Saint-Joseph SEGRE - Ronan Cheviller

Transcription

Saint-Joseph SEGRE - Ronan Cheviller
Parcours lecture / écriture en collège avec
le Conseil général du Maine-et-Loire
Année scolaire 2011-2012
Semaine 2 et semaine 3
Collège Saint-Joseph, SEGRÉ
La formation proposée aux élèves lors de la deuxième et la troisième semaine du parcours lecture /
écriture en collège avec le Conseil général de Maine-et-Loire s’articule autour de quatre volets
différents.
Atelier d'écriture avec l'auteur Ronan Cheviller
> présentation de l’auteur
> présentation de L’illustre Contre Monde : des boniments
> lecture d’un extrait de L’illustre Contre Monde
> exercices d’écriture. Consignes données aux élèves :
* Écrivez des onomatopées.
* À partir de ces onomatopées, écrivez un dialogue.
* Faites une liste de mots inventés (néologismes…).
* Écrivez sur un thème : une définition et un début d’histoire.
* Lisez vos textes en mettant l’accent sur l’oralité, prenez du plaisir à lire.
> En fin de séance, l'auteur a ramassé les notes des élèves. Puis, il leur a demandé d’écrire un texte sur
un thème proposé en pensant à la parole d’un personnage. À partir des notes des élèves, l'auteur a
rédigé un dialogue.
Au cours de cet atelier, l'auteur et les élèves passent de la discussion à l’écriture puis à la lecture.
Lectures et thèmes :
- Séance du lundi 27 février 2012 (Am) 4° 1 :
Lecture : Qu’en est-il de la première étincelle ? / Thème : les étincelles.
- Séance du lundi 27 février 2012 (Pm) 4° 1 :
Lecture : Qu’en est-il de la première étincelle ? / Thème : les étincelles.
- Séance du Vendredi 2 mars 2012 (Am) 4° 3 :
Lecture : Faut-il supprimer la fonction de l’inquiétude ? / Thème inquiétude.
- Séance du Vendredi 2 mars 2012 (Pm) 4° 3 :
Lecture : Qu’est-ce que l’hypocrisie ? / Thème : hypocrisie et timidité.
Ateliers de lecture à voix haute avec les comédiens Julienne Belloche, Lionel Pavageau et Nina
Kibuanda
► Lecture et corporalité (Julienne Belloche / Brigadier chef-chef)
Le but de cet atelier est de partir de soi, de ce que l’on est pour lire à voix haute, s’engager
physiquement, développer ses capacités corporelles et se dépasser. Cet engagement corporel influence
la tonalité et le rythme de la voix, dans le but de donner un sens aux mots lus. L’idée est de créer, de
tester des gestes associés aux mots.
L'atelier débute par un entraînement physique du mini-brigadier :
> présentation de son matricule. Les élèves forment un cercle. La comédienne lance une balle. L’élève
qui la réceptionne se présente par son matricule et relance la balle au comédien, et ainsi de suite.
> sauts de valises. Les élèves doivent courir comme s’ils étaient en retard, fatigués, etc tout en faisant
semblant de sauter au-dessus de la valise du brigadier.
> lancés du marque-page. Les élèves doivent faire semblant de dégainer un marque-page, cibler,
prendre leur élan, lancer le marque-page vers la cible. Ils doivent marquer une pause entre chaque
mouvement afin de prendre la tension du jeu. Ils répètent cet exercice avec deux puis des dizaines de
marque-pages.
> ouverture et fermeture du livre. Les élèves doivent poser leurs mains comme s’ils tenaient un livre
fermé et essayer de l’ouvrir sans y arriver. Finalement, ils parviennent à l’ouvrir. Puis, ils doivent essayer
de refermer le livre sans y arriver. Finalement, ils parviennent à le refermer.
Le but est de travailler sur la tension, le soulagement. Le livre est successivement mini, petit, moyen,
grand, avec des histoires qui font peurs, qui ennuient, qu'on ne comprend pas, tristes, qui provoquent le
fou rire, surprenantes...
Ensuite, un exercice permet de travailler sur l’imagination et la réactivité. Les élèves sont en cercle. La
comédienne lance une balle à un élève en prononçant un mot. L’élève qui réceptionne la balle doit
prononcer un mot auquel lui fait penser le mot de la comédienne et lui relance la balle, et ainsi de suite.
L’atelier se poursuit par un échauffement vocal par le beat box (“Pose ta capuche, dépose ta capuche”),
et un travail de lecture à partir du texte Le marin d’eau douce de Joël Jouanneau. Les élèves doivent
rechercher les mouvements faisant écho aux mots. Cet exercice permet de travailler sur l’imagination,
l’articulation et la prononciation.
L’atelier se termine par un exercice visant à entraîner l'élève à lire en choeur et à prendre son temps
pour faire une chose après l'autre : l’élève dans la peau d'un personnage (un naufragé ou un pirate) se
concentre vocalement pour lire une phrase, à la fin de sa lecture, il "illustre" corporellement cette phrase
par un geste précis créé par lui-même.
Consigne de travail donnée aux élèves après l'atelier : Retravaillez les exercices faits pendant l'atelier.
► La voix comme outil de lecture (Lionel Pavageau / Brigadier chef )
Le but de l’atelier est la découverte ou redécouverte de la voix comme outil de lecture. L'atelier associe
une approche théorique et pratique.
Approche théorique :
> Explication de la vibration, de la localisation et du fonctionnent des cordes vocales.
> Explication de la respiration, des outils morphologiques utilisés pour respirer, du trajet suivi par l'air.
> Mise en relation voix / air.
> Explication de la construction des sons, la construction sonore du langage.
Approche pratique :
> Exercices sur la respiration ventrale, le volume d’air et le volume sonore que l’on peut maîtriser.
* En cercle, debout, en position neutre, les élèves doivent :
− inspirer : pousser le ventre
− expirer : rentrer le ventre
L'intérêt est de prendre plus d'air lors de l'inspiration et bien rejeter ce qui n'est pas nécessaire lors de
l'expiration. La respiration ventrale permet de parler plus fort.
* Les élèves constituent deux groupes : un groupe debout qui fait l'exercice et un groupe assis qui
observe. Le groupe debout est aligné. Chaque élève inspire le plus d'air possible puis marche en expirant
et en prononçant le son « AAAAA.... » le plus longtemps possible. L'élève s'arrête dès qu'une nouvelle
inspiration est nécessaire. Ensuite, les deux groupes sont inversés.
> Exercices d’articulation sur les consonnes et les voyelles :
* En cercle, debout, les élèves prononcent toutes les consonnes puis les voyelles. Ils observent les
parties de la bouche utilisées pour prononcer chaque lettre : lèvres, langues, dents. Ils observent
également la forme prise par la bouche et le placement des différentes parties qui la composent lors de
la prononciation des lettres. Ils comparent les lettres en elles.
* En cercle, debout, les élèves prononcent successivement les voyelles a-o-u-i-e. Ils touchent leur gorge
afin de comparer les différences opérées au niveau de leurs cordes vocales lors de la prononciation de
chaque voyelle.
> Exercice sur la projection de la parole :
* Chaque élève doit imaginer une phrase de 10 mots. Puis, les uns après les autres, les élèves vont se
positionner debout devant l'ensemble du groupe afin de dire leur phrase en chuchotant, puis en voix
pleine (« normale »), puis très fort, puis de plus en plus fort.
Consigne de travail donnée aux élèves après l'atelier : Retravaillez les exercices faits pendant l'atelier.
► Lecture et musicalité (Nina Kibuanda / Brigadier bleu)
Au début de l’atelier, les exercices ont pour but de faire travailler l’élève sur l’esprit de cohésion, la
confiance aux autres et en soi, le respect des autres et de soi-même. Exemples :
> se tenir dans une position neutre : se tenir bien droit sur ses deux pieds et pouvoir voir l’ensemble de
ses camarades.
> déambuler dans l’espace, accélérer de plus en plus, s’arrêter au signal donné et pousser un cri de
guerre.
> un groupe d’élève se tient par la main, formant ainsi un mur. Un autre élève ferme les yeux et se dirige
vers le mur, en suivant les ordres donnés par le comédien (courir, marcher, s’arrêter, tourner sur soimême, reculer, etc). Le mur peut se rapprocher ou s’éloigner de l’élève pendant qu’il a les yeux fermés.
> fermer les yeux et se pencher vers la direction indiquée par le comédien par une tape sur l’épaule : sur
le côté, en avant ou en arrière.
L'exercice suivant permet d'apprendre à rester dans une position précise : 1,2,3 Soleil.
Ensuite, l’atelier porte sur la lecture d’un texte de slam : Clac ! clac ! clac!, Valère Novarina et Nina
Kibuanda ou Ma rime innocente, Jeanne-Louise Djanga. Le but est de travailler sur la diction,
l’articulation, la respiration, le rythme. Les élèves sont répartis dans l’espace. Le texte est alors divisé :
chaque phrase est lue soit par un élève, soit par l’ensemble du groupe. Une fois le texte divisé, les élèves
le lisent en étant assis puis debout.
Consignes de travail données aux élèves après l'atelier : Retravaillez les exercices faits pendant l'atelier.
Apprenez les phrases attribuées pendant l'exercice de slam.