Parlement libre des jeunes Ile-de-France Week-end des 5-6

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Parlement libre des jeunes Ile-de-France Week-end des 5-6
Parlement libre des jeunes Ile‐de‐France Week‐end des 5‐6‐7 décembre 2014 Du vendredi 5 décembre au soir, au dimanche 7 décembre au soir, une centaine de jeunes issus de toute l’Ile‐de‐France sont invités à se retrouver à Meudon pour un week‐end d’échange et de discussion, afin d’imaginer collectivement des actions qui permettraient de faire reculer la précarité et les discriminations vécues par de nombreux jeunes. Pourquoi des parlements libres de jeunes ? Nous souhaitons agir contre la précarité vécue par des jeunes adultes (18‐30 ans) en organisant un mouvement autonome de jeunes porteur de quelques propositions / revendications prioritaires. Nous voulons que les jeunes – qu’ils viennent des quartiers populaires ou des campagnes, qu’ils soient étudiants ou sans qualifications – puissent faire entendre leurs colères, leurs espoirs ou leurs rêves, puissent prendre confiance en leur capacités, s’unir et s’organiser collectivement pour améliorer leurs conditions de vie et leur accès au monde du travail. « C’est un Parlement car nous voulons contribuer à être le cœur battant de la vie démocratique, qui est souvent paralysée intellectuellement et politiquement, et parfois même moralement. Un Parlement libre car nous affirmons notre pouvoir d’agir et notre capacité de proposition et d’interpellation. Et car nous ne nous soumettons à aucun intérêt institutionnel ou partisan, mais voulons calmer notre désir d’une société plus juste. » Déroulement du week‐end Journée du vendredi : Celles et ceux qui pourront venir dès le vendredi matin suivront une formation qui leur permettra de prendre en charge, pendant le week‐end, l’animation des débats et/ou de la vie de groupe. Soirée du vendredi : Nous prendrons le temps de faire connaissance et de créer une dynamique collective entre nous. Samedi et dimanche : Nous partirons des rêves et des colères que nous vivons. Nous aurons ensuite un temps de dialogue avec les décideurs politiques et économiques. Enfin, nous organiserons une délibération collective afin de décider ensemble des actions à engager sur des propositions que nous aurons collectivement élaborées. Il sera proposé aux participant‐e‐s de : ‐ Modifier une loi ; ‐ Décider d’actions visant à combattre des idées reçues sur la jeunesse ; ‐ Mettre en place une action collective qui fasse reculer la précarité. Ce week‐end sera aussi un temps de fête, d’élaboration collective des repas, de discussion, de jeux… Et ensuite… Nous réaliserons l’action publique dont nous aurons décidé durant le week‐end. Nous poursuivrons la dynamique d’échange entre jeune et son élargissment. Qui est invité à participer au Parlement libre des jeunes en Ile‐de‐France ? Des jeunes de 18 à 30 ans, venant des différents réseaux initiateurs du projet : ‐ Les résidences FJT d’Ile‐de‐France ‐ La fédération des centres sociaux du 93 ‐ ATD Quart Monde ‐ Les Cités d’Or ‐ La fondation Apprentis d’Auteuil ‐ Muse D. Territoire ‐ Communication participative ‐ L’institut Bertrand Schwartz ‐ Différents éducateurs de rue ou centres sociaux Afin que ce week‐end reste un « week‐end jeunes », la présence des accompagnant‐e‐s est possible mais soumise à certaines contraintes : ‐ Pour les accompagnant‐e‐s ayant moins de 30 ans : vous serez invités à vous positionner en tant que participant‐e‐s au week‐end, et non en tant qu’accompagnant‐e‐s : vous participerez aux discussions et à l’organisation comme l’ensemble des participant‐e‐s, vous aurez le droit de vote. ‐ En revanche, les initiateurs du projet (dont la liste est ci‐dessus) souhaitent limiter le nombre de personnes présentes ayant plus de 30 ans. Sur le principe, la présence des accompagnant‐
e‐s de plus de 30 ans est donc possible, mais pourra être remise en cause si la part des plus de 30 ans dépasse 10 % des personnes présentes. Eh oui c’est dur… ! Dans tous les cas, seuls les moins de 30 ans auront le droit de vote. Renseignements et inscriptions Auprès d’Adeline de Lépinay, URFJT a.delepinay@fjt‐idf.fr, 01 42 16 86 66 (choix 2) Attention, le nombre de places est limité !!! Infos pratiques Dates Du vendredi 5 au dimanche 7 décembre 2014.  Le week‐end à proprement parler débutera avec la soirée du vendredi.  Les personnes qui pourront venir dès le vendredi matin seront invitées à prendre une place plus importante dans l’organisation du week‐end : une préparation à l’animation des groupes de discussion, à la cuisine autogérée, leur sera proposée au cours de la journée. Le couchage est prévu sur place. Des chambres sont prévues pour accueillir les participant‐e‐s. Lieu Village éducatif Saint‐Philippe des Apprentis‐d’Auteuil, situé à Meudon (92). Frais Les frais d’hébergement sont pris en charge par le lieu d’accueil. Les frais de restauration sont pris en charge par l’association Aequitaz et le collectif Pouvoir d’agir. Chaque participant‐e est invité‐e à prendre en charge ses frais de transports. Un Parlement libre des jeunes a déjà eu lieu en Rhône‐Alpes ! En octobre 2013, à l’initiative d’Aequitaz, quelques réseaux associatifs ont organisé le premier Parlement libre des jeunes en Rhône‐Alpes. 100 jeunes adultes se sont réunis pendant deux jours dans un cadre propice à l’échange, pour imaginer des actions qui permettraient de faire reculer la précarité et les discriminations vécus par de nombreux jeunes. Voici le préambule du communiqué qu’ils ont produit à l’issue des deux jours : « Nous sommes farouchement décidés à nous engager dans la construction d’une société plus juste et solidaire. Nous voulons créer un mouvement civique pour que les jeunes adultes aient les mêmes droits que le reste de la population. Nous voulons être comme des abeilles, petites, nombreuses, organisées et productrices de richesses (contrairement aux pigeons). L’environnement nous est défavorable, avec 25 % de chômage pour les jeunes et 45 % pour les jeunes des quartiers populaires, mais aussi des discriminations qui minent nos vies. Alors, nous avons décidé de ne plus nous taire, de ne pas baisser les bras, de prendre nos responsabilités et de faire valoir notre droit à une existence digne ».