Faire sa première communion - Eglise catholique de Saint-Ouen

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Faire sa première communion - Eglise catholique de Saint-Ouen
Eglise catholique de Saint-Ouen : Notre-Dame du Rosaire, Sacré-Coeur, Vieux-Saint-Ouen > Sacrements >
Vie chrétienne > Faire sa première communion
Faire sa première communion
mercredi 2 mai 2012
En pratique comment faire ?
Venez à l’accueil : vous serez renseignés et orientés.
Les enfants se préparent à la communion dans le cadre de la catéchèse. Il est donc recommandé de les
inscrire dés le CE2 ou même dés la maternelle à l’Eveil à la foi. Lorsque parents, enfant et
accompagnateurs de la catéchèse estiment qu’un enfant est prêt et désireux de communier, l’enfant
peut se préparer plus directement. La question doit être posée dés le début de l’année scolaire.
Chaque année une célébration de la première communion est organisée en juin.
Les Jeunes des collèges et lycées se préparent à la communion dans des groupes spécifiques de leur
âge.
Les jeunes adultes et les adultes se préparent dans le cadre du catéchuménat.
Pour enfants jeunes et adultes les inscriptions sont faites chaque année l’un des premiers
samedi de septembre. Si l’on manque cette inscription on peut toujours s’inscrire à l’accueil.
Comment communier
On communie après avoir reçu l’enseignement nécessaire,
On communie au cours d’une messe ou l’on a relu ensemble la Bible et l’Evangile, et ou l’on a fait
mémoire de Jésus qui a donné sa vie, est mort, est ressuscité,
Les communiants viennent alors en procession. Le prêtre présente l’hostie consacrée à chacun en disant «
le corps du Christ ». Le communiant répond « Amen » ce qui signifie : c’est vrai, c’est solide, ça tient,
je le crois. Il n’est pas convenable de dire merci. Nous sommes non dans la politesse mais dans la foi.
Le célébrant dépose alors l’hostie dans la bouche ou mieux, sur la main ouverte. Il n’est pas convenable de
saisir entre le pouce et l’index l’hostie présentée par le prêtre : on la reçoit, on ne se l’approprie pas.
On la consomme aussitôt et non en repartant. Et l’on prie en silence.
A certaines fêtes on peut communier sous les deux espèces du pain et du vin, c’est à dire au Corps et au
sang du Christ. Dans ce cas lorsqu’on a reçu l’hostie, on la trempe dans la coupe avant de la porter à sa
bouche avec précaution.
« Lorsque tu t’avances, ne t’approche pas les mains grandes ouvertes, ni les doigts écartés ; mais avec
ta main gauche, fait un trône pour la droite qui va recevoir le Roi. Reçois le corps du Christ dans le
creux de ta main et répond « amen ». Saint Cyrille de Jérusalem (315-386).
Origine de la messe et de la communion
Le pain azyme (les hosties) avec lequel on communie, est un pain sans levain. Il rappelle que Moïse et
le peuple de Dieu fuyant l’Egypte a emporté son pain avant qu’il ait eu le temps de lever. Les juifs
l’utilisent pour célébrer Pessah (la Pâque). C’est un pain qui a gout d’aventure et de libération. Il rappelle
que Dieu a sauvé son peuple et fait alliance avec lui.
Jésus le soir de son arrestation a partagé ce repas pascal avec ses disciples. Il a vécu ce dernier
repas comme tous les juifs, avec ce souvenir du Dieu de l’alliance qui a libéré son peuple. Il célèbre ce
repas comme un acte de foi et d’espérance. Dieu qui a sauvé le sauvera…Il partage le pain et le vin à ses
apôtres en disant « c’est mon corps livré, mon sang versé pour vous ». Par ces paroles il remet par avance
et avec confiance sa vie à Dieu. Il est conscient de renouveler l’Alliance de Dieu et de son peuple.
Quelques heures après il est arrêté, condamné puis mis à mort.
Le troisième jour après sa mort, le dimanche, ses disciples, en deuil, découragés repartent chacun
chez soi. Deux d’entre eux cependant font l’expérience d’une rencontre mystérieuse avec lui. Ils le
reconnaissent vraiment quand de nouveau il leur partage le pain… D’autres rencontres, suivront, d’autres
disciples feront la même expérience. Jésus va les habituer à ce geste qu’ils feront de dimanche en
dimanche et aujourd’hui encore.
Ainsi ce pain partagé est chargé de toute cette histoire : Moïse et la libération de Dieu, Jésus et sa
vie donnée, sa mort sur la croix, et Jésus que Dieu à relevé dans la résurrection.
En consommant ensemble ce pain nous sommes en communion avec le ressuscité.
En parlant de corps du Christ nous nous souvenons de sa vie donnée et nous sommes incités à donner
aussi la notre.
En consommant ensemble ce pain cor-* ps du Christ nous faisons corps les uns avec les autres, nous
sommes en communion : c’est l’Eglise.
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Le mot Eucharistie signifie « -* Action de grâces » « louange » c’est Jésus qui a rendu grâces à Dieu
par la manière dont il a vécu et dont il est mort. Nous en faisons mémoire. Puis nous essayons de l’imiter
de sorte que notre vie soit louange à Dieu.
Le mot Messe signifie envoi, en-* voi en mission. Nourris de la présence du ressuscité, en communion
avec lui et avec nos frères, nous sommes envoyés l’annoncer et vivre pour la gloire de Dieu.
Le mot Saint sacrement désigne la réserve d’hostie conservée à l’église dans le « tabernacle » en vue
de la porter aux malades. Sa présence est signalée par une lumière rouge.