J`veux du soleil
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J`veux du soleil
Laisse tomber les filles Armstong Les amants de Saint Jean Emmenez moi Femme Libérée J'veux du soleil Le sud Couleur calé Le vent l'emportera La groupie du pianiste La bamba Poupée de cire poupée de son Ces bottes sont faites pour marcher Les hurlements de léo La fille du coupeur de joints Les yeux revolver Les mots bleus Que je t'aime Siffler sur la colline Il en faut peut pour être heureux Alexandrie Porque te vas Tous les cris les SOS Dans le port d'Amsterdam Vesoul L'aventurier J'ai vu Le poinçonneur des Lilas page 2 4 6 8 11 13 15 17 19 21 24 26 28 29 31 34 36 38 40 41 43 45 46 49 51 54 56 57 Laisse tomber les filles p.2 Serge Gainsbourg 1 - Laisse tomber les filles Laisse tomber les filles Un jour c´est toi qu´on laissera Laisse tomber les filles Laisse tomber les filles Un jour c´est toi qui pleureras Oui j´ai pleuré mais ce jour-là Non je ne pleurerai pas Non je ne pleurerai pas Je dirai c´est bien fait pour toi Je dirai ça t´apprendra Je dirai ça t´apprendra 2 - Laisse tomber les filles Laisse tomber les filles Ça te jouera un mauvais tour Laisse tomber les filles Laisse tomber les filles Tu le paieras un de ces jours On ne joue pas impunément Avec un cœur innocent Avec un cœur innocent Tu verras ce que je ressens Avant qu´il ne soit longtemps Avant qu´il ne soit longtemps (pont) La chance abandonne Celui qui ne sait Que laisser les cœurs blessés Tu n´auras personne Pour te consoler Tu ne l´auras pas volé 3 - Laisse tomber les filles Laisse tomber les filles Un jour c´est toi qu´on laissera Laisse tomber les filles Laisse tomber les filles Un jour c´est toi qui pleureras Non pour te plaindre il n´y aura Personne d´autre que toi Personne d´autre que toi Alors tu te rappelleras Tout ce que je te dis là Tout ce que je te dis là Armstrong p.4 Claude Nougaro / Maurice Vander - Armstrong, je ne suis pas noir, Je suis blanc de peau Quand on veut chanter l'espoir, Quel manque de pot Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau, Rien, rien, rien ne luit là haut Les anges... zéro Je suis blanc de peau Armstrong, tu te fends la poire On voit toutes tes dents Moi, je broie plutôt du noir, Du noir en dedans Chante pour moi, Louis, oh ! oui Chante, chante, chante, ça tient chaud J'ai froid, oh ! moi Qui suis blanc de peau Armstrong, la vie, quelle histoire ! C'est pas très marrant Qu'on l'écrive blanc sur noir Ou bien noir sur blanc, On voit surtout du rouge, du rouge Sang, sang, sans trêve ni repos Qu'on soit, ma foi, Noir ou blanc de peau Armstrong, un jour, tôt'ou tard, On n'est que des os... Est ce que les tiens seront noirs ? Ce serait rigolo Allez Louis, alléluia ! Au delà de nos oripeaux, Noir et Blanc Sont ressemblants Comme deux gouttes d'eau. Mon amant de St Jean p.6 Paroles Léon Agel – Musique Emile Carrara Je ne sais pourquoi j'allais danser A Saint-Jean au musette, Mais il m'a suffit d'un seul baiser, Pour que mon cœur soit prisonnier, Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l'on croit toujours Aux doux mots d'amour Quand ils sont dit'avec les yeux Moi qui l'aimais tant, Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, Je restais grisée Sans volonté Sous ses baisers. Sans plus réfléchir, je lui donnais Le meilleur de mon être Beau parleur chaque fois qu'il mentait, Je le savais, mais je l'aimais. Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l'on croit toujours Aux doux mots d'amour Quand ils sont dit'avec les yeux Moi qui l'aimais tant, Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, Je restais grisée Sans volonté Sous ses baisers. Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs Un serment n'est qu'un leurre J'étais folle de croire au bonheur, Et de vouloir garder son cœur. Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l'on croit toujours Aux doux mots d'amour Quand ils sont dits avec les yeux Moi qui l'aimais tant, Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean, Il ne m'aime plus C'est du passé N'en parlons plus (x3) Emmenez-moi p.8 - Charles Aznavour - Vers les docks où le poids et l'ennui Me courbent le dos Ils arrivent le ventre alourdi de fruits les bateaux Ils viennent du bout du monde Apportant'avec eux Des idées vagabondes Aux reflets de ciels bleus De mirages Traînant un parfum poivré De pays inconnus Et d'éternels étés Où l'on vit presque nus Sur les plages Moi qui n'ai connu toute ma vie Que le ciel du nord J'aimerais débarbouiller ce gris En virant de bord Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misère Serait moins pénible au soleil Dans les bars à la tombée du jour Avec les marins Quand on parle de filles et d'amour Un verre à la main Je perds la notion des choses Et soudain ma pensée M'enlève et me dépose Un merveilleux été Sur la grève Où je vois tendant les bras L'amour qui comme un fou Court au devant de moi Et je me pends au cou De mon rêve Quand les bars ferment, que les marins Rejoignent leur bord Moi je rêve encore jusqu'au matin Debout sur le port Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misère Serait moins pénible au soleil Un beau jour sur un rafiot craquant De la coque au pont Pour partir je travaillerais dans La soute à charbon Prenant la route qui mène A mes rêves d'enfant Sur des îles lointaines Où rien n'est important Que de vivre Où les filles alanguies Vous ravissent le cœur En tressant m'a t'on dit De ces colliers de fleurs Qui enivrent Je fuirais laissant là mon passé Sans aucun remords Sans bagage et le cœur libéré En chantant très fort Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misère Serait moins pénible au soleil Femme libérée – Cookie Dingler - p.11 Elle est'abonnée à Marie Claire Dans l'nouvel Ob's elle ne lit que Brétécher Le monde y a longtemps qu'elle fait plus semblant Elle achète Match en cachette c'est bien plus marrant Ne la laisse pas tomber Elle est si fragile Etr'une femme libérée tu sais c'est pas si facile (2 x) Au fond de son lit un macho s'endort Qui ne l'aimera pas plus loin que l'aurore Mais elle s'en fout, elle s'éclate quand même Et lui ronronne des tonnes de "je t'aime" Ne la laisse pas tomber Elle est si fragile Etr'une femme libérée tu sais c'est pas si facile Sa première ride lui fait du souci Le reflet du miroir pèse sur sa vie Elle rentre son ventre à chaque fois qu'elle sort Même dans "Elle" ils disent qu'il faut faire un effort Ne la laisse pas tomber Elle est si fragile Etr'une femme libérée tu sais c'est pas si facile Elle fume beaucoup elle a des avis sur tout Elle aime raconter qu'elle sait changer une roue Elle avoue son âge celui d'ses enfants Et goûte mêm'un p'tit joint de temps en temps Ne la laisse pas tomber Elle est si fragile Etr'une femme libérée tu sais c'est pas si facile J'veux du soleil - Au p'tit bonheur - p.13 1- J'suis resté qu'un enfant Qu'aurait grandi trop vite Dans un monde en super plastique J'veux retrouver... Maman ! Qu'elle m'raconte des histoires De Jane et de Tarzan De princesses et de cerfs-volants J'veux du soleil dans ma mémoire. J'veux du soleil (x4) 2 - J'veux traverser des océans Dev'nir Monte-Christo Au clair de lune M'échapper de la ci-ta-delle J'veux devenir roi des marécages Me sortir de ma cage Un Père Noël pour Cendrillon Sans es-car-pin... J'veux du soleil (x4) 3 - J'veux faire danser Maman Au son clair des grillons J'veux r'trouver mon sourire d'enfant Perdu dans le tourbillon Dans l'tourbillon de la vie Qui fait que l'on oublie Que l'on est resté des mômes Bien au fond de nos abris. J'veux du soleil (x4) Le sud - Nino Ferrer - p.15 C´est un endroit qui ressemble à la Louisiane A l´Italie Il y a du linge étendu sur la terrasse Et c´est joli On dirait le Sud Le temps dure longtemps Et la vie sûrement Plus d´un million d´années Et toujours en été. Y'a plein d´enfants qui se roulent sur la pelouse Y'a plein de chiens Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges Il ne manque rien On dirait le Sud Le temps dure longtemps Et la vie sûrement Plus d´un million d´années Et toujours en été. Un jour ou l´autre il faudra qu´il y ait la guerre On le sait bien On n´aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire On dit c´est le destin Tant pis pour le Sud C´était pourtant bien On aurait pu vivre Plus d´un million d´années Et toujours en été. Couleur Café p.17 - Serge Gainsbourg - J´aime ta couleur café Tes cheveux café Ta gorge café J´aime quand pour moi tu danses Alors j´entends murmurer Tous tes bracelets Jolis bracelets A tes pieds ils se balancent Couleur café Que j´aime ta couleur café ( x2) C´est quand même fou l´effet L´effet que ça fait De te voir rouler Ainsi des yeux et des hanches Si tu fais comme le café Rien qu´à m´énerver Rien qu´à m´exciter Ce soir la nuit sera blanche Couleur café Que j´aime ta couleur café ( x2) L´amour sans philosopher C´est comme le café Très vite passé Mais que veux-tu que j´y fasse On en a marre de café Et c´est terminé Pour tout oublier On attend que ça se tasse Couleur café Que j´aime ta couleur café ( x2 et plus si affinités) Le vent nous emportera – Noir désir p. 19 Je n'ai pas peur de la route Faudra voir, faut qu'on y goûte Des méandres au creux des reins Et tout ira bien Le vent l'emportera Ton message à la grande ourse Et la trajectoire de la course A l'instantané de velours Mêm's'il ne sert à rien Le vent l'emportera Tout disparaîtra Le vent nous portera La caresse et la mitraille Cette plaie qui nous tiraille Le palais des autres jours D'hier et demain Le vent les portera Génétique en bandoulière Des chromosomes dans l'atmosphère Des taxis pour les galaxies Et mon tapis volant lui Le vent l'emportera Tout disparaîtra Le vent nous portera Ce parfum de nos années mortes Ceux qui peuvent frapper à ta porte Infinité de destins On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient? Le vent l'emportera Pendant que la marée monte Et que chacun refait ses comptes J'emmène au creux de mon ombre Des poussières de toi Le vent les portera Tout disparaîtra Le vent nous portera La groupie du pianiste - Michel Berger p.21 Elle passe ses nuits sans dormir À gâcher son bel avenir La groupie du pianiste Dieu que cette fille a l'air triste Amoureuse d'un égoïste La groupie du pianiste. Elle fout toute sa vie en l'air Et toute sa vie c'est pas grand chose Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire À part rêver seule dans son lit Le soir entre ses draps roses. Elle passe sa vie à l'attendre Pour un mot pour un geste tendre La groupie du pianiste Devant l'hôtel dans les coulisses Elle rêve de la vie d'artiste La groupie du pianiste. Elle le suivrait jusqu'en enfer Et même l'enfer c'est pas grand chose À côté d'être seule sur terre Et elle y pense dans son lit Le soir entre ses draps roses Elle l'aime, elle l'adore Plus que tout elle l'aime C'est beau comme elle l'aime Elle l'aime, elle l'adore C'est fou comme elle aime C'est beau comme elle l'aime. Il a des droits sur son sourire Elle a des droits sur ses désirs La groupie du pianiste. Elle sait rester là sans rien dire Pendant que lui joue ses délires La groupie du pianiste. Quand le concert est terminé Elle met ses mains sur le clavier En rêvant qu'il va l'emmener Passer le reste de sa vie Tout simplement à l'écouter Elle sait comprendre sa musique Elle sait oublier qu'elle existe La groupie du pianiste, Mais Dieu que cette fille prend des risques Amoureuse d'un égoïste La groupie du pianiste. Elle fout toute sa vie en l'air Et toute sa vie c'est pas grand chose Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire À part rêver seule dans son lit Le soir(e) entre ses draps roses. Elle l'aime, elle l'adore Plus que tout elle l'aime C'est beau comme elle l'aime Elle l'aime, elle l'adore C'est fou comme elle aime C'est beau comme elle l'aime LA BAMBA p.24 Ritchie Valens Para bailar la bamba, Para bailar la bamba, Se necesita una poca de gracia. Una poca de gracia par mi par ti. Arriba y arriba Y arriba y arriba, por ti sere, Por ti sere. Por ti sere. Yo no soy marinero. Yo no soy marinero, soy capitan. Soy capitan. Soy capitan. Bamba bamba, Bamba-bamba. Para bailar la bamba, Para bailar la bamba, se necesita una poca de gracia. Una poca de gracia pa mi pa ti. Arriba, arriba. R-r-r-r-r, Ja! Ja! Para bailar la bamba, Para bailar la bamba, Se necesita una poca de gracia. Una poca de gracia pa mi pa ti. Arriba y arriba Y arriba y arriba, por ti sere, Por ti sere. Por ti sere. Bamba-bamba. Bamba-bamba. Poupée de cire poupée de son S.Gainsbourg p.26 Je suis une poupée de cire Une poupée de son Mon cœur est gravé dans mes chansons Poupée de cire poupée de son Suis-je meilleure suis-je pire Qu´un' poupée de salon Je vois la vie en rose bonbon Poupée de cire poupée de son Mes disques sont un miroir Dans lequel chacun peut me voir Je suis partout-à la fois Brisée en mille éclats de voix Autour de moi j´entends rire Les poupées de chiffon Celles qui dansent sur mes chansons Poupée de cire poupée de son Elles se laissent séduire Pour un oui pour un non L´amour n´est pas que dans les chansons Poupée de cire poupée de son Mes disques sont un miroir Dans lequel chacun peut me voir Je suis partout-à la fois Brisée en mille éclats de voix Seule parfois je soupire Je me dis à quoi bon Chanter'ainsi l´amour sans raison Sans rien connaître des garçons Je n´suis qu´une poupée de cire Qu´une poupée de son Sous le soleil de mes cheveux blonds Poupée de cire poupée de son Mais un jour je vivrai mes chansons Poupée de cire poupée de son Sans craindre la chaleur des garçons Poupée de cire poupée de son. Ces bottes sont faites pour marcher p.28 Quand tu me dis que tu n'as pas d'aut' fille Je sais parfait'ment que tu mens Tout l'monde sait que tu me trompes souvent Alors méfie-toi, je t'avertis maint'nant Ces bottes sont faites pour marcher Et tu vas l'regretter Car je mettrai ces bottes Un jour ou l'autre pour te quitter Tu mens tell'ment que c'est plus fort que toi Et tu n'sais jamais où est la vérité Comm'tous les enfants, tu crois être un homme Mais toi, dans ma vie, tu ne m'as rien donné Ces bottes sont faites pour marcher Et tu vas l'regretter Car je mettrai ces bottes Un jour ou l'autre pour te quitter Toi, tu joues avec le feu et tu t'amuses Mais un jour viendra où tu vas te brûler Un autre a pris ta place et moi je l'aime bien Et ce qu'il est, tu ne le seras jamais Ces bottes sont faites pour marcher Et tu vas l'regretter Car je mettrai ces bottes Un jour ou l'autre pour te quitter La fille du coupeur de joints Thiéfaine - p.29 Elle descendait de la montagne Sur un chariot chargé de paille Sur un chariot chargé de foin La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Elle descendait de la montagne En chantant une chanson paillarde Une chanson de collégien La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Ben nous on était cinq chômeurs A s'lamenter sur not'malheur En se disant qu'on se tap'rait bien La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Elle descendait de la montagne V'là qu'elle nous voit vers les murailles Et qu'elle nous fait : coucou les gens ! La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Ben, v'là qu'elle nous prend par la taille Pis qu'elle nous emmène sur sa paille Elle nous fait le coup du zeppelin La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Ben nous on était cinq chômeurs A s'payer une tranche de bonheur Une tranche de tagada tsoin-tsoin La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Quand on eut passé la ferraille Elle nous fit fumer de sa paille Sacré bon dieu que c'était bien La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Plus question d'chercher du travail On pédalait dans les nuages Au milieu des petits lapins La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Elle descendait de la montagne En chantant une chanson paillarde Une chanson de collégien La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints Les hurlements de Léo - Les VRP - p.31 Quand sa mère accoucha d´Léo C´était pour mourir aussitôt Dans les décombres d´un bistrot C´était la guerre Il a grandi on ne sait comment En s´inventant plein de mamans Des prostituées, des sans-argent La vraie misère Comme il avait de l´aisance Et n´était pas idiot A son adolescence Il devint gigolo Dans le lit des femmes chics Il fit don de ses dons A vouloir trop de fric On finit en prison Dans la pénombre d´un cachot On enferma le pauv´Léo Avec les brigands les salauds C´était l´hiver «Paraît qu´t´étais un prostitué, Lui dit-un gars dans sa chambrée, Tu vas pouvoir nous réchauffer Fais pas d´manières!" N´ayant plus le moral Et voulant-en finir En ouvrant'un journal il lut : "Tu peux m´écrire Mon p´tit nom c´est LilaToi tu es prisonnier Si tu veux écris-moi Je s´rais ta liberté Il a fallu bien des années Avant qu'Léo soit relâché Mais un beau jour c´est terminé On le libère Il va pouvoir la rencontrer Celle qu´il appelle «ma Dulcinée» Il va la couvrir de baisers Il fait le fier Il croise sur le trottoir Un cercueil de bois noir Salue les hommes en pleurs Et dérobe une fleur Il arrive excité Et frappe tout essoufflé Mais celle qu´il a aimé Il vient de la croiser Dans ce petit appartement Y avait pas grand chose d´important Mais sur une table deux instruments Et une lettre «Mon p´tit Léo gâche pas ta vie, Fais ça pour moi je t´en supplie Prends cet archet et cette scie Deviens honnête » Dans la rue il s´installe, Joue d´la scie musicale Mais il joue tellement mal Que même les sourds en parlent Les voisins excédés Par tant d´bonne volonté Un jour furent obligés De l´chasser du quartier Et puis un jour dans les bistrots Qu´y s´passait rien de très nouveau On a pu lire dans les journaux Ce fait divers : «On a r´trouvé sous un camion Le corps d´un pauvre vagabond Les bras sciés et un archet C´est un mystère» Si encore de nos jours On entend ce refrain C´est qu´du fond de sa cour Un jour, un musicien Sans s´en douter du reste Cherchant un air nouveau A écrit pour orchestre Les hurlements d´Léo! Les yeux revolver p.34 Marc LAVOINE Un peu spéciale elle est célibataire Le visage pâle les cheveux en arrière Et j'aime ça Elle se dessine sous des jupes fendues Et je devine des histoires défendues C'est comme ça Tell'ment si belle quand elle sort Tell'ment si belle je l'aime tell'ment si fort Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu Un peu larguée, un peu seule sur la terre Les mains tendues, les cheveux en arrière Et j'aime ça A faire l'amour sur des malentendus On vit toujours des moments défendus C'est comme ça Tell'ment si femme quand elle mord Tell'ment si femme, je l'aime tell'ment si fort Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu Son corps s'achève sous des draps inconnus Et moi je rêve de gestes défendus C'est comme ça Un peu spéciale, elle est célibataire Le visage pâle, les cheveux en arrière Et j'aime ça Tell'ment si femme quand elle dort Tell'ment si belle, je l'aime tell'ment si fort Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu Les mots bleus p.36 Paroles : JM Jarre/ Musique : D.Bevilacqua Il est six heures au clocher de l'église Dans le square les fleurs poétisent Une fille va sortir de la mairie Comme chaque soir je l'attends Elle me sourit Il faudrait que je lui parle A tout prix Je lui dirai les mots bleus Les mots qu'on dit avec les yeux Parler me semble ridicule Je m'élance et puis je recule Devant une phrase inutile Qui briserait l'instant fragile D'une rencontre D'une rencontre Je lui dirai les mots bleus Ceux qui rendent les gens heureux Je l'appellerai sans la nommer Je suis peut-être démodé Le vent d'hiver souffle en avril J'aime le silence immobile D'une rencontre D'une rencontre Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher Dans le square les arbres sont couchés Je reviens par le train de nuit Sur le quai je la vois Qui me sourit Il faudra bien qu'elle comprenne A tout prix Je lui dirai les mots bleus Les mots qu'on dit avec les yeux Toutes les excuses que l'on donne Sont comme les baisers que l'on vole Il reste une rancœur subtile Qui gâcherait l'instant fragile De nos retrouvailles De nos retrouvailles Je lui dirai les mots bleus Ceux qui rendent les gens heureux Une histoire d'amour sans paroles N'a pas besoin du protocole Et tous les longs discours futiles Terniraient quelque peu le style De nos retrouvailles De nos retrouvailles Que je t'aime ! p.66 Auteurs/Compositeur : J.Renard et G.Thibaut Quand tes cheveux s' étalent Comme un soleil d' été Et que ton oreiller Ressemble aux champs de blé Quand l'ombre et la lumière dessinent sur ton corps Des montagnes des forêts Et des îles aux trésors Que je t'aime ( x3) Que je t'aime ( x3) Quand ta bouche se fait douce Quand ton corps se fait dur Quand le ciel dans tes yeux D'un seul coup n'est plus pûr Quand tes mains voudraient bien Quand tes doigts n'osent pas Quand ta pudeur dit non D' une toute petite voix Que je t'aime ( x3) Que je t'aime ( x3) Quand tu n'te sens plus chatte Et que tu deviens chienne Et qu'à l'appel du loup Tu brises enfin tes chaînes Quand ton premier soupir Se finit dans un cri Quand c'est moi qui dis non Quand c'est toi qui dit oui Que je t'aime ( x3) Que je t'aime ( x3) Quand mon corps sur ton corps Lourd comme un cheval mort Ne sait pas ne sait plus S' il existe encore Quand on a fait l'Amour Comme d'autres font la guerre Quand c'est moi le soldat Qui meure et qui la perd Que je t'aime ( x3) Que je t'aime ( x3) Siffler sur la colline p.40 - Joe Dassin - Je l'ai vu près d'un laurier elle gardait ses blanches brebis. Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche elle m'a dit: C'est d'rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies.. Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais'y rouler aussi. Elle m'a dit: Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline, De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines. J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu, J'ai attendu attendu elle n'est jamais venue ! Zaî zaî zaî … HO HO ... A la foire du village, un jour je lui ai soupiré Que je voudrais'être un'pomme suspendu à un pommier. Et qu'à chaque fois qu'elle passe elle vienne me mordre dedans. Mais elle est passée tout'en me montrant ses jolies dents. Elle m'a dit: Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline, De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines. J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu, J'ai attendu attendu elle n'est jamais venue ! Zaî zaî zaî … HO HO ... Il en faut peut pour être heureux p.41 Terry Gilkyson - « Le Livre de la Jungle » Il en faut peu pour être heureux Vraiment très peu pour être heureux Il faut se satisfaire du nécessaire Un peu d'eau fraîche et de verdure Que nous prodigue la nature Quelques rayons de miel et de soleil. Je dors d'ordinaire sous les frondaisons Et toute la jungle est ma maison Toutes les abeilles de la forêt Butinent pour moi dans les bosquets Et quand je retourne un gros caillou Je sais trouver des fourmis dessous. Il en faut vraiment peu, Très peu pour être heureux ! Pour être heureux Il en faut peu pour être heureux Vraiment très peu pour être heureux Chassez de votre esprit tous vos soucis Prenez la vie du bon côté Riez, sautez, dansez, chantez Et vous serez un ours très bien léché ! Cueillir une banane, oui Ça se fait sans astuce Mais c'est tout un drame Si c'est un cactus Si vous chipez des fruits sans épines Ce n'est pas la peine de faire attention Mais si le fruit de vos rapines Est tout plein d'épines C'est beaucoup moins bon ! Il en faut vraiment peu, Très peu, pour être heureux ! Pour être heureux ! Instrumental Il en faut vraiment peu, Très peu, pour être heureux. Il en faut peu pour être heureux Vraiment très peu pour être heureux Chassez de votre esprit Tous vos soucis ... Youpi Prenez la vie du bon côté Riez, sautez, dansez, chantez Et vous serez un ours très bien léché ! Et vous serez un ours très bien léché. Youpi ! Alexandrie - Claude François - p.43 Voiles sur les filles Barques sur le Nil Je suis dans ta vie Je suis dans tes bras Alexandra Alexandrie Alexandrie où l'amour danse avec la nuit J'ai plus d'appétit qu'un barracuda Je boirai tout le Nil si tu n'me retiens pas (x2) Alexandrie Alexandra Alexandrie où l'amour danse au fond des draps Ce soir j'ai de la fièvre et toi tu meurs de froid Les sirènes du port d'Alexandrie Chantent encore la même mélodie wowo La lumière du phare d'Alexandrie Fait naufrager les papillons de ma jeunesse. Voiles sur les filles Barques sur le Nil Je suis dans ta vie Je suis dans tes bras Alexandrie où tout commence et tout finit J'ai plus d'appétit qu'un Barracuda Je te mangerai crue si tu n'me retiens pas (x2) Alexandrie Alexandra Alexandrie ce soir je danse dans tes draps Je te mangerai crue si tu n'me retiens pas Les sirènes du port d'Alexandrie Chantent encore la même mélodie wowo La lumière du phare d'Alexandrie Fait naufrager les papillons de ma jeunesse. Ah Aaah Ah Aaah Voiles sur les filles Barques sur le Nil Alexandrie Alexandra Ce soir j'ai de la fièvre et toi tu meurs de froid Ce soir je dans', je dans', je danse dans tes draps. Porque te vas – Jeanette - p.45 Hoy en mi ventana brilla el sol Y'el corazón Se pone triste contemplando la ciudad Porque te vas Como cada noche desperté Pensando'en'ti Y en mi reloj todas las horas vi pasar Porque te vas Todas las promesas de mi amor se'irán contigo Me'olvidarás (x2) Junto' la estacion'lloraré igual qu'un niño Porque te vas (x2) Bajo la penumbra de'un farol Se dormirán Todas las cosas que quedaron por decir Se dormirán Junto a las manillas d'un reloj Esperarán Todas las horas que quedaron por vivir Esperarán Todas las promesas de mi amor se'irán contigo Me'olvidarás (x2) Junto a la estación'lloraré igual qu'un niño Porque te vas (x4) Tous les cris les S.O.S. - Balavoine 1 - Comm'un fou va jeter à la mer Des bouteilles vides et puis espère Qu'on pourra lire'à travers S.O.S. écrit avec de l'air Pour te dire que je me sens seul Je dessine'à l'encre vide Un désert Et je cours Je me raccroche à la vie Je me saoule'avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Difficile d'appeler au secours Quand tant de drames nous oppressent Et les larmes nouées de stress Étouffent un peu plus les cris d'amour De ceux qui sont dans la faiblesse Et dans un dernier'espoir Disparaissent p.46 Et je cours Je me raccroche à la vie Je me saoule'avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Tous les cris les S.O.S. Partent dans les airs Dans l'eau laissent une trace Dont les écumes font la beauté Pris dans leur vaisseau de verre Les messages luttent Mais les vagues les ramènent En pierres d'étoil'sur les rochers Et j'ai ramassé les bouts de verre J'ai recollé tous les morceaux Tout'était clair comme de l'eau Contre le passé y a rien à faire Il faudrait changer les héros Dans un monde où le plus beau Reste'à faire Et je cours Je me raccroche à la vie Je me saoule'avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Tous les cris les S.O.S. Partent dans les airs Dans l'eau laissent une trace Dont les écumes font la beauté Pris dans leur vaisseau de verre Les messages luttent Mais les vagues les ramènent En pierres d'étoil'sur les rochers Dans le port d' Amsterdam p.49 – Jacques Brel - Dans le port d´Amsterdam Y a des marins qui chantent Les rêves qui les hantent Au large d´Amsterdam Dans le port d´Amsterdam Y a des marins qui dorment Comme des oriflammes Le long des berges mornes Dans le port d´Amsterdam Y a des marins qui meurent Pleins de bière'et de drames Aux premières lueurs Mais dans le port d´Amsterdam Y a des marins qui naissent Dans la chaleur épaisse Des langueurs océanes Dans le port d´Amsterdam Y'a des marins qui mangent Sur des nappes trop blanches Des poissons ruisselants Ils vous montrent des dents A croquer la fortune A décroisser la lune A bouffer des haubans Et ça sent la morue Jusque dans le cœur des frites Que leurs grosses mains invitent A revenir en plus'Puis se lèvent en riant Dans un bruit de tempête Referment leur braguette Et sortent en rotant Dans le port d´Amsterdam Y a des marins qui dansent En se frottant la panse Sur la panse des femmes Et ils tournent et ils dansent Comme des soleils crachés Dans le son déchiré D´un accordéon rance Ils se tordent le cou Pour mieux s´entendre rire Jusqu´à ce que tout à coup L´accordéon expire Alors le geste grave Alors le regard fier Ils ramènent leur batave Jusqu´en pleine lumière Dans le port d´Amsterdam Y a des marins qui boivent Et qui boivent et reboivent Et qui reboivent encore Ils boivent à la santé Des putains d´Amsterdam De Hambourg ou d´ailleurs Enfin ils boivent aux dames Qui leur donnent leur joli corps Qui leur donnent leur vertu Pour une pièce en or Et quand ils ont bien bu Se plantent le nez au ciel Se mouchent dans les étoiles Et ils pissent comme je pleure Sur les femmes infidèles Dans le port d´Amsterdam Dans le port d´Amsterdam... Vesoul p.51 Jacques Brel T'as voulu voir Vierzon Et on a vu Vierzon, T'as voulu voir Vesoul Et on on a vu Vesoul, T'as voulu voir Honfleur Et on a vu Honfleur, T'as voulu voir Hambourg Et on a vu Hambourg, J'ai voulu voir Anvers On a revu Hambourg, J'ai voulu voir ta sœur Et on a vu ta mère Comme toujours T'as plus aimé Vierzon On a quitté Vierzon, T'as plus aimé Vesoul On a quitté Vesoul, T'as plus aimé Honfleur On a quitté Honfleur, T'as plus aimé Hambourg On a quitté Hambourg, T'as voulu voir Anvers On n'a vu qu'ses faubourgs, Tu n'as plus aimé ta mère On a quitté sa sœur Comme toujours Mais je te le (rere)dis, Je n'irai pas plus loin, Mais je te préviens, J'irai pas à Paris. D'ailleurs j'ai horreur De tous les flonflons, De la valse musette Et de l’accordéon, T'as voulu voir Paris Et on a vu Paris, T'as voulu voir Dutronc Et on a vu Dutronc, J'ai voulu voir ta sœur, J'ai vu le mont Valérien, T'as voulu voir Hortense, Elle était dans l'Cantal, J'ai voulu voir Byzance Et on a vu Pigalle À la gare Saint-Lazare, J'ai vu les « Fleurs du Mal » Par hasard T'as plus aimé Paris On a quitté Paris, T'as plus aimé Dutronc On a quitté Dutronc, Maintenant je confonds ta sœur Et le mont Valérien, De ce que je sais d'Hortense, J'irai plus dans l'Cantal, Et tant pis pour Byzance Puisque j'ai vu Pigalle, Et la gare Saint-Lazare C'est cher et ça fait mal Au hasard Mais je te le (rerere)redis chauffe Marcel Je n'irai pas plus loin Mais je te préviens Le voyage est fini D'ailleurs j'ai horreur De tous les flonflons De la valse musette Et de l'accordéon On refait tout une fois L'aventurier – Indochine - p.54 Egaré dans la vallée infernale Le héros s'appelle Bob Morane A la recherche de l'Ombre Jaune Le bandit s'appelle Mister Kali Jones Avec l'ami Bill Ballantine Sauvé de justesse des crocodiles Stop au trafic des Caraïbes Escale dans l'opération Nadawieb Le coeur tendre dans le lit de Miss Clark Prisonnière du Sultan de Jarawak En pleine terreur à Manicouagan Isolé dans la jungle birmane Emprisonnant les flibustiers L'ennemi est démasqué On a volé le collier de Civa Le Maradjah en répondra Et soudain surgit face au vent Le vrai héros de tous les temps Bob Morane contre tout chacal L'aventurier contre tout guerrier Bob Morane contre tout chacal L'aventurier contre tout guerrier Dérivant à bord du Sampang L'aventure au parfum d'Ylalang Son surnom, Samouraï du Soleil En démantelant le gang de l'Archipel L'otage des guerriers du Doc Satan Il s'en sortira toujours à temps Tel l'aventurier solitaire Bob Morane est le roi de la terre Et soudain surgit face au vent Le vrai héros de tous les temps Bob Morane contre tout chacal L'aventurier contre tout guerrier Bob Morane contre tout chacal L'aventurier contre tout guerrier J'ai vu p.56 Niagara J'ai vu Berlin Bucarest et Pékin comme si j'y étais Matin et soir le nez dans la télé c'est encore plus vrai J’étais de tous les combats collée devant l’écran A la fois a Soweto en Chine et au Liban Lancer des pierres au bord de Gaza je ne regrette pas Des religieux au nom de leur foi m'ont lancé une fatwa J'ai vu la guerre, la victoire était au bout de leur fusils J'ai vu le sang sur ma peau, j'ai vu la fureur et les cris Et j'ai prié, j'ai prié tous ceux qui se sont sacrifiés J'ai vu la mort se marrer et ramasser ceux qui restaient Et j'ai vu Que cent mille fleurs s'ouvrent à jamais, j'ai déjà donné Les drapeaux rouges ont cesse de flotter je les ai brûlés Un homme ce matin s'est jeté sous un train Abandonné comme un chien la misère et la faim Le pire est à craindre pour demain ça ne me fait rien Accrochée à ma fenêtre bleutée j'ai cherché la vérité J'ai vu la guerre, la victoire était au bout de leur fusils J'ai vu le sang sur ma peau, j'ai vu la fureur et les cris Et j'ai prié, j'ai prié tous ceux qui se sont sacrifiés J'ai vu la mort se marrer et ramasser ceux qui restaient Et j'ai vu …. Le poinçonneur des Lilas p.57 Je suis le poinçonneur des Lilas Le gars qu'on croise et qu'on n'regarde pas Y a pas de soleil sous la terre Drôle de croisière Pour tuer l'ennui j'ai dans ma veste Les extraits du Reader Digest Et dans c'bouquin y'a écrit Que des gars s'la coulent douce à Miami Pendant c'temps que j'fais le zouave Au fond de la cave Parait qu'il y a pas de sots métiers Moi j'fais des trous dans les billets J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits trous Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Des trous de seconde classe Des trous d'première classe. J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Des petits trous des petits trous des petits trous des petits trous. Je suis le poinçonneur des Lilas Pour Invalides changer à Opéra Je vis au coeur d'la planète J'ai dans la tête Un carnaval de confettis J'en amène jusque dans mon lit Et sous mon ciel de faïence Je n'vois briller que les correspondances Parfois je rêve je divague Je vois des vagues Et dans la brume au bout du quai Je vois un bateau qui vient m'chercher Pour sortir de ce trou où je fais des trous Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Mais le bateau se taille Et j'vois que j'déraille Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Des petits trous des petits trous des petits trous des petits trous. Je suis le poinçonneur des Lilas Arts et Métiers direct par Levallois J'en ai marre j'en ai ma claque De ce cloaque Je voudrais jouer la fille de l'air Laisser ma casquette au vestiaire Un jour viendra j'en suis sûr Où j'pourrai m'évader dans la nature J'partirai sur la grande route Et coûte que coûte Et si pour moi il est plus temps Je partirai les pieds devant J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits trous Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Y a d'quoi d'venir dingue De quoi prendre un flingue S'faire un trou un p'tit trou un dernier p'tit trou Un p'tit trou un p'tit trou un dernier p'tit trou Et on m'mettra dans un grand trou et j'n'entendrai plus parler d'trous Plus jamais d'trous de petits trous des petits trous, des petits trous des petits trous, des petits trous des petits trous, des petits trous des petits trous, des petits trous J'ai encore rêvé d'elle J´ai encore rêvé d´elle C´est bête, elle n´a rien fait pour ça Elle n´est pas vraiment belle C´est mieux, elle est faite pour moi Toute en douceur Juste pour mon cœur Je l´ai rêvée si fort Que les draps s´en souviennent Je dormais dans son corps Bercé par ses "Je t´aime". Si je pouvais me réveiller à ses côtés Si je savais où la trouver Donnez-moi l´espoir Prêtez-moi un soir Une nuit, juste, pour elle et moi Et demain matin, elle s´en ira J´ai encore rêvé d´elle (Je rêve aussi) Je n´ai rien fait pour ça (J´ai mal dormi) Elle n´est pas vraiment belle (J´ai un peu froid) Elle est faite pour moi (Réveille-toi...) Toute en douceur Juste pour mon cœur Si je pouvais me réveiller* à ses côtés (*Ouvre tes yeux, tu ne dors pas) Si je savais où la trouver (Regarde-moi) Donnez-moi l´espoir (Je suis à toi) Prêtez-moi un soir (Je t´aime) Une nuit, juste pour elle et moi Et demain... Enfin je vais me réveiller (Je t´attendais, regarde-moi) A ses côtés, c´est sûr je vais la retrouver (Ouvre tes bras) Donnez-moi un soir (Je suis à toi) Laissez-moi y croire Une vie juste pour toi et moi Et demain, tu seras là Mort aux vaches Je me souviens encore de ma première femme Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme ! La Reine des morues de la plaine Saint-Denis, Elle faisait le tapin près la rue d'Rivoli ! Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Ell' aguichait l'client quand mon destin d'bagnard Vint frapper à sa porte sous forme d'un richard... Il lui cracha dessus, rempli de son dédain, Lui mit la main au cul et la traita d'putain Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Moi qui était son mec et pas une peau de vache, Moi qui dans ma jeunesse pris des principes d'apache2, 'sortis mon 6.35, et d'une balle en plein cœur Je l'étendis raide mort et fus serré sur l'heure !... Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Aussitôt arrêté, 'fus mené à Cayenne. C'est là que j'ai purgé le forfait de ma peine... Jeunesses d'aujourd'hui, ne faites plus les cons, Car d'une simpl' conn'rie, on vous fout en prison !... Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Si je viens à mourir, je veux que l'on m'enterre Dans un tout p'tit cim'tière près d'la rue Saint-Martin, Quatr' cents putains à poil viendront crier très haut : « C'est le roi des julots que l'on coll' au tombeau ! » Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Le petit bal perdu Auteurs/compositeurs : Robert Nyel et Gaby Verlor -Interprète : Bourvil - C´était tout juste après la guerre, Dans un petit bal qu´avait souffert. Sur une piste de misère, Y´en avait deux, à découvert. Parmi les gravats ils dansaient Dans ce p'tit bal qui s´appelait... Qui s´appelait... qui s´appelait... qui s´appelait... Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens c'est de ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d´eux. Y´avait tant d´insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu? Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens c´est qu´ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c´était bien... Et c´était bien... Ils buvaient dans le même verre, Toujours sans se quitter des yeux. Ils faisaient la même prière, D´être toujours, toujours heureux. Parmi les gravats ils souriaient Dans ce petit bal qui s´appelait... Qui s´appelait... qui s´appelait... qui s´appelait... Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens c'est de ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d´eux. Y´avait tant d´insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu? Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens c´est qu´ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c´était bien... Et c´était bien... Et puis quand l´accordéoniste S´est arrêté, ils sont partis. Le soir tombait dessus la piste, Sur les gravats et sur ma vie. Il était redevenu tout triste Ce petit bal qui s´appelait, Qui s´appelait... qui s´appelait... qui s´appelait... Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d´eux. Y´avait tant de lumière, Avec eux dans la rue, Alors la belle affaire Le nom du bal perdu. Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens c´est qu´on était heureux Les yeux au fond des yeux. Et c´était bien... Et c´était bien...