fumar en los patios, como son los casos de Newfoundland, Nova Scotia y Alberta.
Yukon también ha introducido una prohibición, conjuntamente con Ottawa y varios municipios en la isla de Vancouver, así
como en la parte continental del sur de Bristish Columbia.
Quebec se encuentra entre las provincias que hasta el momento se ha resistido a tomar esa tendencia, debido a que
particularmente Montreal es conocida por sus cafés y bares ubicados a lo largo de sus aceras.
Los propietarios de bares están preocupados de una prohibición que significaría la pérdida de seguidores, tal como
sucedió después de la medida de prohibir fumar en el interior de restaurantes y establecimientos similares.
Por su parte, un vocero de los propietarios y comerciantes del ramo expresó escepticismo sobre estudio agregando que
los negocios tienen planeado realizar sus propias pruebas.
“Hicimos terrazas para que nuestros clientes puedan salir y fumar. Ahora dicen que no pueden fumar ahí. Qué está va a
ser próxima: ¿no pueden fumar en la acera?”
Flory Doucas, representante de la Coalición Anti-Tabaco de Quebec, informó que los negocios tendrán que ajustarse a los
resultados que son una realidad.
Doucas dijo que los clientes y comensales que están esperando son especialmente vulnerables bajo las reglas actuales.
“En el caso de los trabajadores, ellos están caminando constantemente en estas áreas llenas con el humo. Estamos
hablando de una cuestión de salud”.
Kennedy agregó que algunas de las mediciones de calidad del aire que registró en patios de Montreal se comparan con
niveles registrados en Kelowna, British Columbia, cuando se produjo un incendio forestal.
-
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Flory Doucas, codirectrice et porte‐parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac, et James Monti du restaurant Le Savini. Doit‐on interdire de fumer sur les terrasses? Bouchard en parle, émission du 5 août 2013 http://www.fm93.com/audioplayer.php?mp3=185658 La cigarette pres des terrasses indispose! Depuis 2006, on ne peut plus fumer dans les bars mais une nouvelle étude de l'Université John Hopkins confirme la toxicité de la fumée secondaire autour des terrasses. Pire que le smog et les incendies de forêt! Le Docteur Fernand Turcotte de l'Université Laval et le president de l'Union des tenanciers de bars discutent de la refonte de la Loi sur le tabac qui pourrait changer des choses, dès septembre! Le retour de Radio X, émission du 5 mai 2013 http://saguenay.radiox.com/article/la_cigarette_pres_des_terrasses_indispose Bannir les fumeurs sur les terrasses Ça commence bien!, émission du 5 août 2013 http://vtele.ca/videos/ca‐commence‐bien/lundi‐5‐aout‐2013‐bannir‐les‐fumeurs‐sur‐les‐
terrasses_64020_64024.php Le Progrès-Dimanche , 4 août 2013, page 16
Fumée secondaire
Nocive sur les terrasses
PRESSE CANADIENNE
MONTRÉAL - La Coalition
québécoise pour le contrôle du
tabac veut convaincre le gouvernement du Québec de bannir la
cigarette des terrasses des restaurants et des bars de la province en se basant sur les résultats d'une étude d'un chercheur
américain, qui a détecté des taux
de fumée secondaire alarmants
dans les espaces extérieurs des
établissements de Montréal.
« Nous recevions souvent des
plaintes à ce sujet de la part
des travailleurs et du public,
et nous voyions aussi plusieurs
recherches dans la littérature scientifique montrant que
les taux de polluants générés
par la cigarette sur les terrasses étaient problématiques
et pouvaient poser un risque
pour la santé », explique Flory
Doucas, codirectrice et porteparole de la Coalition.
Histoire de mettre des chiffres
sur ce phénomène, l'organisme
a fait appel à Ryan Kennedy, un
spécialiste de la fumée secondaire dans les milieux extérieurs de
l'université Johns Hopkins à Baltimore, au Maryland, afin qu'il
vienne évaluer la qualité de l'air
sur les terrasses montréalaises à
l'aide d'un appareil mesurant les
particules fines.
Selon Mme Doucas, le scientifique a découvert que les concentrations de fumée provenant de.
cigarettes sur les terrasses de
Montréal étaient de 10 à 100 foi.
plus élevées que le maximum
établi par l'Organisation mondiale de la santé pour une période de24 heures, qui se situe à25
microgrammes par mètre cube.
Dans plusieurs cas, les
concentrations étaient comparables à celles des feux de forêt ou
des pires journées de smog à Los
Angeles, affirme la porte-parole.
Et n'oublions pas que la fumée
de cigarette est cancérigène et
qu'il n'y a donc aucun seuil considéré comme étant sécuritaire.
L'exposition devrait être à zéro. »
Pour la Coalition, cette situation est dangereuse non seulement pour les clients, mais aussi
pour les nombreux employés de
l'industrie de la restauration qui
passent de longues heures sur
des terrasses enfumées.
« Depuis 2006, les personnes
qui travaillent dans des immeubles ou à l'intérieur des restaurants et des bars sont protégées,
mais la loi ne confère pas la même
protection à celles qui travaillent
sur des terrasses extérieures
et qui sont exposées à une substance cancérigène, fait valoir
Flory Doucas. Le gouvernement
a l'obligation d'intervenir. » ❑
II traverse le Saguenay
en état d'ébriété
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http://www.journallenord.com/Actualites/2013‐08‐06/article‐3340650/La‐fumee‐
secondaire‐dangereuse‐meme‐sur‐les‐terrasses/1 La fumée secondaire dangereuse même sur les terrasses Mathieu Ste‐Marie | Publié le 6 Août 2013 La fumée de cigarette sur les terrasses serait aussi nocive pour la santé qu'un incendie de forêt ou une journée de grand smog à Los Angeles, a conclu un chercheur américain lors d'une récente visite dans les espaces extérieurs des établissements de Montréal. Se basant sur les résultats d'une étude de Ryan Kennedy, de l'Université Johns Hopkins de Baltimore, la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac veut ainsi convaincre le gouvernement du Québec de bannir la cigarette des terrasses des restaurants et des bars de la province. La Coalition ainsi que le Conseil québécois sur le tabac et la santé en feront la demande lors de la Commission de la santé de l'Assemblée nationale, qui se tiendra les 20 et 21 août prochains. Dans l'optique que la cigarette soit banni des terrasses, Pierre Beaudry, propriétaire de la Cage aux sports, à Saint‐Jérôme, ne s'en fait pas trop. « Lorsque nos restaurants sont devenus non‐fumeurs, l'impact n'a pas été drastique. J'imagine que ça sera la même chose pour les terrasses», explique‐t‐il. La porte‐parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac, Flory Doucas, a tenu un discours similaire relayé par le site Internet de Radio‐Canada. « Plusieurs commerçants de cette industrie avaient exprimé des préoccupations il y a sept ans, lorsque le tabac a été interdit à l'intérieur des établissements et la catastrophe ne s'est jamais produite, a‐t‐elle dit. Les fumeurs n'auront pas à s'abstenir de fréquenter les restos et les bars, ils devront tout simplement fumer un peu plus loin.» Néanmoins, l'Union des tenanciers de bars du Québec craint une baisse de la clientèle si l'on interdit de fumer sur les terrasses. Peu d'endroits pour fumer De son côté, Francis Rivetti, propriétaire du Boston Pizza à Saint‐Jérôme, remarque que le nombre de fumeurs a beaucoup diminué dans les dernières années et que peu de clients sont incommodés par la fumée secondaire sur la terrasse. « Mis à part quelques commentaires négatifs, ce n'est pas un gros problème pour nos clients», affirme‐t‐il. Lui‐même non‐fumeur, il souligne que les fumeurs ont maintenant peu d'endroits où griller une cigarette. « Il leur reste les terrasses l'été et, avec la saison que nous avons, ils n'ont pas si souvent l'occasion de fumer dehors», dit‐il. La Nouvelle‐Écosse, l'Alberta, Terre‐Neuve‐et‐Labrador et le Yukon ont déjà interdit la cigarette sur les terrasses. Plusieurs municipalités à travers le pays ont également adopté une mesure similaire. http://www.theprovince.com/health/Study+likens+smoking+patios+wildfi
res+advocates+push/8752978/story.html Study likens smoking on patios to B.C. wildfires as advocates push for ban By Benjamin Shingler, The Canadian Press | August 6, 2013 MONTREAL — Even on an outdoor patio, second‐hand cigarette smoke can produce air quality comparable to a smoggy day in Los Angeles or even a forest fire, new research contends. The findings are based on a series of air quality tests performed on Montreal patios. Ryan Kennedy, a university researcher, said he found poor air quality even there was a breeze and no restrictions blocking the flow of air, such as an awning or umbrella. "I think what's important is for us to remember that tobacco smoke is a Class A carcinogen, and any level of exposure bears a risk," Kennedy, based at Johns Hopkins University in Baltimore, Md., said in an interview Saturday. Anti‐tobacco advocates are hoping the findings help make the case for a patio smoking ban in Quebec, and across the country. Several provinces have already banned smoking on patios, including Newfoundland, Nova Scotia, and Alberta. Yukon has also introduced a ban, along with Ottawa and a number of municipalities on Vancouver Island and in the lower mainland of British Columbia. Quebec is among the provinces that has so far resisted going that route. Montreal, in particular, is well‐known for its sidewalk cafes and bars. Bar owners are worried a ban would mean losing patrons, just as they did after smoking was banned inside restaurants and bars. Peter Sergakis, the head of the province's bar owner association, said he's skeptical of the study and plans to conduct his own tests. "It doesn't make sense," said Sergakis, who owns several Montreal bars. "Everybody made terrasses so our customers can go out and smoke. And now they're telling us they can't smoke there. What's going to be next — they can't smoke on the sidewalk?" Flory Doucas, a spokeswoman for the Quebec Anti‐Tobacco Coalition, said businesses will need to adapt. Doucas said wait staff are especially vulnerable under the current rules. "In the case of workers, they are walking back and forth across these areas filled with smoke. This is a health issue," she said. Kennedy said some of the air quality measurements he recorded on patios were on par with with levels recorded in Kelowna, B.C. when forest fires ravaged the region a few years ago. The Gazette ePaper - The Gazette - 7 Aug 2013 - Page #50
1 of 1
http://epaper.montrealgazette.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.as...
07/08/2013 9:57 AM
http://www.usatoday.com/story/news/nation/2013/08/08/smoking‐outdoors‐bans/2631559/ États‐Unis d'Amérique Aussi repris par CBS News (http://www.cbsnews.com/8301‐204_162‐57597699/outdoor‐smoking‐bans‐
double‐in‐u.s‐past‐5‐years/), Time Magazine (http://healthland.time.com/2013/08/08/why‐outdoor‐anti‐
smoking‐bans‐have‐some‐people‐fuming/), Huffington Post (http://www.huffingtonpost.ca/2013/08/08/outdoor‐smoking‐bans‐science_n_3723802.html), National Post (http://life.nationalpost.com/2013/08/08/outdoor‐smoking‐bans‐under‐fire‐in‐u‐s‐as‐some‐experts‐say‐
evidence‐of‐risk‐is‐flimsy/), Epoch Times (http://www.theepochtimes.com/n3/235706‐outdoor‐smoking‐bans‐
increasing‐nation‐wide‐nearly‐doubled‐in‐the‐last‐five‐years/), Denver Post (http://www.denverpost.com/fitness/ci_23828585/outdoor‐smoking‐bans‐rise‐but‐do‐health‐risks), Boston Globe (http://boston.com/lifestyle/health/2013/08/08/anti‐smoking‐battle‐moves‐outdoors‐bans‐
increase/n7ErCvfLL3Q0DavbNDVyWK/story.html), The Australian (http://www.theaustralian.com.au/news/breaking‐news/us‐anti‐smoking‐battle‐moves‐outside/story‐
fn3dxix6‐1226693913322) et plusieurs dizaines d'autres médias à travers le monde Anti‐smoking battle moves outdoors Some experts say there's not good medical evidence that outdoor smoking can harm others. Mike Stobbe, Associated Press Medical Writer | 10:47 a.m. EDT August 8, 2013 ATLANTA — The U.S. battle against smoking has moved outdoors. City parks, public beaches, college campuses and other outdoor venues are putting up signs telling smokers they can't light up. Outdoor smoking bans have nearly doubled in the last five years to nearly 2,600. But some experts say there's not good medical evidence that cigarette smoke outdoors can harm the health of children and others around. Hundreds of studies link indoor secondhand smoke to health problems like heart disease. That research has supported city laws and workplace rules that now impose smoking bans in nearly half of the nation's bars, restaurants and workplaces. Studies have clearly established that even a brief exposure indoors to cigarette smoke can cause blood to become sticky and more prone to clotting. Repeated exposures are more dangerous and can worsen your cholesterol, increase the odds of plaque building in arteries and raise the risk of chest pain, weakness, or heart attack. Health officials say there's no reason to think that can't happen from breathing in smoke outdoors. "There's no risk‐free level of secondhand smoke," said Brian King, an expert on secondhand smoke with the Centers for Disease Control and Prevention. However, it's hard to specify the health effects of outdoor smoke. "If you can smell it, it's obviously there," said James Repace, a scientist‐consultant who's done some of the outdoor studies. Two small studies tested about two dozen nonsmokers at a smoky outdoor dining area in Georgia. The saliva tests detected significant jumps in cotinine, a substance produced when the body metabolizes nicotine. That doesn't mean it's causing chronic illness, though. Health advocates in some places have focused on sites like sidewalk cafes, feeling they can't make the case for beaches or open‐air parks. "We only get involved where there's a real health risk," said Flory Doucas, co‐director of Canada's Quebec Coalition for Tobacco Control. Repace thinks only two kinds of people may face a serious health risk outdoors — those with severe asthma and staff at outdoor cafes where smoking is allowed. "People don't have to be dropping dead for you to regulate something," Repace said. Not so fast, said Simon Chapman, an Australian researcher. He once won a prestigious American Cancer Society award for his anti‐smoking efforts. But in recent years he's become a vocal opponent to wide‐ranging outdoor smoking bans. He worries such bans are motivated by desires to make smoking seem like an unusual, socially unacceptable behavior. "Next you might say 'Let's not just stop there. Let's not have people smoke anywhere they might be seen'" he said. 2013-09-11
Anti-smoking battle moves outdoors
Anti-smoking battle moves outdoors
Bans on smoking at outdoor venues are on the rise even though few studies have been done to test the danger of secondhand smoke at parks, beaches and sidew alk cafes. (Aug.
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Mike S tobbe, Associated Press
10:47 a.m. EDT August 8, 2013
Some experts say there's not good medical evidence that outdoor smoking can harm others.
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ATLANTA — The U.S. battle against smoking has moved outdoors.
City parks, public beaches, college campuses and other outdoor venues are putting up signs telling smokers
they can't light up. Outdoor smoking bans have nearly doubled in the last five years to nearly 2,600.
(Photo: Jaime Henry-White, AP)
But some experts say there's not good medical evidence that cigarette smoke outdoors can harm the health
of children and others around.
Hundreds of studies link indoor secondhand smoke to health problems like heart disease. That research has supported city laws and workplace rules
that now impose smoking bans in nearly half of the nation's bars, restaurants and workplaces.
Studies have clearly established that even a brief exposure indoors to cigarette smoke can cause blood to become sticky and more prone to clotting.
Repeated exposures are more dangerous and can worsen your cholesterol, increase the odds of plaque building in arteries and raise the risk of chest
pain, weakness, or heart attack.
Health officials say there's no reason to think that can't happen from breathing in smoke outdoors.
"There's no risk-free level of secondhand smoke," said Brian King, an expert on secondhand smoke with the Centers for Disease Control and
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However, it's hard to specify the health effects of outdoor smoke.
"If you can smell it, it's obviously there," said James Repace, a scientist-consultant who's done some of the outdoor studies.
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2013-09-11
Anti-smoking battle moves outdoors
Two small studies tested about two dozen nonsmokers at a smoky outdoor dining area in Georgia. The saliva tests detected significant jumps in
cotinine, a substance produced when the body metabolizes nicotine.
That doesn't mean it's causing chronic illness, though.
Health advocates in some places have focused on sites like sidewalk cafes, feeling they can't make the case for beaches or open-air parks.
"We only get involved where there's a real health risk," said Flory Doucas, co-director of Canada's Quebec Coalition for Tobacco Control.
Repace thinks only two kinds of people may face a serious health risk outdoors — those with severe asthma and staff at outdoor cafes where smoking
is allowed.
"People don't have to be dropping dead for you to regulate something," Repace said.
Not so fast, said Simon Chapman, an Australian researcher. He once won a prestigious American Cancer Society award for his anti-smoking efforts. But
in recent years he's become a vocal opponent to wide-ranging outdoor smoking bans.
He worries such bans are motivated by desires to make smoking seem like an unusual, socially unacceptable behavior.
"Next you might say 'Let's not just stop there. Let's not have people smoke anywhere they might be seen'" he said.
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Sep 11, 2013
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air.php Les États‐Unis ciblent le tabagisme en plein air Par Mike Stobbe, Associated Press | Publié le 09 août 2013 à 10h29 ATLANTA – Ça a commencé par les bars, les restaurants et les bureaux. Maintenant, la ligne de front de la campagne «Défense de fumer» s'est déplacée à l'extérieur. Les parcs municipaux, les plages publiques, les campus universitaires et d'autres endroits extérieurs à travers les États‐Unis sont de plus en plus nombreux à demander aux fumeurs d'aller griller leur cigarette ailleurs. On compterait environ 2600 interdits du genre aujourd'hui, soit deux fois plus qu'il y a cinq ans, et d'autres seraient en préparation. Mais certains experts questionnent la logique de la mesure, rappelant qu'aucune preuve médicale solide ne démontre que la fumée secondaire puisse nuire à la santé des passants ou des enfants en plein air. «Les preuves d'une menace à la santé des gens en plein air sont très, très minces», a affirmé Ronald Bayer, de l'université Columbia. Des centaines d'études associent la fumée secondaire respirée à l'intérieur à des problèmes de santé comme les maladies coronariennes. Il est maintenant interdit de fumer dans près de la moitié des bars, des restaurants et des lieux de travail aux États‐Unis. En revanche, l'impact sur la santé de la fumée secondaire respirée en plein air n'a pas été mesuré adéquatement. Cela n'a pas empêché les affiches «Défense de fumer» de proliférer depuis cinq ans, que ce soit sur les terrains de jeu, dans les jardins zoologiques, sur les plages, sur les terrains de balle, sur les terrasses, aux arrêts de bus ou encore devant l'entrée des édifices. Les études scientifiques ont clairement démontré que même une exposition très brève à la fumée secondaire, à l'intérieur, peut provoquer un épaississement du sang et augmenter le risque de caillots. Les responsables de la santé publique affirment que rien ne permet de croire que l'effet puisse être différent à l'extérieur. «Il n'y a pas de niveau sécuritaire d'exposition à la fumée secondaire», a dit Brian King, un expert de la fumée secondaire au Centers for Disease Control and Prevention des États‐Unis. Il est plus difficile de mesurer le problème à l'extérieur, mais une dizaine d'études se sont intéressées au problème. Certaines ont décelé des niveaux comparables à ceux retrouvés à l'intérieur, dépendant de la direction du vent ou de la présence d'un abri qui empêche la fumée de s'échapper. D'autres ont détecté des émanations importantes à près de 15 mètres du fumeur. «Si on peut la sentir, alors elle est évidemment là», a résumé James Repace, un chercheur du Maryland qui a effectué certaines de ces études. M. Repace croit néanmoins que deux groupes sont plus à risque que les autres ‐ les gens souffrant d'asthme grave ou les employés de terrasses où il est permis de fumer. D'ailleurs, certains militants ont choisi de cibler ces endroits, estimant qu'une victoire serait plus difficile sur les plages ou dans les parcs en plein air. «Nous nous impliquons uniquement là où il y a un risque réel pour la santé», a dit Flory Doucas, la codirectrice de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac. Certains, comme M. Repace, estiment que le simple facteur «incommodant» de la fumée secondaire, son odeur déplaisante, justifie son interdiction des endroits publics. Pas si vite, rétorque le chercheur australien Simon Chapman, qui a déjà remporté un prix prestigieux de l'Association américaine du cancer pour ses efforts antitabagisme. Depuis quelques années, il compte parmi les détracteurs les plus virulents d'un interdit trop large sur le tabagisme en plein air. «Ensuite on pourrait dire, ''N'arrêtons pas là. Interdisons aux gens de fumer partout où on risque de les voir'', a‐t‐il dit. Et ensuite, ça devient légitime de dire que tout comportement que les gens n'apprécient pas devrait être interdit parce que les gens risqueraient d'en être témoins.» Harmful levels of smoke found at outdoor patios
Friday, August 9, 2013 10:17
(Before It's News)
Being a lung transplant recipient with only one working lung to exist on, I’m probably super critical of second-hand
smoke but it really bothers me. Last weekend at the local crowded farmer’s market there were numerous people
smoking cigarettes and pipes mingling throughout the crowds of adults and children. The smokers were oblivious to
others around them and I guess they assumed it was their right. I congratulate those jurisdictions who have banned
smoking in all public places and hopefully more will follow suit soon.
“Even if a patio is completely uncovered … smoking on a
patio can generate very high concentrations of fine
particles — those which penetrate deep into the lungs,”
Kennedy said.
Quebec anti-tobacco advocates push for smoking ban on
outdoor patios
CBC News
Anti-tobacco advocates are using a new study to make the
case for a smoking ban on bar and restaurant patios.
A researcher at Johns Hopkins University in Baltimore,
Maryland found harmful levels of second-hand smoke in a survey of Montreal bar patios.
The study found that a single lit cigarette could create air quality levels comparable to a smoggy day in Los Angeles.
Professor Ryan Kennedy, who conducted the study, says the tests suggests second-hand smoke can be harmful
outdoors, even on a windy day.
“Even if a patio is completely uncovered … smoking on a patio can generate very high concentrations of fine
particles — those which penetrate deep into the lungs,” Kennedy said.
However, the president of the Quebec bar-owners union, Peter Sergakis, says he doesn’t believe the study’s
findings.
He says he plans to commission his own research.
Sergakis says his businesses have not recovered after smoking was banned inside restaurants and bars in Quebec in
2006.
“When they stopped smoking inside, we lost about 25 per cent of the business,” he said. “Our clientele is smokers
and drinkers.”
Quebec to review Tobacco Act
The provincial Tobacco Act is expected to be studied later this month by members of the government committee on
health and social services.
David Lefebvre, spokesman for the Quebec council on tobacco and health, says advocates are hoping the study will
be taken into consideration.
“The current act risks the health of employees who work on restaurant and bar patios, while it protects the office
workers,” Lefebvre said in a statement.
Several provinces have already banned smoking on patios, including Newfoundland and Labrador, Nova Scotia, and
Alberta.
L'Information, 14 août 2013, page 3
Une question de santé
S.A.R. Les 20 et 21 août,
une Commission de la santé
de l'Assemblée nationale se
tiendra pour étudier de
possibles modifications à la
loi sur le tabac.
David Lefebvre, porte-parole 'du
Conseil québécois sur le tabac et la
santé, accueille de manière positive la
réouverture de la loi contre le tabac à
l'Assemblée nationale.
«Nous déposerons un mémoire lors
des consultations, précise-t-il. Et une
de nos quatre principales demandes
vise à interdire l'usage du tabac sur les
terrasses de bars et de restaurants
ainsi que dans les terrains de jeux.
C'est une question de santé.»
«Au Québec, poursuit-il, on compte
235 000 employés de bars et restaurants, et 40% de ces employés sont des
femmes de 15 à 24 ans. Les horaires
de travail font en sorte que ces
employés doivent passer de 8 à 12
heures sur des terrasses enfumées.
© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur
La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites
Notre but est de protéger ces gens-là
ainsi que les clients.»
Aussi nocive qu'une journée de
grand smog
De passage à Montréal récemment,
le chercheur Ryan Kennedy, de
l'Université Johns Hopkins de
Baltimore, en a profité pour mesurer la
qualité de l'air sur différentes terrasses
de la métropole.
Le chercheur a démontrer que la
présence d'une seule cigarette sur une
terrasse, couverte ou non, pouvait troubler la qualité de l'air à des niveaux
comparables à une journée de smog
intense à Los Angeles, ou aux résultats
obtenus lors des incendies de forêts qui
ont récemment ravagé la municipalité
de Kelowna, en Colombie-Britannique.
La Coalition québécoise pour le
contrôle du tabac, le Conseil québécois
sur le tabac et la santé ainsi que la
Société canadienne du cancer comptent utiliser ces résultats lors de la prochaine Commission.
L'Information, 14 août 2013, page 3
°
TAI AC S U:
'.
S TERRASSES
Des restaurateurs inquiets
Des propriétaires de resto-bars
et de restaurants de Sainte-Julie
et Saint-Amable se disent
préoccupés par la possibilité
que l'usage de tabac soit interdit
sur les terrasses.
STÉPHANIE ALCARAZ ROBINSON
stephan ie. alcaraz-robi nson@quebecormed ia. com
«Pour les gens qui fument, c'est la
seule chance de pouvoir fumer, commente Léonard Daoussis, propriétaire
du Resto Pub Phoenix. Notre avantage
est que notre terrasse est assez large. Il
y a une section couverte, où l'on ne
fume pas, et une section ouverte où l'on
peut fumer.»
Le propriétaire a également créé
unlounge, qui ne fait pas partie de la terrasse, en guise de section pour les
fumeurs.
«Si je n'ai pas le choix, je me conformerai à la loi, ajoute-t-il. Mais je suis
contre l'idée d'enlever des droits aux
fumeurs. Chez nous, tous mes clients doivent sentir qu'ils sont les bienvenus.»
Terrasses non-fumeur moins
achalandée?
Un restaurateur de Sainte-Julie, qui
désire garder l'anonymat, a d'ailleurs
remarqué que les terrasses qui interdisent déjà la cigarette sont moins achalandées. «Regarde ces terrasses; il n'y a
pas un chat!»
«Je suis contre l'idée
d'enlever des droits aux
fumeurs. Chez nous, tous
mes clients doivent sentir
qu'ils sont les bienvenus.»
-LÉONARD DAOUSSIS,
PROPRIÉTAIRE DU RESTO PUB PHOENIX
«Au mois d'avril, les premiers sur les
terrasses, ce sont les fumeurs, lance Josée
Normand, superviseure au Boston Pizza
de Sainte-Julie. C'est plus intéressant
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d'avoir les fumeurs sur la terrasse que
devant l'entrée à enfumer les clients qui
entrent.»
«Je ne crois pas qu'il y aurait une
baisse dans notre clientèle si cette loi
devait passer, commente Louis Ménard,
gérant du Boston Pizza. Mais on ne peut
pas le savoir tant que ce n'est pas fait. Si
cette loi passe, on va devoir jouer à la
police... Ce n'est pas intéressant. Les
fumeurs n'ont pas la peste!»
Un employé du restaurant Pacini, qui
interdit déjà la fumée sur sa terrasse,
affirme de son côté ne pas décèler de
baisse d'achalandage au restaurant
depuis l'adoption de cette interdiction.
Réforme de la loi sur le tabac: Fumeurs mis à l'écart Par Marie‐Pier Gagné | 15 août 2013 à 06h23 Interdire de fumer dans les parcs, prohiber la cigarette dans l'auto en présence de mineurs, bannir la fumée sur les plages... Voilà quelques idées qui pourraient être proposées la semaine prochaine, lors d'une mise à jour de la loi sur le tabac par la Commission de la Santé et des Services sociaux du Québec. http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2013/08/20130815‐062336.html Métro, 16 août 2013, page 17
Courrier des lecteurs
Allerplus
loin encore
Un jour, je buvais une bière
sur une terrasse rue Saint-Denis. Tout allait bien jusqu'à ce
que quatre fumeurs viennent
s'asseoir près de ma table.
Les caprices de la brise légère
faisaient que la fumée de
leurs cigarettes me passait
sous le nez, m'obligeant à me
déplacer. Ces mêmes fumeurs
auraient-ils apprécié que je
pose sur une table attenante
à la leur n'importe quoi qui
empeste et qui les force à se
déplacer? Les terrasses étant
des endroits publics, les nonfumeurs ne devraient pas être
obligés de changer de place
pour éviter d'être ennuyés
parla fumée secondaire.
Cela fait maintenant plus
de sept ans qu'il est interdit de
fumer dans la plupart des lieux
fermés, incluant les salles de
bingo, les bars, les brasseries et
les tavernes. Qu'il n'existe plus
d'aires pour fumeurs dans des
milieux comme les restaurants
et les centres commerciaux.
Nous avons fait des progrès,
mais nous devons aller plus
loin encore.
A l'instar des villes de San
Francisco, de Los Angeles et
de New York, il faudrait maintenant interdire la cigarette
dans certains endroits publics
comme les terrasses, les parcs,
les plages et autres lieux
extérieurs particulièrement
fréquentés, comme les places
de festival Les propos du
maire de New York, Michael
Bloomberg, sont on ne peut
plus pertinents calmer dans
les parcs et les plages non
seulement nuit à la tranquillité des personnes utilisant ces
lieux, mais cela génère aussi
des détritus qui réduisent la
beauté de nos parcs.»
La Commission de la Santé
et des Services sociaux du Québec révisera prochainement la
Loi sur le tabac. Si le gouvernement refuse de la durcir, il
devrait au moins contraindre
les propriétaires de lieux où
des travailleurs sont exposés à
la fumée secondaire à dédommager ceux-ci. Il s'agirait, en
quelque sorte, d'une prime de
fumée secondaire. Les citoyens
ont le choix d'aller ou non sur
une terrasse enfumée, mais les
employés qui y bossent pour
gagner leur croûte ne l'ont pas
toujours. J'invite d'ailleurs les
syndicats à plancher là-dessus.
On ne devrait plus tolérer
de travailler sans dédommagement dans un environnement enfumé qui constitue
un risque pour la santé. C'est
dans l'esprit de la loi, me
semble-t-il.
SYLVIO ta BLANC, MONTRÉAL
On apprenait mercredi que deux Québécois sur trois seraient favorables â une possible interdiction de fumer
sur les terrasses, selon un sondage réalisé pour la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac. / MÉT RO
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Le Journal de Québec, 16 août 2013, page 41
Fumeurs mis à l'écart
Des modifications à la Loi antitabac seront étudiées la semaine prochaine
Interdire de fumer dans les parcs,
prohiber la cigarette dans l'auto en
présence de mineurs, bannir la
fumée sur les plages... Voilà
quelques idées qui pourraient être
proposées la semaine prochaine,
lors d'une mise à jour de la loi sur le
tabac par la Commission de la Santé
et des Services sociaux du Québec.
MARIE-PIER GAGNÉ
Agence QMI
Certains de ces règlements sont déjà en
vigueur à l'étranger. Par exemple, à Hong
Kong, on interdit aux fumeurs de s'allumer
une cigarette dans tous les parcs publics de
la ville. Des amendes de 5000 dollars de
Hong Kong (soit environ 670 $) sont imposées aux contrevenants.
De son côté, le gouvernement australien
a décrété l'interdiction de fumer sur les
plages les plus populaires et achalandées
de l'État de Victoria, sous peine de contraventions de 140 $.
Bientôt au Québec?
Les fumeurs québécois n'ont pas à
s'assujettir à de tels règlements, mais l'idée
de règlements plus restrictifs comme ceux
mentionnés pourrait être sur la table les 20
et 21 août, en commission parlementaire.
Des groupes tels que la Société canadienne
du cancer, l'Association pour les droits des
non-fumeurs et l'Institut national de santé
publique iront exposer leur point de vue.
Une rapide consultation de fumeurs au
parc du Mont-Royal révèle un sentiment de
frustration face à la possibilité de réglementer plus étroitement encore le tabagisme.
«C'est du niaisage, a affirmé PierreMartin Cloutier, un fumeur de 33 ans. Le
gouvernement devrait se concentrer sur
des choses beaucoup plus urgentes.»
Logements sans fumée
Parce qu'ils veulent offrir un environnement sain à leurs locataires, certains propriétaires d'immeubles à logements ont décidé de prendre les choses en main et de ne
tout simplement plus accepter les fumeurs.
«Lorsqu'on doit louer un appartement
où l'ancien locataire fumait, ça prend beaucoup plus de temps, a indiqué François
Bouchard, propriétaire d'un immeuble de
Rosemont. Les gens n'aiment pas l'odeur et
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je les comprends, moi aussi ça me pue au
nez. C'est pourquoi je ne loue plus aux fumeurs depuis deux ans.»
Règlement
En vertu de l'article 2.7 de la Loi sur le tabac du Québec, l'usage du tabac est interdit
dans les aires communes des immeubles
d'habitation de six logements ou plus. Par
contre, il n'existe pas de disposition qui interdit de fumer à l'intérieur même des logements. La Loi sur le tabac n'empêche
donc pas les propriétaires d'aller de l'avant
et de mettre en place leur propre règlement
interdisant de fumer à l'intérieur des logements qui leur appartiennent.
[email protected]
a ^'»
TORONTO
Dans le but d'éloigner les
enfants de la fumée secondaire, il est interdit de fumer
à moins de neuf mètres de
tout terrain de jeu,
pataugeoire ou jeu d'eau.
ESPAGNE
Il est interdit de
fumer sur les
terrasses des bars
et des restaurants.
FRANCE
La ministre de la Santé,
Marisol Touraine, souhaite créer des
espaces sans tabac, qui pourraient
être des parcs, des cités universitaires, des plages ou des zones
désignées devant les écoles.
GRÈCE
Il est interdit de fumer
à bord d'un véhicule
transportant des enfants
de moins de 12 ans.
OTTAWA
Les fumeurs
ne peuvent
pas s'allumer
une cigarette
lorsqu'ils se
trouvent dans
les parcs, les
terrains de
jeux, les
plages et les
terrains de
sport.
SINGAPOUR
TATWAN
Il est interdit de fumer danse timporte quel endroit
public (y compris les pares,i 3 plages et les
terrasses de restaurants). Des amendes de 500 $
sont données aux contrevenants, qui devront aussi
faire des heures de travaux communautaires.
On veut interdire aux fumeurs de fumer
quand ils sont au volant de n'importe
quel véhicule, et aussi aux piétons. Les
arguments sont la sécurité routière et le
problème des mégots jetés par terre.
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La Voix de l'Est, 17 août 2013, page 2
INTERDICTION DE FUMER SUR LES TERRASSES
Les restaurateurs craignent
une baisse d'achalandage
NARINE
BLANCHARD
karine.blanchard@lavoi+delest.ca
GRANBY — «Ca va tuer l'achalandage.
Un moment donné, ça va s'arrêter
où?», déplore Gaétan Dion, propriétaire du resto-pub St-Ambroise
de Granby, au sujet de la proposition d'interdire l'usage du tabac sur
les terrasses qui sera étudiée par
la Conunission de la Santé et des
Services sociaux du Québec. Et il
n'est pas le seul à craindre une éventuelle interdiction.
Cette idée fera l'objet de discussions lors de l'étude des effets de la
Loi, .sur le tabac, la semaine prochaine, et qui seront suivis de près par les
principaux intéressés: les tenanciers
et restaurateurs.
Les fumeurs représentent environ
20% de sa clientèle, estime M. Dion.
Bannir le tabac sur son imposante
terrasse lui fait craindre une baisse
de sa clientèle. « C'est évident qu'il y
aura un impact sur l'achalandage. Et
s'il y a un impact sur l'achalandage,
ça signifie moins de personnel, dit-il.
Si on perd ces clients-là, c'est pas mal
de monde. Et si on perd des revenus,
il faut faire des mises à pied. »
«J'ai une bonne clientèle de fumeurs. Lorsqu'ils l'ont interdit en
salle à manger, ça a eu pour effet
que les fumeurs se retrouvent plus
sur la terrasse. S'ils viennent à enlever ça aussi, je ne sais pas ce que ça
va donner », s'interroge Andréanne
Dumont, gérante et propriétaire du
restaurant Mikes de Granby.
« Les gens vont venir en restaurant quand même, mais ils vont faire
ça plus vite, D'après moi, ce ne sera
pas aussi agréable pour eux et ils
vont être pressés à partir ou sortir
pour aller fumer», ajoute celle qui
craint aussi une diminution d'achalandage. « Mais de quel ordre'? Je ne
sais. Est-ce que ce sera significatif?
Je ne croirais pas, mais il y aura une
différence sur l'achalandage », dit la
restauratrice.
Au restaurant East Side Mario's de
Bromont, environ 75%de la terrasse
est actuellement réservée aux nonfumeurs. Dictée d interdire l' usage du
tabac sur la terrasse aura un impact,
mais moindre que pour les tenanciers de bar, estime le propriétaire,
Martin Blair, « C'est sûr qu'il y aura
un impact, mais de quel type? », se
questionne-t-il.
Les tenanciers de bar et les restaurateurs ont déjà subi les premiers
impacts de l'interdiction de fumer
dans leur établissement lors de l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi,
au printemps 2006. «À l'époque, ça
nous a vraiment affecté les sept, huit
premiers mois et ensuite, ça s'est replacé graduellement, mais au moins
ils pouvaient fumer à l'extérieur»,
fait valoir M. Dion.
A la suite de cette interdiction, le
projet de construire un bar sur la terrasse a vu le jour. «Le St-Ambroise,
c'est un bar. En plus, on a un bar extérieur. C'est un projet qu'on avait
depuis l'interdiction du tabac à
l'intérieur. C'est un bar qui est très
apprécié des fumeurs, mais je ne
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dis pas juste une clientèle fumeurs,
car c'est loin d'être le cas», dit le
propriétaire.
Cohabitation envisagée
Ce dernier serait même prêt à faire
une concession en créant une section
fumeur et une non-fumeur dans la
portion de la terrasse où se retrouvent les tables. « Sinon les gens vont
fumer où? Ils vont devoir fumer à la
maison? Un moment donné, il y a
des droits de la personne là-dedans.
Ce que je conseille au gouvernement
c'est d'enlever les cigarettes. Ce serait plus simple que de faire tout ce
qu'il veule faire», dit-il.
Les restaurateurs questionnés
par La Voix de l'Est ont fait savoir
que la cohabitation entre fumeurs
et non-fumeurs ne cause pas problème dans leur établissement respectif. « Les gens font attention. Les
fumeurs sont discrets. On n'a vraiment pas de problème. On n'a pas eu
de plainte », indique Maxime Poulin,
propriétaire du Café de la brûlerie,
à Granby, qui affirme ne pas avoir
beaucoup de -clients fumeurs, donc se
sent moins touché par cette possible
interdiction.
« C'est très rare qu'on a des commentaires à ce sujet-là. Je lis les cartes' commentaires toutes les semaines et c'est arrivé à une seule reprise
depuis le début de l'été, dit M. Dion:
On n'a jamais personne qui nous dit
qu'il ne va pas sur la terrasse parce
que c'est fumeur. »
« Je ne suis pas en faveur(interdiction) parce que je n'ai pas de problème pour la cohabitation des deux »,
dit Andréanne Dumont.
PHOTO ARCHIVES LA VOIX DE L'EST
« Ça va tuer l'achalandage. Un moment
donné, ça va s'arrêter où? », déplore
Gaétan Dion, propriétaire du resto-pub
St-Ambroise de Granby. au sujet de la
proposition d'interdire l'usage du tabac
sur les terrasses qui sera étudiée
par la Commission de la Santé et des
Services sociaux du Québec.
Le Citoyen, 21 août 2013, page 8
Pas de tabac sur les
terrasses?
Alors que la question sera
évaluée par le gouvernement
québécois, les restaurateurs et
les tenanciers de bars
s'accrochent au droit de leurs
clients de fumer sur leurs
terrasses, le dernier espoir des
fumeurs québécois.
et une autre pour les non-fumeurs. On
dirait que le gouvernement n'a rien à
faire.»
Il n'est pas le seul à croire que ce n'est
pas au gouvernement de légiférer, mais
plutôt à chaque restaurateur.
Les propriétaires d'établissements craignent notamment une baisse de leurs
revenus.
AGENCE QMI
«Quand le tabac a été banni à l'intérieur,
«Beaucoup de gens ont construit une nous avons perdu de 20 à 25% de notre
terrasse pour accommoder les fumeurs, clientèle, dit M. Sergakis, propriétaire
rage le président de l'Union des tenanciers d'une quarantaine d'établissements: Ce
de bars du Québec, Peter Sergakis. Dans sont les fumeurs qui consomment le plus
cinq ans, il sera interdit de fumer sur les dans les bars parce que ça va ensemble. On
trottoirs, puis dans la rue. Ça n'a pas de bon peut s'attendre encore à une autre baisse.
sens!»
L'industrie n'est pas en santé. Avec ce
M. Sergakis réagissait à l'annonce de règlement, ce sera encore pire».
l'étude des effets de la Loi sur le tabac, la
« En 2006, il y avait exactement les
semaine prochaine, par la Commission de mêmes arguments, se souvient Flory
la Santé et des Services sociaux du Québec.
DoucasdelCitnqébcospurle
L'interdiction de fumer sur les terrasses y contrôle du tabac. On nous annonçait une
sera abordée.
catastrophe. C'est assez surprenant qu'une
loi aussi efficace fasse l'objet d'exactement
la même opposition. »
Opposition
Elle rappelle qu'un an après l'adoption
«C'est une idée stupide, commente le de la loi, 80% de la population ne désirait
restaurateur Alain Creton, représentant pas le retour du tabac dans les bars et les
les commerçants de la rue Pell. Dans ma restaurants.
terrasse, il y a une partie pour les fumeurs
Achetez an article
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The Gazette, 21 août 2013, page A22
It's up to smokers
to be considerate
)) Perhaps smokers are
unaware of the effect smoke
has on neighbours dining
al fresco nearby. While the
smoker enjoys each puff, the
cigare tte (or as at Bilboquet
Monday, the cigar!) keeps
emitting its odoriferous
cloud. No matter where
you hold your cigare tt e, or
where the ashtray is located,
we are subjected to the constant plume.
You like it for the same
reason we detest it—the
pungent an d long-lasting
aroma. Outdoors, even
15 feet away (more if the
breeze is right) that unmistakable odour interferes
with taste an d breathing.
As a habit that inherently
disturbs others, smoking
places the onus on users to
smoke with understanding,
sensitivity an d concern for
the rest of us.
Roger Jay
Westmount
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http://quebec.huffingtonpost.ca/claude‐
andre/tabac‐fumiste‐industrie_b_3787000.html Tabac: industrie fumiste Claude André, journaliste | Publication: 21/08/2013 08:13 Récemment, je regardais un film dont l'action se déroule, si ma mémoire est fidèle, en 2060. À un moment, ô surprise, le héros rebelle s'allume une clope. «On fumera donc encore en 2060?!», me dis‐je amusé. Au début, quand j'ai vraiment cessé de fumer voilà 7ou 8 ans (clap, clap, clap), après plusieurs tentatives, j'en voulais aux fumeurs. Non pas parce que leur fumée secondaire me gênait, mais parce que l'odeur du tabac titillait mes sens et rendait ma lutte encore plus difficile. Bref, j'étais jaloux. Les années ont passé, j'ai pris goût à la vie sans boucane. Désormais, la fumée secondaire m'intimide à un point tel que lorsque je vois quelqu'un se griller une cibiche, je me sens aussi intransigeant qu'à l'époque où les non‐fumeurs me tapaient sur les nerfs avec leurs regards que je jugeais aussi condescendants que moralisateurs. Pourtant, tous les fumeurs (ou presque) espèrent cesser un jour. Mais c'est moi qui, aujourd'hui, ne fréquente plus la terrasse de mon café de prédilection ‐ même si on y retrouve la plus belle faune en ville ‐, parce cet endroit est devenu un véritable show de boucane où les fumeurs semblent ne douter d'aucune façon de «leur droit» à polluer l'environnement des autres. Or, la semaine dernière, un sondage mené par la firme Léger Marketing nous apprenait que 63 % des Québécois appuieraient une interdiction de fumer sur les terrasses des restaurants et des bars. Puis, dans son édition de lundi dernier, le quotidien Le Devoir nous informait cette fois que l'ex‐ministre australienne de la Santé, Nicola Roxon, était de passage à Montréal afin de tenter de convaincre le Québec d'imposer des images encore plus répulsives que celles que l'on retrouve déjà sur les paquets de cigarettes, comme cela se fait dans son pays. Il me revient en tête un papier d'un chroniqueur jadis branchouille et maintenant au Journal de Montréal qui disait, en substance, qu'il était contre les publicités antitabac parce que, selon lui et les adeptes de la sacro‐sainte liberté, l'État n'avait pas à fourrer son nez partout, qu'il fallait protéger le libre commerce et, finalement, tout le monde savait de toute façon que le tabac nuit à la santé. «Pas nécessaire d'y ajouter la morale bien pensante», disait‐il en résumé. Cette lecture de la situation est évidemment tentante, surtout si l'on adopte une posture plus ou moins rebelle. Pourtant, loin d'être un adepte de la rectitude, je suis de ceux qui appuient les deux mesures: interdiction sur les terrasses et images plus agressives. La première, parce qu'il est prouvé que la fumée secondaire nuit à la santé (elle cause la mort de plus de 1000 non‐fumeurs annuellement au Canada) et que je ne vois pas au nom de quoi quelqu'un aurait ce droit. D'autant que l'étude en question montre que les enfants sont encore plus sensibles à la fumée secondaire. Quant à la seconde raison, elle est plus politique. Diabolisation? L'industrie du tabac est parvenue, au fil des ans, à nous faire croire qu'il s'agissait de défendre la liberté. Écran de... fumée pour cacher l'insidieux. Certains fumeurs se sentent démonisés ou traqués. Il ne s'agit pourtant pas de jouer une liberté contre celle de l'autre ni d'une volonté de ficher les fumeurs dans des filières noires, mais bien d'un combat: celui entre les individus, dans toute leur solitude, l'innocence de leur 17 ans et la pression de l'entourage, et une puissante machine propagandiste milliardaire qui, depuis longtemps, a compris comment elle pouvait bénéficier de la recherche en psychologie sociale, mais aussi de la chimie. Les études ne sont plus à faire, il est désormais prouvé que des chercheurs se sont réunis dans le passé afin de trouver les meilleures façons de nous rendre accros. La plus récente magouille des «cigouilleurs»: le tabac parfumé et sucré de cigarillos vendus à l'unité qui visait expressément les jeunes autour des écoles. Bref, la même stratégie qu'utilisent les pédophiles pour attirer les plus vulnérables... Les moyens peuvent bien sûr être plus sophistiqués. Dans les années 1920, alors qu'il travaillait pour l'American Imperial Tobacco Company, le publicitaire Edward Bernays, dans le but de rompre le tabou selon lequel les femmes ne pouvaient pas fumer en public, a envoyé un groupe de jeunes modèles défiler dans la ville de New York pendant une parade. Il a ensuite déclaré à la presse qu'un groupe en faveur des droits des femmes allait y allumer des «Torches de la liberté». À son signal, une modèle a allumé une Lucky Strike devant les photographes. Le 1er avril 1929, le New York Times écrivait: «Group of Girls Puff at Cigarettes as a Gesture of Freedom!» C'était le début d'une longue utilisation des techniques de propagande des barons du capitalisme contre les intérêts des individus. L'initié Lors de son passage à Montréal, en décembre 2012, le docteur en biochimie Jeffrey Wigand, qui faisait partie du conseil d'administration de Brown and Williamson, une filiale de British American Tobacco, a dit avoir remarqué dès son arrivée en 1989 que l'industrie tenait deux discours: celui de l'entreprise qui niait que la nicotine crée une dépendance et l'autre, à l'interne, qui stipulait que tout le monde était au courant du fait que la nicotine créait une dépendance et que le tabagisme provoquait des cancers et des maladies respiratoires. Wigand, qui a inspiré le thriller politique L'initié (1999) avec Russel Crowe, a aussi précisé que les avocats de son ancien employeur déployaient tout un arsenal de moyens pour contrer le discours des scientifiques sur les effets néfastes du tabac. On s'en doutait, bien sûr, mais pour des milliers, voire des millions, de personnes il était déjà trop tard. Surtout au sein des classes populaires. Elles qui ont le moins accès à l'éducation. Pas étonnant qu'on y retrouve un plus grand pourcentage de fumeurs. Au cours des trois dernières décennies, nous avons assisté à un retrait progressif du bras gauche de l'État (les services sociaux) au profit de son bras droit (la force et l'ordre). Cela participait au déploiement de l'idéologie néolibérale qui ne jure que par le sacro‐saint marché. On a vu récemment, à Lac‐Mégantic notamment, ce qu'il arrive quand l'État ne joue plus son rôle d'arbitre entre les intérêts de ses citoyens et ceux des entreprises privées dont le premier objectif, au‐delà de toute forme de morale, demeure le profit. À mes amis rebelles qui se considèrent traités comme des pestiférés par les tenants de l'anti tabagisme, j'aimerais rappeler bien humblement qu'il ne s'agit pas d'un combat contre leur liberté à eux, mais bien d'une lutte contre la puissante machine de propagande des cigarettiers. Elle qui n'a pas dit son dernier mot et qui fera en sorte qu'on fumera sans doute encore en 2060. Mais surtout en Afrique et en Asie cette fois, nouvelles cibles des prédateurs de la mort. http://www.radio‐canada.ca/nouvelles/societe/2013/08/22/005‐
commission‐cigarettes‐recommandations.shtml La Santé publique réclame des terrasses sans fumée Normand Grondin | Mise à jour le jeudi 22 août 2013 à 20 h 46 HAE La commission parlementaire chargée de réviser la Loi sur le tabac s'est terminée mercredi, à Québec. On y a proposé une série de mesures pour réduire l'usage du tabac, dont plusieurs toucheraient les 340 000 fumeurs adultes à Montréal. La métropole québécoise est au troisième rang des villes qui comptent le plus de fumeurs au pays, soit 22 % de sa population, loin devant Toronto (17 %), Ottawa et Vancouver (environ 16 % pour ces deux dernières). Montréal est aussi la ville où la cartouche de cigarettes se vend le moins cher. Elle coûte 76,95 $, soit presque 20 $ de moins que la moyenne canadienne de 96 $. La Santé publique demande donc au gouvernement d'interdire le tabac sur les terrasses, d'interdire les produits aromatisés, très populaires chez les jeunes fumeurs, et de fermer tous les salons de narguilé. La Santé publique souhaite également que le gouvernement augmente le prix du tabac, puisqu'il est démontré qu'une augmentation de 10 % du prix des cigarettes se traduit presqu'automatiquement par une diminution de 4 % du nombre de fumeurs. http://www.leclaireurprogres.ca/2013/08/14/une‐interdiction‐possible Cigarettes sur les terrasses: Une interdiction possible ? Par Frédéric Desjardins | Mercredi 21 août 2013 03:00:00 HAE Une autre tuile pourrait s’abattre sur les fumeurs à moyen terme, cette fois au niveau des terrasses. La Commission de la Santé et des Services sociaux du Québec procède cette semaine à l’étude des effets de la Loi sur le tabac. L’interdiction de fumer sur les terrains des bars et restaurants sera une question évaluée par le gouvernement québécois. «Beaucoup de gens ont construit une terrasse pour accommoder les fumeurs. Dans cinq ans, il sera interdit de fumer sur les trottoirs, puis dans la rue. Ça n’a pas de bon sens !», rage Peter Sergakis, président de l'Union des tenanciers de bars du Québec. Tant qu’à interdire la cigarette sur les terrasses, ce dernier propose d’abolir simplement le tabac. «Si la cigarette est si mauvaise, alors pourquoi ne la bannit‐on pas tout simplement ? Sinon, c’est criminel de laisser fumer les gens», affirme M. Sergakis. Différence entre deux secteurs Cette impression est partagée par Mélanie Boutin, propriétaire du Dooly’s à Saint‐Georges. Ce bar possède une terrasse dont la majorité des utilisateurs sont des fumeurs. Elle dit comprendre l’incommodité de certains clients, mais estime qu’on peut employer d’autres solutions pour satisfaire tout le monde. «Il pourrait y avoir des sections fumeurs et non‐fumeurs. Une interdiction aurait un gros impact sur notre achalandage. Nous avons déjà vu une baisse dès qu’on ne pouvait plus fumer à l’intérieur. On va s’adapter si ça devient partout comme cela, mais je pense que ça va trop loin», de dire celle‐ci. Au Pub Rock Café, seulement quatre des 28 tables sur la terrasse sont réservées aux fumeurs. Gérante de l’établissement, Mélanie Gagné confirme que peu de clients se sont plaints de cette situation. Ces propos sont corroborés par le propriétaire Jean‐Denis Parent. «La bouffe représente 80 % de notre chiffre d’affaires. Les restaurants ne sont pas aussi touchés que les bars, car les fumeurs ne fument pas en mangeant. Au pire, ils peuvent descendre sur le trottoir juste à côté», explique ce dernier. Le Tim Hortons de Beauceville est le seul de la région possédant une terrasse. Ici, il est vrai que cigarette et café sont souvent associés selon le copropriétaire Luc Poulin. «L’interdiction serait bien pour le côté santé et on n’aurait plus à ramasser des mégots. Par contre, ça amènerait sûrement une baisse de clientèle», pense M. Poulin. http://www.theguardian.pe.ca/Opinion/Editorials/2013‐08‐22/article‐
3358960/Smoking‐on‐patios‐not‐acceptable‐at‐any‐time‐of‐day/1 Ile‐du‐Prince‐Édouard Smoking on patios not acceptable at any time of day Editorial | Published on August 22, 2013 Maintaining the status quo with the province’s smoke‐free places legislation is unacceptable. It’s just a matter of time before P.E.I. finally fixes a missing piece of the act brought into law in 2009. Allowing people to smoke on restaurant and bar patios between 10 p.m. and 3 a.m. was a mistake in the original legislation. It was an obvious compromise to business owners concerned with losing customers, and a gesture to smokers who felt they were being pushed onto the streets. The token compromise will only make the next step more difficult. And that next step is coming, hopefully sooner than later. When the province brought into law its smoke‐free legislation, it was considered a leader in protecting non‐smokers and the general health of all Islanders. So the comment this week by Health Minister Doug Currie that no changes are planned at this time is certainly disappointing. The balmy late summer evenings this week have been spectacular. A full moon under clear skies, pleasant temperatures and light breezes have made for ideal times sitting out on patios where people could enjoy meals, drinks and conversation. Imagine then, the disappointment of those individuals or groups when suddenly at 10 p.m. people at the adjacent table pull out a pack of cigarettes and proceed to ruin what was until then a perfect evening. The issue was resurrected by a recent study at Johns Hopkins University which found poor air quality on patios, which meant non‐smokers were exposed to the risks of second‐hand smoke even when they were outside. The 2009 legislation brought P.E.I. to the forefront in terms of rules around smoking in public. Instead of moving forward with progressive legislation, this province is stalling. Other provinces have already banned smoking on patios but Currie said it’s not something the P.E.I. government is looking at right away. Last November, P.E.I.’s Chief Public Health Office released a cancer report which showed there were almost twice as many new cancer cases in 2009 as there were in 1980. Our lung cancer rate was the highest in the country in 2009. What other reasons should this government need to make the smoking ban on patios fulltime? The bad habits of some people should not be allowed to endanger the health of others. […] The Gazette, 22 août 2013, page A16
Let's just eliminate
smoking
Re. `An `evil smoker' speaks up"
(Letters, Aug. 20)
Another and permanent answer
to terrasse smoking is to declare
smoking illegal and to shut down the
entire industry. I have seen enough
people get sick and die from the
scourge of smoking that it's about
time to eliminate it from society.
Cigarettes are designed to be addictive and cause various cancers, and
all the while some people a re padding
their wallets and getting rich from the
sale of these insidious products.
Robe rt Anstee
Montreal
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Métro, 23 août 2013, page 17
Courrier des lecteurs
L'intolérance
etl'exagération
àlamode
Depuis plusieurs années, graduellement, on tente de plus
en plus d'ostraciser les fumeurs en les traitant comme
des pestiférés ou encore des
lépreux contagieux. Il est à la
mode, pour les non-fumeurs,
de manifester une exécration
exagérée et complaisante dès
que la moindre odeur de cigarette chatouille leurs chastes
narines éplorées. Il est même
de bon ton pour certaines
mauviettes bien-pensantes de
se vanter d'enseigner à leurs
enfants un jeu où il s'agit de
se pincer le nez tel un débile
avant d'entrer dans un édifice
devant lequel, ô scandale, des
gens osent fumer.
Ça va faire! Yen a marre
de ce mépris, de ces regards
accusateurs, de ce dédain
démesuré exprimant une
intolérance exagérer. Non-fu
meurs, vous avez déjà gagné
il est interdit de fumer dans â
peu près tout endroit public
clos, incluant les bars, les
restaurants et les cafés. Même
chose dans les transports
en commun et aux abords
des hôpitaux et des établissements d'enseignement,
de la garderie à l'université. La publicité du tabac est
depuis longtemps interdite
et maintenant les paquets
ne sont plus visibles dans
les dépanneurs. Maintenant,
des intégristes de l'hygiène
publique voudraient étendre
la législation pour interdire
Les comportements de plusieurs
envers les fumeurs
de fumer au grand air, sur les
terrasses, dernier retranchement des monstres fumeurs.
C'est de l' exagération. Oui,
la cigarette est un produit
toxique, voire dangereux.
Oui, cela nuit â la santé et fait
courir des risques importants
de développer des maladies
graves tel le cancer. On sait
tout ça. Mais ne venez pas me
dire qu'être exposé à quelques
petits nuages de fumée secondaire au grand air va a coup
sûr vous faire développer des
cancers. Ça va faire!
Qu'en est-il de la stupidité, la corruption, la cupidité,
l'exploitation, la surconsommation, le cynisme,
la pauvreté, la pollution,
l'ignorance, ou encore
l'analphabétisme fonctionnel de la moitié de la
population québécoise? Vous
ne pensez pas qu'on devrait
avoir d'autres priorités que
les droits des non-fumeurs
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irritent un lecteur. , e,r»o
pour lesquels on a tant fait
ces dernières années? C'est
dépassé! Changez de cause!
Malheureusement, inhaler
la fumée produite par la
combustion de plantes, entre
autres le tabac, est un geste
agréable et satisfaisant qui est
pratiqué depuis des millénaires. Même si fumer est
nocif, la cigarette demeure
plus saine que le fascisme,
et surtout l'intolérance de la
pensée unique à la mode.
JÉR *E O nnunts
Un symbole de
notre histoire
Cette lettre répond à une
publiée dans cette page hi
Le crucifix de l'Assemblée
nationale ne devrait pas être
perçu comme un symbole
religieux, mais bien comme
un symbole de notre histoire.
On tend à oublier que la
devise du Québec est : «Je
me souviens.» À force de
tout enlever de nos murs
publics (crucifix, sapins de
Noël...), les jeunes ont de
plus en plus de difficulté à
savoir de quoi «se souvenir».
La prochaine étape sera-t-elle
d'enlever la notion d'histoire
qui nous enseigne que le
Québec a d'abord été mené
par la religion catholique?
Pourrions-nous simplement
voir ce crucifix comme un
symbole de libération de
l'emprise que cette religion a
eue sur nous et nous dire : «Je
me souviens (et j'ai compris
la leçon)»?
SÉBASTIEN
Écrivez-nous!
opinions@
journatmetro.com
La Voix de l'Est, 26 août 2013, page 14
111111111 I I I 1111 1111111111111111111111I II I I I I I I1111111111I111111111111111111111111111I III II I I I H 11111111111111111111111111111111I I I I I III I I I I111111
Avez-vous participé à Granby en fête?
Allez répondre a
www.lavoixdelestca
> RÉSULTATS DE LA DERNIÈRE SEMAINE <
Faut-il interdire l'usage du tabac sur
les terrasses?
-NOMBRE DE RÉPONDANTS : 861 (hier à 1
Métro, 27 août 2013, page 22
Courrier des lecteurs
Cher fumeur..
Cette lettre répond à une autre
intitulée «L'intolérance et l'exagération à la mode' et publiée
dans cette page vendredi.
Je vous ai lu vendredi et je
vous trouve bien à plaindre.
Vous êtes aveuglé par votre
propre nuage de fumée! Le
respect et le civisme doivent
être l'apanage de tous, surtout
que votre plaisir est tout
à fait légal, mais, malheureusement, votre espèce ne
connaît pas toujours ces mots
et devient l'artisan de son
propre malheur. Votre sortie
dans ces pages en fait foi.
Vous mentionniez que les
«quelques petits nuages de
fumée secondaire» ne sont
probablement pas mortels.
Justement, vous oubliez une
chose importante : comme
non-fumeur, je n'ai jamais
demandé à savourer mon
steak avec un «petit nuage»
contenant une centaine de
•
La cigarette et la fumée secondaire font réagir un autre lecteur. / Krao T
produits toxiques. La majorité autour de vous a aussi
des «droits».
Vous parliez de pollution
comme enjeu le plus important. C'est quoi, alors, la fumée secondaire? Le civisme
voudrait que vous fassiez
tout pour ne pas m'importu-
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et
plusieurs autres clients, et
si c'est impossible, que vous
alliez simplement fumer
ailleurs. Ce n'est pas à moi
d'entrer dans le restaurant
pour avoir un endroit sans
fumée. Mais cette réalité
ne vous touche pas, vous
ner, ainsi que ma tamile
voulez pratiquer légitimement votre passe-temps. Et
les autres alors?
La tyrannie de la fumée
est finie. C'est un retour
du balancier appuyé par la
grande toxicité démontrée
de la fumée secondaire.
Vous n'avez jamais été
capable de contrôler votre
fumée, comme une personne qui écoute sa musique
avec une radio puissante ne
peut vous empêcher de faire
la grimace si la musique que
vous entendez malgré vous
ne vous plaît pas. Concrètement, Ies crises d'asthme,
les vêtements sentant la
f umée après une soirée dans
les bars, royaume d'une
minorité fumante, sont
chose du passé pour bien
des clubbers d'aujourd'hui.
STÉPHANE JEAN-FRANÇOIS
Écrivez-nous!
opinions@
journalmetro.com
The Gazette, 15 août 2013, page A2
War on smoking goes too far
A BAN ON LIGHTING UP on outdoor terrasses won't help people's health as much as we'd like to think
uebec legislators will
koe hold public hearings next
week on the idea of banning
all smoking on outdoor terrasses. Yikes.
I'm no defender of smoking. I'm a stereotypically
righteous ex-smoker. Because
of the health risks of secondhand smoke, I even wrote tons
of commentaries decades ago
demanding a ban on smoking
in indoor workplaces and restaurants.
But a ban on outdoor smoking? I'll pass.
The pro-ban movement
is chalking up a shocking
number of victories. Already Alberta, Nova Scotia
and Newfoundland and Labrador have banned puffing
on restaurants' and bars'
exterior terrasses ("patios"
in ROC-speak). So have New
York City and Ottawa. (The
nation's capital slaps fines
of $305 and $255 on smokers
and establishment owners re-
HENRY
AUBIN
spectively, and it enforces this
measure.)
Pro-ban sentiment runs
strong in this province, too:
The Coalition québécoise
pour le contrôle du tabac,
whose members include the
Canadian Cancer Society and
many medical groups, com-
missioned a Léger poll this
month that found 63 per cent
of respondents supported
such a measure.
But does an outright ban go
too far?
Supporters say it's all
about the danger that secondhand smoke poses to people
at the next table and to staff.
Indeed, the Coalition trumpets the measurements that
a Johns Hopkins University
researcher, Ryan Kennedy,
took in Montreal last month.
On parasol-covered terrasses
on a car-free stretch of SteCatherine St., he found that
the concentration of fine
particles from smokers were
comparable to concentrations on severe smog days in
Los Angeles and in a British
Columbia city that was close
to a forest fire.
Scary? Perhaps not so
much. The duration of nonsmokers' exposure to such
wafting smoke is surely relevant to the health issue,
yet the research does not address this. (A serious smog
period in L.A. or proximity
to a forest fire might mean
people would breathe this air
for many hours if not days;
not so non-smokers on a terrasse.)
In its press release hailing
the alarming findings, the Coalition fails to note all of the
researcher's credentials. Kennedy, who has a recent PhD in
"health psychology," teaches
at Johns Hopkins' Institute
for Global Tobacco Control,
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whose anti-smoking agenda
is as clear as its name. He's
also a member an Ontario
group that awkwardly calls
itself Tobacco Free Sport and
We don't need to
drive smokers from
every last refuge.
Recreation and Smoke-free
Outdoor Spaces Community.
He's hardly an independent
researcher: The Coalition invited him here.
I don't doubt the accuracy
of Kennedy's measurements,
However, the excited context
in which he and the Coa lition
present those figures smacks
more of lobbying than of impartial science.
Smoking is filthy and lethally stupid, and I feel sorry for
smokers. However, I feel sympathy for their desire to light
up outdoors. We anti-smoking crusaders have, with the
bans on indoor smoking,
driven them there. Whatever
health problem their smoke
might pose to others is minuscule next to the laissez-faire
situation that used to prevail
indoors.
Anti-smoking fervour in
many parts of North America is more extreme than
in Quebec. Plenty of cities
elsewhere prohibit smoking in parks and on beaches.
Sudbury, which has veered
toward complete absolutism,
won't even allow it in municipal parking lots. Yet the evidence for the resulting health
problems in such wide-open
spaces — where there are
no parasols or awnings, and
where non-smokers irritated
by the smoke can easily walk
away — is even thinner than
on terrasses.
We anti-smoking types
need to recognize that we've
won the war. We don't need to
drive smokers from every last
refuge. Let them be. Indeed,
if we're really so concerned
with the welfare of terrasseusers' lungs, a more useful
fight would be to press politicians to reduce the traffic
that pollutes most streets that
feature terrasses.
Most of the groups scheduled to testify before the National Assembly's Committee
on Health and Social Services
next Tuesday and Wednesday
will demand a stop to terrasse
smoking. The politicians
should listen with skepticism. It's time for the war on
smoking to show a sense of
proportion.
[email protected]
w^
i,^
•i , diH nuis
,sport pl.
http://www.montrealgazette.com/health/Letter+sympathy+smokers/87
92779/story.html Letter: No sympathy for smokers Stan Shatenstein, Editor & Publisher, STAN Bulletin | August 15, 2013 Re: “War on smoking goes too far” (Henry Aubin, Aug. 15) Henry Aubin sympathizes with smokers’ “desire to light up outdoors,” but where is his sympathy for non‐smokers who want to eat a meal in peace? How sympathetic would Aubin be if the people at the next table were yelling into their cellphones throughout his meal? And does he yearn for the days of “tolerance” when smokers could light up in airplanes? If Aubin doesn’t doubt the accuracy of the research done on second‐hand smoke, then why does he seem so indifferent to what the science tells us? Air pollution is a serious issue for everyone, and global warming is real, but on a day‐to‐day basis, we don’t run around sucking on a bus’s tailpipe. Wait staff and patrons on crowded patios or terrasses do get a serious dose of exposure to a stew of noxious, toxic chemicals. Everywhere that governments or businesses consider instituting smoking bans, there’s always a hue and cry about smokers’ rights and an appeal for accommodation. And then the ban comes into force and no one wants to go back to the bad old smoky days. Second‐hand smoke produces deleterious cardiovascular effects very rapidly. That fact applies to dining al fresco. Mr. Aubin’s sympathies are badly misplaced. http://www.montrealgazette.com/health/Letter+agree+with+Henry+Aubi
n+about+smoking+terrasses/8793060/story.html Letter: I agree with Henry Aubin about smoking on terrasses Paul Clarke, Pointe‐Claire | August 15, 2013 Re: “No sympathy for smokers, terrasses should be smoke‐free” (Online Letters, Aug. 15) and others Oufff. Henry Aubin is getting an earful from letter‐writers. I knew he would. I actually agree with Mr. Aubin. We have driven the smokers outside by years of efforts. Should they now leave town? I am in fact more in favour of a ban on cellphone use in restaurants and on public transit because that is more annoying to me than smoke. I have never been a smoker. Funny, smoke doesn’t bother me at all. I have found ex‐
smokers to hold the most strident opinions on this matter. http://www.montrealgazette.com/health/Letter+sympathy+smokers+terr
asses+should+smoke+free/8792678/story.html Letter: No sympathy for smokers, terrasses should be smoke‐
free Cynthia Jarjour, St‐Lambert | August 15, 2013 Re: “War on smoking goes too far” (Henry Aubin, Aug. 15) I totally disagree with Henry Aubin’s argument that the war on smoking goes too far and that those who indulge in this “filthy and lethally stupid” habit should not be banned from outdoor terrasses. As a long time ex‐smoker, I do not, as he does, feel sorry for smokers and have no problem “driving them from every last refuge.” The adverse health effects of tobacco use have been known for decades. Why anyone would continue to smoke or take up this potentially deadly habit is mind boggling. Some will argue that they have tried and cannot quit. As someone who has been there, I say as difficult as it may be, where there’s a will, there’s a way. As Mr. Aubin points out in his article, there are enough airborne pollutants caused by car exhaust to contend with; why is he willing to add second‐hand smoke to the mix? Our summers are so short. To be able to sit on a terrasse and enjoy a good meal or a drink or simply linger and people watch, is one of life’s pleasures denied to all of us who do not wish to put our health at risk by inhaling or ingesting carcinogenic fumes emitted by those who have chosen to ignore the warnings. I fully support any proposed ban on smoking on Montreal’s terrasses. http://www.montrealgazette.com/health/Letter+terrasses+smoke+free+c
igarettes+only/8792780/story.html Letter: On terrasses, smoke‐free cigarettes only Louis Goodman Hoppenheim, Hampstead | August 15, 2013 Re: “War on smoking goes too far” (Henry Aubin, Aug. 15) I did not appreciate Henry Aubin’s article supporting smoking on terrasses. Why give smokers any hope? As a non‐smoker, I don’t want even a wisp of smoke in my face as I enjoy my meal on a terrasse. Many smokers seem think they have a god‐given right to indulge wherever and around whomever they please. Smoking should only be permitted in a private home or car, without minors present. Fortunately for smokers, “smoke‐free” nicotine cigarettes were invented so they can be used on terrasses, etc. http://www.montrealgazette.com/health/Letter+Smoking+terrasses+sho
uld+banned/8792176/story.html Letter: Smoking on terrasses should be banned Shloime Perel, Montreal | August 15, 2013 Re: “Researchers train dogs to sniff out cancer” (Gazette, Aug. 10) and “Study likens patio smoke to ‘forest fire’ as advocates push for ban” (Gazette, Aug. 6) Dogs aren’t the only species that can learn to detect chemicals related to cancer. Humans have that capacity, too. When they smell tobacco smoke, a Class A carcinogen, it should immediately alert them to one of the main causes of cancer and heart disease. Cigarette and sometimes cigar smoke is especially prominent in Montreal’s many café and restaurant terrasses. It’s virtually impossible to sit on a terrasse without being exposed to cigarette smoke and even a single person smoking can create a high concentration of the carcinogen. Three provinces and a number of Canadian municipalities have already banned terrasse smoking and there is nothing special about Montreal that justifies the “right” to smoke on terrasses, the city’s joie de vive notwithstanding. We don’t need to bring in dogs to know that tobacco smoke anywhere is dangerous! http://www.montrealgazette.com/Letter+Several+good+reasons+smokin
g+terrasses/8797330/story.html Letter: Several good reasons to ban smoking on terrasses Janice Forsythe, Ottawa | August 16, 2013, 8:39 AM Re: “War on smoking goes too far” (Henry Aubin, Aug. 15) Henry Aubin believes that the evidence for prohibiting smoking in “wide‐open spaces ... is even thinner than on terrasses.” Not so. Science indicates that within 7 m (23 ft) of the source of second‐hand smoke health is affected, especially among those who are already at risk (babies, children, asthmatics, cardiac patients, etc.). However, there are even more reasons to regulate smoking outdoors. Studies show that when smoking is restricted, smokers react by either cutting down the number of cigarettes they smoke per day or quitting entirely. This can only be considered good for smokers’ health. Furthermore, reducing the number of times people are seen smoking in public decreases the number of children and youth who think that smoking is normal adult behaviour, that is, something they want to emulate to appear more grown up. Positive, smoke‐free role modelling is a very powerful tool in preventing smoking, something that virtually all smokers support. If Montreal’s politicians show “skepticism” towards protecting the current and future health of non‐smokers, smokers and children, as urged by Aubin, then surely they don’t deserve to be re‐elected. http://www.montrealgazette.com/Letter+Terrasse+smoking+hardly+wors
t+health+problem/8797335/story.html Letter: Terrasse smoking is hardly our worst health problem Pierre Home‐Douglas, Dorval | August 16, 2013, 8:39 AM Re: “War on smoking goes too far” (Henry Aubin, Aug. 15) I agree with Henry Aubin. The ban on smoking has gone beyond the absurd. Look around and you see crazy levels of obesity and fewer people (especially kids and young adults) exercising properly. Daily, we breath in car fumes, eat animal products laced with chemicals and fruits and vegetables contaminated by pesticides, and experience health‐
threatening stress levels at work. And we’re spending our time coming up with laws to eliminate smoking on an outdoor terrasse?