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Spectacle
Faustin Linyekula /
Studios Kabako
Le Cargo
Les jeudi 7 et vendredi 8 avril 2011
à 20h30
saison
2010 / 2011
communiqué
de presse
Communication
Centre national de la danse
Karine Atencia /
Anne-Sophie Voisin
1, rue Victor Hugo
93507 Pantin cedex
T 01 41 83 98 11 / 12
F 01 41 83 27 24
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Faustin Linyekula © Andreas Etter
Danseur et chorégraphe natif de la République
démocratique du Congo, Faustin Linyekula raconte son
monde, ses blessures, avec une force singulière.
Il revient avec sa dernière création Le Cargo, à son propre
corps, à sa danse, une marche vers soi...
CENTRE NATIONAL DE LA DANSE
Président du Conseil d’administration :
Christophe Tardieu
Directrice générale :
Monique Barbaroux
1, rue Victor Hugo 93507 Pantin cedex
T 01 41 83 98 98 - F 01 41 83 98 99
www.cnd.fr - [email protected]
SPECTACLE — CND PANTIN / GRAND STUDIO
Faustin Linyekula / Studios Kabako
Le Cargo
TARIFS
14 €, TR : 11 €
Abonné CND : 10 €, TR : 8 €
Chorégraphie et interprétation
Faustin Linyekula
Avec les voix de
Achille Mbembe, Wole Soyinka,
Stuart Hall, extraites du colloque
Africa Remix au Centre Pompidou,
Les post-colonial studies en débat,
juin 2005
Musique (en cours)
Joachim Montessuis
Production
Studios Kabako / Virginie Dupray
Coproduction
Centre national de la danse
Durée
65 minutes environ
Faustin Linyekula © Andreas Etter
«Comment marcher vers moi-même, vers mon peuple, avec mon sang en feu
et mon histoire en ruine ?»
C’est sur ces vers du poète libanais Adonis que débute ce Cargo aux
destinations incertaines…
Un corps, sur scène, seul, noir, entouré d’objets et de livres de l’Afrique magique,
l’Afrique éternelle de ceux qui n’y vivent pas, l’Afrique originelle de ceux qui
n’y ont jamais grandi…
Un corps qui danse donc, chante ou plutôt crie, face à d’autres mots, ceux de
Stuart Hall, d’Achille Mbembe, de Wole Soyinka…
Un corps qui vend des histoires, la tête en bas, les pieds en l’air, des histoires de
l’Afrique merveilleuse, petits contes nègres pour petits et grands enfants
blancs…
L’Afrique, c’est… les éléphants dans la savane ? Oui ! Les épidémies et le Sida ?
Oui ! Un coucher de soleil sur une plage de sable fin ? Oui ! La corruption et les
ventres ballonnés ? Oui ! Des corps dansant sur des rythmes fiévreux ? Oui ! Les
enfants soldats et les dictateurs carnivores ? Oui ! Oui ! Oui !
«Heureux le peuple qui chante et qui danse », disait Mobutu, le Maréchal, un
autre carnivore.
Et après, une fois que tout est dit des fantasmes et des évidences ? Que reste-t-il ?
Juste après les mots ? La danse ? Le corps ?
Car il s’agit bien pour Faustin Linyekula de revenir à son propre corps, à sa
danse, une marche vers soi….
…
Premières au Centre national
de la danse - Pantin
Dates de tournée
mai 2011 —
Rencontres chorégraphiques
de Carthage - Tunis
01 41 83 98 98
[email protected]
www.cnd.fr
2
…
«Si la forme du solo ne m’attirait guère malgré quelques tentatives vite
détournées comme le projet Radio Okapi où je conviais chaque soir des artistes
à m’accompagner ou les performances du Cargo proposées ces dernières années
dans des galeries ou studios, c’est que mon travail était avant tout un espace de
partage, peut-être pour être un peu moins seul… Mais je sens aujourd’hui la
nécessité de revenir à moi. Remonter à mes premiers souvenirs, revenir à Obilo,
ce petit village à 80 kilomètres de Kisangani où j’allais avec ma sœur rejoindre
mon père en train. Que reste-t-il de la maison de mon père ? Après toutes ces
années de guerre, les gens dansent-ils toujours la nuit tombée, des danses qui,
alors enfant, m’étaient interdites ?»
Faustin Linyekula
> Ne manquez pas..., « en éclat » au Théâtre National de Chaillot
MER. 30 MARS AU VEN. 1ER AVRIL À 20H30
Faustin Linyekula
Théâtre National de Chaillot
1, place du Trocadéro
75016 Paris
www.theatre-chaillot.fr
Pour en finir avec Bérénice
Réservation
T 01 53 65 30 00
Service de presse
Catherine Papeguay
T 01 53 65 31 22
© Agathe Poupeney
Les mots de Racine se frottent à l’univers du chorégraphe et metteur en scène
Faustin Linyekula. Pour en finir avec Bérénice est un voyage aux frontières de
l’inconnu.
Dans Pour en finir avec Bérénice, Faustin Linyekula ramène l’héroïne, reine de
Palestine rejetée par Rome en raison du sang d’Orient qui coule dans ses veines,
chez lui, à Kisangani, Congo. Il voit dans cette tragédie de Jean Racine bien des
similitudes « avec cette époque troublée où l’on peine à reconnaître les peuples
avec qui l’on partage depuis longtemps une histoire et une mémoire
communes.» Servie par une troupe d’acteurs congolais, cette pièce fera
entendre une langue porteuse d’espoir.
…
Durée
1h45
Tarifs :
32€ plein tarif,
24€ tarif réduit,
13€ et 11€ tarifs jeunes
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Faustin Linyekula
Studios Kabako
www.kabako.org
Prochaines actualités
Les Épopées miniatures
les 14 et 15 juin 2011 —
Schools, Theâtre du Quai, Angers
Création pour les étudiants
en Formation d'Artiste
Chorégraphique (FAC)
CNDC d'Angers
More more more... future
Faustin Linyekula © Andreas Etter
Danseur et chorégraphe, Faustin Linyekula vit et travaille à Kisangani (RD Congo).
Après une formation littéraire et théâtrale à Kisangani, il s’installe à Nairobi en 1993 et fonde en
1997 avec le mime Opiyo Okach et la danseuse Afrah Tenambergen la première compagnie de danse
contemporaine au Kenya, la compagnie Gàara. Leur première création, Cleansing, est primée aux
Rencontres chorégraphiques africaines de Luanda en 1998.
De retour à Kinshasa en juin 2001, il met sur pied une structure pour la danse et le théâtre visuel,
lieu d’échanges, de recherche et de création : les Studios Kabako.
Avec sa compagnie, Faustin est l’auteur de neuf pièces Spectacularly empty (2001), Triptyque sans
titre (2002), Spectacularly empty II (2003), recréation pour boîte noire de la pièce de 2001. Radio
Okapi (2003-06), performance évolutive, a convié radio et artistes invités dans plusieurs villes en
France, à Nairobi et à Vienne.
Le Festival des mensonges (2005-06) déroule une veillée autour de la petite et de la grande histoire
du Congo depuis l’Indépendance jusqu’en 1997 ou comment l’histoire a traversé les corps et les
destins singuliers ?
The Dialogue Series : iii. Dinozord (2006) présenté en juillet 2007 au Festival d’Avignon pourrait être
ce carnet d’un retour au pays natal ; après plusieurs années d’absence, qu’est devenue la ville de
Kisangani, que sont devenus les amis ? Et à quoi peuvent bien rêver les habitants d’une ville après
tant d’années de lourds conflits ? En 2006-07, dans le cadre du programme Écritures d’Afrique de
CulturesFrance, Faustin Linyekula met en scène un texte de Marie-Louise Bibish Mumbu La Fratrie
errante.
En 2009, il crée more more more… future, rock-opéra-ndombolo qui depuis tourne très régulièrement
en Europe (Autriche, France, Belgique, Hollande, Portugal, Luxembourg, Allemagne, Grande-Bretagne),
mais aussi au Canada (Montréal) et en Afrique (Kinshasa, Cape Town) et qui fera l’objet d’une
tournée aux États-Unis en septembre-octobre 2011.
La même année, il propose une mise en scène de Bérénice de Jean Racine pour la Comédie française
et le Théâtre de Gennevilliers, un texte qu’il décide très vite et dans un second temps de ramener
sur son territoire à Kisangani : Pour en finir avec Bérénice avec six comédiens congolais a été montrée
au Festival d’Avignon en juillet 2010 et sera présentée au Théâtre National de Chaillot et au KVS
Theater à Bruxelles en mars-avril 2011.
Faustin Linyekula enseigne régulièrement en Afrique, aux États-Unis et en Europe (PARTS, CNDC
Angers, Impulstanz / Vienne, Laban Centre…).
Depuis 2006, il inscrit son travail et sa démarche dans la ville de Kisangani où les Studios Kabako
accompagnent par la formation, la production et la diffusion de jeunes artistes congolais dans le
domaine du spectacle vivant, mais aussi de la musique et de la vidéo.
En août 2010 ont débuté les fondations d’un centre de résidence / laboratoire qui devrait ouvrir ses
portes en 2012.
Faustin Linyekula travaille actuellement à la réalisation du premier album de Flamme Kapaya,
Banningsville, dont il assurera également la mise en scène du concert (KVS Theater à Bruxelles).
En janvier 2011, le CND et les Studios Kabako s’associent dans le cadre d’une convention afin de
permettre à des artistes chorégraphiques ou des enseignants de la danse africains une immersion
dans l’environnement offert par le CND à Pantin et les accompagner dans leur professionnalisation.
Le Centre Culturel Français de Kinshasa apporte son soutien à ce projet.
les 28 et 29 juin 2011 —
Festival de la Cité, Lausanne
dans le cadre de la saison Arsenic
hors les murs
le 3 et 4 juillet 2011 —
Eurokaz, festival de Zagreb
le 10 juillet 2011 —
festival MIMI, Marseille
Faustin Linyekula et le CND
par le passé
Dans les Studios du CND
Le Cargo
Carte blanche à Faustin Linyekula
ANDREyA OuAMbA / CIE PREMIER TEMPS
PAPy EbOTANI, DjODjO KAZADI / STuDIOS
KAbAKO, HAFIZ DHAOu, PAPA IbRAHIMA
N’DIAyE / DIALAw’ART, GAby SARANOuFFI /
CIE VAHINALA, MLu ZONDI, NTANDO CELE,
HLENGIwE LuSHAbA, NELISIwE XAbA
ET FAuSTIN LINyEKuLA
du 22 au 24 juin 2005
Si c’est un nègre /
autoportrait, Le Vif du Sujet
SyLVAIN PRuNENEC /
FAuSTIN LINyEKuLA
28 au 31 janvier 2004
Rencontre
FAuSTIN LINyEKuLA
13 octobre 2003
La nuit africaine
MOEKETSI KOENA, SELLO PESA,
COMPAGNIE RARy, FAuSTIN LINyEKuLA,
LACINA COuLIbALy, OuSSéNI SAKO…
15 février 2002
Hors les murs
Triptyque sans titre Coproduction CND
FAuSTIN LINyEKuLA
18 et 19 octobre 2002 au Forum
culturel de blanc – Mesnil
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