Communiqué Film en primeur Corbo de Mathieu Denis

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
17E ÉDITION DU FESTIVAL DU FILM DE L’OUTAOUAIS
DU 20 AU 27 MARS 2014
Mathieu Denis, un réalisateur qui se souvient de Jean Corbo
Montréal, le 23 mars 2015 - Le festival du film de
l’Outaouais est heureux d’annoncer que Mathieu
Denis, un réalisateur prometteur traitant de
l’engagement québécois, sera présent au Festival du
film de l’Outaouais le mercredi 25 mars 2015 pour
présenter son nouveau long métrage Corbo.
Une explosion qui sera fatale aura lieu à l’usine
Dominion Textile de Saint-Henri le 14 juillet 1966.
C’est en s’inspirant de ce fait vécu que Mathieu Denis
écrit et réalise son deuxième long métrage intitulé
Corbo, un récit biographique du jeune militant de 16
ans, Jean Corbo. Ce film qui se déroule dans les
années 1960 demeure malgré tout un sujet d’actualité.
Corbo met en vedette Anthony Therrien, Antoine L'Écuyer et Karelle Tremblay, de
jeunes acteurs qui seront également présents le 25 mars prochain.
Si Mathieu Denis traite de l’engagement québécois dans Corbo, en 2011 le réalisateur nous
exposait alors au désengagement d’une génération, avec le film Laurentie, co-écrit et coréalisé avec Simon Lavoie. Laurentie fait partie de ces films qui créent des discussions, voir
même des débats. On peut l’aimer ou le détester, mais on ne peut nier le dérangement que
nous cause le portrait de l’identité nationale que les deux cinéastes ont dépeint avec brio.
Malgré la controverse causée par ce film, Laurentie remporte le Grand Prix du jury au
Festival international d'art et de cinéma de Percé, le Prix du meilleur long métrage
international au festival Raindance de Londres et le Prix de la mise en scène au Festival
Polar Lights de St-Pétersbourg en Russie.
Mathieu Denis, né à Montréal, étudie en cinéma à l’Université du Québec à Montréal. À la
fin de ses études, il devient monteur au Québec et en France, participant ainsi à plusieurs
œuvres de fictions et de documentaires, de même qu’à plusieurs vidéoclips. Ce n’est qu’en
2006 qu’il retourne à son réel désir et signe son premier court métrage, Le silence nous
fera écho, qui sera présenté dans de nombreux festivals à travers le monde. Un an plus
tard, CODE 13, son second court métrage voit le jour. Non seulement ce film se voit
propulsé dans la liste des dix meilleurs films canadiens de l’année, mais en 2008 il gagne le
Prix de la meilleure réalisation au festival Fantasia.
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