Investir en Tunisie

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Investir en Tunisie
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Tunisie
Economie en pleine expansion selon l’Oxford Business Group
Selon l’Oxford Business Group dans un rapport publié le 13 août 2008, l'économie tunisienne a reçu un coup de
pouce en juillet suite à la publication de données officielles indiquant une solide croissance, un fléchissement de
l'inflation ainsi qu'une augmentation des réserves étrangères.
L’oxford Business Group est un organisme britannique spécialisé dans l'évaluation de l'environnement des
affaires et de l'investissement dans les marchés de l'Europe de l'est, de l'Afrique du nord et du sud, du
Moyen-Orient et de l'Asie.
Extraits de rapport de l’Oxford Business Group :
Selon les chiffres annoncés par l'Institut national des statistiques (INS), le produit intérieur brut (PIB) en
Tunisie a atteint 6,2 milliards de dinars au terme du premier trimestre 2008 contre 5,86 milliards de dinars
durant le premier trimestre de l'année 2007, une croissance essentiellement tirée par le développement des
secteurs des transports, des télécoms, et de l’industrie. Cette croissance affiche une tendance à la baisse par
rapport aux 6,5% enregistrés au premier trimestre 2007 (la croissance la plus importante en près d'une
décennie), mais elle reflète manifestement la bonne santé du pays en dépit des perspectives de ralentissement qui
caractérisent l'activité économique aux Etats-Unis et en Europe.
Les secteurs des transports et des télécoms ont enregistré une progression de 13% tandis que l'industrie
mécanique a progressé de 13,5%. L'industrie textile, qui représente une majeure partie de la production
industrielle tunisienne, a quant à elle connu une croissance modeste de 3,9%, tout comme le traitement des
denrées alimentaires, une autre composante de base de l'économie industrielle du pays, qui a enregistré une
croissance de 6,1%.
Les réserves en devises étrangères de la Tunisie sont également en hausse de 16,5% et se sont établies à 10,4
milliards de dinars. Cette hausse est due essentiellement à une augmentation des recettes touristiques et des
versements provenant des ressortissants à l'étranger. Selon la Banque centrale de Tunisie, les rentrées touristiques
ont augmenté de 7,5% tandis que les versements des Tunisiens travaillant à l'étranger ont augmenté de 10,6%.
Le Fonds monétaire international (FMI) annonçait au mois de juin qu'il tablait sur une croissance moyenne en
Tunisie de 5,5% en 2008. Ce taux affiche une tendance à la baisse comparé à la croissance de 6,3% enregistrée
l'année dernière, essentiellement due au renchérissement des prix des matières premières comme les denrées
alimentaires et l'énergie, ainsi qu'à un ralentissement de la croissance en Europe, qui est le principal débouché des
exportations tunisiennes.
L'économie tunisienne, qui, selon le rapport du Forum économique mondial serait la plus compétitive de la région
Afrique Moyen Orient, tire largement profit de ses relations étroites avec l'Union européenne, sachant que ses
exportations représentent 45% du PIB.
FIPA News
Juillet 2008
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Tirant maximum profit de son récent accord de libre-échange
avec l'Union européenne, le pays souhaite être reconnu comme
centre de production industriel dans la région méditerranéenne
et maghrébine.
Malgré la concurrence accrue des producteurs chinois depuis
l'abolition des quotas d'importation, les entreprises textiles
exportatrices ont enregistré une croissance de 12%, grâce au
regain d'intérêt des fabricants européens motivés par une main
d'œuvre peu chère et une proximité géographique.
Tunisie-Industrie :
Les IME en pleine croissance
Selon les dernières données du commerce extérieur, les exportations relevant du secteur mécanique et électrique affichent
une progression de 24% durant le premier semestre de l'année
2008 pour atteindre 3 332 MDT contre 2 680 MDT l'année
précédente. Elles représentent 27% des exportations totales et
occupent la première position précédant le secteur textile et
habillement (23%).
Durant les six premiers mois de l'année 2008 les exportations
des industries électriques, électroniques et de l'électroménager
( IEEE ) ont dépassé 2 milliards de dinars dont 96% sont
réalisées par les entreprises off shore.
Tourisme
Le site Tunisie au
classements mondiaux
top
des
Au mois de février 2008, la Tunisie a été classée
le troisième plus bel endroit dans le monde à
visiter en 2008 selon le journal américain « New
York Times ». Ce classement est intervenu juste
quelques mois après le mois d’octobre 2007, date
à laquelle le site américain Tripadvisor qui
couvre plus de 200,000 hôtels et attractions et
plus de 30,000 destinations à travers le monde a
classé l’Ile de Djerba au top 10 de son
« Travelcast’s hot spot » pour l’année 2008.
Le site américain de voyage et d’aventure
iexplore a annoncé la semaine dernière la liste
des top 10 des destinations voyages
d’explorations culturelles pour cet été. Cette liste
a été déterminée par les achats de vacances des
clients de l’agence de voyage en ligne Iexplore
(www.iexplore.com), un site fondé en 1999 et qui
connaît une fréquentation de 1 300 000 visiteurs
par mois. La Tunisie a été classée 4ème
destination mondiale dans ce classement qui
comprend des sites touristiques mondialement
connus.
Outre les pyramides d’Egypte, ce top 10
comprend aussi le Machu Picchu au Peru et le
Taj Mahal en Inde.
Pour Opodo, premier voyagiste en ligne
européen, la destination Tunisie surfe toujours
sur son effet prix intéressants. Opodo vient de
révéler les 10 destinations qui ont la côte ces
dernières semaines dans le bassin méditerranéen.
La destination Tunisie vient en tête de ces
destinations, suivie par la Croatie, la Grèce et
l’Italie.
Quant aux exportations relevant des industries mécaniques et
métallurgiques, elles sont de l'ordre de 1 milliards de dinars
dont 66% sont réalisées par les entreprises off shore.
Externalisation
La Tunisie et le Maroc, nouvelles
attractions des centres d’appels
Avec plus de 170 Centres d’Appels en activité, la
Tunisie devient une destination privilégiée dans
la zone euro méditerranéenne et un concurrent
sérieux des fiefs traditionnels de l’activité, a noté
l’agence APAnews citant des sources officielles.
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Juillet 2008
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Le secteur suscite, en effet, un engouement sans précédent aussi bien des jeunes promoteurs tunisiens que des
investisseurs étrangers, notamment européens, et des firmes mondiales ancrées dans l’activité.
Les quelque 170 centres déjà actifs sur le territoire tunisien ont généré jusqu’ici environ 14 000 emplois.
Selon les professionnels du secteur et l’administration compétente, tout le monde est en train de «trouver son
compte»: fournisseurs de CRM (logiciels de gestion de la relation client) et de solutions de télécommunications,
cabinets de formation, équipements informatiques. Les éditeurs de CRM se bousculent sur le marché et la guerre
des prix fait le bonheur des centres d’appels.
Selon des experts, le développement des télécommunications, des infrastructures modernes, le faible coût de la
main d’oeuvre et la place qu’occupe la langue française sont des atouts favorables à l’implantation de Centres
d’appels en Tunisie.
L’ambition de la Tunisie est de devenir un pôle de services à la clientèle à la fois régionale et internationale. Les
autorités souhaitent attirer plus d’investisseurs en créant des centres privés de formation de téléopérateurs.
Aussi de nombreux jeunes diplômés possèdent des compétences qui correspondent aux besoins des centres
d’appels. Ils sont motivés, ce qui se traduit par un plus faible absentéisme et un «turn-over» moins important
(d’environ 5 %, nettement plus faible qu’en Europe).
Le réseau de télécommunications est moderne, avec un taux de croissance élevé. En outre, les coûts des communications sont en baisse. Autre atout, le pays dispose d’une dizaine de cités technologiques des communications dites
«technopoles», accueillant des bâtiments dédiés aux centres d’appels.
Au niveau du Maghreb, le marché en est encore à ses balbutiements sauf au Maroc et en Tunisie où ces
«call-centers» se développent très vite et sont particulièrement prisés par les entrepreneurs français et européens.
Selon certains experts européens, «externaliser» les centres d’appels dans les pays méditerranéens et notamment
au Maghreb permet de «faire des économies tout en assurant un service de qualité» même si certains dirigeants se
plaignent du coût encore élevé des communications téléphoniques.
Le secteur est un gros créateur d’emplois. Les jeunes, principaux employés de ces centres , sont souvent recrutés à
bac + 2 et plus.
Les formations se développent, le but étant de fidéliser les opérateurs, d’obtenir la confiance du client, de diminuer
les temps d’appels, tout en augmentant leur efficacité et donc améliorer la rentabilité.
Un centre d’appels est un service permettant d’instaurer un dialogue à distance entre une entreprise et ses clients
et prospects à toute heure de la journée, souvent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ce service est possible grâce au
développement des télécommunications, alliées à l’informatique.
Si ce type de communication est en grande majorité réalisé par téléphone, d’autres moyens comme Internet,
serveurs vocaux interactifs, etc. se répandent.
En Tunisie, ils se multiplient depuis plusieurs années dans des domaines aussi variés que le secteur bancaire, les
assurances, la distribution, les services, la maintenance après-vente, les «hotlines», les voyages.
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Enseignement universitaire
Tunisie
Les universités étrangères
s’implantent en Tunisie
L’allemand Rieker s’installe à Kairouan
Les universités étrangères sont autorisées à s’implanter en
Tunisie en vertu d’un décret présidentiel signé le 4 août
2008.
Principale condition : les établissements universitaires qui
désirent s’installer en Tunisie doivent disposer d’un capital
minimum de 2 millions de dinars.
Leur participation au capital de l’université créée en Tunisie
ne doit pas dépasser les 35%. La gestion de l’établissement
sera confiée, dorénavant, à un manager professionnel qui ne
serait pas, nécessairement, comme c’était le cas auparavant,
un universitaire (maître assistant).
La première université étrangère, qui devrait bénéficier de ce
décret, serait l’Université Paris IX (Dauphine).
L’implantation d’autres universités, notamment
saxonnes est prévue dans le cadre des mega projets
immobiliers des pays du Golfe.
LG Software s'installe en Tunisie
Après SAGEM, Owliance, Satec, Kromber&Schubert,
Billcom Consulting, Xpress intégration, Tritux, c'est le tour
du coréen LG Electronics de s'installer en Tunisie, et ce,
après la création du centre régional de
recherche-développement dans le domaine des logiciels et des
systèmes de téléphonie mobile à Tunis en juin 2008.
La Tunisie a reçu dernièrement M. Kwak Woo-Young,
Vice-président du Groupe LG Electronics pour une série de
réunions de travail avec des hauts responsables tunisiens.
Il faut dire que la Tunisie émerge en tant que centre régional
pour le développement, l'intégration et la formation autour
des technologies de l'information et particulièrement les
logiciels de téléphonie mobile.
La formation d’ingénieurs qualifiés et en grand nombre, les
réseaux de communications modernes et la législation très
avantageuse permettent à la Tunisie d’émergercomme une
plate forme régionale pour les activités de services à forte
composante en savoir.
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Juillet 2008
Le Groupe suisse-allemand Rieker, leader mondial
de fabrication de chaussures antistress, prend
option pour le site Sbikha (gouvernorat de
Kairouan, centre de la Tunisie) où il va installer
une nouvelle usine moyennant un investissement
de 98 MD.
L’usine, dont les travaux de construction viennent
de démarrer, sera aménagée sur une superficie de
75 mille m2 et va générer près de 4200 emplois.
Le groupe Rieker est déjà implanté en Tunisie. Il
a une unité de fabrication de chaussures à
Nadhour (gouvernorat de Zaghouan à 60 km de
Tunis) qui emploie plus de 1600 personnes.
A signaler que la chaussure est le
produit industriel exporté par la Tunisie.
5ème
Plus de 90% des exportations tunisiennes du cuir
et de la chaussure se font sur le marché de l'Union
européenne. Les principaux clients sont l'Italie
(40%), suivie de la France (35%) et de l'Allemagne
(10%).
La femme tunisienne
en vrai partenaire
A l’occasion de la célébration, le 13 août, de la fête
nationale de la femme tunisienne l’agence de
presse tunisienne (T.A.P) a rendu public les
statistiques relatives à la présence de la femme
tunisienne dans les secteurs de production, de
l’enseignement et autres secteurs d’influence dans
la vie publique. Il ressort de ces statistiques ce qui
suit :
- La femme représente 27,1 % de la population
active
- La Tunisie compte quelque 18 mille femmes d'affaires
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- 72 % dans le secteur pharmaceutique
- 50 % dans la recherche scientifique
- 48 % dans l'enseignement secondaire
- 46,9 % dans l'enseignement primaire
- 42 % dans les professions médicales
- 40 % dans l'enseignement supérieur
- 31 % au barreau
- 29 % dans la magistrature
- 44 % dans le secteur du journalisme
- 26,4 % dans les industries manufacturières
- 21 % dans la fonction publique
- 16,7 % dans le secteur de l'agriculture et de la pêche
- 37 % dans le secteur des services.
La femme dans la vie publique
- Le gouvernement compte 7 femmes (deux ministres et 5 secrétaires d'État)
- 12 % des membres des cabinets ministériels
- 42 % des adhérents des organisations et associations
- 20 % des cadres dirigeants des associations
- 22,7 % des membres de la chambre des députés
- 15,2 % des membres de la chambre des conseillers
- 24 % dans le corps diplomatique
- 25 % des membres du conseil constitutionnel
- 20 % des membres du conseil économique et social
- 13,3 % des membres du conseil supérieur de la magistrature
- 6,6 % des membres du conseil supérieur de la communication
- 37,9 % des membres du comité central du RCD (depuis le congrès du défi en juillet 2008)
- 32 % des membres des conseils régionaux des gouvernorats
- 27,4 % des membres des conseils municipaux.
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