Asia Junior 1 - AEFE Zone ASIE PACIFIQUE

Transcription

Asia Junior 1 - AEFE Zone ASIE PACIFIQUE
AVRIL 2009
ASIA
ÉDITION N° 1
JUNIOR
LE JOURNAL DES ÉCOLIERS DES ÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS DE LA ZONE ASIE PACIFIQUE
ÉDITORIAL
Nous sommes très heureux de vous
présenter le premier numéro d'Asia
Junior! Asia Junior, sur l'exemple d'Asia
(journal destiné aux Collégiens et Lycéens)
est un journal francophone rédigé par des
élèves de Maternelle et du Primaire de la
zone Asie Pacifique.
L'idée initiée par des enseignants des
écoles françaises de la zone et encouragée
par l’AEFE ZONE ASIE PACIFIQUE et
l'équipe du Journal Asia (un grand merci à
Matthieu Séguéla), est enfin concrétisée
avec la parution de ce tout premier
numéro!
Nous espérons que vous serez encore plus
nombreux pour les prochaines éditions
afin de rejoindre l'équipe, écrire des
articles, diffuser le journal dans vos
bibliothèques, en parler, discuter, apporter
vos
idées,
remarques... Pour
les prochains
numéros, nous
faisons appel à
vous
pour
participer à la
création du logo d'Asia Junior pour l'année
2009-2010. Laissez faire votre imagination
et envoyez vos dessins à
[email protected]
Nous vous souhaitons une très bonne
lecture !
Le journal est téléchargeable sur le site:
www.aefe-asie.net
Stéphanie Baudinet - EIFB
L’ÉQUIPE DE RÉDACTION
Un grand merci à tous les élèves, et aux
enseignants et directeurs volontaires :
• Ecole Française de Manille-Philippines:
Maryvonne Salvan CE2.
• Ecole française du Kansai, Kyoto, Japon :
Christian Ray cycle 3.
• Ecole Française Internationale de Bali,
Indonésie : Julien Gourdon CE1-CE2,
Stéphanie Baudinet CE2-CM1 et Olivier
Guilhem CM1-CM2.
• Lycée français Alexandre Yersin de Hanoi,
Vietnam : Tamara Litmanowitsch CM1.
• Lycée Français de Singapour: Christian Jarlov
CM1C, Michel Mutin CE1A.
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• Lycée Franco-Australien de Canberra,
Australie : Laurent Delattre, Laurence
Barthelemy et Olivia Ranaivohariso CE1
• Lycée Franco-Japonais de Tokyo, Japon : JeanYves Deparis CM2A
• Lycée Français de Port Vila: Muryel Martin,
Frédérique Hanrion, Robert Ferry et Didier
Maucotel CE2, CM1 et CM2
•••
Coordinateurs
Pascal Vallet et Stéphanie Baudinet
Maquettiste et Directeur de publication
Pascal Vallet
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MON PAYS Les élèves de l’école française
de Port Vila nous parlent de leur pays pour ce
premier numéro et nous font alors voyager
jusqu’au Vanuatu. page 2
BANDE DESSINÉE Les CE1 du Lycée
Français de Singapour vont vous amuser avec
avec cette réécriture croustillante de la
célèbre BD «Calvin and Hobbes». page 5
!
SOCIÉTÉ Les élèves de l’école française de
Manille nous font découvrir la vie difficile de
jeunes enfants philippins. Découvrez «Vivre
dans une décharge». page 8
MON PAYS
V A N U A T U
LE VANUATU EST UN ARCHIPEL
DU PACIFIQUE SUD.
UN
ARCHIPEL
EST
UN
REGROUPEMENT D’ÎLES. IL FAIT
12000 KILOMÈTRE CARRÉS ET IL
Y A 81 ÎLES, PLACÉES EN « Y ».
EFATE, SANTO, PENTECÔTE,
TANNA, MALLICOLO EN SONT
LES PRINCIPALES.
Les langues du Vanuatu sont : le
français, l’anglais et le bislama.
Classe de CM1par Louis MOURGUES
Lycée français Port Vila du Vanuatu
•••
A Tanna on peut voir le volcan :
Mont Yasur qui est très actif.
A Santo on peut voir des jolies plages,
des trous bleus d’eau douce et les
reliques de la deuxième guerre
mondiale.
!
Au Vanuatu on fait des dessins sur
sable.
Les dessins sur le sable : en général,
ces dessins servent de support aux
légendes et histoires ni-vanuatu et
A Pentecôte entre
Avril et sont transmis de génération en
!
génération.
Mai on fait le saut du gaul.
!
Au Vanuatu, il y a beaucoup de
cocotiers, on y fait du coprah avec
les noix de coco. Il y a aussi du café,
du cacao et de la vanille.
!
La capitale du Vanuatu s’appelle
Port-Vila. L’ancien nom du Vanuatu
était les Nouvelles Hébrides.
Fabrication de nattes en feuilles de cocotier.
Ambrym, Vanuatu
!
LES DANSES DU VANUATU
Elles portent les jupes faites de fils de
cocotier, des cocos, des couronnes de
fleurs, des colliers de fleurs ou des
coquillages, et des bracelets.
Elles se maquillent avec de la peinture
sur leurs visages.
Souvent, les danseuses dansent avec des
éventails : des feuilles sèches décorées
avec des plumes.
Classe de CM1 CM2, par Sujy KIM, Alina O’CONNOR et Kumiko ITO,
Lycée français Port Vila du Vanuatu
•••
Les femmes
Les mouvements des femmes ne sont pas rapides, mais elles
bougent beaucoup.
Elles tournent leurs bras à gauche et à droite. Elles secouent
leurs fesses.
Les hommes
Les hommes dansent rapidement mais
ils ne dansent pas doucement comme les femmes. Ils tapent
leurs pieds fort et crient tout haut.
Ils portent les jupes de feuilles sèches, des couronnes et des
bracelets.
Ils se maquillent le corps et le visage avec de la peinture.
Souvent, les danseurs dansent avec des bâtons et des grands
masques colorés.
page 2
MON PAYS
Les Plantes du vanuatu
LES ÉLÈVES DE VANUATU VOUS FONT
DÉCOUVRIR LES PLANTES DE LEUR
PAYS...
Classe de CM2, par Lucas CHASSATTE,Ysée BEDFORD et Rodrigue PAKOA
Lycée français Port Vila du Vanuatu
•••
Les cocotiers :
Le cocotier est, avec l’arbre à pain, l’un des
arbres fruitiers les plus importants du
Va n u a t u . D ’ a b o r d
cultivé
pour
l’autoconsommation, il devient au début du
20 ème
siècle
l’une
des
cultures
commerciales les plus importantes du pays.
Si le cocotier est avant tout une plante
alimentaire et commerciale, il présente de
nombreux autres usages.
Famille : Arecaceae.
Les bananiers:
Les bananiers sont dans certaines iles du
Vanuatu des plantes alimentaires de base
essentielle pour la sécurité alimentaire des
populations. Les
plantains
sont
souvent
transformée en lap lap et les variétés de type
dessert se consomment à longueur de journée.
Famille :Musaceae.
Le frangipanier:
C’est la fleur du frangipanier, elle est blanche.
Son tronc est de couleur claire. Elle a été
importée par les Colons vers le 19ème siècle.
4
Elle n’a pas de fruits.
Les banians :
C’est un figuier de l’Inde à nombreuses racines
aériennes. Dans les îles, les gens se réfugient
dans les banians quand il y a des cyclones.
2
COCOTIERS
1
KAVA
2
BANANIERS
3
FRANGIPANIER
4
BANIANS
5
1
3
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pays
page 3
“LIRE LE DESERT”
Texte collectif des CE1/Y.2
Lycée Franco Australien de Canberra, Australie
•••
DU 23 OCTOBRE 2008 AU 22
NOVEMBRE 2008, DES PEINTURES
ABORIGÈNES ONT ÉTÉ EXPOSÉES À
L’ A L L I A N C E F R A N Ç A I S E D E
CANBERRA,
AV E C
LA
PARTICIPATION DE L’AMBASSADE
DE FRANCE, DANS LE CADRE DE «
LIRE EN FÊTE ». L’EXPOSITION
S’APPELAIT « LIRE LE DÉSERT ». ELLE
PRÉSENTAIT DES ŒUVRES DES
PEINTRES WARLUKURLANGU, DE
YUENDUMU, UNE COMMUNAUTÉ
ABORIGÈNE SITUÉ À 290 KMS AU
NORD-OUEST D’ALICE SPRINGS,
DANS LE TERRITOIRE DU NORD, EN
AUSTRALIE.
DANS NOTRE
ÉCOLE
Q u e l q u e s c o m m e n t a i r e s d e s la viande. Il part donc très très loin.
Enfin, il trouve un kangourou.
enfants après la visite :
Quand il arrive à son village, il
« Les peintures sont magnifiques
parce qu’elles racontent beaucoup » - mange, mange et mange. - Connor
Georgia
Il y a quatre femmes assises et elles
mangent beaucoup d’animaux. Il y a
« Les tableaux sont intéressants
des traces de pieds et des fourmis
parce qu’on peut lire des histoires » dans les trous et plein d’écureuils qui
Anastassia
mangent aussi. Les Aborigènes
suivent les traces d’oiseaux pour les
« J’ai beaucoup aimé les peintures :
les couleurs, les symboles, les manger. - Zoe
formes, le style » - Camille et
Un jour, un homme a très très faim. Il
cherche et trouve des fourmis à la
crème. Il les mange toutes et plus
« J’ai bien aimé l’exposition parce
tard il rencontre des personnes qui
que Luc a décodé les tableaux pour
veulent attraper un possum. Ils
nous en nous expliquant tous les
l’attrapent et le mangent. - Matthew
symboles et les détails des rêves » Montanna
Amélie
« La sortie était excellente parce que
Tous les tableaux racontent une histoire j’ai appris à lire les peintures
qui illustre un épisode du « temps du rêve ».
aborigènes » - Zackery
Ainsi, certains tableaux sont comme
des cartes qui indiquent où les
aborigènes peuvent trouver de l’eau,
où les chasseurs peuvent suivre les
traces d’animaux – opossums,
kangourous, serpents, émeus,
fourmis…, où sont les campements.
« Luc nous a bien expliqué comment
reconnaître les traces des animaux
dans le désert. Chaque animal a un
symbole bien différent. » - Noa
« Ma peinture préférée, c’était « le
rêve des sept sœurs » parce que j’ai
Tout cela est peint avec des symboles aimé la représentation des étoiles
dans la voie lactée » - Connor
et des points.
Les trois classes de CE1 du Lycée
Franco-Australien de Canberra sont
allées visiter cette exposition. Nous
avons beaucoup appris sur la culture
aborigène grâce à Luc Chailleu,
sociologue et enseignant à l’Alliance
Française de Canberra.
« Mes tableaux préférés étaient : « les
fourmis volantes » et « le rêve de
l’opossum ». Les peintres ont du
passer beaucoup de temps sur ces
peintures » - Benjamin
« Mes peintures préférées étaient « le
rêve de l’émeu » et « le rêve de la
V o u s p o u v e z t r o u v e r p l u s graine ». Il y avait beaucoup de
d’informations sur le site internet de couleurs et de textures. » - Damian
l’Alliance Française de Canberra :
p a r e xe mp l e , l e c a t a l o g u e d e
l’exposition et une vidéo.
Quelques histoires aborigènes de la
http://www.afcanberra.com.au/
classe de CE1.
content/tabID__5092/
Reading_the_desert.aspx
Dans le désert vit un monsieur qui
s’appelle Marco. Une fois dans le
désert, Marco ne peut pas trouver de
page 4
N OU VEL E XPLO IT DE L ' E I F B A U
C ONCOURS DE SC I EN C ES
DANS
présenté des projets
scientifiques. Cinq
prix étaient attribués
par classe d'âge.
NOTRE
ÉCOLE
•••
Par Sacha TRÉHOREL, Maud SALVARÉSI et Kevin BENDENOUM
École Française Internationale de Bali
•••
Texte collectif des CM1/CM2
École Française Internationale de Bali, Indonésie
•••
L'année dernière, les CM1-CM2 avaient participé au concours
à l'école BIS. Après de longues nuits de travail, ils avaient
présenté six projets dont deux avaient gagné un prix :
•1er prix d'expérimentation pour « La rencontre des fourmis
noires et des fourmis rouges »
•1er prix de modélisation pour « Le meilleur parachute »
Cette année, la classe de CM2 a décidé de défendre ses titres
en présentant quatre projets :
•Le système solaire à notre échelle
•Les capacités physiques des hamsters
•Plongeons dans les liquides du Monde
•Lançons-nous de la même manière?
Le concours s'est déroulé à l'école Dyamika de Sanur, des
élèves de 28 écoles indonésiennes et internationales ont
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La jeu de la guerre par
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«Notre journée :
A 11H45, nous avons pris le bus en direction de Sanur. Nous
étions serrés à cause du matériel emporté, comme les poteaux
du groupe des planètes qui prenaient toute la place. Nous
stressions car nous avions peur que les projets des autres
écoles soient meilleurs.
Arrivés à l'école, nous avons accroché nos projets et préparé
nos expériences.
Vers 1H30, les juges ont commencé à noter les projets. Quand
ils sont arrivés à nous, nous avons fait de notre mieux pour les
impressionner. Ils semblaient intéressés par nos projets mais
il fallait attendre les résultats, trois heures plus tard.
Nous avons alors expliqué les projets aux parents, aux élèves,
aux professeurs et directeurs des autres écoles. Le maître
nous a dit que les gens venaient le voir pour nous féliciter pour
notre sérieux.
A 17H30, l'heure des résultats sonna, le moment tant attendu,
un moment dramatique de notre vie. Et là, c'est une nouvelle
victoire : le groupe des planètes gagne le prix de la Meilleure
Présentation. Ensuite, tout le monde attend le nom du grand
vainqueur et... « Le 1er prix d'expérimentation revient à...
l'EIFB pour le projet Plongeons dans les liquides du Monde! »
Des cris de joie éclatent du coin de la French School.
Cette journée restera inoubliable et nous savons que toute la
classe de CM2 mérite cette victoire. Nous essaierons de
présenter d'autres projets l'année prochaine et peut être que
nous gagnerons une troisième fois...
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page 5
TRADITION
DÉCOUVERTE DU JAPON
LES SHICHIFUKUJIN
Classe de CM2A, par Marion et Noah
Selon la légende, les
Shichifukujin font leur visite
sur Terre dans la nuit du 31
décembre, dans un bateau
chargé de trésors, le
Takarabune, et distribuent
des cadeaux aux personnes
méritantes.
Lycée Franco-Japonais de Tokyo, JAPON
•••
Durant les fêtes de la nouvelle
année, l’O-Shôgatsu, les Japonais
ont pour tradition de faire, un
pèlerinage dans les temples dédiés
aux 7 divinités du bonheur, les
Shichifukujins. Pour s’assurer
bonne santé et prospérité pour
toute l’année.
Selon la légende, les Shichifukujin
font leur visite sur Terre dans la
nuit du 31 décembre, dans un
b a t e a u ch a rg é d e t r é s o r s , l e
Takarabune, et distribuent des
cadeaux aux personnes méritantes.
Ces divinités ont été transmises par
la Chine au 17ème siècle. Elles sont
des symboles d’origine bouddhiste,
taoïste, shintoïste (des religions).
Ces divinités se nomment Ebisu,
dieu des pêcheurs et de la
p r o s p é r i t é ; H o t e i , d i e u d u
commerce (sa statue est souvent
p l a c é e d a n s l e s m a g a s i n s ) ;
Fukurokuju, dieu de la sagesse ;
Jurojin, dieu de la longévité ;
Benzaiten, (la seule femme), la
déesse de la musique, des arts ;
Bishamonten, dieu de la guerre ;
Daitokuten, dieu de la richesse.
On peut partir à la recherche des
S h i ch i f u k u j i n d a n s p l u s i e u r s
quartiers de Tokyo. Il suffit de suivre
un circuit et la tradition veut qu’on
ramène un parchemin avec les
tampons des temples visités. Notre
classe a découvert les Shichifukujin
du quartier traditionnel d’Asakusa et
nous avons accroché notre
parchemin dans notre salle. On
espère que cela nous por tera
bonheur !
LA FÊTE DES FILLES…
Texte Collectif des élèves du cycle 3
École Française du Kansai, Kyoto, Japon
•••
La fête de Hina Matsuri existe sous
sa forme actuelle depuis l’ère Edo
(1600 – 1868). Mais elle est en fait
beaucoup plus ancienne. Elle
constituait en l’offrande par la
.Découvrez sur le
site http://aefeasie.net l’origami
d’Hina Matsuri
(rubrique Asia
Junior)
noblesse de
p o u p é e s
protectrices au couple
impérial. Aujourd’hui, elle est
toujours très ancrée dans la société
japonaise. Elle sera suivie en mai par
Kodomo no hi : la fête des garçons !
!
maison.
Il faut ranger les poupées avant
minuit sinon on ne pourra pas se
marier !
La fête
Hina Matsuri se fête le 3 mars,
ch a qu e a n n é e , a u J a p o n . D e s Tout d’abord, il faut décorer la
maison avec le hishimochi (pâte de
poupées sont
riz sucrée ou salée). Ce mochi est en
données aux filles de la famille par
forme de losange et il a 3 couleurs :
les parents. Elles sont 15. Deux
la base est verte, le centre est blanc
représentent l’Empereur et
et le sommet est rose. Le rose pour
l’Impératrice et les 13 autres
chasser le mal, le blanc pour la
représentent les musiciens, les
pureté et le vert pour la santé.
servantes et les guerriers. Le but de
cette fête est de souhaiter une bonne
santé et le bonheur aux filles de la
page 6
Journaliste dans l’âme.
Texte collectifs des élèves de CM1
Lycée Français AlexandreYersin d’Hanoi ,Vietnam
•••
F R A N C K R E N AU D, J O U R N A L I S T E
FRANÇAIS DE 44 ANS VIT AU VIETNAM
DEPUIS UNE DIZAINE D’ANNÉES. SON
MÉTIER EST DE FORMER DES
JOURNALISTES VIETNAMIENS. DEPUIS
NANTES JUSQU’À HANOI, IL NOUS
RACONTE SA VIE AVEC PASSION.
Notre quadragénaire a débuté très jeune sa
carrière. Après un bac littéraire et de
courtes études universitaires, il a commencé
dans le journal Ouest France. « Moi, j’ai la
chance d’être issu d’une famille de
journalistes puisque mon papa était photoreporter. J’ai toujours vu des journalistes qui
venaient chez moi pour discuter et pour
passer de longues soirées ensemble. »
Bercé par les rires et les discussions, ce
Nantais a su très tôt ce qu’il voulait faire plus
tard. « Je trouvais qu’ils avaient une vie
amusante, intéressante et qu’ils riaient
beaucoup. »
Comme son père travaillait parfois pour le
journal Ouest France, il y a fait des stages et
des remplacements. C’est un quotidien
régional, le plus grand de France. Ils vendent
environ 700 000 exemplaires par jour. « Cela
fait plus de deux millions de personnes qui le
lisent. »
Fini les grasses matinées !
Ouest France a embauché Franck Renaud en
1987 comme rédacteur spécialisé, puis
comme responsable de la rubrique « justicepolice ». Pendant 10 ans, cet homme jovial
passait ses journées à voir des policiers, des
pompiers, des gendarmes, des magistrats et
des criminels. « Un voleur n’a pas de bureau.
Alors, on le rencontre le soir dans des bars
un peu louches. »
Ce passionné ne s’est jamais ennuyé dans sa
carrière. Il était tout le temps occupé. Mais
cela lui plaisait bien. Il visitait les palais de
justice, en passant par les prisons et en
finissant dans des cafés ou des bistrots un
peu bizarres.
« Mon métier, c’était de raconter. Il y a une
définition du journalisme que j’aime bien :
dans le journal, on parle des trains qui
n’arrivent pas à l’heure. S’ils n’arrivent pas à
l’heure c’est qu’il y a eu un problème. Moi,
mes trains qui n’arrivaient pas à l’heure,
c’était les histoires de vol, de trafic. C’était
intéressant et parfois amusant. »
Souriant, levant les yeux au ciel, ce père de
famille se souvient de cette époque-là. « Mon
meilleur souvenir, c’est lorsque j’ai eu
l’impression que le journalisme était utile et
que j’avais fait quelque chose de bien. En
l’occurrence c’était un monsieur, un
clochard qui avait été accusé d’en avoir tué
un autre. Il avait été condamné à la prison
à vie. Mais en fait ce n’était pas vrai. Il avait
été jugé sur la base d’accusations fausses.
Grâce à nos articles parus dans Ouest
France, cet homme a été de nouveau jugé
par des magistrats et innocenté. Quand on
est journaliste, on est fier parce que c’est
toujours bien de libérer un innocent. »
Toutefois, personne n’est irréprochable.
Des fois, on se trompe. « On fait des erreurs
que l’on essaye de corriger le plus
rapidement possible. Mais les gens se
souviennent toujours que le nom de
monsieur untel a été cité dans telle
affaire. » Ce sont ses regrets.
Coup de foudre pour le Vietnam.
Puis Franck a quitté son travail. Il en avait
assez. « J’ai travaillé à suivre des histoires de
policiers et c’était quelque chose de très
prenant et fatigant. » Il était parfois réveillé à
deux heures du matin. Il fallait passer
beaucoup de temps dehors. Cet amoureux de
la bonne cuisine a eu la possibilité de voyager
et de changer de métier.
Franck Renaud connaissait déjà le Vietnam.
« Depuis 1992, j’étais venu plusieurs fois ici
comme touriste et j’y avais des amis. » Coup
de foudre pour ce pays. Notre reporter s’est
juré de revenir. Chose faite ! Il est retourné
en Asie, en 1997, cette fois-ci pour travailler.
Il a été employé pendant un an par
l’association Ouest Fraternité qui appartient
au groupe de presse Ouest France. Son
nouveau métier consistait déjà à former les
journalistes vietnamiens.
A l’époque, c’était un peu l’aventure ! Tout
semblait très différent d’aujourd’hui. « Par
exemple, pour trouver du savon, c’était un
peu compliqué. » Le Vietnam ne paraissait
pas encore très touristique. Il y avait peu de
voitures, moins de motos et beaucoup plus
de vélos ou de cyclos. « J’ai eu l’impression de
remonter dans le temps, de retourner dans
la France des années soixante. Il y avait
plein de vieilles voitures françaises ou des
choses comme ça. »
Mais c’est surtout son métier ici qui lui a plu.
Former des journalistes vietnamiens : « Il y a
beaucoup à faire dans ce champ-là. »
Au boulot !
Cet homme dodu et joufflu travaille à Hanoi
depuis 2001 pour l’Ecole Supérieure de
Journalisme de Lille. Il est allé aussi en
Chine, au Cambodge et, depuis quelques
mois, au Timor Leste. C’est la plus ancienne
école étrangère à intervenir au Vietnam.
« Cela fait quinze ans que l’on travaille avec
les journalistes vietnamiens. » L’E.S.J.
propose des formations destinées à des
reporters vietnamiens professionnels. Ces
stages durent entre une semaine et dix jours.
PORTRAIT
!
Il existe des écoles vietnamiennes, mais
l’enseignement reste très théorique. « On y
apprend le journalisme dans les livres. Mais
on n’apprend pas à pratiquer. Or le
journalisme est un métier qui s’apprend
surtout en pratiquant. » Ce formateur
enseigne aux stagiaires comment faire un
reportage, rédiger un portrait, interviewer
dans la rue…
Ce sont des formations techniques. « Le
métier de journaliste, ce n’est pas rester
assis derrière son bureau. C’est aussi aller
voir les gens, aller sur le terrain. Nous, on
essaye de leur apprendre cela : être à
l’écoute des autres, aller voir, aller
rencontrer, etc. »
Il y a aussi des stages thématiques,
notamment sur le sida ou la grippe aviaire.
Cela consiste à expliquer ce que c’est,
comment est on contaminé et ce qu’il faut
faire ou ne pas faire.
Certains stagiaires réussissent bien et
deviennent des journalistes très connus. La
pratique du journalisme a changé au
Vietnam. On trouve de bons quotidiens,
basés à Ho Chi Minh-Ville, qui vendent à peu
près 400 000 exemplaires chaque jour. « Ici,
les journaux sont encore dans une phase de
développement. C’est une presse jeune, dans
un pays jeune. Pour eux, l’avenir semble
moins sombre qu’en France. »
Franck Renaud adore son métier. « Ce n’est
ni facile, ni difficile. Quand on aime, on arrive
toujours à enseigner. » Mais il y a des
moments où ce père de deux enfants a envie
d’écrire plus et de former moins. « Il faut
trouver un équilibre. Les deux sont
intéressants ! »
C e t a rt i c l e a o
btenu le
prem ie r prix du
co nc ou rs
paroles de presse
. Bravo à
nos journalistes en
culottes
courtes !
page 7
VIVRE DANS UNE DÉCHARGE
Texte collectif des élèves de CE2
École Française de Manille, Philippines.
•••
NOUS
SOMMES
ALLÉS
INTERVIEWER LAURENCE JANNET.
E L L E T R AVA I L L E DA N S U N E
DÉCHARGE ET AIDE DES FAMILLES
PAUVRES DE MANILLE.
Où travaillez-vous le plus souvent?
Je travaille sur une décharge, au
Nord de Manille. Notre bureau est
fait avec de la tôle ondulée, du bois,
mais on a un autre bureau avec les
ordinateurs. Il y a des gens qui
fouillent dans la décharge et qui
reprennent les
choses pour les
vendre, tout ce qui
est recyclable.
Que faites vous le
plus dans votre
ONG, dans quels
domaines?
On ne fait que de
l’information sur les
centres de santé, les
vaccinations, les
soins, les écoles etc...
On propose aux
familles un système
d’épargne pour
mettre de l’argent de côté car il n’y a
pas de banque. A la décharge, les
papas et les mamans se disputent
souvent, se séparent. Avec les
ateliers on essaie de faire que les
parents s’entendent bien et ne se
séparent pas.
Comment les gens vivent dans les
bidonvilles?
Dans le bidonville, il n’y a de
l’électricité que la nuit. Méralco,
l’entreprise qui fait l’électricité ne
peut pas mettre de l’électricité sur
des zones où on n’a pas le droit
d’avoir de maison
et qui ne
devraient donc pas être habitées. Il
n’y a pas non plus d’eau pour les
mêmes raisons, donc pas de toilettes
ni de douche. Il faut payer 2 pesos
par bidon d’eau. Il n’y a pas de
poubelles, puisqu’ils vivent dans une
décharge, ils mettent tout par la
fenêtre. Il y a beaucoup de rats alors
l’électricité la nuit empêche les rats
de rentrer dans les maisons. Les
familles mangent une à deux fois
par jour, pas forcément trois.
Est-ce que votre ONG aide d’autres
pays?
L’ONG « INTERAIDES » travaille
d a n s 6 a u t r e s p ay s : H a i t i ,
Madagascar, Mozambique, Malawi,
Sierra Leone, Inde.
Où à Manille y a-t-il des
bidonvilles?
Un peu partout. Les plus gros
bidonvilles sont le long de la mer,
entre la mer et les g rands
boulevards qui la longent, par
exemple Tondo, où on travaille. Ce
sont des zones inondables, inondées
en période de typhon et de fortes
pluies.
Comment sont les maisons?
C’est une seule pièce pas très
grande; les murs sont en bois
souvent ou en plastique. Ils utilisent
les grandes affiches de publicité
pour faire une partie de toit ou de
mur. Souvent les maisons sont en
SOCIÉTÉ
hauteur, ainsi s’il a beaucoup plu,
l’humidité ne remonte pas. La nuit
toute la famille se couche dans la
même pièce par terre.
Est ce que les enfants sont
heureux?
C’est une question difficile. Parfois
oui, s’ils ont assez à manger. Ils ont
des jouets qu’ils trouvent sur la
décharge. Ils jouent beaucoup
dehors, dans la rue. Ils se baignent
dans la mer.
Vont-ils à l’école?
Il y a une école informelle créée par
la communauté, qui n’est pas
reconnue par le gouvernement (pas
de subventions, le
programme n’est
pas reconnu). C’est
plutôt
une
maternelle mais ils
o n t d e s e n fa n t s
jusqu’à 8 ans. L’école
publique n’est pas
dans la zone. Comme
ce sont des zones
non constructibles,
le gouvernement n’a
pas mis d’école.
Certains enfants
vont à l’école
publique, à côté de la décharge. Pour
avoir les pieds propres, ils doivent
prendre un pédicab. Ce n’est pas
facile d’aller à l’école.
Certains enfants font comme leurs
parents : Ils ont le crochet, le sac où
ils ont mis les éléments recyclables
qu’ils ont trouvés et ils sont en train
de travailler.
!
page 8
VIVRE DANS UNE DÉCHARGE
DOCUMENTAIRES
LES
ANIMAUX
LE TIGRE BLANC
Texte collectif des élèves de CE1A
Lycée Français de Singapour
•••
UN ANIMAL UNIQUE AU MONDE
Texte collectif des élèves de CE2
École Française de Manille, Philippines.
•••
Le tarsier est un petit mammifère. Le tarsier fait partie
de la famille des primates tarsidés. Il ressemble à un
singe mais n’est pas considéré comme un singe. Il a un
pelage épais et soyeux, gris et marron foncé. Il a de
très gros yeux. Il a une très longue queue. Le tarsier
mange des insectes. Il vit dans la forêt, dans les arbres.
On ne trouve le tarsier qu’à Bohol (Philippines). Le
tarsier ressemble à « Yoda », personnage du film « La
guerre des étoiles ». Normalement, avant de voir un
tarsier, il ne faut pas faire de bruit, car, sinon, il va
s’enfuir. Le tarsier porte son petit dans la bouche. Son
cou lui permet de tourner la tête à 180°.
!
page 10
La classe de CE2/CM1 B, après avoir lu
une histoire de vampire, a enquêté sur
ces drôles d’animaux…
LES CHAUVES SOURIS, TU CONNAIS ?
•••
Textes collectifs par la Classe de CE2/CM1B
Lycée français Port Vila du Vanuatu
LA ROUSSETTE
Avec son museau poilu et ses grands yeux, cette
étrange bête ressemble à un petit renard mais
en fait c’est une chauve-souris Roussette. Elle
mange des fruits et vole comme un oiseau.
Elle est bien connue au Vanuatu.
•••
LE SAVAIS-TU ?
Il existe plus de 800 espèces de chauve-souris.
Les chauves-souris sont les seuls mammifères
qui savent voler. L’aile de la chauve-souris est
une membrane faite de peau et de muscle. Elles
se reposent la tête en bas en s’accrochant par
leurs pattes arrière. ZZZZZ ! Elles dorment la
journée dans des grottes ou dans le creux des
arbres. MIAM MIAM : La nuit, pour se nourrir,
elles chassent les insectes comme les papillons
ou les moustiques… Elle peut attraper 3 000
insectes chaque nuit !
La chauve-souris chasse la nuit grâce à un
système ingénieux : elle pousse un cri, en
touchant un papillon par exemple, ce son lui
renvoie des vibrations qu’elle capte avec ses
oreilles très sensibles. On appelle ça un sonar.
Certaines hibernent pendant l’hiver mais pas la
Roussette du Vanuatu. Elles restent alors
suspendues sans bouger dans des grottes ou des
caves, où elles sont en sécurité.
On en trouve partout dans le monde sauf dans les
régions polaires.
INTERVIEW
Mana, un élève de notre classe, a une chauve souris. Il l’a amenée
en classe et nous l’avons interviewé pourTam-Tam...
Les CE2/CM1 B : Comment s’appelle ta chauve
souris ?
Mana : Elle s’appelle Jojo.
Les CE2/CM1 B : Est-ce une femelle ou un mâle ?
Mana : C’est un mâle.
Les CE2/CM1 B : Est-ce un bébé ou un adulte ?
Mana : C’est un adulte parce qu’à deux mois les
chauves souris sont déjà adultes.
Les CE2/CM1 B : Est-elle carnivore ou herbivore ?
Mana : Elle est végétarienne.
Les CE2/CM1 B : Que mange-t-elle exactement?
Mana : Elle mange des fruits, des légumes et du
lait.
Les CE2/CM1 B : Est-ce que vous lui faites de la
salade de fruit ?
Mana : Bien sûr que non !
Les CE2/CM1 B : Est-ce que c’est un vampire ?
Mana : Non ! Elle ne boit pas de sang.
Les CE2/CM1 B : Qui s’en occupe, ton père ou toi ?
Mana : Nous deux.
Un vampire, qu’est-ce que c’est ?
Selon la légende, le vampire sortirait
de son tombeau pour sucer le sang
des vivants.
Les CE2/CM1 B : Ressemble-t-elle à Batman ?
Mana : Non car elle n’arrête pas les voleurs !
Les CE2/CM1 B : Où l’as-tu trouvée ?
Mana : C’est mon père qui l’as trouvée à Forari.
Les CE2/CM1 B : Est-ce que parfois tu la laisses
sortir ?
Mana : Elle est toujours dehors, sur la terrasse
mais elle ne part pas.
Les CE2/CM1 B : Est-ce qu’elle est dangereuse ?
Mana : Un petit peu parce qu’elle mord les doigts.
Les CE2/CM1 B : Depuis combien de temps l’as-tu
chez toi ?
Mana : Je l’ai depuis quatre mois.
Les CE2/CM1 B : Est-ce que tu peux la tenir dans
tes mains ?
Mana : Non parce que elle peut me mordre.
Les CE2/CM1 B : Quand dort-elle ?
Mana : Elle s’endort vers minuit.
Les CE2/CM1 B : Dans quelle position se repose-telle ?
Mana : Elle dort la tête en bas.
Les CE2/CM1 B : Comment fait-elle ses besoins ?
Mana : Quand elle fait ses besoins elle se met la tete
en haut.
LIVRES À LIRE
LE BUVEUR D’ENCRE
L’histoire :
Un garçon qui s’appelle Odilon décide de
travailler avec son père qui a une
librairie.
Un jour, un drôle de client arrive dans le
magasin. Il vole à 10 cm du sol, il ferme
les yeux, les bras tendus devant lui…
Ce que nous en pensons :
Nous avons aimé ce livre parce qu’il est
drôle, quand Odilon a peur par exemple.
Jessica et Marine.
J’aime les livres de vampires et les
dessins sont beaux. Enzo C et Emma.
J’aime ce vampire qui habite dans un
cimetière. Vous pouvez le lire chapitre
par chapitre. Ariane
On ne sait pas si c’est la réalité ou si ça
n’est qu’un rêve. Adèle.
C’est un livre d’action, de secret et de
prudence. Enzo T.
J’ai aimé quand Odilon dit : « Un vam…
un vampire. » parce qu’il a très peur.
Céline.
J’ai aimé le dessin du visage du vampire
avec des lettres à la place des tâches de
rousseur. Mattis.
J’ai aimé le moment où le buveur d’encre
et le garçon se rencontrent dans le
cimetière. Alfomia
J’aime la fin, quand Odilon boit le livre
qui parle des pirates. Thierry.
J’ai préféré la page où Odilon dit : « Je
ne suis pas une mauviette, je suis un
homme d’action. » Ivan.
Le chapitre 6 est chouette, quand les
livres appellent Odilon : « Viens, viens,
feuillette-nous. » !. Melissa et Mana.
Les CE2/CM1 B : Est-ce qu’elle est tombée
amoureuse de ton parapluie noir ?
Mana : Non parce qu’elle ne l’a jamais vu!
Les CE2/CM1 B : Comment fait-elle quand il pleut ?
Mana : Elle va s’accrocher sur la moustiquaire du
salon.
Les CE2/CM1 B : Quelle est ta chauve souris
préférée?
Mana : La roussette.
Les CE2/CM1 B : Est-ce qu’elle sait marcher ?
Mana : Oui, elle marche parfois mais
maladroitement.
Les CE2/CM1 B : Est-ce que les chauves souris
vivent très longtemps ?
Mana : Je ne sais pas mais je ne pense pas parce
qu’il y a beaucoup de chasseurs au Vanuatu.
Les CE2/CM1 B : Est-ce que tu lui coupes les griffes
pour qu’elle ne te fasse pas mal?
Mana : Non.
Les CE2/CM1 B : Est-elle douce ou rapeuse quand
tu la caresses ?
Mana : Elle est douce.
RETROUVEZ LE QU
IZZ DES
CE 2/ CM 1B SU R
LE SI TE
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SIE.NET
RUBRIQUE ASIA JU
NIOR !
Pour ceux qui aiment le buveur d’encre,
Pierre a trouvé la suite de ce livre à la
BCD.
UNE PAILLE POUR DEUX
L’histoire :
Carmilla est une nouvelle élève qui vient
d’arriver dans l’école d’Odilon. Quand il
ouvre son cahier de texte, quelqu’un a bu
toute l’encre. Il pense que c’est le Buveur
d’encre qui
veut lui donner un
avertissement. Mais ça n’est peut être
pas si simple…
Ce que nous en pensons :
Il y a encore plus de vampires que dans
le premier et j’aime les vampires. Je
vous conseille de le lire parce qu’il y a
beaucoup d’action. Pierre.
page 11
NOS
Texte collectif des élèves de CM1C
Lycée Français de Singapour
•••
LES ÉLÈVES DE CM1 DE SINGAPOUR
PRENNENT LEURS PLUMES ET VOUS FONT
DÉCOUVRIR LEURS SOUVENIRS D’ASIE.
A la découverte des îles Phi Phi en
Thaïlande
Par Augustin Osmont d’Amilly CM1C
Les îles Phi Phi sont sur la mer
d’Andaman au sud de Phuket en
Thaïlande.
Ces îles désertes sont magnifiques à
explorer : Je vais vous raconter ma
journée…
Voilà, on est prêt, on monte dans le mini
bus. Ensuite on sort du bus et on rentre
dans une maison pour prendre son gilet
de sauvetage.
Après, le capitaine du speed boat nous
montre quel bateau prendre.
Après une petite heure nous sommes
arrivés sur une plage qui s’appelle Maya
Bay. Ce n’est pas pollué et le sable est
doux.
Après nous allons regarder de belles
falaises qui tombent à pic dans l’eau
transparente.
Nous voyons la « Viking Cave », appelée
ainsi parce qu’il y a des dessins de
Viking.
Enfin je plonge à Phi Leh Bav où je vois
des poissons, des coraux et des oursins.
Ensuite on va déjeuner au village.
L’excursion se termine sur «Bamboo
island» où je fais du snorkeling, une
balade et un château de sable.
La maison bleue
par Maé Le Peuch
Une maison bleue ? Et oui ! Cette maison
se trouve à Georgetown (Penang). Elle a
été construite il y a près de 130 ans !
Cette maison appartenait à Cheong Fatt
Tze, un riche marchand chinois qui a fait
fortune à Penang.
Elle a commencé à être rénovée en 1991
et la restauration a été finie en 1995. On
dit« la maison bleue» car les murs sont
peints en bleu.
Des films, comme «Indochine», ont été
tournés là-bas. Elle sert maintenant
d’hôtel et elle peut-être visitée.
ÉCRITS
ÉVASION
De mariages y sont aussi célébrés. cascades,
Cheong Fatt Tze est mort en 1916 à je me suis déjà sentie mieux. Sauf à un
Jakarta.
moment, horreur ! Nous devions
traverser un ravin juste en tenant une
corde qui pouvait céder à tout moment.
Le plus grand Bouddha du monde
Heureusement, j’en suis sortie vivante.
Par Ilan Obadia
J’aurais pu vous parler du zoo, du mini
golf mais j’ai décidé de vous parler du
Des galets pour de l’eau propre...
plus grand Bouddha du monde.
Le grand Bouddha est situé tout en haut par Léo Tourneur
d’une colline au Nord-ouest de la ville de Pendant le mois de décembre, nous
avons fait plusieurs ateliers de peinture
Chalong à Phuket.
Le début de construction avait sur galets.
commencé en 2002 et finira en 2010. Le Avec des espèces de feutres nous avons
coût pour construire ce Bouddha s’élève peint des galets de rivière en nous
à 60 millions de Bahts, l’ équivalent de inspirant de motifs de tissus indonésiens
ou de peintures aborigènes.
1,2 millions d’euros.
Sa taille est d’environ 100 mètres et il Nous avons ensuite vendu ces galets par
boîtes de six. Moi je pense que c’est une
est en marbre blanc.
Les visiteurs qui viennent voir le bonne idée ces galets parce qu’avec
Bouddha peuvent apprécier une l’argent récolté nous allons pouvoir aider
méditation spirituelle ou la vue sur les à la construction de puits au Cambodge
baies de Phuket et voir des personnes et apporter de l’eau à des familles
pauvres. Ce projet se fait avec
sculpter des Bouddhas miniatures.
Une visite du grand Bouddha reste une l’association Tabitha !
expérience inoubliable.
Les chiens Foo à Bangkok
par Lucie Henry
Pendant les vacances, je suis allé à
Bangkok en Thaïlande. J’ai visité
plusieurs temples et à chaque entrée, il y
avait des chiens sculptés.
Je me suis demandée ce qu’ils
représentaient. Ces chiens sont appelés
« chiens de Foo ». Ils sont toujours par
deux, un mâle et une femelle. On peut les
différencier : d’une part le mâle est à
gauche de la porte et la femelle à droite,
d’autre part, la femelle s’appuie contre
son chiot et le mâle contre une boule. Ils
ont la bouche ouverte et à l’intérieur, il y
a une perle sculptée qui peut rouler mais
ne peut pas sortir, en théorie. Mais
certains ont réussi à la faire sortir !
Ces chiens sont des symboles de
protection : le mâle protège l’habitation
et la femelle les habitants.
Si vous croisez ces chiens, essayez de
faire sortir la balle.
Une aventure inoubliable
Par Fiona Béraud
Depuis quelques jours je suis aux
Philippines dans une région pas très
commune. Aujourd’hui on m’annonce
qu’on va au « river climbing ».
Aujourd’hui, je me croirais à l’école : Il
faut vite se lever, se laver, s’habiller en
tenue de sport, déjeuner et vite partir au
« river climbing » Je ne sais pas trop ce
que c’est mais bon quand il faut y aller, il
faut y aller !
Dans la voiture il fait déjà atrocement
chaud, je me suis presque évanouie
quand on m’a dit qu’il fallait marcher.
Au début, il y avait de la marche, mais
quand on a commencé à escalader les
Vacances au Myanmar
par Mathias Berdugo
Il y a 55 millions d’habitants au
Myanmar et son territoire est
comparable à celui de la France.
Ce sont de belles vacances d’aller au
Myanmar. Ce pays a beaucoup de
richesses : des mines d’or, de rubis et du
pétrole. La terre est très fertile pour
l’agriculture. Ils font même des jardins
flottants sur le lac. Quand on saute
dessus ça bouge et c’est amusant ! Il y a
aussi des richesses culturelles.
A Bagan, on trouve 2000 temples
Bouddhistes. C’est formidable de les
découvrir à vélo. On peut monter au
deuxième étage et faire des rencontres
surprenantes, comme un serpent !
Les militaires ont pris toutes les
richesses et les Birmans vivent
pauvrement. Malgré tout, ils sont
chaleureux et souriants. Ça vaut la peine
d’y aller.
page 12
RÉBUS
JEUX !
Travail collectif des CE2/CM1
École Française Internationale de Bali, Indonésie
•••
ENVOYEZ VOS RÉ
PONSES À
ASIAJUNIOR@EIFB
ALI.COM !
L A B Y R I NTH E
Travail collectif des CE1/CE2
École Française Internationale de Bali, Indonésie
•••
Les élèves de CE1/CE2 de l’École
Française Internatioanle de Bali
vous invitent à vous perdre dans
les méandres de leurs
labyrinthes. Découvrez les sur le
site http://aefe-asie.net dans la
rubrique ASIA JUNIOR.
page 13
SOMMAIRE
ÉDITO
page 1
MON PAYS : VANUATU page 2
LIRE LE DÉSERT
LES SCIENCES À BALI
page 4
page 5
BD : CALVIN AND HOBBES page 5
LES SHICHIFUKUJIN
page 6
LA FÊTE DES FILLES...
page 6
JOURNALISTE DANS
L'ÂME
page 7
VIVRE DANS UNE
DÉCHARGE
page 8
LE TIGRE BLANC page 10
UN ANIMAL UNIQUE AU
MONDE
page 10
LES CHAUVES SOURIS, TU
CONNAIS ?
page 11
NOS ÉCRITS
page 12
RÉBUS
page 13
LABYRINTHES
page 13
ASIA JUNIOR SUR INTE
RNET !
ÊTRE PARTENAIRE DU PROJET
Afin de participer au projet, directeurs,
enseignants ou tout autre intervenant
travaillant dans un établissement de la
zone Asie Pacifique qui souhaite être
partenaire, peuvent s’inscrire sur la liste
de diffusion du projet ASIA JUNIOR en
se rendant sur la page du projet sur le
site internet de la zone Choisissez alors
le lien ASIA JUNIOR MAILING. Lisez
bien les informations qui figureront à
l’écran.
O B J E C T I F S
PÉDAGOGIQUES
L’ i n t é r ê t d u s u p p o r t
journalistique n’est plus à démontrer.
Véritable outil pour amener les élèves à
produire des écrits, à lire et à exercer un
avis critique de citoyen, le projet doit
p e r m e t t re a u x é l è ve s d ’ ap p re n d re
également à mieux appréhender la vaste
zone géographique dans laquelle ils
vivent.
ASIA JUNIOR
ÉDITION N° 1 - AVRIL 2009
Pour nous contacter :
[email protected]
http://www.aefe-asie.net

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