dossier de presse du 17 octobre 2014
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Dossier de presse Campagne Apprentissage 17 octobre 2014 Châlons-en-Champagne Contacts presse : Alexandre Orblin – Préfecture de région – 06 85 31 12 39 Conseil régional – Marie-Paule Carisio – 06 66 28 73 53 Sommaire Introduction : l’apprentissage 3 Quelques chiffres ............................................................................................................................................................... 3 Les enjeux .......................................................................................................................................................................... 3 Un dispositif plus simple, plus sécurisé, mieux financé ...................................................................................................... 4 1. Pourquoi recruter des apprentis ? 5 Réponse n° 1 : Parce que l’offre de formation proposée est adaptée aux besoins de toutes les entreprises Réponse n° 2 : Parce que les jeunes sont directement opérationnels 2. L’apprentissage, c’est simple et accessible 6 4 étapes faciles et rapides 3. Et après le recrutement ? 7 Valoriser le savoir-faire « maison » de l’entreprise Gérer les ressources humaines de l’entreprise FICHE 1. Les grands principes du contrat d’apprentissage 8 FICHE 2. La vie d’apprenti 9 FICHE 3. Les données régionales Chiffres Témoignages 10 Le rôle moteur du Conseil régional – plus de 44 M€ par an 12 Annexes : contacts utiles Calendrier des évènements programmés en fin d’année 2014 2 Introduction : l’apprentissage L’apprentissage est une des réponses aux objectifs de compétitivité des entreprises françaises. Dans le contexte économique actuel, il est un enjeu de croissance durable pour l’économie. C’est un choix de sécurité et de qualité de parcours pour les jeunes comme pour les entreprises, une voie privilégiée d’accès à la qualification et à l’insertion professionnelle durable. Enjeu collectif, le développement de l’apprentissage mobilise le gouvernement, les Régions, les chambres consulaires, le service public de l’emploi, mais aussi les employeurs comme les jeunes et leurs familles. Quelques chiffres 7 jeunes sur 10 trouvent un emploi à l’issue d’une formation en apprentissage. Plus exactement, 69 % des apprentis trouvent un emploi durable à l’issue de leur formation (60% niveau V – CAP, BEP -, 77 % niveau IV – bac professionnel, brevet professionnel - et 81 % à partir du niveau III – bac+2 et plus). Plus la formation est adaptée au métier préparé, meilleur est le taux d’insertion dans l’emploi. Les jeunes ayant suivi une formation en alternance sont donc moins affectés que les autres par le chômage. Les enjeux Le développement de l’apprentissage est un engagement présidentiel : l’objectif de 500 000 apprentis doit être atteint en 2017. À cet objectif s’ajoute le souhait du ministre du Travail de voir une rentrée 2014 sans qu’aucun jeune en centre de formation d’apprenti (CFA) ne se retrouve sans entreprise. Le Pacte de responsabilité conforte l’objectif chiffré, en incitant les branches professionnelles des différents secteurs à prendre des engagements en matière d’apprentissage. Au-delà de la nécessité de voir plus de jeunes entrer dans ce parcours, la progression de l’apprentissage est aussi un enjeu de qualité : l’apprentissage doit permettre des parcours plus sécurisés pour les jeunes et rassurants pour les entreprises. Un dispositif plus simple, plus sécurisé, mieux financé La réforme globale de l’apprentissage lancée en 2013 avec la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale est en cours : avec un dispositif rénové, la mobilisation de tous est désormais indispensable pour faire progresser l’apprentissage, vite et mieux. Plus de financements À partir de 2015, plus de taxe d’apprentissage sera fléché pour le développement de l’apprentissage. C’est 57 M€ de ressources financières supplémentaires pour l’apprentissage dès 2015, 159 M€ en 2016 et 267 M€ en 2017. Plus de sécurité La loi du 5 mars 2014 a introduit trois éléments de sécurisation du parcours de l’apprenti : • Elle confie aux CFA des missions d’accompagnement des jeunes, pour notamment prévenir les ruptures de contrats ; • Elle incite les branches professionnelles à négocier sur la formation des maîtres d’apprentissage ; • Elle crée la possibilité de conclure un contrat à durée indéterminée comportant une période d’apprentissage, à l’issue de laquelle la relation contractuelle se poursuit naturellement sous l’égide du droit commun du travail. Une telle mesure, tant au bénéfice du salarié que de son employeur, permettra autant de fidéliser l’apprenti ayant obtenu son titre ou diplôme que d’offrir à ce dernier une perspective de stabilité et d’évolution dans l’entreprise, mais aussi une possibilité d’autonomie en lui offrant un meilleur accès au logement et au crédit bancaire. 3 Enfin, la loi du 20 janvier 2014 garantissant l’avenir et la justice du système des retraites a aussi permis d’améliorer les droits à la retraite des apprentis. Plus de simplicité Dans un souci de simplification fiscale pour les entreprises, il a été procédé à la fusion de la taxe d’apprentissage et de la contribution au développement de l’apprentissage. À partir de 2016, l’entreprise n’aura plus qu’un seul interlocuteur pour la collecte de sa taxe, qu’elle aura choisi entre un organisme national (généralement son OPCA) et un organisme collecteur régional inter-consulaire. Concernant les aides publiques aux employeurs d’apprentis, qui avaient été instaurées au fil de l’eau, elles ont été resserrées au profit des entreprises qui recourent de façon importante à l’apprentissage et qui en ont le plus besoin – les entreprises de moins de 11 salariés – et sur certains niveaux de formation. Le crédit d’impôt de 1 600€, bénéficiant aux employeurs d’apprentis, est désormais ciblé sur la première année de formation conduisant à un diplôme ou un titre à finalité professionnelle de niveau III, IV ou V. 4 1 - Pourquoi recruter des apprentis ? Pour les entreprises, embaucher une personne en contrat d’apprentissage, c’est participer à la formation d’un jeune qu’elle sera susceptible de recruter, lui apprendre un métier et l’intégrer à la vie et la culture de l’entreprise. RÉPONSE N°1 : Parce que l’offre de formation proposée est adaptée aux besoins de toutes les entreprises… Bâtiment, commerce, hôtellerie-restauration, petites entreprises agricoles et de soins personnels (coiffure, esthétique) sont les secteurs traditionnels de l’apprentissage qui prennent en compte dans l’organisation même du travail les apprentis. Par ailleurs, l’apprentissage se développe également dans d’autres secteurs : des fonctions administratives ou commerciales dans les petites et moyennes entreprises du bâtiment, de l’industrie, de l’assurance ou des petites entreprises. Dans le secteur tertiaire, les entrées progressent : avec au total 56 % des entrées en apprentissage, le tertiaire est le principal utilisateur des contrats d’apprentissage. Les secteurs les plus pointus misent sur l’apprentissage : il existe par exemple des CFA de très haut niveau en aéronautique. Et ce n’est pas seulement les très petites entreprises (TPE) de l’artisanat et de la restauration qui recrutent : les recrutements d’apprentis sont particulièrement dynamiques dans les entreprises d’au moins 50 salariés et même de plus de 250 salariés. Le développement de l’apprentissage dans le secteur public se poursuit également, notamment dans le secteur sanitaire et social. Toutes les entreprises peuvent donc embaucher en apprentissage : cette voie de formation offre une palette de métiers extrêmement importante et permet de recruter de futurs professionnels qui ont d’ores et déjà opéré un choix de carrière. RÉPONSE N°2 : Parce que les jeunes sont directement opérationnels… La formation en apprentissage, c’est la sécurité de recruter une personne compétente, qui connaît le monde de l’entreprise (ses codes, ses valeurs…) L’apprentissage a vocation à former sur l’ensemble des diplômes et titres inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles ce qui inclut CAP, Bac pro, BTS et jusqu’aux diplômes d’ingénieur. L’apprentissage, c’est aussi un système d’alternance où les séquences en centre de formation se font en lien avec les exigences de l’entreprise accueillante. Dans ce schéma, la relation entre le tuteur en CFA et le maître d’apprentissage en entreprise est une clé du succès de l’apprenti. L’apprentissage, c’est enfin un enseignement complet qui privilégie l’acquisition des savoirs (matières générales permettant l’accès aux connaissances) et des savoir-faire (matières professionnelles permettant l’acquisition des compétences). 5 2 - L’apprentissage, c’est simple et accessible 4 étapes faciles et rapides 1. Pour établir le profil de son futur apprenti ou transmettre son annonce de poste, l’employeur prend contact : avec le centre de formation d’apprentis (CFA) dont la formation correspond à son besoin avec sa chambre consulaire : chambre de commerce et d’industrie / chambre des métiers et de l’artisanat / chambre d’agriculture C. avec Pôle emploi D. avec les universités locales ou le rectorat de l’enseignement supérieur en se connectant au portail de l’alternance pour déposer son annonce : www.alternance.emploi.gouv.fr A. B. A 2. L’employeur sélectionne son candidat en lien le cas échéant, avec le service public de l’emploi. Il reçoit des CV du CFA et il convoque le candidat retenu. 3. Il établit le contrat et il le signe avec l’apprenti (et ses parents s’il est mineur). 4. Il fait viser le contrat par le CFA et en demande l’enregistrement auprès de la chambre consulaire * Aucune contrepartie financière ne peut être demandée ni à l’apprenti à l’occasion de la conclusion, de l’enregistrement ou de la rupture du contrat d’apprentissage, ni à l’employeur à l’occasion de l’enregistrement du contrat d’apprentissage (article L6221-2 du code du travail). L’employeur bénéficie de l’accompagnement du CFA et de la chambre consulaire dont il dépend territorialement, mais également des services de l’État (Direccte), tant pour la conclusion du contrat d’apprentissage que pour sa gestion courante. C’est un contrat conclu à l’aide d’un formulaire (CERFA) qui, pour être valide, doit être enregistré par la chambre consulaire. Préalablement, le contrat doit être visé par le CFA. Cet enregistrement – qui ne donne lieu à aucun frais - doit être fait au plus tard dans les cinq jours ouvrables qui suivent le début d’exécution du travail. 6 3 - Et après le recrutement ? Valoriser le savoir-faire « maison » de l’entreprise L’apprenti est obligatoirement suivi par un maître d’apprentissage pour l’accompagner dans sa formation. Pour l’entreprise, développer le rôle de maître d’apprentissage est un levier de reconnaissance et de valorisation des collaborateurs : il existe par exemple un Certificat de compétences en entreprise (CCE)/Tuteur – Maître d’Apprentissage validé par le réseau des Chambres de commerce et d’industrie et l’AFAQ/AFNOR Certification. En 2013, un accord de branche a mis en place un « permis de former » pour les maîtres d’apprentissage de la branche des hôtels, cafés, restaurants. Depuis mars 2014, les branches professionnelles sont désormais incitées à négocier sur ce sujet. L’organisation de la transmission par les pairs – le maître d’apprentissage transmettant son expérience au jeune – est aussi une occasion pour l’entreprise de réfléchir à ses activités, missions et compétences requises. Gérer les ressources humaines de l’entreprise Pour un employeur, l’apprentissage constitue l’opportunité d’anticiper l’évolution de ses métiers et de ses compétences et le remplacement de ses personnels partant à la retraite dans une perspective de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences). Les chefs d’entreprise disposent de nouveaux dispositifs permettant de faciliter la pérennisation des embauches d’apprentis : L’entreprise peut bénéficier d’une aide contrat de génération de 4 000 e pendant 3 ans si elle conclut avec le jeune âgé de moins de 26 ans (30 ans pour un salarié en situation de handicap) un CDI à l’issue d’un contrat d’apprentissage conclu à durée déterminée ou à durée indéterminée, à condition de maintenir un salarié âgé d’au moins 57 ans (ou d’embaucher un senior d’au moins 55 ans). L’entreprise peut aussi recourir au « CDI d’apprentissage ». Ainsi, dès la période d’apprentissage terminée, la relation contractuelle se poursuivra dans le cadre du droit commun du contrat de travail à durée indéterminée. L’attractivité et la fidélisation à l’issue de la période d’apprentissage se trouvent ainsi renforcées. Le dispositif de développement de l’apprentissage Dans toutes les régions, des centaines de développeurs de l’apprentissage ont pour mission d’aller à la rencontre des entreprises, dans chaque région. Le ministre du Travail, François Rebsamen, a signé en mai 2014 de nouvelles conventions d’objectifs et de moyens pour le développement de l’apprentissage afin de soutenir le financement de 266 développeurs de l’apprentissage. 7 FICHE 1. Grands principes de l’apprentissage Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail, d’une durée limitée allant de 6 mois à 4 ans (majoritairement de 2 ans) ou à durée indéterminée depuis la loi du 5 mars 2014. Il a pour but de permettre à de jeunes travailleurs (de 16 à 25 ans) de suivre une formation initiale (théorique et pratique) en vue d’obtenir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle. Ce contrat fait alterner des périodes d’acquisition des savoirs théoriques en centre de formation d’apprentis (CFA) ou en section d’apprentissage et des périodes en entreprise. L’apprenti est un salarié soumis, sous réserve de certaines dispositions, au droit commun du travail. Des schémas alternatifs au triptyque jeune/CFA/employeur existent également, qui ouvrent de nouvelles perspectives : deux employeurs peuvent conclure conjointement un contrat, un apprenti peut être accueilli dans une entreprise différente de celle qui l’emploie, un apprenti peut être embauché par une entreprise de travail temporaire… Contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation : quelle différence ? Ils se ressemblent dans le fait qu’ils permettent d’alterner des périodes de formation et de travail, mais ils répondent à des critères sensiblement différents. Le contrat de professionnalisation sert plutôt de passerelle entre une période non travaillée et un travail qualifié. Recruter un jeune en contrat d’apprentissage, à qui elle fait découvrir la vie professionnelle et son organisation, correspond davantage à une stratégie de développement des ressources humaines de l’entreprise. Des aides financières incitatives cumulables Exonérations de cotisations sociales Prime à l’apprentissage > de 1 000 euros, versée par la région pour les employeurs de moins de 11 salariés ; > de 1 000 euros, versée par l’État pour les employeurs de moins de 250 salariés, n’ayant pas embauché d’apprenti en 2013 ou embauchant un apprenti supplémentaire. Aide « contrat de génération » : 4 000 euros par an pendant 3 ans > condition : à l’issue de la période d’apprentissage, le jeune apprenti doit être recruté dans une entreprise de moins de 300 salariés comptant au moins un salarié âgé de plus de 57 ans (ou un salarié recruté âgé d’au moins 55 ans) > L’aide financière est doublée si un jeune de -26 ans est embauché dans les 6 mois qui suivent l’embauche d’un senior. Soit 8000 euros par an pendant 3 ans. Crédit d’impôts > 1 600 euros (2 200 euros pour des publics tels que les apprentis handicapés) > pour la première année d’une formation de niveau III ou inférieur (BTS, DUT, BAC, CAP…) 8 FICHE 2. La vie d’apprenti : les démarches, pour le jeune 1 > rechercher une entreprise d’accueil s’adresser à son CFA, se renseigner auprès de Pôle emploi ou des missions locales, poser sa candidature dans des entreprises, s’adresser aux chambres consulaires (chambres de commerce et d’industrie, chambres des métiers et de l’artisanat, chambres d’agriculture), contacter les branches ou syndicats professionnels, participer aux salons, journées portées ouvertes (notamment des CFA), rencontres…, consulter les sites internet des conseils régionaux. 2 > rechercher un centre de formation d’apprentis (CFA) consulter la liste des CFA, s’informer auprès des centres d’information et d’orientation (CIO), s’adresser au service académique de l’inspection de l’apprentissage (SAIA), consulter le site internet de l’ONISEP. Les avantages pour le jeune Un système d’alternance L’apprenti alterne enseignements en centre de formation d’apprentis (le temps de formation dans un CFA est d’au moins 400 heures par an) et travail et apprentissage en entreprise Au CFA, l’apprenti n’est pas un élève. Il garde son statut de salarié et la période au CFA est donc rémunérée comme temps de travail. Dans les deux mois qui suivent l’entrée en apprentissage, un entretien est prévu entre l’apprenti, le formateur du CFA, le maître d’apprentissage et, si nécessaire, les parents de l’apprenti afin de faire une première évaluation du déroulement de la formation. Une formation mais aussi un revenu L’apprenti bénéficie d’une rémunération variant en fonction de son âge ; en outre, sa rémunération progresse chaque nouvelle année d’exécution de son contrat. Le salaire minimum perçu par l’apprenti correspond à un pourcentage du Smic (jusqu’à 78 % avant 21 ans) Des dispositions conventionnelles ou contractuelles peuvent prévoir une rémunération plus favorable pour l’apprenti. En cas de succession de contrats, la rémunération est au moins égale au minimum légal de la dernière année du précédent contrat. Le salaire de l’apprenti n’est pas imposable, dans la limite du Smic, y compris en cas de rattachement au foyer fiscal des parents. Des conditions de vie améliorées Par ailleurs, la réforme de l’apprentissage engage l’amélioration des conditions de vie des apprentis de manière générale. La réforme mène en effet une réflexion sur leur rémunération, les problématiques liées à l’hébergement, au transport et à la restauration, et à l’amélioration de la prise en compte des années d’apprentissage pour la retraite. 9 FICHE 3. Les données régionales de Champagne-Ardenne a. Les chiffres clés > 26 centres de formation pour les apprentis en région Champagne-Ardenne > 7285 apprentis en formation dans les CFA de la région au 30 septembre 2014 > Le contrat d’apprentissage permet d’obtenir des diplômes du CAP au BAC+5 48 % préparent un CAP-BEP, 28 % un Bac pro ou Brevet professionnel, 24 % un diplôme supérieur Bac + 2 & plus. > L’apprentissage est un des chemins les plus sûrs pour trouver un emploi selon l’enquête réalisée par l’OPEQ er (situation au 1 janvier 2013) : 1 19 mois après la fin de leur formation, 51 % des apprentis sont en emploi, 27 % poursuivent une formation et 19 % sont au chômage. Les deux spécialités débouchant sur l’insertion professionnelle du plus grand nombre d’apprentis sont la santé (82 %) et la mécanique-métallurgie-plasturgie (66 %). Le diplôme mène plus fréquemment vers l’emploi dans 51 % des cas (contre 41 % pour les non-diplômés). Répartition des effectifs d'apprentis par secteur 30 septembre 2014 Enseignement supérieur 765 101 173 Pharmacie, santé et science de la vie Industrie 764 218 Agriculture 671 957 Bâtiment et travaux publics 1812 1381 Interprofessionnel 0 500 Marne 1000 1500 3100 2000 2500 3000 3500 Champagne-Ardenne L’apprentissage, une chance pour les jeunes 717 offres de contrat d’apprentissage n’étaient pas encore pourvues au 30 septembre 2014 (source Pôle emploi). 1 OPEQ : Observatoire Permanent de l'Emploi et des Qualifications 10 b. Témoignage L’apprentissage avec un grand A, ce sont eux qui en parlent le mieux Eric Hardy, Chef d’établissement Colas Est à Châlons-en-Champagne 16 ans, apprenti en CAP constructeur de route chez Colas Est Diriez-vous que l’apprentissage est une bonne chose pour votre entreprise ? Bien sûr : si on fait l’effort de former les jeunes… on aura des jeunes formés ! J’ai envie que mon entreprise progresse, qu’on soit de plus en plus professionnels et de plus en plus performants. Pour cela il faut des gens formés. Quand je trouve des jeunes passionnés, qui me disent qu’ils ont envie d’apprendre, de travailler en équipe, je crois qu’il faut leur donner leur chance. Est-ce difficile de former des apprentis ? Les jeunes mûrissent beaucoup pendant leur apprentissage et les plus doués, apprennent vite. Le plus dur, selon moi, c’est le recrutement. Quand je reçois un jeune, j’essaie de savoir comment il fonctionne, ce qu’il veut faire de sa vie, etc. Pour les mineurs, j’aime bien voir aussi les parents pour m’assurer que tout le monde est en phase avec le projet. Une fois embauchés, la clé c’est d’avoir un bon tuteur : les miens sont formés pour ça par la Fédération régionale des travaux publics. Ils apprennent à accueillir l’apprenti, à suivre son travail, à l’encourager. Ils doivent être les repères des jeunes dans l’entreprise et les jeunes doivent être fiers d’avoir appris leur métier avec leur tuteur. Nicolas Andula, Pourquoi avoir choisi cette formation ? J’ai commencé mon apprentissage à 15 ans par un CAP constructeur de route. Ensuite, je ferai un CAP conducteur d’engins car pour moi, ce métier, c’est un rêve de gosse. Tous les jours je me rends compte que ce métier demande de bonnes notions en mathématiques et beaucoup de logique. Nous n’avons pas le droit à l’erreur car cela peut compliquer le travail de l’équipe qui passe derrière nous. C’est un métier qui peut paraître difficile, comment as-tu fait le choix de cet apprentissage ? Non, je n’ai pas l’impression d’avoir un métier pénible. On s’habitue très vite à la pluie. L’entreprise nous fournit les équipements pour cela. En matière de sécurité, nos chefs nous rappellent sans cesse les consignes de sécurité ou les bons gestes à adopter. Même si parfois il y en a beaucoup, c’est toujours bon à prendre. De toute façon, il existe des contraintes dans tous les métiers. Personnellement, je ne vis pas mon apprentissage comme une contrainte mais plutôt comme une chance de pouvoir grimper les échelons. En savoir plus : www.apprentissage.gouv.fr – www.pole-emploi.fr www.cr-champagne-ardenne.fr - www.passapprentissage.com www.missionslocales-champagneardenne.com 11 Le Conseil régional joue un rôle moteur en matière d’apprentissage Il y consacre plus de 44 M€ par an C’est une compétence de droit commun que la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 a accordé aux Conseils régionaux. Depuis cette date, le Conseil régional met en œuvre des actions d'apprentissage et de formation professionnelle continue. Il élabore, en toute autonomie sa politique de formation et d'apprentissage. Il définit ses propres priorités. Il arrête librement le choix de ses actions et le mode de conventionnement avec les organismes de formation. L’apprentissage, formation de qualité qui aboutit à un diplôme reconnu, est actuellement une chance pour les jeunes de trouver un emploi dans un secteur porteur et une opportunité pour les entreprises confrontées au vieillissement de leurs effectifs, de pouvoir transmettre leur savoir faire. Les taux d’insertion et de poursuite d’études en Champagne-Ardenne sont très positifs : Plus de 50 % des apprentis trouvent un emploi à l’issue de leur formation, Plus de 30 % des apprentis poursuivent d’études. Le Conseil régional soutient l’apprentissage dans sa globalité : les CFA (subvention de fonctionnement, contrats qualité, pack apprentis, contrats de progrès) les employeurs d’apprentis (Prime à l’apprentissage) les apprentis (THR, Fonds social, premier équipement) Pour 2014, il y consacre un budget de plus de 44 M€ qui se répartit comme suit : 1. Subvention de fonctionnement des CFA - 28,8 M€ dont 0,91 M€ de FSE Le système de financement des CFA champardennais est basé sur une participation du Conseil régional à l’ensemble des coûts de formation. Cette participation tient compte, par ailleurs, de la capacité des centres à mobiliser des ressources propres : taxe d’apprentissage, fonds de l’alternance et autres ressources. Depuis de nombreuses années, le Conseil régional engage les centres de formation d’apprentis à développer des actions pour améliorer la qualité de la formation dispensée aux apprentis en centre et en entreprises. Ces dispositifs ont évolué en 2011 en trois postes, contrat qualité, pack apprentis et contrat de progrès. Dans le cadre de la mise en œuvre du contrat d’objectifs et de moyens (COM) 2011/2014, les CFA ont mis en œuvre des actions innovantes, leur permettant de développer, tant pour l’apprenti que pour les tuteurs et les formateurs, des actions de soutien et d’encadrement individualisées, l’accompagnement et l’optimisation de l’acquisition des compétences, la prévention des ruptures des contrats d’apprentissage pour limiter l’exclusion. 2. Prime à l’apprentissage (ancienne ICF) - 9 M€ La loi de Finances pour 2014 a remplacé l’Indemnité compensatrice forfaitaire aux employeurs d’apprentis (ICF) par une prime à l’apprentissage réservée uniquement aux entreprises de moins de 11 salariés à compter du 1er janvier 2014 et la mise en œuvre d’un régime dérogatoire. Les contrats signés avant le 1er janvier 2014 continuent à bénéficier des aides conformément au règlement rattaché à leur campagne, excepté pour les entreprises éligibles au régime transitoire. Ces dispositions ont conduit à définir plusieurs régimes d’aides qui diffèrent suivant la date de conclusion des contrats d’apprentissage. Par ailleurs, à l’issue de la journée de mobilisation pour l’apprentissage, le Président de la République a annoncé l’élargissement du champ d’application de la prime de 1 000 euros qu’il avait annoncée à l’issue de la grande conférence sociale, aux entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent à compter du 1er septembre 2014, un premier apprenti ou un apprenti supplémentaire. Cette prime s’ajoutera à celle de 1 000 euros destinée aux entreprises de moins de 11 salariés. La prorogation de cette prime pour les années suivantes sera liée à la conclusion d’un accord de branches d’ici juin 2015. 3. Transport-Hébergement-Restauration (THR) – 2,69 M€ Ce dispositif permet d’aider les jeunes inscrits dans un centre de formation d’apprentis en participant forfaitairement aux frais inhérents à leurs déplacements. S’agissant des frais de restauration et d’hébergement, le taux retenu est de 1,10 € 12 par repas et 3,40 € par nuitée. Seuls les repas ou les nuitées pris au centre ou dans un établissement ayant passé une convention avec le centre permettent de bénéficier de cette aide. 4. Fonds social Apprentis – 0,23 M€ Le fonds social apprentis, créé depuis 2005, adopte les mêmes principes que le fonds social lycéens. Il est destiné à venir en aide aux familles en difficulté et est réparti entre les associations et organismes gestionnaires de centres de formation en fonction du nombre d’apprentis et des jeunes issus du dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance « DIMA ». L’utilisation de ces fonds est laissée à la libre appréciation de la commission d’attribution mise en place par les centres. Au regard de la conjoncture, la participation régionale a été doublée depuis 2010, soit 28 € par apprenti et jeune issu du dispositif « DIMA ». 5. Premier équipement aux apprentis – 0,25 M€ Pour entrer en formation, l’apprenti doit posséder l’équipement de base et l’équipement de protection individuelle correspondant à sa formation ainsi que le matériel ou l’outillage dont le coût peut représenter un frein, voire un renoncement à la formation. Aussi, le Conseil régional a mis en place pour cette rentrée une aide de 100 € pour les jeunes entrant en CAP et Bac Pro en apprentissage. La subvention est allouée au CFA, qui pourra, soit reverser directement les fonds aux apprentis (ou à leurs familles) sur présentation de factures, soit gérer l’enveloppe dans le cas d’achats groupés. Ce dispositif dit « boîte à outils » existait déjà pour les 7.000 lycéens en filière d’enseignement technologique ou professionnelle. Il couvre désormais tous les jeunes ayant besoin d’un équipement professionnel. 13 Évènements programmés sur l’apprentissage en région Champagne-Ardenne novembre 2014 Ardennes 19 novembre - Forum du Lycée Saint Paul de Charleville-Mézières 24 novembre - Trophée Maryse et Jean Lenoir à Revin 27 novembre - Forum Santé et Insertion Aube 8-9-10-11 novembre - Salon de la Gastronomie à Troyes : Trophée Pascal Caffet des chocolatiers – Démonstration et animation avec des apprentis pâtissiers et Pascal Caffet Marne 17 novembre - Trophée des Maîtres d’apprentissage : André Lemarquis et Bernard Boudvin à Châlons-en-Champagne 27 novembre - L’industrie recrute : Pôle emploi Reims La Neuvillette 27 novembre - Forum Avenir Etudiant au Parc des expositions de Reims 29 novembre - Portes ouvertes au pôle Pasteur des métiers de la santé et des sciences de la vie à Bétheny et à Reims 14 Chargés de mission en charge de la fédération départementale des acteurs de l’alternance : Ardennes : Florence DANIEL - [email protected] Aube : Edgar BEAU - [email protected] Marne : Sandrine FRANCOIS - [email protected] Haute-Marne : Valérie LESEUR - [email protected] Téléphone : 3995 Site internet : Pour les employeurs : http://www.pole-emploi.fr/employeur/ Pour les candidats : http://www.pole-emploi.fr/candidat/ Contacts au sein des missions locales Ardennes Aube Mission locale de Charleville-Mézières Mission locale de Troyes Tél. 03 24 59 44 44 - [email protected] Tél. 03 25 73 62 22 - [email protected] Correspondant : Isabelle THIEBAUX Correspondant : Christian JORDY Mission locale du bassin d’emploi Nord Ardennes à Revin Mission locale du Nord-Ouest aubois - Romilly-sur-Seine Tél. 03 24 40 31 34 - [email protected] Tél. 03 25 24 11 86 - [email protected] Correspondant : Elio DE ALMEIDA Correspondant : Béatrice BOUTIN Mission locale de l’arrondissement de Sedan Mission locale rurale de la côte des Bar - Bar-sur-Aube Tél. 03 24 29 21 12 - [email protected] Tél. 03 25 27 31 13 - [email protected] Correspondants : Philippe LEBLANC et Martine HODY Correspondant : Laurence CANTREL Mission locale Sud Ardennes à Rethel Tél. 03 24 38 29 17 - [email protected] Correspondant : Cédric IMMERY Marne Mission locale rurale du Nord marnais – Bazancourt Tél. 03 26 91 18 81 - [email protected] L'Etoile Mission locale de Vitry-le-François Tél. 03 26 72 10 79 - [email protected] Correspondantes : Pascale DEBERTRAND et Alexandra BEAUCOURT Correspondant : Mokhtar BOUGHARI GIP Mission locale de l’arrond. de Saint-Dizier Mission locale de Reims Tél. 03 26 40 30 34 - [email protected] Tél. 03 25 56 11 36 - [email protected] Correspondant : Catherine MASIUK Correspondant : Caroline BLONDEAU Haute-Marne Mission locale des Pays d’Epernay, Brie et Champagne Tél. 03 26 55 73 00 - [email protected] Correspondant Epernay : Estelle LEVASSEUR et Sylvie MELI Correspondant Sézanne : Annie DROUJININSKY. Mission locale de Chaumont Tél. 03 25 32 23 00 - [email protected] Correspondant : Nicolas MERLE Mission locale de l’arrond. de Langres Mission locale de Châlons-en-Champagne et SainteMénehould Tél. 03 26 68 54 02 - [email protected] Tél. 03 25 87 52 44 - [email protected] Correspondants : Clément CHAFFAUT et Monique BECHEREAU Correspondant Châlons : Valérie GORON Correspondant Sainte-Ménehould : Lorraine GAUDON 15 Adresses utiles du site Pass’Apprentissage Ardennes Aube - CCI Ardennes - CCI Troyes et de l’Aube Stéphanie CUSSAC - Tél. : 03 24 56 62 97 Liliane HOUBIN - Tél. : 03 25 43 70 01 Lydia BONNET - Tél. : 03 25 43 70 22 - Pôle Formation des industries technologiques de Champagne-Ardenne Christelle MAYETTE- Tél. : 03 24 56 42 87 - CFA Interprofessionnel des Ardennes Lisbeth CARAMEAUX - Tél. : 03 24 33 02 24 - CFA Bâtiment des Ardennes Claudine HAMEL - Tél. : 03 24 37 34 34 - Chambre d'agriculture des Ardennes Céline BORDRON - Tél. 03 24 36 64 40 - Pôle Formation des industries technologiques de Champagne-Ardenne Christelle GOUFA - Tél. : 03 25 71 29 71 - CFA Interprofessionnel de l’Aube Sonia UNTERWALD - Tél. : 03 25 81 80 11 - BTP CFA Aube Astrid MORALES - Tél. : 03 25 41 63 22 - CFA Pharmacie Aube, Haute-Marne Marielle LARATTE - Tél. : 03 25 73 47 32 - Chambre d'agriculture de l'Aube Laurent Marguier - Tél. 03 25 43 72 72 - UFA UTT - CFA Sup Marie Lecomte (Formation ingénieur PMOM) - Tél. 03 51 59 11 70 Cindy Laffrat (Formation Licence professionnelle MEER) : Tél. : 03 25 71 85 40 Marne - CFA Santé et Sciences de la vie - CCI Reims Epernay Thierry COLMART - Tél : 03 26 87 88 38 Service apprentissage - Tél. : 03 26 50 62 40 - Chambre d'agriculture de la Marne - CCI Châlons-en-Champagne, Vitry, Sainte-Ménehould Nadine NIEL - Tél. 03 26 64 08 13 Célia DUQUENOY- Tél. : 03 26 21 93 10 - Chambre de métiers et de l’artisanat de la Marne Virginie FERRO - Tél. : 03 26 40 64 94 Lydia BLUET- Tél. : 03 26 40 64 94 - BTP CFA Marne Sébastien LANTENOIS - Tél. : 03 26 85 05 26 - CFA Afpam - Commerce et Distribution Isabelle SAILLARD - Tél : 03 26 86 26 26 - EPVM Marie Durand - Tél : 03 26 40 44 44 - Pôle Formation des industries technologiques de Champagne-Ardenne Delphine PERRIN - Tél. : 03 26 89 60 00 – 06 71 43 31 01 - CFA Interprofessionnel de la Marne Accueil - Tél. : 03 26 69 25 85 Elodie BOUQUET - Métiers de Bouche et Service - Tél. : 06 71 71 37 28 Frédérique SEURAT - Métiers de maintenance - Tél. : 06 42 11 20 19 Champagne-Ardenne - CCI Champagne-Ardenne - AFT IFTIM Arnaud GOUILLY-FORTIN - Tél. 03 26 85 95 10 Haute-Marne - CCI Haute-Marne Laurence LOUVRIER (responsable du service apprentissage) - Tél. : 03 25 07 32 33 - Pôle Formation des industries technologiques de Champagne-Ardenne Caroline COCTEAUX - Tél. : 03 25 07 52 00 - CFA Interpro de la Haute-Marne Nathalie HUGUENOT - Tél. : 03 25 35 09 09 - BTP CFA Haute-Marne Evelyne BISSON - Tél. : 03 25 03 16 76 - CFA Pharmacie Aube, Haute-Marne Marielle LARATTE - Tél. : 03 25 73 47 32 - Chambre d'agriculture de la Haute-Marne Brigitte MAIRE - Tél. 03 25 35 03 17 - Compagnons du devoir Brigitte ROMOND - Tél. 03 26 69 46 20 Julien Roussinet Directeur du CFA Assistante Apprentissage Karin Diemert - Tél. : 03 26 02 99 82 - Service académique de l'Inspection de l'apprentissage - CFA de l'enseignement supérieur Rectorat de Reims - Tél. 03 26 05 68 28 Florence DENEUVILLE - Tél. 03 26 91 86 72 - Chambre régionale d'agriculture Tél : 03 26 65 18 52 16