Rep res - Le Th tre - LYCEE ET CFA JEANNE D`ARC

REPERES : LE THEATRE
Fiche Repères Littéraires et vocabulaire.
Objectifs : Faire un bilan des acquis des élèves en ce qui concerne l'objet d'étude.
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I) L'histoire du théâtre.
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Genre littéraire particulier car c'est un texte mais également un spectacle. C'est le cas
depuis l'Antiquité.
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A) L'antiquité : la naissance du théâtre.
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=> une cérémonie citoyenne. Le théâtre apparaît en Grèce à la fin du -VI éme siècle av.
JC. Des concours de tragédies ou de comédies sont organisés avec le concours des
spectateurs, sur les thèmes de la condition humaine ou de la société... = caractères
vivant et collectif très important (présence du chœur/coryphée)
Trois auteurs grecs ont influencé toute l'histoire du théâtre : Eschyle, Sophocle,
Euripide. (/Aristophane pour les comédies => distinction des genres). A Rome: Sénèque
(1er siècle ap. JC), tragédies. Plaute (Iieme ap. JC), des comédies dont s'inspira Molière.
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B) Le Moyen-Âge : farces et mystères
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Dans la rue (parfois dans les églises), farces et théâtre religieux.
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C) Le XVIe siècle : la renaissance du théâtre.
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Premières tragédies et comédies en langue française grâce à la redécouverte des
auteurs classiques. Pas de lieu spécifique pour accueillir les pièces, mais on commence à
les jouer dans des lieux clos. Ce renouveau du genre théâtral => nouveau public :
couches les plus élevées ) = on donne des représentations à la cour.
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D) Le XVIIe siècle : l'âge d'or du théâtre.
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- Une vie théâtrale intense : grâce à ses Richelieu (Louis XIII) et ses successeurs, qui
comprennent que le théâtre peut être bénéfique au pouvoir, la création théâtrale est
encadrée. Les troupes se multiplient, s'installent dans des théâtres (Théâtre du Marais,
Palais Royal …). Les auteurs composent pour des troupes ou des acteurs renommés. Les
pièces sont donc toujours jouées avant d'être publiées et les auteurs sont très attentif
aux goûts du public.
- De la dramaturgie baroque... = pièces riches en rebondissements et invraisemblances
- … à la dramaturgie classique : le public est plus lettré et certains théorisent sur le
théâtre, conduisant les auteurs à respecter des règles de composition (unité de temps,
de lieu et d'action), au nom de la vraisemblance d'une part, et de la bienséance d'autre
part = règles de la dramaturgie classique (inspirées pour une part de La Poétique
d'Aristote, philosophe grec du IVe av. JC)
- Au service de la représentation : le théâtre n'en reste pas moins vivant et soucieux de
séduire son public. C'est l'époque de Molière et de Racine.
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E) Le XVIII siècle : une apparente légèreté
Le théâtre est très répandu et les querelles sur les règles sont écartées. Chacun crée
selon son goût et son inspiration. Marivaux analyse le discours amoureux, sans négliger
l'évolution des mœurs de son temps, Beaumarchais à la veille de la révolution française
porte plus franchement ces questions sur scène (Le Mariage de Figaro; 1785)
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F) Le XIXe siècle : rupture et renouveau
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- le drame romantique : volonté de réaliser une rupture nette avec le théâtre classique
donnant naissance au drame romantique. La quête de liberté qui ébranle la société
résonne sur scène, la distinction entre les genres est rejetée, les règles sont
transgressées. C'est la querelle autour d'Hernani de Victor Hugo. Alfred de Musset et
Edmond Rostand s'engagent dans cette voie.
- les autres genres : parallèlement se développent des genres comme le Vaudeville ou le
Grand Guignol.
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G) Les XXe et XXIe siècles : modernités
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De très nombreux bouleversements traversent le théâtre du XXe, sur le plan technique
d'une part, sur le plan politique et idéologique d'autre part.
- explorations théâtrales : Jean Giraudoux ou Paul Claudel combinent des influences
multiples (antiques, religieuses, étrangères...) et de nouvelles réflexions sur la nature du
théâtre sont engagées par Antonin Artaud en France ou Bertold Brecht en Allemagne.
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- un théâtre « philosophique » : après la seconde guerre mondiale plusieurs auteurs
remettent radicalement en question les codes de l'écriture théâtrale, tant dans la
conception des personnages et l'intrigue que dans l'écriture du dialogue. Les auteurs
s'interrogent également sur la condition humaine, la fonction du langage … c'est le
théâtre de l'absurde dont Samuel Beckett, Jean Anouilh et Eugène Ionesco sont les
principaux représentants. Certaines pièces d'Albert Camus ou Jean-Paul Sartre
proposent un engagement plus politique et philosophique.
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- XXIe siècle : le théâtre en liberté. La création théâtrale et l'auteur sont aujourd'hui
totalement distincts, riche de toute une histoire de textes et de représentations. Olivier
Py est un jeune metteur en scène qui illustre cette évolution. Les progrès techniques et
le mélange des arts permet un théâtre nouveau qui se propose davantage comme du
spectacle vivant que comme du théâtre « traditionnel ».
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II) Les principaux genres théâtraux
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cherche à faire rire des vices des hommes. Sa devise est Castignac ridendo
mores : la comédie corrige les mœurs par le rire. Elle a une fonction de critique sociale. LA COMEDIE :
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: Selon Aristote, la tragédie représente une action noble qui suscite pitié et
crainte. Elle montre un héros noble luttant contre une force destructrice qui lui est
supérieure.
La tragi-comédie est une tragédie à fin heureuse, le sujet romanesque, mêle le sérieux
et le comique.
LA TRAGEDIE
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: Drame bourgeois : le drame bourgeois du XVIIIe siècle veut être au plus près de la
réalité. Il met en scène la bourgeoisie et voit le triomphe de la vertu.
Drame romantique : le drame romantique du XIXe siècle refuse les règles du théâtre
classique du XVIIe siècle et mêle les registres pour peindre la vie dans sa totalité.
LE DRAME
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* les règles du théâtre classique:
° la vraisemblance : paroles et évènements représentés sur scène ne doivent pas heurter la raison du
spectateur. La règle des trois unités en découle : unité de lieu (l'action doit se dérouler en un lieu
unique)/ unité de temps (l'action doit tenir dans le temps d'une révolution du soleil = une journée)/ unité
d'action ( l'action a une unité si on ne peut rien en retrancher sans que la pièce soit ébranlée)
° les bienséances imposent que la pièce observe les mœurs de l'époque de l'action (bienséances internes)
et les mœurs de l'époque de la représentation (bienséances externes). Elles interdisent qu'on montre un
mort sur scène par exemple
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le théâtre du XX e renouvelle les formes, les thèmes, la mise en
scène et ne se préoccupe plus de la notion de genre.
Le théâtre d'idées ou engagé : théâtre dont les représentants sont JP Sartre ou Jean
Giraudoux.
Le théâtre de l'absurde : ce théâtre montre la condition humaine dans un monde
dépourvu de sens. Il refuse l'intrigue traditionnelle et soulève une interrogation sur le
langage. (Ionesco Rhinocéros)
LE THEATRE DU XX e :