Boulet à prix canon
Transcription
Boulet à prix canon
Essai Vendredi 14 septembre 2007 11 15 JOURS AU VOLANT OPEL GT Données d’usine Cylindrée: 1998 cm3 Nb de cylindres: 4 en ligne, turbo Boulet à prix canon Puissance maxi: 264 ch à 5300 tr/min Couple maxi: 353 Nm de 2500 à 5000 tr/min Transmission: roues arrière motrices avec différentiel autobloquant; boîte de vitesses à 5 rapports Une gueule d’enfer, un moteur prometteur (264 ch) et un prix sans concurrence (48 500 francs). Avec de tels arguments, l’Opel GT ne semble craindre personne. Son ramage est-il à la hauteur de son plumage? Nous l’avons soumise au test durant quinze jours. Conso. moyenne: 9,2 l /100 km 0 à 100 km/h: 5,7 secondes Vitesse maxi: 230 km/h Poids: 1390 kilos Longueur: 4,10 m Largeur: 1,82 m Hauteur: 1,28 m Empattement: 2,42 m Volume du coffre: de 65 dm3 à 155 dm3 Pneumatiques: 245/45 R18 Prix du modèle essayé: dès 48 500 francs La question revient sans cesse «C’est une Opel?!» Oui, Monsieur, c’est une Opel. Mais une Opel à la sauce américaine qui partage ses gènes avec deux sœurs – presque jumelles –, les Pontiac Solstice et Saturn Sky. De ses origines ricaines, l’Opel GT a gardé un look exubérant et ravageur. Avec son capot interminable, ses ailes fuselées et son popotin ramassé, elle s’appellerait mini-Corvette que personne ne s’en offusquerait. Impressions féminines «Misère! Comment vais-je pouvoir dompter ce bolide, me suis-je dit en prenant place pour la première fois dans l’Opel GT. Je ne vois que le capot, même pas la route! Et où s’arrête le coffre? Mon Dieu qu’elle est large!» Mais l’appréhension disparaît à mesure que le plaisir augmente. Et ce fut rapide! A peine sortie de Châtel, j’avais déjà ses dimensions dans l’œil. A moi les routes en lacets, les chemins de traverses et l’échappée belle. Cheveux aux vents qui plus est. Trop parfait les décapotables. Puis samedi est arrivé. Et le samedi, c’est jour de déchetterie. Frimer devant les employés communaux et autres usagers en Opel GT ne me dérangeait aucunement. Mais j’ai même pas pu y aller. Le bolide est clairement une deuxième voiture. Deux places et pas de coffre. Verres, PET et déchets organiques se sont alors entassés dans ma cuisine. Ça en valait la peine. PR Roadster pur et dur Avec son capot interminable, ses ailes fuselées et son popotin ramassé, l’Opel GT a tout d’une mini-Corvette! L’intérieur n’est pas en reste. Assis très bas dans des sièges offrant le maintien attendu, on fait rapidement corps avec la machine. Le court levier de la boîte de vitesses situé sur le large tunnel de transmission tombe parfaitement sous la main. La position de conduite est globalement bonne, même si on regrette que le réglage de la colonne de direction ne soit possible qu’en hauteur. Un bémol qui, à l’instar de la qualité très moyenne des matériaux de la planche de bord, se pardonne au vu du prix très compétitif de la voiture. Ce qui est le plus agaçant, c’est son manque de sens pratique. Les espaces de rangement brillent par leur absence, hormis la boîte à gants et un petit casier situé derrière les deux sièges. Même les portières ne disposent pas de la moindre poche. Et le coffre n’est guère plus généreux. Une fois la capote repliée, les 66 dm3 disponibles correspondent à la capacité d’un gros sac de montagne… Le bilan chiffré s’améliore lorsque le toit est fermé (157 dm3), mais la présence encombrante du réservoir à essence rend la forme de l’espace peu exploitable. Inutile de compter y loger une valise rigide. Un régal à piloter Le plaisir de conduire, lui, est également livré de série. Véritable roadster dans sa conception, la GT procure de magnifiques émotions. Grâce, entre autres, à un châssis dont l’équilibre frise la perfection: 51% du poids à l’avant, 49% à l’arrière. A cette répartition des masses idéale s’ajoute une direction aussi précise que directe. Un vrai régal pour tailler les courbes au couteau! Son amortissement n’a pas la rigueur de certaines sportives, mais il a le mérite de préserver un certain confort tout en faisant preuve d’efficacité en usage intensif. En revanche, la motricité de l’Opel est perfectible. Les roues arrière – la GT est une propulsion – sollicitent régulièrement l’antipatinage (TC) et le programme électronique de stabilité (ESP) lorsqu’on brusque le bolide. Partiellement ou totalement déconnectables, ces deux dispositifs s’adjoignent les services d’un différentiel autobloquant. Un équipement idéal pour celles et ceux qui désirent rouler la GT sur cir- cuit. Vive mais saine, la bête promet de belles glissades en perspective pour les amateurs de travers (drift). Le moteur, un 2-litres de 264 ch, nous a surtout séduits par sa force herculéenne. Son couple «camionesque» de 353 Nm entre 2500 et 5000 tr/min permet de relancer la GT avec la vigueur d’un dragster. Sur les trois premiers rapports – d’une boîte de vitesses qui n’en compte que cinq –, le bolide pousse très fort. C’est moins vrai sur les deux derniers (4e et 5e) dont l’étagement excessivement long péjore le dynamisme. La consommation moyenne de 10,7 litres aux 100 km relevée au terme de notre essai correspond aux prestations d’une telle sportive. DR trique en option. Cette approche brute du roadster lui confère un charme incontestable. Elle n’a pas la rigueur d’une Honda S2000 ou les bonnes manières d’une BMW Z4, mais sa sauvagerie la rend terriblement attachante. Et à l’heure de sortir le chéquier, la belle fait rapidement oublier ses petits travers. Affichée 48 500 francs avec un équipement d’origine plutôt bien doté, elle peut sereinement observer la concurrence dans le rétroviseur. Dont les tarifs, à performances comparables, dépassent allégrement la barre des 55 000 francs. Yves-Noël Grin Un charme brut Publicité Au final, l’Opel GT joue la carte du roadster pur et dur. Sa prétention n’est pas celle de concurrencer les cabriolets bien sous tout rapport. Sa capote à dispositif entièrement manuel en est le plus bel exemple: lourde à manier, elle ne propose même pas de mécanisme élec- Elections au Conseil national 21.10.2007 Plus de présence policière dans les rues afin que nous nous sentions en sécurité chez nous. PUBLICITÉ LE GROUPEMENT DES COMMERÇANTS, INDUSTRIELS ET ARTISANS DE CHÂTEL-ST-DENIS ET ENVIRONS PRÉSENTE: Joe Genoud Le Café-restaurant-crêperie Député, Président de l ‘ACS Fribourg, chef d’entreprise, ancien Syndic de Châtel-St-Denis Liste 5 www.udc-fr.ch Apparenté avec l’UDF liste 10 de la Poste à Châtel-St-Denis Saveurs et fraîcheur conjuguées Depuis le 20 août dernier, sous l’impulsion de sa nouvelle direction, le Café de la Poste fleure bon les parfums bretons. L’établissement propose chaque jour une cuisine fraîche et spontanée, toujours à base de produits de première fraîcheur et de grande qualité. Les conserves et sauces industrielles y sont prohibées, laissant place à l’instinct et à l’imagination. Apprêtées sur le vif par la patronne, Mme Sandrine Crampon, quelques suggestions quotidiennes viennent compléter l’assortiment des spécialités phare de la maison, à savoir crêpes (sucrées) et galettes (salées), à base de farine de blé noir. Côté «sucré», ne manquez pas la crêpe au «caramel et beurre salé», un délice… Côté «salé», la tarticrêpe (pommes de terre, lardons, oignons et reblochon) ou l’étonnante «thon-chèvre» envoûteront vos papilles. Crêpes et galettes sont préparées à l’instant et servies à toute heure. A découvrir aussi, la bolée de cidre artisanal, brut ou doux. Les salades, fraîches, inspirées et toujours relevées de sauce maison, valent elles aussi le détour. Enfin, la carte des desserts réserve également quelques trésors, comme le nougat glacé et la gamme des glaces Mövenpick. Lumineux et spacieux, orienté côté sud, facile d’accès (en face de l’immeuble Le Panorama) le restaurant a deux entrées - l’une d’elles est fermée le soir, accès par l’entrée principale. Pas de souci de parking, le Grand-Clos est à 100 mètres. 21 octobre 2007 Edgar Schorderet au Café-restaurant de la Poste 1618 Châtel-St-Denis Tél. 021 948 81 89 Horaires: Lundi au jeudi de 7 h à 21 h 30 Vendredi de 7 h à 22 h 30 Samedi de 10 h à 22 h 30 Fermé le dimanche Conseil national! Liste 1 130-209311