hommage a "ceux de verdun" - Site officiel de la Ville de Mazeres

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hommage a "ceux de verdun" - Site officiel de la Ville de Mazeres
HOMMAGE A "CEUX DE VERDUN" !
Extrait du Site officiel de la Ville de Mazeres (Ariège 09)
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HOMMAGE A "CEUX DE
VERDUN" !
- Agenda - Informations générales -
Date de mise en ligne : lundi 25 avril 2016
Description :
Le 29 mai, le Président de la République et la Chancelière de la République fédérale d'Allemagne ont rendu hommage aux combattants de Verdun.
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HOMMAGE A "CEUX DE VERDUN" !
Le Président de la République et la Chancelière de la République fédérale d'Allemagne ont présidé le 29 mai
la cérémonie internationale du CENTENAIRE de la BATAILLE de VERDUN à la Nécropole de Douaumont.
La Commune de Mazères s'associe à cet hommage rendu à "CEUX DE VERDUN", à ses 126 fils dont le nom
est inscrit dans le marbre du monument aux Morts de la commune et à tous ces hommes qui sont tombés à
20 ans, pour leur pays : la FRANCE.
Vous trouverez ci-dessous quelques lignes sur cet épisode particulièrement meurtrier de la Grande Guerre.
300 JOURS, 300 NUITS, l'inimaginable, et pourtant... Plus de 350 000 Français et Allemands, vont mourir pour la
côte 304, de l'Oie, du Talou où du Poivre ; les bois des Caures, de Forges, le Chaume où de Malancourt ; les forts
de Douaumont, de Vaux où de Souville, des noms qui sont depuis gravés dans la mémoire collective. Verdun, c'est
aussi plus de 400 000 blessés, Français et Allemands. Dans le périmètre de cette titanesque bataille, neuf villages
vont être rayés de la carte, ils seront considérés comme "Morts pour la France" et cités à l'ordre de la Nation :
Beaumont, Bezonvaux, Cumières, Douaumont, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-lès-Samogneux, Louvemont,
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Ornes, Vaux-devant-Damloup,
La première guerre mondiale est déclarée en août 1914. Dès 1915, la guerre de tranchées fait rage.
Les Allemands, enlisés dans le conflit, décident d'attaquer le 21 février 1916 la ville de Verdun, sous
l'impulsion du général Falkenhayn. A l'aube du 21 février, un déluge de fer et de feu s'abat sur les positions
françaises de la région fortifiée de Verdun. En un peu plus de huit heures près d'un million d'obus tombent sur les
tranchées des poilus. Pourtant en fin de journée, l'armée française est toujours debout. Pour maintenir cette
résistance, le général Pétain organise un système de rotations des soldats au front, alors que du côté allemand les
mêmes hommes resteront, pour certains, pendant toute la bataille.
Pendant 10 mois, plus de 50 millions d'obus sont tirés des deux côtes du front. Plus de 100 000 projectiles
par jour sont envoyés sur les lignes allemandes par les Français et près de 700 000 de la part des
Allemands.
25 000 soldats trouvent la mort durant les 6 premiers jours de la bataille.
« C'est sur le champ de bataille de Verdun, dans cette région, au relief labouré sur deux ou trois mètres de
profondeurs, là où l'on se cache dans des trous d'obus vaguement reliés entre eux, que le combattant de la première
guerre mondiale a atteint le paroxysme de son chemin de croix. » (Teilhard de Chardin).
Les périls des relèves, du ravitaillement, de la recherche et l'évacuation des blessés feront entrer l'homme de soupe,
le coureur, le brancardier et l'aumônier dans la légende de cette bataille inhumaine.
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Transformée après 1871 en un vaste camp retranché défendu par une quinzaine de gros ouvrages, la place de
Verdun avait servi en 1914 de môle d'ancrage à la manoeuvre du Général Joffre pour la bataille de la Marne. Erigée
en 1915 en région fortifiée, elle forme entre l'Argonne et la poche de Saint Mihiel un saillant qui s'offre aux coups de
l'adversaire. Sur le plan tactique, l'objectif a été choisi par la direction de guerre allemande, pour la bataille d'usure
dont elle attend, par son épuisement, la destruction de l'armée française et la décision du conflit. Les moyens n'ont
pas été ménagés. Près de 1 200 canons et plus de 200 avions appuient quatre corps d'armée qui se lancent à
l'assaut le 21 février 1916. L'attaque surprend les français, le général Joffre, pour récupérer les moyens d'artillerie
nécessaires à ses offensives, a réduit au minimum l'armement et les garnisons des forts de Verdun. Les trente-six
bataillons français sont rapidement submergés par la puissance de l'attaque allemande. Les Allemands progressent
de 5 km en cinq jours et enlèvent par surprise le fort de Douaumont le 25 février.
Première réaction capitale du commandement français, le Général de Castelnau, adjoint de Joffre, décide
d'accélérer l'envoi de renfort sur la rive droite qui sera tenue coûte que coûte, de dissoudre la région fortifiée de
Verdun et de confier la défense de la place, sur les deux rives de la Meuse à une nouvelle IIe armée, dont le général
Pétain prend le commandement le 26 février. Dès lors tout va changer chez les Français... Pourtant l'ennemi ne
relâche pas son effort, dès le 6 mars, il étend son attaque à la côte de l'Oie, à Avecourt, à la Côte 304 et au
Mort-Homme.
Le 9 et 10 avril une poussée d'ensemble est maîtrisée par les Français. L'ordre du jour du 10 avril du général Pétain,
est ponctué d'un viril « Courage, on les aura ! ».
L'ensemble du front est soumis à un pilonnage incessant qui impose aux combattants une vie d'enfer. En mai,
l'ennemi prend pied sur la Côte 304 et le Mort-Homme, et le 7 juin, le fort de Vaux tombe, bien qu'héroïquement
défendu. Par deux fois, le 23 juin et le 11 juillet, les Allemands, précédés d'un déluge d'obus asphyxiants, se ruent
sur les dernières positions, qui, à Thiaumont et Froideterre, couvrent à 3 km au Nord Est, la ville de Verdun. Mais
leurs ultimes assauts sont bloqués les 11 et 12 juillet dans les ruines du fort de Souville, défendues par une
compagnie, et le 1er août dans la région du Chênois.
Le 1er juillet l'offensive déclenchée par les troupes Britanniques et Françaises sur la Somme contraint les Allemands
à ralentir leur effort sur Verdun. Bien que les combats continuent avec acharnement, l'opinion publique allemande
condamne l'entreprise. Le 29 aout, Falkenhayn est remplacé à la tête de la direction de guerre allemande par
Hindenburg, qui dès le 2 septembre décide d'arrêter définitivement toute offensive sur le front de Verdun. Le 17 et 18
aout, le régiment d'infanterie coloniale du Maroc reprend les ruines de Fleury-devant-Douaumont. Après un mois de
septembre, marqué notamment par l'explosion d'un dépôt de fusées qui fera plus de 500 morts dans le tunnel de
Tavannes, Nivelle ordonne à Mangin de passer à l'offensive. Le 24 octobre, précédées par un déluge d'artillerie
lourde, trois divisions s'élancent à l'assaut et atteignent le fort de Douaumont. Le fort de Vaux, évacué par les
Allemands, est aussitôt réoccupé par les Français le 3 novembre 1916.
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Le 15 et 16 décembre, cette victoire est complétée par une nouvelle contre-offensive conduite par huit
divisions sur un front de 10 km : elle portera les Français maîtres de tous les objectifs sur la ligne
Louvement - Bezonvaux - Hardaumont.
Huit mois plus tard, Pétain, devenu commandant en chef, relance une puissante offensive sur les deux rives de la
Meuse. Quatre corps d'armée seront engagés du 20 au 25 aout 1917, et reconquieront la Côte 304, le Mort-Homme,
la Côte de l'Oie, et Samogneux, rétablissant à peu près le front du 21 février 1916 !
« Remporter cent victoires après cent batailles n'est pas le plus habile. Le plus habile consiste à vaincre sans
combat. » "L'art de la guerre" Sun Tzu.
(Source : Grand quotidien national et encyclopédie Française, version papier)
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