Can simulation replace part of clinical time? Two parallel

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Can simulation replace part of clinical time? Two parallel
Balado sur la documentation clé en éducation médicale
(KeyLIME)
Responsable : Linda Snell
Date de diffusion :
Can simulation replace part of clinical time? Two parallel randomised controlled trials. Référence :
Watson K1, Wright A2, Morris N3, McMeeken J4, Rivett D5, Blackstock F6, Jones A7, Haines T8, O'Connor V9,
Watson G1, Peterson R10, Jull G1. Can simulation replace part of clinical time? Two parallel randomised
controlled trials. Medical Education. 30 mai 2012 [publication électronique avant impression]
Établissements auteurs :
1
Division de physiothérapie, École des sciences de la santé et de la réadaptation, University of
Queensland, Brisbane, Queensland, Australie
2
École de physiothérapie, Faculté des sciences de la santé, Curtin University of Technology, Perth,
Australie occidentale, Australie
3
École de physiothérapie et des sciences de l’exercice, Griffith Health Griffith University, Gold Coast,
Queensland, Australie
4
Division de physiothérapie, École de physiothérapie, Faculté de médecine, de dentisterie et des sciences
de la santé, University of Melbourne, Melbourne, Victoria, Australie
5
Discipline de physiothérapie, École des sciences de la santé, University of Newcastle, Newcastle,
Nouvelle-Galles du Sud, Australie
6
Département de physiothérapie, École paramédicale, La Trobe University, Melbourne, Victoria, Australie
7
École de santé publique, de médecine tropicale et des sciences de la réadaptation, James Cook
University, Townsville, Queensland, Australie
8
Unité de recherche paramédicale, Southern Physiotherapy Clinical School, Monash University, Cheltnam,
Victoria, Australie
9
École de médecine, University of Queensland, Brisbane, Queensland, Australie
10
Faculté des sciences de la santé, The University of Adelaide, Adelaide, Australie
URL PubMed
Marqueurs
Domaine clinique
Expert médical
Communicateur
Collaborateur
Gestionnaire
Professionnel
Domaine éducatif
Programmes d'études
Enseignement et
apprentissage
Recherche en éducation
Contexte
Utilisé de plus en plus couramment, l’apprentissage par simulation présente de nombreux avantages
(sécurité des patients, éthique, présence d’établissements, de matériel et d’enseignants cliniques). Il est
possible d’acquérir certaines compétences, mais difficile de dire si les environnements d’apprentissage
simulés (EAS) peuvent remplacer la formation clinique pour acquérir diverses compétences clés.
Objectif
Comparer les résultats de l’apprentissage et les réactions des étudiants dans un environnement
d’apprentissage clinique traditionnel et lorsque l’apprentissage se déroule en partie dans un
environnement simulé.
Type de document
Recherche
Principales caractéristiques de la méthodologie
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Population visée : étudiants en physiothérapie au sein de six programmes de premier cycle
d’universités australiennes, unité du système musculo-squelettique.
Affectation aléatoire de 370 étudiants selon l’une des trois formules suivantes : 1. Immersion clinique
traditionnelle (quatre semaines); 2. Semaine 1 – EAS; Semaines 2-4 – stage clinique de trois
semaines; 3. Semaines 1 et 2 – demi-journées dans un EAS, exposition clinique les autres demijournées; Semaines 3-4 : stage clinique de deux semaines.
Dans les EAS, neuf patients standardisés avaient reçu une formation rigoureuse sur la plupart des
résultats/compétences souhaités, et diverses stratégies d’apprentissage.
Résultat no 1 : rendement à l’examen oral avec deux patients réels (examen et examen de suivi), les
examinateurs en ignorant le caractère aléatoire, avec un outil d’évaluation reconnu.
Résultat no 2 : perceptions de la confiance des étudiants, avant et à la fin de la simulation (EAS) (pour
les groupes expérimentaux), et après les quatre semaines; au moyen d’un instrument non normalisé.
Étude de « non infériorité » = les résultats du volet expérimental ne seraient pas inférieurs. Deux
essais parallèles où le groupe témoin 1 est comparé au groupe d’intervention 2, et où le groupe témoin
1 est comparé au groupe d’intervention 3.
Principaux résultats
Dans tous les groupes, les étudiants ont gagné en confiance de la même façon.
Aucune différence dans l’évaluation de l'apprentissage ou les résultats des groupes.
Principales conclusions
Les auteurs tirent trois conclusions : 1. Cette recherche prouve que l’EAS peut contribuer à acquérir les
nombreuses compétences requises pour prodiguer des soins intégraux aux patients. 2. La simulation ne
remplacera jamais entièrement l'apprentissage auprès de vrais patients, mais les résultats démontrent
que l’apprentissage clinique dans un environnement simulé peut remplacer une certaine partie de
l’interaction clinique avec de vrais patients sans compromettre les résultats de l’apprentissage. 3.
L'apprentissage par simulation ne doit pas être limité à une compétence particulière, car il peut contribuer
à l’acquisition de plusieurs compétences.
Commentaires supplémentaires à l’intention des
cliniciens enseignants
Une grande partie de la documentation récente sur la simulation porte sur l’application des
connaissances (des contextes de simulation à la pratique clinique réelle). Cet article explore les
deux et pose une question pertinente.
Cependant, les deux contextes de l’étude (EAS et environnement clinique) n’ont pas été
comparés; nous ne savons donc pas si l’un s’avère meilleur et si la durée de l'apprentissage
entre en jeu, dans l’un ou l’autre de ces contextes.
Malgré tout, il s’agit d’un essai randomisé bien conçu, axé sur l’apprentissage et la
collaboration, dont les résultats peuvent vraisemblablement s’appliquer dans la pratique.