Colombie, Bogotá - BRUSSAT, Ludivine - Région Rhône

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Colombie, Bogotá - BRUSSAT, Ludivine - Région Rhône
Guide pratique Explo’ra Sup – Bogota, Colombie
12.02.2013 – 12.08.2013
Ludivine Brussat – 5A IEP de Lyon
Vie pratique
Logement :
Il est assez facile de trouver un logement en Colombie. Pour ma part, j’ai eu la chance à mon arrivée
de pouvoir loger quelques temps chez une amie colombienne rencontrée lors d’un précédent voyage
en Argentine. Cela m’a laissé le temps de m’installer, de connaître la ville et de pouvoir trouver un
autre logement. Beaucoup de Français habitent à Chapinero, un quartier situé plus au Nord de la
ville, ou dans la Candelaria, située dans le centre. Chapinero est un quartier étendu, vivant, où se
trouvent la plupart des discothèques et bars « tendance » de la ville, il y en a pour tous les goûts. La
Candelaria est le centre historique de Bogota, un quartier un peu bohême, les maisons sont colorées,
d’architecture coloniale et beaucoup d’étrangers y habitent.
Plusieurs solutions s’offrent à vous niveau logement : vivre seul, avec une famille, ou bien en coloc’.
Je recommande la colocation, toujours plus sympa quand on arrive dans un pays qu’on ne connaît
pas, elle permet de rencontrer des gens, de connaître la ville… Il existe un groupe Facebook « La
France en Colombie » où souvent des gens postent des offres de colocations (voir aussi Bogota Short
term rentals). Une autre option est celle de visiter la page internet de compartoapto.com où de
nombreux logements en colocation où non sont référencés. Vous pouvez également prendre une
auberge de jeunesse le temps de connaître la ville et ses différents quartiers, de rencontrer des gens
(via l’université par exemple) et de trouver un plan de logement sympa ! Tout dépend de votre
caractère et de quel genre de voyageur(se) vous êtes : si vous avez besoin d’avoir tout organisé avant
de partir, où si vous aimez découvrir et vous laisser porter par les évènements une fois sur place.
Personnellement, j’appartiens plutôt à la seconde catégorie, je préfère connaître avant de
m’engager, et puis c’est toujours plus sympa de découvrir la ville et votre lieu de stage/université
pour voir ce qui est le plus pratique au niveau du logement.
Tout dépend de si vous passez par un propriétaire directement ou par du bouche-à-oreille mais dans
la plupart des cas de colocation (même si ça peut arriver) on ne demande pas de caution aux
locataires, et on ne signe pas de contrat. Les prix des logements varient selon les quartiers, dans la
Candelaria et Chapinero ils sont d’environ 450 000 pesos (même en colocation). J’habite
personnellement dans le Sud (contrairement à ce que beaucoup vous diront, non, dans le sud tout
n’est pas moche et tout n’est pas dangereux, il y a aussi des quartiers tranquilles et sympas). Payer
plus de 500 000 pour un appart à Bogota me paraît super cher, même si quand on fait la conversion à
l’euro ça peut paraître peu cher en comparaison de la France.
Argent :
J’ai gardé mon compte en banque français (Crédit Agricole) par manque de temps avant le départ
pour ouvrir un compte dans une banque internationale type HSBC. Ce n’est pas vraiment un
problème, sachant qu’avec n’importe quelle banque française vous aurez à payer des frais de retrait
à chaque fois que vous retirerez de l’argent. Première contrainte donc : des frais d’environ 6000
pesos, voire plus à chaque retrait, soit plus de 2,5 euros. Premier conseil donc : dans la mesure du
possible, essayez de retirer de plus grosses sommes pour éviter les frais. Au niveau sécurité, je vous
recommande de retirer le jour. D’autres vous diront de privilégier les centres commerciaux ou les
supermarchés pour le faire, pour plus de précautions, mais ce n’est pas une obligation : il suffit de
faire attention au niveau du lieu où on retire.
Au niveau des moyens de paiement, en Colombie on paye pratiquement TOUT en espèces, ce qui
n’est pas forcément une contrainte, il faut seulement bien le prendre en compte dans ses achats.
Seuls quelques magasins/restaurants ou grandes chaînes acceptent les cartes bancaires. Même les
sites internet de certaines compagnies aériennes n’acceptent que les cartes bancaires nationales ou
les cartes de crédit : une donnée à prendre en compte au moment d’acheter un billet sur le net.
Santé :
Au niveau de ma couverture santé, j’ai pris le Pack Monde de la Smerra, chez qui je suis affiliée
depuis mon entrée à l’université, mais il existe d’autres options, telles que Mondial Assistance.
Certaines cartes bancaires offrent également un service d’assurance, à vérifier car parfois cela évite
une double couverture, et donc des frais supplémentaires. Le Pack Monde couvre presque tous les
types de dépenses, le seul inconvénient est qu’il faut à chaque fois avancer l’argent et au retour en
France envoyer les factures des consultations, examens et autres achats de médicaments pour se
faire rembourser. Le lien suivant vous permettra de jeter un œil aux frais que couvre le Pack Monde.
Mais je vous conseille tout de même de regarder d’autres options. En Colombie, tous les soins,
consultations et examens sont payants, à part si l’on se rend parfois dans un hôpital public.
Personnellement, je ne vais jamais chez un médecin particulier, beaucoup plus cher, ou dans des
cliniques privées, également onéreuse. Pour tout ce qui est consultation chez un généraliste, chez un
gynécologue ou examens sanguins, je vais à Profamilia, situé Calle 34 # 14 – 52 à Bogota.
Télécommunications :
Les communications par téléphone en Colombie sont assez chères. Il existe plusieurs opérateurs
parmi lesquels ceux d’entre vous qui souhaitent avoir un portable (quand même bien pratique,
surtout si vous venez faire un stage) peuvent choisir : Claro/Comcel, Tigo, Uff, Movistar sont les plus
utilisés. Personnellement, j’ai acheté un petit téléphone double carte Sim qui m’a coûté environ 20
euros (Calle 13 con Carrera 14, dans le centre). J’ai donc 2 cartes Sim : une chez Claro et une chez Uff.
Les communications entre même opérateur sont moins chères, d’où l’avantage d’avoir deux cartes
Sims. Claro est très répandu mais il est assez cher, je pense donc changer pour Tigo. Vous avez le
choix entre des plans prepago (que vous rechargez) ou postpago (abonnements). D’autres solutions
économiques existent : acheter des minutes dans la rue (de nombreuses personnes tiennent un petit
kiosque mobile aux coins des rues, ils vous prêtent un téléphone et font payer la minute entre 100 et
200 pesos, ce qui revient parfois moins cher que d’appeler depuis sont téléphone), ou ce que je fais
parfois : recharger vos crédits skype !
Stage :
Au niveau de la recherche de stage, il n’y a pas vraiment de recette miracle… Comme en France, cela
prend du temps, on ne vous répond pas toujours et il faut relancer. J’ai fait le mien dans une ONG à
Bogota. Il existe des sites internet comme idealistas.org qui répertorient différentes offres de stage
ou de volontariat en Amérique Latine. La plupart de mes candidatures se sont basées sur des
recherches internet… Le conseil que je peux vous donner est d’appeler pour demander l’adresse mail
de contact, envoyer votre candidature à ladite adresse mail et rappeler le lendemain ou quelques
jours plus tard pour confirmer que l’organisation ou l’entreprise où vous avez postulé a bien reçu
votre candidature. Passer un coup de fil montre à l’entreprise ou l’organisation votre motivation et
vous rassure sur le fait qu’elle ait ou non reçu votre lettre de motivation et votre CV. Certaines vont
peut-être vous demander un justificatif de votre niveau d’étude.
Pour ce qui est des ONG et Associations Colombiennes, le Ministère de l’intérieur possède des bases
de données, par type d’organisations (organisations de femmes…). Dans le cas de Medellin, il existe
une base de données qui répertorie plus de 700 organisations. Il vous suffit de chercher sur le net et
vous trouverez facilement ce genre d’informations. Vous pouvez aussi postuler à l’Alliance Française,
l’Ambassade de France et des organisations ou ONG internationales comme l’ONU, Handicap
International, la Croix Rouge…
Pour trouver un stage vous pouvez aussi demander des pistes à votre université française (si elle a un
service des stages). Certains étudiants qui vous ont précédés ont certainement fait des stages en
Colombie et votre université en possède une base de données.
Le rythme de travail varie en fonction de votre lieu de stage. Personnellement, mes horaires de
travail étaient plutôt flexibles, je commençais en général vers 9h et finissais vers 16h30/17h, mais si
j’avais besoin d’arriver plus tard ou partir plus tôt ou même d’avoir une matinée ou un après-midi
libre mon chef me donnait l’autorisation. Niveau rémunération, il est assez difficile, voire très peu
probable, que vous trouviez un stage payé en Colombie, mais la possibilité existe si vous cherchez
bien.
Vie quotidienne :
Le climat à Bogota n’est pas génial, et très changeant. Le matin il peut faire beau et l’après-midi
pleuvoir à plein temps (et vice versa). En général, il fait entre 15 et 20 degrés, une moyenne de 18
degrés. Il n’y a pas de saison en Colombie, on change de climat en changeant de région/ville, ce qui
est plutôt agréable. Les seules saisons que l’ont pourrait distinguer seraient été/hiver, l’hiver
correspond pour Bogota à une époque où il fait plus froid et il pleut souvent. Medellin connaît une
température moyenne de 25 degrés toute l’année, à Cali il fait souvent très chaud et sur la côte
atlantique et caraïbe et en Amazonie c’est pareil, chaleur étouffante toute l’année.
Au niveau des transports, Bogota vous paraîtra un chaos au début (en fait c’en est un...), jusqu’à ce
que vous ayez compris le fonctionnement des bus, qui est assez compliqué à expliquer par écrit. Il
existe trois moyens principaux de se déplacer dans la ville :
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Le taxi : beaucoup vous conseilleront de privilégier les taxis commandés par téléphone aux
taxis arrêtés dans la rue, par mesure de sécurité et pour éviter de se faire arnaquer. Pour ma
part, je vous conseille dans les premiers temps d’appeler un taxi par téléphone quand vous
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en avez besoin (surtout la nuit), pour éviter de vous faire arnaquer si l’on comprend que vous
êtes un touriste ou un étranger. Le conducteur peut vous rallonger la course, en profitant du
fait que vous ne connaissiez que peu ou pas la ville. Une fois que vous connaîtrez mieux la
ville, il n’y a aucun souci, vous pouvez prendre un taxi dans la rue ! En général je ne prends
jamais le taxi, seulement la nuit ou en revenant de voyage depuis l’aéroport si je suis
chargée.
Le Transmilenio : système de bus intégré, c’est LE transport public de Bogota. Il a quelques
avantages : il bénéficie d’une voie spéciale, lui permettant d’être plus rapide que les bus à
certaines occasions ; les arrêts sont fixes et indiqués et on peut avoir une carte de transport
rechargeable. Cependant, il a plusieurs inconvénients qui font que je ne le prends presque
jamais (chacun ses préférences, peut-être que vous adorerez !) : il est plus cher que le bus
aux heures de pointe (1700 pesos contre 1350 ou 1450 en bus, à toute heure), il est souvent
blindé et voyager debout pendant 30 ou 40 minutes en mode métro parisien aux heures de
pointe ce n’est pas mon fort, et quand on ne connaît pas les différentes lignes sont assez
difficiles à cerner. Mais je dois reconnaître qu’il est parfois bien pratique, et si vous allez sur
cette page internet vous pouvez trouver votre itinéraire : http://www.surumbo.com/
Le bus : Au début, prendre le bus à Bogota ressemble à une grande aventure, même si l’on
capte vite le système, il n’est pas rare de se tromper. Côté pratique, il n’y a pas d’arrêt de bus
fixes, on peut arrêter le bus où on veut pour y monter ou pour en descendre, parfois les bus
s’arrêtent même en plein virage pour prendre des passagers ! En général un voyage vous
coûte entre 1350 et 1450 pesos la journée et 1500 le soir ou les jours fériés. On paye
directement au chauffeur en espèces, pas de carte de transport contrairement au
Transmilenio. Pour comprendre le système des lignes (pas d’harmonisation entre les
différentes compagnies privées chargées du transport de passagers), il faut un petit temps
d’adaptation mais ensuite ça va tout seul. Les bus ont tous des pancartes indiquant quelle
route ils empruntent et donc par où ils passent. Par exemple si vous êtes dans Chapinero et
que vous avez besoin d’aller dans le centre, il faut que vous preniez un bus qui indique « Kra
(carrera) 7 y 10 » ou bien « Kra 7 y 13 » ou alors « Kra 7, Av ou Calle 19 ». Cela signifie que le
bus, après avoir emprunté la carrera 7 (sur laquelle vous le prenez), va prendre la 10 et
continuera tout au long de cette route. Idem pour Kra 7 y 13 ou Kra 7 Cll 19. Souvent sur les
pancartes il est écrit le quartier par lequel passe le bus, ou bien le centre commercial vers
lequel il se dirige.
Nourriture :
En Colombie on trouve de tout, et même plus que ce que l’on peut trouver en France, au niveau des
fruits notamment. Au niveau des prix, tout dépend d’où vous faites vos courses. Par exemple les
supermarchés Carulla sont plus chers qu’ailleurs. Il y a énormément de cafeterias qui proposent des
petits déjeuners colombiens : tamal (de la pate de mais avec des légumes et de la viande de poulet
en général, enroulée dans une feuille de babane) et chocolat chaud, œufs brouillés cuisinés avec de
l’oignon et de la tomate, arepa, aguapanela (l’aguapanela s’obtient en faisant bouillir de l’eau avec
de la panela, un pain de sucre de canne, pour simplifier, elle peut se boire avec du romarin, du citron
ou du gingembre par exemple), buñuelo, pan de bono… Au niveau du déjeuner, laissez-vous guider
par vos envies, c’est comme cela que vous découvrirez les différentes saveurs qu’offre la Colombie.
Au niveau des chaînes de restaurants sympa mais un peu cher (pour la Colombie), je vous conseille
Corral (spécialiste des hamburgers) et Crepes and Waffles (comme son nom l’indique, ils servent des
crêpes délicieuses, il y a toujours du monde et en général pas mal d’attente). J’ai personnellement
tendance à privilégier les petits restaurants, mais le midi, pour manger pas cher (entre 6000 et 8000
pesos), demander des « almuerzos corrientos » ou « ejecutivos » (plutôt dans les 10 000 pesos), vous
aurez une soupe en entrée et un plat copieux composé de poisson ou viande et légumes/féculents (la
plupart du temps). Je vous conseille bien entendu les plats typiques du pays, entre autres : bandeja
paisa (très très copieux), ajiaco, sancocho…
Loisirs/voyages :
Au niveau des loisirs, tout dépend de vos goûts et de vos passions, mais comme toute capitale,
Bogota est pleine de ressources et de choses à faire : musée (le musée nationale, situé Kra 7 con
Calle 26, ou bien le musée de l’or, Kra 7 con Calle 16, mais il y a également pas mal à faire du côté de
la Candelaria : musée botero notamment). Vous pouvez également vous promener dans les rues, la
Candelaria est un quartier super sympa pour cela, ou alors la calle 7 les samedis et dimanches, il y a
plein d’animations de rue. Côté loisirs et sorties, je vous conseille le site planb.com, qui répertorie les
différents plans de sorties, soirées, concerts… Un samedi ou dimanche sur la colline de Montserrate
est appréciable, surtout s’il fait beau temps. On domine toute la partie centre/sud de la ville, ce qui
nous offre une vue imprenable sur la Capitale. On peut monter à pied (dur-dur) ou encore en
téléphérique ou funiculaire et descendre par ces mêmes moyens. L’aller-retour coûte 9 000 pesos).
On peut manger sur place (ce qui revient assez cher) ou prévoir un petit pique-nique. Prévoir aussi un
vêtement chaud, vous serez à plus de 3000 mètres d’altitude, et de la crème solaire en cas de beau
temps.
Pour sortir boire un verre ou danser, il y a de nombreux lieux où aller, encore une fois tout dépend
de vos goûts. Galerias (Kra 30 con Calle 57 plus ou moins) compte sur de nombreuses boîtes de nuits
branchées. Dans Chapinero, la « Zona rosa » (entre les rues 79 et 85 et les carreras 11 et 15) regorge
de restaurant, bars et boîtes de nuit, qui se remplissent à partir du jeudi soir. Dans Chapinero
toujours, Kra 7 con Calle 45, de nombreux bars peuvent faire votre bonheur, notamment Congo, un
bar de reggae/dancehall vraiment génial, doté d’une piste de sable dans l’entrée et offrant différents
cocktails, dont une limonade à la noix de coco. Dans le centre, je conseille l’incontournable Quiebra
Canto, qui pour beaucoup est ce qui se fait de mieux à Bogota (il y a souvent un cover à l’entrée).
Plus au sud, la Calle 8 sur n’est pas en reste, peuplée de bars à salsa et cross over (différents types de
musique) et de discothèques, c’est un super endroit pour trouver où boire un verre et danser !
Bilan et suggestions
Le bilan que je tire de mon séjour de 6 mois à Bogota est très positif. Même si au début il a été
difficile de m’adapter à ce monstre urbain, où la pollution et le trafic sont une source de stress, on
prend vite ses habitudes et la Colombie finit par vous séduire. J’ai eu la chance en arrivant de pouvoir
compter sur les conseils et l’aide d’une amie et de sa famille, mais arriver seul n’est pas vraiment un
problème. Au niveau des difficultés rencontrées, je dirais que le plus difficile a été, comme je viens
de le dire, de s’adapter à l’immensité de cette ville et à toute cette pollution. De plus, pour des
personnes ayant peu voyagé, le choc culturel peut être fort au début. Il ne faut pas oublier que la
Colombie est un pays qui connaît un conflit armé depuis des années, et même s’il ne se fait pas
ressentir à Bogota directement, j’y ai été confrontée de par mon travail, ce qui au début est assez
difficile. L’amabilité des Colombiens est impressionnante, vous vous sentirez tout de suite chez vous
dans plein d’endroits que vous connaîtrez et l’attention que l’on vous porte comme client par
exemple est agréable.
Au niveau personnel ce séjour a changé mes perspectives à court terme puisque j’ai décidé de rester
une année de plus ici. Au niveau professionnel, les différentes opportunités qui m’ont été offertes et
le travail que j’ai eu à effectuer ont confirmé ma volonté de travailler dans l’humanitaire et le
développement.
Le plus laborieux pendant la période qui a précédé mon départ a été la recherche de stage. Comme
lorsque l’on cherche un stage en France, il est toujours compliqué de trouver quelque chose dans ce
qui nous intéresse vraiment. La différence est que là il est encore plus difficile de rentrer en
communication avec les organisations dans lesquelles on postule, car elles reçoivent des dizaines de
mails par jours (pas que des candidatures), ce qui garantie presque le fait qu’elles ne liront pas le
vôtre… Mon université de Rhône Alpes m’a aidé dans ma recherche de stage, en me faisant passer
une base de données des stages déjà effectués par des étudiants en Amérique Latine, ce qui m’a
permis de présélectionner ceux qui m’intéressaient parce que situés en Colombie ou par le contenu.
Au niveau de la préparation, j’ai plutôt préparé mon voyage seule, en demandant conseil à des amis
qui préparaient aussi un stage à l’étranger. La préparation a été plutôt facile. J’ai vécu un an en
Argentine entre 2010 et 2011, du coup je savais comment me préparer à partir pour 6 mois, puisque
j’avais vécu une expérience similaire par le passé. Si vous vous sentez perdu ou que je vous ne savez
pas par où commencer, demandez conseil à votre université ou à des étudiants ayant fait des séjours
académiques ou des stages à l’étranger, ce sont les plus à même de vous conseiller lors de votre
préparation. Personnellement j’avais déjà des contacts en Colombie, du coup ça a été plus facile pour
moi au niveau du logement notamment. Votre établissement d’accueil, que ce soit pour un stage ou
pour un séjour universitaire peut aussi répondre à vos doutes et vous guider. Le plus important est
votre assurance santé, et de vérifier ce dont vous avez besoin en termes de visa. Pour cela, contactez
le consulat de Colombie en France : insistez par téléphone car ils ne répondent pas souvent (et
seulement de 15 à 18h) ou alors si vous êtes sur Paris, allez-y !