dossier children of nowhere

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dossier children of nowhere
Children of Nowhere
(Ghost Road 2)
Fabrice Murgia & Dominique Pauwels
Création du 10 au 13 janvier 2015
au Festival Santiago a Mil - Chili
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
On se raconte des histoires
c’est le jeu social
la folie
tout le monde est fou
mais tout le monde sait que tout le monde est fou
Il y a un gars qui s’est inventé une cabine téléphonique
pour donner des nouvelles à sa mère tous les matins
lui raconter ce qui se passe
la rassurer
rire avec elle
comme je voudrais le faire avec vous
Car je ne vous ai pas parlé
et je ne vous parlerai pas
de ce qu’a été Chacabuco
je ne vous parlerai pas de l’horreur
je vous parlerai seulement du manque
du trou dans ta vie
de la partie de toi
devenue du sable rocheux
et qui restera à jamais
à Chacabuco
- extrait « Children of Nowhere » -
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Les Children of Nowhere sont les enfants qui n’appartiennent à
aucune terre, dont les origines sont mélangées. L’histoire se
raconte au départ de Chacabuco, en plein désert d’Atacama…
Un lieu aride et sec sur lequel rôdent les fantômes d’antan. Cette
ex-cité minière transformée, sous la dictature de Pinochet, en
camp de concentration, est le point de chute de ce nouveau
spectacle. Une oeuvre chargée d’histoire qui nous raconte, au
départ de cette ville abandonnée, l’exil de milliers de Chiliens, les
blessures cachées d’un peuple divisé, les ravages de
l’ultralibéralisme, la jeunesse étouffée… Témoignages filmés,
images poétiques, chants populaires et monologues à fleur de
peau nous emmènent au coeur d’un récit où se croisent théâtre,
musique, vidéo et carnet de voyage. Entre le récit poignant
d’anciens prisonniers politiques, les poèmes de Pablo Neruda, les
coups d’archets du quatuor Aton' & Armide et le regard des
Chiliens d’ici, Children of Nowhere est une interrogation sur le
souvenir et les non-dits, les idéaux enfouis et la force du
désespoir.
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Note artistique
Au nord du Chili, dans le désert d’Atacama, l’ancienne cité
minière de Chacabuco abrite une histoire toute particulière.
Aujourd’hui, un homme vit là-bas, seul avec ses deux chiens. Sa
mission est d’entretenir le lieu, d’accueillir les voyageurs de
passage.
On vient à Chacabuco pour deux raisons : soit on est surpris par
cette ville fantôme au milieu du désert et on décide de s’y
aventurer, soit on veut affronter le passé, en découdre avec son
histoire, avec l’Histoire d’un peuple.
Pour les visiteurs, quelques panneaux, posés là le siècle dernier,
retracent l’histoire de la mine : la success story de l’extraction du
salpêtre, puis la dépression... les hauts et les bas. A peine trois
lignes évoquent ce qui m’apparaît être le réel intérêt de se rendre
à Chacabuco :
«Après le coup d’état, Pinochet transforma la mine en un camp
de concentration. En 1973 et 1974, Chacabuco a accueilli 1800
prisonniers politiques, pour la plupart des médecins, avocats,
artistes, professeurs et travailleurs de toutes les régions du Chili.»
A l’entrée de la mine, le gardien nous autorise à photographier les
pages du livre d’or. Nous entrons ainsi en contact avec des
anciens prisonniers du camp, mais également avec des gardiens,
des travailleurs, des personnes parties à l’âge de dix ans en y
laissant une part d’enfance,...
Chacabuco est une fosse d’idéaux vouée à l’oubli, un poème qui
ne veut pas s’éteindre.
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Au Chili, le régime libéral poussif développé par Pinochet ne laisse
aucune place aux questions identitaires, en prétextant préférer se
tourner vers l’avenir. La fracture sociale ne cicatrise pas.
Aujourd’hui, l’économie chilienne tourne à deux vitesses. Les
écarts sont grandissants. Dans Santiago, le rythme et la folie des
grandeurs capitalistes cohabitent avec les statues d’Allende, la
musique de Jara, et les poèmes de Neruda, dans une étrange
nostalgie. Et pourtant, se loger, étudier, se soigner est réservé aux
riches.
Dans un mouvement non-politisé, aux revendications semblables
à celles des Indignados, la nouvelle génération de Chiliens et de
Chiliennes, directement frappée par ces inégalités, remet en
question les méthodes de développement des quarante dernières
années.
Sur le plan économique et identitaire, Chacabuco est à mes yeux
bien plus qu’une métaphore de ce questionnement. Il peut
apporter des réponses à toute une jeunesse que la classe
dirigeante étouffe et n’entend pas.
Une jeunesse qui doit se dépêtrer d’un système qu’elle n’a pas
choisi pour construire un monde viable.
Une jeunesse qui tente de s’unir face à une crise qui n’est pas la
sienne, d’où la pertinence de présenter ce spectacle au Chili et
d’emmener cette métaphore sur nos scènes.
(FM)
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Extrait
Me gustaría, antes que todo (Je voudrais avant toute chose)
agradecer a las personas que me han acompañado en este viaje
(remercier les personnes qui m’ont accompagnée dans ce voyage)
en su intimidad (dans leur intimité)
en su historia (dans leur histoire)
yo también (moi aussi)
tuve la enfermedad de lo que no se dice (j’ai eu la maladie de ce
qui ne se dit pas)
absorbo las historias (j’absorbe les histoires)
tanto así (tant et si bien)
que muchas veces no me permito pensar en mi misma (que je
m’empêche souvent de penser à moi-même)
Camino (Je marche)
Caminé como siempre (J’ai marché comme à chaque fois)
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
para encontrar un lugar donde estar sola (pour trouver un endroit
où être seule)
un lugar que se pareciese a mi (un endroit qui me ressemble)
Una casa en los confines del continente (Une maison aux confins
du continent)
larga y estrecha como nuestro pais (longue et étroite comme votre
pays)
que podemos mirar hasta fusionarnos con el paisaje (qu’on peut
regarder jusqu’à fusionner avec le paysage)
hasta olvidarse (jusqu’à s’oublier)
Una casa como la casa del poeta (Une maison comme celle du
poète)
que esa mañana (qui ce matin-là)
levantó el teléfono (a décroché le téléphone)
supo la noticia (a appris la nouvelle)
y se volvió a dormir (et s’est endormi)
sobre el sonido de las olas (sur le son des vagues)
dejó el futuro a aquellos que lo necesitaban (il a laissé le futur à
ceux qui en avaient besoin)
la sonrisa en los labios (le sourire au coin des lèvres)
Ese dia (Ce jour-là)
el poeta muere (le poète meurt)
el pais tropieza (le pays trébuche)
y un hombre (et un homme)
Juan
sube a un barco (embarque)
Destino: desconocido (Destination inconnue)
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Destino: Chacabuco (Destination : Chacabuco)
Conoci a Juan (J’ai rencontré Juan)
y me presentó Chacabuco (et il m’a présenté Chacabuco)
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Children of Nowhere (Ghost Road 2)
Fabrice Murgia / Cie Artara • Dominique Pauwels / LOD
muziektheater
Texte et mise en scène : Fabrice Murgia • Composition musicale et
installation sonore : Dominique Pauwels • Interprétation : Viviane De
Muynck • Chanteuse : Lore Binon • Quatuor de violoncelles : Aton' &
Armide Collective • Assistanat à la mise en scène et traduction : Rocio
Troc • Assistanat en tournée : Emily Brassier • Réalisation des images :
Jean-François Ravagnan • Création vidéo : Giacinto Caponio et JeanFrançois Ravagnan • Création lumière : Enrico Bagnoli • Création
costumes : Marie-Hélène Balau • Arrangements musique électronique :
Maarten Craeynest • Recherches : Vincent Hennebicq et Virginie
Demilier • Avec la complicité de : Daniel Cordova • Régie générale et
plateau : Matthieu Kaempfer • Régie son : Marc Combas • Régie vidéo :
Dimitri Petrovic • Régie lumière : Kurt Bethuyne • Réalisation costumes :
Atelier de costumes du Théâtre National-Bruxelles
Une production Cie Artara & LOD muziektheater
En coproduction avec le manège.mons et la Fondation Mons 2015 Capitale européenne de la Culture, le Théâtre National-Bruxelles, le
Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne, le Théâtre de
Namur, le Festival Perspectives - Saarbrücken, le Théâtre Jean-Vilar de
Vitry-sur-Seine.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, de Vlaamse
Gemeenschap, d’Eubelius et de Riva Audio (www.rivaaudio.be). Fabrice
Murgia est artiste associé au Théâtre National-Bruxelles. © Elisabeth
Woronoff
Nous les remercions chaleureusement pour leur temps et leur
générosité : Juan Fuentes Botto, Diego Bustos, Matthieu Cabiac,
Alejandra García Castillo, Sebastian Castro, Maie Degove, Jorge Cuevas
Diaz, Blas Espinoza, David Espinoza, Matias Ignacio Fuentes García,
Juan Cristobal Fuentes García y Nicolás Bautista Fuentes García, Raul
Gutierrez, Leslie Horowitz, Gilberto Jamed, Enrique Jenkin, Medhi
Kerouani, Jaime Lara, Carolina Larenas, Alejandra Lody, Martina Quiroz
Lody, Jorge Montealegre, Angel Nuñez, Jose Luis Olivari, Patricio Ortega
et l’Association des Chiliens de Liège, Juan Radrigan, Anita Vallejo,
Patricia Parga-Vega.
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Tournée 2015 - 2016
Aix en Provence (FR) - Le Jeu de Paume : du 21 au 23 janvier 2016
Bruxelles (BE) - Le Théâtre National-Bruxelles : du 29 janvier au 6 février 2016
Vitry-sur-Seine (FR) - Le Théâtre Jean-Vilar : les 12 et 13 février 2016
Bruges (BE) - Cultuurcentrum Brugge : le 16 février 2016
Namur (BE) - Le Théâtre de Namur : les 23 et 24 février 2016
Strasbourg (FR) - Le Maillon : du 2 au 4 mars 2016
Gand (BE) - NTGent : les 8 et 9 mars 2016
Nantes (FR) - TU-Nantes : les 22 et 23 mars 2016
Saint-Nazaire (FR) - Scène Nationale : le 25 mars 2016
Rotterdam (NL) - Rotterdamse schouwburg : le 6 avril 2016
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Le projet Ghost Roads : plusieurs volets
Le projet Ghost Roads remonte au mois d’août 2010, période au
cours de laquelle j’ai traversé les Etats-Unis en suivant la
mythique Route 66, de Chicago à Los Angeles. Elle n’est plus
aujourd’hui que l’ombre d’elle-même, désertée par ses
commerçants et ses touristes. Quelques rares propriétaires de
motels subsistent encore, témoins du désastre économique
causé par la construction d’une route parallèle, plus rapide et plus
rentable, l’I44.
Durant la dernière partie du voyage, j’ai ressenti le besoin de
percer le secret de ces paysages ultra-présents dans notre
imaginaire collectif. Une quête du silence m’a alors conduit dans
une dizaine de villages fantômes (Texas, Arizona, Nouveau
Mexique, et Californie). J’ai écrit des textes, capturé des images
de ce monde déserté. De retour en Europe, j’ai continué à écrire,
tout en interrogeant ma fascination pour ces cimetières de
l’empire américain.
Un an plus tard, je rencontre le compositeur Dominique Pauwels,
et sous l’impulsion commune de ma compagnie, Artara, et de la
maison de production de théâtre musical LOD muziektheater,
nous lançons la production du spectacle Ghost Road.
Entouré d’une équipe de tournage et de la comédienne Viviane
De Muynck, je repars une dizaine de jours dans le désert avec un
parti pris : filmer l’actrice de Ghost Road interviewant des
hommes et des femmes qui ont fait le choix de s’isoler et de
vivre dans des villes fantômes, dans le but d’utiliser ces images
dans le spectacle. C’est peut-être le choix de confronter à l’image
Viviane à ces intervenants - qui a déterminé l’identité-même de la
création. J’ai 29 ans et Viviane en a 66. Nos préoccupations se
mélangent. Nos rêves aussi.
Dominique Pauwels compose la musique au fil de mon écriture. Il
recrée un univers à partir de quelques arias de l’opéra classique.
Il travaille sur l’effacement de la mémoire, sur le sentiment de
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
dépossession de soi, et il invite Jacqueline Van Quaille, mezzosoprane de 75 ans, à nous rejoindre.
A l’automne 2012, nous créons le spectacle au Rotterdamse
Schouwburg. Le spectacle est aujourd’hui sur les routes. C’est le
début d’une nouvelle aventure.
En terme d’écriture, Ghost Road a ouvert une nouvelle porte dans
mon rapport au théâtre. Ce pas vers l’autre, moteur de fiction, je
souhaite le reproduire à chaque création. A la fois pour la
démarche anthropologique que la méthode induit, mais
également pour la confrontation des acteurs et la matière
documentaire qui en découle.
Je rêve d’une série de Ghost Roads, avec des
hommes et des femmes de cultures et d’origines
différentes dans des lieux désertés par l’humanité.
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Cie Artara / Fabrice Murgia
Fabrice Murgia est né en 1983 à Verviers. Formé au Conservatoire de Liège par Jacques Delcuvellerie, il travaille comme acteur pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Aujourd’hui, il exerce en tant
qu’auteur et metteur en scène et dirige la Cie Artara.
En 2009, il écrit et met en scène son premier spectacle, Le chagrin des Ogres pour le Festival de
Liège. La même année, il devient artiste associé du Théâtre National‐Bruxelles. C'est dans ce cadre,
et en coproduction avec le Festival de Liège, l'Ancre et la Maison de la Culture de Tournai qu'il créé
ses deux spectacles suivants : LIFE:RESET / Chronique d'une ville épuisée, ‐ une étrange pièce
muette ‐, et Dieu est un DJ, adapté du texte homonyme de Falk Richter. En trois spectacles, Fabrice
Murgia pose les jalons d’un travail singulier : actualité des langages scéniques, tons et problématiques, points de vue originaux sur des thèmes générationnels, spectacles hyper‐sensoriels combinant narration et jeu d’acteurs avec les ressources des technologies avancées du son et de l’image.
En janvier 2012, Fabrice dévoile Exils, création ouvrant l’ambitieux projet européen Villes en scène /
Cities on stage initié par le Théâtre National (7 metteurs en scène européens travaillent la question du
« vivre ensemble » et de la multiculturalité dans les villes européennes). En même temps que l’exil au
sens politique, c’est le «sentiment d’exil» qui est exploré, exil hors d’ «une vie et d’une pensée à soi»
lorsque la soumission aux injonctions du système devient trop anesthésiante.
En avril 2012, Les enfants de Jéhovah est créé au Théâtre Vidy‐Lausanne. Inspiré par une lointaine
histoire familiale, le spectacle questionne la mécanique et les effets de l'endoctrinement notamment
chez les groupes religieux à tendance sectaire tels les Témoins de Jéhovah.
Septembre 2012, Ghost Road voit le jour au Rotterdamse Schouwburg : un opus poétique et chanté
sur les lieux en déréliction, les choix de vie « hors monde » et la question du vieillissement.
Pour Notre peur de n’être, création pour le Festival d’Avignon 2014, Fabrice Murgia questionne les
malaises, les crises et les aliénations propres à notre époque. Parmi les nouvelles générations, jeunes
et moins jeunes, il existe au Japon les Hikikomori, ceux qui refusent tout contact avec la société et
avec les humains. Solitude voulue, souhaitée, pour tous ceux qui ne supportent pas la pression sociale trop lourde, trop contraignante.
Août 2014, Fabrice Murgia se voit décerner, à la Biennale de Venise, un Lion d’argent. L’auteur et
metteur en scène est récompensé pour le caractère innovant de son théâtre.
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
LOD muziektheater
LOD muziektheater est une maison de production gantoise. Un lieu de création pour les artistes dont
les projets dans le domaine de l’opéra et du théâtre musical contemporains ont marqué le paysage
artistique national et international depuis 25 ans.
LOD s’engage sur des collaborations pérennes avec les compositeurs Kris Defoort, Dominique Pauwels, Jan Kuijken, Daan Janssens et Thomas Smetryns et les metteurs en scène Josse de Pauw et
Inne Goris. Nous croisons également le parcours d’autres artistes au fil des saisons, Fabrice Murgia,
Denis Marleau, Pieter de Buysser, Patrick Corillon, François Sarhan, Katie Mitchell, Vasco Mendonça.
Autour de ces artistes LOD encourage la création d’un répertoire ambitieux et novateur d’envergure
internationale.
Des productions comme The Woman who walked into doors et House of the sleeping beauties (Kris
Defoort, Guy Cassiers), L’Ame des termites et Les Pendus (Jan Kuijken, Josse de Pauw), Muur (Inne
Goris, Dominique Pauwels), Ghost Road (Dominique Pauwels, Fabrice Murgia), The House Taken
Over (Katie Mitchell, Vasco Mendonça), An Old Monk (Josse de Pauw, Kris Defoort)……témoignent
de la profusion et de l’excellence de propositions artistiques toutes orchestrées autour d’un lieu de
création et d’une équipe de production dédiée au parcours des artistes.
LOD a le regard résolument tourné vers le futur et encourage la créativité et la mobilité des jeunes artistes à travers son partenariat avec le réseau enoa (European network of opera academies). Enoa
réunit plus de 10 partenaires européens et organise chaque année un programme de résidences
d’artistes, de workshops et de coproductions destiné à professionnaliser et promouvoir des jeunes
talents.
Children of Nowhere. 20 juillet 2015
Contacts
Cie Artara
Virginie Demilier
Company Manager
[email protected]
+ 32 (0)474 83 98 95
LOD muziektheater
Valérie Martino
Coordination artistique et international
[email protected]
+ 32 (0)484 59 61 78
Children of Nowhere. 20 juillet 2015

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