Leïla Sebbar - Centre Académique pour la Scolarisation des enfants

Transcription

Leïla Sebbar - Centre Académique pour la Scolarisation des enfants
Centre Académique
pour la Scolarisation des
Nouveaux Arrivants et
des enfants du Voyage
Langue maternelle, langue
d’écriture : parcours d’écrivains
Cycle de conférences d’écrivains plurilingues :
Leïla Sebbar, Georges-Arthur Goldschmidt,
Cécile Oumhani et Sami Tchak
Rencontre du 8 avril 2009
Bio-bibliographie de Leïla Sebbar
Médiathèque de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration
Contact : [email protected]
Leïla Sebbar est l'auteur de nombreux romans, nouvelles et essais traduits en plusieurs
langues. Née en Algérie d’un père algérien et d’une mère française, tous deux instituteurs, elle est arrivée en France à l’âge de dix-huit ans pour poursuivre ses études supérieures de lettres. Elle a enseigné la littérature française puis s’est consacrée à l’écriture.
L’histoire coloniale, l’exil, la mémoire familiale et féminine, la langue du père, sont au
centre de ses récits.
Parmi ses œuvres… :
M on c h er fil s
Elyzad, 2009, 208 p.
Un vieil homme, ouvrier chez Renault, revient vivre à Alger après trente ans passés dans
l'usine-forteresse de Boulogne-Billancourt, l'île Seguin. Il vit seul, dans une petite maison aux volets verts, face à la mer. Il a eu sept filles et un fils dont il est sans nouvelles
depuis longtemps et à qui il n'a jamais réussi à parler. Avec la complicité de la jeune Alma,
écrivain public à la Grande Poste, il lui écrit, il tente de lui écrire. Un roman sur les silences de l'histoire, du roman familial dans l'exil, le silence qui sépare un père de son fils.
(Présentation de l'éditeur)
M es Al g éri es en F ranc e : ca rn et de v oyag es
Bleu autour, D'un regard l'autre, 2004, 238 p.
Fille d'un instituteur "indigène" formé à l'école républicaine dans l'Algérie colonisée,
Leïla Sebbar transmet dans ce livre sa mémoire des Algériens en France : femmes, lettré(e)s, paysans, engagé(e)s, musulmans, juifs, harkis, militants. Ce livre part également
à la recherche des lieux de mémoire algériens en France. Abondamment illustré de photographies, dessins, aquarelles, cartes postales, ce livre composite, pour dessiner les
contours de la mythologie affective de l'auteure, fait appel à des témoignages, croisés de
fictions, récits, portraits.
Jou rna l d e m es A lg éri es en F ran ce
Bleu autour, D'un regard l'autre, 2005, 146 p.
"Le journal fait suite au "Carnet de voyages", dans une entreprise d"enchevêtrement voulu et assumé (...). Les émotions, les figures s'entremêlent. Se succèdent des jours, des
déplacements, des évènements. Le texte se double de photos de là-bas, d'ici, d'hier, et
d'aujourd'hui. Cette manière de rendre visible et lisible une telle subjectivité de la "diaspora algérienne de cultures musulmane, juive, chrétienne, laïque", rend compte de la
richesse de ces histoires croisées. » - Abdehafid HAMMOUCHE dans H o mmes & migrat io ns , n°1260
Voya g e en Alg éri es a ut ou r d e m a c ha mbre : abécéda ire
Bleu autour, D'un regard l'autre, 2008, 224 p.
Dans la lignée du « Journal de mes Algéries en France », Leïla Sebbar explore son rapport
à l'Algérie et à la France sous la forme d'un abécédaire autobiographique et politique. Elle
évoque des femmes ou des villes algériennes, ses rencontres, des auteurs, la colonisation,
etc., dressant ainsi un portrait de son pays d'origine.
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Sur la question de la langue… :
Je n e pa rl e p as l a lan gu e d e m on p ère
Julliard, 2003, 126 p.
"Après toutes ces années d'exil, d'histoires racontées, écrites pour découvrir, comprendre ce qui n'a pas été dit, c'est par les femmes et les hommes de son peuple, qui parlaient
sa langue, que je tente d'approcher mon père, l'étranger bien-aimé." C'est ainsi que Leïla
Sebbar présente la trame de ce récit qui nous emmène sur les traces de l'Algérie coloniale.
Ce récit redonne vie au passé et rend hommage à son père, en mêlant mémoire et imaginaire.
Parl e m on fil s, pa rl e à ta m ère
Thierry Magnier, 2005, 112 p.
Une histoire d'amour entre une mère et son fils qui ne parlent plus la même langue… Une
conversation entre une mère méditerranéenne et son fils prodigue. Le fils est revenu
dans sa maison natale en banlieue parisienne, comme il était parti, sans prévenir. Sa mère
l'accueille, seule dans sa cuisine, lui offre thé et gâteaux et lui parle dans son langage généreux, subtil et insidieux, de la maison, du père, des filles, de lui, de l'épouse idéale, des
femmes françaises, etc.
L’ara b e c omm e un c hant s ec ret : récit
Bleu autour, La petite collection de Bleu autour, 2007, 74 p.
Comment vivre séparée de la langue de son père, l'arabe? Leïla Sebbar témoigne de son
obstination d'écrivain face à cette question lancinante, pour elle qui écrit à son père dans
la langue de sa mère. L'un de ses livres les plus personnels et émouvants, qui éclaire toute
son oeuvre... (présentation de l'éditeur)
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