Les problèmes de traduction dans les textes scientifiques
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Les problèmes de traduction dans les textes scientifiques
UNIVERSIDAD VERACRUZANA FACULTAD DE IDIOMAS Licenciatura en Lengua Francesa Trabajo Práctico-Educativo Les problèmes de traduction dans les textes scientifiques-techniques suivants: « Caractérisation histologique de la résistance au nématode à galles Meloydogine paranaensis chez une accession éthiopienne de coffea arabica et une variété porte-greffe de coffea canephora » Rapport stage de David Martínez et « Création et diffusion de variétés de caféiers Arabica: quelles innovations variétales ? » de la revue scientifique « Cahiers Agricultures » de Bertrand et al. QUE PARA OBTENER EL TÍTULO DE LICENCIADO EN LENGUA FRANCESA PRESENTA Margarita Hernández Landa Director de Lengua y Contenido Mtra. Lisette Herrador Suárez Xalapa-Enríquez., Veracruz Junio 2015 REMERCIEMENTS A mis padres, por su apoyo incondicional y paciencia en mi largo trayecto académico. A mis hermanos, amigos a los que agradezco profundamente su paciencia y tiempo para enseñarme lo interesante que puede ser aprender, así como también agradezco su apoyo en los tiempos difíciles de mi trayecto. A Martha por darme tanto impulso y mostrarme que incluso en los momentos más amargos, siempre hay o habrá alguna satisfacción. A mis compañeros, por hacer de mi ambiente un área agradable de aprendizaje y risas. A la Maestra Lisette Herrador Suárez, por su guía en la realización de este trabajo y su entusiasmo jamás perdido. TABLE DE MATIÈRE CHAPITRE I : PROBLEMATISATION ................................................................................ 1 Présentation ........................................................................................................................ 1 1.1 Problématique .............................................................................................................. 2 1.2 Justification ................................................................................................................... 5 1.3 Questions de recherche ............................................................................................ 8 1. 4 Objectifs ....................................................................................................................... 9 1. 4. 1 Objectif général .................................................................................................. 9 1. 4. 2 Objectifs especifiques ....................................................................................... 9 1.5 Antécédents................................................................................................................ 10 CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ............................................................................... 14 2.1 Les différents types de textes .................................................................................. 14 2.2 Les textes scientifique-techniques ......................................................................... 17 2.3 La traduction ............................................................................................................... 19 2. 4 Les écoles des procèdes techniques .................................................................... 23 2.5 Traduction directe ...................................................................................................... 25 2.6 La traduction oblique ................................................................................................. 26 2.7 La difficulté de la traduction des textes Scientifiques-Techniques .................... 27 2. 7. 1 Difficulté d’accès à l’information .................................................................... 28 2. 7. 2 Difficulté lexicale ............................................................................................... 31 2. 7. 3 Difficulté syntaxique ......................................................................................... 33 III. CHAPITRE : METHODOLOGIE, TRADUCTION ET ANALYSE DES DIFFICULTES ....................................................................................................................... 35 3.1 Méthodologie et type de recherche ........................................................................ 35 3.2 Présentation et analyse des différentes difficultés dans la traduction français – espagnol de deux textes Scientifiques-Techniques : Difficultés lexicales, Difficultés syntaxiques et Difficultés d’accès à l’information. ........................................................ 37 IV. CONCLUSION ................................................................................................................ 38 V. BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE .......................................................................... 40 5. 1 Bibliographie.............................................................................................................. 40 5. 2 Sitographie................................................................................................................. 41 VI. ANNEXES ....................................................................................................................... 43 CHAPITRE I : PROBLEMATISATION Présentation Il est à travers de deux textes scientifiques-techniques, proportionnés par l’Instituto de Ecología de Xalapa, que nous souhaitons faire ressortir le grand défi que la traduction implique, quelles que soient les caractéristiques des textes ; ce travail naît d’un besoin de comprendre la manière dans laquelle le français et l’espagnol fonctionnent, particulièrement dans des aspects linguistiques. De ce fait, le lecteur pourra apprécier une recherche de la théorie visant à expliquer les caractéristiques, et en même temps, les difficultés qui seront abordées. Ce travail est chapitre, nous composé par trois chapitres, d’une part entamons dans le premier le pourquoi de la pertinence de notre travail en traduction, en tant que contribution académique à une institution, et un outil pour pratiquer et développer les habilités pour traduire à travers les difficultés les plus courantes dans les textes scientifiques-techniques. D’autre part, le deuxième chapitre expose quelques notions, afin de comprendre la nature de ces textes, et ce qui entoure la traduction : ses procédés et ses difficultés, particulièrement les textes scientifiques-techniques. Le troisième chapitre engage la méthodologie que nous avons suivie, ainsi que des exemples des types de difficultés présentes dans notre travail. 1 1.1 Problématique La Licence en Langue française de l’Universidad Veracruzana est inscrite dans le modèle éducatif intégral flexible (dorénavant MEIF1). En tant qu’étudiant, nous avons suivi une formation sur plusieurs axes, à savoir : didactiques des langues, traduction, littérature et civilisation. Nous aimerions inscrire notre réflexion dans le domaine de la traduction dans le présent travail de recherche, notamment la traduction du texte scientifique-technique. En effet, nous considérons que l’importance de la traduction du texte scientifique-technique à l’heure actuelle provient du fait que la traduction devrait être considérée comme un outil de transmission qui ne permet pas seulement transmettre les discours d’actualité, mais la divulgation de la culture, tout en gardant les nouvelles connaissances parmi les diverses cultures, ayant un code linguistique différent. Ceci dit, le résultat obtenu de ce type de traduction, offrira des connaissances à tout le public : professionnels, étudiants ou grand public pour encourager leur apprentissage en leur offrant de possibilités de découverte dans cette ambiance du scientifique-technique. Aujourd’hui, la langue anglaise semble l’une des langues les plus conquérantes dans les domaines : social, politique, économique, culturel, technologique et dans la science, évidence Niño-Puello2 dans son article ; l’hégémonie de l’anglais dans la technologie est évidente, cela dès la Révolution Industrielle jusqu’au succès des États Unis dans la deuxième guerre mondiale, de 1939 à 1945 , et le grand développement technologique de cette nation. Il est le cas de cette domination linguistique qui est arrivé au célèbre scientifique Vladimir M. Ipatieff3, russo-américain, qui a dû apprendre l’anglais à l’âge de 64 ans face à l’opinion « publier ou disparaître », puisque tel que l’exprime Michael Faraday 4, physicien et chimiste britannique, recherche « travailler, il y a 3 phases à suivre dans la décortiquer 1 et publier » il est Beltrán C. Y. (2005) « El modelo educativo integral y flexible de la Universidad Veracruzana ». Revista de Investigación educativa, Xalapa. Consulté sur: http://www.redalyc.org/articulo.oa?id=283121715005 le 22/04/2015. 2 NIÑO-PUELLO M. 2013 « El inglés y su importancia en la investigación científica: algunas reflexiones », Revista Colombiana de Ciencia Animal, Vol 5, Nº 1. pp. 243-248. Consulté sur: http://www.recia.edu.co/documentosrecia/vol5num1/articulos-opinion/E-1-05-01-2013-INGLES-LENGUA-CIENCIA.pdf le 22/02/ 2015. Traduction propre de l’espagnol au français Bibliographie de Vladimir M. Ipatieff disponible en : http://findingaids.library.northwestern.edu/catalog/inu-ead-nua-archon217 4 Encyclopædia Universalis. (1996) France. p. 295. 2 dans la troisième phase que l’anglais se fera remarquer. Par rapport à la linguistique, il existe aussi une autre raison pour fixer les yeux dans l'anglais, comme langue employée dans divers textes scientifiques- techniques ; le linguiste britannique Randolph Quirk l’a affirmée en disant: […]Outre sa prédominance planétaire, quatre avantages lui étaient de surcroît reconnus : 1) l’anglais est la solution la plus pratique, car c’est une « langue facile » ; 2) le recours au tout-anglais est la solution la plus économique (une seule langue à apprendre) ; 3) c’est par conséquent la solution la plus démocratique et la plus équitable ; 4) l’anglais, en tant que lingua franca, est « culturellement neutre », puisqu’elle est parlée dans un grand nombre de pays différents les uns des autres.5 Malgré cela, il semble qu’il existe quelques travaux de recherche qui restent sans se faire connaître ; nous supposons à partir de notre parcours académique et notre expérience, qu’il est difficile de se lancer vers l’écriture directe en anglais par de divers facteurs qui dans cette recherche ne se prouvent pas, mais qu’il est important de mentionner. Pour cette raison il est nécessaire de faire connaître des travaux de recherche menés à bien par d’autres scientifiques provenant de pays puissants mondialement ou non, dont les œuvres ne sont pas disposées au public, car les auteurs ne possèdent pas une bonne maîtrise de l’anglais et en plus ils sont très conscients que l’apprentissage d’une langue étrangère demande un certain effort. Par conséquent, nous pouvons remarquer qu’il existe un besoin de traduction qu’il faut remplir, par exemple dans notre travail de recherche se centre dans des textes scientifiques-techniques provenant de la France que nous avons traduits du français à l’espagnol. Nous allons proportionner une traduction aux professionnels de l’Instituto de ecología de Xalapa (par ses sigles en espagnol : INECOL6) du laboratoire de Biodiversidad y Sistemática de Hongos sous la direction de la Dra. Gloria Carrión, où les besoins de cette traduction surgit, car le 5 Oustinoff, M. (2013) « La diversité linguistique, enjeu central de la mondialisation », Revue Française de sciences de l’information et de la communication. Consulté sur: http://rfsic.revues.org/328 le 22/02/2015. 6 Instituto de ecología http://www.inecol.edu.mx/inecol/index.php/es/ct-menu-item-1/quienes-somos 3 document a été rédigé en français par un chercheur français qui a réalisé un stage professionnel dans le IRD7 et dont la traduction du document est indispensable pour les chercheurs mexicains du INECOL, afin qu’ils puissent l’employer comme un instrument pour mieux exécuter leur travail soit de recherche soit d’enseignement, face à face avec le texte qui pourra aussi servir d’outil dans les programmes éducatifs8 de la maitrise et du doctorat de ladite institution. 7 Institut de recherche pour le développement https://es.ird.fr/ Page web de l’INECOL http://www.inecol.mx/posgrado/ 8 4 1.2 Justification Dû aux divers évènements arrivés dans le cours de l’histoire comme le progrès des sciences et de la technologie de nos jours, il y a un énorme besoin pour se communiquer, et faire des liens entre certains groupes, pour faciliter la vie quotidienne ou plus encore dans les affaires créées au sein de la globalisation, « la traduction est importante, en tant que médiatrice entre cultures, pour les quatre raisons suivantes : toutes les cultures ont besoin d’une interrelation avec les autres pour pouvoir se développer ; à travers des traductions, le public peut accéder aux manifestations d’autres cultures […] ; à raison de cela, le traducteur permet qu’un peuple jouisse avec les manifestations littéraires d’autrui […],la traduction acquit transcendance pour les pays récepteurs » (Albornoz, 1988) d’où l’importance de créer des traducteurs compétents quel que soit le domaine pour y bien passer le message sans perdre l’information. Face à cela, nous avons fait le choix de réaliser notre travail de recherche dans le domaine de la traduction, car nous nous sommes rendus compte que l’action de celle-ci nous mène à une compréhension profonde et humaine de la langue, c’est-à-dire, la traduction ayant comme instrument de travail la langue ; la traduction ne vise pas seulement à analyser l’aspect langue-idiome (aspect abstrait et systématique), tels que la grammaire, le vocabulaire, la sémantique, les styles d’écriture ; pour la traduction, il est aussi indispensable de prendre en compte le caractère social de la langue , dit l’aspect langue-culture (Calvet, 1993) , dont la richesse culturelle, l’histoire, les évènements actuels, la géographie sont remarquables pour comprendre les éléments d’une langue, le vocabulaire, par exemple . Ce travail ne vise pas à une représentation copiste, cela est un processus plutôt de créativité, et d’un grand effort de recherche pour conserver et transmettre une image claire et vraie d’une autre identité ; ou comme l’exprime le tchèque Ji!ì Levý9 : 9 Cité dans la thèse de doctorat de Lagarde L. (2009) Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire, Thèse de doctorat en Traductologie, Université Paris III. p. 39. Consulté sur : https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00797032/document le 22/02/2015. 5 L’acte de traduction n’était plus seulement un processus de transcodage mais un ensemble de prises de décisions (…) D’après notre expérience professionnelle acquise dans les cours de traduction de l’Universidad Veracruzana, nous pouvons dire que pour traduire il exige plus que parler une autre langue, puisque la traduction est un acte de réflexion à triple défi ; en premier, l’ aspect linguistique, car il ne suffit pas de comprendre la langue source, sinon comprendre aussi notre langue cible, dans l’intention de réussir à bien faire une représentation du texte original dans notre code linguistique ou à l’inverse ; ensuite l’aspect culturel de la langue cible pour transmettre exactement les émotions et le but de la parole pour ne jamais donner une fausse image de la société, et finalement la maîtrise des techniques pour traduire. Par rapport à la traduction scientifique-technique, il est primordial de signaler la grande contribution de celle-là vers la société, qui est présentée dans tous les aspects de la vie, depuis les modes d’emploi des électroménagers ou articles de divulgation dirigés pour les personnes qui ne maitrisent pas le thème, jusqu’aux recherches scientifiques dirigées vers les scientifiques. Ceci nous permet d’affirmer que ce type de traduction a un lieu très important comme outil pour offrir les connaissances universelles. Il est important de mentionner que même si l’objectif de cette recherche n’est pas de faire une analyse des ateliers de traduction que la Licence en langue française de l’Universidad Veracruzana offre, il est convenable de montrer jusqu’à quel point la formation de traduction à travers les ateliers nous a permis de nous débrouiller dans cet axe, ainsi que de trouver possiblement des stratégies, afin de les difficultés et apporter diminuer les empêchements idiomatiques et sociaux pendant la traversée, et de ce fait disposer de plus en plus des matériaux de qualité aux institutions de recherche, comme dans ce cas à l’Institut d’Écologie. 6 Nous avons aussi choisi cet exercice de traduction afin de mieux apprécier tout le processus d’une traduction technique-scientifique , pour comprendre les différentes nuances entre une langue et l’autre ainsi que de répandre les connaissances dans un certain thème, dans ce cas, le domaine de la génétique dans les caféiers; mais particulièrement, cet exercice sert comme une institution d’enseignement comme l’INECOL et à la fois pour développer les compétences linguistiques, techniques impliquées dans ce type de texte. 7 un apport à affiner et la compréhension lectrice, les 1.3 Questions de recherche Quels sont les problèmes de traduction scientifique-technique les plus fréquents dans un texte technique- scientifique ? Quelles sont les techniques de traduction auxquelles les apprenants ont le plus recours pour traduire des textes scientifiques-techniques ? Quelles sont les difficultés de traduction les plus fréquentes à surmonter dans la traduction de textes de sciences biologiques ? 8 1. 4 Objectifs 1. 4. 1 Objectif général: Analyser les problèmes de traduction scientifique – technique dans un texte de sciences biologiques. 1. 4. 2 Objectifs especifiques: Offrir une traduction scientifique-technique du français à l’espagnol à l’INECOL comme apport académique. Proportionner aux professionnels de l’INECOL un outil de consulte et recherche en espagnol d’un texte scientifique technique. 9 1.5 Antécédents Comme nous venons d’exprimer l’importance de ce type de traduction dans la vie quotidienne est transcendantale, car jour après jour les civilisations se développent, donc c’est ainsi que les besoins s’allongent. Nous avons alors repéré quelques travaux de recherches qui essaient d’exprimer tout ce qui entoure la pratique de la traduction. En premier c’est la thèse de doctorat présentée par Laurent Lagarde10 le 10 septembre 2009 « le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire » à l’université Paris III-Sorbonne Nouvelle École Supérieure d’Interprètes et Traducteurs, qui aborde les problèmes possibles tout au long d’une traduction, comme le temps consacré pour acquérir de sources documentaires sur le thème, mettant en relief le grand effort pour concevoir un texte de qualité par rapport au plan terminologique et phraséologique dans la langue d’arrivée, puisqu’un dictionnaire n’est pas un outil efficace pour arriver à un équivalent bien adapté au contexte ; elle parle aussi d’une autre difficulté, comme la traduction inverse, dans laquelle il y a un résultat qui ne sera pas complètement fiable et satisfaisant, comme nous le voyons dans la traduction vietnamiennefrançaise, dans laquelle les propres Vietnamiens doivent eux-mêmes traduire à une langue qui n’est pas la leur. Outre, la linguistique et culture de la langue source, il existe un problème qui arrive parfois et dans lequel il faut faire attention puisque l’exercice de la traduction a besoin d’une certaine sensibilité pour codifier l’idée, comme Lagarde l’explique : Même si le texte de départ est mal rédigé, le traducteur doit produire un texte clair et lisible, qui soit fidèle à l’original sans être contaminé par la langue de départ. Pour ré-exprimer le message dans la langue d’arrivé, le traducteur doit comprendre ; or, cette compréhension dépend dans une mesure non négligeable non seulement du contenu sémantique du discours, mais de la familiarité du récepteur avec certaines de ses caractéristiques linguistiques (Gile 1990 : 21). Afin de comprendre, le traducteur se sert de ses connaissances linguistiques et extralinguistiques, mais quand le texte de départ manque de clarté et que les 10 Lagarde L. (2009). Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire, Thèse de doctorat en Traductologie, Université Paris III. p. 55. Consulté sur : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00797032/document le 16/02/2015. 10 connaissances du traducteur ne permettent pas de surmonter ce problème l’acquisition de connaissances devient indispensable.11 Et un autre défi qui nous semble très important dans le cas de textes technique-scientifiques c’est « l’absence de documents » à cause d’une évolution technologique rapide, c’est difficile de traduire ou donner une fiabilité aux documents trouvés sur internet. Nous voulons aussi citer une autre thèse de recherche par Ana Belem Martínez López en 2008 « La traducción editorial de manuales especializados dentro del ámbito biosanitario: aplicaciones a la enseñanza y a la práctica profesional de la traducción médica del inglés al español » à l’Universidad de Granada, qui veut démentir quelques idées reçues concernant les textes techniques-scientifiques, par exemple la neutralité qu’ils possèdent, l’homogénéité qu’ils présentent face aux textes humanistiques et la supposition qu’il y a entre le langage courant ou général et le langage spécialisé. Ensuite nous mentionnons le mémoire présenté par David Martinez Cerqueda en 2004 « Analyse de la traduction du document : La traduction simultanée un poste d’observation du langage » à l’Universidad Veracruzana. Qui a opté pour faire une analyse des difficultés grammaticales, orthographiques, lexicales et stylistiques au moment de faire sa pratique sur cette œuvre réalisée par Danika Seleskovitch, où elle nous montre comment les paroles d’autrui sont comprises, et comment les idées sont exprimées ; nous pouvons y apprécier les différentes procédures présentes dans une traduction simultanée : Le glissement phonétique, la traduction du sens premier et l’évocation (remplacement) d’un terme précis pour un autre. Nous voulons mentionner quelques travaux de traduction qui partagent les mêmes objets que nous avons dans notre présent travail, présentés par des étudiants de l’Universidad Veracruzana. Dans La Licence en Langue française, l’un des principaux objectifs est la formation de futurs enseignants de français, cependant, la traduction est aussi un objectif pour aboutir à une formation intégrale, mentionne Lilina Gizeth García 11 IDEM p 55. [site consulté en 16/02/2015] 11 Gómez, étant diplômée de la Licence en Anthropologie Sociale, elle a opté pour la traduction du discours « Cinéma et sciences humaines : Le film ethnologique existe-t-il ? » pour André Leroi Gourhan, théorique-pratique présenté en 2013, est dont la finalité dans son travail de que les étudiants de la Faculté d’anthropologie Sociale aient accès à des discours inédits en espagnol, et plus encore de cet auteur renommé dans le monde de l’ethnologie, ainsi que mener à bien la pratique de la langue française. Autant la société que la manière de traduire ont évolué, car la traduction joue un rôle de compréhension et d’acceptation de l’altérité, il est donc indispensable dans la vie sociale, affirment Esther Arellano et William Molas dans leur travail de traduction « Analyse de la transposition dans la traduction des deux premiers chapitres du livre « la sémantique » de Christian Touratier », dont l’objectif est analyser le phénomène de transposition, et fournir aux étudiants de la Faculté de Lettres Hispaniques de ce matériel très indispensables, où dans la plupart de cas, ils ne peuvent pas y accéder dû au niveau seuil qui possède le public qui le consulte. Dans ce domaine, il existe la modalité de traduction audiovisuelle, abordée par Martin Oswaldo Osorio en 2013 dans Traduction et sous-titrage du film « Mircea Eliade et la redécouverte du sacre » laquelle n’est pas enseignée dans ladite institution, en représentant un grand défi, Osorio met en lumière l’importance de ces outils, à cause de la grande exposition que le public reçoit, soit pour le cinéma, la télévision, le karaoké, etc. ces outils servent en particulier pour les étudiants de langues étrangères, qui sont spécialement sensibles à eux, un outil pour l’apprentissage informations. d’une autre langue, ou pour L’objectif de ce travail est acquérir de nouvelles d’offrir aux étudiants de la Faculté d’Anthropologie un matériel pédagogique et de la même manière pour les étudiants de langue française qui souhaitent y se lancer. Finalement, Carolina Anahí Navarrete présente en 2014 « principaux problèmes de traduction scientifique-technique des étudiants de la licence en langue française », mettant l’accent sur l’identification des difficultés traductrices que le texte scientifique-technique « Les nouvelles techniques qui traitent les 12 varices » formule, et auxquelles il semble important faire face pour les étudiants, en fournissant de possibles solutions à travers les résultats obtenus par la recherche, dont l’objet, est de parvenir à une claire traduction et même servir comme un outil d’information pour des recherches. Ces travaux nous permettronts de concevoir des idées qui ont à voir avec notre thème, Il est évidant que les mémoires l’Universidad Veracruzana avant décrits issues de sont tous des apports académiques, cependant le nôtre vise à un autre domaine, les textes scientifiques-techniques ce qui le rend original. 13 CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE 2.1 Les différents types de textes Le classement des textes écrits se fait à travers plusieurs critères qui ont été proposés, notamment à partir de la fonction communicative : le sens des propositions qui intègrent le texte et même par le sens des mots qui possède le texte ; par ailleurs, nous citerons trois spécialistes dans le thème, dont Egon Werlich12, qui a proposé une typologie intégrée par cinq catégories : description, narration, exposition, argumentation et instrumentation ou prescription qui parfois peuvent être concomitantes dans le texte. Postérieurement, il en surgit une autre semblable à proposée par Jean-Michel Adam13, dont celle de Werlich, les différences sont d’échanger la catégorie instrumentale contre la dialogale. En dépit de la reconnaissance de ces catégories, ce linguiste va au-delà des caractéristiques globales; au point de créer une « théorie » fondée sur l’analyse de séquences, conformées par les propositions et les connecteurs, en mettant en lumière la hétérogénéité du texte, qui laisse voir comment un texte poétique peut devenir un texte argumentatif au moment d’analyser les séquences, en évitant de donner une typification par rapport aux caractéristiques dominantes du texte, tel qu’ il illustre ci- dessous : (…) j’ai souvent cité une phrase d’une fable poétique de Jorge Luis Borges (Le Captif, que j’analyse de façon détaillée dans le dernier chapitre de mon dernier livre) : (a)Ce souvenir fut peut-être suivi par d’autres, (b) mais l’indien ne pouvait vivre entre quatre murs (c) et un jour il partit à la recherche de son désert. Cette phrase ne forme pas une séquence complète et je préfère alors parler de phrase périodique, d’une période ternaire dont chaque proposition est introduite par un connecteur à valeur typifiante forte. « Mais » tire l’annoncé dans le sens de l’argumentation, tandis que « et un jour » va plutôt dans le sens de récit.14 12 Corbacho A. (2006) « Textos, tipos de textos y textos especializados ». Revista de filología de la Universidad de La Laguna. Nº 24. p. 85. Consulté sur: http://publica.webs.ull.es/upload/REV%20FILOLOGIA/242006/07%20%28Alfonso%20Corbacho%20S%C3%A1nchez%29.p df le 04/03/2015. 13 Adam J.M. « La notion de typologie de textes en didactique de français. Une notion dépassée ? » Recherches Nº 42, pp. 12-14. Consulte sur : http://www.unil.ch/fra/files/live/sites/fra/files/shared/Typologie_de_textes_et_didactique.pdf le 04/03/2005. 14 IDEM 14 La théorie de Jean-Michel ADAM est fondée sur deux thèses : La première.Il n’existe de types qu’au niveau de la séquence et pas du texte ; Les types ne sont pas que de prototypes. Et la deuxième.La catégorisation d’un texte se fait par un jugement prototypique ou par air de famille (tendances, faisceaux de régularités, dominante, gradients de typicalité) plutôt que par une classification fondée sur une grammaire de critères fixés et stricts 15 Cette proposition engage un important point de vue pour faire une analyse par rapport aux textes argumentatifs, narratifs, poétiques, instrumentation entre autres. Cependant pour notre recherche sur le texte scientifique-technique, nous avons opté pour la typologie de Roman Jakobson (Jakobson, 1963), parce qu’il offre un classement tenant compte sur l’intention communicative, laquelle nous semble plus claire et intéressante par la fonction langagière, dont le rôle est toujours présent dans la société aux niveaux écrit et oral. Ce classement repose sur six facteurs (Jakobson, 1963) de la communication verbale tout d’abord montrés à partir du schéma de la communication verbale de Jakobson et ensuite développés dans une grille ou nous montrons comment chaque facteur donne naissance à une fonction linguistique différente. CONTEXTE DESTINATEUR . . . . . MESSAGE . . . . . DESTINATAIRE. CONTACT CODE Schéma de la communication verbale, d’après Roman Jakobson. 15 IDEM 15 Fonction du langage Relation Émotive Centrée sur le destinateur, elle vise à donner l’impression d’une certaine émotion vraie ou feinte. 2.-Destinataire Conative Cette fonction est basée sur le résultat provoqué dans le destinataire, d'une manière supplicatoire ou exhortative. 3.-Contexte Référentielle Cela dont il parle, le "quelqu'un" ou le "quelque chose". 4.-Message Poétique Centré sur la forme du message. Phatique Pour établir, prolonger ou interrompre la communication, à vérifier si le circuit fonctionne, à attirer l'attention de l'interlocuteur ou s'assurer qu'elle ne se relâche pas. Métalinguistique La langue qu'il utilise pour communiquer, même pour expliquer la langue elle-même, Exe. une définition Facteur de la communication 1.-Destinateur 5.-Contact 6.-Code Dans l’article16 Les fonctions du langage, l’auteur Louis Hèbert cite un critère d’Arcand et Bourbeau pour différencier la fonction dominante dans un texte « la fonction dominante est celle qui répond à la question : “Dans quelle intention ce message a-t-il été transmis ? ” et […] les fonctions secondaires sont là pour l’appuyer », en prenant en compte cette question, nous allons classifier les textes scientifiques-techniques dans la fonction du langage référentiel, d’abord parce qu’il a pour premier caractéristique les concepts cognitifs et dénotatifs, afin de transmettre des connaissances qui visent à être universelles et dont les éléments peuvent être affirmés ou interrogés par rapport à leur valeur de vérité. 16 Hébert L. (2011) « L. Les fonctions du langage ». SIGNO Site Internet de http://www.signosemio.com/jakobson/fonctions-du-langage.asp le 08/03/2015. 16 théories sémiotiques. Consulte sur : 2.2 Les textes scientifique-techniques Nous allons tout d’abord signaler la définition des mots scientifiques et techniques pour aboutir à ce qu’ils représentent, selon le dictionnaire de la langue française Larousse17 , le mot scientifique signifie : 1) Relatif à la science en général ou à une science en particulier, par opposition à littéraire : La recherche scientifique. 2) Qui, dans le domaine de la connaissance, présente les caractères de rigueur, d'exigence, d'objectivité de caractéristiques de la science ou des sciences : une enquête vraiment scientifique. Quant à la définition du mot technique, nous trouvons encore ces définitions : 1) Ensemble de procédés et de moyens pratiques propres à une activité. 2) Savoir-faire, habileté de quelqu'un dans la pratique d'une activité. 3) Ensemble de procédés reposant sur des connaissances scientifiques et destinées à la production. À partir des définitions avant mentionnées, la science s’occupe de l’exploration de la nature et la compréhension des phénomènes naturels, tandis que la technique applique les connaissances scientifiques pour les mettre en œuvre. Les textes scientifique-techniques gardent une relation mutuelle avec la société, puisqu’ils illustrent les personnes dans ce domaine spécifique, et en même temps, grâce à la société elle-même, ils peuvent exister, car la langue de même que l’individu ne sont pas d’éléments isolés. Afin d’avoir un référent, nous devons compter avec l’interaction, le contexte et les actions qui donneront naissance au discours scientifique-technique; en prenant en compte le contexte 17 Dictionnaire Larousse disponible dans le web : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/scientifique/71473?q=scientifique#70684 17 communicatif pour la formulation des informations, il en existe trois18, dans lesquels le registre scientifique communicatif est différent : 1. La communication parmi les spécialistes à travers des publications scientifiques ; ce niveau de communication a un contexte communicatif assez formel, avec un registre de langage dit culte. 2. La communication entre scientifiques et techniques, dans un contexte informel, comme dans les cahiers de laboratoire, courriels, des lettres, etc. 3. obligé à être un spécialiste, car le destinataire n’a pas besoin. Selon l’information ci-dessous, nous pouvons dire qu’au sujet du langage, les trois contextes avant mentionnés ont des divers buts pour la transmission des connaissances et présentent trois particularités : en premier lieu, nous trouvons la terminologie qui sera très distinctive dans chaque domaine de la science ; ces particules du texte servent à exprimer et transférer les connaissances. En deuxième lieu, associer le style impersonnel d’écriture, qui sera toujours objectif sans ne plus jamais exprimer le point de vue de l’auteur. En troisième lieu, leur structure ne se modifie pas ou le change n’est pas si énorme, particulièrement dans les textes dont le contexte est formel, ils suivront la démarche scientifique IMRaD19 (Introduction, matériels et méthodes, résultats, analyses, discussion) ce modèle n’applique cependant pas dans toutes les sciences, comme les humaines par exemple. 18 Sevilla, J & Sevilla M. (2003). « Una clasificación del texto científico-técnico desde un enfoque multidireccional ». pp. 2021. Consulté sur http://elies.rediris.es/Language_Design/LD5/sevilla-sevilla.pdf le 09/03/2015. Traduction propre de l’espagnol au français 19 Fordada, l. M. (2001, 2002). ¿Cómo se escriben y se publican trabajos de investigación? Département de Llenguatges i Sistemes Informàtics de l’Universitat d'Alacant Consulté sur: http://www.dlsi.ua.es/~mlf/ceptc/notas.html le 28/03/2015. 18 2.3 La traduction Dû aux contacts parmi les groupes, des conquêtes ou par des découvertes de nouvelles civilisations, il semblerait que la traduction a fait son apparition pour continuer au présent. Une première relation avec le concept de traduction est pour la découverte de la pierre de Rosette20 en 1799 par l’armée de Bonaparte ; un fragment de stèle correspondant á un décret promulgué au nom du Pharaon Ptolémée V, en 196 A.C., celle porte un écrit en trois différentes langues : égyptien en hiéroglyphes, égyptien en écriture démonique et alphabet grec. Il est au début du siècle XIX, que des scientifiques le déchiffrent en utilisant le grec, le scientifique anglais Thomas Young (1802), a été le premier à découvrir que les sons appartiennent au non de Ptolémée V. Plus tard, le scientifique français Jean-François Champollion (1822), donne les bases sur la langue et culture égyptiennes, grâce à la découverte de la relation entre les sons de l’écriture hiéroglyphique et la langue égyptienne. Tout au long de l’histoire, la traduction n’a vraiment pas eu place l’époque des anciennes cultures (Germain, 1993), en particulier des langues opprimées, comme chez les Grecs, dès pour le refus pour qui n’existait pas d’inclinaison pour la mettre en œuvre, puisqu’ils concevaient la langue étrangère comme langue barbare, qui ne méritait pas s’attarder à l’étude, sauf dans une discipline proprement latine, le droit. Plus tard, le grec est reconnu grâce à son prestige par l’administration romaine, de ce fait, elle a traduit et affiché en grec les actes officiels et édits destinés aux provinces orientales parlantes de grec. Plusieurs romains feraient quelques traductions du grec au latin, comme le philosophe Cicéron, qui a traduit des auteurs et des orateurs grecs, cependant, la traduction n’a pas eu grand essor dans l’Empire romain, car la grande admiration que les Romains avaient envers le grec, a permis de l’insérer au système d’éducation, en rendant les enfants vraiment bilingues, sans ne jamais oublier la langue nationale, le latin. 20 Page web de The British Museum : http://www.britishmuseum.org/system_pages/holding_area/explore/espa%C3%B1ol/piedra_rosetta.aspx site consulté en 28/03/2015. Traduction propre de l’espagnol au français. 19 Le traducteur García Yebra aborde à travers le linguiste George Mounin et d’autres (Yebra, 1989) la manière dans laquelle la traduction a pu prendre un respectable status, malgré le rejet qui entoure la traduction dans le monde des célèbres linguistes, tels que Ferdinand de Saussure, Jespersen, Sapir et Bloomfield, dont les livres n’ont presque pas consacré de reconnaissance à la traduction et ses problèmes en tant qu’élément de la linguistique. Cela commence avec le linguiste Fedorov, à partir duquel le travail de traduction est mis en valeur, car il propose une science de la traduction, en établissant que la traduction est dès le début, une opération linguistique, faite sur objets linguistiques (des textes) et avec des éléments linguistiques (des mots attachés à des normes et des lois linguistiques). Cependant, la traduction d’après Edmond Cary, cité par García Yebra, est un processus plus proche de l’art que de la linguistique, en disant que la traduction d’un poème est possible en tant que poète; en mettant en relief l’importance d’une forte culture du traducteur, au moment de traduire quel que soit le genre (poème, une traduction théâtrale…), sinon, la traduction sera un produit purement linguistique sans présence de l’œuvre littéraire. Finalement, Georges Mounin21 souhaite alors établir une relation entre ces procédures: La traduction, comme l’architecture ou la médecine (ou tant d’autres activités humaines ayant pour objet l’homme) est, ou peut être, ou doit être à la fois une science et un art : un art sous-tendu par une science. la C’est la linguistique elle-même qui nous enseigne le plus clairement que les opérations de traduction comportent à fois des problèmes linguistiques et des problèmes non linguistiques (extra-linguistiques, ou comme on dit, à tort, métalinguistiques) En dépit de ces perspectives pour concevoir une manière de bien procéder face à la traduction, il est indispensable de reconnaître plusieurs fonctions que la 21 Durdureanu, I. Traduction et typologie des textes, pour une definition « correcte ». de l’Université « Al. I. Cuza » Iasi. p. 12. Consulté sur : http://ler.letras.up.pt/uploads/ficheiros/9808.pdf le 17/03/2015. 20 traduction joue dans la société, par rapport à la nature des textes traduits, le contexte historique, les courants de pensée dominants, ou les circonstances qui entourent la traduction, en mettant au début de la liste que « la finalité première de la traduction a toujours été et sera toujours de donner accès aux produits étrangers »22 Jean Delisle en montre plusieurs : 1) Une fonction littéraire : Les traducteurs importent des genres littéraires inconnus dans la littérature d’accueil. 2) Réactualisatrice : Moderniser des œuvres anciennes retraduites en les rendant de nouveau pertinentes. 3) Culturelle : Enrichir une culture d’apports étrangers divers. 4) Récupératrice : Conserver des œuvres dont les originaux sont perdus 5) Transformatrice : Remettre en question les certitudes de sa propre culture ou ses propres valeurs. 6) Pédagogique : Faciliter l’accès à certaines œuvres difficiles, en les présentant dans une version simplifiée. 7) Disséminatrice : Diffuser les connaissances, les doctrines religieuses, etc. Après avoir fait le point sur le status de la traduction, il faut mettre en place quelques concepts que la traduction représente pour plusieurs spécialistes dans le domaine. Tout d’abord pour R. Jakobson, la traduction est une opération linguistique qui est basée sur trois aspects23 linguistiques, à travers d’autres signes ; d’interprétation de signes le premier se passe dans la langue source (la traduction intralinguale) c’est-à-dire essayer d’interpréter un signe avec d’autres signes dans la même langue, ensuite, l’interprétation de signes dans la langue cible (la traduction interlinguale) qui a le même objet que le précèdent, et le troisième qui est basé sur l’interprétation de signes à travers de signes qui ne sont pas linguistiques (la traduction intersémiotique). 22 Delisle J. (2003) Forum L’histoire de la traduction : Son importance en traductologie, son enseignement, au Moyen d’un didacticiel multimédia et multilingue. Vol 1 Nº 2. pp. 3, 4, 12. Consulté sur : http://www.academia.edu/5995258/Lhistoire_de_la_traduction_son_importance_en_traductologie le 14/03/2015. 23 Tricás, M. (2003) Manual de traducción francés-castellano, Barcelona. Gedisa. p.32 Traduction propre de l’espagnol au français. 21 De ce fait, R. Jakobson met l’accent à trouver le bon sens, dans les trois niveaux mentionnés auparavant, soit parmi les unités du code, soit dans la totalité du message , voire, pas seulement un processus linguistique, mais un aspect social ; Tricás Preckler cite dans son livre qu’une langue est un instrument de communication selon lequel l’expérience humaine s’analyse différemment dans chaque communauté. Cela nous fait penser que pour traduire, il ne suffit pas que de prendre en compte les mots, sinon le contexte de la société vers laquelle nous allons traduire. Le plus souvent, cependant, en traduisant d’une langue à l’autre, on substitue des messages dans l’une des langues, non à des unités séparées, mais à des messages entiers de l’autre langue. 24 Nida et Tiber25 ont proposé une autre définition qui verse à un type d’équivalence formelle (forme et contenu) : Traduire consiste en reproduire, dans la langue cible, l’équivalence la plus proche au message de la langue source, d’un part l’aspect sémantique, et d’autre part, l’aspect stylistique. Sans oublier l’équivalence dynamique, dont Nida est partisan, centrée sur une explication naturelle, qui prend en compte la culture chez le destinataire de la langue cible pour avoir un effet équivalent à celui produit dans le destinataire de la langue source. Nous tirons à partir de cela, que la traduction n’est pas seulement un acte linguistique, elle est aussi un ensemble d’interrelations linguistiques et culturelles. 24 25 IDEM p. 34 IDEM p. 32. 22 2. 4 Les écoles des procèdes techniques Il est au début des années 60 que les procédures pour bien mener la traduction ont essor, elles sont toutes les deux abordées par deux écoles, l’école nord-américaine et l’école franco-canadienne, que nous allons ensuite présenter : L’école nord-américaine. Ses représentants sont Charles Taber et Eugene Nida, mais particulièrement Nida s’y intéresserait, cela à partir de la traduction de la Bible, il a décidé d’en tirer un processus scientifique pour le travail de la traduction, basé sur la grammaire générative transformationnelle de Chomsky 26. Pour mieux comprendre le processus, nous illustrons ci-contre le processus de traduction d’après l’école nord-américaine : Schéma du processus de traduction 27 proposé par l’école nord-américaine 26 García M. A. (2011) « Proceso traductor y equivalencia: Cotejo de dos modelos trifásicos e implicaciones para la didáctica de la traductología » Revista electrónica de didáctica de la interpretación y traducción, Nº. 7. Cordoba, Arg. pp. 20-24. Consulté sur: http://www.redit.uma.es/archiv/n7/2.pdf le 20/03/2015. Traduction propre de l’espagnol au français. 27 IDEM. p. 21. Traduction propre de l’espagnol au français. 23 Cette procédure possède trois phases, l’analyse, le transfert et la restructuration. Il est dans la phase de l’analyse, que le traducteur aura des phrases à relever, en structure superficielle (concernant à la syntaxe) dans la langue source ; le traducteur y obtiendra à travers de processus techniques (fréquemment flous dans cette procédure) les structures profondes (concernant à la sémantique) à chaque phrase, pour réussir à trouver le bon sens, en prenant en compte la culture, et la fonction de communication dans le texte. Dans la phase du transfert, le traducteur identifiera ces termes universels dans la structure profonde, qui peuvent rester de la même maniéré, Nida propose trois types de transfert : littéral (mot à mot), minima (des petits changes dans la syntaxe de la langue cible) et littéraire (englobant un aguerri travail dans la syntaxe.) Enfin, pour la phase de restructuration, la nouvelle structure profonde est soumise à un certain nombre de transformations pour parvenir à une structure superficielle adaptée aux requises stylistiques et culturelles des destinataires de la langue cible. Il semblerait un processus de traduction très difficile à raison des connaissances basiques de la description des langues, les théories contemporaines de la linguistique et les structures particulières des langues de travail, signale Ayora 28 Il faut signaler que Nida et Taber ont bien remarqué que l’existence d’une « traduction dynamique », mieux connue sous le nom de « traduction oblique », existera à condition de provoquer la même réaction dans les destinataires de la langue cible, ainsi que celle provoquée dans la langue source. L’école franco-canadienne. Ses représentants sont adeptes de Saussure, dont l’influence est remarquable, car ses théories du signe linguistique et la dualité de la langue et la parole, ont donné lieu aux bases de ce processus de traduction ; d’autres linguistes à faire remarquer pour leur contribution sont André Martinet, pour sa théorie de la double articulation, et Charles Bally, 28 pour les Vázquez F. (1977) Introducción a la traductología. George Town University of languages and linguistics. Estados Unidos. p.252 Traduction propre de l’espagnol au français. 24 principes de stylistique. Les principaux précurseurs sont Alfred Malblanc et Georges Panneton29. D’après Ayora, ce processus tient en compte certains facteurs tels que le contexte linguistique, situationnel et métalinguistique des cultures, sans oublier la phase d’analyse auparavant mentionnée dans le processus de Nida. Cette école a la caractéristique d’être plus précise que celle de Nida, illustrant d’une manière claire et concrète les techniques pour traduire. À l’égard de cela, nous allons décrire les techniques, traitées dans le livre d’Ayora Introducción a la Traductología, dont les classifications y sont divisées en 2 méthodes, traduction directe et traduction oblique, formulées par Vinay et Darbelnet. 2.5 Traduction directe Cette méthode est comprise comme très limitée au moment de traduire, dans le domaine de la traduction directe, elle propose 3 techniques : a) L’emprunt, qui traite sur l’utilisation des mots de la langue source dans la langue cible, selon Khadidjeh Nâderi Beni30 « c’est le reflet de l’influence culturelle d’une société sur une autre », ces termes sont surtout dans les textes scientifiques techniques. b) Le calque, consiste dans la reproduction d’une structure lexicale de la langue source avec des éléments de la langue cible. c) La traduction littérale31 existe lorsque la structure de langue source a une correspondance exacte dans la langue cible. 29 Vázquez F. (1997). Introducción a la traductología, George Town University. Estados Unidos. p.254. Traduction propre de l’espagnol au français. 30 Nâderi K. (2009). « L’emprunt, « la solution désespérée de la traduction? » », La revue de Téhéran. Consulté sur: http://www.teheran.ir/spip.php?article935 le 21/03/2015. 31 Vázquez, F. (1997). Introducción a la traductología, George Town University. Estados Unidos. p. 257. Traduction propre de l’espagnol au français. 25 Il existe encore dans l’actualité des personnes qui ont tendance pour ce type de traduction, il faut cependant mettre en lumière, que dans la plus part de cas, elles obtiendront un texte montrant la différence linguistique et culturelle d’une langue à l’autre, qui ne parviendra guère à montrer le message réel de l’auteur ; Georges Mounin32, dans son livre Les problèmes théoriques de la traduction mentionne que « le mot isolé acquiert signification seulement par l’ensemble des oppositions qu’il soutient avec tous les autres constituants de champ […] quand nous parlons du monde dans deux langues différentes, nous ne parlons jamais tout à fait du même monde […]». 2.6 La traduction oblique Elle est très éloignée de la traduction directe, cette méthode (Vázquez, 1997) est composée par deux classifications de procédés, les premières sont nécessaires pour l’exécution stylistique, tandis que les deuxièmes s’intègrent à ceux-là pour transmettre l’intégrité du message. Les procédés essentiels : a) La transposition : Le changement qui arrive au niveau structurel et aux catégories grammaticales dans l’énoncé. Le but de la transposition est de parvenir à une naturalité d’expression dans la langue cible, c’est-àdire, avoir la même force sémantique dans le lexique, les structures et les énonces. b) La modulation : Repose sur un change de point de vue des structures ou des mots, sans changer la fidélité de sens, il est le cas de la voix passive à voix active, de négatif à positif, c) L’équivalence : Il est à de l’abstrait au concret. raison de différences structurelles et métalinguistiques d’une culture à autre, que cette technique doit essayer 32 Mounin G. (1963) Les problèmes théoriques de la traduction. Saint-Amand. Gallimard. pp. 72-74. 26 de transmettre la même situation à niveau global, il est le cas des proverbes, expressions idiomatiques. d) L’adaptation : Ajuste le contenu d’une culture à une autre, c’est-à-dire, créer une réalité linguistique que l’autre culture n’a pas, en évitant de faire un calque culturel qui peut produire une confusion. Les procédés complémentaires : e) L’amplification : Élargit les énoncés du message, en affectant les catégories grammaticales pour exprimer la même idée dans la langue cible. f) L’explicitation : Le message implicite dans la langue source sera expliqué dans la langue cible. g) L’omission : Supprime certains éléments de la langue cible dans la langue source, afin d’économiser des mots et éviter les pléonasmes ou surcharger la langue cible avec des éléments étranges. h) La compensation : Compense la perte de nuances dans un segment donné, pour la compenser dans une autre partie de texte. 2.7 La difficulté de la traduction des textes Scientifiques-Techniques D’après quelques lectures des caractéristiques de textes par rapport à leur thématique , il semblerait, que les textes scientifiques-techniques n’impliquent pas autant de difficultés que les humaines ou littéraires, vu que les textes de notre recherche ne possèdent pas de structures syntactiques complexes, jeux de mots, le sens esthétique est absent, et moins encore la présence du sens figuré qui donne lieu à une ambiguïté ; il est certain que dans le phase de lecture, le récepteur a la sensation d’avoir globalement compris, dû aux structures syntactiques qui ne sont pas si compliquées, et par des mots issus d’un vocabulaire courant cependant, il s’agit plutôt d’une compréhension délimitée, 27 qui laisse dehors la compréhension de la terminologie propre de chacun texte, qui le caractérise, détentrice d’une énorme source de connaissances, d’où, un grand défi pour le traducteur. En parlant de la précision de la langue, un autre argument á dire qui est pour perception de simplicité de ces textes, est la facile compréhension du vocabulaire « courant », mais il est primordial de signaler que pour avoir un texte fonctionnel, le traducteur doit avoir une sensibilité pour savoir bien identifier le vocabulaire « courant » qui a une précision de sens. À continuation nous exposerons quelques défis à relever, mentionnés déjà grosso modo, que les récepteurs fréquemment ignorent, en traînant la fausse conception de facilité au moment de décoder. 2. 7. 1 Difficulté d’accès à l’information Laurent Lagarde33 dans sa thèse « Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire » mentionne 3 sources d’informations, signalées par Daniel Gile34 : les sources textuelles, les sources audiovisuelles et les sources humaines. Il est dans les sources textuelles que nous trouverons la première difficulté pour le traducteur, car fréquemment il doit se munir de documents permettant au traducteur de se renseigner et d’approfondir sur la thématique dont il a faire. Cependant, les obstacles à franchir sont le manque des sources à consulter, comme il serait le cas de la situation du japonaisespagnol, dont les thermes, plus spécifiquement la terminologie, ne sont pas encore établis dans la langue cible, car il existe une minorité qui maitrise le japonais, ainsi qu’une absence d’une institution qui règle les termes de celui; une autre obstacle est les sources qui ne sont pas fiables, ayant de termes mal traduits, cela arrive parfois aux dictionnaires bilingues qui ne proportionnent pas 33 Lagarde L. (2009) Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire, Thèse de doctorat en Traductologie, Université Paris III. p. 41. Consulte sur :https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00797032/document le 02/04/2015. 34 Daniel Gile est professeur de traduction à l’Université de Lyon 2 et auteur de nombreuses publications traductologiques, et membre fondateur de l’European Society Translation Studies. 28 de définitions correctes, car dans la plupart certaines maisons d’édition dont l’objet est commercial, optent pour gagner de temps et économiser de l’argent, en utilisant les versions précédentes qui ont parfois quelques erreurs, explique Gile. Un autre obstacle que nous décidons y ajouter est la situation d’une langue « prédominante », autant l’espagnol que le français qui se font « mutiler » par l’anglais, qui est devenu la langue internationale utilisée par les scientifiques lesquels ne font pas le moindre effort pour essayer de trouver un équivalent dans leur langue recourant plutôt à l’utilisation des emprunts dans leur langue maternelle. Or, il ne faut pas négliger le fait que La Real Academia de las Ciencias Exactas, Físicas y Naturales fondée en 1847, a entrepris le travail de formuler une terminologie scientifique et technique en espagnol, ainsi que d’identifier les termes qui tombent en désuet pour les hispanophones de l’Espagne et de l’Amérique latine. Pour mener à bien ce processus, le professeur numéraire de la Real Academia de las Ciencias Exactas, Físicas y Naturales, Juan Antonio Vera Gómez35, énumère et décrit ces cinq phases : 1. Élaboration de vocabulaire scientifique en espagnol : il s’agit de la phase la plus laborieuse, il faut réviser dès la dernière édition, il révise pour chaque domaine, auquel des scientifiques qualifiés seront invités, cette phase est consacrée pour l’invention de thermes et pour l’élimination de ceux qui tombent en désuet. 2.Publication et inclusion dans le site web de la Real Academia : Après, la publication du vocabulaire scientifique technique, celui-ci sera publié dans le site web de la Real Academia Española36, pour les usagers de tout le monde. 35 Vera J.A. La terminología científica en español: análisis de la situación y proyectos de actuación futura, Ponencia para la III Acta Internacional de la Lengua Española Mesa Redonda 5: El español como tecnolengua audiovisual. pp. 8-10. Consulté sur: http://www.rac.es/ficheros/doc/00498.pdf le 23/03/2015. 36 Real Academia de Ciencias http://www.rac.es/0/0_1.php 29 3.Réalisation d’une campagne publicitaire très active : Faire une intense publicité par le biais de brochures envoyées aux institutions de travail, où ils sont nécessaires, sur les sites web, envoyer des imprimés gratuits aux institutions d’Amérique latine, etc. 4.Établissement d’une méthodologie de propositions de modification d’analyses d’elles-mêmes : Tandis que la diffusion est en cours, une méthodologie est faite pour proposer de modifications, divulguer et à nouveau sur le web, avec l’objet d’être réimprimer et refaites par les personnes souhaitant y collaborer. 5. Apporter des informations à la Real Academia de la Lengua Española: la Real Academia de las Ciencias Exactas, Físicas y Naturales a l’obligation de passer les nouveaux termes et définitions à la Real Academia Española, pour qu’elle puisse les publier dans la suivante édition. Après avoir exposé le processus exécuté par les professeurs et spécialistes, afin d’enrichir la langue espagnole, l’auteur de l’article expose quelques faiblesses ayant à avoir avec le personnel, par exemple la plupart y travailler gratuitement, ce qui est en détriment du rythme de travail ; finalement, la communication entre la Real Academia de las Ciencias Exactas, Físicas y Naturales et les autres Académies de sciences d’Amérique latine est limitée, ce qui mène à une mauvaise terminologie en langue espagnole de la part des traducteurs. La deuxième source, pour Gile, est les sources humaines, tandis que pour les institutions avant mentionnées, cette source représente un significatif appui chez les traducteurs d’une agence, cela suppose quelques difficultés, car l’absence est parfois présentée dans la collaboration client-traducteur, au moment d’essayer de joindre le client, ou quand il ne dispose pas d’informations outils pour le traducteur. En troisième, les sources audiovisuelles, qui Lagarde a décidé de supprimer dans sa thèse, dû aux résultats de sa recherche, qui lui permettent d’apprécier 30 que cette source d’information n’est pas si utilisée par les traducteurs ; nonobstant, nous considérons son importance, malgré que cette source offre dans quelques occasions une information sommaire, ou elle semble parfois faiblement pratique pour le repérage et compréhension de l’information à l’instant par rapport aux sources textuelles, elle peut donner un autre panorama aux yeux de traducteur, celui qui lui permettra de se fournir une idée quand les mots ne sont pas à même de transmettre une réalité, qui n’est pas encore perçue, et plus encore pour les traducteurs qui ne sont pas spécialistes dans une science. 2. 7. 2 Difficulté lexicale « La partie conceptuelle de la valeur [d’un terme] est constituée uniquement par des rapports et des différences avec les autres termes de la langue » en prenant les paroles de Saussure37, il est primordial que les traducteurs tiennent en compte que dans le lexique scientifique-technique, la difficulté n’est pas seulement basée sur la terminologie spécialisée, cela a avoir aussi avec une certaine sensibilité, pour savoir quand un mot issu du vocabulaire courant acquiert un contenu précise et différente de son sens habituel dans le contexte. Dans la thèse de doctorat de Laurent Lagarde38 assigne à ce phénomène le nom de « Terme Technique Emprunté au Vocabulaire Courant », ce qui entraîne la manifestation de la polysémie, notre premier obstacle dans le lexique, signalé dans le livre Essai de Sémantique39 par Michel Bréal, qui parle de quelques raisons de son existence ; la première est en raison de l’évolution d’une société, « plus un terme a accumulé des significations, plus on doit supposer qu’il représente de côtés divers d’activité intellectuelle et sociale »mentionne-t-il. Par exemple, le mot racine issu d’agriculture, et employé aussi dans les mathématiques et la linguistique. Une autre raison est due aux mots qui subsistent avec le temps, mais le sens est tombé en désuet, en continuant à survivre avec un autre sens détourné à 37 Citée par Mounin G. (1998) Les problèmes théoriques de la traduction, Saint-Amand. Gallimard. p. 72. Lagarde L. (2009) Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire, Thèse de doctorat en Traductologie, Université Paris III. p. 37. 39 Bréal M. (1897) Essai de Sémantique, Paris, Hachette [1 édition]. pp.155-160. Consulté sur : https://archive.org/stream/essaidesmantiq00bruoft#page/154/mode/2up le 05/04/2015. 38 31 celui de l’originale ; il est le cas de Danger, dont le sens propre est « puissance », cependant dans l’actualité, il est synonyme de « péril ». Finalement, Bréal décrit une autre polysémie, dite indirecte ou de second degré, qui est souvent confondue avec la précédente, dont le sens adhéré est détourné à partir de la racine, mais en gardant une certaine logique ; en prenant l’exemple proposé par l’auteur, maturus veut dire matinal, c’est-à-dire la lumière de l’aube, Ætas matura est l’adolescence, ensuite il en surgit le verbe maturare, qui sera lié aux objets de la nature, avec le sens « mûrir », de cette manière il arrive á déduire que les fruits mûrissent avec le temps, et à la fin, autant l’adjectif maturus que le verbe maturare ont obtenu le sens de « sage ou réfléchi » et jamais matinal. Un autre obstacle à surmonter fait référence aux faux-amis, d’après Robert Galisson et Daniel Coste dans leur Dictionnaire de didactique des langues40 affirment que Koessler et Darocquigny, Vinay et Darbelnet, définissent les fauxamis comme : Mots qui se correspondent d’une langue à l’autre par l’étymologie et par la forme, mais qui ayant évolué au sein de deux langues différentes etc, partant, de deux civilisations différentes, ont pris des sens différents. Dans l’article de Mari Carmen Jorge Chaparro41 cite à Jorge Cantera, professeur de philologie, qui donne sa propre définition: Il s’agit de termes d’origine et/ou d’aspect identique, mais de signification totale, ou partiellement différente. Il signale que le phénomène de faux-amis pose des problèmes pour la traduction, en illustrant des exemples dans la traduction français-espagnol, deux langues proches ayant des mots assez semblables, comme la traduction du français à l’espagnol de l’ouvrage de Balzac Le Médecin de campagne, traduit comme El Médico de campaña, au lieu El Médico rural ou El Médico de pueblo. 40 Gallison R & Coste D. (1976). Dictionnaire de didactique des langues. Hachette. pp. 217,218. Chaparro J. & Carmen M. (2012) « Pour une typologie des faux amis en français et en espagnol » Cédille, revista de estudios franceses. Nº.8. Consulté sur : http://www.redalyc.org/articulo.oa?id=80822266011 le 05/04/2015. 41 32 Finalement le troisième obstacle, est lié à la sémantique, Trier42 exprime qu’il existe dans la pensée des champs conceptuels, qui intègrent un certain domaine bien délimité, que l’expérience humaine isole elle-même, ce qui veut dire que pour chaque scène structurée et bien délimitée dans la vie d’une communauté d’une langue différente, il peut y avoir des mots qui sont spécialisés pour exprimer une réalité à cette communauté. George Mounin43 l’exprime dans son livre « tout système linguistique renferme une analyse du monde extérieur qui lui est propre, et qui diffère de celle d’autres langues ou d’autres étapes de la même langue ». Cela nous met dans la difficulté d’essayer de chercher une équivalence dans la langue cible qui n’existe pas, c’ est le cas du peuple inuit parlant l’eskimo, qui a un champ linguistique pour désigner les divers nuances de la neige : neige qui tombe, neige au sol, neige durcie, neige molle, neige poudreuse, etc. et que dans une autre langue comme le français ou espagnol serait très difficile à trouver une équivalence, car il y a certains éléments, que la communauté de la langue cible manque, dans ce cas par rapport à la géographie des habitants. 2. 7. 3 Difficulté syntaxique En ce qui concerne les disciplines de la grammaire, dans notre travail nous avons fait le choix de la syntaxe, puisque celle-ci donne une particularité à chaque langue en permettant que l’exercice de la traduction soit possible, car si toutes les syntaxes des langues étaient égales, l’art de traduire ne serait pas reconnue, la syntaxe nous permet d’apprécier grammaticale entre les langues. Malgré la une grande particularité proximité entre le français et l’espagnol, nous voulons montrer qu’il y existe une remarquable différence entre elles. D’après le Dictionnaire de didactique des langues44, la syntaxe est définie comme : 42 Cité par Mounin G. (1998). Les problèmes théoriques de la traduction. Saint-Amand. Gallimard. p.72. IDEM. p.73. 44 Galisson R & Coste D. (1976) Dictionnaire de didactique des langues. France. Hachette. p. 546. 43 33 Partie de la grammaire qui traite : de la manière dont les mots peuvent se combiner pour former des propositions ; et de l’enchainement des propositions entre elles. George Mounin mentionne que parmi les hommes, partagent certaines idées, seraient il est naturel qu’ils et qu’en tout cas, il semblerait que ces notions liées avec les mêmes rapports syntactiques, ou avec les mêmes structures quel que soit la langue. Cependant, Mounin déclare que ce procédé dans la traduction est complètement inexact, « Lorsqu’on passe d’une langue à une autre langue, ce ne sont pas seulement les formes et les mots qui changent, ce ne sont pas seulement les notions qui changent, mais aussi le choix des rapports à exprimer »45, car chaque langue possède un chaînon différent. D’après Matinet46 d’une langue à l’autre, il existe le besoin de savoir distinguer si cet ordre syntactique est courant ou significatif dans la langue cible, c’est-à-dire, s’il essaye de mettre en relief un certain aspect ; il est le cas de la traduction français-espagnol, où il doit observer si la voix passive, commune dans la langue française, a une certaine connotation pour nuancer ou exalter quelque action, ou si elle est simplement une construction syntactique qui n’exprime qu’une action courante. Ces différences de structure laissent aussi voir qu’un phénomène est conçu de diverses façons d’une culture à l’autre, par exemple, en traduisant en espagnol en voix passive la phrase suivante « je me suis fait frapper par la fenêtre », pour les récepteurs hispanophones, cela aura un sens de « se frapper avec une intention » car ce type de voix passive est inexistante en espagnol, la traduction correcte est « me golpeé con la ventana » en voix active. Ces différences sont celles auxquelles le traducteur doit faire attention, pour éviter la domination syntactique de la langue source sur la syntaxe de la langue cible. 45 46 IDEM IDEM. p. 262. 34 III. CHAPITRE : METHODOLOGIE, TRADUCTION ET ANALYSE DES DIFFICULTES 3.1 Méthodologie et type de recherche Dans ce travail pratique-éducatif sur la traduction, notre travail s’insère dans la technique de recherche qualitative, en nous soutenant du livre « Metodología de la investigación »47 dont les auteurs décrivent cette recherche comme un processus inductif composé de trois phrases : « explorer, décrire, et formuler ensuite des perspectives théoriques ». Dans le même œuvre, ils citent une définition pour les données qualitatives, données par le chercheur Patton : Les données qualitatives sont descriptions détaillées de situations, évènements, personnes, interactions, conduits observées et ses manifestations. De ce fait, nous pouvons apprécier que cette recherche est liée à la subjectivité du chercheur qui observe le phénomène pour l’analyser et l’ interpréter par rapport à la réalité des personnes qui appartient à l’étude; dans ce travail, notre recherche ne possède pas un échantillon ayant d’un certain nombre d’éléments , nonobstant, à partir de notre expérience personnelle de traduction dans les textes auparavant mentionnés, nous pourrons nous donner une idée du processus parcouru par les traducteurs professionnels et étudiants suivant des ateliers de traduction, lesquels réunissent autant de problèmes linguistiques que culturels. Pour y parvenir, nous avons tout d’abord traduit les deux textes scientifiquestechniques, le rapport stage de 5 680 mots et l’article de 11 pages, concernant la génétique dans les caféiers pour combattre les microorganismes qui abîment les cultures se trouvant dans le sud d’Amérique latine, et actuellement dans les régions cafetières du Mexique. 47 Hernández R. (2006). Metodología de la investigación. México. Mc Graw Hill. p. 8. Traduction propre de l’espagnol au français. 35 Ces textes ont été proportionnés par la chef de laboratoire de l’INECOL, Dra. Gloria Carrión, qui avait commenté l’importance et pertinence de posséder la traduction des textes en question pour les intégrants hispanophones de l’INECOL, soit des chercheurs soit des apprenants afin de complémenter et s’aider dans leurs travaux de recherche, ou comme un outil d’apprentissage dans les maîtrises et doctorats que l’institution offre. Nous avons ensuite réalisé une recherche documentaire des caractéristiques, qui donnent la singularité à ce type de texte ainsi que leurs difficultés, en décrivant les procédés de la traduction existants et utilisés dans nos jours pour bien exécuter un travail de traduction. Ensuite nous avons fait deux étapes : la lecture et la traduction, en utilisant les techniques de traduction développées dans notre cadre théorique : L’école franco-canadienne et le Modèle Oblique. De cette manière, nous avons abouti aux difficultés de traduction inhérentes aux textes scientifiques-techniques, ces difficultés seront classifiées en trois aspects : l’accès à l’information, le lexique et la syntaxe. Nous avons choisi cet exercice pratique-théorique, car nous pensons qu’il nous permettra de connaître d’une manière plus profonde la langue française ainsi que l’espagnol, notre première langue. Tout en ayant comme des outils les bibliothèques, les sites d’internet, les centres de ressources, et plus encore en vivant le processus de traduction des documents spécialisés proportionnés par l’Instituto de Ecología de Xalapa (INECOL). 36 3.2 Présentation et analyse des différentes difficultés dans la traduction français – espagnol de deux textes Scientifiques-Techniques : Difficultés lexicales, Difficultés syntaxiques et Difficultés d’accès à l’information. Tout d’abord, pour mettre en œuvre l’analyse de deux textes, nous avons élaboré une grille afin d’analyser les difficultés existantes, auparavant abordées dans notre cadre théorique, ci-dessous illustré et qui contiendra les facteurs suivants : le nombre de paragraphe, le mot ou énoncé à traduire, ainsi que sa respective traduction, et le commentaire qui éclaircira la raison pour laquelle nous avons opté de choisir certaines structures ou mots. Les deux textes que nous avons traduits, ont comme titre, le premier : « Caractérisation histologique de la résistance au nématode à galles Meloidogyne paranaensis chez une accession éthiopienne de Coffea arabica et une variété porte-greffe de Coffea canephora » par David Martinez en 2011/2012 ; et le deuxième : Écrit par Bertrand et al. « Création et diffusion de variétés de caféiers Arabica: quelles innovations variétales ? » de la revue scientifique « Cahiers Agricultures » vol. 21, n 8 2-3 pages 77-88, publié en 2012. Grille pour l’analyse de la traduction. Présentation et analyse des différentes difficultés de traduction français-espagnol Difficultés No. de paragraphe Mot Traduction 37 Commentaire IV. CONCLUSION Si nous pouvions donner un concept pour comparer ce qui est la traduction, nous proposerions « aventure », puisqu’à chaque fois qu’un traducteur prend dans ses mains un œuvre, quel que soit l’objet de communication de celui-là, il y découvrira toujours de nouvelles circonstances inespérées soit linguistiques soit culturelles ; malgré ces éventualités innées à la traduction, un traducteur aura toujours un sujet à accomplir, transmettre le sens du message, en gardant le style de l’écrivain, ainsi que la précision des mots liés au registre. Certaines personnes étranges à ce métier pourront dire que l’aventure n’a rien à voir avec la traduction, car celle-ci ne met pas en risque la vie d’autrui ou de soi-même ; cependant, l’enjeu est la connaissance qui naît d’une communauté, de ce fait, nous sommes sûrs qu’un texte divulgué dont la traduction a été partiellement réalisée, est aussi une action de risque, comme une aventure, qui pourrait même tuer deux sujets vivants, qui évoluent parallèlement : la culture d’une société et sa langue. Le choix des textes scientifique-techniques, comme nous l’avons précédemment mentionné dans la justification, est particulièrement né à raison de notre intérêt pour explorer d’une manière assez profonde la langue française ; il est relevant de souligner que les textes que nous avons traduits n’ont pas été faciles que nous pourrions penser, et plus encore quand nous avons travaillé avec un temps limité, pour proportionner la traduction du français à l’espagnol de ce matériel de divulgation à propos la solution génétique pour éliminer ou contrôler les nématodes dans les caféiers, deux textes appartenant au Laboratoire de Biodiversidad y Sistemática de Hongos à l’Instituto de Ecología de Xalapa (INECOL). Au-delà de nos intérêts linguistiques, cette recherche a offert un panorama plus clair quant à la traduction : dès la manière de classifier un texte, le concept de la traduction et les techniques pour bien traduire, jusqu’aux problèmes les plus courants dans ces types de textes ; cet effort nous a donné des outils pour bien identifier les difficultés et les exposer. 38 Le premier défi à relever était centré sur l’accès à l’information, puisque l’internet, l’outil actuel, où nous avons supposé qu’il aurait beaucoup d’information, ne la disposait pas suffisamment en ce qui concerne quelques mots spécifiques; en outre, il convient d’ajouter que nous n’avions pas eu de contact continu avec la chercheuse responsable du Laboratoire de l’INECOL, à cause de ses diverses responsabilités, ce qui a augmenté les difficultés pour bien aboutir à notre objectif. Malgré cela, nous considérons que notre exécution de traduction a été bien développée, en dépit de la déficiente information. Il est primordial de dire que pour diminuer ce défi, apprendre une autre langue comme l’anglais, une langue assez utilisée dans le domaine de la science, sera toujours un énorme outil, car cette langue est fréquemment utilisée dans beaucoup de sphères sociales : la politique, l’économie, la science, en tant que langue franque. Déjà dans la réalisation de notre traduction et par rapport à la syntaxe, le français et l’espagnol ont de traces communes, pourraient être traduites littéralement, sans perdre qui pendant le processus les sens, mais il est très pertinente de non négliger la nature de la langue cible ; à la suite de cela, nous mettons en relief la maîtrise de la langue maternelle, dans le cas de traduction directe pour parvenir à un message puissant, en contenu et en forme. Finalement, nous voulons dire que nous sommes plus que satisfaits, car nous avons appris et confirmé à travers l’expérimentation l’importance des certains pas, comme la lecture précédente à la traduction, pour éviter de futures erreurs dans le vocabulaire, en essayant de distinguer les nuances que chaque mot exprime; cette expérience nous fait aussi réfléchir par rapport à l’image que ces textes représentent, puisqu’ils exigent une recherche exhaustive, au point de devenir non un expert, mais connaisseur de thème trop complexes. Sans oublier que cette pratique de traduction non lucrative, sera une source inédite étendant la connaissance d’information des étudiants de Sciences Biologiques et le personnelle de l’INECOL dans leurs prochaines recherches. 39 V. BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE 5. 1 Bibliographie Albornoz R. (1988). Sobre la traducción literaria en Hispanoamérica. Chile. Ediciones Mar de Plata. Calvet JL. (1993) La sociolinguistique. Paris. Puf. Encyclopædia Universalis. 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Une étude histologique a été réalisée afin de déterminer la nature des mécanismes de défense impliqués dans la résistance à M. paranaensis chez un cultivar hybride de portegreffe chez C. canephora cv. Traduction Observation La Roya naranja, enfermedad foliar provocada por el hongo Hemileia vastatrix. En cherchant la traduction de rouille, nous apprécions qu’il s’agissait d’un mot polysémique ayant les suivants traductions : herrumbre, óxido, rojizo. Cependant aucune ne correspondait au contexte ; il est grâce aux connaissances préalables et l’aide du dictionnaire français monolingue Larousse disponible en ligne dont nous nous sommes servis. Définition : Nom de diverses maladies des plantes, causées par des champignons […] Un estudio histológico con el objetivo de determinar la naturaleza de los mecanismos de defensa implicados en la resistencia hacia M. paranaensis en un cultivar híbrido de portainjertos en M. canephora cv. Étant donné que porte-greffe est un mot composé, nous ne l’avons pas trouvé dans les dictionnaires bilingues et monolingues. De cette manière, nous avons cherché dans les textes spécialisés disposés en ligne. Greffe est dérivé du substantif greffon qui signifie injerto, et porte du verbe porter, ce qui résulte en : portainjerto. 43 P. 16 en WORD. P. 13 en PDF. L’induction par le nématode de mécanismes tardifs avec accumulation de composés phénoliques à partir de 16 jours après inoculation (jai). La inducción por el nemátodo de mecanismos tardíos con acumulación de compuestos fenólicos a partir de 16 días después de su inoculación (jai: días después de su inoculación, por sus siglas en francés). Nous pensons que la difficulté dans cette abréviature est liée à la rédaction de l’auteur, puisqu’il devait ajouter « dorénavant » jai pour être plus claire. Difficultés syntaxiques No. de paragraphe P. 9 en WORD P.7 en PDF P. 18 en WORD. P. 17 en PDF. P . 24 en WORD. P. 21 en Énoncé Traduction Observation Les facteurs génétiques des pathogènes (virus, phytoplasme) et des hôtes (riz cocotier) permettant l’émergence de maladies. Los factores genéticos de los patógenos (virus, fitoplasma) y de los huéspedes (rizcocotier/arroz cocotero) que permiten la manifestación de enfermedades. Technique employée: Transposition, nous avons changé le participe passé permettant par un pronombre relatif et le verbe permitir. Puisque le participe présent espagnol n’a plus la valeur verbal qui apparaît dans cet énonce, mais la valeur adjectivale, en cas de faire une traduction littérale, le résultat est permitientes qui pour les hispanophones n’exprime pas la même idée. Les plants sont repiqués dans des pots de 250 ml contenant de la vermiculite Los plantíos son traspasadas a unos botes de 250 ml que contienen vermiculita (1)Une é A tape lgunos tejidos que supplémentaire (2) (3)c est réalisée pour ontienen una gran des tissus très (3) cantidad de 44 Technique employée : Omission, car les articles partitifs n’existent pas en espagnol. 1. Compensation 2. Modulation, de voix passive à voix active : Une étape supplémentaire est PDF. lignifiés tels que les racines de caféiers lignina, tal como las raíces de cafetos (2) realizan (1) una etapa complementaria réalisée change à Algunos tejidos que contienen una gran cantidad de lignina, tal como las raíces de cafetos realizan una étapa suplementaria. 3. Amplification, l’adjectif lignifiés, a été supplanté par cantidad de lignina, car l’adjectif lignifiés n’existe pas en espagnol, mais lignina en étant que sustantif. Difficultés d’accès à l’information No. de paragraphe Énoncé Traduction 45 Observation P. 51 en WORD. P. 47 en PDF Pour la réalisation des inclusions porter des gants et se placer sous sorbone. Para la realización de las inclusiones portar guantes y colocarse bajo sorbona. Ce mot a particulièrement été difficile, car le rédacteur du texte, a commis une faute orthographique sorbone, au lieu de sorbonne, ce qui nous a difficulté la recherche. Deuxièmement, quand nous avons fini de trouver le signifié, la seule information disponible était une image d’un appareil de laboratoire qui a été créé dans l’Université de La Sorbonne ; d’accord au contexte, il suppose qu’il sert à élaborer de matériaux du laboratoire. Annexe 2 TEXTE 2 Écrit par Bertrand et al. « Création et diffusion de variétés de caféiers Arabica: quelles innovations variétales ? » de la revue scientifique « Cahiers Agricultures » vol. 21, n 8 2-3 pages 77-88, publié en 2012 Présentation et analyse des différentes difficultés de traduction français-espagnol Difficultés lexicales No. de paragraphe P.paragraphe 17 en WORD. P. 3 en PDF. paragraphe 18 en WORD. P. 3 en PDF Énoncé Traduction Observation À cette génération on estime qu'on a obtenu une lignée pure. En esta generación se estima que se obtuvo un linaje puro. Lignée peut être considérée comme un faux-ami, en faisant référence à ligne, et sa traduction : alineada. La production des cultures de plein soleil est supérieure à celle des cultures sous ombrage. La producción de cultivos bajo el sol es superior a la de los cultivos bajo sombra. Un autre exemple de polysémie est culture, qui en espagnol a comme traduction cultura et cultivo. 46 Paragraphe 37 EN WORD. P.6 en PDF Les torréfacteurs ont forcément une attitude conservatrice. Definitivamente los torrefactores tienen una actitud conservadora. 47 Au moment de chercher des images du torrefacteur, nous avons vu des images d’une machine pour faire la torréfaction, postérieurement nous avons cherché le nom en espagnol : máquina tostadora torrefactora, À partir de cela que nous avons conclu que ce terme est désigné pour nommer la machine. Nous avons donc choisi tostadores pour désigner les personnes qui font la torrefaction, Mais finalement nous avons trouvé le terme correct qui est torrefactores, aussi employé pour les personnes. Difficultés Syntaxiques No. de paragraphe Paragraphe 48 en WORD. Énoncé Traduction Ne pas se faire conseiller la bonne variété pour le bon usage. No recibir consejos sobre la buena variedad para un correcto uso. P.8 en PDF Paragraphe 58 en WORD. P. 10 en PDF Paragraphe 37 en WORD. P. 6 en PDF Les résistances naturelles aux insectes (1) sont mal connues (2) chez Coffea. À l’intérieur de chacune de ces catégories des distinctions sont encore faites selon l’origine géographique (région ou altitude de production) ou des procédés particuliers de culture postrécolte. Observation Techniques employées : Omission, puisque la négation composée n’existe pas dans la langue espagnole. Dans l’énoncé de la langue source, la voix passive est une caractéristique primordiale; et qui s’en sert même avec le verbe faire. Cet énoncé a été transformé en voix active, propre de l’espagnol en utilisant la modulation. Las resistencias Technique employées: naturales a los Modulation, pour le premier insectos (1) no exemple cette idée est son bien exprimée avec une négation en conocidas (2) con espagnol. Pour le deuxième respecto al exemple : transposition, nous Coffea. avons changé la préposition chez par une locution prépositionnelle con respecto a De acuerdo al Techniques employées: origen geográfico Compensation, par effets (región o altitud stylistiques, la traduction de la de producción) o phrase montrée en gras ne peux de pas se formuler dans le même procedimientos ordre dans la langue cible. particulares de cultivo o de postcosecha, se realizan aún algunas distinciones al interior de cada una de estas categorías. 48 Difficultés d’accès à l’information No. de Mot Traduction paragraphe paragraphe Decommoditization Decommoditization 38. P. 6 en PDF 49 Commentaire Techniques employées : emprunt, car la terminologie est d’origine anglaise, fortement utilisée dans l'aspect économique, nous avons opté pour le conserver.