Immobilier : Mazzocco, renforcer les Siic et les fonds comme le veut

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Immobilier : Mazzocco, renforcer les Siic et les fonds comme le veut
Immobilier : Mazzocco, renforcer les Siic et les fonds comme le veut « Destinazione Italia » est positif Radiocor -­‐ Milan, 24 septembre 2013 -­‐ « L’idée du plan du gouvernement italien baptisé « Destinazione Italia » [destination Italie] de renforcer les siic et les fonds immobiliers est positive ». C’est M. Aldo Mazzocco, Président d’Assoimmobiliare [association italienne de l’industrie immobilière] et administrateur délégué de Beni Stabili, une des deux sociétés d’investissement immobilier cotées, qui le souligne lors d’un entretien avec Radiocor. Le projet lancé par l’exécutif se propose d’attirer les investissements étrangers en Italie et cite expressément le secteur de l’immobilier comme l’un des secteurs pouvant contribuer à cet objectif. Le point numéro 28, par exemple, mentionne des mesures « pour rendre plus facile l’investissement dans l’immobilier à travers le développement des siic ». « À l’heure actuelle, l’Italie n’est pas un pays où il est facile d’investir », reconnaît M. Mazzocco, mais cela dépend aussi de la réglementation. Une des propositions d’Assoimmobiliare prévoit, par exemple, « l’élargissement de l’éventail des investisseurs institutionnels ». Relativement aux siic, les corrections pourraient concerner « la possibilité, aujourd’hui non prévue, d’investir dans des fonds immobiliers en considérant ces recettes à l’intérieur du périmètre siic ». En effet, aujourd’hui 80 % des recettes d’une siic doivent provenir du loyer des biens immobiliers. Il faut également mettre l’accent sur certaines contraintes, comme celle qui limite à 51 % la participation maximale au capital détenue par un actionnaire. « Pour favoriser le développement du marché -­‐ explique M. Mazzocco -­‐ on peut aussi envisager un assouplissement temporaire de certaines contraintes afin de développer le marché. Le raisonnement est que « plus il y a de siic et plus il y a de fonds immobiliers, plus le marché devient moderne et transparent ». Et plus grande sera aussi l’attractivité du marché italien : « On parle souvent d’opérations individuelles pour l’immobilier, une entité étrangère qui achète un bien immobilier, mais le secteur a besoin d’investisseurs à long terme qui n’investissent pas seulement dans les « trophy asset » ». Pour toutes ces raisons, l’idée de base d’un plan pour attirer les investisseurs étrangers dans le secteur de l’immobilier « est bonne » : « L’Italie n’a plus de ressources pour gérer la modernisation de son infrastructure immobilière -­‐ souligne le président d’Assoimmobiliare -­‐ Pour venir en Italie, les étrangers veulent des conditions macro-­‐économiques de stabilité et de certitude, et des instruments faciles à utiliser. « Destinazione Italia » vise à créer une voie privilégiée pour les étrangers ». Et, dans ce sens, ce peut être une occasion pour relancer le secteur.