Le bulletin muncipal N°5 - Pierres vivantes - Saint-Ouën-des

Transcription

Le bulletin muncipal N°5 - Pierres vivantes - Saint-Ouën-des
St Ouën des Toits
Bulletin trimestriel d’information municipale – Septembre/Octobre/Novembre 2009 – N° 5
Les richesses de la pierre
Des activités et des hommes
Curiosités à découvrir
 [email protected]
Imprimé sur du papier recyclé
Ouverture
Du lundi au vendredi
8H30 à 12H et 13H30 à 17H30
Sauf le mercredi
9H à 12H et 14H à 19H

02 43 37 73 31

02 43 37 72 23

[email protected]
Pour rencontrer le maire ou un adjoint, prendre
rendez-vous à la Mairie
Écoles
La bibliothèque municipale est gratuite et
ouverte à tous. Elle est animée par une équipe
de bénévoles.
 : http://biblio.stouen.ifrance.com
Ecole publique H. Chantrel (maternelle) :
Allée des bosquets
Ecole publique H. Chantrel (primaire) :
19 rue du Maine
Directrice : Aurélie DEDELOT
 : [email protected]
 : www.ecolehenrichantrel.com
Pour les inscriptions : s’adresser à l’école.
Ecole privée Ste Thérèse (maternelle et
primaire) :
2-4 impasse des géraniums
Directrice : Corinne BRESSON
:
[email protected]
 : http://ecole.stetherese.ifrance.com
Pour les inscriptions : s’adresser à l’école.
Maire : Gérard MONCEAU
1er adjoint : Alain ROUSSEAU
Finances, environnement, urbanisme, intercommunalité
2ème adjoint : Joëlle DUNAS
Affaires scolaires, sociales, jeunesse
3ème adjoint : Jean-Pierre VENGEANT
Voirie, réseaux, agriculture
4ème adjoint : Roger NEVEU
Bâtiments, travaux
5ème adjoint : Anne LEPINAY
Vie associative, communication
Restaurant scolaire :
Rue de la promenade
Pour l’achat des tickets,
s’adresser à la Mairie (les
mercredis et vendredis).
Accueil péri-scolaire :
5 rue du château
Ouverture : lundi,
mardi, mercredi,
jeudi, vendredi de 7H
à 8H50 et de 16H40 à
19H
Pour tout renseignement,
s’adresser à la Mairie.
Accueil de loisirs :
5 rue du château
Ouverture : mercredi
de 9H à 12H et de
14H à 17H (+ accueil
péri-scolaire)
Pour tout renseignement,
s’adresser à la Mairie.
Jeunes
Accueil des jeunes (14/17 ans) : 5 rue du château
Ouverture : mercredi de 14H30 à 17H30 et vendredi de 20H à 22H30
Pour tout renseignement, s’adresser à la Mairie.
-2-
Accueil péri-scolaire
02 43 98 29 38
Assistante sociale
02 43 37 73 31
Bibliothèque
02 43 37 86 27
École H. Chantrel (maternelle)
02 43 37 76 81
École H. Chantrel (primaire)
02 43 37 19 70
École Sainte Thérèse
02 43 37 12 54
Gendarmerie (Port-Brillet)
02 43 68 87 17
Kiné (Mme Marchand)
02 43 02 38 49
MARPA
02 43 37 72 38
Médecin (Dr Madingou)
02 43 37 77 91
Relais poste (Le Bas Maine)
02 43 37 17 17
Restaurant scolaire
02 43 37 76 82
Salle des fêtes
02 43 37 15 26
Salle espace loisirs
02 43 37 72 72
Salle polyvalente
02 43 37 72 73
Terrain de football
02 43 37 75 21
annuaire
À côté de la salle des fêtes
Ouverture :
Mercredi de 10H15 à 12H15 et de
14H30 à 16H30
Samedi de 10H30 à 12H15
Enfance
mairie
Infos pratiques
Biblio
vivre à st ouën
des toits
Directeur de la publication : Gérard MONCEAU
Rédactrice en chef : Anne LEPINAY
Comité de rédaction : David FECAMP, Françoise MOREAU, François SAINT, Jean-Baptiste de
VAUCRESSON – Invité spécial : Denis MESSAGER
Numéro 5 – Septembre/Octobre/Novembre 2009 - Imprimé sur du papier recyclé - 700 exemplaires
Traces du passé
édito
Vivre à Saint Ouën des Toits
L’histoire
Edito
de notre commune est
marquée par la figure emblématique
de Jean Cottereau, surnommé Jean
Chouan, qui naquît à Saint Berthevin le
30 octobre 1757, vécût à Saint Ouën
des Toits et mourût le 28 juillet 1794 (à
36 ans) dans la forêt de Misedon, sur la
commune d’Olivet.
Jean Chouan fait incontestablement
partie de notre patrimoine. Le musée
de la Closerie des Poiriers, qui fût jadis
sa demeure, est encore là pour en
attester. Aller à la rencontre de ce
personnage nous invite à (re)découvrir
ce qui constitue une page de notre
histoire et de nos racines, sans esprit
partisan, sans édulcorer la réalité, avec
nos yeux d’aujourd’hui.
Cœur de Chouan : héros ou brigand ?
La richesse de la pierre
Des activités et des hommes
Curiosités à découvrir
Diagnostic participatif
Rubriques en vrac
Planète verte - Intercomm - Du côté des
associations - En bref - État civil - Agenda Il était une fois …
Quel que soit le regard que l’on pose
sur cette période, il faut rappeler que la
Chouannerie fut, avant tout, une guerre
civile avec ses abominations, touchant
une population affamée, désarmée et
terrorisée par l'un et l'autre camp et
qui subit ces troubles plus qu'elle ne les
approuva.
Mais notre patrimoine ne se limite pas
à la période révolutionnaire. Ce
numéro de notre magazine tente de
réaliser un tour d’horizon des richesses
et des curiosités de notre village. Bien
plus que de vieilles pierres, notre
patrimoine est un héritage vivant qui
rappelle les petites histoires des
habitants, rejoignant parfois l’Histoire
avec un grand « H » qui s’écrit dans les
livres et se montre dans les musées.
Bonne promenade à la recherche de
ces traces du passé.
Gérard MONCEAU
« Il y eut deux Vendées, la Grande
qui faisait la guerre des forêts, la
Petite qui faisait la guerre des
buissons ; là est la nuance qui
sépare Charette de Jean Chouan. La
Petite Vendée était naïve, la Grande
était corrompue ; la Petite valait
mieux. Charette fut fait marquis,
lieutenant général des armées du
Roi et Grand-Croix de Saint-Louis ;
Jean Chouan resta Jean Chouan.
Charette confine au bandit, Jean
Chouan au paladin. »
Portrait présumé de Jean Chouan
de L. de LABARRE – 1840
Musée de la Chouannerie
Victor HUGO – Quatrevingt-treize
T. II, p. 112-113
Ce numéro de St Ouën des Toits magazine nous emmène sur les
chemins de notre histoire, de notre patrimoine et de nos racines …
pour mieux connaître notre commune !
N’hésitez pas à nous faire part de vos réactions et de vos
propositions : [email protected]
Remerciement spécial à Denis MESSAGER qui a fortement
soutenu le comité de rédaction dans la réalisation de ce
numéro 5.
Prochain numéro (mi-décembre 2009) :
Tissons des liens !
-3-
à la une
cœur de chouan
Le sacré-cœur, emblème des
chouans
Jean Chouan : héros ou brigand ?
Personnage incontournable de l'Histoire de notre
commune, Jean Cottereau surnommé Jean Chouan
est l'un des rares mayennais a avoir les honneurs du
dictionnaire. Faux-saunier, puis contre-révolutionnaire, celui qui a donné son nom à la
chouannerie, l'insurrection qui a tant marqué notre
département, a suscité bien des controverses.
Héros qui s'est battu « pour Dieu et pour le Roi »,
aux yeux des royalistes, ou paysan violent et arriéré
refusant les idées nouvelles aux yeux des
républicains purs et durs ? Les historiens des deux
camps se sont affrontés pendant longtemps. Mais
qui est le « vrai » Jean Chouan ? Les passions se
sont aujourd'hui apaisées et les recherches des
spécialistes, ces dernières décennies, permettent
de mieux connaître le célèbre Chouan et ses
compagnons.
Plusieurs éléments ont contribué à
faire entrer dans l'histoire un simple
paysan insurgé contre la République.
D'abord, un surnom particulièrement
médiatique, celui de « chouan »,
l'oiseau qui évoque le monde de la
nuit et du mystère. Ce surnom est
tellement bien choisi, au regard des
méthodes des combats menés par les
révoltés, que les autorités vont
l'étendre à tous les contrerévolutionnaires de l‘ouest. Ensuite
Jean Chouan, héros de cinéma
-4-
Le cinéaste suisse Luitz-Morat
réalise un ciné-roman de 8
épisodes sur la vie de Jean
Chouan. Le tournage se déroule
de juillet à novembre 1925 au
studio d’Epinay, en Vendée et au
Château des Ducs de Bretagne à
Nantes. C’est l’acteur Maurice
Schutz qui incarne alors Jean
Cottereau.
L’image du chouan, avec sa faux et son
allure d’aventurier de grand chemin,
est largement idéalisée par le
romantisme naissant du XIXème siècle
qui en produit une véritable image
d’Epinal. Dans la réalité, Jean Chouan
et ses compagnons étaient mieux
organisés : ils avaient commencé par
dévaliser la Mairie du Genest pour
rafler des munitions et des fusils.
un livre publié en 1825 (les « Lettres
sur l'origine de la Chouannerie » du
lavallois Duchemin des Cépeaux)
contribuera à forger la postérité.
Grâce à René Cottereau, dernier
survivant de la famille, aux chouans
encore vivants et aux frères Ollivier,
cousins de Jean Chouan, qui travaillait
Dessin représentant Jean Chouan
Auteur inconnu
chez eux comme domestique,
Musée de la closerie des poiriers
l'auteur fait découvrir à ses lecteurs
Saint Ouën des Toits
les débuts de la Chouannerie en
Mayenne.
Enfin, la vie tumultueuse de Jean Chouan en fait un vrai personnage
romanesque. Les plus grands écrivains s'y sont intéressés, comme Victor
Hugo qui lui a consacré un poème de la « Légende des siècles » intitulé « la
mort de Jean Chouan ». Au XXème siècle, plusieurs auteurs, reprenant les
pages de Duchemin des Cépeaux, ont publié des biographies plus ou moins
inspirées … sans oublier le 7ème art naissant qui n’est pas resté insensible au
personnage (voir ci-contre).
Les chouans sont armés plus sommairement et
moins bien structurés que les forces régulières
de la jeune république. Ils ont cependant
l’avantage de la connaissance du terrain. Ils
sont extrêmement mobiles et habiles à se cacher
et à attaquer par surprise : ils pratiquent une
véritable « guérilla » paysanne. Leur surnom
évoquant un célèbre et effrayant oiseau de nuit
(la chouette) contribue à leur forger une
réputation d’adversaire redoutable… et redouté.
« Embuscade de chouans »
Coessin de la Fosse – 1829
Musée de Cholet
… et à Saint Ouën des Toits …
journée européenne du patrimoine
19 & «20
septembre 09
Le patrimoine accessible à tous ! »
Pendant 2 jours, venez découvrir les
trésors de notre patrimoine !
www.journeesdupatrimoine.culture.fr
Pourtant, le célèbre Chouan n'atteindra
jamais la notoriété de ses voisins
Vendéens comme Cathelineau, Stofflet
ou Charrette. La Mayenne n'est pas la
Vendée. Elle n'a pas subi la répression
atroce des colonnes infernales, restée
dans la mémoire des familles des
victimes. Et il n'était guère valorisant
d'être connu comme descendant de
chouan.
Catholique par tradition, royaliste par
défaut, insurgé par exaspération, tel est
plutôt le vrai visage de Jean Chouan et
de ses compagnons. Déçus par les
décisions du gouvernement révolutionnaire qui favorise les bourgeois et
chasse leurs « bons prêtres », les
chouans en viennent à regretter le roi.
Les violences des gardes nationaux et
les levées d'hommes pour défendre « la
Ouverture du musée le samedi et le dimanche
(14H à 18H). Tarif réduit à 2,50 €. Cuisson de
pains à l’ancienne (four à pain du musée) et
vente pour les gourmands !
Portrait revisité de Jean Chouan
(1833) qui pose en fier général.
Cette vision influencée par la
propagande royaliste de la
Restauration est bien loin d’une
réalité plus prosaïque : Jean
Chouan ressemblait plus surement
à un paysan contrebandier.
patrie en danger » sont les mesures de
trop qui les amènent à prendre les
armes. Après la mort de Jean Chouan,
la prise en main des insurgés par les
nobles, rentrés d'émigration, accentue
le caractère royaliste du mouvement.
Pourquoi s'intéresser à Jean Chouan
aujourd'hui ? Beaucoup plus que le
premier à s'opposer à la Révolution en
Mayenne, Jean Chouan est l'exemple
type des chefs de bande insurgés
contre la République, au début de la
Chouannerie. Issu d'une famille de
modestes closiers faux-sauniers, lui et
les siens représentent le monde des
petits paysans de l‘ouest, à la fin du
XVIIIème siècle. C'est ce que permet de
découvrir le musée de la Chouannerie
et de la Révolution installé dans la
maison de Jean Chouan aux Poiriers.
« Jean Chouan » – Carrier – 1833
Pour aller plus loin … www.coeurdechouan.fr
CONSEIL DE LECTURE :
Un roman historique récent dont l'action
se passe à Saint Ouën des Toits :
Cœur de Chouan de Jean Noël Azé.
La Closerie des Poiriers à Saint Ouën des Toits
Maison de Jean Cottereau
Aujourd’hui, musée de la Chouannerie et de la
Révolution française
30 octobre 1757
Vers 1760
24 janvier 1772
8 décembre 1780
18 mai 1785
Mai 1792
15 août 1792
26 septembre 1792
Fin octobre 1793
Fin janvier 1794
25 avril 1794
11 juin 1794
27 juillet 1794
17 avril 1846
Musée de la
Closerie des
Poiriers
portrait
26ème
Portrait idéalisé de Jean Chouan
En 1786, on décrivait Jean Chouan
ainsi :
• Cheveux : châtains
• Front : bas et large
• Yeux : bleus, enfoncés
• Sourcils : châtains
• Nez : gros, large du bout
• Bouche : grande
• Visage : rond
• Taille : 5 pieds et 4 pouces
(1, 72 m)
C
hronologie
Naissance de Jean en forêt de Concise, à Saint Berthevin
La famille Cottereau s'installe aux Poiriers à Saint Ouën des Toits
Jean est arrêté pour faux saunage en bande de 8, emprisonnement à Saumur
Jean Chouan s'enfuit après le meurtre d'un gabelou à Saint Germain le Fouilloux
Jean Chouan est arrêté au Bourgneuf la Forêt, puis acquitté faute de preuves, mais il est cependant enfermé pour 3
ans au dépôt de mendicité de Rennes
Rencontre probable de François Cottereau frère de Jean avec le marquis de la Rouairie, conspirateur royaliste, au
château de Launay-Villiers.
Jean Chouan meneur des opposants à la levée de volontaires pour l'armée à Saint Ouën des Toits
Les gardes nationaux d'Andouillé pillent les châteaux de Launay-Villiers, de Fresnay et le bourg du Bourgneuf. Ils sont
surpris par la bande de Jean Chouan (qui en tue 10). Le 27, une échauffourée à l'étang de la Chaîne cause la mort de 3
chouans. La Chouannerie commence.
La bande de Jean Chouan rejoint l'armée des Vendéens, à Laval, et participe à la « virée de galerne » jusqu'à la
bataille du Mans le 13 décembre, où la mère de Jean est écrasée par une charrette
Mort de François Cottereau, frère de Jean Chouan
Perrine et Renée Cottereau, sœurs de Jean Chouan sont guillotinées à Laval
Pierre Cottereau, frère aîné de Jean, est guillotiné à Laval
Jean Chouan est mortellement blessé à la Babinière à Saint Ouën des Toits. Il meurt le lendemain (le même jour que
Robespierre) dans le bois de Misedon, où il est enterré en secret.
Décès aux Poiriers de René Cottereau, le seul a avoir survécu à la Révolution
-5-
Depuis
qu’il s’est sédentarisé, l’homme est un bâtisseur.
En utilisant d’abord les matériaux
disponibles à sa portée, il n’a cessé,
par la suite, d’inventer de nouvelles
techniques de construction pour
répondre à l’évolution de ses
besoins : un cadre de vie plus beau
et plus pratique. Ainsi, dans
l’évolution des constructions qui
nous entourent, il est possible de
comprendre les changements des
modes de vie. Le patrimoine
architectural
est
donc
un
témoignage vivant de l’évolution de
notre société… Entre nostalgie et
modernité !
Evolution de l’habitat rural dans le Bas Maine
Rénovation de la Mairie : une
extension moderne qui se
marie à l’ancien bâtiment
Question
à…
… Bernard HOUET,
architecte saint ouennais
SOdT Magazine : Comment
concevez-vous le rôle de
l’architecte ?
B. HOUET : Le rôle de l’architecte
est avant tout d’écouter son
maître d’ouvrage et de répondre
à ses souhaits en concevant un
bâtiment qui prend en compte le
climat et le site dans lesquels il va
s’intégrer : son orientation, son
architecture, le choix des
techniques et des matériaux de
construction et le type de
chauffage seront étudiés avec le
souci de limiter au maximum leurs
impacts sur l’environnement.
L’architecte participe à l’évolution
des paysages et si l’intérieur du
bâtiment appartient à ceux qui
l’occupent, l’extérieur appartient
à tous. L’architecture
d’aujourd’hui est appelée à
devenir le patrimoine de demain.
Extension de l’école primaire : un bâtiment
design et respectueux de l’environnement
-6-
Une des plus anciennes maisons
du bourg …
Autrefois, la rue principale du bourg
passait entre la salle des fêtes et l’église
Le Clos de Mirette
lotissement en projet
Dans le cadre de sa politique de
développement raisonné de l’habitat, le
Conseil Municipal a acté la création d’un
futur lotissement sur une réserve foncière
en bordure du chemin de Mirette (sortie
du bourg, sur la route d’Olivet). Cette
opération permettra la viabilisation de
quelques parcelles sur la partie sud du
bourg. Ainsi, elle contribuera à équilibrer
l’organisation
spatiale
des
zones
urbanisées par rapport au centre du village
qui est aujourd’hui plus développé sur ses
parties nord et est. Dans les mois à venir,
les études et travaux préparatoires vont
être lancés. Le nom de ce futur lotissement
est le « Clos de Mirette » !
Les anciens s’en souviennent …
dossier
les richesses de la
pierre Patrimoine architectural
Parler
de patrimoine
industriel à Saint Ouën
des Toits peut faire
sourire, tant l'activité de
notre commune semble
plutôt
tournée
vers
l'agriculture. Pourtant, au
18ème siècle , notre paroisse
était
réputée
comme un important
marché de fil. On y dénombrait de nombreux
tisserands. En 1789, le
cahier de doléances de la
commune souhaite la
création de halles pour
abriter ce marché et
l'implantation d'une manufacture de fils et toiles
à l'Abbaye, « afin de tirer
les simples citoyens de
l'indigence
et
du
malheureux commerce du
faux-saunage... qui entraîne en général au
libertinage ». La demande
resta dans les cartons. Au
19ème siècle, c'est une
tannerie qui s'installa en
ce lieu, ce qui explique le
nom de la rue. Outre le
commerce des toiles de
lin, on trouvait depuis
très longtemps des fours
à chaux. Saint Ouën se
trouve en effet au milieu
du bassin calcaire qui
s'étend de Saint Pierre la
Cour à Sablé. Les premières traces de cette
activité dans notre commune remontent au
15ème siècle. En 1408, on
vient y chercher de la
chaux pour des travaux
au château d'Olivet, en
1445, pour des travaux à
Laval. A cette époque, les
fours sont dispersés en
campagne. On en trouve
la trace sur le plan
cadastral de 1832 qui
révèle
en
plusieurs
endroits l'association d'un
champ nommé : « la
perrière » et d'un autre
nommé « le champ du
four ». Il s'agit là, de la
trace de carrières de
pierre à chaux et du four
qui se situait à proximité.
La nouvelle station d’épuration viendra …
Patrimoine
industriel
… remplacer l’ancienne, cet automne !
Carrières de la Viosne
La commune de Saint Ouën des Toits est en cours
d’acquisition des anciennes carrières de la Viosne,
aujourd’hui comblées par de l’eau, et des vieux fours à
chaux attenants. Outre le caractère patrimonial du site,
cela constitue une réserve d’eau non négligeable.
dossier
des activités et des
hommes
Patrimoine industriel
Les anciens fours à chaux de la Viosne …
… vestiges d’une ancienne activité industrielle à Saint Ouën des Toits !
Au 19ème siècle, la découverte du chaulage des terres
pour en améliorer le rendement voit augmenter le
nombre de fours. A Saint
Ouën, le plus ancien de
cette série est celui de
l'Abbaye, dont il ne reste
aujoud'hui que la carrière
ennoyée. Il cessa son activité vers 1840. D'autres
fours s'élevaient à Saint
Roch, à la Folie et à la
Viosne. Ces derniers construits par la famille Guichard, vers 1840, puis repris
par la famille Gerbault (les
parents d'Alain le célèbre
navigateur solitaire) occupaient une vingtaine d’oùvriers, vers 1900. Toutes les
pierres de calcaire bleu
utilisées dans les parements
de l'église actuelle proviennent des carrières de la
Viosne. La construction de
nombreux fours à chaux
pendant cette période tient
aussi à une autre particularité géologique mayennaise. Pour fonctionner, un
four à chaux a besoin de
calcaire, mais aussi de charbon. La découverte d'an-
thracite en Mayenne favorisa le développement de
l'industrie
chaufournière
puisqu'on trouvait sur place
la matière première et le
combustible. Des mines de
charbon s'ouvrirent à la
Baconnière en 1834 et au
Genest vers 1840. L'abus du
chaulage des terres et la
fermeture des mines qui
produisaient un charbon de
médiocre qualité entraînèrent la fermeture des fours
et des mines. Il ne reste de
cette période d'intense
activité que les fours de la
Viosne et la route « de la
mine » ouverte vers 1850,
après l'assèchement de
l'étang de Saint Ouën. Son
nom évoque bien sûr, la
mine de la Baconnière. Mais
le nom est bien plus ancien
puisqu'on le trouve sur le
vieux cadastre alors que la
mine n'existait pas. Autrefois la « mine » désignait le
minerai de fer. On exploitait
celui-ci en creusant des
puits d'une dizaine de
mètres de profondeur pour
alimenter les forges de PortBrillet et Chailland.
-7-
La Mayenne d'aujourd'hui est
Comme
dans nombre de villages
mayennais, le « petit patrimoine » agrémente le paysage de Saint Ouën des
Toits. Calvaires, puits, fours à pains se
remarquent au gré des chemins et
hameaux, pour qui sait les observer. Deux
chapelles (Saint Roch et Haut Barbin)
témoignent de l’importance de la foi
religieuse, autrefois.
Chapelle du Haut Barbin
Bien avant l’arrivée de l’électro-ménager
moderne, chaque hameau possédait des
équipements « collectifs » pour réaliser
les principales tâches domestiques. Les
lavoirs et fours à pains, par exemple,
étaient mis en commun. Il se révélaient
des lieux de rencontre et d’échanges : ils
remplaçaient avantageusement Saint
Ouën des Toits magazine pour se tenir
informer des derniers potins locaux !
Autrefois, chaque ferme (ou closerie)
possédait son propre calvaire pour
marquer l’entrée de la propriété. C’est
pour cela qu’il en existe un très grand
nombre. Certains, même, sont voyageurs.
incroyable
mais vrai !
-8-
Patrimoine local
bas maine
dossier
curiosités à
découvrir
essentielle sur la formidable
mutation agricole qui s'y est
développée, sans que pour
autant le paysage y ait
beaucoup perdu. Le bocage
"mainiot" qui facilitait la
chouannerie, s'il n'est plus
aussi doux et sillonné de
petits chemins creux bordés
d'émousses que naguère,
garde encore son maillage de
talus surmontés de haies vives
caractérisant son écosystème
agricole. Territoire qui restera
jusqu'au milieu du XIXème
siècle à l'écart des grandes
voies de circulation, il en a
gardé dans maints endroits
son caractère mystérieux,
encore hanté par les vieilles
légendes et histoires d'autrefois.
pour une grande part issue de
la division de l'ancienne
province du Maine. Avant la
Révolution de 1789, cette
province comportait déjà
deux parties: le Haut Maine
autour de sa capitale Le Mans
et le Bas Maine avec Laval
comme ville principale. Les
députés de 1789, pour
constituer le département de
la Mayenne et lui donner un
semblant d'unité, y regroupèrent toutes les paroisses où
l'on cultivait et filait le lin.
C'est ainsi qu'il perdit un peu
du pays de Passay au Nord,
mais y gagna une partie du
Haut Anjou avec ChâteauGontier et le Craonnais. Depuis bientôt deux siècles, son René Ballayer (1915-2001),
histoire repose pour une part ancien sénateur-maire d'Ernée
closerie?
Qu’est-ce qu’une
Ce nom vient de la nécessité pour les paysans
d'entourer leurs propriétés de clôtures vives et
de haies d'arbres pour empêcher le bétail et
certains gibiers de saccager les cultures. Dans
l'ouest de la France, il existe deux sortes d'exploitations agricoles : les grandes sont les métairies (elles font 20 à 60 ha selon les régions),
les petites (moins de 15 ha) s'appellent soit
closeries, soit borderies, bordages ou encore borderages. La métairie est donc
exploitée par le laboureur. Le bordage est
exploité par le bordager ou bordier.
« Vieilles Maisons Françaises,
patrimoine historique /1985 »
Calvaire de la route du
Bourgneuf : un patrimoine en
cours d’acquisition par la
commune
Le destin du calvaire de la Croix de l’Epine se décide au Liban !
Dans la période d’après-guerre,
Madame SORIN était propriétaire
de la maison de maître dénommée
le « Château », à Saint Ouën des
Toits. Elle possédait également la
ferme de la Convenancière à
Andouillé. Célibataire et appréciant
les voyages au long cours, elle
rencontrat Monsieur MARCHAIS à
Beyrouth. Il y était gérant d’hôtels
de luxe. Lui-même originaire de la
Mayenne, ils décidèrent de se
marier et de rentrer en France.
Quelques années plus tard, installé
au « Château », Monsieur MAR-
CHAIS décide alors de déplacer le
calvaire de la ferme de la
Convenancière à l’entrée de l’allée
du Château, estimant cet endroit
plus convenable. C’est ainsi que le
calvaire de la Croix de l’Epine
effectua son voyage d’Andouillé à
Saint Ouën des Toits !
diagnostic
participatif
Il y avait affluence le mercredi 10
phase
diagnostic
durable
croissance économique
progrès social
protection environnemental
juin 2009 à la salle des fêtes de la
commune pour la réunion publique
de lancement de la démarche
« Agenda 21 ».
Quatre groupes de travail, en charge
de la réalisation du diagnostic ont
été constitués, avec des élus et des
volontaires présents parmi les
participants. Chaque groupe s’est
réuni avant la mi-juillet pour
s’interroger autour d’une des quatre
thématiques du baromètre breton
(voir ci-dessous).
L’enjeu est donc de réaliser une
photographie de la situation de la
commune de Saint Ouën des Toits
au
regard
des
enjeux
du
développement
durable.
Une
seconde réunion publique prévue
courant septembre 2009 permettra
de présenter la synthèse de la phase
diagnostic.
agenda 21
Prendre la parole…
Dans la suite de ces travaux,
d’autres groupes d’échange seront
ouverts à tous les citoyens pour faire
des propositions pour la suite de la
démarche.
Baromètre
Breton
Le « baromètre breton » est un
questionnaire-diagnostic créé par le
réseau COHERENCE (groupement
d’acteurs engagés en faveur d’un
développement solidaire et
responsable en Bretagne). Il propose
à chaque collectivité locale (quelle
que soit sa taille) de se poser 114
bonnes questions pour faire un bilan
autour de 4 thématiques :
l’économie, la solidarité,
l’environnement et la citoyenneté.
Pour retrouver l’intégralité du
questionnaire :
Réunion publique du 10 juin 2009 : salle pleine pour le lancement de l’Agenda 21
Quelques questions … pour l’exemple …
Votre commune intègre-t-elle des clauses sociales et
environnementales dans ses appels d’offre ?
Votre commune sensibilise-t-elle ses habitants à la
consommation de produits issus de circuits courts ?
L’accessibilité des bâtiments et transports publics est-elle
adaptée pour les personnes à mobilité réduite dans
votre commune ?
Votre commune a-t-elle réalisé un diagnostic de la
consommation totale d’énergie pour les services dont
elle a la charge (bâtiments municipaux, écoles,
éclairage...) ?
Votre commune interdit-elle d’utiliser des pesticides pour le
désherbage des parcs et autres espaces publics ?
Y a-t-il un temps systématiquement prévu et clairement
destiné à l’expression des citoyens durant les conseils
municipaux de votre commune ?
PARTICIPATIF
www.barometredudeveloppementdurable.org
La démarche « Agenda 21 » de Saint Ouën des Toits se veut
participative. Cela signifie qu’elle ambitionne d’associer tous
les citoyens volontaires pour qu’ils enrichissent le projet à
chaque étape de la démarche. Initier une politique
« participative » était l’un des engagements que le Conseil
Municipal avait pris devant ses électeurs lors de la dernière
échéance. Les défis à relever pour préparer l’avenir de notre
commune méritent que chaque citoyen puisse prendre la
parole et ainsi contribuer à la prise de décision … même s’il
appartient, au final, au Conseil Municipal d’arrêter les
orientations. Le processus participatif est par ailleurs dans
l’esprit même du développement durable puisque les enjeux
dont il est question concernent chacun au premier chef.
-9-
rubriques en vrac
planète verte
Patrimoine naturel
Une ZNIEFF saint-ouennaise !
Notre patrimoine n’est pas uniquement constitué de constructions
humaines. La biodiversité qui nous
entoure en est également une part
non négligeable. A ce titre, le
Ministère de l’Environnement a
engagé depuis plus de vingt ans un
travail de recensement des zones
naturelles représentant un intérêt
patrimonial certain au regard de la
flore ou de la faune
qui s’y
développe. C’est à cela que sert le
classement en ZNIEFF (Zone Naturelle
d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique), de type 1 ou 2, de
certaines parties du territoire. Ainsi,
l’étang d’Olivet (dont un tiers de la
surface est situé sur la commune de
Saint Ouën des Toits) bénéficie d’un
classement en ZNIEFF de type 2 (c’està-dire qu’il est considéré comme un
grand ensemble naturel riche, peu
modifié par l'homme et offrant des
potentialités biologiques importantes).
Mayenne
Nature
Environnement
Pour plus de précisions techniques
vous
pouvez
retrouver
les
informations relatives à ce classement
sur le site de la direction régionale du
Ministère de l’Environnement qui
décrit la zone de la façon suivante :
« Ce plan d'eau, en limite du village
d'Olivet,
présente
un
intérêt
biologique intéressant quant à l'hivernage et aux stationnements des
anatidés. Cet étang encaissé, possède
de petites surfaces de ceinture de
végétation aquatique. Intérêt botanique : présence d'une espèce végétale
figurant sur la liste déterminante des
Pays de la Loire. Intérêt ornithologique : hivernage de quatre anatidés
de la liste déterminante des Pays de la
Loire. Deux espèces migratrices
occasionnelles figurant sur la liste
déterminante des Pays de la Loire.
Dortoir hivernal de laridés. »
Le matin, à 9h00, départ du parc du
Prieuré à Olivet pour une randonnée Sur
les pas des moines Cisterciens animée
par Samuel Chollet, archéologue : une
balade commentée, au milieu de notre
patrimoine, qui vous fera découvrir le
chemin entre l’abbaye de Clairmont et le
bourg d’Olivet. Cette matinée se
conclura par un verre de l’amitié offert
par la municipalité d’Olivet. Par la suite,
un espace sera mis à votre disposition
pour que vous puissiez déguster votre
pique-nique.
Fuligule morillon
www.pays-de-loire.ecologie.gouv.fr/
zonage.php3?type=11&id_regional=
30410000
Pour celles ou ceux qui savent faire
preuve d’un certain sens de
l’observation, on peut retrouver sur
l’étang d’Olivet (qui est l’une des 168
ZNIEFF mayennaises) au moins 10
espèces animales ou végétales
déterminantes (dont le fuligule milouin et le fuligule morillon) et près de
81 espèces rares (dont la Rana
Complexe Esculenta, le Podiceps
Cristatus, la grèbe à cou noir, le
canard pilet, la gufette noire ou la
sterne naine).
Ces espèces sont régulièrement
observées et répertoriées grâce au
concours de Mayenne Nature
Environnement qui réalise ce travail
de recensement pour le compte de la
direction régionale de l’Environnement des Pays de la Loire.
Rana complexe esculenta
Podiceps cristatus
Grèbe à cou noir
Canard pilet
+ d’infos :
www.mayennenatureenvironnement.fr
Journées du patrimoine
au Pays de Loiron
Cette année, c’est Olivet qui est à
l’honneur, le dimanche 20 septembre
lors des journées du patrimoine
organisées par la communauté de
commune du Pays de Loiron.
Fuligule milouin
Guifette noire
la vie de la Communauté de
Commune du Pays de Loiron
Ensuite, vous visiterez Olivet au Moyen
Age au travers de deux visites guidées :
la première (de 14 h à 16 h) animée par
Samuel Chollet et l’autre, une visite libre
du village (de 14h à 17h) accompagnée
de documents de présentation. Un jeu
de piste est organisé pour les enfants
(de 14 h à 17 h). Vous pourrez, enfin,
découvrir la gastronomie au Moyen-âge
au travers d’une exposition dans la salle
Hervieu, au Prieuré de 14 h à 17H.
Cette journée se conclura autour d’un
verre offert par la Communauté de
Commune du Pays de Loiron au Salvert à
18h.
A l’occasion des journées du patrimoine,
d’autres visites sont proposées dans le
Pays de Loiron :
Samedi 19 et Dimanche 20 septembre
 Musée de la Chouannerie et de la
révolution – La Closerie des Poiriers à
Saint Ouen des Toits
 Abbaye de Clairmont
Samedi 19 septembre
 Motte Féodale de la Gravelle par
Samuel Chollet à 14 h 00
 Abbaye de Clairmont par Samuel
Chollet à 17 h 00
www.cc-paysdeloiron.fr
du côté des associations
genda
Ping pong, le plaisir de jouer au TTIC !
Le vendredi 19 juin dernier, un
tournoi intercommunal au Bourgneuf la Forêt était organisé par
l’Association Tennis de Table
Bourgneuf/St Ouën (TTIC). En voici
les résultats :
Jeunes – Michel GÉRARD, de Montjean a remporté le tournoi contre
Cyrille BESNARD de Saint Ouën des
Toits (en finale).
Seniors – Tableau A : Antoine GOBÉ
(TTIC Bourgneuf/Saint Ouën) remporte la finale contre Bernard
BLANCHET (TTIC Bourgneuf/Saint
Ouën). Tableau B : Anthony GERLOT
(CA Bourny Laval) remporte la finale
contre Stéphane COUVRIE (TTIC
Bourgneuf/Saint Ouën). Tableau C :
Flavien PAILLARD (TTIC Bourgneuf/Saint Ouën) remporte la finale
contre Florent COUVRIE (TTIC Bourgneuf/Saint Ouën).
Pour plus d’infos et pour s’inscrire
au club, contacter Philippe PAILLARD
(Président du TTIC) : 02 43 02 00 01.
8 oct. 09
Repas
La Joyeuse Equipe
17 oct. 09
Soirée
Comité d’Animation
24 oct. 09
Théâtre
Les Quat’Coins
7 nov. 09
Soirée
La Belle Epoque
8 nov. 09
Armistice
Municipalité
15 nov. 09
Repas des aînés
CCAS
21 nov. 09
Classe 09
28 nov. 09
Repas
Hermine Saint Ouennaise
29 nov. 09
Loto
Amicale Laïque
3 déc. 09
Arbre de Noël
4&5
déc. 09
10 déc. 09
Vide grenier - Téléthon
Municipalité
Les associations de la commune peuvent envoyer leurs articles et
photos par mail :  [email protected]
Comité d’Animation
Repas
La Joyeuse Equipe
13 déc. 09
p
h
o
t
o
Arbre de Noël
APEL – Ecole Sainte Thérèse
état
civil
naissances
Maxime HILLION – 14 rue des Géraniums – 23/05/09
Maelyg LOUPY – Les Grandes Métairies – 04/06/09
Lilian TESTIER – 2 rue de Normandie – 07/06/09
Cathie GRANGER – 5 impasse des églantiers – 29/06/09
Louison LEPODER – 8 rue des Chênes – 06/07/09
mariages
Caméras en sous-sol ! Dans le cadre du suivi de notre réseau de
collecte des eaux usées, des caméras vont explorer prochainement les
canalisations sous-terraines de notre commune pour en évaluer l’état !
e
n
b
PERISCOLAIRE Comme chaque
année en juillet, les tarifs des
services municipaux périscolaires
ont été revalorisés (+ 2,5 %). Le
ticket de cantine passe à 3,14 €, le
ticket de garderie passe à 1,57 € et
le ticket d’ALSH passe à 3,18 €. A
savoir : l’année scolaire passée, le
budget communal a contribué au
financement de ces services à
hauteur de 62 675 € (contribution
du budget communal = coût des
services – vente des tickets).  VU
DU CIEL Des photos de notre commune vue d’avion : c’est le fruit
d’un partenariat avec le Courrier de
la Mayenne qui a permis la
distribution d’un numéro exclusif,
offert à chaque foyer saint ouennais
r
e
f
le 03/09/09. Jusqu’à la fin du mois,
une expo des meilleurs clichés est
organisée à la Mairie : en
remplissant un bon de commande,
il est possible d’acheter la ou les
photos de son choix.  HANDBALL
Le club de handball intercommunal
nous informe de son changement
de Président : Jérémy BERTON assume ainsi la responsabilité de l’association. Contact : 06 78 95 19 45. 
RENTREE Quelle activité peut-on
trouver sur à Saint Ouën des Toits
pour
l’année
scolaire
qui
commence ? Pour connaître le
tissus associatif saint-ouennais,
n’hésitez pas à demander à la
Mairie la plaquette actualisée des
associations de la commune. 
Emilie BEDOU et Thomas VAILLANT – 23/05/09
Anne-Lise GOURREAU et Marco BAHIER – 30/05/09
Vanessa GILLES et Jean-Pierre MARTEAU – 01/08/09
Brigitte MASSEROT et Antoine COULON – 05/09/09
décès
Roger FOURMOND – 03/05/09
Emile GASTE époux MICHEL – 30/06/09
www.service-public.fr
E-ADMINISTRATION Toutes vos démarches,
toutes les questions que vous vous posez,
tous vos droits … sont sur « www.servicepublic.fr ». Ce site Internet est le portail de
l’administration française. Il a pour objectif
de vous faciliter la vie dans les différentes
démarches que vous avez à réaliser. Un
grand nombre de documents administratifs
sont directement téléchargeables en format
PDF. Gagnez du temps en utilisant cet outil
particulièrement accessible. 
rubriques en vrac
-12-
il était une fois …
st ouën des toits
La chronique de Denis MESSAGER
Mais pourquoi Saint Ouën s’appelle-t-il « des Toits » ?
… des toits ! Effectivement, que
l'on arrive à Saint Ouën des Toits
de Laval ou d'ailleurs, on en voit
beaucoup ! Ce n'est pourtant pas
une raison suffisante pour que
notre commune porte ce
qualificatif.
Elle a porté en effet plusieurs
noms différents. On trouve
« Saint Ouën le Thibault » en
1403, du nom de l'un de ses
seigneurs. « Saint Ouën des
Toiles », au XVIIIème siècle, en
raison des nombreux tisserands
du pays. Par contre, « Saint Ouën
des Oyes », que l'on confond
parfois avec notre commune,
désigne Saint Ouën des Vallons.
Saint Ouën des Toits a fini par
s'imposer en français moderne.
Car la forme que l'on trouve
dans les textes les plus anciens,
reste « Saint Ouën des taiz » ou
« des tectz ». Les étymologistes
nous apprennent que les taiz ou
les tectz sont des toits à porcs,
c'est-à-dire des soues à cochons.
Faut-il croire que les paysans de
Saint Ouën élevaient plus de
porcs qu'aux alentours ? Rien ne
permet de le dire. Mais ce qu'on
sait, c'est que de tout temps,
tout le monde en a élévé dans
notre village. En 1754, le
chirurgien Louis Moreau du
Domaine en possède un. Dans le
bourg, plusieurs personnes en
élèvent. Dans ma jeunesse, le
boulanger en avait un, nourri des
restes de pain et des gâteaux
invendus, la belle vie pour un
cochon ! Il y a peu encore, on
fêtait le cochon autour du plan
d'eau,
hommage
bien
involontaire au nom de notre
commune.
Certains trouveront peut-être
cette étymologie peu flatteuse,
mais je n'en ai pas d'autre à
proposer. Ce mot de «tectz»,
orthographié de façon variable,
continuait d'ailleurs a être utilisé
par les paysans, alors qu'officiellement on écrivait « Saint
Ouën des Toits ». Jean Chouan,
lors de son séjour au dépôt de
mendicité de Rennes, dit qu'il
habite à «Saint Ouën des tés » et
qu'il est né à « Saint Bervin ».
Comme tous les campagnards, il
parle patois et contracte les
noms. Dans sa bouche, Saint
Berthevin devient « Saint
Bervin ». Cette habitude, typique
du patois mayennais, était
encore familière il y a quelques
années. On disait fréquemment :
« les grandes tairies » pour les
grandes métairies, ou « la
Signiér‘ » pour la Séguinière.
Comme rien n'est simple en
patois, on peut aussi rallonger
les mots. Au XVIIème siècle, La
Roussière et la Rousselière
désignent la même closerie, de
même que la Moncière et la
Moncellière. Quant aux R ou aux
D, on peut les déplacer ou les
Saint Ouën des « soues à
cochon » ! Un drôle de
nom pour notre village,
mais une des
explications les plus
plausibles quant à
l’origine du nom de
notre commune.
supprimer selon les besoins
pour faciliter la prononciation.
Ainsi on dit « la Coi Marie » et
« la coi du togniaô » pour la
Croix Marie et la Croix du
tonneau, « la Helbèriér‘ » pour la
Helberdière, « la Rnariér‘ » pour
la Renar-dière, « la Beurtagne et
les Beurtons » pour la Bretagne
et les Bretons.
Les prénoms peuvent subir, eux
aussi, les mêmes phénomènes
de déformation : Mathilde,
Théotiste, Eugène, Baptiste,
Joseph, Jacqueline deviennent
ainsi Maltide, Tôtisse, Batisse,
Josè, Jacquine...
Pour en revenir à nos pourceaux,
en patois, vous avez le choix. Un
« pourciaô », un « kiki » pour les
simples cochons, une « côche »,
une « traie » pour les truies. En
ces jours où l'on célèbre le
patrimoine, n'est-ce pas le
moment de considérer que le
patois en fait partie ? Un
humoriste ne disait-il pas qu'une
langue, c'est un patois qui a
réussi ! Sur ce, je vous quitte en
vous disant : « ben l'bonjour chez
vous, et à la r'veyur‘ » … jusqu’au
prochain numéro !

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