1er compte rendu

CONGRÈS MISSIONNAIRE DE L’AMÉRIQUE
Il nous aura fallu 36 heures pour arriver chez nos hôtes à Maracaibo. Quel
voyage ! On s’en souviendra longtemps…
Mais Don Fernando et Dona Beatriz m’ont offert un accueil des plus
chaleureux et un repas des plus savoureux et des plus bienvenus qui ont su
raviver mes forces.
Don Fernando est « dans la viande sur pattes ». Il gère une grande hacienda,
de 440 hectares et 1,400 bêtes, située à quelques 5 heures de route au sud
de Maracaibo. Dona Beatriz, pour sa part, s’assure que tout cela baigne dans
l’huile : elle administre à partir de Maracaibo et prie. Il faut dire que Don
Fernando est catholique mais que Dona Beatrix est TRÈS catholique…
Ils forment un couple uni. Ils sont septuagénaires. Ils ont eu une fille, Marie
Beatriz, psychologue de profession, mariée à un chirurgien (José) et mère de
jumeaux (José Fernando et Raquel ont 13 ans). Une belle famille, réunie en ce
Dimanche du Christ Roi, pour célébrer à la Paroisse Notre Dame du Saint
Rosaire où le curé Gregorio nous accueille à bras ouverts. Je concélèbre avec
lui et il me donne la parole à la fin de la messe. Un bon contact avec cette
communauté dynamique, fervente et jeune.
Plusieurs s’approchent après la messe pour poser des questions, pour savoir si
l’on peut organiser une ou deux soirées-conférences… Je suis prêt à le faire
si le temps le permet. À suivre…
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Maracaibo, capitale de
l’État de Zulia, est située à l'entrée du lac
Maracaibo, à 514 km à l'ouest de Caracas, la capitale vénézuélienne.
Deuxième ville du Venezuela, on dit qu’elle compte plus de 4 millions
d’habitants, avec ses banlieues. Son économie repose sur l'exploitation du
pétrole du lac Maracaibo.
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CONGRÈS MISSIONNAIRE DE L’AMÉRIQUE
Le lac Maracaibo s’étend sur plus de 11,000 kms 2. D’une profondeur moyenne
de 46 mètres, c’est un vaste champ pétrolifère. Maracaibo s’étale le long du
canal qui mène à la mer (Golfe du Venezuela) et est reliée à la rive orientale
du chenal par le pont Rafael Urdaneta (long de 8 kms). Le lac est bien sûr
pollué et attaqué par des algues qui donnent un parfum plutôt désagréable.
Ici nous sommes à peine à 80 kms de la frontière colombienne.
N’est-ce pas que le Pont Urdaneta
long de 8,7 kms ferait rêver le
nouveau maire de Montréal ?
Du haut
des airs
Maracaibo
donne l’eau à
la bouche
Santa Barbara
Sanctuaire de la Vierge de Chiquinquira
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CONGRÈS MISSIONNAIRE DE L’AMÉRIQUE
Oui il y a de très beaux sites à Maracaibo, mais, après une virée à faire peur,
car la fille de Don Fernando et de Dona Beatriz conduit comme un chauffeur
de rallye, il faut se rendre à l’évidence qu’il y a beaucoup d’inégalités sociales
et économiques au cœur de cette ville. Par endroits, c’est très sale et
délabré. Comme le disait mon grand-père, « c’est beau de loin mais c’est loin
d’être beau ».
Le contexte politique et économique accable la population. L’inflation est
rampante. C’est fou les prix qui se rattachent à l’alimentation, même la plus
simple. La seule chose qui est extraordinairement peu couteux c’est l’essence
qui est offerte à (tenez-vous bien !) 15 cents du litre ! Il faut voir par
conséquent le nombre de «vieilles grosses bagnoles américaines et
de ‘bazous’ bosselés et rouillés qui roulent encore à Maracaibo ».
La violence urbaine fait aussi sentir sa présence. Les journaux en font grand
état, photos à l’appui. Meurtres, viols, kidnappings, vols à main armée… tout
l’éventail y est.
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Lundi (25 novembre) ce sera l’inscription officielle et le Congrès se mettra
en marche mardi.
Bernard R. Tremblay
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