Un vol à la bijouterie Rubis

Transcription

Un vol à la bijouterie Rubis
Un vol à la bijouterie RUBIS
Une histoire imaginée par Aïcha, Aurélie, Célia, Erwan et Nicolas
Préambule : Revue de presse N°1
Dans Le Monde du 22 septembre 2007
ENORME DIAMANT VOLE
Un inconnu surnommé le fantôme noir, est venu dérober le plus gros diamant de Paris.
Le fantôme noir attaque. Hier soir le célèbre cambrioleur qui a déjà volé des bijouteries à
Berlin, à Rome, à Londres, est allé s’attaquer à Paris. Il est entré par la fenêtre comme à son
habitude, les alarmes se sont déclenchées mais, fidèle à sa légende, il s’est évanouit comme
un fantôme.
Dans Le Parisien du 10 octobre 2007
ON A RETROUVE LE TRESOR DISPARU !
INCROYABLE ! C’est une toute jeune fille qui a permis de retrouver le plus gros diamant de
Paris. Cette perle rare se nomme Bétamelle. Hélas, le fantôme noir court toujours !
Chapitre 1 La lettre
Tout a commencé le 14 février 2008 après le passage du facteur. Une jeune fille appelée
Bétamelle reçoit une lettre concernant un vol…
La neige tombe de bonne heure ce matin-là. Il fait froid à Paris et les enfants font des batailles
de boules de neige. La jeune Bétamelle âgée de 17 ans, part au lycée.
C’est la plus forte de sa classe depuis le C.P. Elle est gâtée par tous ses professeurs. Tous les
élèves sont jaloux et en même temps tous les garçons sont amoureux d’elle alors qu’elle n’est
pas encore amoureuse…Elle prépare son bac. Elle aimerait devenir vétérinaire, mais son plus
grand rêve serait d’être détective. Elle s’est déjà rendue célèbre et a presque réussi à attraper
le gentleman cambrioleur qu’on surnomme « Fantôme noir ». La lycéenne voit le facteur
passer. Tiens, une lettre. Encore une carte de Saint-Valentin… Elle la lira plus tard.
En sortant du lycée, elle se rend chez sa meilleure amie, Anaïs, pour écouter de la musique,
faire ses devoirs et ensuite aller au centre commercial.
Le soir, elle repense à sa lettre… Elle lit :
Le 13 février 2008
Aux Champs-Elysées
Paris
Chère Bétamelle,
J’ai le privilège de vous annoncer que je vais renouveler mon exploit : un nouvel
hold-up aura lieu dans la plus célèbre bijouterie de France, à Paris, dans les prochaines 48
heures.
Fantôme Noir
PS : Je vous conseille de ne pas montrer la lettre à la police. Sinon le directeur de la
bijouterie sera pris en otage, à vos risques et périls.
-Mais c’est affreux ! Il faut que je prévienne Anaïs ! J’espère qu’elle pourra m’aider. Elle
prend son téléphone et appelle sa meilleure amie :
- Allo ? dit Anaïs.
- Oui, bonjour, c’est moi, Bétamelle, tu pourrais m’aider à empêcher un hold-up ?
- Mais, bien sûr, j’enfile ma veste et mes baskets ; j’arrive tout de suite chez toi…
- Non, rejoins-moi directement place Vendôme.
Chapitre 2 : A la bijouterie
Les deux amies se retrouvent sur le lieu du futur crime.
Devant la bijouterie, on voit sur la vitre qu’il est écrit : « Des bijoux de valeur ! ». Une cloche
est en haut de la porte principale, au milieu des deux vitrines, dont le bas est peint en rouge
foncé, comme la porte. Les vitres sont décorées de paillettes. En grandes lettres on peut lire
au-dessus de la porte : BIJOUTERIE RUBIS.
Quand Anaïs pousse la porte, on entend le tintement de la cloche et le directeur, un monsieur
enveloppé, déjà âgé, s’avance vers ses visiteuses.
-Il y aura un deuxième vol dans votre bijouterie ! dit Betamelle.
-Non ! Pas encore ! On vient juste de remplir les écrins de bijoux, s’insurge le directeur. Mais
d’où tenez-vous cette information ?
Bétamelle tend la lettre :
-En voici la preuve… (Le directeur lit la lettre) Ne vous inquiétez pas je vais mettre des
pièges.
- Mademoiselle, j’ai confiance en notre système de sécurité : Dès que le fantôme noir rentrera,
la porte se fermera automatiquement. Revenez demain, tout ira bien, affirme le « boss ».
Chapitre 3 : la nuit tous les chats sont…noirs
Dans les rues de Paris, une silhouette avance à pas légers, puis entre par la porte dans la
bijouterie Rubis. Une odeur de rose envahit la pièce. L’inconnu n’entend rien. Sans hésiter, il
se dirige vers le système d’alarme et désactive les sirènes. Soudain une horloge se met à
sonner minuit. Il voit de petites lumières dans les vitrines mais cela ne change rien ; il fait
toujours sombre. Il manque de tomber dans une espèce de trou. L’intrus court de l’autre côté
de la pièce et se cogne la tête contre une vitrine. En regardant mieux désormais habitué à
l’obscurité il voit une ombre ! Mais c’est son ombre ! Le voleur essaie d’ouvrir la première
vitrine, le premier écrin. Enfin il a réussi ! Mais il trébuche sur quelque chose qu’il ramasse :
il allume sa lampe torche : c’est une bague avec trois diamants roses. Ce n’est que le début du
vol de nombreuses pierres précieuses !
Son butin récolté, il cherche son chemin pour aller vers la fenêtre, évite le trou et s’échappe.
Pile avant l’heure où le gardien de nuit commence sa ronde.
(…) Dans la rue, en face de la bijouterie, un taxi est à l’arrêt. Un jeune homme blond a
observé en souriant toute la scène mais il ne fait rien pour empêcher le voleur de prendre la
fuite.
Chapitre 4 : revue de presse N°2
Le lendemain du crime, les journaux titrent :
BRAQUAGE D’UNE BIJOUTERIE A PARIS
Des bijoux rares ont été volés place Vendôme, dans la bijouterie Rubis : les diamants
roses ou blancs sont-ils encore partis dans le butin du mystérieux Fantôme noir ?
Juste avant midi, Bétamelle sonne à la porte de la bijouterie, une employée lui répond :
- Oui. Bonjour, voulez-vous que je vous aide ?
- Bonjour ! Oui, j’ai un p’tit service à vous demander, dit Bétamelle.
- Quoi, donc ? … Oh ! Je vous reconnais, vous êtes la célèbre Bétamelle !
- Euh … Puis-je entrer pour faire une enquête sur le vol d’hier ?
- Bien sûr ! Entrez, je vous en prie ! Je vous emmène chez le directeur, propose l’employée.
Ah Il n’est pas encore arrivé. Attendez-le, ordonne-t-elle, Je reviens »
Dès que l’employée a disparu, Bétamelle fouille dans la veste abandonnée sur le portemanteau et elle trouve une montre : Elle voit cette montre, elle la touche puis l’essaye.
Ensuite elle entend un bruit sourd : une bague est tombée : Notre curieuse la ramasse et la
regarde de très prés : 3 Diamants roses étincellent.
Bétamelle réfléchit et se dit : « C’est curieux ; cette bague fait-elle partie des objets volés ? Je
dois vérifier dans la liste donnée à l’assureur… »
Soudain le grincement de la porte précède l’entrée du directeur : vite elle replace le bijou dans
la veste et accueille le directeur avec un sourire innocent.
« Excusez- moi, j’ai besoin d’un autre renseignement. Pourriez-vous me confier les
coordonnées des témoins du vol de cette nuit ?
- D’accord, mais gardez-bien le secret : je ne veux pas d’ennui avec la police, ni avec la
presse ! … En effet j’ai le nom d’un témoin qui se prénomme Maxime ; il est venu frapper à
la porte de mon bureau : Je suis un témoin du vol. » M’a-t-il déclaré. Alors, nous avons parlé
pendant un bon moment. Voici son téléphone. »
Une heure plus tard, Bétamelle est déjà assise, en face de Maxime, au café.
Chapitre 5 : Réfléchissons !
Nous sommes arrivés à la fin de cette longue journée. Enfin Betamelle peut relire à Anaïs, les
notes qu’elle a inscrites dans son agenda de détective.
« Description par le gardien de nuit présent dans la bijouterie :
Le coupable est musclé ; il mesure environ 1m 70. Jeune. Le voleur portait une chemise
blanche, un jean court et des chaussures habillées. J’ai pas bien vu son visage à cause des
lunettes noires et de ses cheveux blonds, assez longs. En tout cas cet homme a beaucoup de
classe ! Il est reparti en taxi au moment où je suis arrivé pour découvrir le vol »
Bétamelle se dit que cela ne correspond pas au témoignage de Maxime. Elle reprend son
carnet un peu plus loin :
« Témoignage de Maxime, chauffeur de taxi, qui passait devant la bijouterie, et qui a prévenu
la police :
le voleur est énorme mais très petit.
Il a 52 ans.
Il a un pantalon trop large et un tee-shirt collant.,
Il a une cagoule. »
« En tous cas, il y a au moins deux versions des faits, remarque Anaïs.
- Donc on a un menteur, affirme Bétamelle.
Et Anaïs ajoute : Il peut y avoir deux menteurs ! Réfléchissons encore… le fantôme noir serait
un garçon blond, habillé tout en noir…
- Comme le beau Maxime, renchérit Bétamelle, sous le charme.
Anaïs la regarde avec une lueur dans les yeux et elle déclare :
BETAMELLE JE CROIS QUE TU ES AMOUREUSE DU FANTOME NOIR. »
Chapitre 6 : Un fantôme noir peut en cacher un autre
- Anaïs ! Il faut directement aller à la bijouterie.
- Mais il nous faudra au moins 1h on nous a volé nos scooters ...pendant quelques secondes
elle réfléchit .Dépêche-toi il faut appeler un taxi pour arriver avant la fermeture. »
Quel hasard de retrouver le séduisant Maxime, chauffeur de taxi, pour les conduire à la
bijouterie RUBIS : Les deux filles deviennent toutes rouges.
-Heu heu heu Maxime avez–vous vu le directeur ? dit Bétamelle.
-Oui, je l’ai emmené tout à l’heure dans mon taxi car il rapportait de nouveaux bijoux à ranger
en vitrine.
-Ce n’était pas du rangement mais du vol, dit Anaïs. Nous avons découvert qui était le
coupable.
-C’est le directeur. Ajoute Bétamelle.
-Mais pourquoi ? interroge Maxime.
-Justement nous ne comprenons pas ses raisons.
Bétamelle décide alors : « Rentrons dans la bijouterie puisque vous l’avez vu Maxime !
Dans la salle principale : Personne !
Soudain surgit le directeur qui s’adresse à eux.
Encore vous ! Voulez-vous acheter quelque chose dans ma bijouterie.
-Non merci, dit alors Maxime.
-Vous savez qu’un témoin m’a dit que le coupable était tout en noir ; et le matin avant le vol,
quand je suis venue je vous avais vu habillé tout en noir.
-Moi, j’étais tout en noir ! Vous rêvez ou quoi ? Pourquoi vous me demandez ça ? Se défend
le directeur.
Pas besoin de crier : vous avez peur ou quoi ? Et comment expliquez-vous ce que j’ai trouvé
en fouillant votre veste ? Une montre et une bague !
Je n’aime pas les curieuses et vous m’agacez !
Bétamelle dit alors :
-Pourquoi avez-vous accusé le Fantôme Noir ? Alors que c’était vous le coupable.
Anaïs ajoute :
-Oui, pourquoi risquer votre carrière ?
Le directeur s’effondre alors :
« J’étais ruiné de toute façon et quand vous m’avez dit que le fantôme noir allait cambrioler
ma bijouterie, j’ai pris les bijoux en espérant qu’il serait accusé à ma place et que je toucherai
en plus l’argent de l’assurance. »
Amis lecteurs, il reste un mystère à découvrir : qui est le fantôme Noir ?
A vous d’écrire l’épilogue