Bulletin confédéral octobre 2010

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Bulletin confédéral octobre 2010
Le Bulletin de la Confédération Générale des Travailleurs de la Martinique
OCTOBRE 2010
Le 26 ocobre2010 : 2000 manifestants dans les rues de
Fort –de-France, contre le non-respect des accords signés en
2009 et contre la réforme des retraites
A l’appel des organisations syndicales du K5F et LKP et de l’UTG en
Guyane, les populations de nos 3 départements étaient appelés à se
mobiliser pour réclamé le respect des accords signés, dire leur colère
contre la vie chère et les bas salaires et refuser la réforme des retraites de SARKOZY.
La mobilisation a été particulièrement réussie en Guadeloupe où les
organisations syndicales ont compté près de 20.000 manifestants, en
Martinique bien qu' en progression on a compté 2000 manifestants et
300 en Guyane.
A noter à Fort-de-France la présence d’un petit groupe de lycéens en tète de la manifestation. Le
long du parcours les grévistes ont obligé les commerçants à descendre les rideaux.
Notons aussi le blocage de la zone industrielle de la Lézarde toute la matinée par quelques dizaines
de grévistes.
Les manifestants ont dit leur détermination à ne pas en rester là
Le 15 DECEMBRE 2010, FAISONS DU PROCES DE G. JOACHIM-ARNAUD, LE PROCES DES EXPLOITEURS ET DES OPPRESSEURS
Le 29 septembre dernier GJA, secrétaire générale de la CGTM
était convoquée par le procureur de la République devant le tribunal de grande instance de Fort de France. A la demande de notre
camarade, convoquée tardivement, l’affaire a été renvoyée au 15
décembre.
Quel était le motif de sa convocation ?
Quels sont les faits ?
Qui reprenaient ce refrain durant la grande mobilisation populaire de Février – Mars ? ...
C’est le monde à l’envers !
En attaquant la secrétaire générale de la CGTM, la justice s’en prend aux dizaines de milliers de
travailleurs, jeunes, retraités qui lors de la grève criaient leur exaspération, leur colère, et leur volonté
d’en finir avec les agissements des exploiteurs de tous bords.
Alors que c’est nous, travailleurs des habitations, des usines,... ou du commerce, chômeurs, qui
sommes quotidiennement attaqués, humiliés, spoliés par les capitalistes possédants
en Martinique notamment les riches békés soutenus par l’Etat français !
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1
C’est choquant et inadmissible !
Voilà un représentant d’un petit clan de ces gens qui font la pluie et le beau temps dans l’économie
de la Martinique, et dont l’un des représentants connus s’est permis d’affirmer ouvertement que les
békés ont toujours tenus à ne pas se mélanger avec la population locale qui a le toupet de porter
plainte et vient faire un procès à une dirigeante syndicale.
Accompagnons ENSEMBLE Ghislaine Joachim-Arnaud devant les juges !
Le 15 décembre 2010, à 8 heures devant le tribunal de Fort-de-France
pour dire non à la justice coloniale et non à la justice au service des riches !
Les prix sont toujours à la hausse !
Selon une nouvelle enquête menée par l'Association des consommateurs du François, l’écart des
prix pratiqué par la grande distribution en Martinique est supérieur de 34% en comparaison des prix
pratiqués en France par ces mêmes groupes de Super et d’Hyper marché.
Le constat est donc édifiant !
Dire qu’il y peu de temps de cela L’Insee jetait le trouble dans l’opinion
avec un rapport publié sur les prix. L’organisme public indiquait : « qu’en
mars 2010, le niveau général des prix à la consommation était globalement plus élevé dans les départements d’outre-mer qu’en France métropolitaine. Il était supérieur de 13,0 % en Guyane, de 9,7 % en Martinique,
de 8,3 % en Guadeloupe et de 6,2 % à La Réunion ».
Dans la même période un rapport du Service de la Concurrence indiquait
que l’écart des prix Dom – France diminuait sensiblement !
Aujourd’hui il faut bien le constater ces informations sont dirigées et correspondent sans doute à
une reprise en main par l’état sur ce qui doit être dit !
Il parait évident que cette enquête rendue public par l’Association des consommateurs du François
rétablie la vérité de la pwofitation sur les prix pratiqué par les patrons de la grande distribution. D’ailleurs, ce qui de plus rend crédible l’avis de cette enquête, c’est qu’elle s’est renseignée sur un panel
de 150 grandes surfaces de l'Hexagone.
Et l’enquête nous indique bien que cela soit les viandes, les légumes, les fruits ou le non alimentaire
les prix grimpent inexorablement.
Alors on peu dire que cette état des lieux est incontestablement accablant pour la grande distribution
et pour les importateurs. Cette enquête démontre, si besoin était, que la grande distribution est un
secteur où la volonté de piller le portefeuille des plus démunis est très forte. Cette enquête nous dit
encore que dans un panel de produits certains prix atteignent des records à plus de 200%, et que
les produits vedettes sont, les courgettes, aux tomates, et à l'eau de javel, dont les prix sont multipliés
au moins par trois,
Tous ces éléments contredisent les statistiques de L’INSEE -autre organisme officiel - selon lesquels
il n’y aurait une tendance à la diminution entre les prix.
Mais cela nous démontre également qu’aujourd’hui plus que jamais la bataille contre l’exagération
des profits sur les prix de la consommation et plus largement sur tous les produits d’utilités courants
doit continuer. Il est donc urgent d’imposer aux potentats de la grande distribution qu’il faut baisser
les prix de manière significative. Mais cet objectif comme d’autres ne pourra être atteint
que par une mobilisation populaire massive et déterminée, comme cela s’est passé en
février-mars 2009. Alors nous devons nous y préparer, c’est la seule voie possible pour
une amélioration durable de nos conditions de vie.
2
Encore trop d'accidents du travail !
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les risques psychosociaux feraient-ils oublier les accidents du travail? Coeur
de cible de la prévention des risques professionnels pendant
des décennies, ceux-ci sont à présent passés au second plan,
évincés par les maladies professionnelles. Ainsi, cet été, la
Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés
(Cnam-TS) pouvait-elle afficher sa satisfaction en publiant les
chiffres de la sinistralité de sa branche dédiée aux risques
professionnels: un recul de 7,5% des accidents du travail en
2009, un indice de fréquence qui atteint, pour la deuxième
année consécutive, le chiffre le plus bas jamais enregistré.
Toutefois, il convient d'avoir le triomphe modeste devant ces
statistiques, comme le reconnaissait d'ailleurs le communiqué de la Cnam-TS. Elles sont davantage
le reflet de la baisse de l'activité économique et de ses répercussions sur l'emploi que le fruit des efforts en matière de prévention. Ce bémol va bien au-delà de la crise financière de ces deux dernières
années. La fermeture ou la perte de vitesse de secteurs d'activité réputés dangereux, comme les
mines ou la sidérurgie, expliquent pour beaucoup l'amélioration des résultats de l'accidentologie.
Il reste donc des progrès substantiels à accomplir dans la lutte contre ce fléau, d'autant que la gravité
de ces accidents n'a pas suivi, loin s'en faut, la baisse de leur fréquence. On risque encore sa peau
dans la construction, surtout si on a la malchance d'être intérimaire. Le bois, les transports ou encore
les services restent des activités dangereuses. Dans de nombreux secteurs, la prévention des accidents du travail n'est pas un luxe. Mais surtout, elle oblige à analyser les travers de l'organisation
et à mettre le travail en débat.
C'est une formidable occasion pour se pencher sur des sujets régulièrement abordés dans ces colonnes, tels que la place des salariés précaires, les risques dus à l'intervention d'entreprises extérieures dans les opérations de maintenance, la perte de savoir-faire dans de nombreux métiers à
force de sous-traitance des activités dites "connexes", les contraintes de temps qui obligent à gagner
quelques précieuses secondes sur le respect des consignes de sécurité, la formation des jeunes et
l'accueil des nouveaux embauchés souvent bâclés faute d'effectifs, la compatibilité des équipements
de protection individuelle avec un travail de qualité…
Pour ce faire, élus de CHSCT et préventeurs disposent d'un véritable arsenal, tant juridique que pratique. En amont, avec les plans de prévention et le document unique d'évaluation des risques; en
aval, après un accident, avec le droit d'enquête, le déploiement de la méthode de l'arbre des causes,
l'accompagnement de la victime dans sa démarche de réparation. Sans oublier la question cruciale
du maintien dans l'emploi des salariés accidentés. Beaucoup d'entre eux sont stigmatisés ou ne retrouvent plus leur place dans l'entreprise.
Ce dossier devrait permettre aux acteurs de la prévention de mettre en œuvre tous ces outils et ces
dispositifs, largement sous-utilisés aujourd'hui.
Ce faisant, il leur restera deux écueils à surmonter. D'une part, se contenter de faire de la prévention
"sur plan": ici plus qu'ailleurs, c'est sur le terrain, au cœur du travail réel, que se joue la sécurité.
D'autre part, se comporter en gendarme vis-à-vis des collègues: il vaut mieux chercher à comprendre
le travail plutôt que de juger le comportement des salariés.
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5
Le trou de Sécu se creuse… à cause du patronat
Le déficit de la Sécu devrait atteindre 27
milliards d’euros en 2010. Presque trois
fois plus qu’en 2008. La cause en est
connue : c’est le chômage et les licenciements, parce que des millions de chômeurs, cela veut dire des milliards d’euros
de cotisations qui ne rentrent plus dans les
caisses.
Mais bien évidemment, plutôt que d’interdire les licenciements et d’imposer le partage du travail entre tous, le gouvernement
va faire payer la note aux travailleurs, en « maîtrisant les dépenses », comme ils disent, c’est-à-dire
en déremboursant de plus en plus de médicaments et en supprimant de plus en plus de postes dans
les hôpitaux.
C’est la double peine : chômage pour des millions de travailleurs, et services sociaux dégradés pour
tous.
INFORMATIONS UTILES
SMIC :
Smic horaire brut : 8.86 € au 01/01/2010
SmIc mensuel brut :
•
1 343.77 € (base 35 heures hebdomadaires, soit 151.666 heures)
•
1 535.73 € (base 39 heures hebdomadaires, soit 169 heures) Abattement pour les
jeunes travailleurs :
Le smic applicable aux jeunes travailleurs âgés de moins de 18 ans et de capacité physique
normale, comporte un abattement fixé à :
•
20 % avant 17 ans, soit un smic horaire de 7.09 €
•
10 % entre 17 et 18 ans, soit un smic horaire de 7.97 €
MINIMUM GARANTI : 3.31 € au 01/07/09
REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE (RSA) :
Le montant du RSA n'est pas un montant fixe, il varie selon les ressources dont dispose le
foyer du demandeur.
Le RSA garantit un revenu minimum égal à la somme :
•
des ressources du foyer du demandeur, prises en compte à hauteur de 62 %
•
et d'un montant forfaitaire variable selon la composition du foyer.
Le montant du RSA est égal à la différence entre ce revenu minimum garanti et les ressources du foyer du demandeur (auxquelles s'ajoute éventuellement le forfait logement).
Montant au f' janvier 2010 :
•
460.09 €/mois pour un allocataire isolé
•
684.68 €/mois pour une personne avec 1 enfant
•
822.71 €/mois pour une personne avec 2 enfants
•
184.04 €/mots par enfant supplémentaire
Confédération Générale du Travail de la Martinique
Maison des Syndicats portes 02 et 03 - 97200 Fort de France
Tél: 0596 70 25 89 fax: 0596 63 80 10 E-mail [email protected]
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Absence de l’état et des élus à l’assemblée générale des missions locales du sud
de la Martinique
Ni la réunion du Conseil d’Administration ni l’Assemblée générale des Missions Locales du Sud, prévu le
mardi 28 septembre 2010 n’ont pu se tenir, le quorum n’ayant pas été atteint.
Mais que dire de cette absence manifeste des ces premiers concernés par la tenue de ces assemblées, c'està-dire l’Etat ainsi que les maires élus des communes du Sud ?
Il faut rappeler tout d’abord, que la Mission-Locale c’est principalement une instance de concertation entre
l’état et les élus locaux dans le but de chercher des solutions à l’insertion et à l’emploi des jeunes.
Dans une Mission-Locale de l’espace Sud, c’est l’Etat qui porte la charge de collaborer avec les Collectivités
Territoriales afin de développer une politique d’animation au sein de ce réseau qui s’intéresse particulièrement
à l’insertion des jeunes en développant des initiatives en direction de l’emploi.
Ces responsables qu’ils soient Etat ou élus, exercent une mission de service public et de proximité avec un
objectif essentiel : permettre à tous les jeunes de seize à vingt-cinq ans de surmonter les difficultés qui font
obstacle à leur insertion professionnelle et sociale.
Et du point de vue de ce que l’on observe dans l’activité des centres d’accueil , ce sont plusieurs centaines
de jeunes (16-25 ans) qui sont reçus chaque année par les salariés du réseau des trois structures d’accueil
des villes du sud de la Martinique (Rivière-Salée, Marin, François), et plusieurs milliers d’autres jeunes qui
sont suivis dans leurs démarches d’emploi ou de formation.
Et même s’il s’agit que de politique d’intégration, même s’il s’agit que d’une hypothétique insertion sociale
Cette activité démontre bien que l’intérêt de faire vivre de telles structures est considérable pour des jeunes
en difficultés !
Donc comment interpréter le désintérêt manifeste des élus et de l’Etat, alors que la situation des jeunes en
Martinique est précisément gravement préoccupante !
Quelle est de la situation actuelle des jeunes ?
Comparativement à d’autres territoires, la situation des jeunes martiniquais est particulièrement préoccupante.
En Martinique selon l’INSEE en 2009 le taux de chômage des 15-24 ans s’élève à 61,2 %, soit plus de 22.000
jeunes (si on se limite au chiffre global du chômage selon le BIT), un niveau jamais atteint depuis 2002. Alors
qu’en France, en 2008, le taux d’emploi des 15-24 ans est de 32,2 %.
Cherchez l’erreur ?
Par ailleurs, pour ceux d’entre les jeunes qui trouvent un emploi, ils sont confrontés de manière récurrente à
être destinataires des « petits boulots », ce qui veut dire que leur entrée dans le monde du travail se fait par
la petite porte des emplois précaires. Les statistiques sont là pour le démontrer, deux jeunes en emploi sur
cinq sont en intérim, en apprentissage, en stage, en contrat à durée déterminée, ou en contrat aidé, selon les
chiffres de l’Insee.
Aujourd’hui il faut malheureusement le constater, tous les moyens ne sont pas mis en œuvre pour faire face
aux problèmes des jeunes. Il est plus facile à l’Etat ou aux élus de venir faire « la leçon » sur la violence et
verser des larmes de crocodiles sur les incivilités ou encore sur « les trop fréquents accidents mortels des
deux roues » avec en point de mire la mise au pilori du comportement des jeunes.
Mais concernant leurs responsabilités à l’égard des jeunes quant à leur trouver un emploi durable un emploi
qui préserve leur dignité et leur assure un avenir, c’est silence radio de la part de ces mêmes personnes.
Alors que ceux la même trouvent des milliards pour les banques, exonèrent les entreprises, sont capables
de transformer des dizaines de millions d’euros de dette en subvention pour les békés riches et nantis. Et
bien lorsque que pour les jeunes c’est la réserve cacahuètes ou pire comme ils le montrent à la Mission
Locale du Sud ils montrent là bien leur indifférence et leur absence d’engagement aux cotés des jeunes en
difficultés et ca, il faut qu’ils s’en souviennent.
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Retraite: Une réforme brutale pour un recul social
sans précédent
Le gouvernement vient de rendre public l’avant-projet de loi sur la
réforme des retraites à l’issue d’une pseudo concertation.
Pour la CGT, c’est une réforme brutale pour un recul social sans
précédent qui appelle ces premiers commentaires :
• En repoussant l’âge de départ à la retraite à 62 ans et l’âge de la
retraite à taux plein à 67 ans (au lieu des 60 et 65 ans actuels), et
en confirmant l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans,
les conditions d’acquisition des droits à la retraite en France seraient les plus drastiques en Europe,
• La quasi-totalité des salariés du public et du privé sont concernés,
• L’âge de départ en retraite serait repoussé à partir du 1er juillet
2011 sur un rythme accéléré pour atteindre 62 ans pour les salariés
qui peuvent prétendre aujourd’hui à partir en retraite en 2016,
• Le droit à la retraite à taux plein serait porté à 67 ans. Les femmes
dont 30 % sont déjà contraintes aujourd’hui de partir à 65 ans en seront les principales victimes,
• Les différentes mesures d’âge vont toucher plus particulièrement les jeunes. Ainsi, d’ici 2016, c’est plus d’un
million d’emplois qui ne leur seront pas ouverts parce que leurs parents devront travailler plus longtemps.
• Le traitement des salariés exerçant des métiers pénibles et astreignants relève de la provocation. Il n’y aurait
aucun métier pénible. Seul serait apprécié le degré d’usure du salarié qui, le cas échéant, lui permettrait de
continuer de partir à 60 ans. On est loin du droit au départ anticipé avant 60 ans pour une retraite en bonne
santé, alors que la CGT estime à 15 % les salariés en emploi pénible,
• Pour les fonctionnaires, la cotisation retraite augmentera de 2,7 %. Le dispositif de départ anticipé pour les
femmes ayant eu 3 enfants disparaîtrait. Au nom de l’équité, c’est l’alignement des droits par le bas,
• Pour les régimes spéciaux : le gouvernement confirme que les mesures s’appliqueront aux salariés des régimes spéciaux. Il cherche surtout à éviter un front uni de tous les salariés en différant la mise en œuvre en
2017.
Ainsi l’ensemble des dispositions affectant les droits en matière de retraite représenterait une ponction de
22,6 milliards d’euros en 2018, 25,1 milliards d’euros en 2020.
Parallèlement, les propositions concernant la mise à contribution des hauts revenus, des revenus du capital,
des entreprises ne font qu’égratigner les dispositions en leur faveur. Leur seule vocation est de créer l’illusion
que la réforme est juste. Les recettes attendues sur ce plan sont estimées à 4,4 milliards d’euros en 2020,
soit 5 fois moins que les sacrifices imposés aux salariés.
Le projet de loi est très largement marqué de l’empreinte du MEDEF qui réclamait le report de l’âge légal de
la retraite. Les entreprises obtiendraient de plus de nouvelles aides financières pour l’emploi des plus de 55
ans.
La brutalité des mesures gouvernementales vise à répondre à la pression conjuguée des marchés financiers
et des agences de notation qui exigent une réduction des budgets publics et sociaux dans tous les pays européens.
Non content d’affaiblir encore davantage le système de retraite par répartition, en accentuant les conséquences des réformes antérieures qui amputent déjà le niveau des retraites, le gouvernement n’apporte aucune réponse nouvelle aux défis du chômage, des bas salaires et de la précarité. C’est pourtant dans la
réponse à ces problèmes que réside l’essentiel des solutions garantissant la pérennité des retraites.
Pour la CGT, c’est évident, cette réforme des retraites doit être résolument combattue.
Chaque salarié de tout âge et de toute profession doit prendre conscience que c’est de sa mobilisation que
tout va désormais dépendre.
La CGT appelle tous les salariés à mener campagne pour des grandes manifestations unitaires et interprofessionnelles le jeudi 24 juin prochain et l’organisation de nombreux arrêts de travail dans le privé et le public.
Confédération Générale du Travail de la Martinique
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