Asia Junior 1 - AEFE Zone ASIE PACIFIQUE
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Asia Junior 1 - AEFE Zone ASIE PACIFIQUE
AVRIL 2009 ASIA ÉDITION N° 1 JUNIOR LE JOURNAL DES ÉCOLIERS DES ÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS DE LA ZONE ASIE PACIFIQUE ÉDITORIAL Nous sommes très heureux de vous présenter le premier numéro d'Asia Junior! Asia Junior, sur l'exemple d'Asia (journal destiné aux Collégiens et Lycéens) est un journal francophone rédigé par des élèves de Maternelle et du Primaire de la zone Asie Pacifique. L'idée initiée par des enseignants des écoles françaises de la zone et encouragée par l’AEFE ZONE ASIE PACIFIQUE et l'équipe du Journal Asia (un grand merci à Matthieu Séguéla), est enfin concrétisée avec la parution de ce tout premier numéro! Nous espérons que vous serez encore plus nombreux pour les prochaines éditions afin de rejoindre l'équipe, écrire des articles, diffuser le journal dans vos bibliothèques, en parler, discuter, apporter vos idées, remarques... Pour les prochains numéros, nous faisons appel à vous pour participer à la création du logo d'Asia Junior pour l'année 2009-2010. Laissez faire votre imagination et envoyez vos dessins à [email protected] Nous vous souhaitons une très bonne lecture ! Le journal est téléchargeable sur le site: www.aefe-asie.net Stéphanie Baudinet - EIFB L’ÉQUIPE DE RÉDACTION Un grand merci à tous les élèves, et aux enseignants et directeurs volontaires : • Ecole Française de Manille-Philippines: Maryvonne Salvan CE2. • Ecole française du Kansai, Kyoto, Japon : Christian Ray cycle 3. • Ecole Française Internationale de Bali, Indonésie : Julien Gourdon CE1-CE2, Stéphanie Baudinet CE2-CM1 et Olivier Guilhem CM1-CM2. • Lycée français Alexandre Yersin de Hanoi, Vietnam : Tamara Litmanowitsch CM1. • Lycée Français de Singapour: Christian Jarlov CM1C, Michel Mutin CE1A. » OEIL IRE P D’ A «COU Z LE SOMM14 GE VE ROU LET PA RET P COM !n joue " quoi ## La jeu de la guerre par %oi& tu serais le m'chant et moi le gentil$$ • Lycée Franco-Australien de Canberra, Australie : Laurent Delattre, Laurence Barthelemy et Olivia Ranaivohariso CE1 • Lycée Franco-Japonais de Tokyo, Japon : JeanYves Deparis CM2A • Lycée Français de Port Vila: Muryel Martin, Frédérique Hanrion, Robert Ferry et Didier Maucotel CE2, CM1 et CM2 ••• Coordinateurs Pascal Vallet et Stéphanie Baudinet Maquettiste et Directeur de publication Pascal Vallet !n joue " la guerre $ Edgar %u veux jouer ## En plus on a des pistolets " ventouse $ )ien s*r !n arr(te ce jeu stupide $$ MON PAYS Les élèves de l’école française de Port Vila nous parlent de leur pays pour ce premier numéro et nous font alors voyager jusqu’au Vanuatu. page 2 BANDE DESSINÉE Les CE1 du Lycée Français de Singapour vont vous amuser avec avec cette réécriture croustillante de la célèbre BD «Calvin and Hobbes». page 5 ! SOCIÉTÉ Les élèves de l’école française de Manille nous font découvrir la vie difficile de jeunes enfants philippins. Découvrez «Vivre dans une décharge». page 8 MON PAYS V A N U A T U LE VANUATU EST UN ARCHIPEL DU PACIFIQUE SUD. UN ARCHIPEL EST UN REGROUPEMENT D’ÎLES. IL FAIT 12000 KILOMÈTRE CARRÉS ET IL Y A 81 ÎLES, PLACÉES EN « Y ». EFATE, SANTO, PENTECÔTE, TANNA, MALLICOLO EN SONT LES PRINCIPALES. Les langues du Vanuatu sont : le français, l’anglais et le bislama. Classe de CM1par Louis MOURGUES Lycée français Port Vila du Vanuatu ••• A Tanna on peut voir le volcan : Mont Yasur qui est très actif. A Santo on peut voir des jolies plages, des trous bleus d’eau douce et les reliques de la deuxième guerre mondiale. ! Au Vanuatu on fait des dessins sur sable. Les dessins sur le sable : en général, ces dessins servent de support aux légendes et histoires ni-vanuatu et A Pentecôte entre Avril et sont transmis de génération en ! génération. Mai on fait le saut du gaul. ! Au Vanuatu, il y a beaucoup de cocotiers, on y fait du coprah avec les noix de coco. Il y a aussi du café, du cacao et de la vanille. ! La capitale du Vanuatu s’appelle Port-Vila. L’ancien nom du Vanuatu était les Nouvelles Hébrides. Fabrication de nattes en feuilles de cocotier. Ambrym, Vanuatu ! LES DANSES DU VANUATU Elles portent les jupes faites de fils de cocotier, des cocos, des couronnes de fleurs, des colliers de fleurs ou des coquillages, et des bracelets. Elles se maquillent avec de la peinture sur leurs visages. Souvent, les danseuses dansent avec des éventails : des feuilles sèches décorées avec des plumes. Classe de CM1 CM2, par Sujy KIM, Alina O’CONNOR et Kumiko ITO, Lycée français Port Vila du Vanuatu ••• Les femmes Les mouvements des femmes ne sont pas rapides, mais elles bougent beaucoup. Elles tournent leurs bras à gauche et à droite. Elles secouent leurs fesses. Les hommes Les hommes dansent rapidement mais ils ne dansent pas doucement comme les femmes. Ils tapent leurs pieds fort et crient tout haut. Ils portent les jupes de feuilles sèches, des couronnes et des bracelets. Ils se maquillent le corps et le visage avec de la peinture. Souvent, les danseurs dansent avec des bâtons et des grands masques colorés. page 2 MON PAYS Les Plantes du vanuatu LES ÉLÈVES DE VANUATU VOUS FONT DÉCOUVRIR LES PLANTES DE LEUR PAYS... Classe de CM2, par Lucas CHASSATTE,Ysée BEDFORD et Rodrigue PAKOA Lycée français Port Vila du Vanuatu ••• Les cocotiers : Le cocotier est, avec l’arbre à pain, l’un des arbres fruitiers les plus importants du Va n u a t u . D ’ a b o r d cultivé pour l’autoconsommation, il devient au début du 20 ème siècle l’une des cultures commerciales les plus importantes du pays. Si le cocotier est avant tout une plante alimentaire et commerciale, il présente de nombreux autres usages. Famille : Arecaceae. Les bananiers: Les bananiers sont dans certaines iles du Vanuatu des plantes alimentaires de base essentielle pour la sécurité alimentaire des populations. Les plantains sont souvent transformée en lap lap et les variétés de type dessert se consomment à longueur de journée. Famille :Musaceae. Le frangipanier: C’est la fleur du frangipanier, elle est blanche. Son tronc est de couleur claire. Elle a été importée par les Colons vers le 19ème siècle. 4 Elle n’a pas de fruits. Les banians : C’est un figuier de l’Inde à nombreuses racines aériennes. Dans les îles, les gens se réfugient dans les banians quand il y a des cyclones. 2 COCOTIERS 1 KAVA 2 BANANIERS 3 FRANGIPANIER 4 BANIANS 5 1 3 ! 5 e ot r n s D an c h a i n , pro é r o m z nu vre u o d é c ouveau n un ! pays page 3 “LIRE LE DESERT” Texte collectif des CE1/Y.2 Lycée Franco Australien de Canberra, Australie ••• DU 23 OCTOBRE 2008 AU 22 NOVEMBRE 2008, DES PEINTURES ABORIGÈNES ONT ÉTÉ EXPOSÉES À L’ A L L I A N C E F R A N Ç A I S E D E CANBERRA, AV E C LA PARTICIPATION DE L’AMBASSADE DE FRANCE, DANS LE CADRE DE « LIRE EN FÊTE ». L’EXPOSITION S’APPELAIT « LIRE LE DÉSERT ». ELLE PRÉSENTAIT DES ŒUVRES DES PEINTRES WARLUKURLANGU, DE YUENDUMU, UNE COMMUNAUTÉ ABORIGÈNE SITUÉ À 290 KMS AU NORD-OUEST D’ALICE SPRINGS, DANS LE TERRITOIRE DU NORD, EN AUSTRALIE. DANS NOTRE ÉCOLE Q u e l q u e s c o m m e n t a i r e s d e s la viande. Il part donc très très loin. Enfin, il trouve un kangourou. enfants après la visite : Quand il arrive à son village, il « Les peintures sont magnifiques parce qu’elles racontent beaucoup » - mange, mange et mange. - Connor Georgia Il y a quatre femmes assises et elles mangent beaucoup d’animaux. Il y a « Les tableaux sont intéressants des traces de pieds et des fourmis parce qu’on peut lire des histoires » dans les trous et plein d’écureuils qui Anastassia mangent aussi. Les Aborigènes suivent les traces d’oiseaux pour les « J’ai beaucoup aimé les peintures : les couleurs, les symboles, les manger. - Zoe formes, le style » - Camille et Un jour, un homme a très très faim. Il cherche et trouve des fourmis à la crème. Il les mange toutes et plus « J’ai bien aimé l’exposition parce tard il rencontre des personnes qui que Luc a décodé les tableaux pour veulent attraper un possum. Ils nous en nous expliquant tous les l’attrapent et le mangent. - Matthew symboles et les détails des rêves » Montanna Amélie « La sortie était excellente parce que Tous les tableaux racontent une histoire j’ai appris à lire les peintures qui illustre un épisode du « temps du rêve ». aborigènes » - Zackery Ainsi, certains tableaux sont comme des cartes qui indiquent où les aborigènes peuvent trouver de l’eau, où les chasseurs peuvent suivre les traces d’animaux – opossums, kangourous, serpents, émeus, fourmis…, où sont les campements. « Luc nous a bien expliqué comment reconnaître les traces des animaux dans le désert. Chaque animal a un symbole bien différent. » - Noa « Ma peinture préférée, c’était « le rêve des sept sœurs » parce que j’ai Tout cela est peint avec des symboles aimé la représentation des étoiles dans la voie lactée » - Connor et des points. Les trois classes de CE1 du Lycée Franco-Australien de Canberra sont allées visiter cette exposition. Nous avons beaucoup appris sur la culture aborigène grâce à Luc Chailleu, sociologue et enseignant à l’Alliance Française de Canberra. « Mes tableaux préférés étaient : « les fourmis volantes » et « le rêve de l’opossum ». Les peintres ont du passer beaucoup de temps sur ces peintures » - Benjamin « Mes peintures préférées étaient « le rêve de l’émeu » et « le rêve de la V o u s p o u v e z t r o u v e r p l u s graine ». Il y avait beaucoup de d’informations sur le site internet de couleurs et de textures. » - Damian l’Alliance Française de Canberra : p a r e xe mp l e , l e c a t a l o g u e d e l’exposition et une vidéo. Quelques histoires aborigènes de la http://www.afcanberra.com.au/ classe de CE1. content/tabID__5092/ Reading_the_desert.aspx Dans le désert vit un monsieur qui s’appelle Marco. Une fois dans le désert, Marco ne peut pas trouver de page 4 N OU VEL E XPLO IT DE L ' E I F B A U C ONCOURS DE SC I EN C ES DANS présenté des projets scientifiques. Cinq prix étaient attribués par classe d'âge. NOTRE ÉCOLE ••• Par Sacha TRÉHOREL, Maud SALVARÉSI et Kevin BENDENOUM École Française Internationale de Bali ••• Texte collectif des CM1/CM2 École Française Internationale de Bali, Indonésie ••• L'année dernière, les CM1-CM2 avaient participé au concours à l'école BIS. Après de longues nuits de travail, ils avaient présenté six projets dont deux avaient gagné un prix : •1er prix d'expérimentation pour « La rencontre des fourmis noires et des fourmis rouges » •1er prix de modélisation pour « Le meilleur parachute » Cette année, la classe de CM2 a décidé de défendre ses titres en présentant quatre projets : •Le système solaire à notre échelle •Les capacités physiques des hamsters •Plongeons dans les liquides du Monde •Lançons-nous de la même manière? Le concours s'est déroulé à l'école Dyamika de Sanur, des élèves de 28 écoles indonésiennes et internationales ont E ND A B ÉE LA SSIN a our E1 DE de C Singap sse s d e Cla ançai Fr ée Lyc La jeu de la guerre par %oi& tu serais le m'chant et moi le gentil$$ «Notre journée : A 11H45, nous avons pris le bus en direction de Sanur. Nous étions serrés à cause du matériel emporté, comme les poteaux du groupe des planètes qui prenaient toute la place. Nous stressions car nous avions peur que les projets des autres écoles soient meilleurs. Arrivés à l'école, nous avons accroché nos projets et préparé nos expériences. Vers 1H30, les juges ont commencé à noter les projets. Quand ils sont arrivés à nous, nous avons fait de notre mieux pour les impressionner. Ils semblaient intéressés par nos projets mais il fallait attendre les résultats, trois heures plus tard. Nous avons alors expliqué les projets aux parents, aux élèves, aux professeurs et directeurs des autres écoles. Le maître nous a dit que les gens venaient le voir pour nous féliciter pour notre sérieux. A 17H30, l'heure des résultats sonna, le moment tant attendu, un moment dramatique de notre vie. Et là, c'est une nouvelle victoire : le groupe des planètes gagne le prix de la Meilleure Présentation. Ensuite, tout le monde attend le nom du grand vainqueur et... « Le 1er prix d'expérimentation revient à... l'EIFB pour le projet Plongeons dans les liquides du Monde! » Des cris de joie éclatent du coin de la French School. Cette journée restera inoubliable et nous savons que toute la classe de CM2 mérite cette victoire. Nous essaierons de présenter d'autres projets l'année prochaine et peut être que nous gagnerons une troisième fois... !n joue " quoi ## !n joue " la guerre $ Edgar %u veux jouer ## En plus on a des pistolets " ventouse $ )ien s*r !n arr(te ce jeu stupide $$ page 5 TRADITION DÉCOUVERTE DU JAPON LES SHICHIFUKUJIN Classe de CM2A, par Marion et Noah Selon la légende, les Shichifukujin font leur visite sur Terre dans la nuit du 31 décembre, dans un bateau chargé de trésors, le Takarabune, et distribuent des cadeaux aux personnes méritantes. Lycée Franco-Japonais de Tokyo, JAPON ••• Durant les fêtes de la nouvelle année, l’O-Shôgatsu, les Japonais ont pour tradition de faire, un pèlerinage dans les temples dédiés aux 7 divinités du bonheur, les Shichifukujins. Pour s’assurer bonne santé et prospérité pour toute l’année. Selon la légende, les Shichifukujin font leur visite sur Terre dans la nuit du 31 décembre, dans un b a t e a u ch a rg é d e t r é s o r s , l e Takarabune, et distribuent des cadeaux aux personnes méritantes. Ces divinités ont été transmises par la Chine au 17ème siècle. Elles sont des symboles d’origine bouddhiste, taoïste, shintoïste (des religions). Ces divinités se nomment Ebisu, dieu des pêcheurs et de la p r o s p é r i t é ; H o t e i , d i e u d u commerce (sa statue est souvent p l a c é e d a n s l e s m a g a s i n s ) ; Fukurokuju, dieu de la sagesse ; Jurojin, dieu de la longévité ; Benzaiten, (la seule femme), la déesse de la musique, des arts ; Bishamonten, dieu de la guerre ; Daitokuten, dieu de la richesse. On peut partir à la recherche des S h i ch i f u k u j i n d a n s p l u s i e u r s quartiers de Tokyo. Il suffit de suivre un circuit et la tradition veut qu’on ramène un parchemin avec les tampons des temples visités. Notre classe a découvert les Shichifukujin du quartier traditionnel d’Asakusa et nous avons accroché notre parchemin dans notre salle. On espère que cela nous por tera bonheur ! LA FÊTE DES FILLES… Texte Collectif des élèves du cycle 3 École Française du Kansai, Kyoto, Japon ••• La fête de Hina Matsuri existe sous sa forme actuelle depuis l’ère Edo (1600 – 1868). Mais elle est en fait beaucoup plus ancienne. Elle constituait en l’offrande par la .Découvrez sur le site http://aefeasie.net l’origami d’Hina Matsuri (rubrique Asia Junior) noblesse de p o u p é e s protectrices au couple impérial. Aujourd’hui, elle est toujours très ancrée dans la société japonaise. Elle sera suivie en mai par Kodomo no hi : la fête des garçons ! ! maison. Il faut ranger les poupées avant minuit sinon on ne pourra pas se marier ! La fête Hina Matsuri se fête le 3 mars, ch a qu e a n n é e , a u J a p o n . D e s Tout d’abord, il faut décorer la maison avec le hishimochi (pâte de poupées sont riz sucrée ou salée). Ce mochi est en données aux filles de la famille par forme de losange et il a 3 couleurs : les parents. Elles sont 15. Deux la base est verte, le centre est blanc représentent l’Empereur et et le sommet est rose. Le rose pour l’Impératrice et les 13 autres chasser le mal, le blanc pour la représentent les musiciens, les pureté et le vert pour la santé. servantes et les guerriers. Le but de cette fête est de souhaiter une bonne santé et le bonheur aux filles de la page 6 Journaliste dans l’âme. Texte collectifs des élèves de CM1 Lycée Français AlexandreYersin d’Hanoi ,Vietnam ••• F R A N C K R E N AU D, J O U R N A L I S T E FRANÇAIS DE 44 ANS VIT AU VIETNAM DEPUIS UNE DIZAINE D’ANNÉES. SON MÉTIER EST DE FORMER DES JOURNALISTES VIETNAMIENS. DEPUIS NANTES JUSQU’À HANOI, IL NOUS RACONTE SA VIE AVEC PASSION. Notre quadragénaire a débuté très jeune sa carrière. Après un bac littéraire et de courtes études universitaires, il a commencé dans le journal Ouest France. « Moi, j’ai la chance d’être issu d’une famille de journalistes puisque mon papa était photoreporter. J’ai toujours vu des journalistes qui venaient chez moi pour discuter et pour passer de longues soirées ensemble. » Bercé par les rires et les discussions, ce Nantais a su très tôt ce qu’il voulait faire plus tard. « Je trouvais qu’ils avaient une vie amusante, intéressante et qu’ils riaient beaucoup. » Comme son père travaillait parfois pour le journal Ouest France, il y a fait des stages et des remplacements. C’est un quotidien régional, le plus grand de France. Ils vendent environ 700 000 exemplaires par jour. « Cela fait plus de deux millions de personnes qui le lisent. » Fini les grasses matinées ! Ouest France a embauché Franck Renaud en 1987 comme rédacteur spécialisé, puis comme responsable de la rubrique « justicepolice ». Pendant 10 ans, cet homme jovial passait ses journées à voir des policiers, des pompiers, des gendarmes, des magistrats et des criminels. « Un voleur n’a pas de bureau. Alors, on le rencontre le soir dans des bars un peu louches. » Ce passionné ne s’est jamais ennuyé dans sa carrière. Il était tout le temps occupé. Mais cela lui plaisait bien. Il visitait les palais de justice, en passant par les prisons et en finissant dans des cafés ou des bistrots un peu bizarres. « Mon métier, c’était de raconter. Il y a une définition du journalisme que j’aime bien : dans le journal, on parle des trains qui n’arrivent pas à l’heure. S’ils n’arrivent pas à l’heure c’est qu’il y a eu un problème. Moi, mes trains qui n’arrivaient pas à l’heure, c’était les histoires de vol, de trafic. C’était intéressant et parfois amusant. » Souriant, levant les yeux au ciel, ce père de famille se souvient de cette époque-là. « Mon meilleur souvenir, c’est lorsque j’ai eu l’impression que le journalisme était utile et que j’avais fait quelque chose de bien. En l’occurrence c’était un monsieur, un clochard qui avait été accusé d’en avoir tué un autre. Il avait été condamné à la prison à vie. Mais en fait ce n’était pas vrai. Il avait été jugé sur la base d’accusations fausses. Grâce à nos articles parus dans Ouest France, cet homme a été de nouveau jugé par des magistrats et innocenté. Quand on est journaliste, on est fier parce que c’est toujours bien de libérer un innocent. » Toutefois, personne n’est irréprochable. Des fois, on se trompe. « On fait des erreurs que l’on essaye de corriger le plus rapidement possible. Mais les gens se souviennent toujours que le nom de monsieur untel a été cité dans telle affaire. » Ce sont ses regrets. Coup de foudre pour le Vietnam. Puis Franck a quitté son travail. Il en avait assez. « J’ai travaillé à suivre des histoires de policiers et c’était quelque chose de très prenant et fatigant. » Il était parfois réveillé à deux heures du matin. Il fallait passer beaucoup de temps dehors. Cet amoureux de la bonne cuisine a eu la possibilité de voyager et de changer de métier. Franck Renaud connaissait déjà le Vietnam. « Depuis 1992, j’étais venu plusieurs fois ici comme touriste et j’y avais des amis. » Coup de foudre pour ce pays. Notre reporter s’est juré de revenir. Chose faite ! Il est retourné en Asie, en 1997, cette fois-ci pour travailler. Il a été employé pendant un an par l’association Ouest Fraternité qui appartient au groupe de presse Ouest France. Son nouveau métier consistait déjà à former les journalistes vietnamiens. A l’époque, c’était un peu l’aventure ! Tout semblait très différent d’aujourd’hui. « Par exemple, pour trouver du savon, c’était un peu compliqué. » Le Vietnam ne paraissait pas encore très touristique. Il y avait peu de voitures, moins de motos et beaucoup plus de vélos ou de cyclos. « J’ai eu l’impression de remonter dans le temps, de retourner dans la France des années soixante. Il y avait plein de vieilles voitures françaises ou des choses comme ça. » Mais c’est surtout son métier ici qui lui a plu. Former des journalistes vietnamiens : « Il y a beaucoup à faire dans ce champ-là. » Au boulot ! Cet homme dodu et joufflu travaille à Hanoi depuis 2001 pour l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. Il est allé aussi en Chine, au Cambodge et, depuis quelques mois, au Timor Leste. C’est la plus ancienne école étrangère à intervenir au Vietnam. « Cela fait quinze ans que l’on travaille avec les journalistes vietnamiens. » L’E.S.J. propose des formations destinées à des reporters vietnamiens professionnels. Ces stages durent entre une semaine et dix jours. PORTRAIT ! Il existe des écoles vietnamiennes, mais l’enseignement reste très théorique. « On y apprend le journalisme dans les livres. Mais on n’apprend pas à pratiquer. Or le journalisme est un métier qui s’apprend surtout en pratiquant. » Ce formateur enseigne aux stagiaires comment faire un reportage, rédiger un portrait, interviewer dans la rue… Ce sont des formations techniques. « Le métier de journaliste, ce n’est pas rester assis derrière son bureau. C’est aussi aller voir les gens, aller sur le terrain. Nous, on essaye de leur apprendre cela : être à l’écoute des autres, aller voir, aller rencontrer, etc. » Il y a aussi des stages thématiques, notamment sur le sida ou la grippe aviaire. Cela consiste à expliquer ce que c’est, comment est on contaminé et ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Certains stagiaires réussissent bien et deviennent des journalistes très connus. La pratique du journalisme a changé au Vietnam. On trouve de bons quotidiens, basés à Ho Chi Minh-Ville, qui vendent à peu près 400 000 exemplaires chaque jour. « Ici, les journaux sont encore dans une phase de développement. C’est une presse jeune, dans un pays jeune. Pour eux, l’avenir semble moins sombre qu’en France. » Franck Renaud adore son métier. « Ce n’est ni facile, ni difficile. Quand on aime, on arrive toujours à enseigner. » Mais il y a des moments où ce père de deux enfants a envie d’écrire plus et de former moins. « Il faut trouver un équilibre. Les deux sont intéressants ! » C e t a rt i c l e a o btenu le prem ie r prix du co nc ou rs paroles de presse . Bravo à nos journalistes en culottes courtes ! page 7 VIVRE DANS UNE DÉCHARGE Texte collectif des élèves de CE2 École Française de Manille, Philippines. ••• NOUS SOMMES ALLÉS INTERVIEWER LAURENCE JANNET. E L L E T R AVA I L L E DA N S U N E DÉCHARGE ET AIDE DES FAMILLES PAUVRES DE MANILLE. Où travaillez-vous le plus souvent? Je travaille sur une décharge, au Nord de Manille. Notre bureau est fait avec de la tôle ondulée, du bois, mais on a un autre bureau avec les ordinateurs. Il y a des gens qui fouillent dans la décharge et qui reprennent les choses pour les vendre, tout ce qui est recyclable. Que faites vous le plus dans votre ONG, dans quels domaines? On ne fait que de l’information sur les centres de santé, les vaccinations, les soins, les écoles etc... On propose aux familles un système d’épargne pour mettre de l’argent de côté car il n’y a pas de banque. A la décharge, les papas et les mamans se disputent souvent, se séparent. Avec les ateliers on essaie de faire que les parents s’entendent bien et ne se séparent pas. Comment les gens vivent dans les bidonvilles? Dans le bidonville, il n’y a de l’électricité que la nuit. Méralco, l’entreprise qui fait l’électricité ne peut pas mettre de l’électricité sur des zones où on n’a pas le droit d’avoir de maison et qui ne devraient donc pas être habitées. Il n’y a pas non plus d’eau pour les mêmes raisons, donc pas de toilettes ni de douche. Il faut payer 2 pesos par bidon d’eau. Il n’y a pas de poubelles, puisqu’ils vivent dans une décharge, ils mettent tout par la fenêtre. Il y a beaucoup de rats alors l’électricité la nuit empêche les rats de rentrer dans les maisons. Les familles mangent une à deux fois par jour, pas forcément trois. Est-ce que votre ONG aide d’autres pays? L’ONG « INTERAIDES » travaille d a n s 6 a u t r e s p ay s : H a i t i , Madagascar, Mozambique, Malawi, Sierra Leone, Inde. Où à Manille y a-t-il des bidonvilles? Un peu partout. Les plus gros bidonvilles sont le long de la mer, entre la mer et les g rands boulevards qui la longent, par exemple Tondo, où on travaille. Ce sont des zones inondables, inondées en période de typhon et de fortes pluies. Comment sont les maisons? C’est une seule pièce pas très grande; les murs sont en bois souvent ou en plastique. Ils utilisent les grandes affiches de publicité pour faire une partie de toit ou de mur. Souvent les maisons sont en SOCIÉTÉ hauteur, ainsi s’il a beaucoup plu, l’humidité ne remonte pas. La nuit toute la famille se couche dans la même pièce par terre. Est ce que les enfants sont heureux? C’est une question difficile. Parfois oui, s’ils ont assez à manger. Ils ont des jouets qu’ils trouvent sur la décharge. Ils jouent beaucoup dehors, dans la rue. Ils se baignent dans la mer. Vont-ils à l’école? Il y a une école informelle créée par la communauté, qui n’est pas reconnue par le gouvernement (pas de subventions, le programme n’est pas reconnu). C’est plutôt une maternelle mais ils o n t d e s e n fa n t s jusqu’à 8 ans. L’école publique n’est pas dans la zone. Comme ce sont des zones non constructibles, le gouvernement n’a pas mis d’école. Certains enfants vont à l’école publique, à côté de la décharge. Pour avoir les pieds propres, ils doivent prendre un pédicab. Ce n’est pas facile d’aller à l’école. Certains enfants font comme leurs parents : Ils ont le crochet, le sac où ils ont mis les éléments recyclables qu’ils ont trouvés et ils sont en train de travailler. ! page 8 VIVRE DANS UNE DÉCHARGE DOCUMENTAIRES LES ANIMAUX LE TIGRE BLANC Texte collectif des élèves de CE1A Lycée Français de Singapour ••• UN ANIMAL UNIQUE AU MONDE Texte collectif des élèves de CE2 École Française de Manille, Philippines. ••• Le tarsier est un petit mammifère. Le tarsier fait partie de la famille des primates tarsidés. Il ressemble à un singe mais n’est pas considéré comme un singe. Il a un pelage épais et soyeux, gris et marron foncé. Il a de très gros yeux. Il a une très longue queue. Le tarsier mange des insectes. Il vit dans la forêt, dans les arbres. On ne trouve le tarsier qu’à Bohol (Philippines). Le tarsier ressemble à « Yoda », personnage du film « La guerre des étoiles ». Normalement, avant de voir un tarsier, il ne faut pas faire de bruit, car, sinon, il va s’enfuir. Le tarsier porte son petit dans la bouche. Son cou lui permet de tourner la tête à 180°. ! page 10 La classe de CE2/CM1 B, après avoir lu une histoire de vampire, a enquêté sur ces drôles d’animaux… LES CHAUVES SOURIS, TU CONNAIS ? ••• Textes collectifs par la Classe de CE2/CM1B Lycée français Port Vila du Vanuatu LA ROUSSETTE Avec son museau poilu et ses grands yeux, cette étrange bête ressemble à un petit renard mais en fait c’est une chauve-souris Roussette. Elle mange des fruits et vole comme un oiseau. Elle est bien connue au Vanuatu. ••• LE SAVAIS-TU ? Il existe plus de 800 espèces de chauve-souris. Les chauves-souris sont les seuls mammifères qui savent voler. L’aile de la chauve-souris est une membrane faite de peau et de muscle. Elles se reposent la tête en bas en s’accrochant par leurs pattes arrière. ZZZZZ ! Elles dorment la journée dans des grottes ou dans le creux des arbres. MIAM MIAM : La nuit, pour se nourrir, elles chassent les insectes comme les papillons ou les moustiques… Elle peut attraper 3 000 insectes chaque nuit ! La chauve-souris chasse la nuit grâce à un système ingénieux : elle pousse un cri, en touchant un papillon par exemple, ce son lui renvoie des vibrations qu’elle capte avec ses oreilles très sensibles. On appelle ça un sonar. Certaines hibernent pendant l’hiver mais pas la Roussette du Vanuatu. Elles restent alors suspendues sans bouger dans des grottes ou des caves, où elles sont en sécurité. On en trouve partout dans le monde sauf dans les régions polaires. INTERVIEW Mana, un élève de notre classe, a une chauve souris. Il l’a amenée en classe et nous l’avons interviewé pourTam-Tam... Les CE2/CM1 B : Comment s’appelle ta chauve souris ? Mana : Elle s’appelle Jojo. Les CE2/CM1 B : Est-ce une femelle ou un mâle ? Mana : C’est un mâle. Les CE2/CM1 B : Est-ce un bébé ou un adulte ? Mana : C’est un adulte parce qu’à deux mois les chauves souris sont déjà adultes. Les CE2/CM1 B : Est-elle carnivore ou herbivore ? Mana : Elle est végétarienne. Les CE2/CM1 B : Que mange-t-elle exactement? Mana : Elle mange des fruits, des légumes et du lait. Les CE2/CM1 B : Est-ce que vous lui faites de la salade de fruit ? Mana : Bien sûr que non ! Les CE2/CM1 B : Est-ce que c’est un vampire ? Mana : Non ! Elle ne boit pas de sang. Les CE2/CM1 B : Qui s’en occupe, ton père ou toi ? Mana : Nous deux. Un vampire, qu’est-ce que c’est ? Selon la légende, le vampire sortirait de son tombeau pour sucer le sang des vivants. Les CE2/CM1 B : Ressemble-t-elle à Batman ? Mana : Non car elle n’arrête pas les voleurs ! Les CE2/CM1 B : Où l’as-tu trouvée ? Mana : C’est mon père qui l’as trouvée à Forari. Les CE2/CM1 B : Est-ce que parfois tu la laisses sortir ? Mana : Elle est toujours dehors, sur la terrasse mais elle ne part pas. Les CE2/CM1 B : Est-ce qu’elle est dangereuse ? Mana : Un petit peu parce qu’elle mord les doigts. Les CE2/CM1 B : Depuis combien de temps l’as-tu chez toi ? Mana : Je l’ai depuis quatre mois. Les CE2/CM1 B : Est-ce que tu peux la tenir dans tes mains ? Mana : Non parce que elle peut me mordre. Les CE2/CM1 B : Quand dort-elle ? Mana : Elle s’endort vers minuit. Les CE2/CM1 B : Dans quelle position se repose-telle ? Mana : Elle dort la tête en bas. Les CE2/CM1 B : Comment fait-elle ses besoins ? Mana : Quand elle fait ses besoins elle se met la tete en haut. LIVRES À LIRE LE BUVEUR D’ENCRE L’histoire : Un garçon qui s’appelle Odilon décide de travailler avec son père qui a une librairie. Un jour, un drôle de client arrive dans le magasin. Il vole à 10 cm du sol, il ferme les yeux, les bras tendus devant lui… Ce que nous en pensons : Nous avons aimé ce livre parce qu’il est drôle, quand Odilon a peur par exemple. Jessica et Marine. J’aime les livres de vampires et les dessins sont beaux. Enzo C et Emma. J’aime ce vampire qui habite dans un cimetière. Vous pouvez le lire chapitre par chapitre. Ariane On ne sait pas si c’est la réalité ou si ça n’est qu’un rêve. Adèle. C’est un livre d’action, de secret et de prudence. Enzo T. J’ai aimé quand Odilon dit : « Un vam… un vampire. » parce qu’il a très peur. Céline. J’ai aimé le dessin du visage du vampire avec des lettres à la place des tâches de rousseur. Mattis. J’ai aimé le moment où le buveur d’encre et le garçon se rencontrent dans le cimetière. Alfomia J’aime la fin, quand Odilon boit le livre qui parle des pirates. Thierry. J’ai préféré la page où Odilon dit : « Je ne suis pas une mauviette, je suis un homme d’action. » Ivan. Le chapitre 6 est chouette, quand les livres appellent Odilon : « Viens, viens, feuillette-nous. » !. Melissa et Mana. Les CE2/CM1 B : Est-ce qu’elle est tombée amoureuse de ton parapluie noir ? Mana : Non parce qu’elle ne l’a jamais vu! Les CE2/CM1 B : Comment fait-elle quand il pleut ? Mana : Elle va s’accrocher sur la moustiquaire du salon. Les CE2/CM1 B : Quelle est ta chauve souris préférée? Mana : La roussette. Les CE2/CM1 B : Est-ce qu’elle sait marcher ? Mana : Oui, elle marche parfois mais maladroitement. Les CE2/CM1 B : Est-ce que les chauves souris vivent très longtemps ? Mana : Je ne sais pas mais je ne pense pas parce qu’il y a beaucoup de chasseurs au Vanuatu. Les CE2/CM1 B : Est-ce que tu lui coupes les griffes pour qu’elle ne te fasse pas mal? Mana : Non. Les CE2/CM1 B : Est-elle douce ou rapeuse quand tu la caresses ? Mana : Elle est douce. RETROUVEZ LE QU IZZ DES CE 2/ CM 1B SU R LE SI TE HTTP://AEFE-A SIE.NET RUBRIQUE ASIA JU NIOR ! Pour ceux qui aiment le buveur d’encre, Pierre a trouvé la suite de ce livre à la BCD. UNE PAILLE POUR DEUX L’histoire : Carmilla est une nouvelle élève qui vient d’arriver dans l’école d’Odilon. Quand il ouvre son cahier de texte, quelqu’un a bu toute l’encre. Il pense que c’est le Buveur d’encre qui veut lui donner un avertissement. Mais ça n’est peut être pas si simple… Ce que nous en pensons : Il y a encore plus de vampires que dans le premier et j’aime les vampires. Je vous conseille de le lire parce qu’il y a beaucoup d’action. Pierre. page 11 NOS Texte collectif des élèves de CM1C Lycée Français de Singapour ••• LES ÉLÈVES DE CM1 DE SINGAPOUR PRENNENT LEURS PLUMES ET VOUS FONT DÉCOUVRIR LEURS SOUVENIRS D’ASIE. A la découverte des îles Phi Phi en Thaïlande Par Augustin Osmont d’Amilly CM1C Les îles Phi Phi sont sur la mer d’Andaman au sud de Phuket en Thaïlande. Ces îles désertes sont magnifiques à explorer : Je vais vous raconter ma journée… Voilà, on est prêt, on monte dans le mini bus. Ensuite on sort du bus et on rentre dans une maison pour prendre son gilet de sauvetage. Après, le capitaine du speed boat nous montre quel bateau prendre. Après une petite heure nous sommes arrivés sur une plage qui s’appelle Maya Bay. Ce n’est pas pollué et le sable est doux. Après nous allons regarder de belles falaises qui tombent à pic dans l’eau transparente. Nous voyons la « Viking Cave », appelée ainsi parce qu’il y a des dessins de Viking. Enfin je plonge à Phi Leh Bav où je vois des poissons, des coraux et des oursins. Ensuite on va déjeuner au village. L’excursion se termine sur «Bamboo island» où je fais du snorkeling, une balade et un château de sable. La maison bleue par Maé Le Peuch Une maison bleue ? Et oui ! Cette maison se trouve à Georgetown (Penang). Elle a été construite il y a près de 130 ans ! Cette maison appartenait à Cheong Fatt Tze, un riche marchand chinois qui a fait fortune à Penang. Elle a commencé à être rénovée en 1991 et la restauration a été finie en 1995. On dit« la maison bleue» car les murs sont peints en bleu. Des films, comme «Indochine», ont été tournés là-bas. Elle sert maintenant d’hôtel et elle peut-être visitée. ÉCRITS ÉVASION De mariages y sont aussi célébrés. cascades, Cheong Fatt Tze est mort en 1916 à je me suis déjà sentie mieux. Sauf à un Jakarta. moment, horreur ! Nous devions traverser un ravin juste en tenant une corde qui pouvait céder à tout moment. Le plus grand Bouddha du monde Heureusement, j’en suis sortie vivante. Par Ilan Obadia J’aurais pu vous parler du zoo, du mini golf mais j’ai décidé de vous parler du Des galets pour de l’eau propre... plus grand Bouddha du monde. Le grand Bouddha est situé tout en haut par Léo Tourneur d’une colline au Nord-ouest de la ville de Pendant le mois de décembre, nous avons fait plusieurs ateliers de peinture Chalong à Phuket. Le début de construction avait sur galets. commencé en 2002 et finira en 2010. Le Avec des espèces de feutres nous avons coût pour construire ce Bouddha s’élève peint des galets de rivière en nous à 60 millions de Bahts, l’ équivalent de inspirant de motifs de tissus indonésiens ou de peintures aborigènes. 1,2 millions d’euros. Sa taille est d’environ 100 mètres et il Nous avons ensuite vendu ces galets par boîtes de six. Moi je pense que c’est une est en marbre blanc. Les visiteurs qui viennent voir le bonne idée ces galets parce qu’avec Bouddha peuvent apprécier une l’argent récolté nous allons pouvoir aider méditation spirituelle ou la vue sur les à la construction de puits au Cambodge baies de Phuket et voir des personnes et apporter de l’eau à des familles pauvres. Ce projet se fait avec sculpter des Bouddhas miniatures. Une visite du grand Bouddha reste une l’association Tabitha ! expérience inoubliable. Les chiens Foo à Bangkok par Lucie Henry Pendant les vacances, je suis allé à Bangkok en Thaïlande. J’ai visité plusieurs temples et à chaque entrée, il y avait des chiens sculptés. Je me suis demandée ce qu’ils représentaient. Ces chiens sont appelés « chiens de Foo ». Ils sont toujours par deux, un mâle et une femelle. On peut les différencier : d’une part le mâle est à gauche de la porte et la femelle à droite, d’autre part, la femelle s’appuie contre son chiot et le mâle contre une boule. Ils ont la bouche ouverte et à l’intérieur, il y a une perle sculptée qui peut rouler mais ne peut pas sortir, en théorie. Mais certains ont réussi à la faire sortir ! Ces chiens sont des symboles de protection : le mâle protège l’habitation et la femelle les habitants. Si vous croisez ces chiens, essayez de faire sortir la balle. Une aventure inoubliable Par Fiona Béraud Depuis quelques jours je suis aux Philippines dans une région pas très commune. Aujourd’hui on m’annonce qu’on va au « river climbing ». Aujourd’hui, je me croirais à l’école : Il faut vite se lever, se laver, s’habiller en tenue de sport, déjeuner et vite partir au « river climbing » Je ne sais pas trop ce que c’est mais bon quand il faut y aller, il faut y aller ! Dans la voiture il fait déjà atrocement chaud, je me suis presque évanouie quand on m’a dit qu’il fallait marcher. Au début, il y avait de la marche, mais quand on a commencé à escalader les Vacances au Myanmar par Mathias Berdugo Il y a 55 millions d’habitants au Myanmar et son territoire est comparable à celui de la France. Ce sont de belles vacances d’aller au Myanmar. Ce pays a beaucoup de richesses : des mines d’or, de rubis et du pétrole. La terre est très fertile pour l’agriculture. Ils font même des jardins flottants sur le lac. Quand on saute dessus ça bouge et c’est amusant ! Il y a aussi des richesses culturelles. A Bagan, on trouve 2000 temples Bouddhistes. C’est formidable de les découvrir à vélo. On peut monter au deuxième étage et faire des rencontres surprenantes, comme un serpent ! Les militaires ont pris toutes les richesses et les Birmans vivent pauvrement. Malgré tout, ils sont chaleureux et souriants. Ça vaut la peine d’y aller. page 12 RÉBUS JEUX ! Travail collectif des CE2/CM1 École Française Internationale de Bali, Indonésie ••• ENVOYEZ VOS RÉ PONSES À ASIAJUNIOR@EIFB ALI.COM ! L A B Y R I NTH E Travail collectif des CE1/CE2 École Française Internationale de Bali, Indonésie ••• Les élèves de CE1/CE2 de l’École Française Internatioanle de Bali vous invitent à vous perdre dans les méandres de leurs labyrinthes. Découvrez les sur le site http://aefe-asie.net dans la rubrique ASIA JUNIOR. page 13 SOMMAIRE ÉDITO page 1 MON PAYS : VANUATU page 2 LIRE LE DÉSERT LES SCIENCES À BALI page 4 page 5 BD : CALVIN AND HOBBES page 5 LES SHICHIFUKUJIN page 6 LA FÊTE DES FILLES... page 6 JOURNALISTE DANS L'ÂME page 7 VIVRE DANS UNE DÉCHARGE page 8 LE TIGRE BLANC page 10 UN ANIMAL UNIQUE AU MONDE page 10 LES CHAUVES SOURIS, TU CONNAIS ? page 11 NOS ÉCRITS page 12 RÉBUS page 13 LABYRINTHES page 13 ASIA JUNIOR SUR INTE RNET ! ÊTRE PARTENAIRE DU PROJET Afin de participer au projet, directeurs, enseignants ou tout autre intervenant travaillant dans un établissement de la zone Asie Pacifique qui souhaite être partenaire, peuvent s’inscrire sur la liste de diffusion du projet ASIA JUNIOR en se rendant sur la page du projet sur le site internet de la zone Choisissez alors le lien ASIA JUNIOR MAILING. Lisez bien les informations qui figureront à l’écran. O B J E C T I F S PÉDAGOGIQUES L’ i n t é r ê t d u s u p p o r t journalistique n’est plus à démontrer. Véritable outil pour amener les élèves à produire des écrits, à lire et à exercer un avis critique de citoyen, le projet doit p e r m e t t re a u x é l è ve s d ’ ap p re n d re également à mieux appréhender la vaste zone géographique dans laquelle ils vivent. ASIA JUNIOR ÉDITION N° 1 - AVRIL 2009 Pour nous contacter : [email protected] http://www.aefe-asie.net