J`veux du soleil

Transcription

J`veux du soleil
Laisse tomber les filles
Armstong
Les amants de Saint Jean
Emmenez moi
Femme Libérée
J'veux du soleil
Le sud
Couleur calé
Le vent l'emportera
La groupie du pianiste
La bamba
Poupée de cire poupée de son
Ces bottes sont faites pour marcher
Les hurlements de léo
La fille du coupeur de joints
Les yeux revolver
Les mots bleus
Que je t'aime
Siffler sur la colline
Il en faut peut pour être heureux
Alexandrie
Porque te vas
Tous les cris les SOS
Dans le port d'Amsterdam
Vesoul
L'aventurier
J'ai vu
Le poinçonneur des Lilas
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Laisse tomber les filles p.2
Serge Gainsbourg
1 - Laisse tomber les filles
Laisse tomber les filles
Un jour c´est toi qu´on laissera
Laisse tomber les filles
Laisse tomber les filles
Un jour c´est toi qui pleureras
Oui j´ai pleuré mais ce jour-là
Non je ne pleurerai pas
Non je ne pleurerai pas
Je dirai c´est bien fait pour toi
Je dirai ça t´apprendra
Je dirai ça t´apprendra
2 - Laisse tomber les filles
Laisse tomber les filles
Ça te jouera un mauvais tour
Laisse tomber les filles
Laisse tomber les filles
Tu le paieras un de ces jours
On ne joue pas impunément
Avec un cœur innocent
Avec un cœur innocent
Tu verras ce que je ressens
Avant qu´il ne soit longtemps
Avant qu´il ne soit longtemps
(pont)
La chance abandonne
Celui qui ne sait
Que laisser les cœurs blessés
Tu n´auras personne
Pour te consoler
Tu ne l´auras pas volé
3 - Laisse tomber les filles
Laisse tomber les filles
Un jour c´est toi qu´on laissera
Laisse tomber les filles
Laisse tomber les filles
Un jour c´est toi qui pleureras
Non pour te plaindre il n´y aura
Personne d´autre que toi
Personne d´autre que toi
Alors tu te rappelleras
Tout ce que je te dis là
Tout ce que je te dis là
Armstrong p.4
Claude Nougaro / Maurice Vander -
Armstrong, je ne suis pas noir,
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir,
Quel manque de pot
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau,
Rien, rien, rien ne luit là haut
Les anges... zéro
Je suis blanc de peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir,
Du noir en dedans
Chante pour moi, Louis, oh ! oui
Chante, chante, chante, ça tient chaud
J'ai froid, oh ! moi
Qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire !
C'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc,
On voit surtout du rouge, du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu'on soit, ma foi,
Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt'ou tard,
On n'est que des os...
Est ce que les tiens seront noirs ?
Ce serait rigolo
Allez Louis, alléluia !
Au delà de nos oripeaux,
Noir et Blanc
Sont ressemblants
Comme deux gouttes d'eau.
Mon amant de St Jean p.6
Paroles Léon Agel – Musique Emile Carrara
Je ne sais pourquoi j'allais danser
A Saint-Jean au musette,
Mais il m'a suffit
d'un seul baiser,
Pour que mon cœur soit prisonnier,
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dit'avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau
de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.
Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur chaque fois
qu'il mentait,
Je le savais, mais je l'aimais.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dit'avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau
de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.
Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
J'étais folle de croire au bonheur,
Et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m'aime plus
C'est du passé
N'en parlons plus
(x3)
Emmenez-moi p.8
- Charles Aznavour -
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
de fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant'avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment,
que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Femme libérée – Cookie Dingler - p.11
Elle est'abonnée à Marie Claire
Dans l'nouvel Ob's elle ne lit que Brétécher
Le monde y a longtemps qu'elle fait plus semblant
Elle achète Match en cachette c'est bien plus marrant
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etr'une femme libérée tu sais c'est pas si facile (2 x)
Au fond de son lit un macho s'endort
Qui ne l'aimera pas plus loin que l'aurore
Mais elle s'en fout, elle s'éclate quand même
Et lui ronronne des tonnes de "je t'aime"
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etr'une femme libérée tu sais c'est pas si facile
Sa première ride lui fait du souci
Le reflet du miroir pèse sur sa vie
Elle rentre son ventre à chaque fois qu'elle sort
Même dans "Elle" ils disent qu'il faut faire un effort
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etr'une femme libérée tu sais c'est pas si facile
Elle fume beaucoup elle a des avis sur tout
Elle aime raconter qu'elle sait changer une roue
Elle avoue son âge celui d'ses enfants
Et goûte mêm'un p'tit joint de temps en temps
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etr'une femme libérée tu sais c'est pas si facile
J'veux du soleil
- Au p'tit bonheur - p.13
1- J'suis resté qu'un enfant
Qu'aurait grandi trop vite
Dans un monde en super plastique
J'veux retrouver... Maman !
Qu'elle m'raconte des histoires
De Jane et de Tarzan
De princesses et de cerfs-volants
J'veux du soleil dans ma mémoire.
J'veux du soleil (x4)
2 - J'veux traverser des océans
Dev'nir Monte-Christo
Au clair de lune
M'échapper de la ci-ta-delle
J'veux devenir roi des marécages
Me sortir de ma cage
Un Père Noël pour Cendrillon
Sans es-car-pin...
J'veux du soleil (x4)
3 - J'veux faire danser Maman
Au son clair des grillons
J'veux r'trouver mon sourire d'enfant
Perdu dans le tourbillon
Dans l'tourbillon de la vie
Qui fait que l'on oublie
Que l'on est resté des mômes
Bien au fond de nos abris.
J'veux du soleil (x4)
Le sud - Nino Ferrer -
p.15
C´est un endroit qui ressemble
à la Louisiane
A l´Italie
Il y a du linge étendu
sur la terrasse
Et c´est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d´un million d´années
Et toujours en été.
Y'a plein d´enfants qui se roulent
sur la pelouse
Y'a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue,
des poissons rouges
Il ne manque rien
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d´un million d´années
Et toujours en été.
Un jour ou l´autre il faudra qu´il y ait la guerre
On le sait bien
On n´aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c´est le destin
Tant pis pour le Sud
C´était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d´un million d´années
Et toujours en été.
Couleur Café
p.17
- Serge Gainsbourg -
J´aime ta couleur café
Tes cheveux café
Ta gorge café
J´aime quand pour moi tu danses
Alors j´entends murmurer
Tous tes bracelets
Jolis bracelets
A tes pieds ils se balancent
Couleur café
Que j´aime ta couleur café ( x2)
C´est quand même fou l´effet
L´effet que ça fait
De te voir rouler
Ainsi des yeux et des hanches
Si tu fais comme le café
Rien qu´à m´énerver
Rien qu´à m´exciter
Ce soir la nuit sera blanche
Couleur café
Que j´aime ta couleur café ( x2)
L´amour sans philosopher
C´est comme le café
Très vite passé
Mais que veux-tu que j´y fasse
On en a marre de café
Et c´est terminé
Pour tout oublier
On attend que ça se tasse
Couleur café
Que j´aime ta couleur café ( x2 et plus si affinités)
Le vent nous emportera – Noir désir p. 19
Je n'ai pas peur de la route
Faudra voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien
Le vent l'emportera
Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Mêm's'il ne sert à rien
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain
Le vent les portera
Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destins
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?
Le vent l'emportera
Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
La groupie du pianiste - Michel Berger p.21
Elle passe ses nuits sans dormir
À gâcher son bel avenir
La groupie du pianiste
Dieu que cette fille a l'air triste
Amoureuse d'un égoïste
La groupie du pianiste.
Elle fout toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir entre ses draps roses.
Elle passe sa vie à l'attendre
Pour un mot pour un geste tendre
La groupie du pianiste
Devant l'hôtel dans les coulisses
Elle rêve de la vie d'artiste
La groupie du pianiste.
Elle le suivrait jusqu'en enfer
Et même l'enfer c'est pas grand chose
À côté d'être seule sur terre
Et elle y pense dans son lit
Le soir entre ses draps roses
Elle l'aime, elle l'adore
Plus que tout elle l'aime
C'est beau comme elle l'aime
Elle l'aime, elle l'adore
C'est fou comme elle aime
C'est beau comme elle l'aime.
Il a des droits sur son sourire
Elle a des droits sur ses désirs
La groupie du pianiste.
Elle sait rester là sans rien dire
Pendant que lui joue ses délires
La groupie du pianiste.
Quand le concert est terminé
Elle met ses mains sur le clavier
En rêvant qu'il va l'emmener
Passer le reste de sa vie
Tout simplement à l'écouter
Elle sait comprendre sa musique
Elle sait oublier qu'elle existe
La groupie du pianiste,
Mais Dieu que cette fille prend des risques
Amoureuse d'un égoïste
La groupie du pianiste.
Elle fout toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir(e) entre ses draps roses.
Elle l'aime, elle l'adore
Plus que tout elle l'aime
C'est beau comme elle l'aime
Elle l'aime, elle l'adore
C'est fou comme elle aime
C'est beau comme elle l'aime
LA BAMBA
p.24
Ritchie Valens
Para bailar la bamba,
Para bailar la bamba,
Se necesita una poca de gracia.
Una poca de gracia par mi par ti.
Arriba y arriba
Y arriba y arriba, por ti sere,
Por ti sere.
Por ti sere.
Yo no soy marinero.
Yo no soy marinero, soy capitan.
Soy capitan.
Soy capitan.
Bamba bamba,
Bamba-bamba.
Para bailar la bamba,
Para bailar la bamba,
se necesita una poca de gracia.
Una poca de gracia pa mi pa ti.
Arriba, arriba.
R-r-r-r-r, Ja! Ja!
Para bailar la bamba,
Para bailar la bamba,
Se necesita una poca de gracia.
Una poca de gracia pa mi pa ti.
Arriba y arriba
Y arriba y arriba, por ti sere,
Por ti sere.
Por ti sere.
Bamba-bamba.
Bamba-bamba.
Poupée de cire poupée de son
S.Gainsbourg
p.26
Je suis une poupée de cire
Une poupée de son
Mon cœur est gravé dans mes chansons
Poupée de cire poupée de son
Suis-je meilleure suis-je pire
Qu´un' poupée de salon
Je vois la vie en rose bonbon
Poupée de cire poupée de son
Mes disques sont un miroir
Dans lequel chacun peut me voir
Je suis partout-à la fois
Brisée en mille éclats de voix
Autour de moi j´entends rire
Les poupées de chiffon
Celles qui dansent sur mes chansons
Poupée de cire poupée de son
Elles se laissent séduire
Pour un oui pour un non
L´amour n´est pas que dans les chansons
Poupée de cire poupée de son
Mes disques sont un miroir
Dans lequel chacun peut me voir
Je suis partout-à la fois
Brisée en mille éclats de voix
Seule parfois je soupire
Je me dis à quoi bon
Chanter'ainsi l´amour sans raison
Sans rien connaître des garçons
Je n´suis qu´une poupée de cire
Qu´une poupée de son
Sous le soleil de mes cheveux blonds
Poupée de cire poupée de son
Mais un jour je vivrai mes chansons
Poupée de cire poupée de son
Sans craindre la chaleur des garçons
Poupée de cire poupée de son.
Ces bottes sont faites pour marcher
p.28
Quand tu me dis que tu n'as pas d'aut' fille
Je sais parfait'ment que tu mens
Tout l'monde sait que tu me trompes souvent
Alors méfie-toi, je t'avertis maint'nant
Ces bottes sont faites pour marcher
Et tu vas l'regretter
Car je mettrai ces bottes
Un jour ou l'autre pour te quitter
Tu mens tell'ment que c'est plus fort que toi
Et tu n'sais jamais où est la vérité
Comm'tous les enfants, tu crois être un homme
Mais toi, dans ma vie, tu ne m'as rien donné
Ces bottes sont faites pour marcher
Et tu vas l'regretter
Car je mettrai ces bottes
Un jour ou l'autre pour te quitter
Toi, tu joues avec le feu et tu t'amuses
Mais un jour viendra où tu vas te brûler
Un autre a pris ta place et moi je l'aime bien
Et ce qu'il est, tu ne le seras jamais
Ces bottes sont faites pour marcher
Et tu vas l'regretter Car je mettrai ces bottes
Un jour ou l'autre pour te quitter
La fille du coupeur de joints
Thiéfaine
- p.29
Elle descendait de la montagne
Sur un chariot chargé de paille
Sur un chariot chargé de foin
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Elle descendait de la montagne
En chantant une chanson paillarde
Une chanson de collégien
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Ben nous on était cinq chômeurs
A s'lamenter sur not'malheur
En se disant qu'on se tap'rait bien
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Elle descendait de la montagne
V'là qu'elle nous voit vers les murailles
Et qu'elle nous fait : coucou les gens !
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Ben, v'là qu'elle nous prend par la taille
Pis qu'elle nous emmène sur sa paille
Elle nous fait le coup du zeppelin
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Ben nous on était cinq chômeurs
A s'payer une tranche de bonheur
Une tranche de tagada tsoin-tsoin
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Quand on eut passé la ferraille
Elle nous fit fumer de sa paille
Sacré bon dieu que c'était bien
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Plus question d'chercher du travail
On pédalait dans les nuages
Au milieu des petits lapins
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Elle descendait de la montagne
En chantant une chanson paillarde
Une chanson de collégien
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Les hurlements de Léo
- Les VRP - p.31
Quand sa mère accoucha d´Léo
C´était pour mourir aussitôt
Dans les décombres d´un bistrot
C´était la guerre
Il a grandi on ne sait comment
En s´inventant plein de mamans
Des prostituées, des sans-argent
La vraie misère
Comme il avait de l´aisance
Et n´était pas idiot
A son adolescence
Il devint gigolo
Dans le lit des femmes chics
Il fit don de ses dons
A vouloir trop de fric
On finit en prison
Dans la pénombre d´un cachot
On enferma le pauv´Léo
Avec les brigands les salauds
C´était l´hiver
«Paraît qu´t´étais un prostitué,
Lui dit-un gars dans sa chambrée,
Tu vas pouvoir nous réchauffer
Fais pas d´manières!"
N´ayant plus le moral
Et voulant-en finir
En ouvrant'un journal il lut :
"Tu peux m´écrire
Mon p´tit nom c´est LilaToi
tu es prisonnier
Si tu veux écris-moi
Je s´rais ta liberté
Il a fallu bien des années
Avant qu'Léo soit relâché
Mais un beau jour c´est terminé
On le libère
Il va pouvoir la rencontrer
Celle qu´il appelle «ma Dulcinée»
Il va la couvrir de baisers
Il fait le fier
Il croise sur le trottoir
Un cercueil de bois noir
Salue les hommes en pleurs
Et dérobe une fleur
Il arrive excité
Et frappe tout essoufflé
Mais celle qu´il a aimé
Il vient de la croiser
Dans ce petit appartement
Y avait pas grand chose d´important
Mais sur une table deux instruments Et une lettre
«Mon p´tit Léo gâche pas ta vie,
Fais ça pour moi je t´en supplie
Prends cet archet et cette scie
Deviens honnête »
Dans la rue il s´installe,
Joue d´la scie musicale
Mais il joue tellement mal
Que même les sourds en parlent
Les voisins excédés
Par tant d´bonne volonté
Un jour furent obligés
De l´chasser du quartier
Et puis un jour dans les bistrots
Qu´y s´passait rien de très nouveau
On a pu lire dans les journaux Ce fait divers :
«On a r´trouvé sous un camion
Le corps d´un pauvre vagabond
Les bras sciés et un archet
C´est un mystère»
Si encore de nos jours
On entend ce refrain
C´est qu´du fond de sa cour
Un jour, un musicien
Sans s´en douter du reste
Cherchant un air nouveau
A écrit pour orchestre
Les hurlements d´Léo!
Les yeux revolver p.34
Marc LAVOINE
Un peu spéciale elle est célibataire
Le visage pâle les cheveux en arrière
Et j'aime ça
Elle se dessine sous des jupes fendues
Et je devine des histoires défendues
C'est comme ça
Tell'ment si belle quand elle sort
Tell'ment si belle je l'aime tell'ment si fort
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu
Un peu larguée, un peu seule sur la terre
Les mains tendues, les cheveux en arrière
Et j'aime ça
A faire l'amour sur des malentendus
On vit toujours des moments défendus
C'est comme ça
Tell'ment si femme quand elle mord
Tell'ment si femme, je l'aime tell'ment si fort
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu
Son corps s'achève sous des draps inconnus
Et moi je rêve de gestes défendus
C'est comme ça
Un peu spéciale, elle est célibataire
Le visage pâle, les cheveux en arrière
Et j'aime ça
Tell'ment si femme quand elle dort
Tell'ment si belle, je l'aime tell'ment si fort
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu
Les mots bleus p.36
Paroles : JM Jarre/ Musique : D.Bevilacqua
Il est six heures au clocher de l'église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre
Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu'elle comprenne
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l'on donne
Sont comme les baisers que l'on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l'instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d'amour sans paroles
N'a pas besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Que je t'aime ! p.66
Auteurs/Compositeur : J.Renard et G.Thibaut
Quand tes cheveux s' étalent
Comme un soleil d' été
Et que ton oreiller
Ressemble aux champs de blé
Quand l'ombre et la lumière
dessinent sur ton corps
Des montagnes des forêts
Et des îles aux trésors
Que je t'aime ( x3)
Que je t'aime ( x3)
Quand ta bouche se fait douce
Quand ton corps se fait dur
Quand le ciel dans tes yeux
D'un seul coup n'est plus pûr
Quand tes mains voudraient bien
Quand tes doigts n'osent pas
Quand ta pudeur dit non
D' une toute petite voix
Que je t'aime ( x3)
Que je t'aime ( x3)
Quand tu n'te sens plus chatte
Et que tu deviens chienne
Et qu'à l'appel du loup
Tu brises enfin tes chaînes
Quand ton premier soupir
Se finit dans un cri
Quand c'est moi qui dis non
Quand c'est toi qui dit oui
Que je t'aime ( x3)
Que je t'aime ( x3)
Quand mon corps sur ton corps
Lourd comme un cheval mort
Ne sait pas ne sait plus
S' il existe encore
Quand on a fait l'Amour
Comme d'autres font la guerre
Quand c'est moi le soldat
Qui meure et qui la perd
Que je t'aime ( x3)
Que je t'aime ( x3)
Siffler sur la colline p.40
- Joe Dassin -
Je l'ai vu près d'un laurier elle gardait ses blanches brebis.
Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche elle m'a dit:
C'est d'rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies..
Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais'y rouler aussi.
Elle m'a dit:
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline,
De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines.
J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu,
J'ai attendu attendu elle n'est jamais venue !
Zaî zaî zaî … HO HO ...
A la foire du village, un jour je lui ai soupiré
Que je voudrais'être un'pomme suspendu à un pommier.
Et qu'à chaque fois qu'elle passe elle vienne me mordre dedans.
Mais elle est passée tout'en me montrant ses jolies dents.
Elle m'a dit:
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline,
De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines.
J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu,
J'ai attendu attendu elle n'est jamais venue !
Zaî zaî zaî … HO HO ...
Il en faut peut pour être heureux p.41
Terry Gilkyson - « Le Livre de la Jungle »
Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire du nécessaire
Un peu d'eau fraîche et de verdure
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel et de soleil.
Je dors d'ordinaire sous les frondaisons
Et toute la jungle est ma maison
Toutes les abeilles de la forêt
Butinent pour moi dans les bosquets
Et quand je retourne un gros caillou
Je sais trouver des fourmis dessous.
Il en faut vraiment peu,
Très peu pour être heureux !
Pour être heureux
Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché !
Cueillir une banane, oui
Ça se fait sans astuce
Mais c'est tout un drame
Si c'est un cactus
Si vous chipez des fruits sans épines
Ce n'est pas la peine de faire attention
Mais si le fruit de vos rapines
Est tout plein d'épines
C'est beaucoup moins bon !
Il en faut vraiment peu,
Très peu, pour être heureux !
Pour être heureux !
Instrumental
Il en faut vraiment peu,
Très peu, pour être heureux.
Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit
Tous vos soucis ... Youpi
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché !
Et vous serez un ours très bien léché.
Youpi !
Alexandrie - Claude François -
p.43
Voiles sur les filles
Barques sur le Nil
Je suis dans ta vie
Je suis dans tes bras
Alexandra Alexandrie
Alexandrie où l'amour danse avec la nuit
J'ai plus d'appétit qu'un barracuda
Je boirai tout le Nil si tu n'me retiens pas (x2)
Alexandrie Alexandra
Alexandrie où l'amour danse au fond des draps
Ce soir j'ai de la fièvre et toi tu meurs de froid
Les sirènes du port d'Alexandrie
Chantent encore la même mélodie wowo
La lumière du phare d'Alexandrie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse.
Voiles sur les filles
Barques sur le Nil
Je suis dans ta vie
Je suis dans tes bras
Alexandrie où tout commence et tout finit
J'ai plus d'appétit qu'un Barracuda
Je te mangerai crue si tu n'me retiens pas (x2)
Alexandrie Alexandra
Alexandrie ce soir je danse dans tes draps
Je te mangerai crue si tu n'me retiens pas
Les sirènes du port d'Alexandrie
Chantent encore la même mélodie wowo
La lumière du phare d'Alexandrie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse.
Ah Aaah Ah Aaah
Voiles sur les filles
Barques sur le Nil
Alexandrie Alexandra
Ce soir j'ai de la fièvre et toi tu meurs de froid
Ce soir je dans', je dans', je danse dans tes draps.
Porque te vas – Jeanette - p.45
Hoy en mi ventana brilla el sol Y'el corazón
Se pone triste contemplando la ciudad
Porque te vas
Como cada noche desperté
Pensando'en'ti
Y en mi reloj todas las horas vi pasar
Porque te vas
Todas las promesas de mi amor se'irán contigo
Me'olvidarás (x2)
Junto' la estacion'lloraré igual qu'un niño
Porque te vas (x2)
Bajo la penumbra de'un farol
Se dormirán
Todas las cosas que quedaron por decir
Se dormirán
Junto a las manillas d'un reloj Esperarán
Todas las horas que quedaron por vivir
Esperarán
Todas las promesas de mi amor se'irán contigo
Me'olvidarás (x2)
Junto a la estación'lloraré igual qu'un niño
Porque te vas (x4)
Tous les cris les S.O.S. - Balavoine 1 - Comm'un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu'on pourra lire'à travers
S.O.S. écrit avec de l'air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine'à l'encre vide
Un désert
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule'avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Difficile d'appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Étouffent un peu plus les cris d'amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier'espoir
Disparaissent
p.46
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule'avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l'eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d'étoil'sur les rochers
Et j'ai ramassé les bouts de verre
J'ai recollé tous les morceaux
Tout'était clair comme de l'eau
Contre le passé y a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau
Reste'à faire
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule'avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l'eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d'étoil'sur les rochers
Dans le port d' Amsterdam p.49
– Jacques Brel -
Dans le port d´Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d´Amsterdam
Dans le port d´Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d´Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière'et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d´Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d´Amsterdam
Y'a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus'Puis
se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d´Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D´un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s´entendre rire
Jusqu´à ce que tout à coup
L´accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu´en pleine lumière
Dans le port d´Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d´Amsterdam
De Hambourg ou d´ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d´Amsterdam
Dans le port d´Amsterdam...
Vesoul p.51
Jacques Brel
T'as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon,
T'as voulu voir Vesoul
Et on on a vu Vesoul,
T'as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur,
T'as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg,
J'ai voulu voir Anvers
On a revu Hambourg,
J'ai voulu voir ta sœur
Et on a vu ta mère
Comme toujours
T'as plus aimé Vierzon
On a quitté Vierzon,
T'as plus aimé Vesoul
On a quitté Vesoul,
T'as plus aimé Honfleur
On a quitté Honfleur,
T'as plus aimé Hambourg
On a quitté Hambourg,
T'as voulu voir Anvers
On n'a vu qu'ses faubourgs,
Tu n'as plus aimé ta mère
On a quitté sa sœur
Comme toujours
Mais je te le (rere)dis,
Je n'irai pas plus loin,
Mais je te préviens,
J'irai pas à Paris.
D'ailleurs j'ai horreur
De tous les flonflons,
De la valse musette
Et de l’accordéon,
T'as voulu voir Paris
Et on a vu Paris,
T'as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc,
J'ai voulu voir ta sœur,
J'ai vu le mont Valérien,
T'as voulu voir Hortense,
Elle était dans l'Cantal,
J'ai voulu voir Byzance
Et on a vu Pigalle
À la gare Saint-Lazare,
J'ai vu les « Fleurs du Mal »
Par hasard
T'as plus aimé Paris
On a quitté Paris,
T'as plus aimé Dutronc
On a quitté Dutronc,
Maintenant je confonds ta sœur
Et le mont Valérien,
De ce que je sais d'Hortense,
J'irai plus dans l'Cantal,
Et tant pis pour Byzance
Puisque j'ai vu Pigalle,
Et la gare Saint-Lazare
C'est cher et ça fait mal
Au hasard
Mais je te le (rerere)redis chauffe Marcel
Je n'irai pas plus loin
Mais je te préviens
Le voyage est fini
D'ailleurs j'ai horreur
De tous les flonflons
De la valse musette
Et de l'accordéon
On refait tout une fois
L'aventurier – Indochine -
p.54
Egaré dans la vallée infernale
Le héros s'appelle Bob Morane
A la recherche de l'Ombre Jaune
Le bandit s'appelle Mister Kali Jones
Avec l'ami Bill Ballantine
Sauvé de justesse des crocodiles
Stop au trafic des Caraïbes
Escale dans l'opération Nadawieb
Le coeur tendre dans le lit de Miss Clark
Prisonnière du Sultan de Jarawak
En pleine terreur à Manicouagan
Isolé dans la jungle birmane
Emprisonnant les flibustiers
L'ennemi est démasqué
On a volé le collier de Civa
Le Maradjah en répondra
Et soudain surgit face au vent
Le vrai héros de tous les temps
Bob Morane contre tout chacal
L'aventurier contre tout guerrier
Bob Morane contre tout chacal
L'aventurier contre tout guerrier
Dérivant à bord du Sampang
L'aventure au parfum d'Ylalang
Son surnom, Samouraï du Soleil
En démantelant le gang de l'Archipel
L'otage des guerriers du Doc Satan
Il s'en sortira toujours à temps
Tel l'aventurier solitaire
Bob Morane est le roi de la terre
Et soudain surgit face au vent
Le vrai héros de tous les temps
Bob Morane contre tout chacal
L'aventurier contre tout guerrier
Bob Morane contre tout chacal
L'aventurier contre tout guerrier
J'ai vu p.56
Niagara
J'ai vu Berlin Bucarest et Pékin comme si j'y étais
Matin et soir le nez dans la télé c'est encore plus vrai
J’étais de tous les combats collée devant l’écran
A la fois a Soweto en Chine et au Liban
Lancer des pierres au bord de Gaza je ne regrette pas
Des religieux au nom de leur foi m'ont lancé une fatwa
J'ai vu la guerre, la victoire était au bout de leur fusils
J'ai vu le sang sur ma peau, j'ai vu la fureur et les cris
Et j'ai prié, j'ai prié tous ceux qui se sont sacrifiés
J'ai vu la mort se marrer et ramasser ceux qui restaient
Et j'ai vu
Que cent mille fleurs s'ouvrent à jamais, j'ai déjà donné
Les drapeaux rouges ont cesse de flotter je les ai brûlés
Un homme ce matin s'est jeté sous un train
Abandonné comme un chien la misère et la faim
Le pire est à craindre pour demain ça ne me fait rien
Accrochée à ma fenêtre bleutée j'ai cherché la vérité
J'ai vu la guerre, la victoire était au bout de leur fusils
J'ai vu le sang sur ma peau, j'ai vu la fureur et les cris
Et j'ai prié, j'ai prié tous ceux qui se sont sacrifiés
J'ai vu la mort se marrer et ramasser ceux qui restaient
Et j'ai vu ….
Le poinçonneur des Lilas p.57
Je suis le poinçonneur des Lilas
Le gars qu'on croise et qu'on n'regarde pas
Y a pas de soleil sous la terre
Drôle de croisière
Pour tuer l'ennui j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader Digest
Et dans c'bouquin y'a écrit
Que des gars s'la coulent douce à Miami
Pendant c'temps que j'fais le zouave
Au fond de la cave
Parait qu'il y a pas de sots métiers
Moi j'fais des trous dans les billets
J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits trous
Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous
Des trous de seconde classe
Des trous d'première classe.
J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits
Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous
Des petits trous des petits trous des petits trous des
petits trous.
Je suis le poinçonneur des Lilas
Pour Invalides changer à Opéra
Je vis au coeur d'la planète
J'ai dans la tête
Un carnaval de confettis
J'en amène jusque dans mon lit
Et sous mon ciel de faïence
Je n'vois briller que les correspondances
Parfois je rêve je divague
Je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
Je vois un bateau qui vient m'chercher
Pour sortir de ce trou où je fais des trous
Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous
Mais le bateau se taille
Et j'vois que j'déraille
Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous
Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous
Des petits trous des petits trous des petits trous des
petits trous.
Je suis le poinçonneur des Lilas
Arts et Métiers direct par Levallois
J'en ai marre j'en ai ma claque
De ce cloaque
Je voudrais jouer la fille de l'air
Laisser ma casquette au vestiaire
Un jour viendra j'en suis sûr
Où j'pourrai m'évader dans la nature
J'partirai sur la grande route
Et coûte que coûte
Et si pour moi il est plus temps
Je partirai les pieds devant
J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits trous
Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous
Y a d'quoi d'venir dingue
De quoi prendre un flingue
S'faire un trou un p'tit trou un dernier p'tit trou
Un p'tit trou un p'tit trou un dernier p'tit trou
Et on m'mettra dans un grand trou
et j'n'entendrai plus parler d'trous
Plus jamais d'trous de petits trous
des petits trous, des petits trous
des petits trous, des petits trous
des petits trous, des petits trous
des petits trous, des petits trous
J'ai encore rêvé d'elle
J´ai encore rêvé d´elle
C´est bête, elle n´a rien fait pour ça
Elle n´est pas vraiment belle
C´est mieux, elle est faite pour moi
Toute en douceur
Juste pour mon cœur
Je l´ai rêvée si fort
Que les draps s´en souviennent
Je dormais dans son corps
Bercé par ses "Je t´aime".
Si je pouvais me réveiller à ses côtés
Si je savais où la trouver
Donnez-moi l´espoir
Prêtez-moi un soir
Une nuit, juste, pour elle et moi
Et demain matin, elle s´en ira
J´ai encore rêvé d´elle (Je rêve aussi)
Je n´ai rien fait pour ça (J´ai mal dormi)
Elle n´est pas vraiment belle (J´ai un peu froid)
Elle est faite pour moi (Réveille-toi...)
Toute en douceur
Juste pour mon cœur
Si je pouvais me réveiller* à ses côtés (*Ouvre tes
yeux, tu ne dors pas)
Si je savais où la trouver (Regarde-moi)
Donnez-moi l´espoir (Je suis à toi)
Prêtez-moi un soir (Je t´aime)
Une nuit, juste pour elle et moi
Et demain...
Enfin je vais me réveiller (Je t´attendais, regarde-moi)
A ses côtés, c´est sûr je vais la retrouver (Ouvre tes
bras)
Donnez-moi un soir (Je suis à toi)
Laissez-moi y croire
Une vie juste pour toi et moi Et demain, tu seras là
Mort aux vaches
Je me souviens encore de ma première femme
Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme !
La Reine des morues de la plaine Saint-Denis,
Elle faisait le tapin près la rue d'Rivoli !
Mort aux vaches ! Mort aux condés !
Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !
Ell' aguichait l'client quand mon destin d'bagnard
Vint frapper à sa porte sous forme d'un richard...
Il lui cracha dessus, rempli de son dédain,
Lui mit la main au cul et la traita d'putain
Mort aux vaches ! Mort aux condés !
Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !
Moi qui était son mec et pas une peau de vache,
Moi qui dans ma jeunesse pris des principes
d'apache2,
'sortis mon 6.35, et d'une balle en plein cœur
Je l'étendis raide mort et fus serré sur l'heure !...
Mort aux vaches ! Mort aux condés !
Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !
Aussitôt arrêté, 'fus mené à Cayenne.
C'est là que j'ai purgé le forfait de ma peine...
Jeunesses d'aujourd'hui, ne faites plus les cons,
Car d'une simpl' conn'rie, on vous fout en prison !...
Mort aux vaches ! Mort aux condés !
Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !
Si je viens à mourir, je veux que l'on m'enterre
Dans un tout p'tit cim'tière près d'la rue Saint-Martin,
Quatr' cents putains à poil viendront crier très haut :
« C'est le roi des julots que l'on coll' au tombeau ! »
Mort aux vaches ! Mort aux condés !
Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !
Le petit bal perdu
Auteurs/compositeurs : Robert Nyel et Gaby Verlor -Interprète : Bourvil -
C´était tout juste après la guerre,
Dans un petit bal qu´avait souffert.
Sur une piste de misère,
Y´en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce p'tit bal qui s´appelait...
Qui s´appelait...
qui s´appelait...
qui s´appelait...
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c'est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d´eux.
Y´avait tant d´insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu?
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c´est qu´ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c´était bien...
Et c´était bien...
Ils buvaient dans le même verre,
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière,
D´être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient
Dans ce petit bal qui s´appelait...
Qui s´appelait...
qui s´appelait...
qui s´appelait...
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c'est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d´eux.
Y´avait tant d´insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu?
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c´est qu´ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c´était bien...
Et c´était bien...
Et puis quand l´accordéoniste
S´est arrêté, ils sont partis.
Le soir tombait dessus la piste,
Sur les gravats et sur ma vie.
Il était redevenu tout triste
Ce petit bal qui s´appelait,
Qui s´appelait...
qui s´appelait...
qui s´appelait...
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d´eux.
Y´avait tant de lumière,
Avec eux dans la rue,
Alors la belle affaire
Le nom du bal perdu.
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c´est qu´on était heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c´était bien...
Et c´était bien...

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