Résumé - Site Philippe DUMAS
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Veille et management des compétences: application de la démarche de veille aux métiers numériques Philippe Dumas(*), Yann Bertacchini (*), [email protected], [email protected] (*)Laboratoire LePont, Université de Toulon et du Var, BP 132, F-83957 La Garde Cx http://lepont.univ-tln.fr Mots clés Management des compétences, Métiers numériques, net économie, offres d’emploi, profil, territoires, veille. Keywords Management of expertise, net economy, numeric job, professional profile, territories, watch unit. Palabras claves Administraciòn del conocimiento, net economìa, labor numérico, perfil profesional, territorios, unidad de vigilancia. Résumé Plusieurs sources, études et rapports, ont attesté récemment d’un contexte socio-économique favorable à l’émergence puis à la création d’emplois numériques sur le marché du travail et de l’emploi. Ces données récentes sont à mettre en relation avec ce que d’aucuns nomment la nouvelle économie. Si le phénomène et l’expression de nouvelle économie tendent respectivement à rejoindre les principes de fonctionnement de l’ancienne économie et la banalisation, ils auront conjointement permis d’éclairer brutalement, durablement les métiers liés aux T.I.C. Lors de cette veille appliquée aux métiers numériques, nous nous sommes intéressés principalement à ces professions et nous présentons dans notre article les résultats de cette recherche. Nous avons collecté puis étudié plusieurs dizaines d’offres d’emploi en provenance de supports de diffusion traditionnels (presse écrite) et de sites spécialisés dans la diffusion d’offres d’emploi en ligne. Nous avons essayé de repérer leurs caractéristiques principales: appellations, publics ciblés, compétences professionnelles attendues par les employeurs. Enfin, nous avons procédé à une catégorisation des métiers et à leur positionnement respectif à l’aide d’une carte perceptuelle. En application de la méthodologie de veille aux métiers numériques et aux compétences attendues, notre propos a visé à comparer les offres et demandes d’emploi transmises par les supports traditionnels de presse, généraliste et spécialisée, avec les offres et demandes dites en ligne et consultables sur Internet. Ce travail préliminaire nous a permis de repérer les publics ciblés par ces offres, leurs caractéristiques communes et la dissonance des appellations. Nous proposons une grille de lecture des métiers émergents compte tenu de la dissonance des appellations métiers relevées. Nous avons procédé au regroupement de ces métiers autour de quatre pôles d’activité. Cette grille de lecture permet de positionner les territoires des compétences attendues par les employeurs de la part des candidats à l’exercice de ces métiers. Nous en avons déduit que pour les prétendants à l’exercice de ces métiers les offreurs d’emploi en attendent une pluri-compétence -au minimum une double compétence: technique, voire scientifique, et créative. Nous pourrions les résumer à l’aide de cette définition: La culture scientifique comme médiateur de l’évolution professionnelle, et la technique au service de l’esthétique comme synthèse des sciences sociales et humaines. Nous pouvons en déduire également que cette définition pose en substance l’épineuse question de la formation à ces métiers émergents et la nécessité d’une veille permanente de la part de tous les acteurs de la gestion des ressources humaines. 1 Introduction : numériques pourquoi une veille des métiers La conception moderne de l’enseignement, surtout de l’enseignement professionnalisé, est de former tout au long de la vie des citoyens vers des emplois qu’ils occuperont de façon performante et évolutive, comme le souligne l’Ocde, (1996, 1997). A l’occasion de la création d’une nouvelle filière d’enseignement des technologies de l’internet et du multimédia à l’Université de Toulon-Var, l’équipe de projet a mis en place une « veille des métiers du numérique » en vue de construire un projet pédagogique en concordance avec les emplois prévisibles dans cette branche. Le présent article est une réflexion sur cette expérience pratique de veille et une proposition de reformulation des concepts d’emploi et de métiers dans un domaine en constante mutation. Par « métier numérique », nous entendons les métiers liés spécifiquement à la diffusion et à la banalisation des technologies de l’information communication (TIC) qui ont été « nouvelles » pendant la dernière décennie. L’objet de ces métiers est de privilégier les objets immatériels c’est-à-dire, les productions intellectuelles et le traitement de l’information. Ainsi, la création de filières d’enseignement liées au développement des Tic nous a amenés à nous pencher sur les débouchés et les besoins des employeurs. Nous replacerons d’abord cette recherche dans le contexte des années 1996-2000, celui de l’émergence de la dénommée « nouvelle économie, ou net économie ». Ensuite nous présenterons une synthèse des résultats d’une enquête sur les offres d’emploi qui prouvera que la notion clé de la formulation des métiers numériques est celle de compétence.. Dans la conclusion nous insisterons sur l’impérieuse nécessité de la « veille des métiers », comme l’un des champ des techniques de veilles. Et nous introduirons la notion de « territoire de compétences » (Bertacchini, 2001). 2 La bulle de la nouvelle économie et son impact sur l’emploi 2.0 Les composants de la bulle Les dernières décennie ont été marquées par la diffusion massive des TIC. Leur mise en œuvre s’est répandue au sein des organisations. Un peu partout, les entreprises ont été amenées à repenser leur organisation en fonction des flux d’informations et quelquefois, à créer des plates-formes d’achat virtuelles. L’utilisation de l’internet dans la dernière décennie a changé qualitativement et quantitativement les pratiques professionnelles et les conditions de l’économie mondiale. On a cru qu’une nouvelle révolution était en marche et qu’elle allait s’affranchir des règles de l’économie « classique ». La mondialisation des marchés financiers, la libre circulation des personnes et des marchandises, les débordements du libéralisme, l’appât du gain rapide et la spéculation ont été les ingrédients de la naissance et de la croissance d’une « bulle » technico-financière. 2.1 La net économie et le retournement Depuis avril 2000, on ne parle que de l’effondrement de la nouvelle économie. Nous préférons utiliser le terme de retournement pour caractériser ce tournant. Si le phénomène et l’expression de nouvelle économie tendent respectivement à rejoindre les principes de fonctionnement de l’ancienne économie et la banalisation, ils auront conjointement permis d’éclairer brutalement, durablement les métiers liés aux TIC. En effet, si les défaillances de start-ups et réductions d’effectifs dans le secteur des télécommunications sont largement médiatisées aujourd’hui, ces deux phénomènes malmènent la net économie. Toutefois les métiers numériques n’ont pas disparus pour autant et ils sont présents dans la plupart des entreprises et des organisations. Leur développement a suscité bon nombre d’interrogations et a fait évoluer les métiers traditionnels. 2.2 Les interrogations induites 2.2.1 La notion de métier Le métier n’est plus un assemblage fixe et répertorié de compétences. Il n’est plus lié à la possession d’un diplôme. Il n’est plus attaché à l’individu. Il est partagé entre des dimensions individuelle et organisationnelle qui mettent en œuvre le partage d’information et la communication. Cette transformation renvoie à une des caractéristiques principale de l’ex « nouvelle économie » qui repose sur la mise en place de réseaux. Les mots clés qui apparaissent sont ceux de confiance, réseau, processus, interface, facilitateur (Dejoux, 2001). Il s’ensuit une difficulté majeure de repérage des emplois dans les grilles « classiques » de lecture. 2.2.2 Les périls La diffusion massive des nouvelles technologies de l'information et de la communication génère un monde en périls d'information: surinformation, désinformation, voire virtualisation par certains côtés (Dumas, Da Silva, 2001). Ces périls ont pour corollaire l’évolution des métiers traditionnels de l'information scientifique et technique vers des métiers d'interface entre des métiers, hier, cloisonnés dans des secteurs d’activité différents. Ces auteurs soulignent déjà cette évolution en observant les services d’information dans les entreprises et les institutions. Ces évolutions ne peuvent pas être sans conséquences sur les métiers, les compétences associées et la formation aux métiers numériques (Bertacchini, 2001) 2.2.3 L’incompréhension des experts comme du public Alors que depuis avril 2000 le phénomène de la bulle s’est dégonflé et que l’on a assisté au retournement que nous venons d’esquisser, on constate en octobre 2001 que les interrogations sont loin d’être épuisées. Ces phénomènes traduisent-ils la revanche des anciens sur les modernes ? Les « dot.com1 », les start-ups ont-elles disparu comme elles sont venues –par enchantement ? Avons-nous assisté à un de ces avatars du capitalisme libéral ? –la « destruction créative » qui ne conserve que quelques pour cent de l’immense mouvement créateur des années de folie. Nous pensons avec Walker (2001, p59) que nous sommes tous devenus des « dot.com » ou des participants à cette net économie qui ne se porte pas si mal que cela. Walker cite l’exemple de General Electric, parangon de l’ancienne économie, qui après avoir attendu 1999 pour démarrer ses opérations sur internet, ne traite aujourd’hui pas moins de 20 milliards de dollars de transactions annuelles sur le net. L’incompréhension des experts en général peut aussi être illustrée par une remarque qui nous a été faite en 1999 sur les débouchés que nous devions cibler dans notre projet de formation. Le courant de pensée qui nous a guidé pour construire le projet pédagogique était dans la ligne des orientations soulignées dans le rapport de l’Ocde (1997) : fonder l’ingénierie pédagogique sur l’acquisition de compétences plus ou moins capitalisables afin de rendre les apprenants plus performants et adaptables aux métiers qu’ils allaient trouver sur le marché de l’emploi. Or le premier groupe d’experts consultés nous a demandé « quels sont les métiers auxquels vous conduisez vos étudiants ? Nommez les et chiffrez les débouchés. » Comme nous allons le voir ci-après, il est impossible de répondre en ces termes à ces questions . 2.2.4 Le dégonflement de la bulle Certains ont pu penser que le dégonflement de la bulle de la net économie dans le courant de l’année 2000 allait entraîner la disparition de tout ce qui avait été qualifié (parfois hâtivement) de « nouveau », en particulier les « nouveaux métiers ». En fait ces nouveaux métiers ne sont pas liés au côté aventureux et spéculatif des start-ups, mais aux caractéristiques stables de l’évolution des organisations sous l’impact des Tic et notamment de l’internet. La production et l’échange d’information ne se sont pas dégonflées. Le péril de la surinformation persiste et les métiers qui peuvent le contrôler sont plus que jamais à l’ordre du jour. En effet il s’agit d’imaginer et de mettre en œuvre de nouvelles formes de travail et de nouveaux procédés technologiques. Ce sont nos « métiers numériques ». Et en amont de tout cela , il s’agit d’imaginer et de créer de nouvelles modalités et de nouveaux dispositifs de formation. 3 La veille des métiers 3.0 La méthodologie Du 15 au 30 octobre 2000, nous avons procédé à un sondage qualitatif dont l’objet principal fut l’étude des désignations, contenus et compétences attendues des métiers représentatifs de la nouvelle économie. Notre base de sondage fut composée de cette manière: • En ce qui concerne les offres d’emplois traditionnels: -de supports de presse généraliste (Le Figaro, L’Express, Le Nouvel Observateur) -de supports de presse spécialisée (APEC, L’Ordinateur individuel, 01 Informatique) 1 En français « point.com », du nom du symbole internet de toutes les sociétés commerciales sur le web. • En ce qui concerne les offres directes en ligne des acteurs de la Net économie, nous avons repéré les sites Internet suivants en nous aidant de requêtes formulées à l’aide des moteurs et méta-moteur de recherche Altavista et Google. Les mots clé de ces requêtes furent: offre+emploi+ métier. Ces requêtes ont abouti à identifier les sites qui suivent et à les surveiller: www.stepstone.com, (portail européen des offres d’emploi), 15/10/2000 au 25/10/2000 www.cadreonline.fr, offres d’emploi, 15/10/2000 au 25/10/2000 www.keljob.fr, offres d’emploi, 15/10/2000 au 25/10/2000 www.jobpilot.fr, offres d’emploi, 15/10/2000 au 25/10/2000 3.1 La reformulation des offres d’emploi Les métiers numériques se déclinent dans une terminologie très diversifiée et évolutive. Nous avons regroupé sous la forme de tableau les appellations métiers les plus fréquemment utilisées. Pour la presse spécialisée 2 Pour la presse généraliste 3 Administrateur Lotus domino Analyste de conception Analyste de conception Chef de projet Internet Architecte de système réseau Consultant messagerie Chef de projet (divers) Coordinateur marketing Consultant techno-information Designer produit Développeur software Développeur Java Gestionnaire hot line Evangéliste software Ingénieur datawarehouse Gestionnaire Base de données Planificateur Hotliner, Pupitreur Opérateur PAO Spécialistes en datamining Infographiste Webmaster Responsable de la station PAO Strategic commodity manager Webmaster Tableau 1: quelques intitulés de postes dans les offres d’emploi des métiers numériques. 3.2 Les conséquences sur la définition des métiers Les appellations métiers utilisées par les supports de la presse spécialisée et généraliste ne sont pas stabilisés. La comparaison des appellations ne peut que déboucher sur une approximation dommageable. En effet, nous avons noté parmi les multiples offres d’emploi recensées et en très nette augmentation au sein de l’offre globale: -une absence de correspondance entre les offres d’emploi proposées par la presse spécialisée et la presse généraliste. -une absence ou quasi-absence d’appellations métiers en relation avec le e-business et le ecommerce. 2 Liste des titres des supports de presse concernés: Le Figaro, L’Express, Le Nouvel Observateur 3 Liste des titres des supports de presse concernés: APEC, L’Ordinateur individuel, 01 Informatique -les publics ciblés et niveaux d’études conduisent à un essai de définition du profil recherché par les employeurs Des offres d’emploi étudiées, nous en avons extrait quelques spécificités: Publics ciblés: 25-35 ans avec expérience (parfois autodidactes ou professionnels disposant d’une compétence spécifique). A cet égard, nous parlerons de double compétence. Niveaux d’études: BTS, DUT, Ingénieurs, bac + 4/5. Les entreprise recherchent de plus en plus des personnes diplômées. Des caractéristiques communes se dégagent des offres d’emploi numériques publiées. Ces métiers se distinguent par quelques traits forts que nous présentons ci-dessous: • -Ils font très largement appel aux techniques de travail coopératif, • -Ils demandent aux titulaires de ces métiers de mettre en œuvre, à plus ou moins fort dosage, des capacités cognitives. • -Une compétence commerciale/marketing est souhaitable. • -Ces publics doivent savoir lire et écrire dans une langue étrangère. (Anglais) Les offres d’emploi qui s’adressent au public et dont nous avons identifié le profil se ventilent selon les catégories présentées dans le point suivant. 3.3 Interprétation : Les territoires des activités numériques Nous pensons que les désignations, contenus et rémunérations des métiers émergents ne sont pas figés. La terminologie différente utilisée par les supports de presse traditionnels et par les sites internet constitue un indicateur. Par contre, nous avons noté que l’offre et la demande d’emploi se structurent à partir et autour de secteurs d’activité clés émergents de la nouvelle économie. Nous avons ainsi identifié quatre catégories d’activités ou de métiers numériques et autour desquelles les offres d’emploi se structurent en « territoires » pour reprendre la terminologie de Bertacchini (2000) : « Territoire 1 » . Les activités qui relèvent de: la gestion, la transmission de ressources et gestion de la connaissances (métiers de la veille et de l’intelligence économique) « Territoire 2 » Les activités qui relèvent de: la création de contenus multimédia culturels et de loisirs « Territoire 3 » Les activités qui relèvent de: la médiation et transaction entre production et distribution (commerce électronique) « Territoire 4 » Les activités qui relèvent de: monitoring de systèmes et de travail coopératif.(télé-intervention) 1.Gestion, transmission de connaissances et ressources Axe des contenus Territoire 1 Territoire 4 3.Médiation et transaction entre production et distribution 4.Monitoring de systèmes et de travail coopératif Axe des moyens Territoire 2 Territoire 3 2.Création de multimédias cultuels et de loisirs Tableau 2 : Cartographie des territoires des métiers numériques Afin de matérialiser le territoire occupé par chacun de ces pôles d’activité, nous les avons positionnés sur deux axes perpendiculaires. Arbitrairement, nous avons choisi de positionner: -au nord, un pôle de compétences que nous avons appelé: 1.gestion, transmission de connaissances et ressources. -au sud, un pôle de compétences que nous avons appelé: 2.création de multimédias cultuels et de loisirs -à l’ouest, un pôle de compétences que nous avons appelé: 3.médiation et transaction entre production et distribution -à l’est, un pôle de compétences que nous avons appelé: 4.monitoring de systèmes et de travail coopératif Clé de lecture de la grille et commentaire de la carte obtenue. A titre d’exemple, nous commentons le « Territoire 1 ».Gestion, transmission de connaissances et ressources. Nous avons noté que les offres d’emploi qui appartenaient à ce champ d’activité attendaient des candidats, indépendamment de la compétence principale associée à ce type d’emploi, des compétences complémentaires présentes à part égale dans les domaines 3.Médiation et transaction entre production et distribution et 4.Monitoring de systèmes et de travail coopératif, puis dans une mesure moindre 2.Création de multimédias cultuels et de loisirs. 4 Conclusion De la petite étude de cas sur une opération de veille ciblée et finalisée que nous avons résumée ici, nous souhaiterions mettre deux points en exergue dans notre conclusion : la nécessité d’une systématisation d’une veille des métiers ; le trait marquant des profils que nous avons relevés pour les métiers numériques ; L’activité de veille des métiers est probablement au centre des Direction des Ressources Humaines, bien que nous pensions qu’on en parle assez peu… Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle est quasiment inexistante dans les universités dont la formation aux futurs métiers est une des raisons d’être de celles-ci. Quand le souci des débouchés existe, on constate qu’il se traduit par une recherche de certitudes quantifiables dans des nomenclatures existantes. Cette approche ne tient plus. Si les métiers numériques sont les plus mal définis des métiers actuels et les plus instables, ils n’en reflètent pas moins les grandes tendances de l’économie moderne d’après le choc de la « net économie ». Le débat sur les métiers est au centre des préoccupations nouvelles de gestion des compétences, de gestion des connaissances, de valorisation du capital immatériel des organisations. Un champ disciplinaire spécifique s’ouvre aux méthodologies classiques des veilles. En ce qui concerne spécifiquement les métiers « numériques », les offreurs d’emploi attendent essentiellement des prétendants à ces métiers une pluricompétence -au minimum une double compétence : technique, voire scientifique, et créative. Au plan des programmes de formation, cette attente correspond bien aux directives générales du mInistère de l’Éducation Nationale, mais il faut constater qu’elle tarde à se concrétiser, tant les chapelles disciplinaires sont fortes, et la prééminence des diplômes mono compétences enracinée dans la culture française. Nous pourrions résumer un programme de formation à l’aide de cette définition : La culture scientifique comme médiateur de l’évolution professionnelle, et la technique au service de l’esthétique comme synthèse des sciences sociales et humaines. 5 Éléments bibliographiques Ouvrages, rapports et articles «Apprendre à tirer les fils de la toile», Le Figaro économie, 31/10/2000 «Comment la nouvelle économie influe sur l’enseignement?», Le Figaro économie, 31/10/2000 Bertacchini Y , Information et veille territoriales ; représentation du complexe local et émergence d’un projet d’intelligence territoriale, Thèse de doctorat, Marseille , 2000. 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