Soins après avortement pour les jeunes
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Soins après avortement pour les jeunes
InteragencyYouthWorkingGroup numéro publication en série 31 Santé de la reproduction et VIH/SIDA Soins après avortement pour les jeunes L’accès à des services de soins après avortement (SAA) peut prévenir les complications d’un avortement à risque (c.-à.-d. non médicalisé) et sauver des vies. Selon l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), les services de SAA devraient inclure des traitements d’urgence pour les complications de l’avortement spontané ou provoqué, des services de counseling et de planification familiale et l’autonomisation des communautés par la sensibilisation et la mobilisation communautaire. En fonction des ressources disponibles et de la prévalence des maladies couramment rencontrées, les clientes des SAA devraient également recevoir ou être référées à des services spécialisés pour évaluation et traitement des infections sexuellement transmissibles (IST) et pour le counseling et le dépistage du VIH.1 Chaque année, les femmes âgées de moins de 20 ans subissent environ 2,5 millions d’avortements à risque,* selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Bien que toutes les femmes recherchant des soins suite à un avortement devraient recevoir des services de qualité, de nombreux experts admettent que les besoins des jeunes diffèrent de celles des femmes plus âgées et méritent une attention particulière. Pourquoi cibler des services spécifiques de SAA pour les jeunes? Les jeunes sont vulnérables aux grossesses non désirées. L’âge de la ménarche (apparition des premières règles) étant de plus en plus bas et l’âge auquel les gens se marient étant de plus en plus repoussé, ces deux facteurs ont créé une période de temps plus longue durant laquelle les jeunes femmes peuvent tomber enceintes en dehors du mariage. Les jeunes manquent généralement de connaissances sur la sexualité et n’ont souvent qu’un accès limité à la * L’OMS définit « l’avortement à risque » comme une procédure d’interruption d’une grossesse non désirée effectuée soit par quelqu’un qui n’a pas les compétences nécessaires, soit dans un environnement non conforme aux normes médicales minimales, ou les deux.2 contraception. Dans certains cas, elles peuvent être réticentes ou incapables d’utiliser des contraceptifs. Elles sont également à risque élevé de rapports sexuels forcés au cours desquels elles sont souvent incapables de négocier l’utilisation du préservatif ou d’autres formes de contraception. Près de la moitié de tous les avortements à risque et des décès qui s’ensuivent surviennent chez des femmes de moins de 25 ans. Dans les pays en développement, en 2003, 40 pour cent des avortements non médicalisés et 46 pour cent des décès dus aux avortements à risque se sont produits chez des femmes âgées de moins de 25 ans.3 Les jeunes femmes ont tendance à attendre plus longtemps que les femmes adultes avant de demander un avortement, ce qui augmente leur risque de complications. Les raisons de cette attente prolongée sont, entre autres, l’appréhension de révéler leur grossesse, la peur de la stigmatisation, le fait de ne pas se rendre compte qu’elles sont enceintes, ou un état de dénégation psychologique de leur grossesse. Les complications d’un avortement à risque sont des saignements abondants, une infection, une déchirure de l’utérus, des lésions permanentes, et l’infertilité. Certaines complications peuvent même entraîner la mort. Les jeunes femmes sont confrontées à bien des obstacles pour accéder aux services de SAA. Les contraintes sociales et politiques, le manque de connaissances sur les services de SAA, l’incapacité de payer les frais de clinique, le manque de transport, la timidité, et les heures de clinique qui sont inopportunes pour elles peuvent dissuader les jeunes femmes de chercher à obtenir ces services.4 Beaucoup redoutent l’attitude souvent critique des prestataires de ces services. En conséquence, ces jeunes peuvent retarder la recherche d’un traitement médical jusqu’à ce que leur situation devienne grave. Par ailleurs, du fait que l’avortement est illégal ou très réglementé dans de nombreux pays, les jeunes peuvent craindre des répercussions juridiques si elles se présentent à des services de SAA.5 Enfin, en raison d’une erreur d’appréciation commune parmi les membres de la communauté que l’avortement figure parmi les services SAA, ou que la disponibilité de services SAA encourage l’avortement, certaines communautés ne soutiennent pas les projets ou les programmes liés aux SAA.6 La qualité des soins laisse souvent à désirer. Plusieurs projets récents ont porté spécifiquement sur les SAA reçus par les jeunes. Par exemple, entre juin 2007 et mai 2008, Pathfinder International a lancé des services de SAA pour les jeunes dans huit pays d’Afrique subsaharienne. Une composante du programme consistait en l’utilisation d’un outil d’évaluation7 pour apprécier la capacité des installations à fournir des services de SAA sensibles aux besoins des jeunes. Cet outil a identifié de nombreuses faiblesses dans la prestation des services de SAA aux femmes de tous les âges, y compris les compétences et les connaissances limitées des prestataires, le manque d’intimité et de confidentialité à l’égard des clientes, la disponibilité limitée suite à un avortement de moyens de contraception dans la même localité qui fournit le traitement d’urgence, et le manque d’attention à la prise en charge de la douleur.8 Une étude réalisée en 2002 par EngenderHealth en République dominicaine a révélé une faible prévention des infections et un manque d’hygiène dans les installations où les clientes jeunes et plus âgées étaient traitées.9 Une autre étude, menée par Family Health International (FHI) de 2004 à 2006 en République dominicaine dans quatre hôpitaux offrant des services de SAA, a constaté qu’il n’y avait pas de préservatifs disponibles pour distribution durant les séances de counseling post-avortement.10 Cette négligence est particulièrement préoccupante pour les jeunes, parce que les préservatifs sont une méthode de contraception populaire et accessible aux jeunes du monde entier. Efforts déployés pour offrir des services sensibles aux besoins des jeunes Améliorer les connaissances des prestataires sur les SAA et leurs attitudes envers les jeunes. Dans l’étude menée par FHI en République dominicaine, les prestataires dans quatre hôpitaux ont été formés avec du matériel pédagogique mettant l’accent sur le travail avec les jeunes. Les prestataires ont été encouragés à examiner tous les préjugés qu’ils pouvaient avoir sur les jeunes, les besoins des jeunes en matière de santé de la reproduction, et les raisons pour lesquelles les jeunes femmes avaient besoin de SAA. Les prestataires se sont familiarisés avec les critères de recevabilité médicale établis par l’OMS pour l’utilisation des contraceptifs, et beaucoup d’effort a été investi pour faire comprendre que l’âge n’est nullement une contre-indication pour aucune méthode de contraception. Six mois après la formation, les chercheurs ont interrogé 274 patientes recevant des soins après avortement (dont 140 patientes âgées de moins de 19 ans) et 88 prestataires. Le nombre de prestataires qui croyaient qu’offrir des moyens de contraception aux jeunes encourageaient la prise de risque sexuel est passé de 84 (soit 60 pour cent) avant la formation à 28 (soit 20 pour cent) après la formation. Le nombre de prestataires qui disaient qu’il était mauvais pour les adolescents d’avoir des relations sexuelles est passé de 56 (soit 40 pour cent) à 38 (soit 27 pour cent). Avant la formation, 81 prestataires (soit 58 pour cent) avaient indiqué que l’âge seul constituait une raison médicale pour refuser aux jeunes femmes certaines méthodes contraceptives; après la formation, seulement 30 (soit 22 pour cent) maintenaient cette opinion.11 Dans son projet mené dans huit pays, Pathfinder et ses partenaires locaux ont conçu et mis en œuvre des programmes spécifiques à chaque pays, en vue de fournir des services de SAA sensibles aux besoins des jeunes. Les composantes du programme comprenaient un volet sensibilisation communautaire visant à créer un environnement plus encourageant pour les jeunes ayant besoin de SAA, un volet orientation pour les pairséducateurs et les conseillers communautaires, un volet formation des prestataires pour travailler avec les jeunes, et un volet renforcement des systèmes de référence pour inclure des installations conviviales pour les jeunes. Une comparaison des résultats d’examens sur les connaissances administrés à 125 prestataires avant et après la formation dans les huit pays a montré une meilleure connaissance de ce que sont des services de SAA sensibles aux besoins des jeunes. Les connaissances des prestataires se sont accrues en moyenne de 37 pour cent, allant d’une augmentation de 9 pour cent au Kenya à une augmentation de 61 pour cent en Ethiopie. Utilisation croissante de la contraception suite à l’avortement par les jeunes. Dans la plupart des pays inclus dans le projet Pathfinder, la proportion de jeunes qui ont accepté une méthode de contraception après des SAA s’est considérablement accrue dans certains pays. Par exemple, au Nigeria, le nombre de jeunes qui ont accepté une méthode de planification familiale est passé de 97 sur 148 clientes (soit 66 pour cent) au premier trimestre à toutes les 101 clientes qui ont reçu des SAA au quatrième trimestre.12 Dans l’étude menée par FHI en République dominicaine, 40 pour cent des jeunes clientes de SAA ont accepté d’utiliser une méthode de contraception après l’intervention. Intégrer counseling et dépistage du VIH. L’étude de Pathfinder a également montré que les SAA peuvent être intégrés à d’autres services de santé de la reproduction. Par exemple, son intervention en Ethiopie comprenait l’intégration du counseling et du dépistage du VIH aux SAA. Après le début de l’intégration des services, près de 70 pour cent des jeunes clientes de SAA (235 sur 336 patientes) ont reçu le counseling et le dépistage du VIH, et six patientes ont reçu un traitement antirétroviral et des services de soutien. Mobilisation communautaire. Depuis 2004, l’USAID a fourni des fonds à la Bolivie, au Sénégal et au Kenya pour la mise en œuvre d’un programme de mobilisation communautaire pour les SAA. Plus de 1 700 membres de communautés (y compris des jeunes) ont participé à des réunions communautaires qui abordent les conséquences des grossesses non désirées et des avortements à risque. Dans ces trois pays, les problèmes identifiés qui affectent spécifiquement les jeunes sont notamment : ■ Les opportunités manquées par le personnel de santé pour éduquer les jeunes sur la santé de la reproduction ■ La pression exercée par leurs pairs, qui conduit souvent à l’avortement ■ Les parents qui aident et encouragent leurs filles d’âge scolaire à avorter ■ Le fait que les jeunes ignorent leurs droits et leurs responsabilités en tant qu’utilisateurs des services de santé ■ Le fait que les jeunes n’ont pas accès aux préser- vatifs dans les centres de santé Les communautés dans ces pays ont élaboré et mis en œuvre des plans d’action qui ont abouti à la formation des prestataires de soins de santé sur les SAA. En outre, des relations plus solides se sont développées entre les prestataires, les structures sanitaires et les communautés qu’elles desservent, avec pour résultat une meilleure acceptation de la contraception par les clientes des SAA et la communauté en général, et une amélioration globale de la qualité des services. Dans les trois pays, les communautés ont mis en place un service de transport et des fonds d’urgence pour les SAA.13 Conclusions Les efforts visant à fournir aux jeunes de meilleurs services de SAA ont abouti à certains résultats positifs, mais il reste encore de nombreux défis à relever. L’étude en République dominicaine a constaté que si les connaissances et les attitudes des prestataires se sont améliorées, leurs comportements auto-déclarés en matière de counseling sont demeurés inchangés. Pathfinder a conclu que ses efforts ont abouti à certaines approches prometteuses, mais le rapport final sur le projet recommande que la qualité globale des SAA pour toutes les femmes soit d’abord améliorée avant qu’une attention particulière soit accordée spécifiquement aux services sensibles aux besoins des jeunes.14 Pour identifier quelles améliorations aux SAA profiteront le plus aux jeunes, plus de recherches sont nécessaires. L’évaluation rigoureuse de l’efficacité des QU’EST-CE QUE DES SAA SENSIBLES AUX BESOINS DES JEUNES ? Selon l’OMS, les services de santé sensibles aux besoins des jeunes, y compris les SAA, devraient être accessibles, équitables, acceptables, appropriés, complets, efficaces et efficients. Voici les recommandations pour rendre les services de SAA conviviaux pour les jeunes : ■ Les directeurs d’établissements sanitaires doivent se mettre au courant des lois et des politiques nationales en vigeur concernant les services de SAA autorisés pour les adolescentes et les méthodes de contraception qui peuvent leur être offertes. ■ Les gestionnaires de programme et autres parties prenantes doivent sensibiliser les communautés, dissiper les mythes existants sur les SAA et aider à réduire la stigmatisation, de sorte que les jeunes soient moins susceptibles de retarder leur recherche de ces services. ■ Pour les prestataires: – Fournir des services de planification familiale immédiatement après le traitement des complications d’un avortement incomplet ; les femmes sont à risque de tomber enceinte dans les deux ou trois semaines suivant le traitement. – Pendant le counseling suite à un avortement, offrir une gamme de méthodes contraceptives, sans demander le consentement des parents ou du partenaire. L’âge d’une cliente n’est pas une contre-indication pour l’utilisation d’une quelconque des méthodes existantes, bien que, la stérilisation n’est en général pas recommandée. Il faut expliquer aux jeunes ce que c’est « la double protection » et la manière de négocier l’utilisation du préservatif. – Autant que possible, référer les jeunes clientes à d’autres services de santé sexuelle et de la reproduction lors de leur consultation de SAA. Il peut être difficile pour les jeunes de revenir pour des soins de suivi. – Il faut être bien conscient des problèmes techniques liés au traitement des clientes adolescentes et avoir en stock les fournitures nécessaires. Par exemple, il se pourrait qu’il faille utiliser des speculums plus petits pour les jeunes clientes que pour les clientes d’âge plus mûr. – Il faut savoir que les jeunes clientes peuvent être plus anxieuses que les clientes plus âgées, que cette anxiété peut augmenter leur niveau de douleur. Offrir des options de prise en charge de la douleur.15 Adapté du Technical Guidance on Youth-Friendly PAC, publié par le Consortium sur les SAA et accessible à http://www.pacconsortium.org/ site/PageServer et Services de santé adaptés aux adolescents : un programme pour le changement, Organisation mondiale de la Santé, 2002. services pour jeunes dans ce domaine, idéalement réalisée au moyen d’une étude de grande envergure, est bien indiquée. Une telle évaluation serait capable de comparer l’effet de la fourniture de services généraux de SAA de haute qualité à celui de services de SAA renforcés par la formation des prestataires sur les questions spécifiques aux jeunes. La comparaison de ces deux types de services pourrait aider à déterminer si la formation renforcée sur les questions spécifiques aux jeunes entraîne une augmentation de l’adoption des contraceptifs par les jeunes, une meilleure santé après un avortement à risque et une amélioration perçue de la qualité des soins. incluent tout un ensemble de services de santé de la reproduction et autres services. Le travail en Ethiopie a montré que l’intégration des services de SAA et ceux de counseling et dépistage du VIH peut être un modèle de prestation efficace. Cependant, de plus amples informations sont nécessaires sur la meilleure façon d’associer des services d’urgence de SAA avec d’autres opportunités. — Stephanie Joyce et Suzanne Fischer Suzanne Fischer est rédactrice principale chez FHI 360. RÉFÉRENCES La recherche et l’expérience tirée des différents programmes ont suggéré plusieurs stratégies possibles pour améliorer les SAA au profit des jeunes : ■ Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter : Interagency Youth Working Group ■ s/c FHI 360 Youth Information P.O. Box 13950 Research Triangle Park, NC 27709 USA téléphone (919) 544-7040 courriel [email protected] site Web www.iywg.org ■ La formation peut améliorer les attitudes des prestataires face à leurs jeunes clientes. Après leur formation dans le cadre de l’étude en République dominicaine, 50 pour cent de moins des prestataires ont indiqué que l’âge constituait une contre-indication médicale pour refuser les contraceptifs aux jeunes femmes. Un plaidoyer est nécessaire pour clarifier la définition des SAA et la légalité de leur prestation, pour réduire la stigmatisation, instaurer la confiance, accroître l’acceptation des services de SAA et souligner l’importance du stockage des fournitures nécessaires à l’offre des SAA aux jeunes. Il faut continuer à organiser des réunions avec parents, chefs religieux, responsables communautaires et pairs-éducateurs et à sensibiliser sur les services de SAA . Il faut encourager les adultes et les jeunes à assumer le rôle de champion. Une consultation de SAA peut être la première fois qu’une adolescente vient au contact du système de santé et constitue une bonne occasion pour répondre à ses besoins plus généraux en matière de santé. L’Agence des Etats-Unis pour le développement international et le Consortium pour les SAA — un groupe d’organisations travaillant pour la promotion de SAA sûrs et accessibles — mènent un plaidoyer pour que les services de SAA 1. U.S. Agency for International Development. Postabortion care. 2009. [dernière consultation en ligne : septembre 2011]; Accessible à l’adresse : http://www.usaid.gov/our_work/global_health/pop/techareas/pac/index.html. 2. World Health Organization (WHO). Unsafe abortion: global and regional estimates of the incidence of abortion and associated mortality and morbidity in 2003. 5th ed. Geneva: WHO; 2007. 3. WHO 2007. 4. Hainsworth G. Putting the “friendly” in youth-friendly services: What works? [diaporama] The Maximizing Access and Quality (MAQ) workshop: Washington (DC); 2008. 5. Robles F. Raid fuels abortion debate in the Dominican Republic. Miami Herald 2007 Mar 23. 6. Burket M, Hainsworth G, Boyce C. Saving young lives: Pathfinder International’s youth-friendly postabortion care project. Watertown (MA): Pathfinder International; 2008. 7. Hainsworth G, Boyce C, Israel E. Assessment of youth-friendly postabortion care services: A global tool for assessing and improving postabortion care for youth. Watertown (MA): Pathfinder International; 2008. 8. Pathfinder International. Youth-friendly postabortion care services in Africa. Pathfindings No. 6. Watertown (MA): Pathfinder International; 2008. 9. EngenderHealth. Postabortion care for adolescents: Results from research in the Dominican Republic and Malawi. New York: EngenderHealth; 2004. 10. McCarraher DR, Oronoz T, Grey T, Tucker H, Chen M, Bailey P. Operations research to improve post-abortion care services among adolescents in the Dominican Republic, Youth Research Working Paper No. 7. Research Triangle Park (NC): Family Health International; 2007. 11. McCarraher 2007. 12. Communication personnelle, Gwyn Hainsworth, Pathfinder International, 8 décembre 2009. 13. Curtis, C. Community empowerment through community awareness and mobilization: What does the community have to say? Proceedings of the Postabortion Care (PAC) Technical Meeting — Moving Forward with Postabortion Care: Lessons Learned from Five Postabortion Care Focus Countries; 2009 Mar 18-19; Washington (DC), United States. Washington (DC): United States Agency for International Development; 2009. 14. Burket 2008. 15. Hainsworth 2008. Optic’Jeune est une activité de l’Interagency Youth Working Group (IYWG), un réseau d’agences non gouvernementales, d’agences de coopération et d’organismes donateurs œuvrant pour améliorer la santé de la reproduction et prévenir le VIH parmi les jeunes de 10 à 24 ans. L’IYWG est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international. La série Optic’Jeune est produite par FHI 360. Février 2012