Les problèmes de traduction dans les textes scientifiques

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Les problèmes de traduction dans les textes scientifiques
UNIVERSIDAD VERACRUZANA
FACULTAD DE IDIOMAS
Licenciatura en Lengua Francesa
Trabajo Práctico-Educativo
Les problèmes de traduction dans les textes
scientifiques-techniques suivants:
« Caractérisation histologique de la résistance au nématode à galles
Meloydogine paranaensis chez une accession éthiopienne de coffea arabica et
une variété porte-greffe de coffea canephora »
Rapport stage de
David Martínez
et
« Création et diffusion de variétés de caféiers Arabica:
quelles innovations variétales ? »
de la revue scientifique
« Cahiers Agricultures »
de Bertrand et al.
QUE PARA OBTENER EL TÍTULO DE
LICENCIADO EN LENGUA FRANCESA
PRESENTA
Margarita Hernández Landa
Director de Lengua y Contenido
Mtra. Lisette Herrador Suárez
Xalapa-Enríquez., Veracruz
Junio 2015
REMERCIEMENTS
A mis padres, por su apoyo incondicional y paciencia en mi largo trayecto
académico.
A mis hermanos, amigos a los que agradezco profundamente su paciencia
y tiempo para enseñarme lo
interesante que puede ser aprender, así como
también agradezco su apoyo en los tiempos difíciles de mi trayecto.
A Martha
por darme
tanto impulso y mostrarme
que incluso
en los
momentos más amargos, siempre hay o habrá alguna satisfacción.
A mis compañeros,
por hacer de mi ambiente un área agradable de
aprendizaje y risas.
A la Maestra Lisette Herrador Suárez, por su guía en la realización de este
trabajo y su entusiasmo jamás perdido.
TABLE DE MATIÈRE
CHAPITRE I : PROBLEMATISATION ................................................................................ 1
Présentation ........................................................................................................................ 1
1.1 Problématique .............................................................................................................. 2
1.2 Justification ................................................................................................................... 5
1.3 Questions de recherche ............................................................................................ 8
1. 4 Objectifs ....................................................................................................................... 9
1. 4. 1 Objectif général .................................................................................................. 9
1. 4. 2 Objectifs especifiques ....................................................................................... 9
1.5 Antécédents................................................................................................................ 10
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ............................................................................... 14
2.1 Les différents types de textes .................................................................................. 14
2.2 Les textes scientifique-techniques ......................................................................... 17
2.3 La traduction ............................................................................................................... 19
2. 4 Les écoles des procèdes techniques .................................................................... 23
2.5 Traduction directe ...................................................................................................... 25
2.6 La traduction oblique ................................................................................................. 26
2.7 La difficulté de la traduction des textes Scientifiques-Techniques .................... 27
2. 7. 1 Difficulté d’accès à l’information .................................................................... 28
2. 7. 2 Difficulté lexicale ............................................................................................... 31
2. 7. 3 Difficulté syntaxique ......................................................................................... 33
III.
CHAPITRE
:
METHODOLOGIE,
TRADUCTION
ET
ANALYSE
DES
DIFFICULTES ....................................................................................................................... 35
3.1 Méthodologie et type de recherche ........................................................................ 35
3.2 Présentation et analyse des différentes difficultés dans la traduction français –
espagnol de deux textes Scientifiques-Techniques : Difficultés lexicales, Difficultés
syntaxiques et Difficultés d’accès à l’information. ........................................................ 37
IV. CONCLUSION ................................................................................................................ 38
V. BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE .......................................................................... 40
5. 1 Bibliographie.............................................................................................................. 40
5. 2 Sitographie................................................................................................................. 41
VI. ANNEXES ....................................................................................................................... 43
CHAPITRE I : PROBLEMATISATION
Présentation
Il est à travers de deux textes scientifiques-techniques, proportionnés par
l’Instituto de Ecología de Xalapa, que nous souhaitons faire ressortir le grand défi
que la traduction implique, quelles que soient les caractéristiques des textes ; ce
travail naît d’un besoin de comprendre la manière dans laquelle
le français et
l’espagnol fonctionnent, particulièrement dans des aspects linguistiques. De ce
fait, le lecteur pourra apprécier une recherche de la théorie visant à expliquer les
caractéristiques, et en même temps, les difficultés qui seront abordées.
Ce travail est
chapitre, nous
composé par trois chapitres, d’une part
entamons
dans le premier
le pourquoi de la pertinence de notre travail en
traduction, en tant que contribution académique à une institution, et un outil pour
pratiquer et développer les habilités pour traduire à travers les difficultés les plus
courantes dans les textes scientifiques-techniques. D’autre part,
le deuxième
chapitre expose quelques notions, afin de comprendre la nature de ces textes, et
ce qui entoure la traduction : ses procédés et ses difficultés, particulièrement les
textes scientifiques-techniques. Le troisième chapitre engage la méthodologie que
nous avons suivie, ainsi que des exemples des types de difficultés présentes
dans notre travail.
1
1.1 Problématique
La Licence en Langue française de l’Universidad Veracruzana est inscrite
dans
le
modèle
éducatif
intégral
flexible
(dorénavant
MEIF1).
En tant qu’étudiant, nous avons suivi une formation sur plusieurs axes, à savoir :
didactiques des langues, traduction, littérature et civilisation.
Nous aimerions inscrire notre réflexion dans le domaine de la traduction
dans le présent travail de recherche, notamment la
traduction du texte
scientifique-technique. En effet, nous considérons que l’importance de la traduction
du texte scientifique-technique à l’heure actuelle provient du fait que la traduction
devrait être considérée comme un outil de transmission qui ne permet pas
seulement transmettre les discours d’actualité, mais la divulgation de la culture,
tout en gardant les nouvelles connaissances parmi les diverses cultures, ayant un
code linguistique différent. Ceci dit, le résultat obtenu de ce type de traduction,
offrira des connaissances à tout le public : professionnels, étudiants ou grand
public
pour encourager leur apprentissage en leur offrant de possibilités de
découverte dans cette ambiance du scientifique-technique.
Aujourd’hui, la langue anglaise semble l’une des langues les plus
conquérantes dans les domaines : social,
politique, économique,
culturel,
technologique et dans la science, évidence Niño-Puello2 dans son article ;
l’hégémonie de l’anglais dans la technologie est évidente, cela dès la Révolution
Industrielle jusqu’au succès des États Unis dans la deuxième guerre mondiale,
de 1939 à 1945 , et le grand développement technologique de cette nation. Il est
le cas de cette domination linguistique qui est arrivé au
célèbre scientifique
Vladimir M. Ipatieff3, russo-américain, qui a dû apprendre l’anglais à l’âge de 64
ans face à l’opinion « publier ou disparaître », puisque tel que l’exprime Michael
Faraday 4, physicien et chimiste britannique,
recherche
« travailler,
il y a 3 phases à suivre dans la
décortiquer
1
et
publier »
il
est
Beltrán C. Y. (2005) « El modelo educativo integral y flexible de la Universidad Veracruzana ». Revista de Investigación
educativa, Xalapa. Consulté sur: http://www.redalyc.org/articulo.oa?id=283121715005 le 22/04/2015.
2
NIÑO-PUELLO M. 2013 « El inglés y su importancia en la investigación científica: algunas reflexiones », Revista
Colombiana de Ciencia Animal,
Vol 5, Nº 1. pp. 243-248. Consulté sur: http://www.recia.edu.co/documentosrecia/vol5num1/articulos-opinion/E-1-05-01-2013-INGLES-LENGUA-CIENCIA.pdf le 22/02/ 2015. Traduction propre de
l’espagnol au français
Bibliographie de Vladimir M. Ipatieff disponible en : http://findingaids.library.northwestern.edu/catalog/inu-ead-nua-archon217
4
Encyclopædia Universalis. (1996) France. p. 295.
2
dans
la
troisième
phase
que
l’anglais
se
fera
remarquer.
Par rapport à la linguistique, il existe aussi une autre raison pour fixer les yeux
dans
l'anglais, comme langue employée dans divers textes scientifiques-
techniques ; le linguiste britannique Randolph Quirk l’a affirmée en disant:
[…]Outre sa prédominance planétaire, quatre
avantages lui étaient de surcroît reconnus : 1) l’anglais
est la solution la plus pratique, car c’est une « langue
facile » ; 2) le recours au tout-anglais est la solution la
plus économique (une seule langue à apprendre) ; 3)
c’est par conséquent la solution la plus démocratique et la
plus équitable ; 4) l’anglais, en tant que lingua franca, est
« culturellement neutre », puisqu’elle est parlée dans un
grand nombre de pays différents les uns des autres.5
Malgré cela, il semble qu’il existe quelques travaux de recherche qui restent
sans se faire connaître ;
nous supposons à partir de notre parcours académique
et notre expérience, qu’il est difficile de se lancer vers l’écriture directe en anglais
par de divers facteurs qui dans cette recherche ne se prouvent pas, mais qu’il est
important de mentionner.
Pour cette raison il est nécessaire de faire connaître des travaux de
recherche menés à bien par d’autres scientifiques provenant de pays puissants
mondialement ou non, dont les œuvres ne sont pas disposées au public, car les
auteurs ne possèdent pas une bonne maîtrise de l’anglais et en plus ils sont très
conscients que l’apprentissage d’une langue étrangère demande un certain effort.
Par conséquent, nous pouvons remarquer qu’il existe un besoin de traduction qu’il
faut remplir, par exemple dans notre travail de recherche se centre dans des textes
scientifiques-techniques provenant de la France que nous avons traduits du
français à l’espagnol.
Nous allons proportionner une traduction
aux
professionnels de l’Instituto de ecología de Xalapa (par ses sigles en espagnol :
INECOL6) du laboratoire de Biodiversidad y Sistemática de Hongos sous la
direction de la Dra. Gloria Carrión, où les besoins de cette traduction surgit, car le
5
Oustinoff, M. (2013) « La diversité linguistique, enjeu central de la mondialisation », Revue Française de sciences de
l’information et de la communication. Consulté sur: http://rfsic.revues.org/328 le 22/02/2015.
6
Instituto de ecología http://www.inecol.edu.mx/inecol/index.php/es/ct-menu-item-1/quienes-somos
3
document a été rédigé en français par un chercheur français qui a réalisé un stage
professionnel dans le IRD7 et dont la traduction du document est indispensable
pour les chercheurs mexicains du INECOL, afin qu’ils puissent l’employer comme
un instrument pour mieux
exécuter leur travail soit de recherche soit
d’enseignement, face à face avec le texte qui pourra aussi servir d’outil dans les
programmes éducatifs8 de la maitrise et du doctorat de ladite institution.
7
Institut de recherche pour le développement https://es.ird.fr/
Page web de l’INECOL http://www.inecol.mx/posgrado/
8
4
1.2 Justification
Dû aux divers évènements arrivés dans le cours de l’histoire comme le
progrès des sciences et de la technologie de nos jours, il y a un énorme besoin
pour se communiquer, et faire des liens entre certains groupes, pour faciliter la
vie quotidienne ou plus encore dans les affaires créées au sein de la globalisation,
« la traduction est importante, en tant que médiatrice entre cultures, pour les
quatre raisons suivantes : toutes les cultures ont besoin d’une interrelation avec
les autres pour pouvoir se développer ; à travers des traductions, le public peut
accéder aux manifestations d’autres cultures […] ; à raison de cela, le traducteur
permet qu’un peuple jouisse avec les manifestations littéraires d’autrui […],la
traduction acquit transcendance pour les pays récepteurs » (Albornoz, 1988) d’où
l’importance de créer des traducteurs compétents quel que soit le domaine pour y
bien passer le message sans perdre l’information.
Face à cela, nous avons fait le choix de réaliser notre travail de recherche
dans le domaine de la traduction, car nous nous sommes rendus compte que
l’action de celle-ci nous mène à une compréhension profonde et humaine de la
langue, c’est-à-dire, la traduction ayant comme instrument de travail la langue ; la
traduction ne vise pas seulement à analyser l’aspect langue-idiome (aspect
abstrait et systématique), tels que la grammaire, le vocabulaire, la sémantique, les
styles d’écriture ; pour la traduction, il est aussi indispensable de prendre en
compte le caractère social de la langue , dit l’aspect langue-culture (Calvet, 1993) ,
dont
la richesse culturelle, l’histoire, les évènements actuels, la géographie sont
remarquables pour comprendre les éléments d’une langue, le vocabulaire, par
exemple . Ce travail
ne vise pas à une représentation copiste,
cela est un
processus plutôt de créativité, et d’un grand effort de recherche pour conserver et
transmettre une image claire et vraie d’une autre identité ; ou comme l’exprime le
tchèque Ji!ì Levý9 :
9
Cité dans la thèse de doctorat de Lagarde L. (2009) Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la
recherche documentaire, Thèse de doctorat en Traductologie, Université Paris III. p.
39. Consulté sur :
https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00797032/document le 22/02/2015.
5
L’acte de traduction n’était plus seulement un
processus
de
transcodage
mais
un
ensemble de prises de décisions (…)
D’après
notre expérience professionnelle acquise dans les cours de
traduction de l’Universidad Veracruzana, nous pouvons dire que pour traduire il
exige plus que
parler une autre langue, puisque la traduction est un acte de
réflexion à triple défi ; en premier, l’ aspect linguistique, car il ne suffit pas de
comprendre la langue source, sinon comprendre aussi notre langue cible, dans
l’intention de réussir à bien faire une représentation du texte original dans notre
code linguistique ou à l’inverse ; ensuite l’aspect culturel de la langue cible pour
transmettre exactement les émotions et le but de la parole pour ne jamais donner
une fausse image de la société, et finalement la maîtrise des techniques pour
traduire.
Par rapport à la traduction scientifique-technique, il est primordial de
signaler la grande contribution de celle-là vers la société, qui est présentée dans
tous les aspects de la vie, depuis les modes d’emploi des électroménagers ou
articles de divulgation dirigés pour les personnes qui ne maitrisent pas le thème,
jusqu’aux recherches scientifiques dirigées vers les scientifiques. Ceci nous
permet d’affirmer que ce type de traduction a un lieu très important comme outil
pour offrir les connaissances universelles.
Il est important de mentionner que même si l’objectif de cette recherche n’est
pas de faire une analyse des ateliers de traduction que la Licence en langue
française de l’Universidad Veracruzana offre, il est convenable de montrer jusqu’à
quel point la formation de traduction à travers les ateliers nous a permis de nous
débrouiller dans cet axe, ainsi que de trouver
possiblement des stratégies, afin de
les difficultés et apporter
diminuer les empêchements
idiomatiques
et sociaux pendant la traversée, et de ce fait disposer de plus en plus des
matériaux de qualité aux institutions de recherche, comme dans ce cas à l’Institut
d’Écologie.
6
Nous avons aussi choisi cet exercice de traduction afin de mieux apprécier
tout le processus d’une traduction technique-scientifique , pour comprendre les
différentes nuances entre une langue et l’autre ainsi que de répandre les
connaissances dans un certain thème, dans ce cas, le domaine de la génétique
dans les caféiers; mais particulièrement, cet exercice sert comme
une institution d’enseignement comme l’INECOL et à la fois pour
développer
les
compétences
linguistiques,
techniques impliquées dans ce type de texte.
7
un apport à
affiner et
la compréhension lectrice, les
1.3 Questions de recherche

Quels sont les problèmes de traduction scientifique-technique les
plus fréquents dans un texte technique- scientifique ?

Quelles sont les techniques de traduction auxquelles les
apprenants ont le plus recours pour traduire des textes
scientifiques-techniques ?

Quelles sont les difficultés de traduction les plus fréquentes à
surmonter dans la traduction de textes de sciences biologiques ?
8
1. 4 Objectifs
1. 4. 1 Objectif général:
Analyser les problèmes de traduction scientifique – technique
dans un texte de sciences biologiques.
1. 4. 2 Objectifs especifiques:

Offrir
une
traduction
scientifique-technique
du
français
à
l’espagnol à l’INECOL comme apport académique.

Proportionner aux professionnels de
l’INECOL un outil de
consulte et recherche en espagnol d’un texte scientifique
technique.
9
1.5 Antécédents
Comme nous venons d’exprimer l’importance de ce type de traduction dans
la vie quotidienne
est transcendantale, car jour après jour les civilisations se
développent, donc c’est ainsi que les besoins s’allongent.
Nous avons alors
repéré quelques travaux de recherches qui essaient d’exprimer tout ce qui entoure
la pratique de la traduction.
En premier c’est la thèse de doctorat présentée par Laurent Lagarde10 le 10
septembre 2009 « le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la
recherche documentaire » à l’université Paris III-Sorbonne Nouvelle École
Supérieure d’Interprètes et Traducteurs, qui aborde les problèmes possibles tout
au long d’une traduction, comme le temps consacré pour acquérir de sources
documentaires sur le thème, mettant en relief le grand effort pour concevoir un
texte de qualité par rapport au plan terminologique et phraséologique dans la
langue d’arrivée, puisqu’un dictionnaire n’est pas un outil efficace pour arriver à un
équivalent bien adapté au contexte ; elle parle aussi d’une autre difficulté, comme
la traduction inverse, dans laquelle il y a un résultat qui ne sera pas complètement
fiable et satisfaisant, comme nous le voyons dans la traduction vietnamiennefrançaise, dans laquelle les propres Vietnamiens doivent eux-mêmes traduire à
une langue qui n’est pas la leur. Outre, la linguistique et culture de la langue
source, il existe un problème qui arrive parfois et dans lequel il faut faire attention
puisque l’exercice de la traduction a besoin d’une certaine sensibilité pour codifier
l’idée, comme Lagarde l’explique :
Même si le texte de départ est mal rédigé, le traducteur doit
produire un texte clair et lisible, qui soit fidèle à l’original sans être
contaminé par la langue de départ. Pour ré-exprimer le message
dans la langue d’arrivé, le traducteur doit comprendre ; or, cette
compréhension dépend dans une mesure non négligeable non
seulement du contenu sémantique du discours, mais de la
familiarité du récepteur avec certaines de ses caractéristiques
linguistiques (Gile 1990 : 21). Afin de comprendre, le traducteur se
sert de ses connaissances linguistiques et extralinguistiques, mais
quand le texte de départ manque de clarté et que les
10
Lagarde L. (2009). Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire, Thèse de
doctorat en Traductologie, Université Paris III. p. 55. Consulté sur : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00797032/document
le 16/02/2015.
10
connaissances du traducteur ne permettent pas de surmonter ce
problème l’acquisition de connaissances devient indispensable.11
Et un autre défi qui nous semble très important dans le cas de textes
technique-scientifiques c’est « l’absence de documents » à cause d’une évolution
technologique rapide, c’est difficile de traduire ou
donner une fiabilité aux
documents trouvés sur internet.
Nous voulons aussi citer une autre thèse de recherche par Ana Belem
Martínez López en 2008 « La traducción editorial de manuales especializados
dentro del ámbito biosanitario: aplicaciones a la enseñanza y a la práctica
profesional de la traducción médica del inglés al español » à l’Universidad de
Granada, qui veut démentir quelques idées reçues concernant les textes
techniques-scientifiques, par exemple la neutralité qu’ils possèdent, l’homogénéité
qu’ils présentent face aux textes humanistiques et la supposition qu’il y a entre le
langage courant ou général et le langage spécialisé.
Ensuite nous mentionnons le mémoire présenté par David Martinez
Cerqueda en 2004 « Analyse de la traduction du document : La traduction
simultanée un poste d’observation du langage » à l’Universidad Veracruzana. Qui
a opté
pour faire une analyse des difficultés grammaticales, orthographiques,
lexicales et stylistiques au moment de faire sa pratique sur cette œuvre réalisée
par Danika Seleskovitch, où elle nous montre comment les paroles d’autrui sont
comprises, et comment les idées sont exprimées ; nous pouvons y apprécier les
différentes procédures présentes dans une traduction simultanée : Le glissement
phonétique, la traduction du sens premier et l’évocation (remplacement) d’un terme
précis pour un autre.
Nous voulons mentionner quelques travaux de traduction qui partagent les
mêmes objets que nous avons dans notre présent travail, présentés par des
étudiants de l’Universidad Veracruzana.
Dans La Licence en Langue française, l’un des principaux objectifs est la
formation de futurs enseignants de français, cependant, la traduction est aussi un
objectif pour aboutir à une formation intégrale, mentionne Lilina Gizeth García
11
IDEM p 55. [site consulté en 16/02/2015]
11
Gómez, étant diplômée de la Licence en Anthropologie Sociale, elle a opté pour la
traduction du discours « Cinéma et sciences humaines : Le film ethnologique
existe-t-il ? » pour André Leroi Gourhan,
théorique-pratique
présenté en 2013, est
dont la finalité dans son travail de
que les étudiants
de la Faculté
d’anthropologie Sociale aient accès à des discours inédits en espagnol, et plus
encore de cet auteur renommé dans le monde de l’ethnologie, ainsi que mener à
bien la pratique de la langue française.
Autant la société que la manière de traduire
ont évolué,
car la traduction
joue un rôle de compréhension et d’acceptation de l’altérité, il est donc
indispensable dans la vie sociale, affirment Esther Arellano et William Molas
dans leur travail de traduction « Analyse de la transposition dans la traduction des
deux premiers chapitres du livre « la sémantique » de Christian Touratier »,
dont
l’objectif est analyser le phénomène de transposition, et fournir aux étudiants de
la Faculté de Lettres Hispaniques de ce matériel très indispensables, où dans la
plupart de cas, ils ne peuvent pas y accéder dû au niveau seuil qui possède le
public qui le consulte.
Dans ce domaine, il existe la modalité de traduction audiovisuelle, abordée
par
Martin Oswaldo Osorio
en 2013 dans Traduction et sous-titrage du film
« Mircea Eliade et la redécouverte du sacre » laquelle n’est pas enseignée dans
ladite institution, en
représentant un grand défi,
Osorio
met en lumière
l’importance de ces outils, à cause de la grande exposition que le public reçoit, soit
pour le cinéma, la télévision, le karaoké, etc. ces outils servent en particulier pour
les étudiants de langues étrangères, qui sont spécialement sensibles à eux, un
outil pour l’apprentissage
informations.
d’une autre langue, ou pour
L’objectif de ce travail est
acquérir de nouvelles
d’offrir aux étudiants de la Faculté
d’Anthropologie un matériel pédagogique et de la même manière
pour les
étudiants de langue française qui souhaitent y se lancer.
Finalement, Carolina Anahí Navarrete
présente en 2014 « principaux
problèmes de traduction scientifique-technique des étudiants de la licence en
langue française », mettant l’accent sur l’identification des difficultés traductrices
que le texte scientifique-technique
« Les nouvelles techniques qui traitent les
12
varices » formule, et auxquelles il semble important faire face pour les étudiants,
en fournissant
de possibles solutions à travers les résultats obtenus par la
recherche, dont l’objet, est de parvenir à une claire traduction et même servir
comme un outil d’information pour des recherches.
Ces travaux nous permettronts de concevoir des idées qui ont à voir avec
notre thème, Il est évidant que les mémoires
l’Universidad Veracruzana
avant
décrits
issues de
sont tous des apports académiques, cependant le
nôtre vise à un autre domaine, les textes scientifiques-techniques ce qui le rend
original.
13
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
2.1 Les différents types de textes
Le classement des textes écrits se fait à travers plusieurs critères qui ont été
proposés, notamment à partir de la fonction communicative :
le sens des
propositions qui intègrent le texte et même par le sens des mots qui possède le
texte ; par ailleurs, nous
citerons trois spécialistes dans le thème, dont
Egon
Werlich12, qui a proposé une typologie intégrée par cinq catégories : description,
narration, exposition, argumentation et instrumentation ou prescription qui parfois
peuvent être concomitantes dans le texte.
Postérieurement, il en surgit une autre semblable à
proposée par Jean-Michel Adam13, dont
celle de Werlich,
les différences sont d’échanger la
catégorie instrumentale contre la dialogale. En dépit de la reconnaissance de ces
catégories, ce linguiste va au-delà des caractéristiques globales; au point de créer
une
« théorie »
fondée sur l’analyse de séquences, conformées par les
propositions et les connecteurs, en mettant en lumière la hétérogénéité du texte,
qui laisse voir comment un texte poétique peut devenir un texte argumentatif au
moment
d’analyser
les séquences, en évitant de donner une typification par
rapport aux caractéristiques dominantes du texte, tel qu’ il illustre ci- dessous :
(…) j’ai souvent cité une phrase d’une fable poétique de
Jorge Luis Borges
(Le Captif, que j’analyse de façon
détaillée dans le dernier chapitre de mon dernier livre) :
(a)Ce souvenir fut peut-être suivi par d’autres, (b) mais
l’indien ne pouvait vivre entre quatre murs (c) et un jour il
partit à la recherche de son désert.
Cette phrase ne forme pas une séquence complète et je
préfère alors parler de phrase périodique, d’une période
ternaire dont chaque proposition est introduite par un
connecteur à valeur typifiante forte. « Mais » tire
l’annoncé dans le sens de l’argumentation, tandis que «
et un jour » va plutôt dans le sens de récit.14
12
Corbacho A. (2006) « Textos, tipos de textos y textos especializados ». Revista de filología de la Universidad de La
Laguna. Nº 24. p. 85. Consulté sur:
http://publica.webs.ull.es/upload/REV%20FILOLOGIA/242006/07%20%28Alfonso%20Corbacho%20S%C3%A1nchez%29.p
df le 04/03/2015.
13
Adam J.M. « La notion de typologie de textes en didactique de français. Une notion dépassée ? » Recherches Nº 42,
pp. 12-14. Consulte sur :
http://www.unil.ch/fra/files/live/sites/fra/files/shared/Typologie_de_textes_et_didactique.pdf le
04/03/2005.
14
IDEM
14
La théorie de Jean-Michel ADAM est fondée sur deux thèses :
La première.Il n’existe de types qu’au niveau de la séquence et pas du
texte ; Les types ne sont pas que de prototypes.
Et la deuxième.La catégorisation d’un texte se fait par un jugement
prototypique ou par air de famille (tendances, faisceaux
de régularités, dominante, gradients de typicalité) plutôt
que par une classification fondée sur une grammaire de
critères fixés et stricts 15
Cette proposition engage un important point de vue pour faire une analyse
par rapport aux textes argumentatifs, narratifs, poétiques, instrumentation entre
autres. Cependant pour notre recherche sur le texte scientifique-technique, nous
avons opté pour la typologie de Roman Jakobson (Jakobson, 1963), parce qu’il
offre un classement tenant compte sur l’intention communicative, laquelle nous
semble plus claire et intéressante par la fonction langagière, dont le rôle est
toujours présent dans la société aux niveaux écrit et oral.
Ce classement repose sur six facteurs (Jakobson, 1963)
de la
communication verbale tout d’abord montrés à partir du schéma de la
communication verbale de Jakobson et ensuite développés dans une grille ou
nous montrons comment chaque facteur donne naissance à une fonction
linguistique différente.
CONTEXTE
DESTINATEUR . . . . . MESSAGE . . . . . DESTINATAIRE.
CONTACT
CODE
Schéma de la communication verbale, d’après Roman Jakobson.
15
IDEM
15
Fonction du
langage
Relation
Émotive
Centrée sur le destinateur, elle
vise à donner l’impression d’une
certaine émotion vraie ou feinte.
2.-Destinataire
Conative
Cette fonction est basée sur le
résultat provoqué dans le
destinataire, d'une manière
supplicatoire ou exhortative.
3.-Contexte
Référentielle
Cela dont il parle, le "quelqu'un"
ou le "quelque chose".
4.-Message
Poétique
Centré sur la forme du message.
Phatique
Pour établir, prolonger ou
interrompre la communication, à
vérifier si le circuit fonctionne, à
attirer l'attention de
l'interlocuteur ou s'assurer qu'elle
ne se relâche pas.
Métalinguistique
La langue qu'il utilise pour
communiquer, même pour
expliquer la langue elle-même,
Exe. une définition
Facteur de la communication
1.-Destinateur
5.-Contact
6.-Code
Dans l’article16
Les fonctions du langage, l’auteur Louis Hèbert cite un
critère d’Arcand et Bourbeau pour différencier la fonction dominante dans un texte
« la fonction dominante est celle qui répond à la question : “Dans quelle intention
ce message a-t-il été transmis ? ” et […] les fonctions secondaires sont là pour
l’appuyer », en prenant en compte cette question, nous allons classifier les textes
scientifiques-techniques dans la fonction du langage référentiel, d’abord parce qu’il
a pour premier caractéristique
les concepts cognitifs et dénotatifs,
afin de
transmettre des connaissances qui visent à être universelles et dont les éléments
peuvent être affirmés ou interrogés par rapport à leur valeur de vérité.
16
Hébert L. (2011) « L. Les fonctions du langage ». SIGNO Site Internet de
http://www.signosemio.com/jakobson/fonctions-du-langage.asp le 08/03/2015.
16
théories sémiotiques.
Consulte sur :
2.2 Les textes scientifique-techniques
Nous allons tout d’abord signaler la définition des mots scientifiques et
techniques pour aboutir à ce qu’ils représentent, selon le dictionnaire de la langue
française Larousse17 , le mot scientifique signifie :
1) Relatif à la science en général ou à une science en particulier, par
opposition à littéraire : La recherche scientifique.
2) Qui, dans le domaine de la connaissance, présente les caractères de
rigueur, d'exigence, d'objectivité de caractéristiques de la science ou des
sciences : une enquête vraiment scientifique.
Quant à la définition du mot technique, nous trouvons encore ces définitions :
1) Ensemble de procédés et de moyens pratiques propres à une activité.
2) Savoir-faire, habileté de quelqu'un dans la pratique d'une activité.
3) Ensemble de procédés reposant sur des connaissances scientifiques et
destinées à la production.
À partir des définitions avant mentionnées, la science s’occupe de l’exploration
de la nature et la compréhension des phénomènes naturels, tandis que la
technique applique les connaissances scientifiques pour les mettre en œuvre.
Les textes
scientifique-techniques gardent une relation mutuelle
avec la
société, puisqu’ils illustrent les personnes dans ce domaine spécifique, et en
même temps, grâce à la société elle-même, ils peuvent exister, car la langue de
même que l’individu ne sont pas d’éléments isolés. Afin d’avoir un référent, nous
devons compter avec l’interaction, le contexte et les actions qui donneront
naissance au discours scientifique-technique; en prenant en compte le contexte
17
Dictionnaire Larousse disponible dans le web :
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/scientifique/71473?q=scientifique#70684
17
communicatif
pour la formulation des informations, il en existe
trois18, dans
lesquels le registre scientifique communicatif est différent :
1. La communication parmi les spécialistes à travers des publications
scientifiques ; ce niveau de communication a un contexte communicatif
assez formel, avec un registre de langage dit culte.
2. La communication entre scientifiques et techniques, dans un contexte
informel, comme dans les cahiers de laboratoire, courriels, des lettres, etc.
3. obligé à être un spécialiste, car le destinataire n’a pas besoin.
Selon l’information ci-dessous, nous pouvons dire qu’au sujet du langage,
les trois contextes avant mentionnés ont des divers buts pour la transmission des
connaissances et présentent trois particularités : en premier lieu, nous trouvons la
terminologie qui sera très distinctive dans chaque domaine de la science ; ces
particules du texte
servent à exprimer
et transférer les connaissances. En
deuxième lieu, associer le style impersonnel d’écriture, qui sera toujours objectif
sans ne plus jamais exprimer le point de vue de l’auteur. En troisième lieu, leur
structure ne se modifie pas ou le change n’est pas si énorme, particulièrement
dans les textes dont le contexte est formel, ils suivront
la démarche scientifique
IMRaD19 (Introduction, matériels et méthodes, résultats, analyses, discussion) ce
modèle
n’applique cependant pas
dans toutes les sciences,
comme les
humaines par exemple.
18
Sevilla, J & Sevilla M. (2003). « Una clasificación del texto científico-técnico desde un enfoque multidireccional ». pp. 2021. Consulté sur http://elies.rediris.es/Language_Design/LD5/sevilla-sevilla.pdf le 09/03/2015. Traduction propre de
l’espagnol au français
19
Fordada, l. M. (2001, 2002). ¿Cómo se escriben y se publican trabajos de investigación? Département de Llenguatges i
Sistemes Informàtics de l’Universitat d'Alacant Consulté sur: http://www.dlsi.ua.es/~mlf/ceptc/notas.html le 28/03/2015.
18
2.3 La traduction
Dû aux contacts parmi les groupes, des conquêtes ou par des découvertes
de nouvelles civilisations, il semblerait que la traduction a fait son apparition pour
continuer au présent.
Une première relation avec le concept de traduction est
pour la découverte de la pierre de Rosette20 en 1799 par l’armée de Bonaparte ;
un fragment de stèle correspondant á un décret promulgué au nom du Pharaon
Ptolémée V, en 196 A.C., celle
porte un écrit
en
trois différentes langues :
égyptien en hiéroglyphes, égyptien en écriture démonique et alphabet grec. Il est
au début du siècle XIX, que des scientifiques le déchiffrent en utilisant le grec, le
scientifique anglais Thomas Young (1802), a été le premier à découvrir que les
sons appartiennent au non de Ptolémée V.
Plus tard, le scientifique français
Jean-François Champollion (1822), donne les bases sur la langue et culture
égyptiennes, grâce à la découverte de la relation entre les sons de l’écriture
hiéroglyphique et la langue égyptienne.
Tout au long de l’histoire, la traduction n’a vraiment pas eu place
l’époque des anciennes cultures (Germain, 1993), en particulier
des langues opprimées, comme chez les Grecs,
dès
pour le refus
pour qui n’existait pas
d’inclinaison pour la mettre en œuvre, puisqu’ils concevaient la langue
étrangère comme langue barbare, qui ne méritait pas s’attarder à l’étude, sauf
dans une discipline proprement latine, le droit.
Plus tard, le grec est reconnu
grâce à son prestige par l’administration
romaine, de ce fait, elle a traduit et affiché en grec les actes officiels et édits
destinés aux provinces orientales parlantes de grec.
Plusieurs romains feraient
quelques traductions du grec au latin, comme le philosophe Cicéron, qui a traduit
des auteurs et des orateurs grecs, cependant, la traduction n’a pas eu grand
essor dans l’Empire romain, car la grande admiration que les Romains avaient
envers le grec,
a permis de l’insérer au système d’éducation, en rendant les
enfants vraiment bilingues,
sans ne jamais oublier la langue nationale, le latin.
20
Page web de The British Museum :
http://www.britishmuseum.org/system_pages/holding_area/explore/espa%C3%B1ol/piedra_rosetta.aspx site consulté en
28/03/2015. Traduction propre de l’espagnol au français.
19
Le traducteur García Yebra aborde à travers le linguiste George Mounin et
d’autres (Yebra, 1989) la manière dans laquelle la traduction a pu prendre un
respectable status, malgré
le rejet qui entoure la traduction dans le monde des
célèbres linguistes, tels que Ferdinand de Saussure, Jespersen,
Sapir et
Bloomfield, dont les livres n’ont presque pas consacré de reconnaissance à la
traduction et ses problèmes en tant qu’élément de la linguistique.
Cela commence avec le linguiste Fedorov, à partir duquel le travail de
traduction est mis en valeur, car il propose une science de la traduction, en
établissant que la traduction est dès le début, une opération linguistique, faite sur
objets linguistiques (des textes) et avec des éléments linguistiques (des mots
attachés à des normes et des lois linguistiques).
Cependant, la traduction d’après Edmond Cary, cité par García Yebra, est
un processus
plus proche de l’art que de la linguistique,
en disant que la
traduction d’un poème est possible en tant que poète; en mettant en relief
l’importance d’une forte culture du traducteur, au moment de traduire quel que
soit le genre (poème, une traduction théâtrale…), sinon, la traduction sera un
produit purement linguistique sans présence de l’œuvre littéraire.
Finalement, Georges Mounin21 souhaite alors établir une relation entre ces
procédures:
La traduction, comme l’architecture ou la médecine
(ou tant d’autres activités humaines ayant pour objet
l’homme) est, ou peut être, ou doit être à la fois une
science et un art : un art sous-tendu par une science. la
C’est la linguistique elle-même qui nous enseigne le plus
clairement que les opérations de traduction comportent à
fois des problèmes linguistiques et des problèmes non
linguistiques (extra-linguistiques, ou comme on dit, à tort,
métalinguistiques)
En dépit de ces perspectives
pour concevoir une manière de bien procéder
face à la traduction, il est indispensable de reconnaître plusieurs fonctions que la
21
Durdureanu, I. Traduction et typologie des textes, pour une definition « correcte ». de l’Université « Al. I. Cuza » Iasi. p.
12. Consulté sur : http://ler.letras.up.pt/uploads/ficheiros/9808.pdf le 17/03/2015.
20
traduction joue dans la société, par rapport à la nature des textes traduits, le
contexte historique, les courants de pensée dominants, ou les circonstances qui
entourent la traduction, en mettant au début de la liste que « la finalité première
de la traduction a toujours été et sera toujours de donner accès aux produits
étrangers »22 Jean Delisle en montre plusieurs :
1) Une fonction littéraire : Les traducteurs
importent des genres littéraires
inconnus dans la littérature d’accueil.
2) Réactualisatrice : Moderniser des œuvres anciennes retraduites
en les
rendant de nouveau pertinentes.
3) Culturelle : Enrichir une culture d’apports étrangers divers.
4) Récupératrice : Conserver des œuvres dont les originaux sont perdus
5) Transformatrice : Remettre en question les certitudes de sa propre culture
ou ses propres valeurs.
6) Pédagogique : Faciliter l’accès
à certaines œuvres difficiles, en les
présentant dans une version simplifiée.
7) Disséminatrice : Diffuser les connaissances, les doctrines religieuses, etc.
Après avoir fait le point sur le status de la traduction, il faut mettre en place
quelques concepts que la traduction représente pour plusieurs spécialistes dans
le domaine.
Tout d’abord pour R. Jakobson, la traduction est une opération
linguistique qui est basée sur trois aspects23
linguistiques, à travers d’autres signes ;
d’interprétation de signes
le premier se passe
dans la langue
source (la traduction intralinguale) c’est-à-dire essayer d’interpréter un signe avec
d’autres signes dans la même langue, ensuite, l’interprétation de signes dans la
langue cible (la traduction interlinguale) qui a le même objet que le précèdent, et le
troisième qui est basé sur l’interprétation de signes
à travers de signes qui ne
sont pas linguistiques (la traduction intersémiotique).
22
Delisle J. (2003) Forum L’histoire de la traduction : Son importance en traductologie, son enseignement, au Moyen d’un
didacticiel multimédia et multilingue. Vol 1 Nº 2. pp. 3, 4, 12. Consulté sur :
http://www.academia.edu/5995258/Lhistoire_de_la_traduction_son_importance_en_traductologie le 14/03/2015.
23
Tricás, M. (2003) Manual de traducción francés-castellano, Barcelona. Gedisa. p.32 Traduction propre de l’espagnol au
français.
21
De ce fait, R. Jakobson met l’accent à trouver le bon sens, dans les trois
niveaux mentionnés auparavant, soit parmi les unités du code, soit dans la totalité
du message , voire, pas seulement un processus linguistique, mais un aspect
social ; Tricás Preckler cite dans son livre qu’une langue est un instrument de
communication selon lequel l’expérience humaine s’analyse différemment dans
chaque communauté. Cela nous fait penser que pour traduire, il ne suffit pas que
de prendre en compte les mots, sinon le contexte de la société vers laquelle nous
allons traduire.
Le plus souvent, cependant, en traduisant d’une langue à
l’autre, on substitue des messages dans l’une des
langues, non à des unités séparées, mais à des
messages entiers de l’autre langue. 24
Nida et Tiber25
ont proposé
une autre définition qui verse à un type
d’équivalence formelle (forme et contenu) :
Traduire consiste en reproduire, dans la langue cible,
l’équivalence la plus proche au message de la langue
source, d’un part l’aspect sémantique, et d’autre part,
l’aspect stylistique.
Sans oublier l’équivalence dynamique, dont Nida est partisan, centrée sur
une explication naturelle, qui prend en compte la culture chez le destinataire de la
langue cible pour avoir un effet équivalent à celui produit dans le destinataire de la
langue source. Nous tirons à partir de cela, que la traduction n’est pas seulement
un acte linguistique, elle est aussi un ensemble d’interrelations linguistiques et
culturelles.
24
25
IDEM p. 34
IDEM p. 32.
22
2. 4 Les écoles des procèdes techniques
Il est au début des années 60
que
les procédures pour bien mener la
traduction ont essor, elles sont toutes les deux abordées par deux écoles, l’école
nord-américaine et l’école franco-canadienne, que nous allons ensuite présenter :
L’école nord-américaine.
Ses représentants sont
Charles Taber et
Eugene Nida, mais particulièrement Nida s’y intéresserait, cela à partir de la
traduction de la Bible, il a décidé d’en tirer un processus scientifique pour le
travail de la traduction, basé sur la grammaire générative transformationnelle
de
Chomsky 26.
Pour mieux comprendre le processus, nous illustrons ci-contre le processus
de traduction d’après l’école nord-américaine :
Schéma du processus de traduction
27
proposé par l’école nord-américaine
26
García M. A. (2011) « Proceso traductor y equivalencia: Cotejo de dos modelos trifásicos e implicaciones para la
didáctica de la traductología » Revista electrónica de didáctica de la interpretación y traducción, Nº. 7. Cordoba, Arg. pp.
20-24. Consulté sur: http://www.redit.uma.es/archiv/n7/2.pdf le 20/03/2015. Traduction propre de l’espagnol au français.
27
IDEM. p. 21. Traduction propre de l’espagnol au français.
23
Cette procédure possède trois phases,
l’analyse, le transfert et la
restructuration. Il est dans la phase de l’analyse, que le traducteur aura des
phrases à relever, en structure superficielle (concernant à la syntaxe) dans la
langue source ; le traducteur y obtiendra à travers de processus techniques
(fréquemment flous dans cette procédure) les structures profondes
(concernant
à la sémantique) à chaque phrase, pour réussir à trouver le bon sens, en prenant
en compte la culture, et la fonction de communication dans le texte.
Dans la phase du transfert, le traducteur identifiera ces termes universels
dans la structure profonde,
qui
peuvent rester de la même maniéré,
Nida
propose trois types de transfert : littéral (mot à mot), minima (des petits changes
dans la syntaxe de la langue cible) et littéraire (englobant un aguerri travail dans la
syntaxe.)
Enfin, pour la phase de restructuration, la nouvelle structure profonde est
soumise à un certain nombre de transformations pour parvenir à une structure
superficielle adaptée aux requises stylistiques et culturelles des destinataires de la
langue cible. Il semblerait un processus de traduction très difficile à raison des
connaissances
basiques
de la description des langues, les théories
contemporaines de la linguistique et les structures particulières des langues de
travail, signale Ayora 28
Il faut signaler que Nida et Taber ont bien remarqué que l’existence d’une
« traduction dynamique », mieux connue sous le nom de « traduction oblique »,
existera à condition de provoquer la même réaction dans les destinataires de la
langue cible, ainsi que celle provoquée dans la langue source.
L’école franco-canadienne. Ses représentants sont adeptes de Saussure,
dont
l’influence est remarquable, car ses théories du signe linguistique
et la
dualité de la langue et la parole, ont donné lieu aux bases de ce processus de
traduction ; d’autres linguistes à faire remarquer pour leur contribution sont André
Martinet, pour sa théorie de la double articulation, et Charles Bally,
28
pour les
Vázquez F. (1977) Introducción a la traductología. George Town University of languages and linguistics. Estados Unidos.
p.252 Traduction propre de l’espagnol au français.
24
principes de
stylistique. Les principaux
précurseurs sont Alfred Malblanc
et
Georges Panneton29.
D’après Ayora,
ce processus tient en compte certains facteurs tels que le
contexte linguistique, situationnel et métalinguistique des cultures, sans oublier la
phase d’analyse auparavant mentionnée dans le processus de Nida. Cette école a
la caractéristique d’être plus précise que celle de Nida, illustrant d’une manière
claire et concrète les techniques pour traduire.
À l’égard de cela, nous allons décrire
les techniques, traitées dans le livre
d’Ayora Introducción a la Traductología, dont les classifications y sont divisées en
2 méthodes, traduction directe et traduction oblique, formulées par Vinay et
Darbelnet.
2.5 Traduction directe
Cette méthode est comprise comme très limitée au moment de traduire,
dans le domaine de la traduction directe, elle propose 3 techniques :
a)
L’emprunt, qui traite sur l’utilisation des mots de la langue source dans
la
langue cible,
selon Khadidjeh Nâderi Beni30
« c’est le reflet
de
l’influence culturelle d’une société sur une autre », ces termes sont surtout
dans les textes scientifiques techniques.
b)
Le calque, consiste dans la reproduction d’une structure lexicale de la
langue source avec des éléments de la langue cible.
c) La traduction littérale31 existe lorsque la structure de langue source a une
correspondance exacte dans la langue cible.
29
Vázquez F. (1997). Introducción a la traductología, George Town University. Estados Unidos. p.254. Traduction propre
de l’espagnol au français.
30
Nâderi K. (2009). « L’emprunt, « la solution désespérée de la traduction? » », La revue de Téhéran. Consulté sur:
http://www.teheran.ir/spip.php?article935 le 21/03/2015.
31
Vázquez, F. (1997). Introducción a la traductología, George Town University. Estados Unidos. p. 257. Traduction propre
de l’espagnol au français.
25
Il existe encore dans l’actualité des personnes qui ont tendance pour ce type
de traduction, il faut cependant mettre en lumière, que dans la plus part de cas,
elles obtiendront un texte montrant la différence linguistique et culturelle d’une
langue à l’autre, qui ne parviendra guère à montrer le message réel de l’auteur ;
Georges Mounin32, dans son livre
Les problèmes théoriques de la traduction
mentionne que « le mot isolé acquiert signification seulement par l’ensemble des
oppositions qu’il soutient avec tous les autres constituants de champ […] quand
nous parlons du monde dans deux langues différentes, nous ne parlons jamais
tout à fait du même monde […]».
2.6 La traduction oblique
Elle est très éloignée de la traduction directe,
cette méthode (Vázquez,
1997) est composée par deux classifications de procédés, les premières sont
nécessaires pour l’exécution stylistique, tandis que les deuxièmes s’intègrent à
ceux-là pour transmettre l’intégrité du message.
Les procédés essentiels :
a) La transposition : Le changement qui arrive au niveau structurel et aux
catégories grammaticales dans l’énoncé. Le but de la transposition est
de parvenir à une naturalité d’expression dans la langue cible, c’est-àdire, avoir la même force sémantique dans le lexique, les structures et
les énonces.
b) La modulation : Repose sur un change de point de vue des structures ou
des mots, sans changer la fidélité de sens, il est le cas de la voix passive
à voix active, de négatif à positif,
c) L’équivalence :
Il
est
à
de l’abstrait au concret.
raison
de
différences
structurelles
et
métalinguistiques d’une culture à autre, que cette technique doit essayer
32
Mounin G. (1963) Les problèmes théoriques de la traduction. Saint-Amand. Gallimard. pp. 72-74.
26
de transmettre la même situation à niveau global, il est le cas des
proverbes, expressions idiomatiques.
d) L’adaptation :
Ajuste le contenu d’une culture à une autre, c’est-à-dire,
créer une réalité linguistique que l’autre culture n’a pas, en évitant de faire
un calque culturel qui peut produire une confusion.
Les procédés complémentaires :
e) L’amplification : Élargit les énoncés du message, en affectant les
catégories grammaticales pour exprimer la même idée dans la langue
cible.
f) L’explicitation : Le message implicite dans la langue source sera
expliqué dans la langue cible.
g) L’omission : Supprime certains éléments de la langue cible dans la
langue source, afin d’économiser des mots et éviter les pléonasmes ou
surcharger la langue cible avec des éléments étranges.
h) La compensation : Compense la perte de nuances dans un segment
donné, pour la compenser dans une autre partie de texte.
2.7 La difficulté de la traduction des textes Scientifiques-Techniques
D’après quelques lectures des caractéristiques de textes par rapport à leur
thématique , il semblerait, que les
textes scientifiques-techniques n’impliquent
pas autant de difficultés que les humaines ou littéraires, vu que les textes de
notre recherche ne possèdent pas de structures syntactiques complexes,
jeux
de mots, le sens esthétique est absent, et moins encore la présence du sens
figuré qui donne lieu à une ambiguïté ; il est certain que dans le phase de lecture,
le récepteur a la sensation d’avoir
globalement compris, dû aux structures
syntactiques qui ne sont pas si compliquées, et par des mots issus d’un
vocabulaire courant
cependant, il s’agit plutôt d’une compréhension délimitée,
27
qui laisse dehors la compréhension de la terminologie propre de chacun texte,
qui le caractérise, détentrice d’une énorme source de connaissances, d’où, un
grand défi pour le traducteur.
En parlant de la précision de la langue, un autre argument á dire qui est pour
perception de simplicité de ces textes, est la facile compréhension du vocabulaire
« courant »,
mais il est primordial de signaler
que pour avoir un
texte
fonctionnel, le traducteur doit avoir une sensibilité pour savoir bien identifier le
vocabulaire « courant »
qui a une précision de sens.
À continuation nous
exposerons quelques défis à relever, mentionnés déjà grosso modo, que
les
récepteurs fréquemment ignorent, en traînant la fausse conception de facilité au
moment de décoder.
2. 7. 1 Difficulté d’accès à l’information
Laurent Lagarde33 dans sa thèse « Le traducteur professionnel face aux
textes techniques et à la recherche documentaire »
mentionne 3 sources
d’informations, signalées par Daniel Gile34 : les sources textuelles, les sources
audiovisuelles et les sources humaines. Il est dans
les sources textuelles que
nous trouverons la première difficulté pour le traducteur, car fréquemment il doit
se munir de documents permettant au traducteur de se renseigner et d’approfondir
sur la thématique dont il a faire. Cependant, les obstacles à franchir sont le
manque des sources à consulter, comme il serait le cas de la situation du japonaisespagnol, dont les thermes, plus spécifiquement la terminologie, ne sont pas
encore établis dans la langue cible, car il existe une minorité qui maitrise le
japonais, ainsi qu’une absence d’une institution qui règle les termes de celui; une
autre obstacle est les sources qui ne sont pas fiables, ayant de termes mal
traduits, cela arrive parfois aux dictionnaires bilingues qui ne proportionnent pas
33
Lagarde L. (2009) Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire, Thèse de
doctorat en Traductologie, Université Paris III. p. 41. Consulte sur :https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00797032/document le
02/04/2015.
34
Daniel Gile est professeur de traduction à l’Université de Lyon 2 et auteur de nombreuses publications traductologiques,
et membre fondateur de l’European Society Translation Studies.
28
de définitions correctes, car dans la plupart
certaines maisons d’édition dont
l’objet est commercial, optent pour gagner de temps et économiser de l’argent, en
utilisant les versions précédentes qui ont parfois quelques erreurs, explique Gile.
Un autre obstacle que nous décidons y ajouter est la situation d’une langue
« prédominante », autant l’espagnol que le français qui se font « mutiler » par
l’anglais, qui est devenu la langue internationale utilisée par
les scientifiques
lesquels ne font pas le moindre effort pour essayer de trouver un équivalent dans
leur langue recourant plutôt à l’utilisation des
emprunts dans leur langue
maternelle.
Or, il ne faut pas négliger le fait que La Real Academia de las Ciencias
Exactas, Físicas y Naturales fondée en 1847, a entrepris
le travail de formuler
une terminologie scientifique et technique en espagnol, ainsi que d’identifier les
termes qui tombent en désuet pour les hispanophones de l’Espagne et de
l’Amérique latine. Pour mener à bien ce processus, le professeur numéraire de la
Real Academia de las Ciencias Exactas, Físicas y Naturales, Juan Antonio Vera
Gómez35, énumère et décrit ces cinq phases :
1. Élaboration de vocabulaire scientifique en espagnol : il s’agit de la phase la
plus laborieuse, il faut réviser dès la dernière édition, il révise pour chaque
domaine, auquel des scientifiques qualifiés seront invités, cette phase est
consacrée pour l’invention de thermes et pour l’élimination de ceux qui
tombent en désuet.
2.Publication et inclusion dans le site web de la Real Academia : Après, la
publication du vocabulaire scientifique technique, celui-ci sera publié dans
le site web de la Real Academia Española36, pour les usagers de tout le
monde.
35
Vera J.A. La terminología científica en español: análisis de la situación y proyectos de actuación futura, Ponencia para la
III Acta Internacional de la Lengua Española Mesa Redonda 5: El español como tecnolengua audiovisual. pp. 8-10.
Consulté sur: http://www.rac.es/ficheros/doc/00498.pdf le 23/03/2015.
36
Real Academia de Ciencias http://www.rac.es/0/0_1.php
29
3.Réalisation d’une campagne publicitaire très active : Faire une intense
publicité par le biais de brochures envoyées aux institutions de travail, où ils
sont nécessaires, sur les sites web, envoyer des imprimés gratuits aux
institutions d’Amérique latine, etc.
4.Établissement d’une méthodologie de propositions de modification
d’analyses d’elles-mêmes : Tandis que
la diffusion est en cours, une
méthodologie est faite pour proposer de modifications,
divulguer
et
à nouveau sur le web, avec l’objet d’être
réimprimer et
refaites
par les
personnes souhaitant y collaborer.
5. Apporter des informations à la Real Academia de la Lengua Española:
la
Real Academia de las Ciencias Exactas, Físicas y Naturales a l’obligation
de passer les nouveaux termes et définitions à la Real Academia Española,
pour qu’elle puisse les publier dans la suivante édition.
Après avoir exposé le processus exécuté par les professeurs et spécialistes,
afin d’enrichir la langue espagnole, l’auteur de l’article expose quelques faiblesses
ayant à avoir avec le personnel, par exemple la plupart y travailler gratuitement,
ce qui est en détriment du rythme de travail ; finalement, la communication entre
la Real Academia de las Ciencias Exactas, Físicas y Naturales et les autres
Académies de sciences d’Amérique latine est limitée, ce qui mène à une mauvaise
terminologie en langue espagnole de la part des traducteurs.
La deuxième source, pour Gile, est les sources humaines, tandis que pour
les institutions avant mentionnées, cette source représente un significatif appui
chez les traducteurs d’une agence, cela suppose quelques difficultés, car
l’absence est parfois présentée dans la collaboration client-traducteur, au moment
d’essayer de joindre le client, ou quand il
ne dispose pas d’informations outils
pour le traducteur.
En troisième, les sources audiovisuelles, qui Lagarde a décidé de supprimer
dans sa thèse, dû aux résultats de sa recherche, qui lui permettent d’apprécier
30
que cette source d’information n’est pas si utilisée par les traducteurs ;
nonobstant, nous considérons son importance, malgré que cette source offre
dans quelques occasions
une information sommaire, ou elle semble parfois
faiblement pratique pour le repérage et compréhension de l’information à l’instant
par rapport aux sources textuelles, elle peut donner un autre panorama aux yeux
de traducteur,
celui qui lui permettra de se fournir une idée quand les mots ne
sont pas à même de transmettre une réalité, qui n’est pas encore perçue, et plus
encore pour les traducteurs qui ne sont pas spécialistes dans une science.
2. 7. 2 Difficulté lexicale
« La partie conceptuelle de la valeur [d’un terme] est constituée uniquement
par des rapports et des différences avec les autres termes de la langue » en
prenant les paroles de Saussure37,
il est primordial que les traducteurs tiennent
en compte que dans le lexique scientifique-technique, la difficulté
n’est pas
seulement basée sur la terminologie spécialisée, cela a avoir aussi avec une
certaine
sensibilité,
pour savoir
quand un mot issu du vocabulaire courant
acquiert un contenu précise et différente de son sens habituel dans le contexte.
Dans la thèse de doctorat de Laurent Lagarde38 assigne à ce phénomène le
nom de « Terme Technique Emprunté au Vocabulaire Courant », ce qui entraîne la
manifestation de la polysémie, notre premier obstacle dans le lexique, signalé
dans le livre Essai de Sémantique39
par Michel Bréal, qui parle de quelques
raisons de son existence ; la première est en raison de l’évolution d’une société,
« plus un terme a accumulé des significations, plus on doit supposer
qu’il
représente de côtés divers d’activité intellectuelle et sociale »mentionne-t-il.
Par
exemple, le mot racine
issu d’agriculture, et employé aussi dans les
mathématiques et la linguistique.
Une autre raison est due aux mots qui subsistent avec le temps, mais le
sens est tombé en désuet, en continuant à survivre avec un autre sens détourné à
37
Citée par Mounin G. (1998) Les problèmes théoriques de la traduction, Saint-Amand. Gallimard. p. 72.
Lagarde L. (2009) Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire, Thèse de
doctorat en Traductologie, Université Paris III. p. 37.
39
Bréal M. (1897) Essai de Sémantique, Paris, Hachette [1 édition]. pp.155-160. Consulté sur :
https://archive.org/stream/essaidesmantiq00bruoft#page/154/mode/2up le 05/04/2015.
38
31
celui de l’originale ; il est le cas de Danger, dont le sens propre est « puissance »,
cependant dans l’actualité, il est synonyme de « péril ».
Finalement, Bréal décrit une autre polysémie, dite indirecte ou de second
degré, qui est souvent confondue avec la précédente,
dont le sens adhéré est
détourné à partir de la racine, mais en gardant une certaine logique ; en prenant
l’exemple proposé par l’auteur, maturus veut dire matinal, c’est-à-dire la lumière
de l’aube, Ætas matura est l’adolescence, ensuite il en surgit le verbe maturare,
qui sera lié aux objets de la nature, avec le sens « mûrir », de cette manière il
arrive á déduire que les fruits mûrissent avec le temps, et à la fin, autant l’adjectif
maturus que le verbe maturare ont obtenu le sens de « sage ou réfléchi » et
jamais matinal.
Un autre obstacle à surmonter fait référence aux faux-amis, d’après Robert
Galisson et Daniel Coste dans leur Dictionnaire de didactique des langues40
affirment que Koessler et Darocquigny, Vinay et Darbelnet, définissent les fauxamis comme :
Mots qui se correspondent d’une langue à l’autre par
l’étymologie et par la forme, mais qui ayant évolué au
sein de deux langues différentes etc, partant, de deux
civilisations différentes, ont pris des sens différents.
Dans l’article de Mari Carmen Jorge Chaparro41
cite à Jorge Cantera,
professeur de philologie, qui donne sa propre définition:
Il s’agit de termes d’origine et/ou d’aspect identique, mais
de signification totale, ou partiellement différente.
Il signale que le phénomène de faux-amis pose des problèmes pour la
traduction, en illustrant des exemples dans la traduction français-espagnol, deux
langues proches ayant des mots assez
semblables, comme la traduction du
français à l’espagnol de l’ouvrage de Balzac Le Médecin de campagne, traduit
comme El Médico de campaña, au lieu El Médico rural ou El Médico de pueblo.
40
Gallison R & Coste D. (1976). Dictionnaire de didactique des langues. Hachette. pp. 217,218.
Chaparro J. & Carmen M. (2012) « Pour une typologie des faux amis en français et en espagnol » Cédille, revista de estudios
franceses. Nº.8. Consulté sur : http://www.redalyc.org/articulo.oa?id=80822266011 le 05/04/2015.
41
32
Finalement le troisième obstacle, est lié à la sémantique, Trier42 exprime
qu’il existe dans la pensée des champs conceptuels, qui intègrent un certain
domaine bien délimité, que l’expérience humaine isole elle-même,
ce qui veut
dire que pour chaque scène structurée et bien délimitée dans la vie d’une
communauté d’une langue différente, il peut y avoir des mots qui sont spécialisés
pour exprimer une réalité à cette communauté.
George Mounin43 l’exprime dans son livre « tout système linguistique
renferme une analyse du monde extérieur qui lui est propre, et qui diffère de celle
d’autres langues ou d’autres étapes de la même langue ». Cela nous met dans la
difficulté d’essayer de chercher une équivalence dans la langue cible qui n’existe
pas, c’ est le cas du peuple inuit parlant l’eskimo, qui a un champ linguistique pour
désigner les divers nuances de la neige : neige qui tombe, neige au sol, neige
durcie, neige molle, neige poudreuse, etc. et que dans une autre langue comme le
français ou espagnol serait très difficile à trouver une équivalence, car il y a
certains éléments, que la communauté de la langue cible manque, dans ce cas
par rapport à la géographie des habitants.
2. 7. 3 Difficulté syntaxique
En ce qui concerne les disciplines de la grammaire, dans notre travail
nous avons fait le choix de la syntaxe, puisque celle-ci donne une particularité à
chaque langue en permettant que
l’exercice de la traduction soit possible, car si
toutes les syntaxes des langues étaient égales, l’art de traduire ne serait pas
reconnue,
la syntaxe nous permet d’apprécier
grammaticale entre les langues.
Malgré la
une grande particularité
proximité entre le français et
l’espagnol, nous voulons montrer qu’il y existe une remarquable différence entre
elles.
D’après le Dictionnaire de didactique des langues44, la syntaxe est définie
comme :
42
Cité par Mounin G. (1998). Les problèmes théoriques de la traduction. Saint-Amand. Gallimard. p.72.
IDEM. p.73.
44
Galisson R & Coste D. (1976) Dictionnaire de didactique des langues. France. Hachette. p. 546.
43
33
Partie de la grammaire qui traite : de la manière
dont les mots peuvent se combiner pour former des
propositions ; et de l’enchainement des propositions
entre elles.
George Mounin
mentionne que parmi les hommes,
partagent certaines idées,
seraient
il est naturel qu’ils
et qu’en tout cas, il semblerait que
ces
notions
liées avec les mêmes rapports syntactiques, ou avec les mêmes
structures quel que soit la langue. Cependant, Mounin déclare que ce procédé
dans la traduction est complètement inexact, « Lorsqu’on passe d’une langue à
une autre langue, ce ne sont pas seulement les formes et les mots qui changent,
ce ne sont pas seulement les notions qui changent, mais aussi le choix des
rapports à exprimer »45, car chaque langue possède un chaînon différent.
D’après Matinet46
d’une langue à l’autre, il
existe le besoin
de savoir
distinguer si cet ordre syntactique est courant ou significatif dans la langue cible,
c’est-à-dire, s’il essaye de mettre en relief un certain aspect ;
il est le cas de la
traduction français-espagnol, où il doit observer si la voix passive, commune dans
la langue française, a une certaine connotation pour nuancer ou exalter quelque
action,
ou si elle est simplement
une construction syntactique qui n’exprime
qu’une action courante.
Ces différences de structure laissent aussi voir qu’un phénomène est conçu
de diverses façons d’une culture à l’autre,
par exemple, en traduisant
en
espagnol en voix passive la phrase suivante « je me suis fait frapper par la
fenêtre »,
pour les récepteurs hispanophones, cela aura un sens de « se
frapper avec une intention »
car ce type de voix passive est inexistante en
espagnol, la traduction correcte est « me golpeé con la ventana » en voix active.
Ces différences sont celles auxquelles le traducteur doit faire attention, pour
éviter la domination syntactique de la langue source sur la syntaxe de la langue
cible.
45
46
IDEM
IDEM. p. 262.
34
III. CHAPITRE : METHODOLOGIE, TRADUCTION ET ANALYSE DES
DIFFICULTES
3.1 Méthodologie et type de recherche
Dans ce travail pratique-éducatif sur la traduction, notre travail s’insère dans
la technique de recherche qualitative, en nous soutenant du livre « Metodología
de la investigación »47 dont les auteurs décrivent cette recherche comme un
processus inductif composé de trois phrases : « explorer, décrire,
et formuler
ensuite des perspectives théoriques ».
Dans le même œuvre, ils citent une définition pour les données qualitatives,
données par le chercheur Patton :
Les données qualitatives sont descriptions
détaillées de situations, évènements, personnes,
interactions,
conduits
observées
et
ses
manifestations.
De ce fait, nous pouvons apprécier que cette recherche est liée à la
subjectivité du chercheur qui
observe le phénomène pour l’analyser et l’
interpréter par rapport à la réalité des personnes qui appartient à l’étude; dans ce
travail, notre recherche ne possède pas
un échantillon ayant
d’un certain
nombre d’éléments , nonobstant, à partir de notre expérience personnelle
de
traduction dans les textes auparavant mentionnés, nous pourrons nous donner
une idée du processus parcouru par les traducteurs professionnels et étudiants
suivant des ateliers de traduction, lesquels réunissent autant de problèmes
linguistiques que culturels.
Pour y parvenir, nous avons tout d’abord traduit les deux textes scientifiquestechniques, le rapport stage de 5 680 mots et l’article de 11 pages, concernant la
génétique dans les caféiers pour combattre les microorganismes qui abîment les
cultures se trouvant dans le sud d’Amérique latine, et actuellement dans les
régions cafetières du Mexique.
47
Hernández R. (2006). Metodología de la investigación. México. Mc Graw Hill. p. 8. Traduction propre de l’espagnol au
français.
35
Ces textes ont été proportionnés par la chef de laboratoire de l’INECOL, Dra.
Gloria Carrión,
qui avait commenté l’importance et pertinence de posséder la
traduction des textes en question pour les intégrants hispanophones de l’INECOL,
soit des chercheurs soit des apprenants afin de complémenter et s’aider dans
leurs travaux de recherche, ou comme un outil d’apprentissage dans les maîtrises
et doctorats que l’institution offre.
Nous avons ensuite réalisé une recherche documentaire des caractéristiques,
qui donnent la singularité à ce type de texte ainsi que leurs difficultés, en décrivant
les procédés
de la traduction existants et utilisés dans nos jours pour bien
exécuter un travail de traduction. Ensuite nous avons fait deux étapes : la lecture
et la traduction, en utilisant les techniques de traduction développées dans notre
cadre théorique : L’école franco-canadienne et le Modèle Oblique.
De cette manière,
nous avons abouti aux difficultés de traduction inhérentes
aux textes scientifiques-techniques, ces difficultés seront classifiées
en trois
aspects : l’accès à l’information, le lexique et la syntaxe.
Nous avons choisi cet exercice pratique-théorique, car nous pensons qu’il
nous permettra de connaître d’une manière plus profonde la langue française
ainsi que l’espagnol, notre première langue. Tout en ayant comme des outils les
bibliothèques, les sites d’internet, les centres de ressources, et plus encore en
vivant le processus de traduction des documents spécialisés proportionnés par
l’Instituto de Ecología de Xalapa (INECOL).
36
3.2 Présentation et analyse des différentes difficultés dans la traduction
français – espagnol de deux textes Scientifiques-Techniques : Difficultés
lexicales, Difficultés syntaxiques et Difficultés d’accès à l’information.
Tout d’abord, pour mettre en œuvre l’analyse de deux textes, nous avons
élaboré une grille afin d’analyser les difficultés existantes, auparavant abordées
dans notre cadre théorique, ci-dessous illustré et qui
contiendra
les facteurs
suivants : le nombre de paragraphe, le mot ou énoncé à traduire, ainsi que sa
respective traduction, et le commentaire qui éclaircira la raison pour laquelle nous
avons opté de choisir certaines structures ou mots.
Les deux textes que nous avons traduits, ont comme titre, le premier :
« Caractérisation histologique de la résistance au nématode à galles Meloidogyne
paranaensis chez une accession éthiopienne de Coffea arabica et une variété
porte-greffe de Coffea canephora » par David Martinez en 2011/2012 ; et le
deuxième :
Écrit par Bertrand et al. « Création et diffusion de variétés de caféiers Arabica:
quelles innovations variétales ? » de la revue scientifique « Cahiers Agricultures »
vol. 21, n 8 2-3 pages 77-88, publié en 2012.
Grille pour l’analyse de la traduction.
Présentation et analyse des différentes difficultés de traduction français-espagnol
Difficultés
No. de
paragraphe
Mot
Traduction
37
Commentaire
IV. CONCLUSION
Si nous pouvions donner un concept pour comparer ce qui est la traduction,
nous proposerions « aventure », puisqu’à chaque fois qu’un traducteur prend
dans ses mains un œuvre, quel que soit l’objet de communication de celui-là, il y
découvrira toujours de nouvelles circonstances inespérées soit linguistiques soit
culturelles ; malgré ces éventualités innées à la traduction, un traducteur aura
toujours un sujet à accomplir, transmettre le sens du message, en gardant le style
de l’écrivain, ainsi que la précision
des mots
liés au registre.
Certaines
personnes étranges à ce métier pourront dire que l’aventure n’a rien à voir avec la
traduction, car celle-ci ne met pas en risque la vie d’autrui ou de soi-même ;
cependant, l’enjeu est la connaissance qui naît d’une communauté, de ce fait,
nous sommes sûrs qu’un texte divulgué dont la traduction a été partiellement
réalisée, est aussi une action de risque, comme une aventure, qui pourrait même
tuer deux sujets vivants, qui évoluent parallèlement : la culture d’une société et sa
langue.
Le
choix
des
textes
scientifique-techniques,
comme
nous
l’avons
précédemment mentionné dans la justification, est particulièrement né à raison de
notre intérêt pour explorer d’une manière assez profonde la langue française ; il est
relevant de souligner que les textes que nous avons traduits n’ont pas été faciles
que nous pourrions penser, et plus encore quand nous avons travaillé avec un
temps limité, pour proportionner la traduction du français à l’espagnol de ce
matériel de divulgation à propos la solution génétique pour éliminer ou contrôler
les nématodes dans les caféiers, deux textes appartenant au Laboratoire de
Biodiversidad y Sistemática de Hongos
à l’Instituto de Ecología de Xalapa
(INECOL).
Au-delà de nos intérêts linguistiques, cette recherche a offert un panorama
plus clair quant à la traduction : dès la manière de classifier un texte, le concept de
la traduction et les techniques pour bien traduire, jusqu’aux problèmes les plus
courants dans ces types de textes ; cet effort nous a donné des outils pour bien
identifier les difficultés et les exposer.
38
Le premier défi à relever était centré sur l’accès à l’information, puisque
l’internet, l’outil
actuel,
où
nous avons supposé
qu’il aurait
beaucoup
d’information, ne la disposait pas suffisamment en ce qui concerne quelques mots
spécifiques; en outre, il convient d’ajouter que nous n’avions pas eu de contact
continu avec la chercheuse responsable du Laboratoire de l’INECOL, à cause de
ses diverses responsabilités, ce qui a augmenté les difficultés pour bien aboutir à
notre objectif. Malgré cela, nous considérons que notre exécution de traduction a
été bien développée, en dépit de la déficiente information. Il est primordial de dire
que pour diminuer ce défi, apprendre une autre langue comme l’anglais, une
langue assez utilisée dans le domaine de la science, sera toujours un énorme
outil, car cette langue est fréquemment
utilisée dans beaucoup de sphères
sociales : la politique, l’économie, la science, en tant que langue franque.
Déjà dans la réalisation de notre traduction et par rapport à la syntaxe, le
français et l’espagnol
ont de traces communes,
pourraient être traduites littéralement, sans perdre
qui pendant
le processus
les sens, mais il est très
pertinente de non négliger la nature de la langue cible ; à la suite de cela, nous
mettons en relief la maîtrise de la langue maternelle, dans le cas de traduction
directe pour parvenir à un message puissant, en contenu et en forme.
Finalement, nous voulons dire que nous sommes plus que satisfaits, car
nous avons appris et confirmé
à travers l’expérimentation l’importance des
certains pas, comme la lecture précédente à la traduction, pour éviter de futures
erreurs dans le vocabulaire, en essayant de distinguer les nuances que chaque
mot exprime; cette expérience nous fait aussi réfléchir par rapport à l’image que
ces textes représentent, puisqu’ils exigent une recherche exhaustive, au point de
devenir non un expert, mais connaisseur de thème trop complexes. Sans oublier
que cette pratique de traduction non lucrative, sera une source
inédite étendant la connaissance
d’information
des étudiants de Sciences Biologiques et le
personnelle de l’INECOL dans leurs prochaines recherches.
39
V. BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE
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de Plata.
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40
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dépassée ? » Recherches Nº 42, pp. 12-14. Consulte sur :
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41
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actuación futura, Ponencia para la III Acta Internacional de la Lengua Española Mesa
Redonda 5: El español como tecnolengua audiovisual. pp. 8-10. Consulté sur:
http://www.rac.es/ficheros/doc/00498.pdf le 23/03/2015.
42
VI. ANNEXES
Annexe 1
TEXTE 1
« Caractérisation histologique de la résistance au nématode à galles Meloidogyne
paranaensis chez une accession éthiopienne de Coffea arabica et une variété
porte-greffe de Coffea canephora » par David Martinez en 2011/2012.
Présentation et analyse des différentes difficultés de traduction français-espagnol
Difficultés lexicales
No. de
Mot
paragraphe
P. 11 en
La Rouille orangée,
Word.
maladie foliaire
provoquée par le
P. 9 en
champignon
PDF.
Hemileia vastatrix.
P. 16 en
WORD.
P. 13 en
PDF.
Une étude
histologique a été
réalisée afin de
déterminer la nature
des mécanismes de
défense impliqués
dans la résistance à
M. paranaensis
chez un cultivar
hybride de portegreffe chez C.
canephora cv.
Traduction
Observation
La Roya naranja,
enfermedad foliar
provocada por el
hongo Hemileia
vastatrix.
En cherchant la traduction de
rouille, nous apprécions qu’il
s’agissait d’un mot polysémique
ayant les suivants traductions :
herrumbre, óxido, rojizo.
Cependant aucune ne
correspondait au contexte ; il est
grâce aux connaissances
préalables et l’aide du
dictionnaire français monolingue
Larousse disponible en ligne dont
nous nous sommes servis.
Définition : Nom de diverses
maladies des plantes, causées
par des champignons […]
Un estudio
histológico con el
objetivo de
determinar la
naturaleza de los
mecanismos de
defensa
implicados en la
resistencia hacia
M. paranaensis en
un cultivar híbrido
de portainjertos
en M. canephora
cv.
Étant donné que porte-greffe est
un mot composé, nous ne l’avons
pas trouvé dans les dictionnaires
bilingues et monolingues. De
cette manière, nous avons
cherché dans les textes
spécialisés disposés en ligne.
Greffe est dérivé du substantif
greffon qui signifie injerto, et
porte du verbe porter, ce qui
résulte en : portainjerto.
43
P. 16 en
WORD.
P. 13 en
PDF.
L’induction par le
nématode de
mécanismes tardifs
avec accumulation
de composés
phénoliques à partir
de 16 jours après
inoculation (jai).
La inducción por el
nemátodo de
mecanismos
tardíos con
acumulación de
compuestos
fenólicos a partir
de 16 días
después de su
inoculación (jai:
días después de
su inoculación,
por sus siglas en
francés).
Nous pensons que la difficulté
dans cette abréviature est liée à
la rédaction de l’auteur, puisqu’il
devait ajouter « dorénavant »
jai pour être plus claire.
Difficultés syntaxiques
No. de
paragraphe
P. 9 en
WORD
P.7 en PDF
P. 18 en
WORD.
P. 17 en
PDF.
P
. 24 en
WORD.
P. 21 en
Énoncé
Traduction
Observation
Les facteurs
génétiques des
pathogènes (virus,
phytoplasme) et des
hôtes (riz cocotier)
permettant
l’émergence de
maladies.
Los factores
genéticos de los
patógenos (virus,
fitoplasma) y de
los huéspedes
(rizcocotier/arroz
cocotero) que
permiten la
manifestación de
enfermedades.
Technique employée:
Transposition, nous avons
changé le participe passé
permettant par un pronombre
relatif et le verbe permitir.
Puisque le participe présent
espagnol n’a plus la valeur verbal
qui apparaît dans cet énonce,
mais la valeur adjectivale, en cas
de faire une traduction littérale,
le résultat est permitientes qui
pour les hispanophones
n’exprime pas la même idée.
Les plants sont
repiqués dans des
pots de 250 ml
contenant de la
vermiculite
Los plantíos son
traspasadas a
unos botes de
250 ml que
contienen
vermiculita
(1)Une é
A
tape
lgunos tejidos que
supplémentaire (2)
(3)c
est réalisée pour
ontienen una gran
des tissus très (3)
cantidad de
44
Technique employée :
Omission,
car les articles partitifs n’existent
pas en espagnol.
1. Compensation
2. Modulation, de voix
passive à voix active : Une
étape supplémentaire est
PDF.
lignifiés tels que
les racines de
caféiers
lignina, tal como
las raíces de
cafetos
(2)
realizan (1) una
etapa
complementaria
réalisée change à
Algunos tejidos que
contienen una gran
cantidad de lignina, tal
como las raíces de cafetos
realizan una étapa
suplementaria.
3. Amplification, l’adjectif
lignifiés, a été supplanté
par cantidad de lignina,
car l’adjectif lignifiés
n’existe pas en espagnol,
mais lignina en étant que
sustantif.
Difficultés d’accès à l’information
No. de
paragraphe
Énoncé
Traduction
45
Observation
P. 51 en
WORD.
P. 47 en
PDF
Pour la réalisation
des inclusions
porter des gants et
se placer sous
sorbone.
Para la realización
de las inclusiones
portar guantes y
colocarse bajo
sorbona.
Ce mot a particulièrement été
difficile, car le rédacteur du texte,
a
commis
une
faute
orthographique sorbone, au lieu
de sorbonne, ce qui nous a
difficulté
la
recherche.
Deuxièmement,
quand nous
avons fini de trouver le signifié,
la seule information disponible
était une image d’un appareil de
laboratoire qui a été créé dans
l’Université de La Sorbonne ;
d’accord au contexte, il suppose
qu’il sert à élaborer de matériaux
du laboratoire.
Annexe 2
TEXTE 2
Écrit par Bertrand et al. « Création et diffusion de variétés de caféiers Arabica:
quelles innovations variétales ? » de
la
revue scientifique
« Cahiers
Agricultures » vol. 21, n 8 2-3 pages 77-88, publié en 2012
Présentation et analyse des différentes difficultés de traduction français-espagnol
Difficultés lexicales
No. de
paragraphe
P.paragraphe
17 en
WORD.
P. 3 en PDF.
paragraphe
18 en
WORD.
P. 3 en PDF
Énoncé
Traduction
Observation
À cette génération
on estime qu'on a
obtenu une lignée
pure.
En esta
generación se
estima que se
obtuvo un linaje
puro.
Lignée peut être considérée
comme un faux-ami, en faisant
référence à ligne, et sa
traduction : alineada.
La production des
cultures de plein
soleil est supérieure
à celle des cultures
sous ombrage.
La producción de
cultivos bajo el sol
es superior a la de
los cultivos bajo
sombra.
Un autre exemple de polysémie
est culture, qui en espagnol a
comme traduction cultura et
cultivo.
46
Paragraphe
37 EN
WORD.
P.6 en PDF
Les torréfacteurs
ont forcément une
attitude
conservatrice.
Definitivamente los
torrefactores
tienen una actitud
conservadora.
47
Au moment de chercher des
images du torrefacteur, nous
avons vu des images d’une
machine pour faire la
torréfaction, postérieurement
nous avons cherché le nom en
espagnol : máquina tostadora
torrefactora,
À partir de cela que nous avons
conclu que ce terme est désigné
pour nommer la machine.
Nous avons donc choisi
tostadores pour désigner les
personnes qui font la
torrefaction, Mais finalement
nous avons trouvé le terme
correct qui est torrefactores,
aussi employé pour les
personnes.
Difficultés Syntaxiques
No. de
paragraphe
Paragraphe
48 en
WORD.
Énoncé
Traduction
Ne pas se faire
conseiller la
bonne variété pour
le bon usage.
No recibir
consejos sobre la
buena variedad
para un correcto
uso.
P.8 en PDF
Paragraphe
58 en
WORD.
P. 10 en
PDF
Paragraphe
37 en
WORD.
P. 6 en PDF
Les résistances
naturelles aux
insectes (1) sont
mal connues (2)
chez Coffea.
À l’intérieur de
chacune de ces
catégories des
distinctions sont
encore faites selon
l’origine
géographique
(région ou altitude
de production) ou
des procédés
particuliers de
culture postrécolte.
Observation
Techniques employées :
Omission, puisque la négation
composée n’existe pas dans la
langue espagnole.
Dans l’énoncé de la langue
source, la voix passive est une
caractéristique primordiale; et
qui s’en sert même avec le
verbe faire. Cet énoncé a été
transformé en voix active, propre
de l’espagnol en utilisant la
modulation.
Las resistencias
Technique employées:
naturales a los
Modulation, pour le premier
insectos (1) no
exemple cette idée est
son bien
exprimée avec une négation en
conocidas (2) con
espagnol. Pour le deuxième
respecto al
exemple : transposition, nous
Coffea.
avons changé la préposition
chez par une locution
prépositionnelle con respecto a
De acuerdo al
Techniques employées:
origen geográfico
Compensation, par effets
(región o altitud
stylistiques, la traduction de la
de producción) o phrase montrée en gras ne peux
de
pas se formuler dans le même
procedimientos
ordre dans la langue cible.
particulares de
cultivo o de postcosecha, se
realizan aún
algunas
distinciones al
interior de cada
una de estas
categorías.
48
Difficultés d’accès à l’information
No. de
Mot
Traduction
paragraphe
paragraphe Decommoditization Decommoditization
38.
P. 6 en PDF
49
Commentaire
Techniques employées :
emprunt, car la terminologie est
d’origine anglaise, fortement
utilisée dans l'aspect
économique, nous avons opté
pour le conserver.