Paris 2014 11 Dans le 15e arrondissement, le parc
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Paris 2014 11 Dans le 15e arrondissement, le parc
C. O. U. Les Ulis - Section Randonnée RANDONNEE PARIS VENDREDI 7 novembre 2014 – 10 h Organisée par Agnès Traverse Dans le 15e arrondissement de Paris Le parc André Citroën, la petite ceinture et le parc Georges Brassens Parc André Citroën Javel : au XVe siècle, un petit port et un garage à bateaux en bord de Seine, lieu-dit du village de Grenelle. Au XVII siècle, un moulin à vent et une guinguette à la mode. Peu habité à cause des inondations. Vers 1700, il y a, à Grenelle, un château et une ferme, du côté de l'actuelle avenue de la Motte-Picquet. Au XVIIIe siècle, Javel accueille des usines dont celle qui fabrique une eau désinfectante inventée par Berthollet : l'eau de Javel. En 1824, les terrains sont lotis, le village se développe. L’ingénieur André Citroën s’installe à Javel en 1915 pour fabriquer des munitions puis des voitures dont la traction avant et la DS. En 1982, l'usine ferme définitivement. Tout le terrain occupé par l'usine (200000 m2) est reconverti en bâtiments et un parc. Inauguré en 1992, le parc André Citroën est l’un des cinq grands parcs parisiens créés à la fin du XXe siècle, avec le Parc de la Villette, le Parc de Bercy, le Parc de Belleville et le Parc Georges-Brassens. Il offre près de 14 hectares de pelouses, jardins et aires de jeux. Des deux grandes serres, l’une sert d’orangerie, l’autre est dédiée à la végétation australe. Le parc se divise en trois parties thématiques : le jardin Blanc, le jardin Noir et un grand parc central. Sans oublier le ballon captif à gaz proposant une ascension de 150 mètres de hauteur. L’eau est un élément prépondérant. Une fontaine permet de goûter de grands crus d'eau ! Les architectes en charge du projet sont Patrick Berger, Jean-François Jodry et Jean-Paul Viguier, tandis que l’aménagement paysagé est confié à Gilles Clément et Alain Provost. Environ 25 employés y travaillent. Vaugirard D’abord un lieu-dit avec une maison construite par l’abbé de St Germain-des-Près, Girard de Moret. Le village prend le nom de Vaugirard, le val de Girard. A côté, au XVIIIe s., une seigneurie se développe, propriété de la famille Angran d’Alleray, d'où la rue d'Alleray. Vaugirard est un village agricole avec du maraîchage et une vigne. Au cours du XVIIIe, Vaugirard, qui croît de 700 habitants à près de 2 000, est surtout marqué par de belles résidences avec jardins : maisons de campagne de plusieurs congrégations religieuses, château des marquis de Feuquières (il reste une rue du Clos Feuquières avec un square). Exploitations de sable et d’argile (brique de Vaugirard) et carrières de calcaire à ciel ouvert. Au XIXe, opération de lotissement importante, la vigne disparaît. De 1806 à 1856, la population de Vaugirard passe de 2 600 à 26 223 habitants. En 1860, Vaugirard forme avec Grenelle, une partie d’Issy et de Vanves, le XVe arrondissement de Paris. Petite Ceinture La construction du chemin de fer de Petite Ceinture est décidée en 1851, par Napoléon III avec le Baron Haussmann, avant le «métropolitain» (1900). Elle débute en 1852. Elle se fait par tronçons, est achevée en 1869 et d'abord utilisée pour les marchandises. C'est la première ligne de chemin de fer située intégralement dans Paris. C’est une ligne circulaire qui permet de faire les 31,5 km de circonférence en 1h30 avec une fréquence d'un train toutes les 10 minutes dans chaque sens au plus fort du trafic. Elle est raccordée à toutes les voies ferrées entrantes dans Paris. Elle a connu un service urbain de voyageurs de 1862 à 1934, avec une fréquentation record en 1900 pour l'exposition universelle. Un des objectifs était d’ordre stratégique : faciliter le transport des troupes à l’intérieur du mur d’enceinte de Paris, les fortifications dites de Thiers. Le développement des lignes de métro, plus centrales avec des stations plus confortables et une tarification plus compétitive, entraîna une baisse progressive des mouvements de voyageurs sur la Petite Ceinture. 1934: suppression du service voyageurs, mais maintien du service marchandises jusqu'au début des années 1990. Il existe aussi une Grande Ceinture, ouverte en 1877, à une quinzaine de km du périphérique actuel, maintenant dédié au transport de marchandises. Gare de Vaugirard Rue Lacretelle (historien 1766-1855), ancienne rue des carrières, en référence aux carrières de Vaugirard Rue Pierre Mille journaliste et romancier (1864 - 1941) Sentier de l'Ecole Maternelle Olivier de Serres Les abattoirs de Vaugirard et le Parc Georges Brassens Inaugurés par le président Félix Faure en 1898, les abattoirs de Vaugirard présentaient l'avantage d'être excentrés et accessibles par le Chemin de fer de la Petite Ceinture. Sur plus de 23 500m², 110 000 bœufs, 70 000 veaux, 500 000 moutons, et 80 000 porcs y étaient abattus chaque année. L'abattoir aux chevaux, rue Brancion, traitait quelques dizaines de milliers de bêtes par an. L'activité est arrêtée en 1978, les bâtiments sont détruits entre 1978 et 1985. Le parc Georges-Brassens, aménagé à la place des abattoirs, a été ouvert en 1984. De l'ancien marché ont été gardés les portes monumentales et deux bâtiments : la halle aux chevaux, le beffroi du marché à la criée. Le nom est un hommage à l'artiste qui a vécu l'essentiel de sa vie parisienne à quelques centaines de mètres du lieu, au 9, impasse Florimont(14e), puis au 42, rue Santos-Dumont (15e). On trouve un rucher, une vigne qui rappelle les anciens vignobles du XVIII siècle. Le vin, produit sous l’appellation Clos des Morillons, est vendu aux enchères publiques. Le produit de la vente est versé à des œuvres sociales de l'arrondissement. Un marché du livre ancien et d'occasion se tient toutes les fins de semaine depuis 1987 dans l'ancienne halle aux chevaux. Le parc est décoré de deux statues animalières, l'Âne de François-Xavier Lalanne, et Les Taureaux d'Isidore Bonheur (frère de Rosa), du Porteur de viande d'Albert Bouquillon et d'un buste de Georges Brassens d'André Greck. Rue des Morillons Les Morillons : un lieu-dit. Les morillons sont les raisins noirs récoltés dans les vignes de Vaugirard. La Villa Santos-Dumont abrita de nombreux artistes: au 3 le sculpteur Zadkine, au 4 Fernand Léger, au 6 le sculpteur Grandet, au 15 le mosaïste italien Gattiau, au 25 Malvira Hoffmann, ancienne élève de Rodin. Coulée verte Partie parisienne de la coulée verte qui s’étale sur 12 km de la porte de Vanves à Massy-Palaiseau. Notre Dame du Travail En 1976, deux arrêtés protègent l'église au titre des monuments historiques : un classement pour l'intérieur de l'église et une inscription pour les façades et toitures. Dans le petit hameau de Plaisance situé dans le village de Vaugirard, se trouvait une modeste chapelle, construite en 1835, au 8 de la rue Texel, connue sous le vocable de Saint -Médard et qui dépendait de SaintLambert-de-Vaugirard érigée en 1342 qui se trouvait sur l'actuelle place Henri-Rollet. Devenue trop petite, elle fut reconstruite en 1844, puis détruite en 1871. En 1884 arrive l'abbé Soulange-Bodin qui décide la construction d'une nouvelle église dédiée aux travailleurs et qui portera le nom de Notre-Dame du Travail. Cet ecclésiastique a œuvré pour les enfants déshérités, a trouvé des emplois à la maison pour les femmes d’ouvriers. L'église est ouverte pour les très nombreux ouvriers logeant dans le 14ème arrondissement et qui avaient la charge de monter et démonter les expositions universelles de Paris. L'architecte choisi pour la réalisation de cette église est Jules Astruc. L'abbé Soulange-Bodin se plaisait à dire " L'église doit rappeler à l'ouvrier son usine afin qu'il se sente chez lui, dans son milieu habituel, entouré de matériaux de fer et de bois que sa main transforme tous les jours". Les arceaux métalliques et les colonnes de fer, les pierres de taille et les moellons utilisés proviendraient des divers palais éphémères des expositions du Champ-de-Mars. A l’intérieur, les murs sont ornés de grandes peintures à motifs floraux dans le style " Art nouveau " encadrant des toiles, de Giuseppe Uberti et Émile Desouches, qui représentent plusieurs saints, patrons des travailleurs et des opprimés. En tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, on trouve des fonts baptismaux en mosaïque, un Chemin de Croix en bois sculpté par Christine Audin, une Vierge aux fleurs de Michel Serraz, une sculpture intitulée "la main créatrice" de Michel Serraz, puis une Pieta de Michel Serraz et des peintures évoquant la guerre de 14-18 de Lucien Simon. Dans le chœur, ont été installés un Christ en croix de Charles Correia et la statue de Notre Dame du Travail, de Jules Lefèbre qui fut offerte par les exposants de l'exposition de 1900. Les vitraux ont été réalisés en 1901 par la Société artistique de peinture sur verre Ils sont originaires des ateliers de Charles Champigneulle, maître verrier. Seul le vitrail central de la Vierge Marie portant son enfant provient de l'ancienne église de Plaisance. L'orgue construit par Haerpfer Théodore et mis en service le 24 décembre 1990 remplace un orgue Cavaillé-Coll installé à la fin de la première guerre mondiale et dont le coût de restauration dépassait la valeur de l'instrument. Une statue en pierre n'est pas identifiée. Place de Séoul: immeuble Les Colonnes, réalisé par Ricardo Bofill, architecte espagnol né en 1939, en Catalogne. A côté, place de Catalogne. C. O. U. Les Ulis - Section Randonnée RANDONNEE PARIS VENDREDI 7 novembre 2014 – 14h Organisée par Monique Delorme du Parc Georges Brassens (15e) à la Tour Montparnasse (14e) (Suite randonnée d’Agnès: anciens villages Javel et Vaugirard) Après la randonnée organisée par Agnès, nous sommes à l’heure du déjeuner, au parc Georges Brassens (15 e). Déjeuner Buste Georges Brassens mosaïque rappelant la halle aux chevaux dans un couloir d’immeuble, peinture de l’aviateur En sortant du parc Georges Brassens par la rue des Morillons, bien connue des Parisiens, parce qu’au 36 se trouve le Service des Objets Trouvés de la Préfecture de Police de Paris. Chaque jour 600 à 700 articles sont trouvés sur la voie publique. Nous prenons la rue Santos Dumont où habita Georges Brassens, puis la Villa Santos Dumont. Retour rue Santos Dumont pour rejoindre la rue de Vouillé à droite: anciennes carrières dont les pierres ont servi à la construction de l’Ecole Militaire. Cette rue fut incorporée à Paris en 1860. Son nom vient d’une victoire de Clovis sur les Wisigoth en 507. Rue Santos Dumont villa Santos Dumont e peinture murale sous la voie ferrée e Passer sous les voies ferrées pour passer du 15 au 14 jusqu’à la rue Vercingétorix. D’après Hélène, Vercingétorix n’a été connu des historiens français que par les écrits de Jules César qui l’avait fait prisonnier à Alésia puis emmené en Italie où il mourut. Le nom a été attribué à la rue en 1873. Menhir breton, plantations florales. A gauche, le long de la voie ferrée, long immeuble d’hébergement social. C’est une coulée verte. La suivre jusqu’au square du Cardinal WYSZYNSKI: cardinal polonais 1901-1981, emprisonné de 53 à 56 pour opposition au gouvernement communiste de Pologne, soutien du pape Jean-Paul II, à droite l’église ND du TRAVAIL (voir texte Agnès) rare exemple d’architecture métallique appliquée à un édifice religieux. 1899-1901. Buffet d’orgues moderne. Le baptistère, arbre de la Communion des Saints, Chemin de croix en bois sculpté, peintures… Dans ce quartier il y avait à l’époque beaucoup d’ouvriers qui étaient employés à démonter les bâtiments des expos universelles. Beau bouquet Sculpture peintures murales l’arche de Noé baptistère en céramique Place de Séoul et place de Catalogne et sa fontaine en disque incliné: groupe circulaire d’habitations de Ricardo Boffill: architecte catalan né en 1939 à Barcelone. Autres œuvres à Luxembourg, à Madrid, à Noisy-le-Grand où ses constructions sont menacées de destruction par le maire (depuis 2006) pour cause d’insécurité! 600 résidents, majorité de logements sociaux Place de Catalogne Jardin des Colonnes Place de Séoul accès jardin de l’Atlantique Par la place des Martyrs du Lycée Buffon, rejoindre le Jardin Atlantique. Vue sur la Tour Eiffel. Rectangle de béton soutenu par 12 piles d’arche, il coiffe la gare Montparnasse depuis 1994 (horaires 8h/19h30) 3ha1/2 au centre la fontaine de l’Ile des Hespérides dédiée au ciel (appareils de mesure météorologique). 6 grands mâts de 80m. 18m au-dessus des voies. En contrebas, terrains de tennis tout le long des immeubles. A l’extrémité nord, jardin de plantes ondoyantes, Mémorial Maréchal Leclerc, musée Jean Moulin. Nous allons jusqu’à l’esplanade de la gare devant la Tour Montparnasse: 59 étages, 209 m, ouverture en 1973, permis de construire accordé par A. Malraux en 1968. Dans la gare, mise à disposition du public d’un piano, un passant joue quand nous traversons la gare. Retour par le métro station Montparnasse, Denfert-Rochereau, RER B Suite des photos de Jean-Claude LEBETTRE sur le site RANDULIS