R é sum é s - Montpellier 2016

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R é sum é s - Montpellier 2016
Neurochirurgie
Montpellier
R é s u m é s
5-6-7 & 8 Avril
2016
Société de Neurochirurgie de
Langue Française
67IÈME CONGRÈS
Société Française de
Chirurgie du Rachis
Société Française des
Neurochirurgiens Libéraux
Table des matières
Vasculaire
6
NEUROPROTECTION CONTRE L’ISCHEMIE : LA VOIE DE L’HYPUSINATION D’eIF5a COMME NOU
VELLE CIBLE. NICE
7
FISTULES DURALES INTRACRANIENNES ET SPINALES : la chirurgie en première intetntion à l’age d’or des techniques endovasculaires
8
EFFECT OF MELATONIN IN THE TREATMENT OF ASTHENIA IN ANEURYSMAL SUBARACHNOID HEMMORHAGE
9
Causes d’échec après radiochirurgie pour malformations artérioveineuses cérébrales. CHU Clermont-Ferrand
10
Outils peropératoires d’optimisation de l’exérèse microchirurgicale des MAV cérébrales : neuronavigation, angiographie intégrée au microscope et cartographie fonctionnelle corticale en chirurgie éveillée.
11
IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE DU TRAITEMENT CHIRURGICAL ET ENDOVASCULAIRE D’UNE SERIE RETROSPECTIVE DE 282 ANEVRISMES SYLVIENS - CHRU de TOURS, France
12
Neurochirurgie vasculaire guidée par l’angiographie à la fluorescéine : utilisation du module Yellow560
13
REVUE RETROSPECTIVE D’UNE SERIE DE MICRO MALFORMATIONS ARTÉRIO VEINEUSE : ANA
LYSE RADIO CLINIQUE ET PRISE EN CHARGE / CHU de Caen
14
TOBAS «Treatment of Brain Arteriovenous Malformations» : étude pragmatique de soins courants randomisée
15
Anévrisme carotido-caverneux pur rompu dans l’espace sous-dural.
16
Ruptured intracranial aneurysm in patients with osteogenesis imperfecta : 2 familial cases and literature review
17
Anévrysme sellaire : peut être un véritable diagnostic différentiel de macroadénome hypophysaire
18
Paralysie brutale du nerf oculomoteur commun révélant un conflit vasculo-nerveux Tunis -TUNISIE
19
Evacuation stéréotaxique de l’hématome intra cérébral spontané à propos de 04 cas.RABAT - MAROC
Rachis dégénératif
20
Décompression cervicale par voie postérieure dans la maladie d’Hirayama : à propos de 3 cas. CHU de Tou
louse, France
21
ETUDE RADIO-ANATOMIQUE DE LA CHARNIÈRE CERVICO-OCCIPITALE CHU IBN ROCHD CASA
BLANCA/MAROC
22
Evaluation de l’exposition aux radiations ionisantes des opérateurs pour la chirurgie rachidienne. Annecy France
23
Monitorage à domicile des discectomies lombaires en ambulatoire par une application mobile dédiée.
24
Prise en charge chirurgicale mini invasive des spondylodiscites : -A propos d’une série de 30 cas
25
Decompression lombaire bilaterale par abord unilateral
26
Chirurgie de la hernie discale lombaire en ambulatoire : expérience préliminaire de l’Hôpital Foch (Suresnes) sur 8 patients
27
Dilatation des vaisseaux sanguins provoquant une neuropathie compressive. Accepte ou pas ? Série des cas pour discussion.
28
Influence de la phase lunaire et du signe zodiacal “lion” sur les complications périopératoires et le pronostic en chirurgie rachidienne élective
29
Impact du placement des vis pédiculaires percutanées utilisant la navigation basée sur des images peropéra
toires fluoroscopique 3d
Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
30
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Diagnostic IRM d’une hydrocéphalie chronique de l’adulte
Le système glymphatique est immature au cours de la période périnatale.
Traumatismes crânio-encéphaliques de l’adulte : aspects épidémiologiques et prise en charge au Centre hospi
talier universitaire de Brazzaville - Brazzaville, République du Congo
Perspective on Concussion in 2016 It’s time for a new paradigm : The Symptomcentric Theory of Concussions
Titre : Ventriculocisternostomie, septostomie et kystectomie sous assistance robotisée. Retour sur l’expérience Amiénoise, France.
Évolution en IRM d’une hydrocéphalie chronique communicante de l’adulte opérée
Intérêt du monitorage de la pression intracrânienne chez les traumatisés crâniens grave– Rabat- MAROC
UTILISATION EN CRANIOPLASTIE DU MEDPOR POLYETHYLENE POREUX
38
Fractures étagées des apophyses transverses du rachis dorsolombaire.Rabat - MAROC
39
Traumatismes crâniens en chirurgie de guerre : à propos de 96 cas chirurgicaux durant le conflit afghan.
40
LES HEMATOMES SOUS DURAUX CHRONIQUE
41
Lésions rachidiennes d’origine balistique : Expérience de guerre des neurochirurgiens militaires - TOULON
42
Prise en charge au CHU de CAEN d’un chondrosarcome de l’atlas découvert sur une fracture pathologique
43
PROBLRMES THERAPEUTIQUES CHEZ LES NOURRISSONS HYDROCEPHALES ETUDE D’UNE SÉRIE DE 168 CAS.
44
Kyste arachnoïdien inter-hémisphérique traité par kysto-ventriculostomie endoscopique (Saint Etienne - France)
45
Hydrocéphalie secondaire à une fistule artérioveineuse durale du torcular régressant après occlusion endovasculaire. Case report Besançon, France
Neurochirurgie Fonctionnelle
46
Frameless robot-assisted depth electrodes implantation for SEEG in refractory epilepsy : complications in 59 procedures
47
Evaluation de l’efficacité du dépistage de Staphylococcus aureus avant une stimulation cérébrale profonde chez 56 patients.
48
Complications de la SEEG (Lyon)
49
Stimulation sous cutanée dans les lombalgies : série Nantaise de 80 patients
50
La stimulation des nerfs occipitaux améliore la qualité de vie des patients souffrant d’algie vasculaire de la face chronique et réfractaire : résultats de l’Observatoire Francophone de la Stimulation des Nerfs Occipitaux.
51
La stimulation des nerfs occipitaux améliore la qualité de vie des patients souffrant d’algie vasculaire de la face chronique et réfractaire : résultats de l’Observatoire Francophone de la Stimulation des Nerfs Occipitaux.
52
Thalamotomie radiochirurgicale Gammaknife du Vim : Variabilité de la réponse en neuro-imagerie à un an sur une cohorte de 142 patients (Marseille, France)
53
Etude de la connectivité fonctionnelle cérébrale fondée sur les enregistrements intracérébraux SEEG pendant la stimulation vagale : répondeurs versus non répondeurs.
54
Mécanismes de la stimulation cérébrale profonde : un nombre croissant de travaux récents publiés illustrant le rôle clé de la stimulation antidromique
55
Stimulation du STN dans un modèle primate d’addiction.
56
Ablation de foyer épileptique par radiofréquence guidée par SEEG : résultats à 10 ans (Lyon)
57
Rajout des electrodes au cours de video - Stéréo Electro Encéphalographie. Experience Strasbourgeoise.
58
Long-term Effects of Third Ventricle Deep Brain Stimulation in Cluster Headache
59
Thérapie Intraventriculaire dans les douleurs réfractaires. Etude observationnelle et revue de la littérature
60
THE IMPACT OF GANGLION IMPAR INJECTION ON COCCYX PAIN
61
Endo ventricular deep brain stimulation of the ventro-median hypothalamus as a rescue treatment in an obese patient
62
S. Raoul(Service de Neurochirurgie Chu nantes, V. Roualdes(Service de Neurochirurgie Chu nantes), C. Del
igny(service de Neurologie CHU nantes) , R. Katz(UMRS 731, Pitié-Salpétrière AH-HP, Paris, P. Damier(ser
vice de Neurologie, CHU Nantes)
63
Stimulation du nerf occipital dans les névralgies d’Arnold et céphalées cervicogéniques : etude monocentrique sur 60 patients en France and revue de la littérature
64
Anatomical bases of harmstring neurotomy for treatment of spastic knee
65
ETUDE DE LA CONNECTIVITE FONCTIONNELLE CEREBRALE CHEZ LES PATIENTS CEREBROLESES – ANCILLAIRE DE L’ETUDE IRM COGNITION TC-RBHP 2014
66
Stimulation électrique transcutanée occipitale pour le traitement des céphalées réfractaires post procédure par voie endovasculaire : étude pilote
67
Cavernome du tronc cérébral et radiochirurgie Gamma Knife
68
Développement d’un imageur de speckle laser adapté à la Neurochirurgie
69
Evaluation de la précision pour l’implantation d’électrode de neuromodulation. (Montpellier, France)
70
ETUDE DE SUIVI POST-REMBOURSEMENT DES NEUROSTIMULATEURS MEDULLAIRES IMPLAN
TABLES MEDTRONIC
71
Faisabilité de l’IRM per-opératoire réalisée au service de radiologie.
Base du crâne
72
Etude anatomique d’un abord endoscopique sous-mandibulaire rétro-pharyngé de la charnière crânio-cervi
cale et du clivus. Limoges, France.
73
PRISE EN CHARGE DES MENINGIOMES PETRO-CLIVAUX : A propos d’une série de 24 cas
74
Etude volumétrique de méningiomes après arrêt d’un traitement progestatif ou anti androgénique. - Marseille
75
Pertinence de l’étude de la muqueuse sphénoïdale dans le cadre des adénomes hypophysaires
76
Prise en charge thérapeutique des tumeurs fibreuses solitaires intra-crâniennes.
77
AMNESIE DIENCEPHALIQUE ET CRANIOPHARYNGIOME : RAPPORT DE DEUX CAS. GRENOBLE FRANCE
78
Tolosa-Hunt syndrome with involving structures outside the cavernous sinus. Report a case with histological study.
79
Fracture clivale longitudinale compliquée d’une incarcération du tronc basilaire
80
Anesthésie rectale en neurochirurgie
81
GIANT INVASIVE PROLACTINOMAS MIMICKING SKULL BASE TUMORS
Pédagogie & simulation
82
83
Projet de serious game on line avec e-learning et e-testing pour les internes de neurochirurgie
L’expérience immersive 3D en réalité virtuelle : outil accompagnant l’apprentissage du savoir faire / Montpellier
Oncologie
84
Radiochirurgie gamma knife des épendymomes intra-crâniens
85
Traitement radiochirurgical Gammaknife des neurocytomes centraux : résultats de l’analyse retrospective d’une série de huit patients (Marseille, France)
86
Interactions between glioma and pregnancy. Insight from a 52-case multi center series - REG, France
87
Natural course and prognosis of anaplastic gangliogliomas : a multicenter retrospective study of 57 cases from the French Brain Tumor Database
88
Histoire naturelle et facteurs de risques de l’épilepsie associées aux glioblastomes chez d’adulte - Paris, FRANCE
89
Evolution des modalités de prise en charge du glioblastome dans un hôpital Universitaire Français Lyon
90
Spectroscopie de fluorescence de la protoporphyrine IX pour l’assistance peropératoire lors de l’exérèse de gliomes, Lyon, France
91
Exérèse des glioblastomes guidée par la fluorescéine : utilisation du module Yellow560
92
Impact de l’IRM peropératoire dans la chirurgie des gliomes. Lille, France.
93
Quel est l’intérêt de la fusion TEP-TDM – IRM cérébrale pour le guidage des biopsies cérébrales stéréotaxiques sous robot ?
94
Etude CEVOREM : Combinaison de l’EVerolimus et l’Octréotide dans les Méningiomes Résistants : Présenta
tion et Résultats préliminaires
95
Plasticité des cellules de glioblastomes : d’un état différencié vers l’acquisition des propriétés souches/tumorigé
niques
96
Méningiomes agressifs : Etude in vitro de l’effet de la combinaison pasiréotide-everolimus vs. octréotide-evero
limus.
97
IRM peropératoire et gliomes fronto-temporo-insulaires en hémisphère non dominant. Lille, France.
98
UTILISATION PEROPERATOIRE DE LA MICROSCOPIE CONFOCALE DANS LA CHIRURGIE DES GLIOMES. LYON, FRANCE.
99
Diagnostic de neurocysticercose chez l’enfant : à propos de 3 cas - Angers
100
Outcomes after Surgery and Adjuvant Therapy for Glioblastoma : Results of a Single Institution Retrospective Study
101
Métastases sub-durales et intra-cérébrales des cancers prostatiques. CHU Rennes, France
102
Radiochirurgie adaptative : expérience préliminaire avec la première unité Gamma Knife Icon.
103
Un Kyste arachnoïdien cérébello-vermien à l’origine d’un syndrome vestibulaire central : Cas-clinique
104
Défis de prise en charge des méningiomes multiples de la selle turcique et de la fosse cérébrale postérieure : à la lumière d’une observation
105
Cerebello-pontine angle Gangliogliomas : Report of two cases
106
Les Lymphomes Cérébraux Primitifs : A propos de 23 cas Tunis TUNISIE
107
LES METASTASES CEREBRALESA propos de 130 cas Tunis TUNISIE
108
Les angiolipomes épiduraux rachidiens à propos de deux cas et revue de la littérature
109
KYSTE EPIDERMOIDE DORSAL : A PRPOS DE UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE Tunis-TNISIE
110
LIPOSARCOME PRIMITIF DU RACHIS DORSAL : A PROPOS DE UN CAS ET REVUE DE LA LITTERA
TURE Tunis TUNISIE
111
ASTROCYTOME PILOCYTIQUE INTRA MEDULLAIRE A propos de deux casTunis TUNISIE
112
GLIOBLASTOME DE L’ENFANT A PROPOS DE QUATRE CAS Tunis TUNISIE
113
Technical note : Technique originale de résection tumorale des tumeurs cérébrales kystiques à l’aide de colle de fibrine.
114
Une forme rare et trompeuse d’Astrocytome pilocytique a propos de 2 cas
115
maladie de Lhermitte- Duclos : a propos d’un cas
116
LOW-GRADE DURAL LYMPHOMA : A REPORT OF TWO CASES
117
Métastase crânienne d’un cancer de la thyroïde gestion et pronostic :-A propos d’un cas et une revue de la litté
rature
118
De novo Cauda Equina GBM : extremely rare cases.
119
INTRAOPERATIVE SUBCORTICAL ELECTRICAL MAPPING OF THE OPTIC TRACT IN AWAKE SUR
GERY USING VIRTUAL REALITY HEADSET
Accréditation
120
Les complications opératoires : Analyse des EIAS déclarés par les médecins accrédités
Epidémiologie
121
CONSULTATION PROGRAMMÉE DE NEUROCHIRURGIE : PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES PA
TIENTS AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE, Brazzaville (République du Congo)
122
Activité neurochirurgicale mobile zone enclavées en République du Bénin : faisabilité d’une nouvelle stratégie de soins curatifs.
Neurochirurgie pédiatrique
123
Limited dorsal myeloschisis : notre experience Lyonnaise. Lyon, France
124
Duroplastie « multicouche » après exérèse d’un lipome du cône : How I do it, à propos de 8 cas - MARSEILLE
125
Déformations positionnelles du crâne et torticolis
126
La syringomyélie secondaire à la malformation de Chiari I Une série chirurgicale de 65 cas Tunis -TUNISIE
127
Ischiopagus A propos d’un cas et revue de littérature
128MICROCEPHALIE
129
KYSTE DERMOIDE DE LA FCP ASSOCIE A UN SINUS DERMIQUE. A PROPOS DE TROIS CAS PEDIA
TRIQUE AVEC REVUS DE LA LITTERATURE
Autre
130
Ulcération Neurotrophique Trigéminale, une complication rare de la rhizotomie.Traitement par lipofilling.
131
Acromégalie et insulinorésistance : A propos de 15 cas
132
Hyperplasie hypophysaire secondaire à une hypothyroïdie périphérique méconnue : peut-il s’agir d’un macroa
dénome hypophysaire ?
133
Cryptoccocal meningitis in an immunocompetent patient with obstructive hydrocephaly : a case report. BE
SANCON/FRANCE
134
SPONDYLODISCITES TUBERCULEUSES (À PROPOS DE 74 CAS)
135
TUBERCULOME CEREBELLEUX A PROPOS D’UN CAS Tunis -TUNISIE
136
Prise en charge des Nocardioses cérébrales. A propos de deux cas et revue de la littérature. Annecy, France
137
Abces Hypophysaire
Vasculaire
Communication orale
NEUROPROTECTION CONTRE L’ISCHEMIE : LA VOIE DE L’HYPUSINATION
D’eIF5a COMME NOUVELLE CIBLE. NICE
N BOUGACI, CHU de NICE, C DURANTON, CNRS-UMR7370, Université de Nice-Sophia Antipolis
Les pathologies neuro-vasculaires représentent un enjeu de santé publique important. Malgré les progrès dans la revascularisation, aucune avancée réelle n’a pu encore être faite à ce jour concernant la protection
du parenchyme cérébral. Des résultats récents montrent que l’inhibition pharmacologique de l’activation du
facteur d’initiation de la traduction eIF5A (GC7, inhibiteur spécifique de cette voie) induit une survie cellulaire
lors de conditions hypoxiques et une protection tissulaire lors d’ischémies cérébrales focales (modèles murins).
Ces résultats suggèrent que cette voie d’activation d’eif5a serait une cible particulièrement efficace pour lutter
contre les pathologies ischémiques. L’ objectif de ce travail consistait à établir l’implication de 2 voies de signalisation situées en aval de l’activation du facteur eif5a et qui pourraient expliquer la protection cellulaire induite
par le GC7 : la voie PI3K/AKT/mTOR qui a déjà été identifiée dans les mécanismes de tolérance vis-à-vis d’un
stress hypoxique. Nous avons donc cherché à établir la relation entre la voie d’activation d’eIF5A et la voie de
signalisation PI3K/AKT/mTOR dans la résistance à l’hypoxie/anoxie.
Sur 2 modèles cellulaires distincts (cellules rénales PCT et neuronales HT22) l’inhibition par des inhibiteurs spécifiques d’AKTinduit une diminution de la phosphorylation d’AKT corrélée à une résistance à
l’anoxie. L’analyse protéomique à partir de protéines totales de cellules traitées au GC7 nous a permis d’identifier une nouvelle cible : la seryl tRNA synthase (SARS) dont l’expression est très fortement diminuée dans
ces cellules. Nous avons cherché à vérifier que l’inhibition pharmacologique de cette enzyme (via l’inhibiteur
compétitif serine-hydroxamate) induisait une protection face à un stress hypoxique.. Des expérimentations in
vitro puis in vivo sur modèle MCAO murin ont permis de montrer que la SARS est impliquée dans la tolérance
à l’hypoxie induite par le GC7.
Ce travail a permis de montrer une implication de la voie de signalisation PI3K/AKT et de la SARS dans
la tolérance cellulaire vis-à-vis d’un stress hypoxique/ischémique. Leur action est probablement conjointe mais
distincte, sans que l’une ou l’autre n’est pu être identifiée comme nécessaire et suffisante afin de relier l’action du
GC7 à l’inhibition d’eIF5a.
Les résultats présentés ici permettent une compréhension du mode d’action d’un traitement qui pourrait à l’avenir améliorer la prise en charge de nombreux patients atteints de pathologies ischémiques.
6
Table des Matières
Vasculaire
Communication orale
FISTULES DURALES INTRACRANIENNES ET SPINALES : la chirurgie en première intetntion à l’age d’or des techniques endovasculaires
HD FOURNIER, P MENEI, M DELION, F BERNARD (département de Neurochirurgie - CHU Angers France)
Les fistules durales sont des lésions dangereuses dont le comportement comme le traitement dépendent
exclusivement de l’architecture du drainage veineux. Celui-ci et lui seul doit être interrompu complètement et
définitivement dans tous les cas, au prix d’un risque minimum. Seule la chirurgie permet d’obtenir un tel résultat.
Les dossiers de 11 patients sont présentés. Le traitement endovasculaire n’a jamais permis d’obtenir
l’éradication complète et permanente des lésions. Celles-ci ont été opérées dans tous les cas, de façon complète
et pérenne, par un simple clip, et sans complications.
L’analyse des afférences artérielles d’une fistule durale intracrânienne ou spinale n’a aucun intérêt. Seul
compte l’analyse du drainage veineux qui détermine à lui seul le risque hémorragique et la technique chirurgicale. L’embolisation ne constitue pas une alternative raisonnable à la chirurgie, si elle n’est pas certaine d’atteindre et d’interrompre durablement la veine, ou en cas d’échec d’une première tentative. Le délai d’évolution
des symptômes avant la prise en charge curative constitue toujours le facteur limitant de la guérison ou de la
régression des symptômes.
Trouver la veine et poser le clip constituent les deux seules bases de la cure définitive d’une fistule durale
à drainage veineux menaçant
7
Table
des
matières
Table
Table
Table
des
des
des
Matières
Matières
Matières
Table
des
Matières
Vasculaire
Communication orale
EFFECT OF MELATONIN IN THE TREATMENT OF ASTHENIA IN ANEURYSMAL SUBARACHNOID HEMMORHAGE
Vianney Gilard1, Pierre Hannequin1, Olivier Langlois1 , Stéphane Derrey1, François Proust2, Sophie
Curey1.
Survivors of aneurysmal subarachnoid hemorrhage (SAH) commonly experience disorders of sleep resulting in asthenia. The objective of this prospective study was to determine, in a cohort of patients with treated
ruptured intracranial aneurysm (IA), the proportion of asthenia at 2 months, in a cohort of patients treated
with melatonin and in a control cohort.
This study was composed of 20 consecutive patients admitted for the treatment of ruptured IA and
ables to answer a standardized questionnary. After evaluation of fatigue at discharge, we divided our population into 2 cohorts of 10 patients : the first cohort was treated with melatonin for a period of 2 months, the
second period had no specific treatment of fatigue. The primary endpoint was the proportion of asthenia at
2 months in both groups. Confusing factors such as depression, autonomy and apathy were evaluated in the
same time.
At discharge, there was no significant difference between both groups in term of mean age and initial
clinical status (WFNS, Rankin and FSS). At 2 months, the mean FSS score in the control group was of 4.7 +/1.0 versus 3.8 +/- 0.9 in the melatonin group (p=0.03). The mean MADRS score in the control group was of 1.1
+/- 1.45 versus 2.7 +/- 2.5 in the melatonin group (p=0.10). The mean LARS score in the control group was of
-32.5+/- 1.7 versus -31.7 +/- 1.9 in the melatonin group (p=0.24).
In a prospective evaluation of post SAH fatigue, we suggest that melatonin could decrease fatigue.
There is no significant impact on depression and apathy. Further studies would be necessary to improve our
comprehension of fatigue physiopathology in a context of SAH.
8
Table
des
matières
Table
Table
Table
des
des
des
Matières
Matières
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Table
des
Matières
Vasculaire
Communication orale
Causes d’échec après radiochirurgie pour malformations artérioveineuses cérébrales. CHU Clermont-Ferrand
B Vigier Service de neuroradiologie CHU clermont-Ferrand, T Khalil service de neurochirurgie CHU
Clermont-Ferrand, J Gabrillargues Service de neuroradiologie CHU Clermont-Ferrand, J Biau service de radiothérapie Centre Jean Perrin Clermont-Ferrand, JJ Lemaire service de neurochirurgie CHU Clermont-Ferrand
Objectif principal : analyse rétrospective monocentrique des MAVc non guéries à 5 ans après une
séance de radiochirurgie, afin de déterminer les causes de l’échec du traitement. Objectif secondaire : analyse
des résultats des ré-irradiations des MAVc non guéries après une première séance de radiochirurgie.
MATERIELS ET METHODES : 1) A partir d’une étude descriptive, menée entre septembre 1995 et décembre 2008 sur 188 patients traités par radiochirurgie LINAC, avec un taux de guérison de 82%, on a analysé
les causes d’échec des 32 patients non guéris sur l’artériographie de contrôle réalisée à 5 ans. 2) On a analysé
également les résultats des 18 patients ré-irradiés.
RESULTATS : Les causes d’échec étaient : 1) pour 14 patients une couverture insuffisante (43.8% ) : volontaire pour 6 (contraintes anatomiques), involontaire pour les autres : difficultés de ciblage. 2) Pour 3 patients
une reperméabilisation d’une zone précédemment embolisée de la MAVc. 3) Une dose marginale minimale
insuffisante pour 8 ( 15Gy) (Contraintes anatomiques ou de volume cible). 4) Pour les 8 derniers patients (25%
de l’effectif) une radiorésistance intrinsèque a été évoquée. Parmi les 18 patients ré-irradiés, 13 étaient guéris
(72%) sans complication notable (1 cas : troubles de mémoire).
CONCLUSION : Nos résultats et les causes retrouvées rejoignent favorablement les grandes séries de
la littérature . Le fort taux de guérison des ré-irradiations place pour nous cette technique comme traitement
de choix après un premier échec. Pour les MAVc volumineuses ou en zone éloquente où la dose risque d’être
inférieure à 15Gy la radiothérapie hypofractionnée ou l’abstention thérapeutique seront à privilégier.
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Matières
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Matières
Vasculaire
Communication orale
Outils peropératoires d’optimisation de l’exérèse microchirurgicale des MAV cérébrales : neuronavigation, angiographie intégrée au microscope et cartographie fonctionnelle corticale en chirurgie éveillée.
L Thines, A Petit, A Biondi, P Lemounaud, T Moulin. Service de neurochirurgie, neuroradiologie, anesthésie et neurologie. Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Besançon.
L’exérèse microchirurgicale reste une option de choix pour le traitement des MAV cérébrales, en particulier lorsqu’elles sont corticales, rompues et surviennent chez des sujets jeunes. Leur résection à proximité
d’une zone fonctionnelle peut être sécurisée par l’emploi de techniques d’imagerie et de cartographie fonctionnelle corticale per-opératoires.
Nous présentons le cas d’une patiente de 39 ans porteuse d’une MAV temporale gauche rompue traitée
initialement conservativement en raison de la localisation, de l’absence d’accès endovasculaire et des difficultés
de définition du nidus pour une radiochirurgie. L’indication d’une résection microchirurgicale guidée par la
neuronavigation (BrainLab®), une vidéo-angiographie peropératoire (Flow 800, Pentero, Zeiss®) et une cartographie du langage en chirurgie éveillée était secondairement proposée (Nimbus, medtronic®).
La localisation et l’angioarchitecture étaient confirmées par la neuronavigation et la vidéo-angiographie
de surface. En raison de la réorganisation des aires fonctionnelles liée à l’hémorragie initiale, la cartographie
du langage peropératoire retrouvait des zones d’activation à la périphérie immédiate du nidus et à distance de
la région de Wernicke théorique. Elle permettait ainsi de sécuriser la résection dont le caractère complet était
confirmé par l’angiographie per- et post-opératoire. Aucune complication clinique per- ou postopératoire liée
au protocole n’était à déplorer.
La résection microchirurgicale d’une MAV cérébrale à proximité d’une zone fonctionnelle peut être optimisée par différentes méthodes de repérage anatomique associée à une cartographie fonctionnelle corticale.
L’utilisation d’une procédure de chirurgie éveillée est fiable et sûre dans ce contexte pour sécuriser la procédure.
10
Table
des
matières
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Matières
Matières
Matières
Table
des
Matières
Vasculaire
Communication orale
IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE DU TRAITEMENT CHIRURGICAL ET ENDOVASCULAIRE D’UNE SERIE RETROSPECTIVE DE 282 ANEVRISMES SYLVIENS
- CHRU de TOURS, France
F LECHANOINE Interne de Neurochirurgie . C THOMAS Assistant Spécialiste de Neurochirurgie . M
BRETON Interne de Pharmacie . P FRANCOIS PU-PH de Neurochirurgie
Un des arguments en faveur de l’embolisation des anévrismes cérébraux porte sur la réduction des coûts
comparativement à une procédure chirurgicale. L’objectif de cette étude était de comparer le coût du parcours
de soin des patients porteurs d’un anévrisme sylvien, tous grades confondus, traités par chirurgie ou par embolisation.
Dans cette étude rétrospective, 282 patients souffrant d’anévrismes de la bifurcation sylvienne non
rompus et rompus ont été inclus au CHRU de Tours entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2012. Les modalités du traitement ont été décidées en staff de neurovasculaire. Les coûts des procédures, les durées d’hospitalisations immédiates et du suivi ont été évaluées avec l’aide du SIMEES (Service d’Informatique Médicale Et
d’Economie de la Santé).
La durée d’hospitalisation ne différait pas entre la prise en charge endovasculaire et la prise en charge
chirurgicale quelque soit le grade WFNS. Le coût moyen des DMI (Dispositifs Médicaux Implantables) d’une
procédure par voie endovasculaire était de 4365,52 +/- 2851€ alors qu’en chirurgie il était de 377,67 +/- 275€
(p=0,0001). Le coût moyen d’utilisation des consommables par procédure était et de 1263,79€ pour l’embolisation de 501,88€ pour la chirurgie (P = 0,0001). La moyenne des GHM (Groupes Homogènes de Malades) pour
les grades 0 était de 12718€ pour la chirurgie et de 16675€ pour l’embolisation (p = 0,07). Concernant les HSA
elle était de 28897€ pour la chirurgie et de 26712€ pour l’embolisation (p = 0,61) Le coût global était, pour les
grades 0, de 9273€ pour la chirurgie et de 16132€ pour l’embolisation (p = 0,001). Concernant les HSA il était
de 19406€ pour la chirurgie et de 26625€ pour l’embolisation (p = 0,03).
Dans notre étude, le temps d’hospitalisation entre patients traités par voie endovasculaire versus chirurgie était identique. L’embolisation est significativement plus coûteuse avec en moyenne un surcoût de 7000€ par
patient.
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Communication orale
Neurochirurgie vasculaire guidée par l’angiographie à la fluorescéine : utilisation
du module Yellow560
M Bretonnier, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; X Morandi, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; PL Henaux, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; PJ Le
Reste, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ;
Introduction : L’angiographie intra opératoire permet de fournir des informations utiles sur l’hémodynamique et la perméabilité des vaisseaux en neurochirurgie vasculaire. Bien que la technique la plus commune
utilise le vert d’indocyanine, les avancées récentes en microscopie ont permis l’utilisation de la fluorescéine
dans le même contexte. Nous rapportons ici notre expérience préliminaire dans l’utilisation intra opératoire de
la fluorescéine en neurochirurgie vasculaire.
Matériels et méthodes : 7 patients (4 anévrismes sylviens, 3 malformations artério-veineuses (MAV))
ont été opérés à l’aide du module Yellow560 (Zeiss Meditec). L’injection de fluorescéine (2 mg/kg) a été réalisé
par voie intraveineuse directe aux différents temps : avant et après l’exérèse de la MAV, après la pose du clip
pour les anévrismes. L’angiographie au vert d’indocyanine a également été réalisée pour deux patients porteurs
d’une MAV.
Résultats : Pour les anévrismes, aucune fluorescence n’a été visualisée dans le sac après la pose du
clip et l’occlusion complète a été confirmée par l’imagerie post opératoire. Les artères porteuses et efférentes
montraient une fluorescence intense et aucun cas d’ischémie post opératoire n’a été observé. Pour les MAV,
l’angiographie à la fluorescéine a aidé à définir les caractéristiques hémodynamiques. L’angiographie au vert
d’indocyanine n’a pas apporté d’information supplémentaire, bien qu’étant plus facile d’interprétation. De plus,
l’angiographie à la fluorescéine était visible directement par l’intermédiaire des oculaires du microscope.
Conclusion : L’angiographie à la fluorescéine semble être un outil prometteur en neurochirurgie vasculaire. Cette technique, facile d’utilisation, permet une visualisation direct de la fluorescence, et a l’avantage
d’avoir un cout très réduit comparativement aux autres. Elle nécessite cependant une optimisation en ce qui
concerne la dose et le timing d’injection.
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Communication orale
REVUE RETROSPECTIVE D’UNE SERIE DE MICRO MALFORMATIONS ARTÉRIO VEINEUSE : ANALYSE RADIO CLINIQUE ET PRISE EN CHARGE / CHU de Caen
Fx FERRACCI (Service de Neurochirurgie du CHU de Rouen) / E EMERY (Service de Neurochirurgie
CHU Caen) / A BORHA (Service de Neurochirurgie CHU Caen) / P COURTHEOUX (Service de Radiologie
CHU Caen)
Les micro Malformations Arétrio Veineuses (MAV) tels que décrites par Yasargil correspondent à des
MAVs avec un nidus de taille inférieur à 1cm, ou présentant seulement une veine de drainage précoce. Classiquement, seule l’artériographie est capable de les mettre en évidence. Le but de ce travail est d’évaluer les
caractéristiques clinico-radiologiques et la prise en charge, de ces patients porteurs d’une micro MAV.
Une revue rétrospective de toutes les artériographies cérébrales réalisées depuis 10 ans au CHU de
Caen a été menée. Les données clinico-radiologiques et le devenir des patients ont été évalués. Le type de traitement de la micro MAV a été analysé.
39 patients ont présenté une micro MAV sur la période de dix ans. Dans plus de 95% des cas, le mode
de révélation est une rupture de cette malformation. La moyenne d’âge de nos patients se situe autour de 50
ans. L’angio scanner, pourtant systématiquement réalisé en cas d’hématome n’a jamais mis en évidence la micro
MAV. C’est l’artériographie, qui a permis le diagnostic de la malformation. L’IRM a été réalisée dans environ
20% des cas, retrouvant des signes directs ou indirects de micro MAV. Dans leur série, les auteurs retrouvent
une prédominance du traitement par cathétérisme supra sélectif, pour les micro MAV, profondes. Environ 80%
des patients sortent de l’hôpital avec un handicap, qui reste modéré à un an de suivi.
L’hématome intra parenchymateux chez un patient jeune peut être un mode de révélation d’une micro
MAV, qui ne doit pas être méconnue. L’angioscanner ne semble pas avoir une sensibilité suffisante pour mettre
en évidence ce type de pathologie. L’artériographie cérébrale, complétée par un cathétérisme supra sélectif reste
la référence. Une embolisation de ces micro MAV, notamment profondes, présente parfois des difficultés d’accès à l’artère afférente, mais reste un traitement efficace.
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Vasculaire
Communication orale
TOBAS «Treatment of Brain Arteriovenous Malformations» : étude pragmatique de
soins courants randomisée
E MAGRO Service de Neurochirurgie CHU Cavale Blanche INSERM UMR 1101 LaTIM Brest France
; JC GENTRIC Service de Radiologie CHU Cavale Blanche EA 3878 GETBO Brest France ; TE DARSAUT
University of Alberta Hospital Department of Neurosurgery Edmonton Alberta CANADA ; MW BOJANOWSKI Service of Neurosurgery, CHU Montreal, Quebec, CANADA ; J RAYMOND Service of Neuroradiology CHU
Montreal Quebec CANADA for the TOBAS Collaborative Group
Dans un contexte de controverse persistant sur la prise en charge de malformations artério-veineuses
cérébrales, nous proposons l’étude multicentrique et randomisée TOBAS (Treatment of Brain Arteriovenous
Malformations). Cette étude pragmatique, adaptée aux différentes pratiques, a été conçue afin de répondre
aux attentes diverses de la communauté neurovasculaire. Le but est de présenter cette étude dont les premières
inclusions en France sont prévues dans les mois prochains.
TOBAS est une étude de soin courant, prospective, randomisée, accompagnée d’un registre multimodal. Apres avoir sélectionné le mode d’intervention principal (chirurgie, embolisation ou radiochirurgie), une
première randomisation compare le traitement conservateur à l’intervention, dans la prévention du décès ou
d’une invalidité à 10 ans. Une seconde randomisation compare l’apport de l’embolisation pré-chirurgicale ou
pré-radiochirurgicale. En cas d’inéligibilité, selon le jugement de l’équipe traitante, aux deux niveaux de randomisation, les patients sont inclus dans le registre. Le critère de jugement principal est la survenue d’un décès ou
d’un accident vasculaire cérébral résultant en un mRS>2 à 10 ans.
TOBAS est ouverte aux inclusions depuis juin 2014 au CHU Montréal et les démarches sont en cours
dans plusieurs pays. En France, l’étude TOBAS a reçu un avis favorable du CPP Ouest 6 en janvier 2016 pour une
ouverture multicentrique d’emblée avec une qualification en soins courants. Les démarches CCTIRS et CNIL
sont en cours. Actuellement 7 centres participent à TOBAS : Besançon, Brest, Caen, Lyon, Nantes, Rennes et
Toulouse.
La conception de l’étude TOBAS est un cadre adapté à la prise en charge des patients porteur d’une
MAV, avec une inclusion soit dans la partie randomisée soit dans la partie registre. Nous invitons les équipes
prenant en charge les patients porteurs de MAVc à rejoindre l’étude TOBAS. Une demande de PHRC doit être
déposé en 2016. Clinical Trials.gov, ID : NCT02098252.
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Anévrisme carotido-caverneux pur rompu dans l’espace sous-dural.
R Billon-Grand, C Billon-Grand, N Hamdan, L Thines
Les anévrismes carotidien purement intra-caverneux sont réputés ne pas pouvoir provoquer d’accident
hémorragique sévère intracrânien.
Nous reportons le cas d’une patiente décédée d’une hémorragie sous-arachnoïdienne et sous-durale
peu après le traitement endovasculaire d’un anévrisme carotido-caverneux droit. Le traitement, par coïls seuls,
restait incomplet mais s’était déroulé sans incident, de même que les premiers jours post traitement. Rien ne
laissait craindre un problème mécanique lié au matériel ou aux manœuvres endovasculaires.
L’imagerie puis l’autopsie ont confirmé la rupture transdurale de l’anévrisme carotidien par déchirure
de la paroi latérale du sinus caverneux. L’adventice de l’artère n’était pas adhérente à la dure-mère et les bords de
la plaie durale étaient déchiquetés, aspect permettant d’écarter l’hypothèse d’un anévrisme ayant préalablement
fait saillie dans la fosse temporale au travers de la méninge. La rupture d’un anévrisme purement intra-caverneux provoque classiquement une fistule carotido-caverneuse. Les épistaxis cataclysmiques sont théoriques et
rarement vues en situation clinique. Dans les formes transitionnelles, le sac fait saillie au-dessus du toit du sinus
caverneux, ce qui peut être exploré par une IRM paraclinoidienne. Ce sont ces formes transitionnelles qui sont
souvent incriminées dans les hémorragies sous-arachnoïdiennes dans ce contexte.
La cage de coïls étant restée compacte, il est probable que l’effet inflammatoire lié à la thrombose du sac
ait favorisé sa rupture. Si le risque hémorragique des anévrismes carotido-caverneux en général est extrêmement faible (de 3% à 6,4% à 5 ans selon le diamètre > 13 ou 25 mm), ce cas démontre qu’un anévrisme strictement intra-caverneux peut quand même saigner en sous-arachnoïdien
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Ruptured intracranial aneurysm in patients with osteogenesis imperfecta : 2 familial cases and literature review
Camille DI PALMA, Service de Neurochirurgie, CHU de Caen ; Thomas GABEREL, Service de Neurochirurgie, CHU de Caen ; Patrick COURTHEOUX, Service de Neuroradiologie, CHU de Caen ; Evelyne EMERY
Service de Neurochirurgie, CHU de Caen
Osteogenesis imperfecta (OI) is an inherited connective tissue disorders that causes bone fragility. Vascular complications have been described, but only few cases of ruptured intracranial aneurysm (IA) have been
reported.
ture.
We first described 2 familial cases of ruptured IA and then conducted a systematic review of the litera-
A mother and her daughter with a typical history of OI presented with SAH, which was related to a
posterior communicating artery aneurysm in both cases. The mother had early rebleeding and died. Aneurysm
was excluded by coiling in the daughter. Despite occurrence of hydrocephalus and delayed cerebral ischemia,
she had an excellent functional outcome. A systematic review of the literature identified seven additional cases.
None of them was familial. All patients had history of multiple fractures. Seven aneurysms were excluded,
three by surgical clipping, four by endovascular procedure. No periprocedural complication was reported. Two
patients died prematurely and 66.6% experienced good functional outcome.
We reported the first familial cases of aneurysmal SAH in OI patients. IA are probably linked to the collagen pathology which is at the origin of OI. Patients with OI and aneurysmal SAH could be managed as usual.
Finally, in case of aneurysmal SAH in OI family, we believe that IA screenings in the relatives is indicated.
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Anévrysme sellaire : peut être un véritable diagnostic différentiel de macroadénome
hypophysaire
N.BOUZNAD, G.EL MGHARI, N.EL ANSARI Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques Laboratoire PCIM. FMPM. CHU Mohamed VI, Marrakech.
Introduction : L’anévrysme est une dilatation focalisée d’une artère, secondaire à une modification
structurale pariétale. Les anévrismes de la carotide intracrânienne représentent une pathologie rare, qui expose
à des risques graves.
Nous en rapportons une observation.
Observation : C’est une patiente de 46 ans mariée depuis 5 ans et suivie pour infertilité, qui a présenté
une aménorrhée secondaire de 6 mois sans signes fonctionnels de déficit antéhypophysaire ni signes d’hypertension intracranienne ni galactorrhée. Un bilan hormonal a été réalisé, qui a objectivé une hyperprolactinémie à 97 ng/ml. Une IRM hypothalamo-hypophysaire a objectivé une formation arrondie, intra et latéro
sellaire droite en hyposignal T1 et T2 (17*12mm) avec prise de contraste après injection, elle est en contact
intime avec la carotide intracaverneuse gauche et responsable d’un soulèvement du chiasma optique droit et
d’une compression du sinus caverneux en bas. La patiente a été mise sous cabergoline pendant 3 mois, arrêté
d’elle même par la suite. L’évolution a été marquée par la normalisation de la prolactinémie avec retour de cycles
menstruels normaux. Deux ans plus tard, on a noté une réapparition d’une aménorrhée de plus 12 mois avec
une prolactinémie à 16 ng/ml, la patiente a été déclarée ménopausée par le gynécologue traitant. L’évolution a
été marquée, 6 mois après, par la découverte d’une grossesse à 24 SA avec encephalocèle étendu. L’angioIRM,
qui a été réalisée par la suite, était en faveur d’un anévrysme carotidien non rompu.
Conclusion : L’anévrysme carotidien est un diagnostic qui reste rare, il doit être évoqué devant l’aspect
radiologique orientant vers la lésion. L’artériographie est l’examen clé qui permet le diagnostic ainsi que le traitement endovasculaire. On insiste, à travers cette observation, l’intérêt de ne pas méconnaitre ce diagnostic
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Paralysie brutale du nerf oculomoteur commun révélant un conflit vasculo-nerveux
Tunis -TUNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; H Jemel1 1Institut National de Neurologie – Tunis- TUNISIE
Introduction :La paralysie brutale unilatérale du nerf oculomoteur commun est due fréquemment à
une compression par un anévrysme. Mais il a été rapporté, dans de rares cas, la compression de ce nerf par
l’artère cérébrale postérieure.
Matériels et méthodes : Nous rapportons deux cas de compression du nerf oculomoteur commun par
l’artère cérébrale postérieure vus en 2015 à l’Institut National de Neurologie de Tunis.
Résultats : Observation 1 : Il s’agit d’un homme âgé de 69 ans qui s’est présenté pour un ptosis droit avec
notion de céphalée évoluant depuis une semaine. À l’examen paralysie partielle du nerf oculomoteur commun
droit isolée. L’IRM (Séquence 3D FIESTA)a montré une compression du nerf oculomoteur commun droit par
l’artère cérébrale postérieure homolatérale. Observation 2 : Il s’agit d’une femme âgée de 45 ans qui s’est présenté à l’hôpital pour un strabisme divergent et une diplopie horizontale binoculaire d’installation brutale et
d’évolution stable depuis un mois sans notion de céphalée. À l’examen paralysie partielle du nerf oculomoteur
commun droit isolée. À l’IRM (3 Tesla séquence CISS-3D), a montré une compression du nerf oculomoteur
commun droit par l’artère cérébrale postérieure homolatérale.
Conclusion : Les étiologies de la paralysie oculomotrice sont variées. Les causes vasculaires, responsables d’une compression des nerfs oculomoteurs, sont particulièrement fréquentes, comme les anévrysmes,
les malformations artério-veineuses et les fistules carotido-caverneuses. Les conflits vasculo-nerveux comme
le cas de nos patients sont plus rarement en cause d’ophtalmoplégie du III. La séquence d’IRM CISS-3D ou
3D FIESTA avec reconstruction multi-planaire est le moyen optimal d’imagerie pour déterminer les rapports
entre le segment cisternal du nerf oculomoteur commun et les structures adjacentes en cas de paralysie de ce
nerf. Le traitement est essentiellement médical à base de la carbamazépine avant d’envisager la décompression
microchirurgicale non dénuée de risque
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Evacuation stéréotaxique de l’hématome intra cérébral spontané à propos de 04 cas.
RABAT - MAROC
C. MANDOUR : Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire Mohammed V. A. BELHACHMI : Service
de Neurochirurgie, Hôpital Militaire Mohammed V. M. GAZZAZ : Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire
Mohammed V. B. EL MOSTARCHID : Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire Mohammed V.
L’hématome intra cérébral spontané est une affection vasculaire qui constitue toujours une cause d’un
taux élevé de morbidité et de mortalité. La prise en charge peut avoir recours à plusieurs techniques mini invasives comme l’évacuation stéréotaxique. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’effet de ce geste sur l’amélioration des signes d’hypertension intracrânienne et le temps de récupération du déficit neurologique.
Quatre patients sans antécédent de coagulopathie ou d’anomalie vasculaire et avec un score de Glasgow
supérieur à 10/15 ont bénéficié d’une évacuation stéréotaxique d’un hématome intra cérébral spontané supra
tentoriel, à la phase de liquéfaction. L’aspiration s’est effectuée par un cathéter posé au sein de l’hématome dans
les conditions stéréotaxique sous guidage du scanner.
Tout les patients étaient de sexe masculin avec un âge moyen de 63 ans (intervalle de 46 à 80 ans), score
de Glasgow moyen était de 12/15 (intervalle de 10/15 à 14/15), les quatre hématomes étaient capsulo-lenticulaires, d’un volume moyen de 53 ml (36 ml à 70 ml) avec une évacuation de 80% à 100% du volume. On a
observé une amélioration du score de Glasgow et des signes d’hypertension intra crânienne au cours de l’hospitalisation, et une amélioration du déficit neurologique évalué à 03 et à 06 mois chez les quatre patients.
L’évacuation stéréotaxique des hématomes intra cérébraux spontanés est une technique mini invasive
simple qui peut favoriser l’amélioration de l’état clinique des patients.
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Rachis dégénératif
Communication orale
Décompression cervicale par voie postérieure dans la maladie d’Hirayama : à propos de 3 cas. CHU de Toulouse, France
P.Brandicourt, D.Brauge, JC Sol. CHU de Toulouse
La maladie d’Hirayama est une myélopathie cervicale rare touchant préférentiellement les adultes
jeunes. Elle entraîne une atteinte distale motrice pure des membres supérieurs. Son évolution est lentement
progressive et le diagnostic difficile. Ce dernier repose sur l’IRM médullaire cervicale en flexion qui retrouve
un aspect typique de compression antérieure de la moelle associé à un élargissement des espaces épiduraux
postérieurs alors que l’IRM en position neutre est normale. Le traitement, chirurgical ou conservateur, n’est pas
codifié.
Nous rapportons 3 observations de patients atteints d’une maladie d’Hirayama opérés par laminectomie décompressive cervicale avec ou sans plastie d’agrandissement durale. Les données cliniques, radiologiques et électromyographiques des 3 patients ont été analysé. Chaque patient a bénéficié d’une imagerie post
opératoire par IRM.
Les 3 patients étaient de sexe masculin. La moyenne d’âge du diagnostic était de 18,6 ans. Le délai
moyen entre l’apparition des symptômes et le diagnostic était de 2 ans. Le suivi moyen était de 3 ans. Les 3
patients présentaient les mêmes signes typiques à l’IRM : décollement épidural postérieur et compression antérieure du cordon médullaire en flexion cervicale. L’imagerie en position neutre était normale. Un patient présentait un hypersignal T2 intramédullaire. 3 patients ont bénéficié d’une laminectomie cervicale postérieure et
2 de plastie durale d’agrandissement. En post opératoire, on notait une normalisation de l’imagerie en flexion.
Une stabilisation clinique a été noté pour les 3 patients après l’intervention.
Bien que peu décrite dans la littérature, la décompression cervicale par voie postérieure associée ou non
à une plastie durale d’agrandissement est une technique efficace, permettant de stabiliser la maladie d’Hirayama chez le sujet jeune.
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Rachis dégénératif
Communication orale
ETUDE RADIO-ANATOMIQUE DE LA CHARNIÈRE CERVICO-OCCIPITALE
CHU IBN ROCHD CASABLANCA/MAROC
T. NGAMASATA, S. HILMANI, K. IBAHION, A. BERTAL, A. EL AZAHRI
La fixation occipito-cervicale est une technique chirurgicale indiquée dans l’instabilité de la charnière
occipito-cervicale dû à des pathologies diverses. Elle vise à décomprimer et à assurer la stabilité de cette région
qui dépendant en grande partie de l’occiput et de l’axis. Le but de cette étude est de déterminer les mensurations
axiale et sagittale de l’occiput et la longueur et le diamètre du pédicule de C2 de la population marocaine en vue
d’optimiser la fusion et de prévenir les complications lors du vissage.
Nous avons étudié les mensurations occipitales sur le plan axial et sagittal à 1 cm/3cm de part et d’autre
au-dessous et en dehors de la protubérance externe (POE) ainsi que la longueur du pédicule de C2 et son diamètre central, chez 100 patients marocains ayant bénéficies d’un scanner cranio-cervical pour des pathologies
n’intéressant pas la région occipito-cervicale. Ces mensurations ont été réalisées grâce à un logiciel informatique nommé Radian dicom viewer.
Il s’agit de 67 hommes et 33 femmes ( sex-ratio de 2). L’âge moyen est de 36 ans avec des extrêmes de 18
ans à 77 ans. La POE était le point le plus épais 17.6±4 mm, la distance sagittal 1 cm en dessous de la POE et à
2 cm de la ligne médiane était plus élevée chez les femmes 12.6 ±2.8 que chez les hommes 11.35± 2.7 avec un
p > 0.05. La longueur pédiculaire moyenne à droit était de 22.5±1.7 et 22.6±1.7 dans le deux sexe. On n’a pas
noté de différence significative dans la mensuration moyenne du diamètre de pédicule C2 qui est de 5.1±0.5 à
droite et 5.3±0.5 à gauche.
Cette étude nous dicte la taille des vis à utiliser dans cette région en vue d’optimiser la stabilité et d’éviter
les différentes complications.
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Communication orale
Evaluation de l’exposition aux radiations ionisantes des opérateurs pour la chirurgie rachidienne. Annecy France
Dr MENDES MARTINS Vivien, service de neurochirurgie CHANGE Annecy, Dr R MONTESSUY, service de neurochirurgie CHANGE Annecy, MA SPIQUEL service de radiologie CHANGE Annecy, Dr C POPA,
service de neurochirurgie CHANGE Annecy
Le contrôle par amplificateur de brillance au décours des chirurgies rachidiennes constitue le gold standard. Le développement de la chirurgie mini invasive augmente l’utilisation des radiations ionisantes. Nous
avons voulu évaluer le taux d’exposition des praticiens aux radiations ionisantes au cours des chirurgies du
rachis, en particulier, la dose totale, la dose aux doigts et la dose aux cristallins.
Matériel et Méthode : Une étude observationnelle a été mise en place sur une année pour trois neurochirurgiens, pour chaque chirurgie du rachis, avec mesure de la dose totale délivrée par l’amplificateur de
brillance, la dose reçue au dosimètre, aux cristallins, et aux doigts, ainsi que les paramètres influant la dose
totale délivrée par l’amplificateur de brillance (pathologie, temps opératoire, région anatomique opérée, poids
du patient, protocole utilisé).
Résultats : Soixante dix dossiers sont exploitables. Les doses délivrées sont le plus élevées pour la pathologie fracturaire dorso lombaire, et pour l’utilisation face et profil de l’amplificateur de brillance. La dose
moyenne délivrée est de 2579 mGycm2, la dose effective de 33 mGy aux cristallins, 31 mGy aux doigts, pour 38
secondes de scopie par intervention, pour une moyenne de 2h35 de temps opératoire. L’utilisation en protocole
demi dose des amplificateurs diminue nettement la dose délivrée comparativement au protocole bassin/rachis.
Discussion : l’exposition aux radiations ionisantes pour les chirurgiens du rachis est importante, notamment en raison d’une faible protection oculaire et des extrémités. La position de l’amplificateur de brillance,
l’éloignement au moment des contrôles, et le port du tablier plombé, voire de lunettes plombées diminuent
cette exposition. L’utilisation de la navigation des implants diminue de même l’exposition aux radiations ionisantes.
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Communication orale
Monitorage à domicile des discectomies lombaires en ambulatoire par une application mobile dédiée.
B Debono, Ph Bousquet, P Sabatier, JY Plas, JP Lescure, O Hamel (Neurochirurgie, Pôle de Neurosciences, Clinique des Cèdres, Toulouse)
L’implication centrale du patient est une clé majeure pour la réussite de la chirurgie ambulatoire. Le
développement croissant de la E-santé et des applications mobiles offre de nouvelles perspectives de suivi
immédiat. Nous rapportons notre expérience d’une telle application chez 60 patients traités par discectomie
lombaire en ambulatoire.
Nous avons proposé à 60 patients consécutivement opérés d’une hernie discale lombaire en ambulatoire une application mobile pour optimiser leur suivi à domicile lors des 15 premiers jours. Le contact était
maintenu H24 avec la clinique par des check-lists concernant : douleurs, température, déficit neurologique,
saignement, permettant en retour une adaptation des solutions en fonction de seuils de gravité pré-déterminés.
La nature des alertes déclenchées et les réponses apportées ont été analysées, au regard du suivi standard, et une
enquête de satisfaction a été réalisé au 3e mois.
Trente-six patients (60%) ont répondu une seule fois à la check-list exigée dans les 48 premières heures
sans déclencher d’alerte de sévérité. Cinq patients (8,3%) n’ont pas répondu par oubli, et aucune action n’a ensuite été nécessaire en réponse à ces 41 patients. Les 19 patients restant (31,7%) ont déclenché un total de 29
alarmes, résultant en un contact immédiat de la part de l’institution : douleurs postopératoires et analgésie, 21
cas (72,4%), fébricule, 4 cas (13,8%), retard à la miction, 2 cas (6,9%) et problème de pansement, 2 cas (6,9%).
Aucune réhospitalisation n’a été nécessaire. L’évaluation à 3 mois de l’application (grade de 1 : non satisfaisant
à 4 : très satisfaisant) a retrouvé une satisfaction globale de 3,5/4, et 91,6% des patients envisageraient de réutiliser cette technologie pour une autre chirurgie
La satisfaction globale des patients était excellente. L’application mobile est un outil utile, sure et efficace
dans le cadre de la chirurgie discale ambulatoire, plaçant le patient en position d’acteur central de sa prise en
charge.
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Rachis dégénératif
Communication orale
Prise en charge chirurgicale mini invasive des spondylodiscites : -A propos d’une
série de 30 cas
H Peyriere, T Graillon,T Adetchessi, H Dufour, B Blondel, S Fuentes
Les spondylodiscites représentent une situation clinique courante grave. Ce travail montre les résultats
à moyen et long terme d’une prise en charge chirurgicale mini invasive circonférentielle de spondylodiscite
non neurologique avec comme critère d’évaluation la consommation d’antalgique à 18 mois, l’identification
bactériologique, la date du levé post opératoire.
Notre série a été réalisée de façon rétrospective et prospective, monocentrique, à l’hôpital de la Timone
à Marseille. Elle est composée de 30 patients inclus entre Janvier 2008 et mars 2015. Les temps postérieurs et
antérieurs sont réalisés durant la même procédure chirurgicale dans 63 % des cas. La symptomatologie préopératoire est marquée par des douleurs souvent résistantes aux antalgiques de pallier III.
Il s’agit de 10 femmes et 20 hommes. L’âge moyen est de 60 ans (27-87 ans). 66% des patients présentent
des comorbidités. La durée moyenne d’hospitalisation est de 16 jours. L’étage concerné est lombaire uniquement dans 24 cas (80%). Dans le sous-groupe vierge d’antibiothérapie, une identification bactériologique est
réalisée dans 23 cas sur 26 soit 88% des cas. Les greffons utilisés pour la reconstruction des 25 discectomies sont
5 cages avec un facteur de croissance osseux type BMP 2 et 20 greffons osseux. Le suivi moyen est de 3 ans avec
0 perdu de vue. Aucun cas de cyphose secondaire n’est observé. A 18 mois post opératoire 25 patients (85 %),
ne consomment plus aucun antalgique au quotidien. Le délai médian de reprise de la marche est de 5 jours en
post opératoire. La fusion osseuse est acquise dans 100 % des cas.
La prise en charge mini invasive des spondylodiscites non neurologiques associant osteosynthèse per
cutannée et discectomie ou corporectomie antérieure permet un lever rapide des malades, une diminution des
antalgiques, une fusion osseuse, une identification bactériologique et évite les cyphoses à distance.
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Rachis dégénératif
Communication orale
Decompression lombaire bilaterale par abord unilateral
S.Ben Amor ; N.Khouja ; N.Nafaa.Clinique Montplaisir. Tunis. Tunisie
La laminectomie lombaire constitue le «gold standard» du traitement chirurgical du canal lombaire retreci. La decompression microchirurgicale a été proposée comme alternative mini invasive.Un abord unilatéral
mais permettant une décompression bilatérale présenterait un bénéfice théorique pour les suites opératoires et
la statique rachidienne.
15 patients présentant un canal lombaire degeneratif rétréci ont été opères par cette technique ; Les
patients ont été abordes par le cote le plus douloureux,une laminotomie unilatérale avec excision du ligament
jaune est réalisée ;La bascule progressive du patient et de facon inversée du microscope permet de décomprimer les racines controlatérales . La douleur post opératoires,les lombalgies résiduelles et le périmètre de
marche ont été quantifies. Des cliches dynamiques ont été realises au dernier contrôle
La decompression a été jugée satisfaisante au scanner post opératoire dans tous les cas. Aucun patient
n’a eu besoin d’une 2d chirurgie lombaire.Une brèche durable est survenue chez 1 patient et réparée au même
temps opératoire.Tous les patients ont été mis debout au 1er jour postopératoire .La satisfaction du patient est
de 85%. Nous n’avons pas observe d’instabilité au dernier contrôle.
Cette technique de microdecompression constitue une bonne alternative a la laminectomie classique.
Les résultats sont au moins aussi bons que la laminectomie concernant la claudication et les lombalgies post
opératoires. Une courbe d’apprentissage est nécessaire pour réduire la morbidité.
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Rachis dégénératif
Communication orale
Chirurgie de la hernie discale lombaire en ambulatoire : expérience préliminaire de
l’Hôpital Foch (Suresnes) sur 8 patients
V. REINA, B. MATHON, S. BENNIS, B. BAUSSARD, S. ALDEA, S. GAILLARD, E. MIREAU, Service
Neurochirurgie - Hôpital FOCH - Suresnes
Le traitement chirurgical des sciatiques par hernie discale lombaire est l’une des interventions les plus
fréquentes en chirurgie rachidienne. Les indications et la technique chirurgicale (discectomie microchirurgicale) sont à l’heure actuelle bien codifiées, et elles ont abouti à une réduction nette de la durée d’hospitalisation,
comprise à l’heure actuelle entre 1 et 2 jours en moyenne. Le but est d’évaluer la faisabilité et la sécurité de cette
procédure en chirurgie ambulatoire.
Huit patients ont été opérés d’une hernie discale lombaire en ambulatoire entre novembre 2015 et mars
2016. Les résultats (EVA douleur avant et après la chirurgie, questionnaire de satisfaction patient) ont été listés,
lors d’une consultation de contrôle avec le neurochirurgien à J10 et à six semaines post-opératoires. Le délai de
reprise du travail a été noté. Les complications (infections, récidives précoces éventuelles) ont été recherchées.
Enfin, les patients pouvaient joindre un numéro d’urgence durant la première nuit post-opératoire.
La totalité des patients était complètement ou globalement satisfaits de la prise en charge en ambulatoire, à la fois sur l’efficacité et sur le confort. Aucune complication ni ré-hospitalisation n’ont été notées
durant les six premières semaines post-opératoires. Aucun patient n’a appelé le numéro d’urgence la première
semaine.
La prise en charge chirurgicale des hernies discales lombaires en ambulatoire semble s’accompagner de
la même efficacité et sécurité que la prise en charge en hospitalisation «traditionnelle».
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Rachis dégénératif
Poster
Dilatation des vaisseaux sanguins provoquant une neuropathie compressive. Accepte ou pas ? Série des cas pour discussion.
M. Al-Jumaily, Neurosurgery Dept. Al Habib Hospital, Duba. ; ,Wolfgang Auffermann, Radiology Dept,
Dept. Al Habib Hospital, Dubai ; Wessam Bouassaly, Radiology Dept, Dept. Al Habib Hospital, Dubai
Introduction Dans la région des nerfs crâniens, le conflit neurovasculaire est largement acceptée à
causer de la douleur ou un dysfonctionnement neuropathique. Les meilleurs exemples sont la névralgie du
trijumeau et le spasme hémifacial. Dans la région de la colonne vertébrale, on connaît moins un tel problème.
Il y a très peu de cas rapportes sur les vaisseaux sanguins dilatés causant de la douleur neuropathique. Ici, nous
présentons une série des patients avec dilatation des vaisseaux sanguins présentant avec radiculopathie pour
discussion.
Patient et méthodes 29 patients présentant avec des divers symptômes radiculaires cervicales et un
thoraciques ont été examinés dans notre clinique pour la période du Décembre 2013 au Décembre 2015. Ils
avaient tous des IRM des régions rachidiens correspondant. L’un d’eux avait une MR angiographie. Ils ont été
traités avec de la kine, des anti-inflammatoires, analgésiques, des doses élevées de vitamine B12, la prégabaline,
la gabapentine, diurétiques, injections épidurales transforaminales. Résultats Les IRM de ces patients ont montré vaisseaux dilatés radiculaires dans les régions cervicales et thoracique en conséquence. Le MR angiographie
était négatif dans le seul patient qui l’a fait. Les résultats ont été de bonne à excellente dans 93% des cas. Il n’y
avait aucune amélioration dans les 7% restants.
Discussion La dilatation des vaisseaux cervicaux est une question controversée qui est généralement
négligée par le radiologue. Il est parfois considéré associant aux grandes hernie discale. Ils pourraient être la
pathologie responsable chez les patients présentant des symptômes radiculaires et des vaisseaux dilatés cervicales qui correspondent aux niveaux concernés (en l’absence de compression structurelle). La nature exacte
de ces vaisseaux doit être déterminée. Les facteurs génétiques peuvent également être impliqués puisque nous
avons eu deux cas au sein d’une famille. Conclusion La question des vaisseaux cervicaux dilatées symptomatiques doit être discuté parmi les spécialistes pour identifier la nature exacte de la pathologie et de son traitement.
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Rachis dégénératif
Poster
Influence de la phase lunaire et du signe zodiacal “lion” sur les complications périopératoires et le pronostic en chirurgie rachidienne élective
H. Joswig, M.N. Stienen, J.Y. Fournier, G.Hildebrandt, W. Surbeck
De nombreuses personnes sont convaincues que la lune exerce une influence sur divers aspects de la
vie incluant les interventions chirurgicales électives. Ils évitent la chirurgie pendant la lune croissante, la pleine
lune et pendant les jours où la lune passe par le signe zodiacal du ‘lion’. Il est difficile d’évaluer à quel point ces
demandes influencent la planification opératoire mais ce n’est probablement pas négligeable.
Analyse rétrospective d’une base de données pro- et rétrospective incluant n=924 patients soumis à
une intervention chirurgicale du rachis pour pathologie discale dégénérative. En utilisant des régressions logistiques uni- et multi variées, la probabilité de complication intra-opératoire, de ré-opération ainsi que le
pronostic clinique à 4 semaines ont été analysés pour les interventions réalisées pendant la lune ascendante, la
pleine lune et aux dates où la lune passait par le signe du ‘lion’.
Les patients ont subi des interventions de discectomie cervicale antérieure avec fusion (n=281), de microdiscectomie pour hernie discale lombaire (n=101) et des décompressions lombaires microscopiques pour
canal lombaire étroit (n=542). A l’analyse multi variée, les patients opérés à la lune montante avaient 1,54 fois
plus de chance que les patients opérés à la lune descendante d’avoir une complication intra opératoire (OR 1.54,
95% CI 1.07-2.21, p=0.019). Par contre, il y avait une tendance à un nombre inférieur de ré opérations pour les
interventions effectuées à la lune montante (analyse multi variée OR 0.51, 95% CI 0.23-1.16, p=0.109) alors que
le statut à 4 semaines était similaire (OR 0.73, 95% CI 0.47-1.14, p=0.169). La pleine lune et le signe zodiacal du
‘’lion’’ n’augmentaient pas la vraisemblance d’une complication, de ré-opération ni de pronostic défavorable.
Nous n’avons pas trouvé d’influence défavorable de la phase lunaire ou du signe zodiacal sur les interventions élective pour la chirurgie rachidienne.
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Rachis dégénératif
Poster
Impact du placement des vis pédiculaires percutanées utilisant la navigation basée
sur des images peropératoires fluoroscopique 3d
LABEAU J, FOMEKONG E, RAFTOPOULOS C.
Le placement de vis pédiculaires est une procédure standard pour plusieurs pathologies du rachis mais
peut s’accompagner de complications neurologiques sévères suite à un mauvais positionnement. Le développement des techniques minimales invasives est moins délabrant mais augmente ce risque de complication. Nous
rapportons notre expérience du placement des vis pédiculaires percutanées (VPP) utilisant la navigation basée
sur des images 3D obtenues en peropératoires afin de sécuriser ce placement.
Toutes les VPP sont placées sous neuronavigation (Curve, BrainLab) utilisant des images 3D peropératoires obtenues en utilisant une fluoroscopie robotisée (ZeeGo, Siemens) . Cet appareil fournit des images
équivalentes à un CT-scan. La précision du positionnement des VPP est immédiatement contrôlée à la fin de
la chirurgie en utilisant cette même fluoroscopie 3D robotisée.
Nos 230 premières VPP ont été implantées chez 50 patients consécutifs présentant des douleurs lombaires réfractaires ou une instabilité sur fracture de la colonne vertébrale. Le dernier contrôle 3D peropératoire
réalisé en fin de chirurgie a montré que 99,6 % des VPP sont parfaitement intrapédiculaires (grade 0 de la classification Wang). Seulement quatre vis ont du été repositionnées en grade 0 (initialement grade 1). Une VPP
grade 1 en latéral externe n’a pas été repositionnée. Le temps moyen pour le planning, placement et control
peropératoire est de 13.6 minutes par vis avec une nette réduction du temps avec l’expérience de ces matériels
Aucune complication n’est à rapporter.
Le placement de VPP en utilisant la navigation basée sur des images 3D peropératoires peut atteindre
99,6% de grade 0 et un risque minimalisé pour le patient.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
Communication orale
Diagnostic IRM d’une hydrocéphalie chronique de l’adulte
M Baroncini 1, G Soto Ares 2, C Elbrahimi 2, J Hodel 3, O Baledent 4, JP Lejeune 1 1)Neurochirurgie,
CHRU de Lille 2)Neuroradiologie, CHRU de Lille 3)Neuroradiologie, Hôpital Mondor, AP-HP 4)Unité de traitement de l’image médicale, CHU Amiens
Devant une ventriculomégalie (Evans > 0,3) chez le sujet âgé, il est souvent difficile de faire la distinction entre une hydrocéphalie chronique de l’adulte (HCA) et une atrophie cortico-sous-corticale. Notre
objectif est ici de définir des critères IRM morphométriques et vélocimétriques prédictifs d’une amélioration
clinique après dérivation ventriculaire.
Deux groupes de patients ont été comparés : 26 patients présentant une ventriculomégalie sans signes
cliniques d’HCA et 27 patients présentant une HCA pour laquelle une dérivation ventriculo-péritonéale était
posée permettant une bonne amélioration clinique.
Le score d’Evans était légèrement supérieur dans le groupe HCA (p=0,049) ; la différence était plus
significative en comparant la surface ventriculaire dans le plan axial (1 cm au-dessus de la ligne CA-CP) ou
le volume ventriculaire (p=0,0032 et p 0,001), tous deux plus élevés dans le groupe HCA. L’angle calleux,
simple à mesurer, était significativement plus élevé dans le groupe contrôle que dans le groupe HCA (105 ° vs
83°, p=0,002). La raréfaction des espaces sous-arachnoïdiens (ESA) de la convexité est plus fréquente dans le
groupe HCA (p=0,012). Enfin, le volume oscillatoire du LCS aqueducal (VOa) est très significativement majoré
dans le groupe HCA (p0,0001). L’aire sous la courbe ROC du VOa est à 0,84 (p 0,0001) et une valeur seuil à 100
µL/R-R permet de diagnostiquer une HCA avec une sensibilité de 89 % et une spécificité de 64 %.
Devant une suspicion d’hydrocéphalie chronique, une diminution de l’angle calleux, une raréfaction
des ESA du vertex et une élévation du VOa sont des arguments neuroradiologiques importants à associer à
l’évaluation clinique et aux tests dynamiques du LCS pour confirmer l’indication à une dérivation ventriculo-péritonéale.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
Communication orale
Le système glymphatique est immature au cours de la période périnatale.
C di Palma, Service de Neurochirurgie, CHU de Caen ; R Goulay, INSERM UMR-S 919, GIP Cyceron,
Caen ; M Gauberti, INSERM UMR-S 919, GIP Cyceron, Caen ; D Vivien, INSERM UMR-S 919, GIP Cyceron,
Caen ; T Gaberel, Service de Neurochirurgie, CHU de Caen ; E Emery, Service de Neurochirurgie, CHU de
Caen.
Le système glymphatique correspond au système lymphatique du cerveau, permettant à celui-ci de se
nettoyer. Il est impliqué dans des phénomènes physiologiques comme le sommeil, ou pathologiques comme
les encéphalopathies post-traumatique ou la maladie d’Alzheimer. Nous posons l’hypothèse que son fonctionnement peut-être différent lors de la période périnatale.
L’activité du système glymphatique a été évaluée in-vivo chez le rat et la souris à des âges différents par
IRM et imagerie NIRF. Des examens immunohistologiques ainsi que des Western-Blots ont été réalisés pour
évaluer l’expression de l’Aquaporine 4, impliquée dans le système glymphatique, aussi bien chez le rongeur que
sur des prélèvements humains.
Le système glymphatique chez les rongeurs nouveau-nés est beaucoup moins efficace que chez l’animal
adulte, surtout dans les régions antérieures du cerveau. Ce dysfonctionnement est expliqué par une expression
bien moindre de l’aquaporine 4, ainsi que par une disposition sur le pied astrocytaire encore immature. Nous
avons pu également reproduire ces données histologiques sur des prélèvements humains.
Le système glymphatique est peu fonctionnel lors de la période périnatale, en raison d’une immaturité
de l’aquaporine 4. Ces résultats pourraient expliquer pourquoi le cerveau est très sensible aux agressions périnatales, mais aussi pourquoi les nouveau-nés ont un besoin de sommeil considérable.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
Communication orale
Traumatismes crânio-encéphaliques de l’adulte : aspects épidémiologiques et prise
en charge au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville - Brazzaville, République du
Congo
H.B. Ekouele Mbaki, service de Chirurgie Polyvalente Centre hospitalier universitaire de Brazzaville ;
G.F. Otiobanda, Service de Réanimation Polyvalente, Centre hospitalier universitaire de Brazzaville ; M. Elombila, Service de Réanimation polyvalente, Centre hospitalier universitaire de Brazzaville ; L. Boukassa, Service
de Chirurgie Polyvalente, Centre hospitalier universitaire de Brazzaville ; O.B. Ngakosso, Service de Chirurgie
Polyvalente, Centre hospitalier universitaire de Brazzaville ; R. Moyikoua, Service de Radiologie, Centre hospitalier universitaire de Brazzaville
évaluer les aspects épidémiologiques et les conditions de prise en charge des traumatismes crânio-encéphaliques au CHU de Brazzaville.
il s’est agi d’une étude descriptive, menée de janvier 2014 à septembre 2015, concernant les patients âgés
de 18 ans au moins, victimes de traumatisme crânien, admis dans le service de chirurgie polyvalente du CHU
de Brazzaville. Les variables étudiées étaient épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives.
Au total, 125 cas de traumatismes crâniens ont été enregistrés, soit 31,17% des admissions en chirurgie
polyvalente pour affection neurochirurgicale. L’âge moyen était de 37,6 ans et le sex ratio de 9,41. Dans 93,6%
des cas, le traumatisme crânien était du à un accident de la voie publique. Le délai moyen d’admission était de
deux heures et le score de Glasgow moyen à l’admission de 10. Le traumatisme crânien était grave dans 4,8%
des cas. Le scanner crânio-encéphalique a été réalisé dans 96% des cas, dans un délai moyen de trois jours. Les
lésions encéphaliques les plus fréquentes étaient les contusions et ou œdème cérébral (45,6%) suivis de l’hématome épidural (12,8%). Une intervention neurochirurgicale a été réalisée dans 16,8% des cas. L’évolution a été
favorable dans 76,8% des cas. La mortalité était élevée à 10,4%.
les traumatismes crânio-encéphaliques affectent les sujets jeunes en période d’activité. Les accidents de
la voie publique en constituent la première cause. Le coût du scanner constitue une limite quant à la précocité
de sa réalisation. L’amélioration des conditions de transport vers le milieu hospitalier, de prise en charge aux
urgences et en réanimation contribuera à en améliorer le pronostic.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
Communication orale
Perspective on Concussion in 2016 It’s time for a new paradigm : The Symptomcentric Theory of Concussions
Thomas A. Gennarelli
Recent broadening of the clinical definition of concussion requires that a wider perspective be taken
regarding the term “concussion.” Currently, the term “cerebral” concussion is being replaced by virtually any
symptom arising after head motion whether it arises from the cerebrum or not.
Thus, a Symptomcentric Concept of the Concussions is proposed whereby symptoms from various sites
arise in response to a mechanical stimulation of the brain or other individual anatomic sources.
These mechanically induced symptoms (MIS) do not all arise from the brain and thus should not be
considered brain injuries.
Recent broadening of the clinical definition of concussion requires that a wider perspective be taken
regarding the term “concussion.” Currently, the term “cerebral” concussion is being replaced by virtually any
symptom arising after head motion whether it arises from the cerebrum or not. Thus, a Symptomcentric
Concept of the Concussions is proposed whereby symptoms from various sites arise in response to a mechanical stimulation of the brain or other individual anatomic sources. These mechanically induced symptoms
(MIS) do not all arise from the brain and thus should not be considered brain injuries.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
Poster
Titre : Ventriculocisternostomie, septostomie et kystectomie sous assistance robotisée. Retour sur l’expérience Amiénoise, France.
Auteurs : K.Bunaux (M.D), M.Lefranc (M.D) , C.Desenclos (M.D), C.Capel (M.D), L.Chenin (M.D),
J.Peltier (M.D,PhD)
Objectif : Évaluer l’apport de l’assistance robotisée dans la réalisation d’interventions endoscopiques
ventriculaires.
Méthodes : Étude descriptive rétrospective des gestes ventriculaires endoscopiques réalisés sous robot
Rosa® brain (Medtech®) au CHU d’Amiens. 12 patients ont bénéficié d’une endoscopie ventriculaire sous assistance robotisée.
Résultats : 7 ventriculocisternostomies, 1 kystocisternostomie , 1 kystectomie associée à une septostomie, 2 septostomies associées à une dérivation ventriculo-péritonéale et 1 biopsie stéréotaxique associée à une
septostomie et une valve ventriculopéritonéale ont été réalisé sous robot. Concernant les ventriculocisternostomies, la durée moyenne totale d’intervention comprenant l’installation du robot et la procédure endoscopique était de 93,14 minutes. La durée moyenne d’installation du robot et de planification de la procédure était
de 48,14 minutes. Le temps opératoire était de 45 minutes. Pour les autres gestes endoscopiques ventriculaires,
la durée moyenne totale d’intervention est de 106 minutes. La durée moyenne d’installation du robot et de planification était de 41,40 minutes. Le temps opératoire était de 64,60 minutes. Le temps d’installation du robot et
de la planification diminue significativement avec l’apprentissage de la technique. Nous n’avons pas eu d’échec
des gestes endoscopiques ventriculaires. Cependant, une procédure initialement commencée sous assistance
robotisée a dû se faire sans robot du fait d’une erreur du système robotique. Ces anomalies ont fait office de
modifications de logiciel empêchant la reproduction de ces erreurs.
Conclusion : La chirurgie endoscopique avec assistance robotisée permet de coupler les avantages d’un
guidage précis de la procédure, d’un bras robotisé remplaçant avantageusement le bras mécanique tout en gardant une liberté du mouvement de l’endoscope permise par le retour haptique du bras robotisé. Elle est particulièrement utile lors des septostomies, des chirurgies avec abord combiné ou lorsque l’anatomie est fortement
remaniée. Le robot permet également la planification de plusieurs trajectoires pour un même temps opératoire
afin de réaliser plusieurs gestes endoscopiques ou stéréotaxiques.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
Poster
Évolution en IRM d’une hydrocéphalie chronique communicante de l’adulte opérée
M Baroncini 1, G Soto Ares 2, L Defebvre 3, J Hodel 4, O Baledent 5, JP Lejeune 1 1)Neurochirurgie,
CHRU de Lille 2)Neuroradiologie, CHRU de Lille 3)Neurologie, CHRU de Lille 4)Neuroradiologie, Hôpital Mondor, AP-HP 5)Unité de traitement de l’image médicale, CHU Amiens
Il n’est pas exceptionnel de constater chez des patients opérés d’une hydrocéphalie chronique de l’adulte
(HCA) une dégradation clinique secondaire, après une période d’amélioration initiale. L’IRM est alors souvent
difficile à interpréter, faute de référentiel sur l’évolution prévisible des paramètres mesurés. Notre objectif est
donc ici d’étudier en IRM les modifications survenant après la mise en place d’une dérivation ventriculo-péritonéale (DVP) chez des patients qui ont été bien améliorés cliniquement.
27 patients présentant une HCA opérée par mise en place d’une DVP ont été évalués en pré-opératoire
et à 6 mois post-opératoire par une IRM cérébrale associant des paramètres morphométriques et vélocimétriques. L’évaluation clinique a été faite par le score MMS et le score de Larsson étudiant la marche, l’autonomie
dans la vie courante et l’incontinence.
Le score MMS est passé de 22,2 à 26/30 (p 0,001) ; le score de Larsson s’est également amélioré, passant
de 4,9 à 2,1 (p 0,001). L’index d’Evans diminue légèrement (0,388 vs 0,399) ; la diminution est plus significative
lorsque l’on compare la surface ventriculaire qui passe de 38,5 à 34,5 cm2 (p 0,0001). La raréfaction des espaces
sous-arachnoïdiens (ESA) de la convexité diminue nettement (p 0,001), alors que l’angle calleux augmente,
passant de 83° à 96 ° (p 0,0001). Le volume oscillatoire du LCS aqueducal diminue modérément, passant de 239
à 202 µL/R-R (p 0,0001).
Chez un patient cliniquement amélioré après la mise en place d’une DVP, on retrouve sur une IRM à 6
mois une diminution significative de la taille ventriculaire, de la raréfaction des ESA de la convexité, du volume
oscillatoire du LCS aqueducal, et une augmentation de l’angle calleux. Ces éléments peuvent servir de repères
pour le suivi des patients valvés.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
Poster
Intérêt du monitorage de la pression intracrânienne chez les traumatisés crâniens
grave– Rabat- MAROC
M MRABTI ( service de neurochirurgie, hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; A BELHACHEMI ( service de neurochirurgie, hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; C MANDOUR
( service de neurochirurgie, hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; B EL JEBBOURI ( service de
neurochirurgie, hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; M GAZZAZ ( service de neurochirurgie,
hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; B EL MOSTARCHID ( service de neurochirurgie, hopital
militaire Mohammed V de Rabat- MAROC)
Lestraumatismes crâniens graves constituent un problème majeur de santé public. La prise en charge
doit être pluridisciplinaire. Celle-ci a bénéficié d’une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques du cerveau, du progrès de l’imagerie, de la réanimation et des moyens de surveillance surtout celle de
la pression intracrânienne qui reste la pierre angulaire de la prise en charge des traumatismes crâniens graves.
Le but de notre étude est de répertorier les études disponibles analysant l’association directe entre le pronostic
des patients traumatisés crâniens grave en fonction de l’évolution des valeurs de la pression intracrânienne.
Il s’agit d’une étude rétrospective menée à l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat-MAROC entre
décembre 2008 et décembre 2009. Les données démographiques, cliniques et scanographiques ont été recensés
chez les malades.
10 patients ont étés inclus, 1 femme et 9 hommes, l’âge moyen est de 33.8 ans. L’étude des corrélations
entre les différents paramètres recueillis est faite sur des graphiques de type « nuage de points ». L’aspect pathologique des ventricules latéraux, la présence d’un hématome intracrânien, la déviation de la ligne médiane,
étaient responsables d’une hypertension intracrânienne initiale et au décours de la période du monitorage de la
pression intracrânienne. Cependant le score de Glasgow avait une valeur prédictive négative sur l’hypertension
intracrânienne. Le devenir des patients semble lié au niveau de la pression intracrânienne qu’ils atteignent. Le
taux de mortalité était de 30%.
Ce travail nous a montré que l’indication du monitorage de la pression intracrânienne doit être aussi
large que possible. Elle nous a permis de dégager les facteurs de risques de l’hypertension intracrânienne. La
connaissance de la pression intracrânienne nous a permis d’estimer objectivement l’état de nos patients et
d’ajuster leur thérapeutique.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
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UTILISATION EN CRANIOPLASTIE DU MEDPOR POLYETHYLENE POREUX
B. MARLIER, M. BANNWARTH, J.C. KLEIBER, J. DUNTZE, E. THERET, C.F. LITRE
Nous décrivons ici notre expérience de cranioplastie après defect osseux dans les suites d’une craniectomie de décompression, avec implant Medpor® de polyéthylène poreux, pour une reconstruction esthétique.
La reconstruction du volet osseux a été assurée par la mise en place d’une plaque de polyéthylène
poreux (Medpor®) préformée. Elle était contourée à la fraise ou aux ciseaux dans le champs opératoire, et fixée
par plaques et mini vis à la boîte crânienne.
Le polyéthylène poreux (Medpor®) est un matériel largement utilisé et éprouvé dans les reconstruction
du crâne en neurochirurgie et chirurgie maxillo-faciale, et qui a l’avantage d’être biocompatible. L’implant peut
être donc être utilisé directement dans le cadre de l’urgence. Nous avons réalisé cette reconstruction sur 23
patients entre janvier 2013 et janvier 2016 : 6 cas après traumatisme crânien et 17 après évènement cérébro-vasculaire (rupture d’anévrisme, hématome intra-parenchymateux, AVC ischémique malin). Le temps opératoire
moyen était de 72 minutes. Il y avait en moyenne 527 jours (_ = 985 [43 ; 4206]) entre la craniectomie et la
cranioplastie, et seulement un implant fut retiré sur nécrose du scalp.
L’utilisation de plaque de polyéthylène poreux pour la cranioplastie peut être effectuée avec de bons
résultats cosmétiques.
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Fractures étagées des apophyses transverses du rachis dorsolombaire.Rabat - MAROC
M MRABTI ( service de neurochirurgie, hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; C MANDOUR ( service de neurochirurgie, hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; B EL JEBBOURI (
service de neurochirurgie, hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; J LAAGUILI ( service de neurochirurgie, hopital militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; M GAZZAZ ( service de neurochirurgie, hopital
militaire Mohammed V de Rabat- MAROC) ; B EL MOSTARCHID ( service de neurochirurgie, hopital militaire
Mohammed V de Rabat- MAROC)
Les fractures des apophyses transverses ne sont pas rares, mais la rareté des références concernant ce
type de blessure nous fait croire que la lésion soit de peu d’importance. Cependant, une fracture étagée intéressant les apophyses transverses reste une présentation clinique exceptionnelle. Nous discutons à travers nos
deux cas, les mécanismes et la prise en charge de cette lésion avec une revue de la littérature.
2 patients ayant subi 2 traumatismes par 2 mécanismes différents se présentent aux urgences pour
des douleurs dorsolombaires avec impotence fonctionnelle. Les radiographies standards n’étaient pas très
concluantes, la TDM dorsolombaire a objectivé une fracture étagée des apophyses transverses.
Les fractures des apophyses transverses qui intéressent fréquemment le rachis lombaire, sont souvent
multiples et du même côté. La cause la plus fréquente étant le traumatisme direct et violent. Ces fractures
sont souvent associées à des lésions viscérales. Cliniquement les symptômes sont dominés par des douleurs
rachidiennes. Les radiographies standards sont peu sensibles, le Body-Scan permet de poser le diagnostic et
d’apprécier la gravité des lésions associées. Le traitement se base essentiellement sur le repos et la réhabilitation
avec une prise en charge des lésions associés quand elles existent.
Les fractures des apophyses transverses peuvent intéresser plusieurs vertèbres, leur diagnostic est facile
sur une tomodensitométrie du rachis. Leur présence doit conduire à la recherche d’autres lésions viscérales.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
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Traumatismes crâniens en chirurgie de guerre : à propos de 96 cas chirurgicaux
durant le conflit afghan.
C. Joubert1, N. Desse1, M. Fouet2, J.-M. Delmas2, R. Dulou2, A. Dagain1 1. Service de Neurochirurgie,
Hôpital d’Instruction des Armées Sainte Anne TOULON, 83800 ; 2. Service de Neurochirurgie, Hôpital d’Instruction des Armées Percy CLAMART, 92140
Introduction : le conflit en Afghanistan opposait depuis 2001, les forces militaires françaises engagées
aux côtés de l’OTAN aux insurgés. Ce conflit « asymétrique » était caractérisé par des actions de combat imprévisibles avec recours à des armes explosives artisanales, engendrant des polycriblages. Devant le nombre
croissant de blessés crâniens au cours de l’année 2009 dans la région de Kaboul, il est décidé de déployer de
façon permanente un neurochirurgien au niveau de l’Hôpital Médico Chirurgical de l’aéroport international
de Kaboul (KaIA). Ce travail a pour objectif de décrire les lésions traumatiques crâniennes et leur traitement
en contexte de conflit moderne.
Matériel et méthode : étude rétrospective des cas de traumatisés crâniens chirurgicaux à partir des données collectées durant les mandats de mars 2010 à juin 2013.
Résultats : parmi les 335 patients neurochirurgicaux opérés durant la période d’étude, 96 patients
étaient des traumatisés crâniens. Ils représentaient 64,4% des traumatisés neurochirurgicaux (n = 149). Au
sein de cette cohorte, 67 patients étaient des civils afghans, 25 étaient des troupes de la coalition. Le traumatisme crânien était lié au conflit dans 58,3% (n = 56). On dénombrait 67 plaies cranio cérébrales contre 29
traumatismes fermés. L’atteinte crânienne était isolée dans 45,8% (n = 44). Dans le cadre de polytraumatismes,
elle était associée plus fréquemment à une lésion de la région face et cou (n = 38) ou des membres (n = 26). Les
actes chirurgicaux les plus fréquents étaient l’évacuation hématome intracrânien (n = 23), la pose de capteur de
pression intracrânienne (n = 19), la craniectomie décompressive (n = 11), la levée d’embarrure (n = 10).
Conclusion : Au cours d’un conflit moderne et au sein d’une activité neurochirurgicale dominée par
l’urgence, la traumatologie crânienne occupe une place prépondérante. Les procédures chirurgicales répondent
aux principes de « damage control ».
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
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LES HEMATOMES SOUS DURAUX CHRONIQUE
dr DJAAFER , Dr KHALFI , Pr DJENNAS Service de Neurochirurgie CHU MUSTAPHA Alger , Algerie
L’hématome sous-dural chronique calcifiée se manifeste principalement par la démence, le retard mental, un retard de croissance ou des maux de tète : hémiparésie, mais parfois d’ailleurs trouvé sans aucun symptôme. Il s’agit d’une entité rare et survient plus fréquemment chez les enfants et les jeunes adultes que chez les
personnes âgées, la calcification et ossification se produisant dans 0,8-10% des patients souffrant d’hématome
sous-dural chronique.
Au cours du développement de la calcification dans un hématome sous-dural chronique calcifié n’est
pas claire. Cependant l’hématome peut progresser graduellement a la calcification, et enfin ossification par
irritation du tissu. Apres hémorragie la calcification prend habituellement de 6 mois a de nombreuses années
a se développer. Le mécanisme proposé est que la calcification est due a la mauvaise circulation et l’absorption
dans l’espace sous-dural avec une thrombose intra vasculaire ,l’existence prolongée de l’hématome dans l’espace
sous-dural, le sang stagnant en raison de l’insuffisance d’alimentation artérielle et le retour veineux insuffisant,
ainsi que la membrane du tissu conjonctif dense, et d’autres facteurs locaux sont considérées comme contribuant au développement de la calcification de l’hématome sous-dural chronique. En outre, la tendance inhérente métabolique anormale à la calcification peut jouer un rôle dans la calcification. Cependant, le mécanisme
de calcification n’est pas encore clair et les périodes de calcification sont très différentes.
Hématomes sous-duraux chroniques calcifiés sont des entités rares, qui sont bien tolérés en raison
nature indolente, même si les résultats radiographiques pourraient être tout a fait impressionnant et sans corrélation clinique directe.
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Lésions rachidiennes d’origine balistique : Expérience de guerre des neurochirurgiens militaires - TOULON
N DESSE, C JOUBERT, A SELLIER, M FOUET, JM DELMAS, R DULOU, A DAGAIN
Les traumatismes rachidiens de guerre diffèrent des traumatismes rachidiens que nous voyons en
France. Mais la récente actualité nous ayant montré que l’usage des armes à feu pouvait aussi survenir en
métropole, nous avons cherché à établir la prise en charge optimale en 2015 de ces traumatismes rachidiens
balistiques, notamment à travers notre expérience récente en Afghanistan.
Etude rétrospective de 20 dossiers de patients traumatisés rachidiens balistiques pris en charge à l’hôpital militaire international de Kaboul (Afghanistan) entre mars 2010 et juin 2013. L’analyse des données a été
menée à la manière d’une enquête avec l’aide d’un questionnaire de dépouillement afin de recueillir les données
d’épidémiologie et de prise en charge pré-hospitalière, pré, per et postopératoire.
Sur les 20 blessés, on dénombre 11 plaies par balle et 9 criblages. Quinze de ces blessés avaient eu une
prise en charge médico-chirurgicale avant admission à KAIA. A l’admission, on dénombrait 2 tétraparésies, 7
paraplégies, 5 atteintes radiculaires et 5 blessés non neurologiques. Douze blessés sur 20 présentaient une ou
plusieurs lésions associées. Tous les blessés ont eu un parage chirurgical des orifices balistiques, 14 patients ont
eu en plus un geste sur le rachis.
Les traumatismes rachidiens balistiques ont représenté 10,7% de l’ensemble des pathologies rachidiennes prises en charge à Kaboul par les neurochirurgiens français. L’atteinte était préférentiellement cervicale, région du corps mal protégée en combat. Après ramassage et catégorisation, le blessé présentant un déficit
neurologique incomplet doit être opéré en urgence, avec ostéosynthèse en cas d’instabilité, pour optimiser son
pronostic fonctionnel et, en situation de conflit, pour l’évacuer en toute sécurité vers la métropole. La chirurgie
en urgence du rachis balistique est également indiquée pour refaire l’étanchéité durale, le patient déficitaire
complet à l’admission ne relevant plus que de l’urgence relative.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
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Prise en charge au CHU de CAEN d’un chondrosarcome de l’atlas découvert sur
une fracture pathologique
B. GUILLARD (Interne) F. LUCAS ( PH)
le chondrosarcome de localisation cervicale est une pathologie peu fréquente et les prise en charge peu
référence. la spécificité de la localisation en C2 est la présence immédiate d’élément noble rendant impossible
l’exérèse monobloc avec des marges élargie comme préconiser pour les autres localisation
case report sur une patiente victime de cervicalgie persistance dans un contexte de TC, mettant en
évidence une fracture de C2 instable sur os pathologique description de la prise en charge avec bilan initial
fixation par voie postérieur + biopsie ( chondrosarcome de type 2 ) RCP préconisant exérèse complète bilan
Irm + angio TDM prise en charge chirurgicale voie antéreieur reprise chirurgical par voie posteérieur 3 ème
temps
résultats a 6 mois stabilité du montage, pas de signe de récidive précoce, amélioration de la symptomatologie imagerie de controle
description de la prise en charge et des éléments ayant nécessité une attention particulière du a cette
localisaiton cervical C2
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
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PROBLRMES THERAPEUTIQUES CHEZ LES NOURRISSONS HYDROCEPHALES ETUDE D’UNE SÉRIE DE 168 CAS.
H. FADLA , Faculté De Médecine D’Annaba Algérie Service de neurochirurgie - Hopital Ibn Rochd (
CHU ANNABA) . N.SAMAI, Faculté De Médecine D’Annaba Algérie Service de neurochirurgie - Hopital Ibn
Rochd ( CHU ANNABA) . M.MARTANI Faculté de médecine, université de Badji Mokhtar, Annaba, Algérie
Service De Neurochirurgie Chu Annaba, M.BOUAZIZ Faculté De Médecine D’Annaba Algérie Service de neurochirurgie - Hopital Ibn Rochd ( CHU ANNABA)
INTRODUCTION L’hydrocéphalie est facile à reconnaître. Son diagnostic est encore facile chez le
nourrisson (macrocranie), mais sa prise en charge est très difficile en raison du nombre important des complications post opératoires.
MATERIELS ET METHODES- Nous rapportons 168 nourrissons hospitalisés entre 2006 et 2015 dont
91filles et 77 garçons.- Le tableau clinique est dominé par le syndrome d’hypertension intracrânienne avec
surtout une macrocranie retrouvé chez 81 malades (48%)- Dans tous les cas, le scanner était suffisant pour le
diagnostic mais l’IRM pratiquée chez 67 malades (40%) a confirmé l’étiologie de l’hydrocéphalie.-Tous les malades ont bénéficié d’un traitement chirurgicaleavec 286 intervention entre : (D.V.P – D.V.A – V.C.S – révision
et réimplantation de valve). Nous n’avons utilisé que du matériel à moyenne pression non réglable
RESULTATS L’évolution été favorable chez 105 de nos patients (62,5%) Les complications sont surtout
marquées par les infections retrouvées chez 35 malades (21%), suivies par les complications mécaniques retrouvées chez 28 malades (17%). La mortalité opératoire est de l’ordre de 3,5% (6malades).
CONCLUSION La dérivation du liquide cérébrospinal est un des gestes les plus courants en neurochirurgie pédiatrique. Ce geste peut être grevé d’un nombre important de complications (infectieuse, mécanique ou fonctionnelle). L’utilisation des valves a pression réglable permis de corriger simplement et sans geste
invasif de nombreuse situation notamment celles d’hyper drainage ou d’hypo drainage. La ventriculocysternostomie reste indiqué chez les hydrocéphalies triventriculaires, mais le taux d’échec est plus élevé chez les
enfants de bas âge.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
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Kyste arachnoïdien inter-hémisphérique traité par kysto-ventriculostomie endoscopique (Saint Etienne - France)
B.Pommier (Université Jean Monnet ; Service de Neurochirurgie, CHU de Saint Etienne) ; C.Boutet
(Université Jean Monnet ; Service de Radiologie, CHU de Saint Etienne) ; F.Vassal (Université Jean Monnet ;
Service de Neurochirurgie, CHU de Saint Etienne)
La technique chirurgicale optimale pour le traitement des kystes arachnoïdiens inter-hémisphériques
(KAIH) n’est pas consensuelle. Nous rapportons un cas de KAIH traité avec succès par voie endoscopique.
Une patiente de 61 ans est adressée pour apraxie à la marche et troubles cognitifs d’aggravation rapide.
L’IRM montre un volumineux (55x40x40mm) KAIH, responsable d’une hydrocéphalie obstructive bi-ventriculaire par effet de masse sur les foramens de Monro. Le traitement a consisté en une kysto-ventriculostomie
endoscopique (photographies peropératoires).
La patiente a présenté une amélioration rapide, complète et durable (suivi actuel = 15 mois) des
troubles de la marche et du syndrome dysexécutif. Le suivi IRM a montré une involution significative du KAIH
(30x20x20mm) et la restauration d’un système ventriculaire de taille et morphologie normales.
Ce cas clinique illustre l’importance d’analyser précisément l’anatomie spécifique des KAIH et leurs
rapports topographiques avec le système ventriculaire et les citernes sous-arachnoïdiennes, pour sélectionner
la technique opératoire la plus appropriée. Dans les localisations en contiguïté avec le système ventriculaire, le
traitement par kysto-ventriculostomie endoscopique apparaît comme une solution de choix, efficace, sûre et
techniquement simple.
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Hydrocéphalie - Traumatisme crânien
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Hydrocéphalie secondaire à une fistule artérioveineuse durale du torcular régressant après occlusion endovasculaire. Case report Besançon, France
G.SCHACKIS, R. BILLON-GRAND, A BIONDI, E POMERO, L.THINES. Service de neurochirurgie et
de neuroradiologie. Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Besançon.
Rationnel L’apparition d’une hydrocéphalie associée à une fistule artérioveineuse durale (FAVD) non
rompue est rare.
Patient et méthode Un homme de 60 ans sans antécédent a été pris en charge pour nausées, céphalées
et syndrome cérébelleux s’aggravant progressivement en deux semaines sans troubles de conscience. L’imagerie
par résonance magnétique (IRM) retrouvait en fosse postérieure une hypertension et des dilatations d’origine
veineuse, et en sus-tentoriel une hydrocéphalie triventriculaire. L’artériographie révélait une FAVD infratentorielle non rompue de type 4 (ectasies du reflux veineux cortical) du torcular et un reflux sinusien (sinus droit
et sagittal supérieur). Après traitement endovasculaire transartériel en un temps par injection de Copolymère
d’éthylène vinyle alcool (Onyx®), les symptômes régressaient en quelques jours, la congestion de fosse postérieure disparaissait et la taille ventriculaire se normalisait. Le contrôle angiographique à 3 mois confirmait
l’occlusion complète.
L’hydrocéphalie est rarement associée aux FAVD. Elle peut être de nature obstructive (congestion ou
compression veineuse par reflux veineux cortical rétrograde dans des veines leptoméningées) ou communicante (stase et reflux veineux gênants la résorption du liquide cérébro-spinal au niveau des granulations arachnoïdiennes, veinules et capillaires cérébraux). Dans notre cas, le mécanisme de l’hydrocéphalie était mixte,
obstructif par congestion veineuse de fosse postérieure et par trouble de résorption lié au reflux veineux au
sein des gros sinus. Les FAVD du torcular avec RVC peuvent être associées à une hydrocéphalie mixte. Le
traitement de la FAVD peut suffire à contrôler l’hydrocéphalie, sans qu’aucune procédure de dérivation ne soit
nécessaire.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Frameless robot-assisted depth electrodes implantation for SEEG in refractory epilepsy : complications in 59 procedures
I. Ollivier, A. Timofeev, M. Benmekhbi, E. Hirsch, P. Kehrli, F. Proust
Stereo-electroencephalography (SEEG) is an invasive procedure, used to define the epileptogenic zone
that can be surgically removed to treat refractory epilepsy. Depth electrodes allow to record mesial structures
signals. Although Tailarach methods with stereotactic frame are the reference, frameless robot guidance can be
used to this procedure. We retrospectively analyzed our procedure in term of safety, accuracy and efficacy in
59 patients implanted with frameless robot-assisted depth electrodes.
We performed implantation of 798 depth electrodes frameless with assistance of robot Rosa (Medtech®)
for SEEG exploration of refractory epilepsy in 59 patients between 2010 and 2015. We described all complications and technical hitches encountered during the procedure and the recording ; a postoperative CT scan
was routinely carried out. As accuracy, we calculated the median entry point and target point deviations in 174
electrodes. Finally, we analyzed outcomes of SEEG in terms of surgery planning.
The target was missing for 3 electrodes because of 2 deviations and one collision. The undesirable
events were 6 hemorrhagic complications found on systematic post-implantation CT scan. Only one hematoma was symptomatic with aphasia, none necessitate surgical removal. The guiding screw broke down the
temporal squama bone twice, necessitate fixing with cement. A patient presented a SMART syndrome during
exploration. Two patients were electrodes dislodged during seizures. The median entry point localization error
was 0,80mm and the median target point localization error was 1,55mm. The SEEG procedure permitted to
propose thermocoagulation for 9 patients and surgery for 42 patients.
The SEEG procedure frameless robot-assisted depth electrodes implantation appeared to be safe, with
a sufficient accuracy to register epileptogenic zone and propose surgical treatment of refractory epilepsy.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Evaluation de l’efficacité du dépistage de Staphylococcus aureus avant une stimulation cérébrale profonde chez 56 patients.
J Lefebvre, S. Bataillon-Buffet, PL Henaux, Riffaud L, Morandi X, Haegelen C
La stimulation cérébrale profonde (SCP) est une intervention courante avec peu de complications.
Toutefois, l’infection du site opératoire (ISO) est un problème majeur, nécessitant souvent l’ablation, totale ou
partielle, du matériel implanté. Une large proportion des ISO est due à Staphylococcus aureus dont le portage
nasal est un facteur de risque d’infection post-opératoire. L’objet de cette étude était de savoir si un protocole
de dépistage et de décolonisation du portage nasal de S. aureus par application nasale de mupirocine et par
douches antiseptiques pendant 5 jours avant une SCP permettait de réduire le taux d’ISO.
Tous les patients opérés dans le Service de Neurochirurgie du CHU de Rennes avec primo-implantation d’une SCP de janvier 2008 à avril 2015 ont été inclus dans cette étude et répartis en deux groupes : un
groupe dépistage avec les patients inclus depuis 2013, date de début du protocole de dépistage et un groupe
contrôle incluant les patients opérés avant cette date. Le critère de jugement principal était la survenue ou non
d’une ISO dans chaque groupe.
56 et 119 patients ont été respectivement inclus dans les groupes dépistage et contrôle. Le portage nasal
de S. aureus été détecté chez 11 (19,6%) des patients du groupe dépistage. Le taux d’ISO était de 1 (1,8%) dans
le groupe dépistage et de 13 (10,9%) dans le groupe contrôle (OR=0,15 [0,019-1,14] P=0,04).
L’utilisation du protocole de dépistage et de décolonisation du portage nasal de S. aureus dans notre
étude a permis une réduction non significative des ISO suite à une SCP. Toutefois, depuis sa mise en place, il
n’y a plus eu d’ISO à S. aureus, d’ISO profonde ni d’ablation totale du matériel implanté.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Complications de la SEEG (Lyon)
P.Bourdillon (hospice civils de Lyon), J.Isnard (hospice civils de Lyon), H.Catenoix (hospice civils de
Lyon), S.Rheims (hospice civils de Lyon), M.Guénot (hospice civils de Lyon)
Dans le cadre du bilan pré-chirurgical des épilepsies focales pharmaco-résistantes, il est fréquent que
les seules investigations non-invasives de phase I ne suffisent pas à délimiter la zone à l’origine des crises ainsi
que leur accessibilité sur le plan fonctionnel. Le bilan invasif, dit de phase II, a alors sa place. Ce dernier peut
être soit le placement de GRID sous-durales, sur lesquelles une abondante littérature nord-américaine existe,
soit la réalisation d’une SEEG, technique pour laquelle moins de 10 études étudient les complications. L’objectif
de ce travail (étude observationnelle prospective) est d’apporter une casuistique permettant de comparer avec
un nombre équivalent de procédure le deux procédures.
De 1995 à 2015, toutes les complications survenant au cours d’une SEEG ont été colligées de manière
prospective sur 525 SEEG consécutives. Les complications étaient classifiées comme majeures lorsqu’elles
étaient de nature à engager le pronostic vital ou fonctionnel, et mineures dans les autres cas.
Le taux de complications majeures était de 1,52% avec 1,33% d’hématome intracrânien et 0,19% d’infection du système nerveux central. La seule complication fatale (0,19%) n’était pas liée au geste (survenue en
post-explantation). Le taux de complication mineure était de 2,29% (8 bris d’électrode, 3 pneumencéphalies à
l’explantation, une infection cutanée locale).
La SEEG est une technique sure avec un taux de complications majeures inférieur à 2% dans cette
étude. Le taux de complications majeures regroupant la totalité des données de la littérature (2089 procédures)
est de 2,73% en faisant ainsi une technique plus sure que l’exploration par GRID sous durale dont le taux de
complications majeures de l’ensemble des procédures (2542) rapportées dans la littérature est de 13,70%.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Stimulation sous cutanée dans les lombalgies : série Nantaise de 80 patients
S. Raoul(Service de Neurochirurgie , CHU Nantes), E. SamarutS. Raoul1, E. samarut (service de Neurochirurgie CHU Nantes), S. Durand(Clinique Brétéché Nantes), Julien Nizard(CETD CHU Nantes, JP N’Guyen
(Service de Neurochirurgie CHU Nantes)
La stimulation nerveuse périphérique (SNP) est une option thérapeutique dans les lombalgies postchirurgicales réfractaires lorsque la stimulation médullaire optimisée ne permet pas un contrôle suffisant des
lombalgies. Le but de cette étude sur 80 patients est d’évaluer la PNS dans les lombalgies réfractaires post
chirurgicales en termes de tolérance et d’efficacité.
Les données prospectives de 80 patients avec des lombalgies rebelles traitées par SNP ont été collectées
et analysées d’octobre 2008 à octobre 2014. L’évaluation a portée sur la douleur mesurée par l’EVA à 1 mois, 3
mois, 6 mois, 1 an et 2 ans et le traitement médicamenteux mesuré par le Medical Quantification Scale (MQS)
avant et après implantation. Les critères d’inclusion devaient être une lomboradiculalgie résistante au traitement médicamenteux, en échec de prise en charge multidisciplinaire sur centre antidouleur. La stimulation
était mise en deux temps ; premier temps pose des électrodes, puis test en externe à domicile pendant 8 jours
puis implantation du neurostimulateur en fonction de l’intensité de courant nécessaire.
Au terme du suivi de 2 ans l’EVA passé de 8.1 en préopératoire à 2.8 en postopératoire (p 00.1). 63% des
patients estimaient être très satisfait et referraient la chirurgie. Le MQS passe de 34 en préop à 17 deux mois
après la chirurgie et à 12 deux ans après la chirurgie. Les complications comprennent 4 infections (6%) et 4
migrations d’électrode (6%). Les paramètres de stimulation varient de 44 à 60 Hz, de 90 à 325µs et 1.5 V à 6.6V
pour Medtronic et 3mA à 12mA pour St Jude ou Boston.
La SNP est efficace pour traiter les lombalgies réfractaires en échec de prise en charge rééducative et
multidisciplinaire. La SNP permet également de traiter les lombalgies en échec de stimulation médullaire multicolonne avec une amélioration significative en terme de douleur et de diminution du traitement médicamenteux, avec des complications mineures.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
La stimulation des nerfs occipitaux améliore la qualité de vie des patients souffrant
d’algie vasculaire de la face chronique et réfractaire : résultats de l’Observatoire Francophone de la Stimulation des Nerfs Occipitaux.
D FONTAINE (CHU Nice), S BLOND (CHU Lille),BUISSET 2, S DERREY 3, C NUTI 4, J REGIS 5, B
JARRAYA 6, S CHABARDES 7, S COLNAT-COULBOIS 8, F CAIRE 9, J BLOCH 10,J VOIRIN 11, JC SOL 12,
C ROGER 1, S ROMETTINO 1, M LANTERI-MINET 1. Affiliations : (1) CHU de Nice, Nice, France ; (2) CHU
de Lille, Lille, France ; (3) CHU de Rouen, Rouen, France ; (4) CHU de Saint Etienne, Saint Etienne, France ;
(5) CHU de La Timone, Marseille, France ; (6) Hopital Foch, Suresnes, France ; (7) CHU de Grenoble, Grenoble,
France ; (8) CHU de Nancy, Nancy, France ; (9) CHU de Limoges, Limoges, France ; (10) CHUV, Lausanne,
Suisse.
L’efficacité de la stimulation des nerfs grands occipitaux (ONS) dans l’algie vasculaire de la face chronique pharmaco-résistante (AVFcr) a été suggérée dans une soixantaine de cas décrits dans la littérature. Nous
rapportons les résultats de l’évaluation prospective multidimensionnelle d’une large cohorte de patients issue
de l’Observatoire Francophone de l’ONS.
Les critères d’inclusion dans cette étude étaient : patients souffrant d’AVFcr (critères ICHD-II) traités
par ONS, inclus dans l’Observatoire ONS, avec suivi de plus de un an. La technique chirurgicale et le matériel
étaient laissés à l’appréciation de chaque centre. L’évaluation (avant puis après 3 et 12 mois de stimulation chronique) portait sur la fréquence, l’intensité et la durée des crises douloureuses, l’impact fonctionnel (échelles
HIT-6 et MIDAS) et émotionnel (HAD) des céphalées et la qualité de vie (EQ-5D).
L’efficacité a été évaluée sur 52 et 44 patients à 3 et 12 mois, respectivement. A 1 an, la fréquence des
crises avait diminué >30% et >50% chez 64% et 59% des patients, respectivement. Environ 70% des patients
étaient répondeurs à l’ONS, dont 48% d’excellents répondeurs. L’impact fonctionnel, émotionnel et la qualité de
vie étaient très significativement améliorés (score EQ-5D augmenté de 35,2 avant ONS à 51,9 un an après ONS,
p=0,0037, Wilcoxon signed rank test). Chez les excellents répondeurs, le score EQ-5D était augmenté de 100%.
Un tiers des patients ont eu une complication dont : infection superficielle (1), dysfonctionnement du matériel
(9), migration des électrodes (2), épuisement précoce des batteries (8).
Les résultats de l’évaluation multidimensionnelle de cette cohorte homogène de patients AVFcr
montrent que l’ONS induit une diminution significative de la fréquence des crises chez 70% des patients traités
et une amélioration majeure de la qualité de vie chez les répondeurs.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
La stimulation des nerfs occipitaux améliore la qualité de vie des patients souffrant
d’algie vasculaire de la face chronique et réfractaire : résultats de l’Observatoire Francophone de la Stimulation des Nerfs Occipitaux.
D FONTAINE (CHU Nice), S BLOND (CHU Lille),BUISSET 2, S DERREY 3, C NUTI 4, J REGIS 5, B
JARRAYA 6, S CHABARDES 7, S COLNAT-COULBOIS 8, F CAIRE 9, J BLOCH 10,J VOIRIN 11, JC SOL 12,
C ROGER 1, S ROMETTINO 1, M LANTERI-MINET 1. Affiliations : (1) CHU de Nice, Nice, France ; (2) CHU
de Lille, Lille, France ; (3) CHU de Rouen, Rouen, France ; (4) CHU de Saint Etienne, Saint Etienne, France ;
(5) CHU de La Timone, Marseille, France ; (6) Hopital Foch, Suresnes, France ; (7) CHU de Grenoble, Grenoble,
France ; (8) CHU de Nancy, Nancy, France ; (9) CHU de Limoges, Limoges, France ; (10) CHUV, Lausanne,
Suisse.
L’efficacité de la stimulation des nerfs grands occipitaux (ONS) dans l’algie vasculaire de la face chronique pharmaco-résistante (AVFcr) a été suggérée dans une soixantaine de cas décrits dans la littérature. Nous
rapportons les résultats de l’évaluation prospective multidimensionnelle d’une large cohorte de patients issue
de l’Observatoire Francophone de l’ONS.
Les critères d’inclusion dans cette étude étaient : patients souffrant d’AVFcr (critères ICHD-II) traités
par ONS, inclus dans l’Observatoire ONS, avec suivi de plus de un an. La technique chirurgicale et le matériel
étaient laissés à l’appréciation de chaque centre. L’évaluation (avant puis après 3 et 12 mois de stimulation chronique) portait sur la fréquence, l’intensité et la durée des crises douloureuses, l’impact fonctionnel (échelles
HIT-6 et MIDAS) et émotionnel (HAD) des céphalées et la qualité de vie (EQ-5D).
L’efficacité a été évaluée sur 52 et 44 patients à 3 et 12 mois, respectivement. A 1 an, la fréquence des
crises avait diminué >30% et >50% chez 64% et 59% des patients, respectivement. Environ 70% des patients
étaient répondeurs à l’ONS, dont 48% d’excellents répondeurs. L’impact fonctionnel, émotionnel et la qualité de
vie étaient très significativement améliorés (score EQ-5D augmenté de 35,2 avant ONS à 51,9 un an après ONS,
p=0,0037, Wilcoxon signed rank test). Chez les excellents répondeurs, le score EQ-5D était augmenté de 100%.
Un tiers des patients ont eu une complication dont : infection superficielle (1), dysfonctionnement du matériel
(9), migration des électrodes (2), épuisement précoce des batteries (8).
Les résultats de l’évaluation multidimensionnelle de cette cohorte homogène de patients AVFcr
montrent que l’ONS induit une diminution significative de la fréquence des crises chez 70% des patients traités
et une amélioration majeure de la qualité de vie chez les répondeurs.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Thalamotomie radiochirurgicale Gammaknife du Vim : Variabilité de la réponse en
neuro-imagerie à un an sur une cohorte de 142 patients (Marseille, France)
R. Carron, T. Witjas, M. Lefranc, G. Spatola, C. Tancu, Jean Régis.
Cette étude a pour objectif de décrire la variabilité de la réponse individuelle à la thalamotomie radiochirurgicale Gammaknife pour la prise en charge du tremblement pharmaco-résistant via l’analyse des caractéristiques IRM de la lésion thalamique à un an et vise à établir des corrélations avec les résultats cliniques.
Entre Avril 2004 et Octobre 2014, une thalamotomie radiochirurgicale Gammaknife unilatérale a été
réalisée chez 261 patients dans la prise en charge d’un tremblement essentiel ou Parkinsonien invalidant à
Marseille selon une procédure identique. Une évaluation clinique et IRM a un an a été réalisée pour 160 patients. Le volume de la lésion définie comme la zone en cocarde rehaussée après injection de gadolinium a été
calculé pour chaque patient ainsi que l’importance de l’œdème évalué selon une échelle semi-quantitative. Les
coordonnées du centre de la lésion visible en imagerie par rapport aux coordonnées du centre de la cible radiochirurgicale étaient comparées. Une évaluation clinique était réalisée concomitamment par des neurologues
experts en mouvements anormaux.
Des données cliniques et de neuro-imagerie étaient disponibles et exploitables et ont été analysées
pour142 patients. Le volume moyen de la lésion à un an (+ /- 3 mois) étaient de 176 mm3 (0-1890 mm3 ; SD
: 285).Le volume de la lésion était supérieur à 4 fois la moyenne chez 8 patients hyper-répondeurs (807-1890
mm3 ; 5,6% des patients) et inférieur à 4 fois la norme chez 29 patients «hyporépondeurs» (0-44 mm3 ; 20,4%
des patients). L’importance de l’œdème autour de la lésion selon notre échelle semi-quantitative était distribuée
de façon normale. La discordance entre les coordonnées de la cible et celle du centre de la lésion visible en
IRM était minimale ((en mm) _x=0,44, _y=0,41, _z=0,7), différence principalement imputable au processus de
co-registration des imageries postopératoires et n’expliquaient pas des éventuels échecs. Une corrélation a pu
être établie entre le volume de la lésion et le pourcentage de réduction du tremblement (coefficient de corrélation de Pearson r =+ 0,34 ; (p=0,02)).
Comme précédemment montré sur une série de patients plus modeste, on observe en termes de volume
de la lésion et d’œdème associé un profil tripartite de réponse (normo, hypo et hyper-réponse) qui est corrélée
avec la réponse clinique. Ces données confirment nos résultats issus d’une cohorte de 50 patients avec analyse
en aveugle du résultat clinique (Witjas and al. Neurology, 2015). Les facteurs impliqués dans la variabilité de la
réponse à la thalamotomie GK sont d’une importance capitale et sont en cours d’analyse.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Etude de la connectivité fonctionnelle cérébrale fondée sur les enregistrements intracérébraux SEEG pendant la stimulation vagale : répondeurs versus non répondeurs.
R. Carron, E. Vidal, F Bonini, D. Scavarda, J. Régis, F. Bartolomei.
Les mécanismes de la stimulation vagale (VNS) dans l’épilepsie sont encore méconnus. Les modifications de synchronisation corticale induite par la stimulation vagale font partie des mécanismes avancés mais les
données existantes restent limitées. Dans cette étude, nous avons étudié l’impact de la stimulation vagale sur la
connectivité fonctionnelle cérébrale (Fc) en analysant les enregistrements intracérébraux de différentes régions
cérébrales explorées en SEEG par comparaison des périodes « on » versus « off » stimulation.
4 Patients porteurs d’une épilepsie pharmaco-résistante traitée par VNS (3 non répondeurs et un répondeur) ont été explorés par SEEG .Nous avons comparé les période off et on stimulation avec les paramètres
usuels des patients utilisés en chronique (0.75-3 mA ; 0.5ms ; 50 Hz) . Les interdépendances (co-occurrence
de signal) entre 26 canaux bipolaires sélectionnés provenant de différentes topographies ont été estimées par
analyse de régression non linéaire fondée sur le coefficient h_ . Pour se prémunir de l’inflation du risque alpha
induit par les comparaisons multiples, les seuils de significativité étaient corrigés selon la méthode de Bonferroni.
Par rapport aux périodes « Off », les périodes “on” révélaient des valeurs plus élevées pour 3 patients
(P1,3,4) et des valeurs plus basses pour un patient (P2). A partir des graphiques seuillés, nous avons observé
une augmentation de la connectivité entre plusieurs régions cérébrales chez le patient P1 et une diminution de
la connectivité chez le patient P2. Seul P2 était considéré comme un répondeur à la stimulation vagale.
Notre étude suggère que la stimulation vagale modifie la connectivité fonctionnelle cérébrale mais de
façon variable et inconstante. L’unique patient chez lequel la connectivité fonctionnelle était réduite s’avérait
être le patient répondeur pouvant suggérer que le mécanisme d’action chez les patients améliorés implique une
baisse de la connectivité fonctionnelle. Les spécificités topographiques et paramètres associées à cette baisse de
connectivité fonctionnelle restent à découvrir.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Mécanismes de la stimulation cérébrale profonde : un nombre croissant de travaux
récents publiés illustrant le rôle clé de la stimulation antidromique
R. Carron, M. Lefranc,A. Filipchuk, J. Régis, C.Hammond.
La frappante similarité entre les effets d’une lésion et celle de la stimulation haute fréquence a longtemps focalisé l’attention sur les effets locaux et la recherche d’une inhibition locale. Néanmoins similarité des
effets n’implique pas nécessairement équivalence des mécanismes.A l’heure actuelle, la vision des mécanismes
d’action évolue avec le nombre croissant de travaux montrant l’importance des effets à distance provoqués par
stimulation antidromique, notamment de la voie cortico-subthalamique dite hyperdirecte (HD) pour la stimulation subthalamique (SCP-STN)
S’appuyant sur une synthèse des articles jugés pertinents de la littérature récente et sur les données de
travaux expérimentaux sur modèle génétique murin de maladie de Parkinson (Pink1 KO) ou en spectroscopie
proche-infrarouge en clinique humaine, les auteurs présentent successivement leurs arguments anatomiques,
électrophysiologiques et certaines données expérimentales choisies (animales et humaines) qui plaident pour
un rôle crucial de la stimulation antidromique , en particulier de la voie HD pour rendre compte des effets de
la SCP-STN.
Sur un plan électrophysiologique, les paramètres de stimulation cliniquement efficaces correspondent
à la mise en jeu préférentielle des axones de gros calibres en termes de chronaxie. L’environnement anatomique
complexe et la structure même du noyau subthalamique en microscopie électronique (Whitmer et al 2012.)
imposent d’intégrer des effets à distance par stimulation des fibres d’origine corticale, en particulier celles de
la voie hyperdirecte. Dans un modèle génétique murin, la stimulation antidromique de la voie HD normalise
le pattern de synchronisation anormal au sein du cortex moteur primaire (Carron and Filipchuk, 2012). En
spectroscopie proche infra-rouge, la SCP-STN diminue de façon quasi-instantanée le métabolisme du cortex
frontal (Lefranc et al, submitted) dont le décours temporel est très compatible avec la voie HD. Les études optogénétiques sont également en faveur de ces conclusions (Gradinaru et al. 2008). L’effet spécifique de la haute
fréquence pourrait en partie s’expliquer par la nécessité d’une fréquence minimale pour surpasser la fréquence
spontanée et parvenir à bloquer l’activité spontanée (collisions), réalisant également un découplage ou décalage
de phase et s’opposant à la transmission des synchronies pathologiques au sein du réseau (Chiken et al. 2015)
De nombreux travaux récents reposant sur des approches différentes convergent en faveur du rôle clé
de la stimulation antidromique montré ici pour la SCP-STN via la voie HD mais qu’on peut élargir à d’autres
sites de stimulation. Il est clair que la complexité de la question interdit une vision uniciste mais cette hypothèse
doit être intégrée car porteuse de nouvelles hypothèses quant au site et au mode optimal de stimulation.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Stimulation du STN dans un modèle primate d’addiction.
J Regis, S Ravel, P Borius, Ch Baunez
L’addiction est un phénomène de société d’envergure aux conséquences médicales graves chez de très
nombreux patients. Les possibilités de traitements neurochirurgicaux sont aujourd’hui en cours d’investigations sans qu’aucune n’ait démontré clairement son efficacité. L’efficacité de la stimulation à haute fréquence du
noyau sous-thalamique (STN) chez le rongeur afin de diminuer la motivation pour la cocaïne tout en préservant la motivation pour une récompense naturelle a été démontrée par Ch. Baunez.
Les macaques rhésus sont entraînés dans des tâches comportementales de ratios progressifs dans lesquelles ils recevront de la compote ou de la cocaïne via une chambre d’infusion implantée au préalable. Un
premier macaque de type rhésus a été conditionné à la prise de cocaïne et a développé une addiction a cette
drogue. Ce singe a bénéficié d’une implantation bilatérale du STN en condition stéréotaxique sous anesthésie
générale en Juillet 2015. Le comportement en condition On a été comparé a celui en condition Off. Le singe
lorsqu’il choisi la cocaïne au dépend de sa prise alimentaire doit développer a chaque demande plus d’énergie
pour obtenir sa dose. Le nombre de prise (le niveau de travail) à partir de laquelle le singe s’arrête de demander
est dit point de rupture. Il reflète la motivation de l’animal pour une récompense.
Avant le conditionnement le macaque s’arrête à un point de rupture de 50 lorsqu’il travaille pour de la
compote. Devenu dépendant à la cocaine avant stimulation, il réalise jusqu’à 178 essais (ratio 178). Lorsque le
STN est stimulé à 130 Hz, 60msec, 2V le point de rupture passe de 178 à 43.
Cette première implantation chez le primate non humain démontre qu’il est possible par la stimulation
haute fréquence du STN de diminuer la motivation pour la cocaine tout en préservant la motivation pour une
récompense naturelle. L’implantation d’un second macaque et programmée afin de démontrer la reproductibilité de cet effet.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Ablation de foyer épileptique par radiofréquence guidée par SEEG : résultats à 10
ans (Lyon)
P.Bourdillon (hospice civils de Lyon), J.Isnard (hospice civils de Lyon), H.Catenoix (hospice civils de
Lyon), S.Rheims (hospice civils de Lyon), M.Guénot (hospice civils de Lyon)
L’ablation de foyer épileptique par thermo-lésion par radiofréquence guidée par SEEG (SEEG RF-TC)
a été décrite en 2004 dans le traitement chirurgical des épilepsies focales pharmacorésistantes. Le but de cette
étude est de présenter l’efficacité et la sécurité de la technique à travers 186 procédures réalisées sur 10 ans.
Tous les patients inclus présentaient une épilepsie focale pharmaco-résistante et nécessitaient un bilan
pré-chirurgical de phase II par SEEG. Les thermo-lésions étaient réalisées par radiofréquence sur des contacts
d’électrodes sélectionnés sur les données de l’enregistrement intracrânien. Le critère de jugement principal était
la classe d’Engel à 2 et 12 mois de la SEEG RF-TC. Les patients répondeurs (classe d’Engel I et II) ont été l’objet
d’une analyse secondaire sur l’efficacité à long terme.
Sur une période de 10 ans 186 procédures ont été réalisées chez 162 patients. A 2 mois, 67% des patients
étaient répondeurs (dont 26% appartenant à la classe I d’Engel). A 12 mois, 46% l’étaient et 12% étaient libres
de crises. Les résultats à long terme retrouvaient 13% de répondeurs. Parmi les 186 procédures, 6 se sont compliquées d’un déficit neurologique. Un seul a été définitif (0.6%).
La SEEG RF-TC est une technique à la fois efficace et sure, pouvant même dans certaine situation
conduire à une guérison de l’épilepsie. Elle apparait donc comme un élément à part entière au sein des techniques lésionnelles chirurgicales, surtout quand la chirurgie de résection apparait impossible. Par ailleurs certains éléments pourraient conduire à considérer la technique comme un élément à part entière du bilan diagnostique et comme un test thérapeutique pré-chirurgical.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Rajout des electrodes au cours de video - Stéréo Electro Encéphalographie. Experience Strasbourgeoise.
A.Timofeev, I. Ollivier, M. Benmekhbi, E. Hirsch, F. Proust Unité médico-chirurgicale de l’épilepsie, CHU
de Strasbourg, Strasbourg, France
Introduction : La technique de vidéo-Stéréo Electro Encéphalographie (SEEG) permet d’explorer les
épilepsies partielles pharmacorésistantes et de définir le réseau de la zone épileptogène (ZE). Sa résolution
spatiale étant limitée, le programme d’implantation d’électrodes s’avère parfois insuffisant. Nous rapportons la
technique d’implantation supplémentaire durant la phase d’enregistrement SEEG.
Patients et méthodes : Nous rapportons une étude rétrospective concernant 4 patients avec rajout
d’électrodes parmi 104 procédures réalisées au sein de l’unité médico-chirurgicale de l’épilepsie du CHU de
Strasbourg entre mai 2004 et decembre 2015.
Résultats : Quatre patients ont bénéficié d’un rajout d’électrodes en cours d’exploration SEEG. Le nombre
et la topographie des électrodes supplémentaires ont été définies à la base des données SEEG préliminaires,
en tenant compte des cibles réelles visualisées par la fusion IRM preoperatoire et TDM postoperatoire. L’implantation était effectuée selon une technique d’assistance robotisée sans cadre. Parmi les quatre patients, deux
présentaient des lésions évidentes en IRM (DNET, atrophie insulo-perisylvienne associée à sclèrose de l’hippocampe), les deux cas restants étaient « IRM-négatifs ». Les indications de re-implantation étaient respectivement : I.confirmation d’une ZE bilatérale,II.définition des limites d’une deuxième ZE ispilaterale , découverte
en cours de SEEG , III.meilleur mapping fonctionnel en raison du chevauchement topographique de la ZE avec
le cortex éloquent, IV.amélioration de l’échantillonnage de la ZE. Le nombre totale d’électrodes rajoutées variait
de deux à trois, sans complication procédurale. La re-implantation a été contributive dans trois cas sur quatre.
Conclusion : L’implantation des électrodes supplémentaires en cours d’exploration par video-SEEG
peut être utile et envisageable dans des cas sélectionnés, permettant d’améliorer la définition de la ZE, le mapping fonctionnel, et d’éviter le recours à une exploration invasive ultérieure.
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Communication orale
Long-term Effects of Third Ventricle Deep Brain Stimulation in Cluster Headache
SG Mariani 1,2, L Liu1, E Seigneuret,1 A Krainik3, P Giraud4, AL Benabid 5,6, S Chabardes 1,5,6.
1:Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Grenoble Alpes ; 2 : Università degli Studi di Milano 3 : Clinique de Neuroradiologie, Centre Hospitalier Grenoble Alpes 4 : Service de Neurologie, CH Annecy 5 : Clinatec-CEA-Leti, Grenoble 6 : Université Grenoble Alpes
Cluster Headache (CH) is amongst the cruelest pains ever described. Consisting of extremely severe
unilateral pain attacks in the orbitotemporal region accompanied by ipsilateral autonomic symptoms, it affects up to 1/1000 people. About 20% of patients are irresponsive to medical treatment and require alternative
treatment. Deep Brain stimulation (DBS) of the posterior hypothalamus (pHyp) was the first technique introduced to prevent attacks. Its effect could be due to the modulation of the mesencephalic grey substance or of
its neighboring third ventricle’s floor structures. We already described an alternative technique consisting in
intraventricular stimulation of the floor of the third ventricle. We report here the results of the whole series of
patients operated at Grenoble University and long term follow-up.
Eleven patients diagnosed with intractable Chronic Cluster Headache, aged from 24 to 60 years, were
enrolled in a prospective open study. Four out of 11 failed Occipital Nerve Stimulation (ONS). One patient received ONS 76 months after hypothalamic DBS. A single electrode was laid on the floor of the third ventricle.
The number of attacks was collected at baseline and at 3, 6, 12 months postoperatively, then at long term (9-113
months). In addition to physical and laboratory monitoring, patients’ mood was regularly assessed.
Besides establishing the feasibility and safety of the technique, this study reports the long term efficacy
of third ventricle stimulation in reducing the number of headache attacks : 3/11 patients are pain free or have
>80% improvement, 5/11 have >50% improvement, 1/11 show lesser improvement, while 2/11 have no significant improvement. Anxiety and Depression scores are also significantly ameliorated. No severe adverse events
have been reported so far.
This technique could be a surgical alternative when all techniques have failed to treat iCCH . It has
shown efficacy, although it appears to progressively dampen its impact in some patients.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Thérapie Intraventriculaire dans les douleurs réfractaires. Etude observationnelle
et revue de la littérature
Dr H.STAQUET, CHU Angers, Dr Denis DUPOIRON, CCO Paul Papin, Pr P.MENEI, CHU Angers
L’administration d’opioïdes par voie intracérébroventriculaire est utilisée depuis 1982 pour le traitement des douleurs réfractaires, mais peu utilisée. Nous présentons ici notre expérience, utilisant un mélange de
thérapies antalgiques telles que le ziconotide, la morphine et la ropivacaine. Cette étude observationnelle porte
sur quatre patients souffrant de douleurs réfractaires, qu’elles soient nociceptives, neuropathiques ou mixtes.
Les résultats ont été confrontées à la littérature.
Trois patients sont porteurs de néoplasies, un patient souffre de douleurs neuropathiques dans les suites
d’un Accident Vasculaire Cérébral. Les patients ont bénéficié d’injection intracérébroventriculaire, en débit
continu, à l’aide d’une pompe automatique (externe ou sous cutanée) reliée à un cathéter placé au niveau du
troisième ventricule cérébral, sous contrôle endoscopique.
Sur une échelle numérique de cotation de la douleur, la médiane pour ces quatre patients était de
9.5[8.5 ;10] avant la mise en place du traitement. Les doses initiales utilisées étaient respectivement de 0.43_g/
jr, 0.54mg/jr et 2.4mg/jr pour le ziconotide, la morphine et la ropivacaine. A un mois, l’évaluation médiane de
la douleur était de 3.5[3 ;4.5], avec dans la même distribution, 1.42_g/jr, 4.62mg/jr et 2.4mg/jr. Des effets indésirables mineurs ont été décrits à la mise en route du traitement, tous ont été transitoires.
La voie intracérébroventriculaire se montre à nouveau efficace dans la prise en charge des douleurs
réfractaires, notamment neuropathiques, et ceci de façon reproductible et sécurisée. Ces données récentes
viennent soutenir une littérature pauvre sur ce sujet, mais à ne pas négliger dans la prise en charge de la douleur
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Communication orale
THE IMPACT OF GANGLION IMPAR INJECTION ON COCCYX PAIN
Wolfgang Auffermannm Dept. of Neuroradiology, Al Habib Hospital, Dubai, : Mohammed Al-Jumaily,
Dept. of Neurosurgery, Al Habib Hospital, Dubai
Coccyx pain is very common in patients with abnormalities of the sacro-coccygeal junction, either due
to congenital hyperangulation, injury-related dislocation, fracture, degeneration or pregnancy.
Patients and Methods : 18 consecutive patients, presenting with variable periods of coccydynia, were
examined. They all had long durations of coccydynia, often along with sacro-iliac pain and/or sciatica. X-rays,
MRI of C-spine and laboratory investigations were performed in all of those patients. The patients were offered
a combination of analgesia, anti-inflammatory, physiotherapy, regular lumbar and pelvic extension exercises
and correction of their low levels of vitamin D levels and daily oral calcium over a period of 6 weeks.Those 18
patients, selected for this study, were those who did not respond to the conservative regimen. Those patients
had up to 3 sessions of steroid injections into the ganglion impar. In case of non-response or partial response,
1 to 3 ml of absolute ethanol was injected into the ganglion impar. The patients were followed-up for periods
of up to 3-12 months.
Results : The majority of the patients were females with below 40 years of age. They all presented with
coccydynia. The imaging of their sacro-coccygeal spine showed kyphosis with disc degeneration in the sacro-coccygeal region. After one steroid injection only, the 16 out of those 18 patients did fully (9) or partially
respond (7). In case of full response, the treatment plan was finished. In case of partial response, the patients
underwent a second session. After 3 sessions, one patient remained with partial response, and was subsequently injected with ethanol, which finally resulted in a full response also in this patient. There was significant
improvement of their symptoms using the above mentioned treatment strategy and with ganglion impar injections.
Conclusion : However, independent of the etiology, injection to block the signals of that ganglion impar
may provide significant long term pain relief to the patient with coccyx pain. The multidisciplinary approach
may preserve the patient from coccygectomy in most of the cases.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Endo ventricular deep brain stimulation of the ventro-median hypothalamus as a
rescue treatment in an obese patient
S.Chabardes ; K. Clément, M. Oddoux, A.L. Borel ; A.L. Benabid ; C. Poitou
Rationnel : The hypothalamus is deeply located in the cerebrum and is constituted by several nuclei and reticular
formation that are involved in homeostasis, fear, emotion, memory, aggressiveness, pain and food intake control. For
decades, neuromodulation of the hypothalamus has been successfully reported mainly in animals, and in rare circumstances, in humans. However, the difficulty and risks to access the hypothalamus with deep brain stimulation leads using
conventional technique have limited its therapeutic use in humans. Improved neurosurgical procedures would allow
easier and safer neuromodulation of the hypothalamus and surrounding structures that could potentially be beneficial
to improve food intake control and homeostasis. In particular, patients suffering from genetic obesity linked to POMC
mutations have severe early-onset obesity associated with abnormal feeding behaviour and hypothalamic endocrine
disorders. Indeed, Proopiomelanocortin (POMC) is the precursor of potent anorexigenic neuropeptides acting on the
melanocortin-4 receptor (MC4R) present in the ventro-median hypothalamus (VMH). Electrical activation of this area
could potentially compensate this genetic dysfucntion. Here, we present the case of a woman, aged 37 years, referred
to the Nutrition department (Paris, France) because of early-onset obesity and hyperphagia, associated with partial
endocrine deficiencies (hypocortisolism and hypogonadism). This obesity was extremely severe since complicated by
major hypoventilation and uncontrolled type-2 diabetes treated with oral antidiabetic drugs and high dose of insulin
(HbA1c=9%, 240 IU/d). Sequencing of the POMC gene revealed a heterozygous mutation (c.662A>G).
Here, we present the case of a woman, aged 37 years, referred to the Nutrition department (Paris, France) because of early-onset obesity and hyperphagia, associated with partial endocrine deficiencies (hypocortisolism and hypogonadism). This obesity was extremely severe since complicated by major hypoventilation and uncontrolled type-2
diabetes treated with oral antidiabetic drugs and high dose of insulin (HbA1c=9%, 240 IU/d). Sequencing of the POMC
gene revealed a heterozygous mutation (c.662A>G). Despite of a multidisciplinary medical approach, she reached the
maximal weight of 185 kg (BMI : 75 kg/m_) on January 2015. Her general health condition was rapidly declining, due
to respiratory aggravation (PaO2= 64 mmHg, PaCO2= 56 mmHg), leading to sharply reduced mobility and autonomy.
Given her medical condition, she was referred to the Neurosurgery department (Grenoble, France) for inclusion in a
hypothalamic stimulation protocol. MRi scan showed ischemic lesion within the pons. Surgery consisted in placing stereotactically an electrical stimulating quadripolar electrode (Medtronic, model 3389) into the anterior part of the third
ventricle between the 2 VMH, -2 mm posterior to the Anterior Commissure. It was then connected to the battery during
the same procedure. This endo-ventricular technique had been already experimented in monkeys 4 and in humans with
severe cluster headaches. 5
Acute stimulation of the lower contact induced an urge to drink while upper contact stimulation leads to a feeling of disgust that disappeared after switching off the stimulator. Chronic stimulation on this contact, at 40 hz, 3 volts,
60 µsec, induced a feeling of satiety that had never been experienced before by the patient and that lasted 3 months. Six
months after surgery, weight was decreased from 185 to 154 kg (-17 %), Resting Metabolic Rate (RMR), measured by indirect calorimetry, increased from 2249 to 2673 kcal/d and Binge Eating Scale score decreased from 35 (severe) to 26/46
(moderate binging) (Figure 1). HbA1c significantly dropped in parallel to reduced insulin needs (-53 %). Her health
condition dramatically improved allowing recovery of autonomy in daily living activities, as measured by the Quality of
Life, Obesity and Dietetics scale that increased from 62 to 89 (higher score indicating a better quality of life).
This case report describes for the first time the feasibility and relevance of endoventricular electrical stimulation
of the VMH for central body weight regulation in extreme obesity. Overactivation by electrical pulses of the VMH, site
of the melanocortin system involved in energy balance regulation, could potentially explain the reduction of weight,
through increased RMR and improved feeding behavior and metabolism. This opens new therapeutic perspectives in
controlling refractory obesity with worsening in medical condition but maintenance of the long term efficacy of this
technic will have to be assessed.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
S. Raoul(Service de Neurochirurgie Chu nantes, V. Roualdes(Service de Neurochirurgie Chu nantes), C. Deligny(service de Neurologie CHU nantes) , R. Katz(UMRS
731, Pitié-Salpétrière AH-HP, Paris, P. Damier(service de Neurologie, CHU Nantes)
la stimulation sous thalamique modifie l’activité des neurones proprioceptifs de la moelle spinale
La rigidité est un symptome cardinal de la maladie de parkinson. Les mécanismes qui sous tendent
cette rigidité ne sont pas encore bien connus à lors actuel mais impliquent des boucles cortico-spinales.La
dépression homosynaptique (DH) est un phénomène médullaire modifié chez l’hémiplégique. Ce phénomène
est une réponse particulière des motoneurones à la stimulation électrique d’un nerf.Le but de cette étude était
de voir si la maladie de Parkinson modifiait les circuits proprispinaux médullaires (étude de la DH) et si la
stimulation sous thalamique modifiait la DH et si cela avait un lien avec la rigidité
La Dh a été étudiée chez 9 sujets parkinsoniens avant et apres stimulation sous thalamique et chez 9 sujets sains. La DH a été étudiéee par la technique du réflexe H aux membres supérieurs et inférieurs. Les patients
ont été testés On Dopa, Off Dopa, On Stim et Off Stim
La Dh est modifiée chez les patients parkinsoniens comme chez l’hémiplégique, c’est à dire qu’il n’existe
plus de modulation du réflexe H en fonction de la fréquence de stimulation. La dopa restaure 50% de la DH et
la stimulation sousthalamique aussi. En condition ON dopa ON Stim la DH est proche du niveau observé chez
le sujet sain et la rigidité est nulle.
La Dh peut être un circuit impliqué dans la rigidité du Parkinson, les voies descendantes issues des
ganglions de la base controlent les circuits spinaux. Cela permet de prouver cette interaction circuits reflexes
de la moelle et ganglions de la base. Ceci ouvre la perspective de modification de la rigidité dans le parkinson
par les circuits propriospinaux médullaires, en l’occurrence la stimulation médullaire qui modifie les circuits
proprioceptifs spinaux pourraient agir par rétrocontôle sur les ganglions de la base et améliorer certains symptomes poarkinsoniens
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Stimulation du nerf occipital dans les névralgies d’Arnold et céphalées cervicogéniques : etude monocentrique sur 60 patients en France and revue de la littérature
Sylvie Raoul,1,2 , Amélie Levesque, 2 Jean Michel N’Guyen,3 Emmanuelle Kuhn,2 Edwige de Chauvigny,2 Julien Nizard, 2 Jean-Paul Nguyen1
Occipital nerve stimulation (ONS) is effective to treat various headache such as Cluster headache, migraine, sunct and hemicrania paroxystic. Many studies focus on migraine and cluster headhache. The efficiency
of ONS was less evaluated in occipital nevralgia. There is no prospective study in the literature and report of
cases do not exceeded 30 cases. La stimulation occipitale( SNO) a montré son efficacité dans le traitement de
différentes types de céphalées comme l’algie vasculaire de la face, la migraine, le sunct et l’hémicranie paroxystiques. L’efficacité de cette technique a été moins évaluée dans les névralgies occipitales et cervicogéniques.
Aucune étude prospective n’a été publiée à ce jour et les publications faites n’excèdent pas 30 cas. Notre série
Nantaise est la plus grosse actuellement.
Les données prospectives de 60 patients avec des névralgies occipitales rebelles traitées par SNO ont été
collectées et analysées d’octobre 2008 à octobre 2014. L’évaluation a portée sur la douleur mesurée par l’EVA
à 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans et le traitement médicamenteux mesuré par le Medical Quantification
Scale (MQS) avant et après implantation. Les critères d’inclusion devaient être une névralgie occipitale selon
les critères de l’IHS résistante au traitement médicamenteux, en échec de prise en charge multidisciplinaire sur
centre antidouleur et de prise en charge rééducative. Un test par neurostimulation externe (TENS) était effectué avant l’implantation et devait diminuer la douleur de 50% Durant un mois. 60 patients ont été implantés et
les résultats à 6 mois sont présentés.
A 6 mois 78 % des patients on tune diminution de 50% de la douleur. L’EVA moyenne passe de 8.4 à
2.85 après implantation. Les resultats sont stables dans le temps à 2 ans meme si les parameters ont souvent
besoin d’être ajustés. Les traitements médicamenteux ont été réduits de 50%.LeMQS passé de 18 en préop à
9.9 en postop. Les effets secondaires sont 2 infections (3%) and 6 migrations de l’electrode (10%) et 1 fracture
d’électrode (1%). Les parameters varient de 44 to 60 Hz, 90 to 325µs et 1.5 to 8mA.
La SNO est efficace pour traiter les névralgies occipitals comme cette série française de 60 patients le
démontre et peut être proposée en cas d’échec d’une prise en charge conservative.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Anatomical bases of harmstring neurotomy for treatment of spastic knee
JM Lemée1, E. Berton 2, PL. Henaux1, X. Morandi1,3, C. Haegelen1,3. 1. Service de Neurochirurgie,
Hôpital Pontchaillou, 35000 Rennes, France 2. Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine de Rennes, 35000
Rennes, France
Les muscles ischio-jambiers sont des muscles de la loge postérieure de cuisse comprenant les muscles biceps fémoral, semi-tendineux et semi-membraneux. Dans certains cas, la spasticité de ces muscles ischio-jambiers peut favoriser l’installation d’un flessum de genou, pouvant compromettre la station debout, la
marche et être source de handicap. Un traitement chirurgical par neurotomie sélective des branches du nerf
sciatique à destination des muscles ischio-jambiers peut alors être indiqué. Nous proposons une étude d’anatomie descriptive de l’origine des branches du nerf sciatique innervant les différents muscles ischio-jambiers afin
d’établir des repères fiables lors des neurotomies du nerf sciatique.
Douze faces postérieures de cuisse ont été disséquées au laboratoire d’anatomie du CHU de Rennes.
Pour chaque branche du nerf sciatique, nous avons décrit son lieu d’émergence en utilisant des repères anatomiques ainsi que la présence d’éventuelles divisions et leur insertion(s) musculaire(s).
Les branches du nerf sciatique à destinée des muscles ischio-jambiers étaient en moyenne au nombre
de 4 ± 1cm. La distance moyenne d’origine des branches nerveuses par rapport au grand trochanter était de 2,2
± 3,8cm et de 5,9 ± 2,8cm au-dessus du bord inférieur du muscle grand glutéal. L’origine apparente des racines
destinées au biceps fémoral était située proximalement par rapport aux autres racines dans 33% des cas. Ces
nerfs pénètraient dans 54% des cas au niveau du tiers proximal, 29% au niveau du tiers moyen et 17% au niveau
du tiers distal des muscles ischio-jambiers. La distance entre le grand trochanter et la division du nerf sciatique
était de 19.2 ± 4.3cm.
Ces nouvelles constatations anatomiques permettent une meilleure localisation des branches du nerf
sciatique à destinée des muscles ischio-jambiers. Ceci a pour but de mieux définir la localisation sur le nerf
sciatique d’une neurotomie sélective, pour éviter de léser les autres branches du nerf sciatique.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
ETUDE DE LA CONNECTIVITE FONCTIONNELLE CEREBRALE CHEZ LES PATIENTS CEREBROLESES – ANCILLAIRE DE L’ETUDE IRM COGNITION TC-RBHP
2014
E De Schlichting, G Coll, JJ Lemaire
Les se_quelles des traumatismes cra_niens sont un proble_me de sante_ publique dont la prise en
charge pourrait e_tre ame_liore_e en tenant compte de l’imagerie ce_re_brale comple_te_e par la tractographie.
L’objectif e_tait d’analyser la longueur, la fraction d’anisotropie, le volume, le nombre de fibres et la
densite_ de faisceaux de substance blanche : longitudinal supe_rieur, avec ses branches frontoparie_tale, frontotemporale et temporoparie_tale ; longitudinal infe_rieur ; temporo-occipital ; cingulum ; uncine_ ; commissure blanche ante_rieure, tapetum et corps calleux. Nous avons utilise_ des se_quences d’IRM, principalement
DTI, couple_e a_ une analyse tractographique, chez 9 traumatise_s cra_niens mode_re_s a_ graves, a_ 3 mois,
et 9 sujets sains contro_les.
Le rapport cranio ence_phalique e_tait en faveur d’une atrophie ence_phalique chez les traumatise_s
cra_niens. Tous les faisceaux ont pu e_tre identifie_s. La longueur maximale du faisceau frontoparie_tal droit
et de la commissure ante_rieure, la longueur moyenne du cingulum gauche, de la commissure ante_rieure et
le corps calleux e_tait plus faible pour les patients traumatise_s cra_niens que pour les sujets sains. La fraction
d’anisotropie moyenne e_tait aussi diminue_e chez les patients traumatise_s cra_niens dans le faisceau frontoparie_tal droit et gauche, le faisceau frontoparie_tal gauche, le faisceau longitudinal infe_rieur droit et gauche,
le faisceau temporo-occipital gauche, le cingulum droit et gauche, le faisceau uncine_ droit et gauche, le corps
calleux et le tapetum. Le nombre de fibres du faisceau frontoparie_tal droit, du faisceau longitudinal infe_rieur
droit et gauche, du faisceau uncine_ droit, du corps calleux et du tapetum e_tait aussi infe_rieur pour les patients. Cette diminution e_tait retrouve_e aussi pour le volume brut du tapetum. Le faisceau frontoparie_tal
droit et le faisceau frontotemporal gauche e_taient plus volumineux que leurs homologues controlate_raux.
Le traumatisme cra_nien entraine des modifications importantes des parame_tres des faisceaux de
substance blanche principalement la fraction d’anisotropie et les longueurs maximales.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Stimulation électrique transcutanée occipitale pour le traitement des céphalées
réfractaires post procédure par voie endovasculaire : étude pilote
S. Raoul(service de neurochirurgie Nantes), H Desal(service de neurodiologie Nantes), P. Damier(service
de neurologie Nantes), J. Nizard(centre federatif douleur)
Les céphalées liées à une procédure endovasculaire (artériographie, embolisation ...) surviennent chez
20%à 61% des patients. elles sont liées en partie à la distension des vaisseaux au cours de l’intervention. Ces
céphalées sont souvent diffuses, frontal ou occipitale. Leur traitement comprend des antalgiques de palierI,
II et/ou III, du neofam et parfois des AINS. Pourtant malgré l’optmisation du traitement certaines céphalées restent intenses et insupportables pour le patient. Nous proposons dans ce cas une stimulation électrique
transcutanée (TENS) en occipital, technique qui a prouvé son efficacité dans d’autres céphalées réfractaires
(migraine, AVF, névralgie occipitale cervico-géniques).
Cinq patients présentant des céphalées post embolisation ont bénéficié de TENS en occipital. Les patients devaient etre en échec des traitements médicamenteux conventionnels, avoir une EVA moyenne supérieure à 6. Les TENS étaient posés en occipital après rasage à l’émergence du nerf occipital. Le critère de jugement d’efficacité était l’EVA moyenne avant TENS, 30 min après TENS et toutes les heures. Le deuxième critère
de jugement était la diminution du traitement médicamenteux
Tous les patients ont été améliorés sur leur céphalée puisque l’EVA passe de 78/100 avant les TENS à
24/100 après 24h de TENS. Le traitement médicamenteux a pu être réduit dans des proportions importantes
puisque le score médicamenteux (MQS) passe de 33.2 avant TENS à 7.2 après 48h de TENS. Les patients
gardaient leur TENS en permanence avec mise en place d’un cycle (20minutes en On, 1 heure en off). trois
patients ont gardé leur TENS pendant 1 mois et on pu retrouver une activité complètement normale et arrêter
tout traitement médicamenteux. Un patient est TENS dépendant et est candidat à une stimulation occipitale
implantée. Le cinquième patient a gardé sont TENS pendant 3 mois et garde des antalgiques de palier I 2 à 3
fois par semaine.
Les TENS sont une techniqies efficaces et non invasives pour traiter les céphalées post procédure endovasculaire. Une étude prospective avec un groupe placebo doit être lancée prochainement pour confirmer
l’efficacité de cette procédure thérapeutique
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Cavernome du tronc cérébral et radiochirurgie Gamma Knife
R Aboukais, CHRU de Lille ; L Estrade, CHRU de Lille ; P Devos, CHRU de Lille, S Blond, CHRU de
Lille ; J-P Lejeune, CHRU de Lille ; N Reyns, CHRU de Lille
Les cavernomes du tronc ont un risque important de saignement responsable d’une détérioration de
l’état neurologique des patients. Notre étude a pour but d’évaluer l’efficacité et la morbidité de la radiochirurgie
Gamma Knife dans le traitement des cavernomes hémorragiques du tronc.
Tous les patients ayant bénéficié d’une radiochirurgie pour un cavernome hémorragique du tronc cérébral ont été inclus dans notre étude entre 2007 et 2012. Le traitement a été proposé après un ou plusieurs
épisodes de saignement. La radiochirurgie Gamma Knife a été privilégiée lorsque la procédure chirurgicale
était jugée trop risquée. La localisation en zone critique et une taille lésionnelle inférieure à 2,5 cm ont été
des critères en faveur de la radiochirurgie. La procédure radiochirurgicale a été réalisée à distance de l’épisode hémorragique afin de mieux définir le volume lésionnel cible après la résorption de l’hématome. La dose
moyenne administrée était de 14,8 Grays (13 à 15 Grays) et le volume cible moyen était de 0,282 cm3 (0,048 à
0,813 cm3). Une surveillance clinique a été mise en place et une IRM cérébrale à 6 mois du traitement puis tous
les ans a été organisée chez tous les patients.
Notre étude a inclus 19 patients (9 femmes et 10 hommes) avec un âge moyen de 36,7 ans (22 à 57 ans).
Le suivi moyen était de 51,2 mois (24 à 77 mois). Il n’a pas été noté de complications précoces ou tardives en relation avec la radiochirurgie. Durant le suivi, il a été noté un resaignement dans le volume cible chez 2 patients
après la radiochirurgie. Ces 2 patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical qui a permis l’exérèse complète
du cavernome chez un seul des deux. Le taux annuel de resaignement était de 27,31% avant la radiochirurgie, de 2,46% durant les 2 premières années qui ont suivi ce traitement, et il est resté à 2,46% après ces deux
premières années. La réduction du taux annuel de resaignement était significative après la radiochirurgie (p
0,001). Au dernier contrôle, 16 patients (84%) avaient un état fonctionnel satisfaisant avec un score de Rankin
modifié inférieur ou égal à 2. Toutefois une morbidité au long terme, en relation avec des séquelles neurologiques post-hemorragiques, était notée chez 16 patients (84%).
La radiochirurgie Gamma Knife est un traitement sûr et efficace des cavernomes du tronc avec une
réduction du risque hémorragique d’un facteur 11 dans notre étude. Ce traitement pourrait être discuté dès le
premier épisode de saignement du cavernome du tronc et lorsque le risque d’une procédure chirurgicale est
jugé trop important. En comparant nos résultats à ceux de la littérature, une diminution de la dose d’irradiation
administrée dans notre étude peut être discutée.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Communication orale
Développement d’un imageur de speckle laser adapté à la Neurochirurgie
J-M LEMÉE, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey,
49933 Angers Cedex 09, France R FAGUER, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire
d’Angers, 4 rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France A TER-MINASSIAN, Département d’Anesthésie-Réanimation, CHU Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France A HUMEAU-HEURTIER, Laboratoire
Angevin de Recherche en Ingénierie des Systèmes (LARIS), 4 boulevard Lavoisier BP 42018 49016 Angers cedex,
France P MENEI, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey,
49933 Angers Cedex 09, France
La localisation des zones fonctionnelles cérébrales (ZFC) du langage présente une grande variabilité
interindividuelle et leur identification peropératoire est essentielle pour préserver le pronostic fonctionnel du
patient. Nous avons développé et évalué une nouvelle technique d’identification de ces ZFC : l’imagerie de
speckle laser (ISL).
L’ISL est basée sur l’analyse de la diffraction d’un faisceau de lumière cohérente contre une surface irrégulière, qui nous permet de suivre les mouvements des hématies et d’extraire une cartographie du débit sanguin
cérébral en temps réel de l’ensemble des zones étudiées, ainsi que ses variations au cours de l’intervention. Ceci
rend possible l’identification des ZFC du langage en comparant la débit sanguin local des différentes zones
cérébrales lors de tests par rapport au débit sanguin de base au repos.
Nous avons testé différents imageurs de speckle laser disponibles sur le marché, peu adaptés à une
utilisation peropératoire en Neurochirurgie. Nous avons donc developpé « de A à Z » un nouvel imageur de
speckle laser dédié à une utilisation peropératoire en Neurochirurgie, avec un matériel spécifique et un logiciel
d’analyse dédié. L’imageur a été testé chez l’animal confirmant les possibilités d’identifier les variations locales
du débit sanguin cérébral par ISL. Nous avons aussi effectué une étude préliminaire chez un patient opéré en
chirurgie éveillée pour valider cette technique, avec une parfaite concordance entre l’ISL et les techniques de
référence, toutes identifiant le gyrus supramarginal gauche comme une ZFC du langage. Une demande de CPP
pour la réalisation d’un essai clinique est en cours. Ce travail innovant a été récompensé par un prix de l’Académie Nationale de Chirurgie.
Le développement d’un imageur de speckle laser dédié à la Neurochirurgie nous permettra de mieux
identifier les ZFC du langage pour mieux les préserver lors de la chirurgie éveillée.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Poster
Evaluation de la précision pour l’implantation d’électrode de neuromodulation.
(Montpellier, France)
J. Perez, Unité de Recherche sur les Comportements et les Mouvements Anormaux, CHRU Montpellier,
France, M. Zanca, département de médecine nucléaire, CHRU Montpellier, France, D. Mariano Goulart, département de médecine nucléaire, CHRU Montpellier, France, P. Coubes, Unité de Recherche sur les Comportements
et les Mouvements Anormaux et département de neurochirurgie fonctionelle, CHRU Montpellier, France
Introduction. Le traitement des syndromes dystono-dyskinétiques (SDD) par neuromodulation électrique continue (NEC) est validé. L’exacte localisation des électrodes au sein des cibles thérapeutiques est essentielle. Dans cette optique, nous avons développé la technique de visée directe sous IRM stéréotaxique. On
rapporte dans ce travail les résultats de l’évaluation de la précision de cette méthode chirurgicale.
Matériels et méthodes. Entre septembre 2013 et décembre 2015, une étude prospective a été menée sur
80 patients consécutifs ayant subi une intervention pour implantation d’électrode. La comparaison des coordonnées planifiées données par le logiciel dédié (Framelink, Medtronic) et les coordonnées du centre des artéfacts des électrodes sur les images intra-opératoire sous cadre a été effectuée. On a donc un contrôle immédiat
par l’évaluation visuelle de la position au sein de la cible et par la mesure de la déviation.
Résultats. On compte 19 pathologies différentes traitées. On répertorie 39 SDD généralisées dont 7 maladies DYT1, 11 maladies de Parkinson, 4 syndromes de Gilles de la Tourette et 4 PKAN. Les noyaux visés sont
le Globus pallidus interne (GPi), le noyau sous-thalamique (STN), le noyau ventral intermédiaire du thalamus
(Vim), le noyau antérieur du thalamus (ANT), et le noyau accumbens. Les erreurs moyennes sont : GPi dX
0,46mm et dY 0,36mm ; STN dX 0,60mm et dY 0,95mm ; Vim dX 0,83mm et dY 0,43mm ; ANT dX 0,27mm et
dY 0,40mm ; Accumbens dX 0,60mm et dY 1,05mm. Dans l’ensemble, on note une erreur moyenne de 0,53mm
suivant X et de 0,45mm suivant Y.
Discussion. Nous confirmons la précision métrique de la procédure stéréotaxique d’implantation d’électrodes sous cadre de Leksell et anesthésie générale en visée directe et IRM seule. La position finale de l’électrode
au sein du noyau cible est confirmée, dans 100% des cas, visuellement par l’IRM de contrôle intra-opératoire.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Poster
ETUDE DE SUIVI POST-REMBOURSEMENT DES NEUROSTIMULATEURS MEDULLAIRES IMPLANTABLES MEDTRONIC
B. Jullian, Neuromodulation, Medtronic Intl Trading Sàrl, Tolochenaz, Suisse. PP. Luyet, Neuromodulation, Medtronic Intl Trading Sàrl, Tolochenaz, Suisse. B. Petzold, Medtronic France SAS, Boulogne Billancourt,
France
Objectif A la demande de la Haute Autorité de Santé (HAS), une étude dans les conditions réelles a été
mise en place en France, afin d’évaluer l’efficacité à long terme des neurostimulateurs médullaires implantables
Medtronic. Une analyse descriptive des caractéristiques sociodémographiques des patients est présentée.
Les données de 401 patients répartis dans 35 centres représentatifs ont été analysées.
Résultats à l’inclusion - Ensemble de la population - La neurostimulation médullaire concernait légèrement plus les hommes. La moyenne d’âge était de 51,9 ans. Seuls 38,3 % des patients étaient en activité à
l’inclusion. Indication majoritaire : Douleurs chroniques neuropathiques irréductibles (97,8%) dont 77,3% de
radiculalgies chroniques. La localisation de la douleur se situe majoritairement dans les membres inférieurs
(MI) associés à des douleurs lombaires (64,1%). Les MIs seuls représentaient la deuxième localisation (21,9%).
La douleur était unilatérale (26,5%), bilatérale (3,5%) et étendue (70,0%). Résultats à l’inclusion - Patients primo-implantés – Les patients souffraient de douleur en moyenne depuis 5,4 ans avant d’être primo-implantés.
Avant l’implantation, la douleur des patients primo-implantés était traitée par des traitements médicamenteux*** (98,5%), la stimulation transcutanée (74,4%), la rééducation (54,1%). Chez les patients réimplantés, le
pourcentage de patients ayant recours aux traitements est significativement inférieur à celui des primo-implantés. *** : antalgiques, anti-épileptiques, AINS, antidépresseurs
Conclusion Le registre SME Medtronic est la première étude prospective, dans les conditions réelles,
réalisée à grande échelle, chez des patients douloureux chroniques implantés d’un neurostimulateur médullaire
Medtronic en France. Les analyses des caractéristiques des patients montrent que ces derniers ont été inclus
conformément aux recommandations de la HAS, à savoir dans les douleurs chroniques d’origine neuropathique, après échec des alternatives thérapeutiques.
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Neurochirurgie Fonctionnelle
Poster
Faisabilité de l’IRM per-opératoire réalisée au service de radiologie.
H. CEBULA 1, A. TIMOFEEV1, I. OLLIVIER1, MDN. SANTIN1, J. TODESCHI1, F. PROUST1. Service de neurochirurgie, Hôpital de Hautepierre, Strasbourg
L’IRM per-opératoire constitue un outil optimisant la qualité lors de résection microchirurgicale. Peu
de centres sont équipés d’une IRM au bloc opératoire. Nous rapportons sur une série de 4 patients la faisabilité
de réaliser une IRM per-procédurale en service de radiologie.
L’IRM per-procédurale consistait à transférer les patients de la salle opératoire en service de radiologie
en IRM sous anesthésie générale. Pour le transport, un pansement sommaire était réalisé. Selon les informations obtenues par IRM per-opératoire, la résection chirurgicale était complétée en tenant compte des repères
laissés en intracavitaire.
L’indication de cette IRM per-procédure était proposée pour 2 patients avec objectif de résection oncologique (astrocytome anaplasique de grade III en pariétal droit, astrocytome diffus de type fibrillaire de grade
II en fronto-insulaire droit) et 2 patients avec épilepsie pharmaco-rebelle hémisphérique gauche. La moyenne
d’âge était de 28,5 ans (12-47). Une IRM peropératoire était réalisée et le résidu était comparé à l’IRM postopératoire. Dans tous les cas, l’IRM peropératoire a permis de compléter l’exérèse sans déficit neurologique
post-opératoire. Le temps moyen (sortie du bloc opératoire-IRM-entrée dans le bloc opératoire) était de 50
minutes.
La réalisation d’une IRM per-procédurale avec transport du patient au service de radiologie est une
technique faisable et a permis de compléter l’exérèse dans tous les cas sans déficit neurologique. Cette stratégie
sera amenée à se développer dans les centres non équipés par IRM au bloc opératoire.
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Base du crâne
Communication orale
Etude anatomique d’un abord endoscopique sous-mandibulaire rétro-pharyngé de
la charnière crânio-cervicale et du clivus. Limoges, France.
H. Salle, neurochirurgie, hôpital Lariboisière, APHP, Paris G. de A. Calvalcanti-Mendes, neuroradiologie
interventionnelle, hôpital Dupuytren, CHU de Limoges A. Meynard, neurochirurgie, hôpital Dupuytren, CHU
de Limoges JJ. Moreau, neurochirurgie, hôpital Dupuytren, CHU de Limoges F. Caire, neurochirurgie, hôpital
Dupuytren, CHU de Limoges
Notre équipe utilise régulièrement la voie rétropharyngée pour aborder le rachis cervical supérieur,
notamment le disque C2C3. Nous avons observé que la résection de la glande sous mandibulaire permet
d’agrandir la zone exposée vers le haut, vers la jonction crânio-cervicale. En outre, l’utilisation d’un endoscope
pourrait améliorer encore l’exposition. Cette région étant réputée d’accès difficile quelle que soit la technique
utilisée, nous avons souhaité étudier la faisabilité d’un abord sous-mandibulaire rétro-pharyngé la charnière
crânio-cervicale et du clivus.
Matériel et méthode : Huit cadavres dont quatre injectés étaient disséqués. Nous avons réalisé des approches rétro- pharyngées avec résection de la glande submandibulaire pour tous les spécimens, puis nous
avons introduit l’endoscope et la fraise dans l’espace de travail. Nous avons cherché pour chaque spécimen à
fraiser le corps de C2, l’arc antérieur de C1, l’odontoïde, et à exposer la dure-mère du foramen magnum à C3.
Nous avons ensuite fraisé le clivus le plus largement possible. 8 points ont été repérés pour quantifier la résection osseuse obtenue.
Résultats : Nous avons exposé le rachis cervical supérieur et la dure-mère du disque C2-C3 jusqu’au
foramen magnum sans difficulté dans tous les cas. La largeur moyenne d’exposition au niveau du disque C2-C3
était de 17 mm (15-19 mm). La longueur moyenne d’exposition entre le disque C2-C3 et le foramen magnum
était de 53 mm (52-55 mm). Il est par ailleurs possible de fraiser largement le clivus dans sa partie médiane et
d’exposer la dure-mère à ce niveau.
Conclusion : L’approche endoscopique sous-mandibulaire rétropharyngée fournit un accès simple et
direct à la charnière crânio-cervicale. Elle peut permettre la chirurgie des deux premières vertèbres cervicales,
mais aussi la résection de tumeurs du clivus. Dans cette indication, il sera intéressant d’étudier son articulation
avec les voies d’abord existantes, notamment l’endoscopie endonasale.
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Base du crâne
Communication orale
PRISE EN CHARGE DES MENINGIOMES PETRO-CLIVAUX : A propos d’une
série de 24 cas
G. ZAH-BI CHU Tours, Pr D. FOURNIER CHU Angers
Si les méningiomes représentent 20% des tumeurs intracrâniennes, 10% sont localisés au niveau de la
fosse postérieure dont 10% au niveau de la région pétroclivale. La richesse des rapports vasculo-nerveux de la
région pétroclivale rend difficile la prise en charge de ces lésions. Les objectifs du traitement, les indications
chirurgicales comme le choix de la voie d’abord, l’étendu de l’exérèse, les résultats fonctionnels et la qualité de
vie, ainsi que la place de la radiochirurgie restent encore très débattu dans le milieu neurochirurgical
Nous présentons une série consécutive de 24 patients opérés dans le service de neurochirurgie du CHU
d’Angers entre 1999 et 2014 par le même opérateur avec un suivi moyen de 9 ans et principalement par pétrectomie. Nous avons recueilli pour chaque patient de cette cohorte, les données cliniques préopératoires (délai
diagnostic, symptomatologie, antécédents), radiologiques (localisation, taille, extensions tumorales, artériographie), per opératoire (dérivation du LCS, monitoring du nerf facial, incision et type d’abord, difficultés
peropératoires, et qualité de l’exérèse), post opératoire (séjour en réanimation, durée d’hospitalisation, complications, évolution au cours de l’hospitalisation, résultats anatomopathologique) et l’apparition de récidive avec
un recul maximal de 15 ans.
La moyenne d’âge était de 54 ans avec une prédominance féminine (80%), Ratio H/F : 1/4,5. Le délai
moyen de diagnostic était de 11 mois. La symptômatologie était dominée par l’atteinte du N. vestibulo-cochléaire
(VIII) (cophose, hypoacousie) 70.8%, l’atteinte sensitive du n. trijumeau (V) 50%, les céphalées 45.8% associées
dans 8.3% des cas à une hydrocéphalie, les troubles de la marche et de l’équilibre 41.6%. L’irritation pyramidale
avec ou sans déficit moteur présent dans 37.5% des cas, l’atteinte des nerfs mixtes (trouble de la déglutition,
dysphonie) 37.5%. A noter également la présence d’une névralgie faciale dans 8.3% des cas, d’une paralysie
faciale chez 8.3% des patients et d’une atteinte partielle du n. oculo-moteur (III) également dans 8.3% des cas.
Dans notre série, 14 patients ont subi une pétrectomie antérieure, 7 une pétrectomie combinée et 3 un abord
retrosigmoïdien. Une exérèse macroscopiquement complète (confirmée par IRM) a été obtenue dans 54,16%
des cas. Il s’agissait pour l’analyse histologique de méningiomes de grade OMS I dans 91.6% des cas (2 cas non
gradés). L’exérèse chirurgicale a été compliquée par l’apparition d’un nouveau déficit de nerfs crâniens avec une
atteinte du n. abducens (VI) dans 58.3%, une atteinte du nerf facial (VII) chez 54% des patients, une atteinte
du n. trochléaire (IV) et sensitive trigéminée dans 20,8% des cas,et une atteinte du système cochléo-vestibulaire (VIII) dans 16.6% des cas. L’atteinte des voies pyramidales représente 12.5% des patients. L’atteinte du III,
des nerfs mixtes, les troubles cérébelleux, et la contusion du parenchyme cérébral représentaient tous 4% des
patients. Nous avons observé une récupération complète des déficits des nerfs VI et VII dans 71.4% et 46% des
cas respectivement. L’amélioration du V sensitif est seulement partielle dans 60% des cas. L’atteinte trigéminée
était plus fréquente dans les groupes pétrectomies antérieures et combinées (16,6%). A contrario, l’atteinte du
nerf facial était plus fréquente pour les voies retrosigmoïdiennes (100% des patients).
La résection complète des méningiomes pétroclivaux peut être obtenu dans la moitié des cas seulement
mais est t’elle vraiment nécessaire compte tenu de l’accessibilité au gamma knife des reliquats tumoraux. L’atteinte per opératoire des nerfs crâniens est fréquente mais celle ci récupère dans plus des deux tiers des cas. La
question du timing de l’intervention reste débattue.
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Base du crâne
Communication orale
Etude volumétrique de méningiomes après arrêt d’un traitement progestatif ou anti
androgénique. - Marseille
H. Peyriere, T. Graillon, H. Dufour
L’association entre la progression volumique de méningiome et la prise concomitante de luthényl ou
d’androcur est maintenant établie. Ce travail cherche à suivre le volume de méningiome après l’arrêt du traitement progestatif ou anti androgénique.
Il s’agit d’une série mono centrique, marseillaise, rétrospective de 2014 à ce jour. Au total, 9 patientes
sont incluses, représentant un total de 16 méningiomes. Un suivi volumétrique régulier est réalisé après arrêt
de l’androcur ou du luthényl.
Il s’agit de 9 femmes. L’âge médian des patientes est de 45 ans. Le traitement initial est de 6 androcur à
50 mg et 3 luthényl à 5 mg. La durée d’exposition est comprise entre 10 et 25 ans. Les indications sont l’endométriose, la mastose, la ménopause et l’hyperpilosité. Le suivi est supérieur à 6 mois dans tous les cas, et supérieur
à 1 an dans 66% des cas. 77 % des cas ont des localisations multiples, avec 2 cas de méningiomatose. Les volumes initiaux sont compris entre 4 cm3 et 37 cm3. Sur les 16 méningiomes, on note 11 localisations sur la base
et 5 sur la voûte. Il n’y a aucun cas de méningiomes de la voûte isolée. 12 cas (75%) ont eu une diminution de
volume dans le suivi, avec 5 cas de diminution de plus de 75 %. 4 cas de progression avec 1 seul qui a progressé
de plus de 50 %.
Cette série montre l’impact significatif de l’arrêt des traitements hormonaux après la découverte de
méningiome et pousse à limiter les indications chirurgicales. La localisation sur la base et le caractère majoritairement multifocal nous incite à rechercher des récepteurs hormonaux sur ces méningiomes.
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Communication orale
Pertinence de l’étude de la muqueuse sphénoïdale dans le cadre des adénomes hypophysaires
F. ABED RABBO (Neurochirurgie CHU Brest), A. KOLLO (Radiologie CHU Brest), J. OGNARD (Radiologie CHU Brest), E. MAGRO (Neurochirurgie CHU Brest), E. MORNET (ORL CHU Brest), R. SEIZEUR
(Neurochirurgie CHU Brest)
La voie trans-sphénoïdale constitue la principale voie d’abord pour la chirurgie des adénomes hypophysaires. L’objectif de l’étude était d’évaluer la pertinence de l’étude de la muqueuse sphénoïdale en anatomopathologie et en IRM.
Une étude rétrospective de 45 patients atteints d’adénomes hypophysaires qui étaient opérés dans notre
service par voie trans-sphénoïdale endoscopique. Nous avons relevés sur l’IRM l’épaisseur de la muqueuse et la
taille de l’adénome. Sur le plan anatomo-pathologique, nous avons étudié s’il existait une inflammation ou une
infiltration tumorale de la muqueuse.
L’âge moyen était de 56,4 ans (22-86 ans). La proportion de microadénome s’élevait à 8%. L’analyse anatomopathologique retrouve une inflammation de la muqueuse dans 89% des cas et une infiltration tumorale
de la muqueuse par l’adénome dans 1% des cas. L’analyse de l’IRM mettait en évidence un épaississement de la
muqueuse supérieure à 1mm dans 51% des cas. La sensibilité de l’IRM était calculée à 52,5%, la spécificité était
de 60%. L’infiltration de la muqueuse était significativement liée à celle de la duremère et à taille de la tumeur
est supérieure à 40mm. L’inflammation de la muqueuse n’est pas corrélée à la taille ni à la atteinte de la duremère. Il n’est pas trouvé de lien entre l’atteinte de la muqueuse, et, la présence de résidus et le risque de récidive.
L’épaississement de la muqueuse nasale observé en imagerie dans le cadre du cycle nasale n’est pas observé au niveau de la muqueuse sphénoïdale. Ainsi un épaississement de plus de 1mm est considéré comme
pathologique. A cause de son manque de sensibilité et de spécificité, l’IRM ne permet pas de détecter une atteinte de la muqueuse sphénoïdale et son analyse préopératoire n’apporte pas d’information pour la chirurgie
des adénomes hypophysaires en dehors des pathologies spécifiques à la muqueuse.
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Communication orale
Prise en charge thérapeutique des tumeurs fibreuses solitaires intra-crâniennes.
J-M LEMÉE, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey,
49933 Angers Cedex 09, France M ALLAOUI, Clinique Neurochirurgicale, Hôpital Roger Salengro, CHRU de
Lille – France CA MAURAGE, Département d’Anatomie et Cytologie Pathologiques, CHRU de Lille - France P
MENEI, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey, 49933 Angers
Cedex 09, France C RAMIREZ, Clinique Neurochirurgicale, Hôpital Roger Salengro, CHRU de Lille – France
Les tumeurs fibreuses solitaires intracrâniennes sont des tumeurs cérébrales rares d’origine mésenchymateuse caractérisée en biologie moléculaire par une fusion des gènes NAB2-STAT6, et dont l’aspect radiologique est semblable à celui d’un méningiome. Les localisations intra-crâniennes de ces tumeurs, décrites pour
la première fois en 1931 au niveau de la plèvre, sont rares et leur évolution reste mal connue.
Nous présentons une série rétrospective de 15 patients opéré d’une tumeur fibreuse solitaire intra-crânienne et suivis au CHRU de Lille entre 1987 et 2015. Le diagnostic de tumeur fibreuse solitaire a été porté
selon les critères OMS avec une relecture systématique des lames des cas les plus anciens. Pour chaque patient,
les données recueillies ont été l’âge, le sexe, l’index de Karnofsky pré- et post-opératoire, la localisation de la
récidive, la qualité de l’exérèse chirurgicale, ainsi que le survenue et le délai des récidives.
Quinze patients, neuf femmes et six hommes, ont été inclus. L’âge moyen était de 54 ans et l’index de
Karnofsky pré-opératoire était de 90%. Dix tumeurs étaient sus-tentorielles et 5 tumeurs étaient situées en
sous-tentoriel. L’exérèse chirurgicale a été radiologiquement complète dans 12 cas sur 15. Quatre tumeurs ont
récidivé dans un délai moyen de 56 mois après chirurgie. Aucun facteur de risque statistiquement significatif
de récidive n’a été identifié alors que dans les précédentes études, la qualité de résection chirurgicale était un
facteur pronostic de récidive (Metellus, J Neurosurg, 2007). Toutefois, le sexe semble être un facteur prognostique car 3 des 4 patients ayant présenté une récidive étaient de sexe féminin (p=0.08).
Les tumeurs fibreuses solitaires sont des tumeurs cérébrales rares dont l’évolution reste mal connue
pour lesquelles l’exérèse chirurgicale reste le traitement de référence. Dans notre étude sur 15 patients, le sexe
semble un facteur pronostique de récidive de ces tumeurs.
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Poster
AMNESIE DIENCEPHALIQUE ET CRANIOPHARYNGIOME : RAPPORT DE
DEUX CAS. GRENOBLE FRANCE
S. ISNARD, Neurochirurgie, CHU de Grenoble S. IANNUZZI, neuropsychologue, Neurologie, CHU de
Grenoble A. Juphard, neuropsychologue, Neurologie, CHU de Grenoble E. GAY, Neurochirurgie, CHU de Grenoble
Introduction. L’amnésie diencéphalique est un syndrome amnésique non hippocampique associant notamment des troubles de la mémoire antérograde, rétrograde avec fabulations et fausses reconnaissances. Son
identification neuropsychologique est rare. Le craniopharyngiome est une tumeur bénigne des régions sellaire
et suprasellaire. Ses conséquences cognitives sont bien connues mais de caractérisation neuropsychologique
inconstante. Sont rapportés ici deux cas de craniopharyngiome compliqué d’amnésie diencéphalique rapidement résolutive après prise en charge chirurgicale.
Patients. Deux patientes de 63 ans ont développé des troubles cognitifs massifs, visuels et endocriniens
en lien avec un volumineux craniopharyngiome de topographie intra, suprasellaire et retrochiasmatique qui
comprimait entre autres, les structures diencéphaliques. Les bilans neuropsychologiques, visuels, endocrinologiques, l’imagerie ont été effectués en pré et post-opératoire. L’exérèse était réalisée par approche endoscopique
transrhinoseptale.
Observation. L’exérèse était macroscopiquement complète pour la première patiente ; un reliquat kystique persistait dans le second cas. L’exploration neuropsychologique préopératoire mettait en évidence : / une
amnésie antérograde massive avec oubli à mesure et désorientation temporospatiale, / une atteinte de la mémoire rétrograde, / un déficit des fonctions exécutives de la lignée frontale avec anosognosie. Des fabulations et
fausses reconnaissances étaient retrouvées dans le premier cas. Sur le plan instrumental, seule une anomie des
noms propres était relevée. L’amélioration cognitive est constatée immédiatement en postopératoire. Le bilan
de contrôle à 3 mois montrait une normalisation des paramètres mnésiques. Sur le plan des fonctions exécutives, l’automatisation de séries gestuelles complexes dans le premier cas, la mémoire de travail dans le second,
restaient d’amélioration incomplète.
Conclusion. Si le retentissement cognitif de volumineux craniopharyngiomes est connu, nous rapportons ici les deux seuls cas publiés d’amnésie diencéphalique associée. La compression directe du diencéphale
par la portion charnue, le kyste et l’œdème péritumoral, expliquent cette amnésie bien identifiée, de résolution
quasi complète en postopératoire.
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Poster
Tolosa-Hunt syndrome with involving structures outside the cavernous sinus. Report a case with histological study.
B. El Mostarchid and M. Boucetta
To report a case of Tolosa-Hunt syndrome (THS) with involving structures outside the cavernous sinus
(CS) with histological confirmation.
case report
A 28 year immuno-competent man presented with right unilateral painful ophtalmoplegia. Computer
tomodensitometry scan and Magnetic resonance imaging (MRI) showed a lesion of right CS with extension in
to upper clivus and posterior wall of CS. Exhaustive biological and radiological study showed no abnormalities and excluded others aetiologies mimicking THS. The involving outside of CS was uncommon. A surgical
biopsy was made via transsphenoidal approach targeting the posterior extension of the SC lesion in the upper
clivus. Histological study showed non granulomatous inflammation. The response to systemic corticosteroid
therapy was unremarkable with clinical and radiological follow up.
The aetiology of THS is an idiopathic non granulomatous inflammation process of CS. The diagnosis is
therefore made by exclusion. Biopsy of the lesion may require confirming the diagnosis. Biopsy of the posterior
wall of cavernous sinus via transsphenoidal approach is simple rapid and effective to confirm the non-specific
inflammatory in THS and excluding others aetiologies mimicking THS.
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Base du crâne
Poster
Fracture clivale longitudinale compliquée d’une incarcération du tronc basilaire
A Lubiato , J Ognard, R Seizeur , P Dam Hieu , JC Gentric, E Magro
Les fractures du clivus sont une complication rare mais potentiellement grave des traumatismes cranio-faciaux à haute cinétique. Elles peuvent notamment se compliquer d’une incarcération du tronc basilaire.
Nous rapportons le cas d’un patient ayant présenté une fracture longitudinale du clivus avec incarcération du tronc basilaire.
Un homme de 42 ans, victime d’un accident à haute cinétique, est pris en charge Glasgow 6 avec une
mydriase gauche aréflexique, stable hémodynamiquement. Le bodyscanner montrait un fracas facial ; une
fracture sphénoïdale complexe passant par les deux canaux carotidiens, le clivus, le dorsum sellae, et la fissure
orbitaire supérieure gauche ; des contusions hémorragiques fronto-basales bilatérales. Un capteur de pression
intracrânien est posé (15mmHg). Un angioscanner est réalisé secondairement montrant une occlusion de la
partie moyenne du tronc basilaire qui est incarcéré dans la fracture clivale. La terminaison du tronc basilaire
et les artères cérébrales postérieures et cérébelleuses supérieures étaient visibles, alimentées par les artères
communicantes postérieures. Le tronc basilaire était perméable jusqu’à sa partie moyenne. L’IRM montrait une
ischémie pontique étendue constituée. Du fait de la sévérité des lésions une limitation des soins était décidée et
le patient décédait à J2.
Réaliser systématiquement une angioscanner cérébral, pour les traumatismes crânien à haute cinétique,
est de bonne pratique notamment lorsque les canaux carotidiens sont atteints. Si cette donnée est bien connue
pour la carotide, la possibilité d’incarcération du tronc basilaire dans un foyer de fracture clivale l’est moins.
Ce cas illustre le fait que cette mesure devrait être étendue à l’ensemble des fractures de la base du crâne. L’IRM
précoce a un intérêt pronostic, évaluant les lésions ischémiques qui si situées au niveau du pont ne seront pas
forcement responsables, comme dans ce cas, de signes d’alerte via des troubles hémodynamiques et respiratoires initiaux. Du fait des avancées techniques en neuroradiologie interventionnelle, un bilan angiographique
complet afin d’envisager une éventuelle solution thérapeutique est requis.
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Base du crâne
Poster
Anesthésie rectale en neurochirurgie
L. Greuter, J.Y. Fournier, G. Hildebrandt, W. Surbeck
RECHERCHE DE METHODES D’ANESTHESIE ALTERNATIVES AU SEUIL DU 20èME SIECLE
A l’aube de la neurochirurgie moderne, les inconvénients et les dangers potentiels de l’anesthésie générale
par inhalation à l’aide de la technique dite du « open drop » ont conduit à la recherche de méthodes alternatives d’anesthésie. Ceci devint d’autant plus nécessaire du fait que le positionnement et l’installation chirurgicale interféraient fréquemment avec l’utilisation de cette technique. Les avantages de l’anesthésie régionale
sur l’anesthésie traditionnelle conduisirent à une utilisation prédominante de l’anesthésie régionale pour les
craniotomies au début du 20ième siècle. Cependant, une autre technique, apparemment oubliée, connut une
renaissance en neurochirurgie : l’application intra-rectale d’éther. ANESTHESIE INTRA-RECTALE POUR INTERVENTIONS NEUROCHIRUGICALES Après l’introduction de l’anesthésie intra-rectale par application
d’éther chez l’homme par Pirgow en 1848, l’expérience pratique resta limitée à une poignée de cas isolés. Frazier
effectua ses premières expériences avec cette technique en 1927. Ce n’étaient pas tant les propriétés analgésiques
de la technique mais bien l’état de somnolence indifférente sans impact négatif sur les mécanismes circulatoire
ou respiratoires qui ont éveillé son intérêt. Cette condition, qu’il décrit comme „negative state of the ego“, et
décrite environ 30 ans plus tard comme la neuroleptanesthésie, semblait parfaitement adaptée pour „carry the
patient through the tedium and the physical discomforts of the fixed position on the operating table for the two
or more hours of the neurosurgical operation“. Il introduisit en conséquence l’application d’éther intra-rectal en
supplément de l’anesthésie régionale chez les “children, with certain apprehensive women and even some men“
dans le but d’assurer une stabilité psychologique et physiologique. L’adoption d’agents intraveineux ainsi que
l’introduction de l’intubation orotrachéale après la première guerre mondiale conduisirent progressivement au
retour de l’anesthésie générale pour les procédures neurochirurgicales.
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Base du crâne
Poster
GIANT INVASIVE PROLACTINOMAS MIMICKING SKULL BASE TUMORS
P. Compes ( Marseille) , P. Menei (Angers), P. Rodien (Angers), HD. Fournier (Angers)
Introduction : Prolactinomas are the most common pituitary tumors, usually presenting with hormonal and visual disturbances. Dopamine agonists should be first line therapy for all macroprolactinomas regardless of size. In rare cases, giant prolactinomas may masquerade invasive skull base tumors of non pituitary
origin, especially chordoma and meningioma, misleading to unecessary surgery. Our purpose was to review
our experience in managing giant invasive prolactinomas mimicking skull base tumors.
Patients and methods : Patients with giant prolactinomas diagnosed and treated at our center in Angers
between 1993 and 2016, with serum prolactin concentration higher than 1000 ng/mL, no concomittant GRH
or ACTH secretion and invasive skull base tumor growth pattern, were included. Patients were followed up
with hormone measurements, sellar magnetic resonance imaging and visual examinations to assess treatment
response.
Results : We reported seven male cases aged 30 to 66 years (mean, 46,5), many presenting with unusual
clinical features : strange behaviour and mood disturbances, spontaneous CSF rhinorrhea and epistaxis, nasal
stuffiness associated to nasal polypoid mass, unilateral hemiparesis and cerebellar disturbances, III and VI cranial nerve palsies. Except two adenomas invading the cavernous sinuses and clivus, initially misdiagnosed as
chordomas with subsequent surgical treatment, all prolactinomas were first managed with dopamine agonist
therapy. Blood test revealed very high prolactin levels (mean concentration, 20 630 ng/mL (1850.3- 34000)).
Treatment with dopamine agonist achieved effective prolactin levels reduction, reduction in tumor size, restoration of gonadotrope function and alleviated neurologic symptoms and visual impairment.
Conclusion : Assessment of serum prolactin level with serial dilution should be systematic in case of
large skull base erosive tumors involving the pituitary zone, as medical therapy is the first line treatment in
management of giant prolactinomas even in the presence of severe neurologic and visual impairment.
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Pédagogie & simulation
Communication orale
Projet de serious game on line avec e-learning et e-testing pour les internes de neurochirurgie
RomainR. Carron, S. Boissonneau, L. Selek, J Régis, P-H Roche, T. Carron
Parmi les nouvelles méthodes pédagogiques, dans le domaine du e-learning, le développement de jeu
éducatif (learning game ou plus généralement serious game) constitue une solution pédagogique prometteuse
inspirée des jeux vidéos favorisant l’immersion et l’investissement de l’apprenant. Le projet consiste en la création d’un serious game accessible en ligne via son login pour les neurochirurgiens en formation sur le site de la
société Française de neurochirurgie.
Le projet s’appuie sur la conception d’un scénario de jeu éducatif permettant de tester, évaluer les internes de neurochirurgie en leur fournissant un feed-back immédiat : confrontation directe à la réponse attendue et à une brève explication couplant ainsi une évaluation à un contenu éducatif immédiat et contextualisé
(références bibliographiques, schéma explicatif…). Le serious game s’appuie sur des ressorts ludiques favorisant la motivation, l’immersion et l’engagement voire l’émulation et l’esprit de compétitivité en fonction des
ressorts choisis. Il fait appel à une banque de questions variées aux formats multiples (vignette anatomique,
situation clinique, imagerie IRM-TDM, cliché d’une vue peropératoire, vidéo d’un temps opératoire clé) avec
divers types de réponses (QCM simples, multiples, QROC, pointage de région d’intérêt).
Le projet est avancé dans sa conception théorique (scénarisation, déroulement) et dans le contenu dit
«métier» : banques de questions spécialisées dans le domaine Q-bank (200 questions actuellement). Il nécessite
la contribution d’un ingénieur informaticien pour la mise en œuvre logicielle d’un prototype (étude et choix
technologiques, développements logiciels, utilisation et intégration de plateformes spécialisées, déploiement,
scénarisation pédagogique et gamification du processus d’apprentissage, système de tracking). L’objectif étant
de le rendre accessible via des périphériques mobiles (approche dite « responsive »). Un financement spécifique
reste à obtenir.
Le projet s’appuie sur les riches potentialités des TICE (Technologies de l’information de la Communication pour l’enseignement) pour mettre à disposition des étudiants un matériel pédagogique attractif, varié,
contextualisé et proche de la pratique quotidienne. Il se situe dans une approche moderne dite nomade de
l’apprentissage (anywhere, anytime) et tout au long de son cursus. En fonction des orientations prises, ce type
de dispositif peut servir de support à une forme d’évaluation à la fois formative et sommative.
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Pédagogie & simulation
Communication orale
L’expérience immersive 3D en réalité virtuelle : outil accompagnant l’apprentissage
du savoir faire / Montpellier
M. ROS Neurochirurgie Montpellier, A. ROLLAND Neurochirurgie Montpellier, E. ALLOY Neurochirurgie Montpellier, S. NG Neurochirurgie Montpellier, G. POULEN Gaetan Neurochirurgie Montpellier, J.-V.
TRIVES Revinax Montpellier
Rationnel : Nous présentions l’an dernier le projet pédagogique Revinax visant à la mise en place d’une
nouvelle méthode d’apprentissage utilisant la réalité virtuelle. Les interventions chirurgicales sont filmées en
stéréoscopie du point de vue subjectif du chirurgien, et visionnées grâce à un masque de réalité virtuelle. Afin
de développer un logiciel conçu pour l’apprentissage, un nouveau modèle économique a été mis en place. Nous
présentons le fonctionnement actuel et futur du projet Revinax, visant à la création d’une encyclopédie chirurgicale en réalité virtuelle immersive.
Matériel et Méthodes : 1-La fiche technique matériel : nous proposons aux collaborateurs privés la possibilité de réaliser sur mesure une démonstration des techniques opératoires utilisant leur dispositif médical. Il
s’agit d’assurer l’enregistrement des interventions, le montage adapté aux différents temps opératoires, le recueil
des données additives, l’édition sur le logiciel Surgevry. 2-Le partage des techniques : pour constituer une base
de données participative, nous souhaitons permettre à différents pôles chirurgicaux d’acquérir le matériel d’enregistrement et la possibilité d’éditer simplement les films stéréoscopiques en réalité virtuelle. Une plateforme
en ligne permettra d’accéder aux différentes techniques opératoires avec un minimum de contrainte. 3-La
démonstration technique : nous développons un matériel d’enregistrement apportant une stabilisation parfaite
de l’image et pouvant permettre de vivre une expérience immersive en direct, à distance du bloc opératoire.
Lors d’une présentation des différents matériels au cours du congrès, nous avons demandé aux participants de
remplir un questionnaire concernant : la possibilité de participation au projet / les risques de déviance.
Résultats : Présentation des résultats du questionnaire.
Discussion : Nous pensons pouvoir permettre un partage du savoir faire. Il ne faut pas perdre de vue
qu’il s’agit d’un outil, d’une aide technique visant à améliorer, non pas à supplanter les rôles de l’enseignement
traditionnel ainsi que nos capacités propres de mentalisation.
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Oncologie
Communication orale
Radiochirurgie gamma knife des épendymomes intra-crâniens
J-M LEMÉE, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey,
49933 Angers Cedex 09, France M VERMANDEL, Université Lille, Inserm, CHU Lille, U1189-ONCO-THAIImage Assisted Laser Therapy for Oncology, F-59000 Lille, France P MENEI, Département de Neurochirurgie,
Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France S BLOND, Clinique
Neurochirurgicale, Hôpital Roger Salengro, CHRU de Lille, 10 rue Emile Laine, 59000 Lille – France N REYNS,
Clinique Neurochirurgicale, Hôpital Roger Salengro, CHRU de Lille, 10 rue Emile Laine, 59000 Lille – France
Les épendymomes sont des tumeurs rares du système nerveux central se développant à partir des épendymocytes. La chirurgie est le traitement de référence, complétée d’une radiothérapie adjuvante en cas d’exérèse incomplète. Lors de la récidive, une reprise chirurgicale est à privilégier mais celle-ci n’est pas réalisable,
les options thérapeutiques sont limitées et la radiochirurgie semble une bonne alternative thérapeutique.
Nous présentons une série rétrospective de 21 patients traités par radiochirurgie pour 33 récidives
post-chirurgicales d’épendymomes au CHRU de Lille entre 2003 et 2015. Le diagnostic d’épendymome a été
porté selon les critères OMS et l’indication du traitement radiochirurgical validée en réunion de concertation
pluridisciplinaire de Neuro-Oncologie. Les traitements ont été réalisés avec un Leksell Gamma Knife modèle
4C. Pour chaque patient, les données recueillies ont été l’âge, le sexe, le grade OMS de la tumeur, le nombre
de chirurgies, la localisation de la récidive, le délai entre la chirurgie et la radiochirurgie, la dose prescrite et le
volume cible.
La survie globale après radiochirurgie est de 100% à 1 ans, 91% après 3 ans. La survie sans progression
est de 85% à 1 an, 80% à 2 ans, 64% à 3 ans et 51% à 5 ans. Le control local des lésions traitées par radiochirurgie
est de 100% à 1 an, 85% à 2 ans, 76% à 5 ans et 55% à 10 ans. La durée moyenne de suivi était de 4.2 ans. Parmi
les différentes variables analysées, seul le grade OMS de la tumeur à un impact significatif sur le control local
et régional de la maladie (p 0,03 et p 0.001).
Dans notre série, la radiochirurgie est un traitement de choix des récidives d’épendymomes avec un bon
taux de contrôle local. Les patients avec des épendymomes de grade 2 ont un meilleur contrôle local et régional
de la maladie.
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Oncologie
Communication orale
Traitement radiochirurgical Gammaknife des neurocytomes centraux : résultats de
l’analyse retrospective d’une série de huit patients (Marseille, France)
K. RAKOTOVAO , R. CARRON C. TANCU, C. DELSANTI, P. BORIUS, J. REGIS.
Les neurocytomes centraux (NC) sont des tumeurs rares habituellement bénignes, rencontrées chez
les adultes jeunes, développées en situation intraventriculaire aux dépends du septum pellucidum . La prise en
charge initiale repose sur l’exérèse microchirurgicale mais la résection peut s’avérer incomplète et les récidives
ne sont pas rares. La radiochirurgie Gammaknife (GK) constitue une option intéressante pour le traitement
du reliquat tumoral ou d’une récidive. Les données disponibles de la littérature se limitent à quelques séries
mais suggèrent une très bonne efficacité avec des taux de contrôle de l’ordre de 80-90%. Ce travail rapporte les
résultats de l’analyse rétrospective d’une série de 8 patients traités à Marseille en termes d’efficacité et toxicité.
Entre 1999 et 2015, dix NC ont été traités par radiochirurgie chez 8 patients. L’âge moyen était de 25,1
ans (17-41). Tous les patients ont fait l’objet d’une résection microchirurgicale première sauf un patient dont
la documentation histologique a reposé sur une biopsie lors d’une ventriculocisternostomie. Le délai moyen
entre la résection et le GK était de de 19,37 mois (6-62), le volume moyen des tumeurs traitées de 4,4 cm3 (1,0310,7) et la dose maximale prescrite autour de 40 Gy (39,5Gy ;28-62,5 Gy) Le nombre moyen d’isocentres était
de 13,7 ( 4-23) .
Les résultats de 6 patients sur 8 ont pu être analysés de façon rétrospective. La durée moyenne de suivi
clinique était de 4.4 ans (min 0.7- max 9 ans). Une régression du volume tumoral a été documentée chez 5
patients et a pu être évalué dans l’ensemble à - 65% du volume du jour de la radiochirurgie. Un patient a été
traité à trois reprises pour des localisations récidivantes de topographie différente avec une réduction très
significative des deux premières tumeurs traitées (pas de follow-up suffisant pour la dernière). Les données
de suivi clinique et de neuro-imagerie sont insuffisantes pour deux patients. Il n’a pas été rapporté de toxicité
ou de complications imputables au traitement radiochirurgical. Des données cliniques et d’imagerie récentes
complémentaires sont en cours de récupération.
Nos résultats - issus d’une cohorte relativement importante compte-tenu de la rareté de cette entité tumorale- confortent les données existantes de la littérature attestant de l’ efficacité locale et de la bonne tolérance
du GK. La place de la radiochirurgie en première intention reste à définir mais doit probablement se limiter aux
tumeurs documentées histologiquement et de faible volume.
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Oncologie
Communication orale
Interactions between glioma and pregnancy. Insight from a 52-case multi center
series - REG, France
S. PEETERS, D. FONTAINE, E. JOUANNEAU, P. MENEI, L. BAUCHET, J. PALLUD, pour le Club de
Neuro-Oncologie de la Société Française de Neurochirurgie, France
The goal was providing insight into the influence of gliomas on pregnancy, the impact of pregnancy on
gliomas, and the identification of patients at risk.
In this multi-institutional retrospective study, we identified 50 women diagnosed with a glioma before
(n=24) or during (28) pregnancy.
For gliomas known prior to pregnancy, we demonstrated that : 1) an increase of the quantified imaging
growth rates occurred during pregnancy in 87% and returned to pre-pregnancy range values after delivery in
78% ; 2) a clinical deterioration occurred in 38% of which 44% resolved after delivery ; and 3) oncological treatments were prompted after delivery in 25%. For gliomas diagnosed during pregnancy, we demonstrated that
: 1) the tumor was discovered during the second and third trimesters in 29% and 54%, respectively, seizures
being the presenting symptom in 68% ; 2) the quantified imaging growth rates decreased after delivery and
before oncological treatment in 67% ; 3) clinical deterioration resolved after delivery in 27% ; and 4) oncological treatments were prompted after delivery in 70%. Gliomas with high-grade of malignancy, negative immunoexpression of alpha-internexin, or positive immunoexpression for p53 were more likely to show tumor
progression during pregnancy. Deliveries were uneventful (cesarean 54.5%, vaginal 45.5%) and babies were
developmentally normal.
When a woman harboring a glioma envisions a pregnancy, or when a glioma is discovered in a pregnant
patient, we suggest informing her and her partner that pregnancy may impact the evolution of the glioma clinically and radiologically. We strongly advise a multidisciplinary approach to management. Acknowledgments
: M. PAGÈS, G. GAUCHOTTE, C. MIQUEL, S. CARTALAT-CAREL, J.S. GUILLAMO, MD, L. CAPELLE,
J.Y. DELATTRE, P. BEAUCHESNE, J. STECKEN, O. DE WITTE, P. COLIN, D. FRAPPAZ, T. LESIMPLE, M.
LOPES, L. BOZEC LE MOAL, E. MOYAL, C. DEROULERS, P. VARLET, M. ZANELLO, F. CHRETIEN, C.
OPPENHEIM, H. DUFFAU, L. TAILLANDIER, Club de Neuro-Oncologie de la Société Française de Neurochirurgie, Association des Neuro-Oncologues d’Expression Française
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Oncologie
Communication orale
Natural course and prognosis of anaplastic gangliogliomas : a multicenter retrospective study of 57 cases from the French Brain Tumor Database
LM Terrier, MD, CHRU de Tours, Service de Neurochirurgie, Tours, France, L Bauchet, Department of
Neurosurgery and INSERM U1051, Hôpital Saint Eloi - Gui de Chauliac, Montpellier, France, V Rigau, French
Brain Tumor DataBase, ICM, Montpellier, France, M Zanello, Department of Neurosurgery, Sainte-Anne Hospital, Paris, France, J Pallud, Department of Neurosurgery, Sainte-Anne Hospital, Paris, France, I Zemmoura,
CHRU de Tours, Service de Neurochirurgie, Tours, France
Anaplastic gangliogliomas are rare tumors whose natural history is poorly documented. We aimed at
defining their clinical and imaging features and at identifying prognostic factors.
Consecutive cases of anaplastic gangliogliomas in adults prospectively entered in the French Brain Tumor Database between March 2004 and April 2014 were screened. Clinical, imaging, therapeutic, and outcome
data were retrospectively collected from medical records.
57 anaplastic gangliogliomas (median age 50 years) from 20 centers were included. Presenting symptoms were neurological deficit (42.1%), epileptic seizure (35.1%) or increased intracranial pressure (22.8%).
The typical imaging findings were unifocal intraparenchymal tumor (94.3%), intense contrast enhancement
(98.1%), central necrosis (47.9%), and mass effect (58%). The therapeutic strategy included surgical resection
(94.7%) and adjuvant radiochemotherapy (52.6%) or radiotherapy alone (28%). Tumor recurrence occurred in
87.8% of cases. Progression occurred locally in 92.3% cases. Intracranial and spinal metastases were observed
in 5.1% and 2.6%, respectively. Death occurred in 63.2% of cases. Median progression-free and overall survivals were respectively 8.0 and 24.7 months. Unadjusted significant prognostic factors were complete surgical
resection and age at diagnosis for overall survival, and temporal location and de novo subtype for progression-free survival. Multivariate analysis did not find independent prognostic factor.
We report the largest series providing clinical, imaging, therapeutic and prognostic features of adult
patients treated for an intracerebral anaplastic ganglioglioma. Our results show that survivals are only slightly
better than for glioblastomas and that complete surgical resection and age are prognostic factors of for overall
survival.
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Oncologie
Communication orale
Histoire naturelle et facteurs de risques de l’épilepsie associées aux glioblastomes
chez d’adulte - Paris, FRANCE
A. ROUX (Centre Hospitalier Saint-Anne, PARIS) ; S. PEETERS (Centre Hospitalier Saint-Anne, PARIS) ; R. BOU NASSIF (Centre Hospitalier Saint-Anne, PARIS) ; M. ZANELLO (Centre Hospitalier Saint-Anne,
PARIS) ; B. DEVAUX (Centre Hospitalier Saint-Anne, PARIS) ; J. PALLUD (Centre Hospitalier Saint-Anne,
PARIS)
L’histoire naturelle et la valeur pronostique des crises épileptiques (CEs) sont mal connues pour les
glioblastomes alors que l’épilepsie altère fortement la qualité de vie des patients.
Analyse d’une cohorte consécutive de 583 patients adultes (59% d’hommes, âge moyen 59 ans) porteurs
d’un glioblastome histologiquement prouvé au Centre Hospitalier Sainte-Anne – Université Paris Descartes.
30,2% des patients présentaient des CEs au diagnostic. En analyse multivariée, les prédicteurs indépendants de la présence de CEs au diagnostic étaient : absence d’HTIC (p 70 (p 0,001), classes RTOG-RPA 3-4
(p=0,002), contact cortical (p 0,001) et absence d’effet de masse (p 0,001). Le non contrôle des CEs augmentait
de 9,4% au diagnostic, 15,2% après traitement oncologique et jusqu’à 20,2% à la récidive. En analyse multivariée, les prédicteurs indépendants du contrôle épileptique après traitement oncologique étaient le contrôle
pré-opératoire des CEs (p 0.001) et l’éxérèse chirurgicale (p 0.001). L’épilepsie était un facteur pronostique significatif d’une bonne survie globale (médiane de 16,2 mois vs 12 mois ; p=0,001).
L’épilepsie et les crises résistantes aux traitements augmentent au cours de l’évolution des glioblastomes
de l’adulte. En plus d’améliorer la survie des patients porteurs d’un glioblastome, la chirurgie de résection est
associée au pronostic épileptique en assurant un meilleur contrôle des CEs. Enfin, comme pour les autres soustypes de gliomes infiltrants, l’épilepsie est un facteur pronostic de la survie globale des glioblastomes.
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Oncologie
Communication orale
Evolution des modalités de prise en charge du glioblastome dans un hôpital Universitaire Français Lyon
AM Hénaine (1), J Honnorat (2), T Picart (3), J Guyotat (3), F Ducray (2), X Armoiry (4)
Les pratiques de prise en charge du glioblastome sont peu documentées en condition de vie réelle. A
partir de 3 cohortes de patients, nous avons décrit et comparé les modalités thérapeutiques, le devenir clinique
et les coûts directs associés.
Etude pharmaco-épidémiologique, prospective à l’Hôpital Pierre Wertheimer (Lyon). Critères de sélection : tout patient avec glioblastome nouvellement diagnostiqué en 2004, 2008 ou 2011, et éligible à une
radiothérapie. Le devenir clinique a été évalué par la survie globale. Les coûts associés ont été mesurés selon la
perspective de l’Assurance Maladie (tarifs 2014).
217 patients (45 en 2004, 73 en 2008, 95 en 2011) ont été inclus et avaient des caractéristiques comparables. La chirurgie guidée par la fluorescence a été adoptée de façon croissante (respectivement 0%, 12,5%
et 39,5% des patients ayant eu une exérèse en 2004, 2008, et 2011). En phase adjuvante, le protocole de radiochimiothérapie avec temozolomide a été plus largement utilisé (respectivement 39%, 71%, et 83% des patients).
En situation de récidive, le recours au bevacizumab s’est amplifié (respectivement 6%, 48% et 58% des patients).
Les médianes de survie sur les périodes 2004, 2008 et 2011 ont été respectivement de 10,0, 17,0 et 17,5 mois
(p0,05 pour 2011 vs 2008). Le coût total par patient sur les 3 périodes a été respectivement de 53368€, 70201€
et 78355€ (p0,05 pour 2011 vs 2008). Les deux principales composantes du coût étaient les séjours hospitaliers
(59%-75%) et les chimiothérapies (11%-30%).
Cette étude met en évidence une amélioration notable de la survie globale sur une population sélectionnée. Ceci est concomitant à plusieurs évolutions dans les pratiques thérapeutiques qui ont par ailleurs
contribué à augmenter les coûts par patient.
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Oncologie
Communication orale
Spectroscopie de fluorescence de la protoporphyrine IX pour l’assistance peropératoire lors de l’exérèse de gliomes, Lyon, France
L. Alston, Univ Lyon, INSA_Lyon, Université Lyon 1, Université Jean Monnet, CNRS, Inserm, CREATIS
UMR 5220, U1206, F_69616, LYON, France ; L. Mahieu-Williame, Univ Lyon, INSA_Lyon, Université Lyon
1, Université Jean Monnet, CNRS, Inserm, CREATIS UMR 5220, U1206, F_69616, LYON, France ; T. Picard,
Service de Neurochirurgie D ; Hospices Civils de Lyon, Bron, France ; J.Quyotat, Service de Neurochirurgie D ;
Hospices Civils de Lyon, Bron, France ; B. Montcel, Univ Lyon, INSA_Lyon, Université Lyon 1, Université Jean
Monnet, CNRS, Inserm, CREATIS UMR 5220, U1206, F_69616, LYON, France ;
La fluorescence de la protoporphyrine IX (PpIX) induite par ingestion de 5-ALA peut être utilisée en
neurochirurgie, lors de la résection de gliomes, afin de visualiser les tissus tumoraux. Une étude préliminaire a
montré (Montcel et al., biomed. Opt. Exp.,2013, 4(4), 548-558) que la PpIX est présente sous deux états dans les
gliomes et qu’un rapport de ces deux états dans les biopsies étudiées a permis de différencier le cœur tumoral
des glioblastomes de leurs infiltrations et des gliomes de bas grade. Notre but est maintenant d’étudier la faisabilité de l’utilisation peropératoire d’une sonde de spectroscopie de fluorescence afin d’identifier les marges
tumorales et, à terme, de quantifier en temps réel la concentration en PpIX puis en cellules cancéreuses dans le
tissu sondé.
Le prototype développé contient une sonde que le neurochirurgien pose sur le cerveau et qui illumine
le tissu et récupère le spectre de fluorescence. L’illumination se fait à différentes longueurs d’onde afin de mieux
discriminer in vivo les deux états de la PpIX. Une étude de faisabilité et d’intérêt du prototype est menée sur 10
patients, 5 présentant un gliome de bas grade et 5 un gliome de haut grade.
Les résultats obtenus confirment la faisabilité de mesures peropératoires. Par ailleurs, la signature spectrale émise par le tissu sondé diffère suivant le grade du gliome et suivant la longueur d’onde d’excitation. Ceci
indiquant bien la présence des deux états différents de la PpIX in vivo.
Le système développé a montré une plus grande sensibilité de détection que le microscope peropératoire, comme attendu dans la littérature. Par ailleurs, les premiers résultats obtenus in vivo sur cerveau humain
tendent à confirmer les résultats obtenus in vitro et sur biopsies : l’excitation des deux états de la PpIX par plusieurs longueurs d’onde permettrait de discriminer différentes catégories histologiques.
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Oncologie
Communication orale
Exérèse des glioblastomes guidée par la fluorescéine : utilisation du module Yellow560
PJ Le Reste, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; PL Henaux, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; L Riffaud, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; C Haegelen,
Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; L Hattou, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou,
Rennes ; X Morandi,Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ;
La chirurgie fluoroguidée des glioblastomes est actuellement réalisée à l’aide de l’acide 5-aminolévulinique, combiné à un module intégré au microscope opératoire. Les avancées récentes en microscopie permettent désormais l’utilisation de la fluorescéine à faible dose. Ce fluorophore marque les zones de prise de
contraste d’une coloration jaune vif. Cette technique étant encore récente, nous présentons ici notre expérience
préliminaire sous la forme d’une étude rétrospective comparant l’exérèse guidée par la fluorescéine à une exérèse conventionnelle.
Entre Novembre 2013 et Décembre 2015, 39 patients porteurs de glioblastomes éligibles à une exérèse
complète ont été opérés ; 15 ont eu une exérèse fluoroguidée. Il y avait 24 hommes et 15 femmes, l’âge moyen
était de 61 ans. Les caractéristiques des patients étaient similaires entre les deux groupes sauf le volume tumoral pré-opératoire supérieur pour le groupe contrôle (moyenne 30cc vs 19cc, p=0.04). La neuronavigation a
été utilisée dans 10 cas. La fluorescéine a été injectée à la dose de 3mg/kg pendant l’induction anesthésique et
couplée au module Yellow560 (Zeiss).
La chirurgie fluoroguidée a permis d’augmenter le taux d’exérèse complète de 29% à 67% (7/24 vs.
10/15, p=0.04). L’apparition de nouveaux déficits neurologiques était comparable entre les deux groupes (5/24
vs. 10/15, p=0.8). La durée d’hospitalisation était inférieure dans le groupe fluoroguidé (moyenne 8.5j vs. 13j).
Le volume tumoral préopératoire et l’utilisation de la neuronavigation ne sont pas apparus comme des facteurs
influençant la qualité d’exérèse (p>0.05).
La fluorescéine apparait comme un fluorophore intéressant et à bas cout pour l’aide à l’exérèse des
glioblastomes.
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Oncologie
Communication orale
Impact de l’IRM peropératoire dans la chirurgie des gliomes. Lille, France.
H-A Leroy, Neurochirurgie CHRU Lille, C. Delmaire, Neuroradiologie CHRU Lille, E. Le Rhun, Neuro-Oncologie CHRU Lille, R. Assaker, Neurochirurgie CHRU Lille, J-P Lejeune, Neurochirurgie CHRU Lille, N.
Reyns, Neurochirurgie CHRU Lille
L’étendue de résection des gliomes est un facteur pronostique reconnu aussi bien pour les gliomes de
bas grade que de haut grade. L’IRM peropératoire en permettant d’identifier un reliquat tumoral et en réactualisant les données des outils de neuronavigation tend à optimiser l’étendue de la résection. Nous avons évalué
son impact sur la qualité de l’exérèse des gliomes sans ou avec prise de contraste.
Cinquante trois patients consécutifs opérés d’un gliome en IRM peropératoire ont été inclus, de juillet
2014 à juillet 2015. Les données cliniques et IRM volumétriques pré-per-postopératoires de chaque patient ont
été analysées, réparties en 2 groupes, T2/FLAIR ou T1G+ selon le rehaussement tumoral après injection. Le
taux d’exérèse et le volume de reliquat ont été mesurés pour chaque patient par deux examinateurs indépendants dont un radiologue senior sur un logiciel dédié d’analyse volumétrique.
Trente-quatre patients appartenaient au groupe T2/FLAIR, et 19 au groupe T1G+. Une résection additionnelle après 1er contrôle IRM a été menée dans 72% des cas. Les résections additionnelles ont permis
de passer d’un volume résiduel tumoral médian de 3.01 cm3 lors du 1er contrôle peropératoire à un volume
résiduel tumoral final médian de 0 cm3, (P 0.001). L’étendue de résection médiane est passée de 82% lors du
1er contrôle à 100% lors du contrôle final (P 0.001). Concernant les gliomes fortement rehaussés, leur reliquat
au 1er contrôle était d’emblée de 0.74 cm3. A propos des gliomes non ou peu rehaussés, leur reliquat au 1er
contrôle était de 7.25 cm3 et est passé à 1.03 cm3 au contrôle final, (P 0.001). A 3 mois postopératoire, le score
de Karnofsky n’était pas différent du score préopératoire, (P=0.16).
L’IRM peropératoire a été particulièrement utile pour l’optimisation de l’exérèse des tumeurs ne prenant
pas le contraste. Malgré l’augmentation du taux d’exérèse tumorale, nous n’avons pas rapporté de majoration
des déficits neurologiques permanents.
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Oncologie
Communication orale
Quel est l’intérêt de la fusion TEP-TDM – IRM cérébrale pour le guidage des biopsies cérébrales stéréotaxiques sous robot ?
J. Todeschi (1), A. Timofeev (1), H. Cebula (1), MdN Santin (1), IJ. Namer (2), F. Proust (1) / (1) Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, France ; (2) Département de médecine nucléaire, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, France
L’utilisation du TEP-TDM (FDG et F-Dopa) dans les lésions cérébrales représente actuellement un outil
privilégié dans le diagnostic lésionnel (classification et grading). Par ailleurs, l’utilisation du robot Rosa semble
être un instrument efficace, sécuritaire dans la réalisation des biopsies cérébrales. Aussi, la fusion d’images
TEP-TDM- IRM cérébrale dans le guidage des biopsies cérébrales paraît être une solution crédible dans les cas
de lésions cérébrales atypiques ou posant un problème diagnostic.
Nous avons analysé prospectivement 2 cas de lésions cérébrales présentant un doute diagnostic dans le
service de neurochirurgie à Strasbourg. La technique a consisté en la fusion des images du TEP-TDM (F-DOPA et/ou FDG) avec une séquence T1 3D d’une IRM cérébrale sur le logiciel dédié du robot. Puis nous avons
réalisé une trajectoire unique avec dans un 1er temps biopsie de la zone considérée comme suspect en IRM
cérébrale et dans un 2ème temps biopsie de la zone d’hypermétabolisme sur le TEP-TDM. Les prélèvements
réalisés ont été séparés en 2 parties bien distinctes pour l’anatomopathologie.
Dans les 2 cas étudiés, l’imagerie par TEP TDM a été fortement contributive au diagnostic. En effet,
le diagnostic de lésion gliale de haut grade a pu être établi chez ces 2 patients alors même que l’ensemble des
imageries conventionnelles étaient en faveur de lésion de bas grade. Par ailleurs, nous n’avons pas relevé d’événements indésirables suite à cette procédure.
L’utilisation d’une imagerie TEP-TDM (F-DOPA ou FDG) et sa fusion avec l’IRM cérébrale nous semble
être une technique prometteuse pour le guidage des biopsies cérébrales stéréotaxiques. De plus, cette méthode
sûre et reproductible joue un rôle central dans la prise en charge thérapeutique des malades. Une plus grande
série est néanmoins indispensable afin d’approuver et de valider cette procédure.
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Oncologie
Communication orale
Etude CEVOREM : Combinaison de l’EVerolimus et l’Octréotide dans les Méningiomes Résistants : Présentation et Résultats préliminaires
T.Graillon, Neurochirurgie Hôpital La Timone, Marseille ; M.Peyre, Neurochirurgie Hôpital La Pitié
Salpétrière, Paris ; M.Kalamarides, Neurochirurgie Hôpital La Pitié Salpétrière, Paris ; M. Sanson, Neuro-Oncologie, Hôpital La Pitié Salpétrière, Paris ; P-H.Roche, Neurochirurgie, Hôpital Nord, Marseille ; H.Dufour,
Neurochirurgie Hôpital La Timone, Marseille ; O.Chinot, Neuro-Oncologie, Hôpital La Timone, Marseille
Les méningiomes de grade II-III en échec thérapeutique constituent un réel enjeu thérapeutique avec
un taux de survie sans progression à 6 mois proche de 10%. Les résultats de nos études in vitro ont mis en évidence un effet antiprolifératif additif de l’octréotide et l’everolimus sur les méningiomes en culture primaire.
Ces résultats nous ont conduits à tester cette combinaison (étude CEVOREM) dans le cadre du PHRC-K 2013
ciblant les méningiomes en échec thérapeutique malgré chirurgies multiples et radiothérapie.
Cette étude bicentrique de phase II prévoit l’inclusion de 20 patients en 18 mois. Les critères d’éligibilité
incluent méningiome en échec après chirurgie et radiothérapie, progression radiologique documentée avant
inclusion. La durée prévue de traitement est d’un an. Le critère principal d’évaluation est la PFS6, mais seront
également évalués la PFS moyenne, la vitesse de croissance tumorale, la survie totale ainsi que les effets secondaires. Une relecture centralisée des imageries est prévue. Le critère de succès de cette étude est d’observer une
PFS6 >40%.
20 patients ont été inclus en moins d’un an dont 18% de grade I, 70% de grade II, et 12% de grade III.
A ce jour, 78 cycles ont été effectués. On retiendra 3 cas d’arrêt de traitement pour mauvaise tolérance (1 cas
d’arrêt complet, 1 cas d’arrêt de l’octréotide et 1 cas d’arrêt de l’everolimus), et 1 cas d’arrêt du traitement pour
progression à 3 mois. Sur les 6 patients, ayant poursuivi l’association thérapeutique 6 mois ou plus, le traitement a été interrompu dans 1 cas pour progression.
La rapidité d’inclusion met en évidence un réel besoin clinique ainsi que la faisabilité de ce protocole.
La tolérance de la combinaison octréotide-everolimus parait acceptable sur ces premières données. Un recul
plus important est nécessaire pour analyser l’activité de cette combinaison.
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Oncologie
Poster
Plasticité des cellules de glioblastomes : d’un état différencié vers l’acquisition des
propriétés souches/tumorigéniques
F. Almairac, L. Turchi, F. Burel-Vandenbos, D. Fontaine, P. Paquis, T. Virolle
Les récidives systématiques des glioblastomes malgré les traitements oncologiques peuvent être expliquées par la survie des cellules souches tumorales. Cependant, l’origine de ces cellules est sujette à débat.
L’objectif est de démontrer que les cellules de glioblastomes ne sont pas seulement capables de se différencier
(perte des caractères souches) mais aussi de se dédifférencier (ré-acquisition de ces caractères) en fonction de
leur environnement et d’explorer les mécanismes biologiques qui sous-tendent ces transitions.
A partir de plusieurs glioblastomes fraichement réséqués, nous avons dissocié les cellules tumorales. Le
milieu de différenciation des cellules était du sérum de veau fœtal à 1%, et celui de culture souche du milieu défini enrichi en facteurs de croissance (EGF et FGF). Les cellules ont été caractérisées par immunofluorescence
et par cytométrie de flux pour les marqueurs souches (CD133, SOX2, OCT4, NANOG) et de différenciation
(GFAP). Sur le plan fonctionnel, des tests de prolifération clonale, de xénogreffe sur souris immunodéprimées
et de sensibilité in vitro au témozolomide (300µM pendant 24h) ont été effectués.
Les cellules CD133-/NANOG-/OCT4- n’ont pas de capacité d’autorenouvellement, ni de développement tumoral in vivo. Elles sont sensibles au témozolomide (20% de survie cellulaire). Après culture en dilution clonale en milieu défini, plus de 60% de ces cellules acquièrent des propriétés d’autorenouvellement, de
résistance au témozolomide (60% de survie cellulaire), de tumorigenèse in vivo, forment des neurosphères non
adhérentes et expriment les marqueurs de pluripotence NANOG et OCT4. Ces cellules souches néoformées
gardent leur capacité de différenciation in vitro. La voie EGF/ERBB1 est suffisante pour provoquer la dédifférenciation des cellules CD133-/NANOG-/OCT4- et relancer l’autorenouvellement.
Les cellules de glioblastomes sont capables de se différencier et de se dédifférencier en fonction de leur
environnement. Ce phénomène de plasticité cellulaire peut expliquer -au moins en partie- l’origine et l’entretien de la sous-population de cellules souches initiatrices de tumeur.
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Oncologie
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Méningiomes agressifs : Etude in vitro de l’effet de la combinaison pasiréotide-everolimus vs. octréotide-everolimus.
T.Graillon, Neurochirurgie Hôpital La Timone, Marseille ; O. Chinot, Neuro-Oncologie, Hôpital La
Timone, Marseille ; D.Figarella-Branger, Neuropathologie, Hôpital La Timone, Marseille ; P-H.Roche, Neurochirurgie Hôpital Nord, Marseille ; H.Dufour, Neurochirurgie, Hôpital La Timone, Marseille ; A.Barlier Equipe
Sig-Nets CRN2M, Faculté Nord, Marseille
A ce jour, aucune drogue n’a clairement démontré son efficacité dans les méningiomes agressifs multi-récidivants. Nous avons précédemment démontré l’intérêt de l’association octréotide (agoniste somatostatinergique) et de l’everolimus (inhibiteur de mTOR) dans les méningiomes, permettant la mise en place d’une
étude clinique. Le pasireotide est un agoniste pansomatostatinergique ciblant les récepteurs SST1, SST2, SST3
et SST5 alors que l’octréotide ne cible que le récepteur SST2. Le pasiréotide est plus stable que l’octréotide et
permet un mode d’internalisation différent des récepteurs SST2, augmentant l’expression membranaire des
récepteurs SST2. Dans d’autres types de tumeurs (adénomes hypophysaires et tumeurs neuro-endocrines), un
meilleur effet du pasiréotide comparé à l’octréotide a été mis en évidence. L’objectif de cette étude in vitro est
donc de comparer in vitro l’effet du pasiréotide et de l’octréotide seul ou en combinaison avec l’everolimus afin
de déterminer l’intérêt clinique potentiel d’un essai clinique associant pasiréotide-everolimus.
L’expression des récepteurs SST a été analysés par PCR en temps réel. L’impact des drogues sur la viabilité cellulaire ou la voie Pi3K/Akt-mTor a été analysé sur 70 tumeurs mis en culture primaire immédiatement
après exérèse chirurgicale.
SST2 est exprimé dans les 30 tumeurs testées, SST1 dans 40.5% et SST5 dans 35%. Sur 48 tumeurs analysées, un meilleur effet antiprolifératif du pasiréotide comparé à celui de l’octréotide a été mis en évidence et
semble lié à l’expression du récepteur SST1. Le pasireotide a un effet inhibiteur plus puissant sur la voie Pi3K/
Akt et sur les protéines régulant le cycle cellulaire que celui de l’octreotide. L’effet additif sur l’éverolimus, du
pasireotide comparé à l’octreotide est plus puissant.
L’ensemble des résultats in vitro soulignent l’intérêt de l’association pasiréotide-everolimus vs octreotide-everolimus dans la prise en charge clinique des méningiomes agressifs.
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Oncologie
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IRM peropératoire et gliomes fronto-temporo-insulaires en hémisphère non dominant. Lille, France.
N. Reyns,Neurochirurgie Lille, H-A Leroy, Neurochirurgie Lille, C. Delmaire, Neuroradiologie Lille, R.
Assaker, Neurochirurgie Lille, J-P Lejeune, Neurochirurgie Lille, S. Blond, Neurochirurgie Lille.
Les gliomes fronto-temporo-insulaires représentent un challenge chirurgical compte tenu de leur environnement fonctionnel. Nous avons évalué l’impact de l’IRM peropératoire sur la résection des gliomes fronto-temporo-insulaires de l’hémisphère non dominant, en termes de qualité d’exérèse et de préservation fonctionnelle.
Exérèses de 11 gliomes fronto-temporo-insulaires de l’hémisphère non dominant assistées d’une procédure d’IRM peropératoire, de juillet 2014 à janvier 2016. Les données cliniques, neuropsychologiques, et IRM
volumétriques pré-per-postopératoires de chaque patient ont été analysées par deux observateurs indépendants, dont un radiologue senior.
L’âge médian était de 36 ans. Le mode de révélation était une crise d’épilepsie dans 70% des cas. Quatre
cas (31%) étaient des récidives tumorales. L’IRM fonctionnelle du langage documentait une dominance cérébrale gauche chez tous les patients. Neuf tumeurs ne prenaient pas le contraste. Le volume médian préopératoire était de 47.7 cm3, (IQR, 41.4 à 80.1 cm3). Au 1er contrôle IRM, l’étendue de résection médiane était
de 74.4% (IQR, 68.3 à 82.1%). Dix (77%) patients ont bénéficié d’un second contrôle IRM peropératoire. Le
volume médian postopératoire du reliquat était de 3.4 cm3 (IQR, 0.8 à 4.9 cm3). Sa topographie était le plus
souvent insulaire postérieur. L’étendue de résection finale médiane était de 94% (IQR, 91.2 à 97.6%). Aucun
patient n’a présenté de troubles phasiques postopératoires. Le Karnofsky Performance Score médian à 3 mois
était de 90%, sans dégradation des fonctions neuropsychologiques.
L’IRM peropératoire permet d’obtenir des taux de résection élevés dans la chirurgie des gliomes fronto-temporo-insulaires de l’hémisphère non dominant. A moyen terme, la résection guidée par IRM peropératoire n’entraine pas de perte d’autonomie des patients notamment sur le plan neuropsychologique.
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Oncologie
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UTILISATION PEROPERATOIRE DE LA MICROSCOPIE CONFOCALE DANS
LA CHIRURGIE DES GLIOMES. LYON, FRANCE.
V. Pavlov, V. Meyer-Bisch, X. Armoiry, D. Meyronet, T. Picard, J. Guyotat. Hospices Civils de Lyon.
La prise en charge des tumeurs cérébrales passe par l’obtention d’un diagnostic histologique. La microscopie confocale a récemment été proposée comme aide au diagnostic histologique et pour évaluer l’infiltration
tumorale dans différents types de tumeurs. Les objectifs principaux de l’étude ont été de démontrer la faisabilité
technique et la sécurité de la microscopie confocale peropératoire in vivo lors des biopsies et des exérèses des
gliomes.
Neuf patients inclus dans une étude prospective monocentrique non-consécutive entre Septembre
2014 et Janvier 2015. Deux produits de contraste utilisés : 5-ALA (3 cas) et la fluoresceine intraveineuse (6 cas).
La microscopie confocale par système CellVizio (Mauna Kea Technologies, Paris) a été employée. Une sonde
de 0.85mm a été utilisée pour la biopsie stéréotaxique. Une sonde de 2.36 mm a été utilisée lors de la chirurgie
d’exérèse pour la visualisation du tissu sain et du tissue pathologique ainsi que pour évaluer les berges de résection. Chaque séquence d’imagerie correspondait à un prélèvement histologique séparé.
Nous n’avons pas observé de complications peropératoires liées au système, ni aux produits de contraste.
Les diagnostiques histologiques associées : glioblastome (4 cas), oligoastricytome de grade II (2), oligoastrocytome de grade III (2) et 1 lymphome. Une autofluorescence des neurones du cortex a été observée. L’imagerie
avec la fluorescéine a permis de différentier le tissu sain du tissu pathologique mais plus difficilement les types
et grades de gliomes. Les images obtenues avec le 5-ALA ont été plus difficiles à interpréter.
Nous rapportons notre première expérience avec un système de biopsie optique. La technique nécessite
d’être validée sur un plus grand nombre de patients et en aveugle. Cette méthode pourrait potentiellement être
utilisée en complément d’histologie pour le guidage peropératoire des biopsies et pour améliorer la qualité
d’exérèse des gliomes.
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Oncologie
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Diagnostic de neurocysticercose chez l’enfant : à propos de 3 cas - Angers
E. Mazerand, Neurochirurgie, CHU Angers ; L. De Gentile, Parasitologie-Mycologie, CHU Angers ; S.
Gueden, Neuropédiatrie, CHU Angers ; P. Menei, Neurochirurgie, CHU Angers ; M. Delion, Neurochirurgie,
CHU Angers
INTRODUCTION La neurocysticercose, liée à la présence de la larve de Taenia solium, est la parasitose atteignant le système nerveux central la plus fréquente au monde. Sa prévalence tend à augmenter en
Europe en raison des flux migratoires en provenance des zones d’endémie. En France, le diagnostic est souvent
posé tardivement devant des crises convulsives associées à une image d’abcès cérébral à l’IRM.
PATIENTS ET METHODES Nous rapportons les cas de 3 patientes âgées de 10, 11 et 12 ans chez qui
le diagnostic de neurocysticercose a été posé au CHU d’Angers entre 2014 et 2015.
CAS CLINIQUES Les 3 patientes avaient séjourné en zone d’endémie : deux d’entre elles étaient originaires de Haïti, la troisième avait vécu 3 ans à Madagascar. Dans les 3 cas, des crises convulsives partielles
ont fait découvrir une image d’abcès cérébral à l’imagerie. Le diagnostic de neurocysticercose a été posé après
ponction chirurgicale dans 2 des 3 cas, tandis que pour la troisième patiente, le diagnostic a été retenu a posteriori après un traitement antiparasitaire d’épreuve efficace. La sérologie n’était pas contributive à ces stades
tardifs correspondant à la phase de sénescence de la larve.
DISCUSSION La réalisation d’un dépistage sérologique systématique chez tous les enfants asymptomatiques originaires de zone d’endémie arrivant sur le territoire français pourrait permettre un diagnostic et
un traitement précoce de la neurocysticercose, évitant ainsi la réalisation de gestes invasifs tels une biopsie
stéréotaxique, et prévenant l’apparition de symptômes, notamment convulsifs.
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Oncologie
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Outcomes after Surgery and Adjuvant Therapy for Glioblastoma : Results of a
Single Institution Retrospective Study
V Lubrano (Department of Neurosurgery, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse), B Plas (Department of Neurosurgery, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse) J. Khalifa (Department of Radiation Oncology, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse), F Tensaouti (UMR1214, TOlouse NeuroImaging Centre),
JC Sol (Department of Neurosurgery, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse), E. Cohen-Jonathan Moyal
(Department of Radiation Oncology, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse)
Glioblastoma (GBM) is the most common malignant primary brain tumor in adults. It is a very aggressive and radioresistant tumor, whose standard treatment associates surgery followed by chemoradiation,
but that virtually always recur. We aimed to evaluate therapies delivered for GBM in Comprehensive Cancer
Center.
We conducted a single institution database search in our institution and reviewed the relevant clinical,
radiological and treatment data of 43 patients who were treated between 2006 and 2010 by surgical resection
and full course of radiation, with documented early post-operative and follow-up MRI scans for at least 6 months after surgery.
At the time of final analysis, 41 (95,3%) of 43 patients had dead after a median follow-up was 22,7 months (range 7,5 to 69,7 months). Median OS and TTP were 22.74 mois (95% CI, 14,4-26,1) and 6.4 months (95%
CI 4.4-9.3) respectively. Gross (and near) total resection (GTR) was achieved in 44.2% of the patients, and subtotal resection in 55.8%. The overall perioperative complication rate was 30%. The main causes of postoperative
disability were some degree of postoperative paresis (9,3%), aphasia (14%) and/or visual field deficit (9,3). At
recurrence, ninety percent of the patient had second-line treatment including surgery (43%), chemotherapy
(95%) and bevacizumab (43%).
Our selected case series emphasized that maximal surgical safe resection of GBM offers favourable
benefit-risk ratio before chemoradiation. It also showed the benefit of selected therapeutic options after the
current standard of care has failed.
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Oncologie
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Métastases sub-durales et intra-cérébrales des cancers prostatiques. CHU Rennes,
France
C.Guarneri, B.Kazabo, PJ. Le Reste, PL.Hénaux, X.Morandi
Les métastases cérébrales intra ou extra-axiales des cancers prostatiques sont rares.
Nous rapportons une série de 8 patients pris en charge dans le service de neurochirurgie du CHU de
Rennes, entre 2013 et 2015 dont l’âge moyen était de 69 ans. Le diagnostic d’adénocarcinome prostatique avait
été réalisé entre 3 et 10 ans auparavant et le score de Gleason était compris entre 4 et 8. Lors de leur prise en
charge neurochirurgicale tous les patients étaient en progression métastatique avec au moins une lésion secondaire tumorale rachidienne.Le diagnostic de métastases sub-durales ou intra-cérébrales a été évoqué devant
des signes neurologiques focaux déficitaires pour 2 patients et d’hypertension intra-crânienne pour 6 patients.
Le scanner et l’IRM cérébrales ont renforcé cette suspicion diagnostique en montrant une pachyméningite
isolée pour un patient et associée à une lyse de la voûte et base du crâne pour un autre patient. Un hématome
sub-dural atypique avec une prise de contraste nodulaire durale a été mis en évidence chez un troisième patient. Les cinq derniers patients de la cohorte avaient des lésions d’allure métastatique intra-parenchymateuses
supra ou infra-tentorielles.
Cinq des patients de la série ont été récusés d’une prise en charge neurochirurgicale devant une altération de l’état général majeure. Pour les 3 patients opérés, l’étude anatomopathologique des prélèvements
concluaient à une modification du profil cytopathologique initial avec une dédifférenciation carcinomateuse.
Une irradiation encéphalique in toto a été réalisée chez tous les patients de la série. Les patients opérés sont
décédés 2 à 6 mois après la chirurgie et les autres patients 1 à 11 mois après le diagnostic de métastases intra ou
extra-axiales.
Un carcinome prostatique doit être évoqué devant des lésions intra-axiales mais aussi durales ou
sub-durales atypiques. Une intervention neurochirurgicale doit être discutée en fonction de l’état général du
patient.
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Oncologie
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Radiochirurgie adaptative : expérience préliminaire avec la première unité Gamma
Knife Icon.
J Régis, A Dorenlot, J Champoudry, D Porcheron.
Le premier exemplaire de la machine de radiochirurgie Gamma Knife de type Icon à été installé à
Marseille en avril 2015. Cette machine comporte un scanner embarqué (CBCT) et un système de détection
infrarouge des mouvements du patient permettant d’adapter le traitement radiochirurgical à la position de la
tête du patient pendant la radiochirurgie et ou entre les fractions en cas de radiothérapie stéréotaxique. Nous
rapportons ici les premiers résultats de l’évaluation prospective en cours.
La qualité des images du Cone Beam CT a été évaluée en utilisant un Catphan 503 et le logiciel myQA(IBA). Les performances mécaniques du CBCT on été testées sur un fantôme comportant des microbilles aux
coordonnées stéréotaxiques connues. La précision du système infrarouge de détection des mouvements a été
évaluée grâce a un micromètre. La précision géométrique a été évaluée selon une procédure« end to end » en
utilisant des films gafchromiques. Enfin la précision géométrique de la dose délivrée a été aussi évaluée sur un
fantôme comportant des chambres de ionisation en des points remarquables.
La qualité des images du CBCT s’avère suffisante pour la mise en correspondance spatiale des images.
L’erreur de détection des mouvements est de 0,01mm en moyenne (max 0,05). L’imprécision sur les films gafchromiques est de 0,25 mm en x et 0,27 mm en Z. La déviation de dose sur les chambres d’ionisation lors du
test « end to end » a été de 0,18%.
L’évaluation sur fantôme du CBCT et du système infrarouge de détection des mouvements du patient
montrent une niveau de précision devant permettre d’effectuer des interventions radiochirurgicales sans cadre
se rapprochant de la précision des procédures avec cadre.
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Oncologie
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Un Kyste arachnoïdien cérébello-vermien à l’origine d’un syndrome vestibulaire
central : Cas-clinique
F. ABED RABBO (Neurochirurgie CHU Brest), E. MORNET (ORL CHU Brest), E. MAGRO (Neurochirurgie CHU Brest), Ph. DAM HIEU (Neurochirurgie CHU Brest), R. SEIZEUR (Neurochirurgie CHU Brest)
Les kystes arachnoïdiens représentent 1% de l’ensemble des lésions intra-crâniens. [1] Ils peuvent se
localiser au niveau de la fosse postérieure. Ces kystes sont généralement asymptomatiques. Mais ils peuvent
parfois être responsable d’une variété de symptômes aspécifiques tels que céphalées et sensations vertigineuses.
[2] Nous présentons ici un cas clinique d’un kyste arachnoïdien cérébello-vermien à l’origine d’un syndrome
vestibulaire central.
Le patient présentait une sensation vertigineuse à type de flottement sans vertige rotatoire ni perte
d’équilibre. L’IRM cérébrale réalisée mettait en évidence un kyste arachnoïdien vermien. La réalisation de la
manœuvre de Dix et Hallpike déclenche un nystagmus positionnel agéotropique durant 30 secondes évoquant une origine centrale. Il était décidé de surveiller. L’IRM de contrôle à 6 mois montrait une augmentation
conséquente de la taille du kyste passant de 17cc à 24cc. L’examen ORL n’était pas modifié. Le patient présentait
néanmoins une aggravation progressive de ses sensations vertigineuses. Devant l’augmentation de taille et un
tableau clinique concordant, une marsupialisation du kyste a été réalisé par micro-chirurgie. L’examen ORL
post opératoire montrait la disparition du nystagmus.
Il peut être parfois difficile d’attribuer la symptomatologie vertigineuse au kyste arachnoïdien. L’association dans ce cas de signes vestibulaires d’origine centrale concomitante à une augmentation de la taille du
kyste a permis d’affirmer le lien de causalité. Le nystagmus traduit une dysfonction du système vestibulaire.
Les caractéristiques du nystagmus varient en fonction du siège de l’atteinte. Ainsi il est possible de localiser
l’atteinte grâce à l’examen ORL par vidéonystagmoscopie. Les accidents cérébraux ischémiques et les tumeurs
dominent les diagnostics étiologiques de syndromes vestibulaires d’origine centrale. [3, 4] Grâce à une étude
séméiologique fine, nous étions capable d’établir le diagnostic de kyste arachnoïdien symptomatique
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Oncologie
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Défis de prise en charge des méningiomes multiples de la selle turcique et de la
fosse cérébrale postérieure : à la lumière d’une observation
N. BOUZNAD, G. EL MGHARI, N. EL ANSARI Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies
Métaboliques Laboratoire PCIM. FMPM. CHU Mohamed VI, Marrakech.
Introduction Les méningiomes sont qualifiés de multiples lorsqu’ils surviennent de façon simultanée
ou successive dans deux sites indépendants ou plus. Les formes à extension sellaire de ces méningiomes ont des
rapports avec les nerfs optiques et le chiasma, d’ou la difficulté et la qualité de l’exérèse.
Nous en rapportons un cas rare
Observation Nous rapportons le cas de la patiente F.D âgée de 39 ans, ayant comme ATCD une tumeur
de l’oreillette droite. La patiente présente un syndrome polyuro-polydipsique depuis 17 ans, une aménorrhée
secondaire depuis 3 ans. Par ailleurs, la patiente a présenté l’installation brutale d’un syndrome tumoral fait de
céphalées frontales avec une baisse de l’acuité visuelle, associe à des vertiges. L’IRM hypothalamo-hypophysaire
a mis en évidence 3 processus le 1er en intra et supra-sellaire mesurant 22_18 et 2 autres processus de la fosse
cérébrale postérieure se rehaussant d’une façon intense et homogène après injection de gadolinium en faveur
de méningiomes multiples. L’examen ophtalmologique avec champs visuel ont mis en évidence un œdème
papillaire avec rétrécissement léger du champ visuel bilatéral. L’hypophysogramme a noté la présence d’une insuffisance gonagotrope avec conservation des autres axes hypophysaires. Une radio-chirurgie par Gammaknif
est programmée chez cette patiente devant le risque fonctionnel et vital de la chirurgie conventionnelle.
Discussion Les méningiomes de la selle turcique peuvent poser des difficultés d’exérèse liées à leurs
rapports avec les voies optiques et les artères carotides, Les suites postopératoires et la qualité de l’exérèse dépendent de l’identification et de la préservation de toutes ces structures.
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Oncologie
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Cerebello-pontine angle Gangliogliomas : Report of two cases
S. Boissonneau (1), LM. Terrier (2) ,S. De La Rosa Morilla (1), L. Troude (1) , JP. Lavieille (3), PH. Roche (1) 1 Department of
Neurosurgery, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Aix-MarseilleUniversity, Marseille, France. 2 Department of Neurosurgery,
CHRU Tours, University François Rabelais, Tours, France. 3_ Department of ENT surgery, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille,
Aix-MarseilleUniversity, Marseille, France
Gangliogliomas are rare central nervous system (CNS) tumors and represents about 1% of primitive cerebral tumors.
Gangliogliomas are mostly encountered in child and young adults [10]. They grow-up in any part of the CNS but most frequently
from the temporal lobe where they usually induce seizures [1, 5]. Some exceptional cases of optic chiasma or spinal cord gangliogliomas have also been described [4, 9] as well as cisternal locations. We describe herein two cases of adult patients harboring a CPA
ganglioglioma of different grading and opposite prognosis.
To date, there have been very few reports of gangliogliomas arising into the CPA in the adult population [2, 8]. However
although exceptional this disease cannot be completely ruled out when discussing the possible diagnosis in front of an atypical cisternal tumor mass occupying the CPA. Indeed, no specific imaging features can be considered as highly suggestive of the diagnosis
and CPA gliomas [8], exophytic papillomas, or medulloblastomas could be legitimely discussed. Herein we describe two cases of
this exceptional entity in this location. In the first case, the patient is still alive and the postoperative course was uneventful despite a
partial resection and no adjuvant treatment. In the second case, the resection was partial and oncological additional treatment was
proposed because of the anaplastic grading of the tumor. Ganglioglioma consists of the association of glial and ganglionic mature
cells proliferation. The clonal origins of these tissues is now established and, the majority of these tumors are classified as benign with
a good prognosis. Few anaplastic forms exist and appear very challenging in particular for young adults. Prognosis of gangliogliomas
correlates with histological grading and extent of resection [3, 6, 7, 11] In some cases the preoperative diagnosis of malignant glioma
is put forward and may limit the extent of surgical resection resulting in a survival disadvantage for the patients [12]. Moreover, the
radical surgical resection is not always safely achievable in particular in the setting of the highly complex neuro-vascular environment found within the CPA. The comparison of these two surgical cases leads us to establish a distinction between two different
anatomical forms. The first case did not appear to infiltrate the brain parenchyma and looked purely cisternal whereas the second
one displayed some brainstem infiltration. These case reports aimed at informing neurosurgeons on the existence of this very rare
entity among the CPA tumors, and let emphasis about this two utterly different cases in terms of surgical and histological findings
and post-operative behavior and prognosis.
Case n°1 : A 57 year-old female patient with no remarkable past medical history was referred to the hospital for a three-month history of dizziness and imbalance associated with decreased hearing of the left-right side and tinnitus. The clinical examination
was remarkable for a left vestibular ataxia. There was no motor or sensory deficit and the cranial nerves examination was normal. The
brain MRI and CT-scan showed a gadolinium-enhanced and calcified tumor mass that occupied the left CPA, responsible for a significant mass effect on the middle cerebellar peduncle (Fig.1). A microsurgical resection via a retrosigmoid approach was scheduled to
relieve the compression of the brainstem and provide specimen for histopathological examination. During surgery, the tumor occupied the cisternal space, its texture was solid and poorly vascularized. Frozen section favored a glioma and the procedure was limited
to surgical debulking in an attempt to mimimize morbidity. At the end of the procedure, 60% of the tumour volume was removed.
The tumor was not obviously developing from the brainstem but encased the acousticofacial bundle and lower cranial nerves. The
post-operative course was uneventful without any cranial nerve deficit. No complication occurred. The pathological diagnosis was
consistent with a calcified ganglioglioma grade I (WHO Classification). Following the MDT meeting, a mere clinical and imaging
follow-up (FU) was decided without additional adjunctive radiation therapy. During the early postoperative period the patient complained of vestibular ataxia that required physiotherapy and rehabilitation, hypo-acousia and tinnitus were still present. However
she returned to work and daily activity after 3 months and was sequentially followed with MRI. At 5 years FU, the MRI showed a
complete stability of the residual tumor without any new clinically-related symptoms. (Fig. 2) Case N°2 : The second patient, a 35
year-old man without any past medical history, complained of a 5-day history of intense vertigo, imbalance and headache. The brain
MRI and CT showed a large CPA calcified lesion on the right side, with mass effect on the fourth ventricle and brainstem (Fig.4).
Initially, a biopsy by ENT surgeons was performed by trans-labyrinthine approach, and pathology diagnosis was consistent with a
chordoid meningioma. An early surgical procedure was performed via a retrosigmoid approach. The major cisternal portion of the
tumor (solid texture, hypervascularized) was resected but a tumor remnant was left at the level of the middle cerebellar peduncle
adjacent that was clearly infiltrated. The pathological examination confirmed the diagnosis of an anaplastic ganglioglioma (Grade
III WHO classification). In the early postoperative course the patient experienced a right hemiparesis, a left hemi-hypoesthesia, and
lower cranial nerves deficit on the right side. He underwent an aspiration pneumoniae with respiratory distress that required emergency management including ventilation, antibiotics therapy and tracheotomy. After recovery of infection and multidisciplinary
conference, adjunctive treatment that associated intravenous TMZ (TEMODAL) and radiotherapy was started. Imaging follow-up
showed an infiltrating tumour residue of the middle cerebellar peduncle, with hyper-metabolism on FDG TEP-TDM. (Fig. 5 & 6).
Eighteen months later on the patient experienced an acute obstructive hydrocephalus that required an urgent external ventricular
drainage while the tumor mass remained stable. The anaslysis of the CSF showed an aseptic meningitis with high cellularity. In spite
of an endoscopic ventriculocisternostomy, several episodes of drowsiness status due to recurrent obstructive hydrocephalus required
further procedures of endoscopic fenestration. Patient died within 48 hours after admission due to hydrodynamic complications in
relation with a carcinomatous meningitis.
Conclusion : Gangliogliomas of CPA are truly exceptional, but they still need to be considered as a potential diagnosis facing
an atypical tumor mass occupying the CPA. Surprisingly, some of these tumors do not appear clearly connected to brain tissue. In
spite of a limited data from the literature and modest experience from our team, it seems that tumor biology looks more influential
then extent of resection in the prognosis.
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Oncologie
Poster
Les Lymphomes Cérébraux Primitifs : A propos de 23 cas Tunis TUNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; A BOUBAKER1 ; H Jemel1 1Institut National de Neurologie – TunisTUNISIE
INTRODUCTION : Les lymphomes cérébraux primitifs se définissent comme des lymphomes non
Hodgkiniens intracérébraux survenant chez un patient sans antécédent de lymphome et en l’absence d’autres
localisations lymphomateuses en dehors du cerveau, des méninges ou de l’œil. Ils représentent 3 % des tumeurs
cérébrales.
MATERIELS ET METHODES : C’est une étude rétrospective de 2011 à 2015 colligée au service de
Neurochirurgie de l’Institut National de Neurologie de Tunis.
RESULTATS : Il s’agissait de 23 patients. L’âge moyen était 50,1 ans. Deux patients avaient une sérologie
HIV positive, un patient ayantune greffe rénale et les patients restants sont considérés immunocompétents.
Une patiente était suivie pour maladie de Gougerot-Sjögren. La symptomatologie était faite de signes d’hypertension intra crânienne (12 cas), des signes de localisation (13 cas), une épilepsie (7 cas) et une altération
de l’état de conscience (5 cas). La localisation était uni focale dans 15 cas et multi focale dans 8 cas. Une exérèse
totale a été réalisée dans 5 cas, une biopsie large à ciel ouvert dans 7 cas et une biopsie en condition stéréotaxique dans 11 cas. L’examen histologique et immunohistochimique ont conclu à un lymphome B dans 22 cas
(à petites cellules dans 3 cas et diffus à grandes cellules dans 19 cas) et à un lymphome T dans un seul cas.Sept
patients sont décédés en post opératoire. Les autres patients ont été adressés pour chimiothérapie avec une
bonne évolution dans 6 cas sur un recul moyen de 15 mois.
CONCLUSION :Le lymphome cérébral primitif est un cancer rare, mais en nette augmentation chez
l’immunocompétent. Le diagnostic de certitude reste histologique.Le traitement repose sur la chimiothérapie
à base de méthotrexate à hautes doses. La chimiosensibilité est élevée, permettant des rémissions de bonne
qualité. Les rechutes sont très fréquentes et le pronostic global est sombre.
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Oncologie
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LES METASTASES CEREBRALESA propos de 130 cas Tunis TUNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; A BOUBAKER1 ; H Jemel1 1Institut National de Neurologie – TunisTUNISIE
INTRODUCTION : Les métastases cérébrales représentent 15 à 25%des tumeurs intra crâniennes.
Dans un tiers des cas, la tumeur primitive est inconnue au moment de la chirurgie. L’objectif principal du pathologiste est d’identifier et le type histologique et l’origine primitive de la tumeur auquel est potentiellement
associée une thérapie ciblée.
MATERIEL ET METHODES : C’est une étude rétrospective de 2000 à 2015 colligée au service de Neurochirurgie de l’Institut National de Neurologie de Tunis.
RESULTATS : Il s’agissait de 130 patients. L’âge moyen était 54,45 ans (6-79ans). Le sex-ratio était de
1,5. La symptomatologie clinque était faite de signes d’hypertension intra crânienne, des signes de localisation,
d’épilepsie et une altération de l’état de conscience. La localisation était hémisphérique dans 78%, au niveau de
la fosse postérieure dans 19%des cas et leptoméningée et durale dans 3% des cas. La lésion était unique dans
72% des cas et multiples dans 28% des cas. Une exérèse totale a été réalisée dans 66% des cas, une biopsie large
à ciel ouvert dans 11% des cas et une biopsie en condition stéréotaxique dans 23% des cas. Les types histologiques étaient un adénocarcinome dans 80% des cas, un carcinome épidermoide dans 11,53%, un carcinome
neuroendocrine dans 3,07% des cas, un carcinome adenosquameux dans 1,5% des cas, un neuroblastome dans
1,5% des cas, un carcinome sarcomatoide dans 1,5% des cas, un mélanome dans 0,7 % des cas et un néphroblastome dans 0,7 % des cas.
CONCLUSION : Les métastases cérébrales sont secondaires dans 70% à cinq cancers primitifs (poumon sein tube digestif appareil urinaire mélanome). Elles uniques dans 50% des cas, sus-tentorielles dans 80%.
Le diagnostic de certitude repose sur l’histologie. Le traitement de choix est la chirurgie mais seules radiothérapie et chimiothérapie sont possibles dans 3 cas sur 4.
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Oncologie
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Les angiolipomes épiduraux rachidiens à propos de deux cas et revue de la littérature
N. SAMAI, H. FADLA, A. LAYACHI, F.ATAMNIA, S.ALIMI, M.BOUAZIZ
Les angiolipomes épiduraux rachidiens sont des tumeurs bénignes rares, composées d’éléments lipomateux matures, riches en formations vasculaires. Leur étiopathogénie n’est pas encore bien établie. L’étude
histologique reste le seul examen qui permet de confirmer le diagnostic. L’objectif de notre étude est de dégager
les différents paramètres épidémiologiques, cliniques, radiologiques, histologiques et thérapeutiques de cette
tumeur.
C’est une étude rétrospective porte sur 2 cas de angiolipomes épiduraux rachidiens colligés au service
de neurochirurgie de l’hôpital IBN ROCHD d’ANNABA, sur une période de 5 ans (2011-2015).
Il s’agit de deux femmes, ayant consulté pour un syndrome de compression médullaire qui a justifié la
réalisation d’une IRM médullaire en urgence. Cette dernière a permis d’objectiver un processus épidural postérieur siégeant au niveau du rachis thoracique dans tous les cas.La décompression médullaire a été faite par voie
postérieure et l’exérèse de la tumeur a été complète dans les deux cas. L’étude histologique était en faveur d’un
angiolipome bénin. L’évolution postopératoire a été satisfaisante, avec une récupération complète des fonctions
neurologiques.
Les angiolipomes épiduraux rachidiens sont des tumeurs bénignes rares, qui se voient surtout chez
l’adulte jeune, entre 40 et 50. Se traduit cliniquement par un tableau de compression médullaire lente. L’imagerie par résonance magnétique constitue actuellement l’examen de choix dans l’exploration de cette tumeur.
Cependant, le diagnostic de certitude reste histologique. Le traitement est toujours chirurgical .Le pronostic
fonctionnel des angiolipomes épiduraux rachidiens est particulièrement favorable, car la récupération neurologique est en général complète.
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Oncologie
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KYSTE EPIDERMOIDE DORSAL : A PRPOS DE UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE Tunis-TNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; A Boubaker1 ; J Kallel1 ; H Jemel1
Introduction Les kystes épidermoïdes sont des tumeurs rachidiennes rares surtout ceux non associés à
un dysraphisme spinal. Il s’agit le plus souvent de tumeurs intra durales extra médullaires.
Matériels et méthodes Nous rapportons les données cliniques, radiologiques d’un kyste épidermoïde
rachidien dorsal pris en charge à l’Institut National de Neurologie de Tunis en 2015.
ObservationIl s’agit d’un homme âgé de 45 ans, présentant des dorsalgies basses évoluant depuis 6mois.
Depuis 2 mois, il signale l’installation et d’aggravation progressive d’une lourdeur des deux membres inférieurs
sans notion de troubles sphinctériens. L’examen clinique note une paraparésie flasque avec des reflexes ostéo
tendineux abolis aux deux membres inférieurs. L’IRM médullaire montre un processus expansif intra dural en
regard de D10. L’intervention chirurgicale découvre une lésion d’aspect perlé. Le contenu est friable qui a été
évacué par évidement. L’examen histologique confirme le diagnostic de kyste épidermoïde. Les suites opératoires étaient simples ; on note une nette amélioration du déficit moteur des deux membres inferieurs.
Conclusion Les kystes épidermoïdes intra rachidiens sont des lésions rares. Leur symptomatologie est
celle de tout processus expansif intra rachidien : douleurs radiculaires, troubles moteurs, troubles sensitifs et
sphinctériens. Devant un aspect hypo intense en séquence pondérée T1 et hyper intense en séquence pondérée
T2, non rehaussée par le Gadolinium et surtout l’aspect perlé en per opératoire, le diagnostic de kyste épidermoïde doit être évoqué.
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Oncologie
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LIPOSARCOME PRIMITIF DU RACHIS DORSAL : A PROPOS DE UN CAS ET
REVUE DE LA LITTERATURE Tunis TUNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; A Boubaker1 ; H Jemel1 1Institut National de Neurologie – TunisTUNISIE
Introduction : Les liposarcomes sont des tumeurs des parties molles qui se développent à partir des
cellules mésenchymateuses primitives. La localisation rachidienne est exceptionnelle
Matériels et méthodes : Nous rapportons les données cliniques, radiologiques d’un liposarcome rachidien dorsal pris en charge à l’Institut National de Neurologie de Tunis en 2015.
Observation : Il s’agit d’une femme âgée de 30 ans qui se plaint de dorsalgies chroniques irradiant en
hémi ceinture gauche de plus en plus rebelles aux traitements symptomatiques. L’examen neurologique était
sans particularités. L’IRM médullaire montre un processus expansif extra médullaire centré sur l’angle costo
vertébral gauche en D5 comprimant le cordon médullaire sans signe de souffrance. Une exérèse chirurgicale
complète a été réalisée. La lésion était jaune chamois peu hémorragique. L’examen histologique confirme le
diagnostic de liposarcome lipoma-like. Les suites opératoires étaient simples.
Conclusion : Bien que le liposarcome ne siège que rarement au niveau du rachis, il faut l’évoquer dans
le diagnostic différentiel des tumeurs rachidiennes primitives.
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ASTROCYTOME PILOCYTIQUE INTRA MEDULLAIRE A propos de deux casTunis TUNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; A Boubaker1 ; H Jemel1 1Institut National de Neurologie – TunisTUNISIE
INTRODUCTION : L’astrocytome pilocytique correspond à la forme bénigne des astrocytomes. Il représente une tumeur classique de la fosse postérieure chez l’enfant. Sa localisation intra médullaire primitive
est toutefois beaucoup moins connue.
PATIENTS ET METHODES : Nous rapportons deux cas d’astrocytome pilocytique intra médullaire
pris en charge à l’Institut National de Neurologie de Tunis.
OBSERVATIONS : Observation 1 : Il s’agit d’une femme âgée de 40 ans suivie depuis 9 ans au service
de neurologie pour myélite inflammatoire diagnostiquée à la suite de lourdeur des membres inférieurs. Devant l’aggravation de lourdeur des deux membres inférieurs et l’installation des troubles vesico sphinctériens,
elle nous été adressé. L’examen trouve une paraplégie spastique avec un niveau sensitif D7. L’IRM médullaire
montre un processus expansif intra médullaire de D1 à D7 à double composante kystique et charnue. Le patienta été opéré avec exérèse complète de la lésion. L’examen histologique confirme le diagnostic d’astrocytome
pilocytique. Observation 2 : Il s’agit d’une jeune fille âgée de 11ans qui présente des troubles de la marche évoluant depuis 2mois associés à des troubles gestuels des deux membres supérieurs et des troubles vesico sphinctériens. L’examen trouve une paraparésie spastique avec une diplégie brachiale de type périphérique. L’IRM
médullaire met en évidence une lésion intra médullaire allant de la jonction bulbo médullaire jusqu’au D4. Une
exérèse complète a été réalisée. L’examen histologique confirme le diagnostic d’astrocytome pilocytique.
CONCLUSION : Les astrocytomes intra médullaires sont des tumeurs rares. La symptomatologie clinique est non spécifique. L’IRM médullaire est assez évocatrice en montrant une lésion intra médullaire iso ou
légèrement hypo intense en T1, hyper intense en T2 et souvent associée à des kystes. Le rehaussement après
injection de GADO est moindre et plus excentrique que l’épendymome. L’exérèse chirurgicale la plus complète
possible est nécessaire pour assurer une bonne évolution des patients.
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Oncologie
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GLIOBLASTOME DE L’ENFANT A PROPOS DE QUATRE CAS Tunis TUNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; A Boubaker1 ; H Jemel1 1Institut National de Neurologie – TunisTUNISIE
INTRODUCTION : Le glioblastome est le type le plus malin de gliomes. Chez les adultes, il représente
environ 15,4% de l’ensemble tumeurs cérébrales primitives. Bien que les tumeurs cérébrales soient les plus
fréquentes des tumeurs solides de l’enfant, le glioblastome n’est pas aussi commun chez les enfants que chez les
adultes. Il constitue autour de 3-7% de toutes les tumeurs cérébrales primitives de l’enfant.
MATERIELS ET METHODES : C’est une étude de quatre cas de glioblastome de l’enfant colligés au
service de Neurochirurgie de l’Institut National de Neurologie de Tunis en 2015.
RESULTATS : Il s’agissait de 4 garçons. L’âge moyen était de 13ans. La symptomatologie était faite de
signes d’hypertension intra crânienne (2 cas), des signes de localisation (3 cas) et une épilepsie (1 cas). Une
exérèse complète a été réalisée dans un seul cas, une biopsie large à ciel ouvert dans 2 cas et une biopsie en
condition stéréotaxique dans un cas. Deux patients ont nécessité une mise en place d’une dérivation ventriculo
péritonéale (une en préopératoire et une postopératoire). L’examen histologique et immunohistochimique a
conclu à un glioblastome. Tous nos patients ont été adressés pour radio-chimiothérapie.
CONCLUSION :Le pronostic des glioblastome de l’enfant reste sombre malgré qu’il soit meilleur que
celui de l’adulte. La base du traitement des glioblastome est la résection chirurgicale la plus complète possible,
suivie par une radiothérapie et / ou chimiothérapie.
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Oncologie
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Technical note : Technique originale de résection tumorale des tumeurs cérébrales
kystiques à l’aide de colle de fibrine.
J. Todeschi, H. Cebula, MdN Santin, I. Ollivier, F. Proust / Département de neurochirurgie, Hôpitaux
Universitaires de Strasbourg, France
Si la résection microchirurgicale complète d’une tumeur cérébrale est un objectif oncologique souhaitée, notre stratégie vis à vis de la composante kystique reste l’objet de controverse en raison du risque de morbidité. L’objectif de ce travail était de présenter une technique originale de résection du kyste tumoral et d’en
analyser l’intérêt oncologique.
Nous avons analysé prospectivement 4 cas (médiane : 56,5 ans / sexe ratio : 1) d’exérèse de tumeurs cérébrales kystiques réalisés dans le service de neurochirurgie de Strasbourg d’octobre 2014 à décembre 2015. La
technique chirurgicale a consisté, après avoir réséqué la composante charnue et aspiré une partie du contenu
kystique, à injecter de la colle de fibrine dans la lumière de la composante kystique. Le thrombus permettait de
réaliser la résection monobloc de la paroi kystique. Une imagerie postopératoire précoce permettait de confirmer l’analyse optique per-procédurale.
Nous avons appliqué la même technique pour les quatre cas de tumeurs kystiques : 3 étaient des métastases, et 1 lésions gliale de grade III. Cette approche a permis d’améliorer la résection tumorale sans augmentation significative du temps opératoire. De plus l’exérèse des parois kystiques a pu s’effectuer en grande partie
en monobloc. Par ailleurs, nous n’avons pas relevé d’événements indésirables dus à la colle de fibrine.
Cette procédure permettait d’étendre la résection à la composante kystique des tumeurs cérébrales malignes sans majorer le risque de morbidité liée à nos traumatismes sur le parenchyme sous-jacent.
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Oncologie
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Une forme rare et trompeuse d’Astrocytome pilocytique a propos de 2 cas
Dr DJAAFER , Dr KHALFI , Pr DJENNAS Service de Neurochirurgie CHU MUSTAPHA Alger , Algerie
L’astrocytome pilocytique est la tumeur cérébrale primitive la plus fréquente chez l’enfant. Elle se localise préférentiellement au cervelet.Histologiquement elle se caractérise par un aspect biphasique ...
Il sagit de 2 malades dont l’aspect scanographique evoque en première intention soit un gliome de haut
grade , soit un tuberculome. De nombreux diagnostiques peuvent être évoqués car il n’existe pas de signe radiologique spécifique ; c’est l’étude histologique qui a confirmé le diagnostique.
une exérèse complete a permit d’enlever la totalité de la lésion. Avec un recule de 6 mois les IRM de
surveillance n’ont pas montrer de récidive
l’astrocytome pilomyxoide doit être distingué de l’astrocytome pilocytique classique car son évolution
est plus agressive avec une diminution de la survie globale et un risque plus elevé de récidive et de dessémination dans le LCR.
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Oncologie
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maladie de Lhermitte- Duclos : a propos d’un cas
Dr DJAAFER , Dr KHALFI , Pr DJENNAS Service de Neurochirurgie CHU MUSTAPHA Alger , Algerie
La maladie de Lhermitte Duclos est une affection rare caractérisée par des modification du cortex cerebelleux. Cette modification est rattaché a la fois a un henomene néoplasique et a une malformation.
l’évolution rapide de l’hypertension intracrânienne menant au deces maigres la dérivation ventriculaire
montre que la malade de Lhermitte Duclos reste grave en dépit des possibilités chirurgicales décrite depuis les
travaux de Christensen. Il sagit d’un processus essentiellement dysplasique et malformation dont l’évolutivié
locale est faible.
La maladie de Lhermitte Duclos dont la physiopathologie reste obscure et le pronostic incertain peut
être considèrée comme un modele de trouble de la différenciation cellulaire du cortex cérébelleux.
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Oncologie
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LOW-GRADE DURAL LYMPHOMA : A REPORT OF TWO CASES
L Terrier (1) P Hannequin (1) O Langlois (1) S Derrey (1) P Freger (1), 1 Service de Neurochirurgie
CHU Rouen
Primary low-grade dural lymphoma are rare.
We report two cases of low-grade B-cell non-Hodgkin lymphoma with meningeal localization.
Case 1 A 74-year-old female had several episodes of right transitory sensimotor brachiofacial deficit. At
first the diagnosis of left middle cerebral artery deep stroke with atheromatous origin was made. A new episode
of right transitory brachio-facial deficit with dysarthria leaded to new MRI showing : chronic vascular lesions,
intraparenchymal post-traumatic sequelae in right orbitofrontal cortex and left subdural-meningeal hemorrhage. Diagnosis of post-traumatic hemorrhage was made regarding the repeated falls. No operative indication was retained and follow-up CT imaging examinations were stable. One year later, the patient presented
the same symptoms. The MRI showed pachymeningitis with multilocular pial enhancement, white matter
abnormalities and subcutaneous infiltration in front. Cerebrospinal fluid was limpid, with a slight increase in
proteins, without abnormal cell. An open neurosurgical biopsy revealed low-grade B-cell lymphoma of primitive marginal zone lymphoma. As treatment, an encephalic radiation therapy was realised. Case 2 A 36-yearold male undergo an MRI, in the context of worsening frontal headaches with right skull and facial numbness,
showing a 16 mm right paramedian ethmoidal meningeal lesion. With the radiological diagnosis of skull base
meningioma a follow-up with MRI was decided. At 6 month the lesion had grown with meningeal tickenings
and patient developped anosmia. A surgical removal was performed. Histology revealed B-cell lymphoma and
final diagnosis was multilocular primitif marginal zone lymphoma. Treatments were encephalic conformal
radiation therapy and a second-line methotrexate chemotherapy because of a new meningeal thickening.
Low-grade dural lymphoma are rare and serious pathology. Nonspecific clinical and paraclinical signs
lead to a delay in diagnosis and therapeutic. Imagery can mimic meningioma or hematoma. In both cases,
diagnosis was made later after first symptoms and patients’ clinical conditions had worsen.
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Oncologie
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Métastase crânienne d’un cancer de la thyroïde gestion et pronostic :-A propos d’un
cas et une revue de la littérature
A.BENNADJI---B.ZITOUNI-R.GUERRI-M.H.AMRANE-M.BEKHOUCHE
Introduction Les métastases crâniennes du cancer de la thyroïde sont rares représentant 1 à 20 % en
fonction des séries. / Le type vésiculaire représente 10 à 15% des cancer de la thyroïde Le traitement est en premier lieu chirurgical suivi d’un traitement adjuvant par l’iode radioactif. Le pronostic dépend de l’Age, le type
histologique et l’importance des métastases au moment du diagnostic
CAS CLINIQUE : / UNE femme de 66 ans présentant depuis six mois d’une masse de la voute pariétale
gauche augmentant rapidement de volume avec des céphalées intenses. / L’examen clinique à l’admission :une
masse de la voute pariétale et un goitre multi nodulaire palpable. / une TDM cérébrale faite a montré : Un processus expansif temporo-pariétal gauche comprimant le parenchyme cérébral avec lyse osseuse et se rehausse
fortement après injection de produit de contraste. thyroglobuline supérieur à 1000UI/ml. La patiente a été
opéré
Résultats : / L’anatomopathologie :’une métastase d’un carcinome vésiculaire thyroïdien peu différencié.
/ La patiente a été opéré de son goitre multi nodulaire avec curage ganglionnaire puis suivi d’une irathérapie
Discussion et conclusion : / Les cancers vésiculaires de la thyroïde peu différentiés surviennent vers
l’Age de 50 ans et sont considérés comme une malignité intermédiaire (34% de mortalité) et un grand potentiel de récidive ou de métastases(64% de métastases) / Leur pronostic dépend de :l’âge , le type du cancer de la
thyroïde ,sa fixation pour l’iode radioactif et le stade de découverte de la maladie(présence d’autres localisations ). La chirurgie est impératif pour le cancer primitif et des métastases accessibles à la chirurgie car toute
diminution du volume tumorale permet une meilleure efficacité de l’iode radioactif / Un taux de tg est obligatoire avant l’ira thérapie et sert de référence pour le suivi. / La survie en matière des cancers vésiculaires de
la thyroïde avec des métastases est de 50% à 5 ans ,donc un pronostic meilleur par rapport aux autres types de
métastases cérébrales
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Oncologie
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De novo Cauda Equina GBM : extremely rare cases.
Dr H.STAQUET, CHU Beaujon, Pr A.ROUSSEAU, CHU Angers
Primary spinal glioblastoma multiforme (GBM) is a rare entity. Most published primary spinal GBM
are isolated case reports. We report 2 cases of primary GBM located in the cauda equina with an unusual clinical course. _
The patients were females aged 35 and 54 years old. The first presented with a one year history of lower
back pain with distal unilateral leg paresis. The second had a three years history of right leg pain with distal
motor deficit and bladder dysfunction. For the first patient, spinal magnetic resonance imaging (MRI) showed
an intradural L2-L3 mass with heterogeneous contrast enhancement associated with syringomyelia up to T11.
For the second patient, MRI showed an intradural L1-L2 mass with no contrast enhancement initially (contrast
enhancement was observed after a three year follow-up). None of the patients had other CNS lesions.
Intraoperatively, tumors were diffuse, pinkish-gray and highly infiltrative, with a normal filum terminale. Only partial resection could be performed along with duraplasty. Histopathological study confirmed the
diagnosis of midline primary GBM with H3K27M mutation (no IDH mutation, no 1p19q codeletion). The two
patients had worsening neurologic symptoms : pluri radicular paresis (L4-L5, S1-S4) and worsening bladder
dysfunction with urinary incontinence. Both received combined radiochemotherapy.
GBM of the cauda equina is a very rare tumor which presents H3K27M mutation, as most midline
high-grade diffuse gliomas do. A standard therapeutic strategy has yet to be defined. In the presence of a cauda
equina mass with unusual radiological findings, GBM must be raised in the differential diagnosis.
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Oncologie
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INTRAOPERATIVE SUBCORTICAL ELECTRICAL MAPPING OF THE OPTIC
TRACT IN AWAKE SURGERY USING VIRTUAL REALITY HEADSET
E. Mazerand, Neurochirurgie, CHU Angers ; M. Le Renard, ESIEA, Laval ; S. Hue, Ophtalmologie, CHU
Angers ; P. Gohier, Ophtalmologie, CHU Angers ; E. Klinger, ESIEA, Laval ; P. Menei, Neurochirurgie, CHU
Angers
OBJECT Subcortical electrical stimulation during awake glioma surgery is a well-known technique to
preserve neurological functions, mostly the language. It’s not as widespread for tumors involving the visual
pathways. We developed a program combined with a virtual reality headset (VRH) to assess visual field. We
then compared it to a classical perimetry, and report the case of an intraoperative visual field assessment in a
patient presenting with a parieto-occipital glioma.
METHODS The impaired visual fields of 14 patients were tested both with an automated perimetry,
and a modified Esterman test on a VRH, in order to assess the reliability of this new device. A right-handed
66-year-old male, blind in one eye, presenting with a left parieto-occipital WHO grade IV glioma involving the
optic radiations, underwent an awake tumor resection. He had no presurgical visual field defect on his healthy
eye. Intraoperatively, a modified Esterman test on the VRH was repeatedly performed, simultaneously with
direct subcortical electrostimulation, allowing to identify the optic radiations. Postoperative visual field was
assessed 3 months after surgery.
RESULTS In 13 out of 14 patients, the modified Esterman test performed on the VRH showed the same
visual field defects as the gold standard test. The patient who was tested intraoperatively experienced visual
symptoms during stimulation, leading to stop the tumor resection. Postoperatively, he had no permanent visual field defect on his healthy eye.
CONCLUSION Intraoperative visual field assessment on a VRH while performing direct subcortical
electrostimulation is a reliable way to prevent permanent visual field defect in surgery for tumors involving
optic radiations.
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Accréditation
Communication orale
tés
Les complications opératoires : Analyse des EIAS déclarés par les médecins accrédi-
Dr M LOPES, Dr T FAILLOT
Les évènements Indésirables Porteurs de Risque sont rapportés par les médecins accrédités sur le site
de la Haute Autorité de Santé qui les stocke dans une banque de données. Faisant suite à une demande ministérielle, chaque spécialité s’est imposé l’étude des EIAS en rapport avec une complication opératoire durant le
geste chirurgical ou au décours. L’objectif est d’identifier des facteurs sur lesquels une action possible pourrait
améliorer la sécurité des patients en ajustant leur prise en charge.
Nous avons exclu de cette étude les infections du site opératoire ainsi que les plaies durales qui ont déjà
fait l’objet d’une publication. Durant l’année 2015,79 EIAS en rapport avec une complication ont été rapportées.
Nous rapportons ici leur analyse in extenso.
L’étiologie la plus fréquente des complications est l’hématome du foyer opératoire (29%), des complications liées à l’installation du patient (8,9%), des complications ayant une répercussion fonctionnelle (8,9%),
des complications thromboemboliques avec embolie pulmonaire (6%) et des complications diverses dont les
plaies d’organe ou vasculaires (3,8%), malposition de matériel (3,8%)… La chirurgie du rachis cervical est celle
qui entraine des complications neurologiques les plus graves et qui s’entoure de complications neurologiques
inhérentes à l’installation les plus fréquentes. Elle est potentiellement fatale (hématome suffocant) mais fort
heureusement, même si nombre de cas sont rapportés, aucun n’a entrainé de décès. La gestion des hématomes
du site opératoire est majoritairement la reprise chirurgicale 90% des cas) mais seuls 64% ont été au préalable
documentés par une imagerie (IRM ou scanner)
Les EIAS en rapport avec les complications opératoires permettent une photographie des complications
identifiées par les neurochirurgiens. Il en ressort deux attitudes unanimes : savoir écouter le patient et être vigilant vis à vis de tout nouveau symptôme neurologique (douleur et/ou déficit sensitivomoteur)
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Epidémiologie
Communication orale
CONSULTATION PROGRAMMÉE DE NEUROCHIRURGIE : PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES PATIENTS AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE
BRAZZAVILLE, Brazzaville (République du Congo)
H.B. Ekouele Mbaki, Service de Chirurgie Polyvalente, Centre hospitalier universitaire de Brazzaville
déterminer le profil épidémiologique du patient admis en consultation programmée de neurochirurgie
au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville
Nous avons réalisé une étude descriptive, à recueil de données prospectif, de mars 2014 à mars 2015
(13 mois). L’étude s’est déroulée au Service de Consultation Externe du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville. Nous avons réalisé une enquête exhaustive, en excluant les patients admis pour contrôle après hospitalisation. Une observation médicale a été rédigée pour chaque cas. Le suivi des patients incluait un contact par
appel téléphonique.
Nous avons enregistré 184 patients durant la période d’étude. L’âge moyen des patients était de 45,38
ans. 135 patients (73,36%) ne bénéficiaient pas d’une couverture sociale. 83% des patients provenaient de
l’unique département de Brazzaville. 116 patients (63,04%) déclaraient avoir estimé seuls que leur symptôme
relevait d’une consultation de neurochirurgie. La lomboradiculalgie (26,08%) était le premier symptôme de
consultation en neurochirurgie. 95 patients (51,63%) avaient déjà réalisé un bilan neuroradiologique avant
la consultation. Une indication chirurgicale a été posée chez 17 patients (9,23%). 10 (5,43%) patients ont été
opérés. 142 patients (77,17%) n’ont pas été revus en consultation durant la période d’étude. L’évolution de ces
patients a été suivie par appel téléphonique.
La faible couverture nationale en neurochirurgiens et le niveau socio-économique rendent compte du
faible taux des patients provenant des localités en dehors de Brazzaville. La formation des neurochirurgiens
à destination de l’Afrique devrait davantage s’appuyer sur la prise en charge des pathologies vertébro-médullaires, et non seulement se concentrer sur la prise en charge des traumatismes et de l’hydrocéphalie.
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Epidémiologie
Communication orale
Activité neurochirurgicale mobile zone enclavées en République du Bénin : faisabilité d’une nouvelle stratégie de soins curatifs.
H GANDAHO, S HOUNTON, E Zoumenou, T Lokossou, G Djrolo et J Padonou.
Le Benin est un pays d’Afrique francophone, peuplé de 10,6 millions d’habitants. Six neurochirurgiens
ont à charge une population de densité très inégale, concentrée dans les plaines du sud. Ces barrières géographiques et financières, ainsi que l’organisation architecturale des soins, excluent les populations des zones enclavées. Les activités civilo-militaires neurochirurgicale peuvent-elles constituer une réponse durable a la prise
en charge des affections neurochirurgicales dans ces zones enclavées ?
Il s’agit d’une étude rétrospective (2004 à 2014) a visée descriptive et analytique d’une activité neurochirurgicale mobile à but humanitaire.
Le parcours moyen habituel pour bénéficier d’une consultation neurochirurgicale était de 948,77 km
par patient. Cinq missions foraines neurochirurgicales et 276 consultations adultes et pédiatriques avaient été
réalisées. La composition moyenne des familles majoritairement paysannes, était de 15 [min=2 ; max=27] et
l’avoir annuel mobilisable en fin des récoltes variait entre 300 et 1500 euros.Soixante-deux interventions (84.93
%), avaient été réalisées sur site, dont les dérivations pour hydrocéphalies (n=26), les neurolyse pour sciatique
post injection (5 cas), et 3 cas de biopsies pour tumeur cérébrales. Les autres patients avaient été transférés à
l’hôpital militaire de Cotonou pour des gestes plus complexes ou des interventions nécessitant plusieurs étapes.
Le triage méticuleux a permis d’éviter toute complication post opératoire majeure.
La tenue desdites mission financées par des donateurs en partenariat avec l’armée, a permis d’éviter aux
patients, des dépenses catastrophiques de sante en rapport avec des déplacements et des soins non couverts
par les finances publiques. L’organisation des missions périodiques a bord d’un bloc opératoire répondant à des
normes spécifiques constituerait un meilleur compromis pour la mise en place des soins de neurochirurgie
dans lesdites zones enclavées.
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Neurochirurgie pédiatrique
Communication orale
Limited dorsal myeloschisis : notre experience Lyonnaise. Lyon, France
Di Rocco F, Beuriat PA, Pianton N, Szathmari A, Mottolese C Neurochirurgie Pédiatrique HFME, CHU
Lyon Université Lyon 1
Parmi les dysraphismes spinaux, les limited dorsal myeloschisis (LDM) ont été récemment décrites.
Nous présentons notre expérience dans la prise en charge de cette entité nosologique.
Depuis 2012 nous procédons à un recueil prospectif des données cliniques et radiologiques pré et post
opératoires de tous les patients opérés d’une LDM.
Entre 2012 et 2015, 8 patients (4 filles) ont été admis dans le service pour une LDM. L’anomalie était
de localisation cervicale dans 2 cas, thoracique dans 1 cas et lombaire dans 5. Tous les enfants ont présenté des
stigmates cutanés localisées avec une forme plane chez 5 enfants et sacculaire dans les 3 autres. Trois cas ont été
diagnostiqués en anténatal par ultrasons. L’âge gestationnel au diagnostic était de 24 semaines d’aménorrhées.
Toutes les mères ont bénéficié d’une IRM anténatale qui a permis de confirmer le diagnostic dans tous les cas.
Les cinq cas restants ont été diagnostiqués à la naissance dans 2 cas, dans les premiers mois de vie dans 2 autres
cas (6 et 7 mois de vie) et à 8 ans pour le dernier cas. Le diagnostic en post natal, a été fait devant la présence
de la stigmate cutanée qui a amené à réaliser des examens d’imagerie complémentaire, sauf dans le dernier
patient qui, malgré un defect cutané lombaire médian, a eu son bilan d’imagerie que suite au développement
de douleurs rachidiennes invalidantes. Tous les enfants avaient un examen neurologique normal ainsi qu’une
fonction vésico sphinctérienne normale avant la chirurgie en dehors de l’enfant plus âgé qui présentait depuis
la petite enfance des troubles mictionnels. Pas d’autres anomalies du système nerveux central et en particulier
pas d’hydrocéphalie n’ont été retrouvés. L’âge à la chirurgie variait de 0 jours à 8 ans de vie. L’évolution post opératoire précoce et à distance ne retrouvait aucune dégradation des fonctions neurologiques ou sphinctérienne
et une régression de la symptomatologie chez l’enfant symptomatique en préopératoire. Un enfant a présenté
une infection de cicatrice nécessitant une reprise chirurgicale pour propreté.
Les LDM sont une forme de dysraphisme spinal de bon pronostic neurologique et vésico-sphinctérien.
La prise en charge qui est chirurgicale doit être précoce pour éviter le risque de dégradation clinique lié à a
traction de la moelle pendant la croissance.
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Neurochirurgie pédiatrique
Communication orale
Duroplastie « multicouche » après exérèse d’un lipome du cône : How I do it, à propos de 8 cas - MARSEILLE
N DESSE, N CHIVORET, G PECH-GOURG, L HADDI, D SCAVARDA
La chirurgie des lipomes du cône médullaire requiert une fermeture étanche de la dure-mère associée
à une plastie d’élargissement. Si la technique d’exérèse a été largement décrite par PANG, la réalisation d’une
plastie durale avec du péricarde bovin n’est pas autorisée en France. La fermeture étanche reste problématique.
Nous présentons ici une nouvelle technique de fermeture de type sandwich « multicouche » : matrice de collagène, éponge hémostatique, colle biologique.
Nous avons étudié de façon rétrospective 8 dossiers d’enfants opérés d’un lipome du cône en 2013, 2014
et début 2015. Nous avons relevé les suites opératoires, immédiates et à un an de suivi, en fonction de la technique de fermeture de la dure-mère.
Les 5 premiers enfants ont eu une plastie d’agrandissement simple, avec contrôle peropératoire de
l’étanchéité. Sur ces 5 enfants, 3 ont été repris pour défaut d’étanchéité. Trois enfants ont ensuite bénéficié d’une
duroplastie « multicouche ». Les suites opératoires sont simples, aucun enfant n’a été repris pour défaut d’étanchéité.
Notre technique de plastie d’élargissement durale après exérèse d’un lipome du cône consiste à une
prise en sandwich des berges de la dure-mère entre une matrice de collagène et une éponge hémostatique,
le tout complété par apposition de colle biologique. Cette technique a montré son efficacité sur 3 enfants et
permet d’éviter les complications liées à la fois aux reprises chirurgicales pour défaut d’étanchéité ainsi qu’aux
alitements prolongés. Nous l’utilisons maintenant de façon systématique dans la chirurgie des dysraphismes
médullaires.
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Neurochirurgie pédiatrique
pédiatrie/ Table ronde
Déformations positionnelles du crâne et torticolis
M.MANFIOTTO, Service de Neurochirurgie CHU de Nice France ; M.LONJON, Service de Neurochirurgie CHU de Nice France
Alors que la voute crânienne se développe grâce à la pression de l’encéphale, la croissance de la base se
fait, elle, grâce aux synchondrosutures. Des contraintes extérieures peuvent venir modeler la forme du crâne.
Les muscles de la face et du cou ont aussi leur rôle. Des modifications du tonus musculaire cervical génèrent
des déformations spécifiques que nous allons étudier.
Notre étude est limitée à 3 principales paires de muscles principalement impliquées dans le torticolis
congénital de l’enfant et aux répercussions qu’une atteinte pathologique de ceux-ci peut avoir. Nous nous attarderons principalement sur le muscle sterno-cléïdo-occipito-mastoïdien (SCOM) puis sur les muscles trapèzes
et splénius capitis et colli. Les résultats ont été obtenus sur l’analyse clinique et radiologique de crânes enfants
et adultes.
Le SCOM, est tendu entre la clavicule, le sternum, la mastoïde et l’os occipital. Il est innervé par le nerf
spinal accessoire. Sa contraction entraîne une flexion, une inclinaison homolatérale et une rotation controlatérale de la tête. Le Muscle trapèze, du moins son faisceau supérieur qui est également innervé par le nerf spinal,
s’insère en haut sur la protubérance occipitale externe. Il participe à la rotation controlatérale de la tête et à
l’extension cervicale. Les muscles splénius de la tête et du cou, innervés par les premières racines cervicales sont
principalement responsables de l’extension cervicale. Il existe deux principaux types de déformations liées à
l’atteinte de ces muscles : la plagiocéphalie parallèle et la platycéphalie.
La plagiocéphalie parallèle est dûe à une contrainte externe sur le crâne, positionnelle, primitive . Elle
ne présente pas d’asymétrie des mastoïdes La platycéphalie est liée à la traction du SCOM pathologique qui
déforme secondairement la tête par l’appui. Elle montre une avancée de la mastoïde côté atteint du SCOM et
opposée à l’aplatissement.
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Neurochirurgie pédiatrique
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La syringomyélie secondaire à la malformation de Chiari I Une série chirurgicale
de 65 cas Tunis -TUNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; H Jemel1 1Institut National de Neurologie – Tunis- TUNISIE
INTRODUCTION : La malformation de Chiari I est caractérisée par la descente des amygdales cérébelleuses, au-dessous du trou occipital (> 5 mm). Ce type de malformation s’associe dans plus de la moitié des
cas à une cavitation médullaire de type syringomyélie et ce par perturbation de l’hydrodynamique du liquide
cérébro- spinal entre les espaces sous arachnoïdiensspinaux et la grande citerne.
MATERIELS ET METHODES : C’est une étude rétrospective allant de 1995 à 2013. 65 patients opérés
à l’institut national de neurologie présentant une syringomyélie en rapport avec une malformation de Chiari I.
RESULTATS : Il s’agissait de 65 patients dont 37 femmes, l’âge moyen au moment du diagnostic a été de
35,57 ans (11-70 ans). 16,9% des cas ont été de la population pédiatrique. Le tableau clinique a été dominé par
des troubles moteurs, puis des troubles sensitifs, les douleurs et la déformation rachidienne. Tous nos patients
ont bénéficié d’une décompression de la charnière cervico occipitale. Les résultats post opératoire ont montré
une stabilisation dans 55,4% des cas, une amélioration dans 29,2% des cas et une aggravation dans 10 cas.
CONCLUSION : La syringomyélie secondaire à la malformation de Chiari I est une pathologie rare.
Les aspects physiopathologique, thérapeutique et pronostique restent encore mal élucidés. L’état antérieur du
patient et la durée d’évolution de la pathologie demeurent les facteurs pronostiques les plus concordants de
cette pathologie. D’où l’intérêt d’un diagnostique précoce malgré la diversité de son tableau clinique.
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Neurochirurgie pédiatrique
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Ischiopagus A propos d’un cas et revue de littérature
S.Feknous - M.Bouaziz - W.Khmissi - A.Aliout
Cette une malformation qui concerne environ une naissance sur 500.000, Le jumeau parasite» ou «ischiopagus» se produit lors de la gestation, Deux foetus sont présents dans l’utérus mais pour une Raison souvent inconnue, les deux vont s’entremêler et l’un va prendre l’ascendant sur l’autre. Nous rapportons le cas d’un
nourrisson né avec un troisième membre inférieur de siège lombosacré.
Il s’agit du nourrisson A. A ,né d’une grossesse précieuse suite à une stérilité qui a duré 6ans , le nourrisson est né avec une malformation congénitale lombo sacré , l’examen neurologique retrouve un bébé en bon
état général ,sans déficit moteur ,l’examen du tronc retrouveune partie du périnée ressemblant à un scrotome
avec une cuisse, une jambe et un pied et une syndactylie, le malade a était opéré et une résection de la malformation a était faite ,les suites opératoire étaient simple.
Le jumeau parasite est une malformation rare, La plupart du temps, qui peut être détectés avant la naissance à l’échographie et donc opérés rapidement.
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Neurochirurgie pédiatrique
MICROCEPHALIE
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dr DJAAFER , Dr KHALFI , Pr DJENNAS Service de Neurochirurgie CHU MUSTAPHA Alger , Algerie
Le terme microcéphalie désigne un volume du crane plus petit que celui des individus de même âge et
de même sexe. Le volume crânien reflète le volume cérébral, et s’évalue facilement par la mesure du périmètre
crânien (PC). Le terme de microcéphalie est généralement réservé aux périmètres crâniens ‹-3DS
Le diagnostic de microcéphalie est suspecté au cours de la grossesse quand le PC est inferieur à 3 DS
pour gestationnel estimé lors d’un examen échographique. Dans la plupart des cas, la microcéphalie n’est évidente par échographie qu’à partir du troisième trimestre de la grossesse et le diagnostic peut même n’être fait
qua la naissance ou plus tard dans l’enfance.
La microcéphalie est définie par un périmètre inferieur a -3 DS. Il existe des retards mentaux dés-2
DS. La cinétique de la courbe de PC va orienter la démarche diagnostique. Apres avoir éliminé une craniosténose par la radio du crane, l’analyses clinique doit être rigoureuse (antécédent familiaux, ante et néonataux,
recherche de signe neurologique, évaluation du niveau de développement, anomalies morphologiques associées).
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Neurochirurgie pédiatrique
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KYSTE DERMOIDE DE LA FCP ASSOCIE A UN SINUS DERMIQUE. A PROPOS
DE TROIS CAS PEDIATRIQUE AVEC REVUS DE LA LITTERATURE
H. FADLA , Faculté De Médecine D’Annaba Algérie Service de neurochirurgie - Hopital Ibn Rochd (
CHU ANNABA) . N.SAMAI, Faculté De Médecine D’Annaba Algérie Service de neurochirurgie - Hopital Ibn
Rochd ( CHU ANNABA) . M.BOUAZIZ Faculté De Médecine D’Annaba Algérie Service de neurochirurgie - Hopital Ibn Rochd ( CHU ANNABA)
INTRODUCTION : Le sinus dermique congénital peut se rencontrer le long du système nerveux central, à l’extrémité interne du sinus , existe souvent un kyste qui est plus fréquemment dermoïde qu’épidermoïde.
Le sinus dermique doit être toujours recherché chez un enfant présentant une méningite récidivante à germes
inhabituels comme le staphylocoque doré ou ayant un abcès cérébelleux La chirurgie radicale est de règle.
PATIENTS ET METHODES : Patient n°1 : une petite fille de 08 ans, présentant un furoncle occipital
ancien avec écoulement purulent, admise pour hypertension intracrânienne et syndrome cérébelleux statique.
Patient n°2 : Enfant de 04 ans, aux antécédents de furoncle occipital médian avec écoulement, qui se présente
avec une hypertension intracrânienne. Patient n°3 : Enfant de 02 ans, présentant 03 épisodes de méningite
dans un intervalle de deux mois, chez qui on retrouve un nodule sous cutané avec un pertuis. Dans les trois cas
l’imagerie retrouve une lésion vermienne, hypodense prenant le contraste en périphérie à la TDM. A L’IRM
elle apparait hypo intense en T1 et hyper intense en T2 avec prise de gadolinium en périphérie, sans œdème
péri lésionnel. Traitement : chirurgie (dissection du sinus dermique. excision du kyste dermoïde et des abcès).
Antibiothérapie adaptée pendant 6 semaines.
RESULTATS : _Normalisation de l’examen clinique. _Cavité résiduelle vermienne sur la TDM et/ou
IRM de contrôle.
CONCLUSION : Le sinus dermique doit être toujours recherché chez un enfant présentant une méningite récidivante à germes inhabituels comme le staphylocoque doré ou ayant un abcès cérébelleux.
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Ulcération Neurotrophique Trigéminale, une complication rare de la rhizotomie.
Traitement par lipofilling.
M.MANFIOTTO (1), K.HUFSCHMIDT (2), B.CHIGNON-SICARD (2), D.FONTAINE (1) (1) Centre
Hospitalier Universitaire de Nice, Hôpital Pasteur 2, Service de Neurochirurgie (2) Centre Hospitalier Universitaire de Nice, Hôpital Pasteur 2, Service de Chirurgie Plastique
L’ulcération neurotrophique (UNT) dans le territoire cutané du trijumeau est une affection rare. Elle
survient après atteinte du nerf trijumeau, le plus souvent secondaire à une rhizotomie. Elle associe ulcération
nasale indolore, anesthésie dans le territoire trigéminal, paresthésies faciales prurigineuses et grattage compulsif.
Nous décrivons ici le cas d’une patiente âgée de 88 ans traitée par alcoolisation du ganglion de Gasser
25 ans auparavant, pour une névralgie faciale droite essentielle. Elle avait gardé une anesthésie complète du
territoire maxillaire (V2) du trijumeau depuis ce geste, sans récidive douloureuse ni douleur neuropathique.
Elle se présentait avec une lésion ulcérante de l’aile du nez et de l’hémilèvre supérieure droite. Le diagnostic
d’Ulcération Neurotrophique Trigéminale (UNT) a été retenu après élimination des diagnostics différentiels
par biopsie.
La prise en charge chirurgicale a consisté, 1 an après la présentation initiale, et après échec des traitements conservateurs et soins locaux, en la réalisation d’un lipofilling (injection locale sous cutanée de cellules
souches graisseuses) sous anesthésie générale. Après 3 semaines et 2 mois de suivi, l’amélioration était nette,
au niveau local (diminution de la taille de l’ulcération, du suintement, de l’inflammation et de saignement), et
fonctionnellement (diminution du prurit). Actuellement, à 8 mois de l’intervention, la patiente présente un état
local stable.
Les UNT dans le territoire du trijumeau sont retrouvées plus fréquemment après alcoolisation du
ganglion de Gasser (18 à 29% des patients dans des séries anciennes d’alcoolisation gasserienne). Sa pathogenèse reste controversée, mais probablement liée à aux troubles trophiques secondaires au dysfonctionnement
de l’innervation sympathique, aggravés par le grattage du fait des paresthésies survenant dans le territoire
frontière V1-V2. Le traitement de ces lésions est difficile et non consensuel. Nous rapportons ici une prise en
charge par lipofilling de cette lésion avec un bon résultat à moyen terme et discutons des autres modalités thérapeutiques.
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Acromégalie et insulinorésistance : A propos de 15 cas
N. BOUZNAD, G. EL MGHARI, N. EL ANSARI Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies
Métaboliques Laboratoire PCIM. FMPM. CHU Mohamed VI, Marrakech.
L’acromégalie est une maladie rare, généralement causée par une hypersécrétion de l’hormone de croissance (GH) par un adénome hypophysaire et très rarement par sécrétion ectopique de GHRH. Il reste une
maladie grave qui réduit l’espérance de vie à cause de son impact cardiovasculaire et métabolique. L’objectif de
cette étude est de rapporter le profil glycémique chez les patients suivis pour acromégalie à l’hôpital Arrazi, du
CHU Mohamed VI de Marrakech.
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur une période de 2 ans. Quinze cas ont été identifiés. En
termes de méthodologie, nous avons étudié : l’histoire familiale de diabète, d’hypertension et la dyslipidémie,
le tour de taille, l’indice de masse corporelle (IMC), la tension artérielle, la glycémie à jeun et le bilan lipidiques
chez ces patients.
L’âge moyen était de 43 ans (20-63) avec un sex-ratio de 0,33. L’acromégalie est secondaire à un adénome hypophysaire chez tous nos patients. La durée d’évolution de la maladie au moment du diagnostic était
en moyenne de 7 ans (3-14). Les antécédents familiaux du diabète sucré et des maladies cardiaques sont notés
chez 13,3% des patients. L’IMC était pathologique chez 52% ; un pré-diabète chez 46,6%, un diabète chez 40%
et une dyslipidémie chez 46,7% des cas. En outre 26,6 % de nos patients sont hypertendus.
Environ 84,6% des patients, dans notre série, avaient des anomalies glucidiques. Certaines études ont
montré une corrélation directe entre le taux de GH et le degré d’intolérance aux hydrates de carbone. Le retard
diagnostique et thérapeutique peut aggraver ou même engager le pronostic vital chez ce genre de malades.
Après reprise chirurgicale, l’évolution du diabète et / ou l’intolérance au glucose est généralement favorable.
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Hyperplasie hypophysaire secondaire à une hypothyroïdie périphérique méconnue
: peut-il s’agir d’un macroadénome hypophysaire ?
N. BOUZNAD, G. EL MGHARI, N. EL ANSARI
Introduction : L’hyperplasie hypophysaire est une prolifération non néoplasique d’au moins une lignée
hypophysaire, secondaire souvent à un déficit prolongé d’une glande cible. Son principal diagnostique différentiel est l’adénome hypophysaire. La lignée thyréotrope peut être touchée au décours d’une hypothyroïdie
périphérique trainante.
Nous en rapportons 3 observations.
Observation 1 : E.H âgée de 25 ans est adressée pour devant un adénome hypophysaire révélé par un
syndrome tumoral et des signes d’hypothyroïdie, et programmée pour intervention neurochirurgicale. Une
IRM réalisée a mis en évidence une volumineuse tumeur hypophysaire. Les dosages hormonaux ne montrent
aucun déficit antéhypophysaire en dehors d’une hypothyroïdie périphérique profonde : TSH>100mUI/L et une
hyperprolactinémie modérée. Observation 2 : A.A âgé de 20 ans, admis pour obésité et une cassure de la courbe
staturale, associés à des céphalées intermittentes sans vomissement ni BAV. L’examen objective un retard statural avec un excès pondéral. La TSHus > 60 mUI /ml. La TDM cérébrale objective un aspect en faveur d’un
adénome hypophysaire. Observation 3 : Patient de 36 ans, qui rapporte une dépigmentation, une dépilation
avec une baisse de la fréquence du rasage constatées depuis trois ans. L’examen clinique note un ralentissement
psychomoteur, une infiltration cutanée avec une peau fine et une dépilation généralisée. La TSH>100uUI/mL.
L’IRM hypothalamo-hypophysaire parle d’une lésion hypophysaire pouvant être en rapport avec un macroadénome. L’échographie, chez tous les patients, parle du caractère hypo-échogène pseudo-nodulaire de la thyroïde
en faveur d’une thyroïdite. Une hormonothérapie substitutive alors instituée entraînant une amélioration spectaculaire de l’état clinique chez tous les patients et les IRM de contrôle avaient montré une régression complète
des masses hypophysaires.
L’hyperplasie hypophysaire secondaire à une hypothyroïdie reste rare et atteint très rarement une taille
aussi importante. D’où la nécessité d’une analyse de tels dossiers par une équipe multidisciplinaire pour éviter
des erreurs thérapeutiques d’autant qu’une hyperprolactinémie accompagne volontiers de tels tableaux.
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Cryptoccocal meningitis in an immunocompetent patient with obstructive hydrocephaly : a case report. BESANCON/FRANCE
N.HAMDAN, Dr R.BILLON GRAND, Pr L.THINES, Service de Neurochirurgie, Pôle Investigations et
Innovations Chirurgicales, Hôpital J Minjoz, CHRU de Besançon, France
RATIONALE : Cryptoccocal infections of the CNS are very infrequent in immunocompetent patients.
They usually present as meningitis or as fungal cysts w/wo hydrocephalus. The rapidity of diagnosis and treatment is critical for prognosis.
CLINICAL CASE : We report the case of an immunocompetent 40 years old patient with no medical
or surgical history, no recent travel, who was hospitalized in our neurosurgery department presenting with
rapidly worsening headache. The neurological examination revealed no focal deficit, but worrying signs of
increased intracranial pressure (ICP). MRI with contrast showed thick and global cortico-pial cerebellar enhancements, associated with severe obstructive hydrocephalus requiring endoscopic ventriculocisternostomy,
during which was observed cottony tissues along the ventricular walls. Biopsied tissues and cerebro-spinal
fluid (CSF) samples were unfortunately not contributive. Further explorations including a thoraco-abdominal CT-scan and blood markers of common primitive tumours were all negative. Neither evidence of HIV
infection, nor any cause of immunodepression was identified. Symptoms and a second MRI slightly improved
under intravenous corticosteroid therapy favouring initially the hypothesis of a lymphoma or granulomatous
disease for which direct surgical biopsies were scheduled. The diagnosis of cryptococcal meningitis was finally
obtained by simultaneous plasmatic and CSF cryptococcus antigen detection. Cryptococcus neoformans var.
Grubii (serotypeA) was then identified by PCR. Clinical improvement was eventually obtained under antifungal therapy.
DISCUSSION : Cryptoccocal meningitis is a well-known affection in immunocompromised patients,
often causing hydrocephalus requiring neurosurgical management. The diagnosis remains more difficult in
patients with no history of HIV or organ transplant, and neurologists or neurosurgeons should still evoke it in
case of thick and diffuse leptomeningitis.
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SPONDYLODISCITES TUBERCULEUSES (À PROPOS DE 74 CAS)
N. SAMAI, H. FADLA, A. LAYACHI, F.ATAMNIA, S.ALIMI, M.BOUAZIZ
La spondylodiscite tuberculeuse ou mal du Pott est la forme classique de la tuberculose vertébrale, caractérisée par l’atteinte du disque intervertébral (DIV) et des deux vertèbres adjacentes. C’est une forme grave
par l’atteinte neurologique qui peut être importante et définitive, mettant en jeu le pronostic fonctionnel. Cette
affection, encore fréquente dans les pays en voie de développement, connaît une recrudescence dans les pays
développés. Le diagnostic précoce de tuberculose rachidienne est devenu facile grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM). En l’absence de traitement précoce et adéquat, l’évolution se fait vers les déformations rachidiennes et les compressions radiculomédullaires qui sont parfois révélatrices de l’affection. L’objectif
de cette étude était d’illustrer les différents aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de la
localisation vertébrale de la tuberculose.
Ce travail est une étude rétrospective à propos de74 patients pris en charge au niveau du service de neurochirurgie CHU IBN ROCHD ANNABA ALGÉRIE opérés pour un mal du Pott durant une période de06ans
allant du 01janvier 2010 au 31 décembre 2015.
L’âge moyen de nos patients était de 38,24ans, avec une légère prédominance féminine (56,33 %). La
durée d’évolution était longue (9mois en moyenne) ; et tous les patients ont été admis au stade de complication
neurologique, et34, 76 % avec des abcès de psoas. La TDM pratiquée dans75, 62% des cas. L’IRM a été demandée chez tous les patients. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement médical à base d’antibacillaire, associé à une immobilisation du foyer pottique. Une décompression par laminectomie a été pratiquée chez tous les
patients, tandis que l’évacuation de l’abcès du psoas a été réalisée dans 21 cas. Le diagnostic histologique a été
posé chez tous les patients. L’évolution vers la consolidation et la fusion vertébrale était la règle chez tous nos
malades, et ceci au bout de 6à 12 mois après le traitement.
La spondylodiscite tuberculeuse désigne l’infection d’un disque intervertébral et des corps vertébraux
adjacents par Bacille de Koch, il s’agit d’une urgence fonctionnelle qui nécessite une prise en charge rapide et
reste toujours une maladie d’actualité dans les pays en voie de développement et continue à poser un problème
de santé publique dans les pays endémiques.
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TUBERCULOME CEREBELLEUX A PROPOS D’UN CAS Tunis -TUNISIE
F Kolsi1 ; A El Arbi1 ; N Matar1 ; S Bouali1 ; H Jemel1 1Institut National de Neurologie – Tunis- TUNI-
INTRODUCTION : La localisation de la tuberculose au niveau du système nerveux est rare. Le Tuberculome intracérébral est la deuxième expression de la tuberculose du SNC, après les atteintes méningées. Si les
tuberculomes hémisphériques et du tronc cérébral ont été largement décrits dans la littérature, le tuberculome
du cervelet reste exceptionnel.
MATERIELS ET METHODES : Nous rapportons les données cliniques, radiologiques d’un tuberculome cérébelleux pris en charge à l’Institut National de Neurologie de Tunis en 2015.
OBSERVATION : Il s’agit d’un homme âgé de 49 ans diabétique, qui a été hospitalisé en Mars 2015
pour syndrome d’hypertension intracrânienne évoluant depuis 1mois avec à l’examen un syndrome cérébelleux statique et cinétique gauche. L’imagerie cérébrale a évoqué un lymphome cérébelleux gauche. Le patient a
eu alors une biopsie chirurgicale en Avril 2015. L’examen histologique a conclu à un astrocytome grade II. Les
suites opératoires étaient simples avec amélioration nette de la symptomatologie. Après 6mois, récidive de la
symptomatologie avec à l’imagerie augmentation de la taille de la lésion avec extension à droite. Le patient a été
repris alors avec exérèse macroscopiquement complète d’une lésion blanchâtre peu hémorragique. A l’examen
histologique, les aspects morphologiques sont évocateurs d’une réaction nécrosante tuberculoïde cadrant avec
une tuberculose de type caseo–folliculaire du cervelet. Le patient a été mis alors sous traitement antituberculeux avec bonne évolution.
CONCLUSION : Le tuberculome cérébelleux est une localisation peu décrite dans la littérature. Le
diagnostic différentiel se fait avec les tumeurs gliales surtout en l’absence d’un foyer primitif.
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Prise en charge des Nocardioses cérébrales. A propos de deux cas et revue de la littérature. Annecy, France
C POPA, service de neurochirurgie, CH VALENCE ; V VITRAT, service d’infectiologie, CHANGE
ANNECY ; R MONTESSUY, service de neurochirurgie, CHANGE ANNECY, K THIA SOUI TCHONG, service de neurochirurgie, CHANGE ANNECY ; M TAWFIK, service de neurochirurgie, CHANGE ANNECY ; V
MENDES MARTINS, service de neurochirurgie, CHANGE ANNECY
Nocardia est une bactérie aérobie tellurique, à l’origine d’infections opportunistes, souvent pulmonaires. Au niveau encéphalique, elle représente entre 1 à 2 % des abcès. L’abcès cérébral à Nocardia se distingue
des autres abcès cérébraux par un pronostic plus péjoratif.
Nous rapportons 2 observations d’abcès cérébraux à Nocardia, établissons les caractéristiques radiocliniques et proposons une prise en charge optimale, en accord avec la littérature.
1er cas : une femme de 80 ans est hospitalisée pour un malaise et des troubles du langage, spontanément régressif, évocateur d’une crise d’épilepsie. Ils font découvrir, à l’IRM, une lésion temporale droite unique,
avec œdème réactionnel modéré, polylobée, à centre nécrotique, prenant fortement le contraste mais avec une
restriction de la diffusion. La patiente est opérée avec exérèse en totalité de la lésion, sans complication. Le diagnostic bactériologique est en faveur d’une nocardiose. Un traitement par céfotaxime, sulfaméthoxazole, triméthoprime (Bactrim) pendant 21 jours, puis Bactrim seul 3 mois au total, est instauré avec guérison complète
sans séquelle. 2ème cas : un homme de 52 ans est hospitalisé en urgence pour céphalées. L’imagerie réalisée met
en évidence une lésion cérébelleuse droite, de même caractéristique que le cas précédent. Devant la restriction
de diffusion de la lésion, et compte tenu de sa localisation, seuls des prélèvements et une éxérèse partielle de la
lésion est réalisée sans complication. Le diagnostic bactériologique d’abcès cérébral à Nocardia est rendu. Le
traitement par Céfotaxime et Bactrim est instauré pour 3 semaines avec relai par Bactrim seul, mais l’abcès est
mal contrôlé à l’arrêt des céphalosporines de 3ème génération (C3G). Une biantibiothérapie (C3G, Bactrim)
est réintroduite pour une durée de 4 semaines, puis relayée par Bactrim seul pendant 1 année. A 1 an du début
de la prise en charge, l’IRM cérébral n’est pas normalisée, l’état clinique est satisfaisant.
Le mode de révélation clinique des abcès cérébraux à Nocardia est souvent insidieux, non obligatoirement associé sur un terrain immunodéprimé. L’hyperthermie est rare. L’aspect radiologique se distingue des
autres abcès cérébraux, volontiers évocateur d’une lésion gliale. Les séquences en diffusion, avec restriction au
centre de la lésion réoriente le diagnostic vers un abcès cérébral. La ponction chirurgicale est nécessaire pour
faire la preuve bactériologique. Contrairement aux abcès à pyogènes, l’exérèse complète de l’abcès conditionne
favorablement le pronostic et diminue la durée de traitement antibiothérapeutique.
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Abces Hypophysaire
dr DJAAFER , Dr KHALFI , Pr DJENNAS Service de Neurochirurgie CHU MUSTAPHA Alger , Algerie
Les abces pituitaire sont très peu fréquents , nous présentons ici une observation dont le diagnostic a
été fait a l’occasion de l’intervention chirurgical.
D’apres la littérature il peut s’écouler 3 a 4 ans entre le début de l’affection et le diagnostic d’abcès pituitaire. Parfois cette période ne dure que quelques jours, parfois 20 ans. L’absence de mise en évidence de germe
est très souvent rapportée.
En l’absence d’antécédents infectieux locaux ou généraux, actuels ou anciens, il est difficile de porter le
diagnostic d’abcès de l’hypophyse avant la chirurgie.L’IRM constitue le meilleur moyen pour suspecter cette
étiologie avant l’intervention.
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