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PLATEFORME HORIZONS EMPLOI
Secteurs d'activités
Commerce de détail ( 23 )
En bref
Le commerce de détail regroupe toutes les entreprises dont l'activité principale est la revente (sans
transformation) de biens neufs ou d'occasion destinés à être utilisés par les particuliers ou les ménages.
Le commerce de détail est, après les services aux particuliers et aux entreprises, l'enseignement, la santé et
l'administration publique, le 5ème secteur le plus important en Belgique en termes d'emplois. Il regroupe 7 %
de l'emploi salarié total du pays, ce qui représente près de 255.000 postes de travail salarié.
Le commerce est connu pour être un secteur clé de l'économie, avec beaucoup de potentiel, créateur
d'emplois et jusqu'ici relativement accessible aux personnes peu qualifiées.
Depuis plus d'une vingtaine d'années, la chaîne de valeur traditionnelle connaît d'importants changements.
Afin de réduire les coûts, grâce à Internet et l'e-commerce, le nombre d'intermédiaires a eu tendance à
diminuer. De plus, l'économie partagée (ou collaborative) qui a un effet de désintermédiation sur les activités
du secteur du commerce se développe.
Les nouvelles technologies font de plus en plus partie du quotidien des ménages et des commerces,
elles élargissent considérablement les possibilités de vente et d'achat mais tendent aussi à renforcer
la concurrence entre les commerçants. Pour améliorer davantage leur compétitivité, les entreprises
du commerce disposent de technologies numériques pour différencier leur offre, notamment par la
personnalisation, et réduire leurs coûts. Le commerce est un secteur qui a réalisé des gains de productivité
importants suite à l'intégration des outils numériques mais dont la transformation numérique est toujours en
cours et loin d'être terminée.
Le secteur du commerce est en train de changer de façon spectaculaire, surtout sous l'impulsion de facteurs
technologiques mais pas seulement, des facteurs économiques, réglementaires, sociétaux, démographiques
et culturels influencent aussi de manière significative les activités du secteur.
Wallonie
Bruxelles-Capitale
Flandre
Belgique
Nombre
d'établissements
en 2014
Nombre de postes
de travail salarié
en 2014
13.522
4.881
23.238
41.641
80.176
31.200
143.495
254.871
Nombre de
travailleurs
indépendants en
2014
39.677
11.852
97.874
150.910
Source : ONSS - statistiques décentralisées 31 décembre 2014 et INASTI 2014, calculs le Forem
En détail
Activités du secteur
Description du secteur
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Le secteur du commerce de détail (1) comprend le commerce de biens neufs ou d'occasion essentiellement
destinés à la consommation des particuliers ou des ménages, par des magasins, des grands magasins, des
comptoirs et des kiosques, des maisons de vente par correspondance, des colporteurs et des marchands
ambulants, des coopératives de consommateurs, des maisons de ventes aux enchères, etc. Le secteur se
subdivise en plusieurs sous-secteurs :
• Le commerce de détail en magasins non spécialisés. Ce sous-secteur comprend les magasins
d'alimentation générale, les supérettes, les supermarchés, les hypermarchés mais aussi les grands
magasins et magasins proposant une large gamme de produits (alimentaires, boissons, habillement,
articles de sport, cosmétiques, etc.).
• Le commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé. Ce sous-secteur comprend les commerces
de détails de fruits et légumes, boucherie, poissonnerie, confiserie, commerce de détail de boissons,
tabac, etc.
• Le commerce de détail de carburants automobiles en magasin spécialisé.
• Le commerce de détail d'équipements de l'information et de la communication en magasin
spécialisé (ordinateurs, consoles de jeux vidéo, télévisions, etc.).
• Le commerce de détail d'autres équipements du foyer en magasin spécialisé. Ce groupe comprend
le commerce de détail d'équipements ménagers, tels que textiles (tissus, linges de maison, fils à tricoter,
etc.), quincailleries, tapis, appareils électriques ou meubles, etc.
• Le commerce de détail de biens culturels et de loisirs en magasin spécialisé. Ce sous-secteur
comprend le commerce de livres, journaux et périodiques, enregistrements musicaux et vidéo, articles de
sport, jeux et jouets, etc.
• Les autres commerces de détail en magasin spécialisé. Ce groupe est composé de la vente
d'une gamme particulière de produits non couverts ailleurs dans la nomenclature, tels que les articles
d'habillement, chaussures et maroquineries, produits pharmaceutiques et médicaux, montres, souvenirs,
produits d'entretien, armes, fleurs, animaux de compagnie, biens d'occasion, etc.
• Le commerce de détail sur éventaires et marchés. Ce sous-secteur reprend le commerce de détail de
tous types de produits neufs ou d'occasion présentés sur des éventaires, généralement mobiles, installés
sur la voie publique ou sur un emplacement de marché déterminé.
• Le commerce de détail hors magasin, éventaires ou marchés. Ce groupe comprend le commerce de
détail par correspondance, par Internet, par démarcheurs, par distributeurs automatiques, etc.
• La répartition de biens personnels et domestiques. Ce sous-secteur comprend la réparation et
l'entretien de biens personnels et domestiques.
Le secteur aujourd'hui
Le commerce de détail regroupe toutes les entreprises dont l'activité principale est la revente (sans
transformation) de biens neufs ou d'occasion destinés à être utilisés par les particuliers ou les ménages.
Le commerce de détail est, après les services aux particuliers et aux entreprises, l'enseignement, la santé et
l'administration publique, le 5ème secteur le plus important en Belgique en termes d'emplois. Il regroupe 7 %
de l'emploi salarié total du pays, ce qui représente près de 255.000 postes de travail salarié.
Le commerce est connu pour être un secteur clé de l'économie, avec beaucoup de potentiel, créateur
d'emplois et jusqu'ici relativement accessible aux personnes peu qualifiées.
La distinction entre le commerce de détail et le commerce de gros semble de moins en moins nette ; les
détaillants et les grossistes se déplaçant le long de la chaine d'approvisionnement.
Depuis plus d'une vingtaine d'années, la chaîne de valeur traditionnelle connaît d'importants changements.
Afin de réduire les coûts, grâce à Internet et l'e-commerce, le nombre d'intermédiaires a eu tendance à
diminuer. De plus, l'économie partagée (ou collaborative) qui a un effet de désintermédiation sur les activités
du secteur du commerce se développe.
Les nouvelles technologies font de plus en plus partie du quotidien des ménages et des commerces,
elles élargissent considérablement les possibilités de vente et d'achat mais tendent aussi à renforcer la
concurrence entre les commerçants.
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Si le commerce en ligne a représenté un chiffre d'affaires de près de 6,5 milliards d'euros en 2015 (soit
une hausse de 15 % par rapport à 2014), une part toujours plus importante s'échappe vers des acteurs en
ligne dans les pays voisins et la perte totale pour l'économie belge s'élèverait à trois milliards d'euros, selon
la Fédération du commerce et des services, COMEOS. Or, la part du commerce en ligne dans le chiffre
d'affaires total du secteur du commerce continue d'augmenter (2).
On observe, en matière d'e-commerce, un manque de compétitivité de l'offre belge ou wallonne face à ses
concurrents des pays limitrophes. Les coûts salariaux relativement élevés, la fiscalité peu avantageuse et
l'absence de contrôles des taux de TVA appliqués sur les achats étrangers, ainsi que le manque de sécurité
des achats en ligne des sites belges en cas de fraude ou de piratage, freinent le développement de l'ecommerce. En conséquence, on retrouve, sur le marché belge, une prépondérance d'acteurs allemands
et néerlandais opérant depuis l'étranger et on a assisté à la délocalisation des activités e-commerce de
certaines grosses entreprises, à cause notamment de l'interdiction de travail de nuit. Un autre frein au
développement de l'e-commerce en Belgique est lié à la logistique, souvent moins rapide et plus coûteuse.
Aussi, l'entrée en vigueur de la taxe kilométrique pourrait avoir une influence sur le prix de certains produits.
Pour aider les entreprises belges à rattraper leur retard en matière de ventes en ligne, le Conseil des
ministres a approuvé, en octobre 2015, un arrêté royal qui étend la déduction unique pour investissement
aux investissements réalisés dans les biens numériques, comme les systèmes de paiement et la cyber
sécurité. Cette mesure fait partie du Plan « Start-up ». Notons aussi qu'un accord autorisant le travail de
nuit dans le secteur de l'e-commerce est intervenu en Belgique en décembre 2015 et devrait engendrer la
création de nombreux emplois. De plus, le fossé salarial devrait se réduire un peu grâce au tax shift.
Le Gouvernement wallon a aussi défini et adopté « Digital Wallonia. Stratégie numérique de la Wallonie »,
dont un des cinq thèmes majeurs est l' « Economie par le Numérique » qui poursuit notamment
comme objectif stratégique de « Créer les conditions pour un e-commerce wallon compétitif à l'échelle
européenne », en particulier en mettant en place les leviers règlementaires, fiscaux et opérationnels
facilitant l'e-commerce, en synergie avec les mesures fédérales proposées pour stimuler l'e-commerce.
Des mesures sont également mises en place pour aider les commerçants wallons de proximité à répondre
efficacement aux défis auxquels ils sont confrontés dans un contexte de concurrence globalisée, avec le
projet « Commerce Connecté », en développant leur expertise en matière de numérique et de présence en
ligne.
Si les progrès technologiques représentent une menace en augmentant la concurrence entre commerçants,
à l'intérieur et hors de nos frontières, ils peuvent aussi être un levier pour aider les entreprises à renforcer
leur compétitivité.
On ne peut plus vraiment distinguer e-commerce et distribution physique puisqu'ils sont de plus en plus
complémentaires. Il semble que les canaux digitaux ne soient pas concurrents des canaux traditionnels mais
plutôt interdépendants. Le consommateur a d'ailleurs souvent déjà réalisé une convergence des canaux
physiques et numériques et recherche aussi, en magasin, une expérience « sans couture » comme s'il
surfait sur internet ou sur une application mobile. L'expérience du client doit être la plus riche possible, tout
au long de son parcours d'achat, mais simplifiée, que ce soit dans un point de vente physique ou un point
de vente digital. Puisque, en ligne, les clients sont habitués à recevoir de nombreux stimuli visuels et de
multiples informations et recommandations sur les produits d'une entreprise, l'approche omnicanale implique
que ces clients vivent aussi la même expérience en magasins. L'expérience du consommateur doit être
maximisée et le parcours client doit être interactif, fluide et ludique. L'humain est au centre de la relation
client. A côté de l'offre produit, l'expérience d'achat du consommateur est de plus en plus importante. Les
entreprises doivent développer une stratégie de vente omnicanale pour parvenir à améliorer l'expérience des
consommateurs à travers tous les canaux, physiques comme numériques et les accompagner au mieux. (3)
Le secteur du commerce est donc en train de changer de façon spectaculaire, surtout sous l'impulsion
de facteurs technologiques mais pas seulement, des facteurs économiques, réglementaires, sociétaux,
démographiques et culturels influencent aussi de manière significative les activités du secteur. (4)
Réalisée en 2013, la première publication « Métiers d'avenir », dans une vision à moyen terme et pour
la Wallonie, balaie les différents facteurs d'évolution du secteur et leurs effets présumés sur l'évolution
des métiers. Le lecteur intéressé peut consulter les tendances issues de ce travail prospectif via : Métiers
d'avenir pour la Wallonie - Le commerce de gros et de détail .
Ensuite, en 2016, une analyse plus approfondie des grandes tendances de la transition numérique et de
ses effets sur les activités, les métiers et les compétences du secteur a été réalisée : « Métiers d'avenir 4.0
- Effets de la transition numérique sur le secteur de la distribution et de l'e-commerce ». Le lecteur intéressé
peut consulter l'étude via : Métiers d'avenir 4.0 - La transition numérique - Distribution et e-commerce .
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(1) SPF Economie, P.M.E., Classes Moyennes et Energie, NACE-BEL 2008 Nomenclature des activités économiques avec notes
explicatives
(2) http://www.comeos.be/menu.asp?id=13242&lng=fr
(3) Le Forem, Effets de la transition numérique sur le secteur de la distribution et de l'e-commerce, 2016
(4) Le Forem, Métiers d'avenir : états des lieux sectoriels et prospectifs de futur, septembre 2013.
Positionnement économique du secteur
Chiffre d'affaires
En Belgique, le chiffre d'affaires du secteur du commerce de détail a enregistré une croissance
ininterrompue depuis 2010 (+ 8 % en 4 ans) pour atteindre près de 92 milliards d'euros en 2014.
Le commerce de détail en magasin non spécialisé, c'est-à-dire les magasins d'alimentation générale, les
supérettes, les supermarchés, les hypermarchés mais aussi les grands magasins et magasins proposant
une large gamme de produits (alimentaires, boissons, habillement, articles de sport, cosmétiques, etc.),
représente à lui seul deux cinquièmes du chiffre d'affaires total du secteur. Viennent ensuite les autres
commerces de détail en magasin spécialisé (vente d'articles d'habillement, chaussures et maroquinerie,
produits pharmaceutiques et médicaux, montres, souvenirs, produits d'entretien, fleurs, biens d'occasion,
etc.) qui fournissent le quart du chiffre d'affaires total du secteur.
En Wallonie, le chiffre d'affaires du secteur a chuté de 11 % par rapport à 2010, pour retomber à un peu plus
de 19 milliards d'euros en 2014.
Source : Direction générale Statistique - Statistics Belgium, calculs le Forem
Investissements
A un an d'écart, les investissements des entreprises du commerce de détail ont diminué en 2011 (- 20 % en
Belgique, - 13 % en Wallonie) et en 2013 (- 6 % en Belgique, - 27 % en Wallonie).
En 2014, ils ont augmenté de 4 % en Belgique, pour atteindre 2,3 milliards d'euros. En Wallonie, la
croissance a été relativement vigoureuse (+ 20 %), à un an d'écart, pour atteindre 383 millions d'euros, en
2014.
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Source : Direction générale Statistique - Statistics Belgium, calculs le Forem
Entreprises du secteur
Belgique
En 2014, le secteur du commerce de détail regroupait 41.641 entreprises (1) en Belgique, soit 15 % du total
des entreprises du pays, tous secteurs confondus.
56 % des entreprises du secteur du commerce de détail sont situées en Flandre, 32 % en Wallonie et 12 %
à Bruxelles-Capitale. Cette répartition des entreprises du secteur entre les régions est fort semblable à la
répartition, tous secteurs confondus.
Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2014, calculs le Forem
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Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2014, calculs le Forem
Wallonie
En Wallonie et pour l'année 2014, le commerce de détail regroupe 13.522 entreprises, soit 16 % de
l'ensemble des entreprises situées en Wallonie.
En Wallonie, 87 % des entreprises du commerce de détail occupent moins de 10 travailleurs, contre 79 % si
on considère l'ensemble des entreprises, tous secteurs confondus. Les entreprises de 10 à 49 travailleurs
représentent 12 % du total du secteur et 17 %, tous secteurs confondus. Les entreprises de 50 à 199
travailleurs représentent à peine 1 % des entreprises du commerce de détail, contre 4 % du total des
entreprises, tous secteurs confondus.
Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2014, calculs le Forem
En Wallonie, la répartition par province des entreprises du secteur du commerce de détail est fort semblable
à celle de l'ensemble des entreprises, tous secteurs confondus.
Les provinces de Hainaut (35 %) et de Liège (32 %) concentrent deux tiers des entreprises du commerce de
détail.
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Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2014, calculs le Forem
(1) Le terme " entreprise " désigne, pour les statistiques ONSS, l'unité d'établissement c'est-à-dire un lieu d'activité, géographiquement
identifiable par une adresse où s'exerce au moins une activité de l'entreprise. Il ne faut donc pas confondre avec la notion d'employeur
(un employeur peut compter différentes unités d'établissement).
Emploi dans le secteur
Niveau d'emploi
Belgique
Avec 254.871 postes de travail salarié (1) en 2014 (dont 86 % d'employés et 14 % d'ouvriers), le commerce
de détail représente près de 7 % de l'emploi salarié total du pays.
La répartition des postes de travail salarié du commerce de détail entre les trois régions indique que la
Flandre regroupe 56 % de ces postes, contre 31 % pour la Wallonie et 12 % pour Bruxelles-Capitale.
Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2014, calculs le Forem
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Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2014, calculs le Forem
Wallonie
En 2014, la Wallonie compte 80.176 postes de travail dans le secteur du commerce de détail, soit près de 8
% de l'emploi salarié total de la région.
De 2009 à 2014, le nombre de postes de travail salarié a augmenté de 6 % dans ce secteur. Cette hausse
est uniquement liée aux postes d'employés (+ 8 %), le nombre de postes d'ouvriers s'étant réduit (- 8 %).
Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2009-2014, calculs le Forem
En Wallonie, 64 % du total des travailleurs occupés dans le commerce de détail sont des femmes. Cette
proportion atteint 69 % pour les employés, contre seulement 29 % pour les ouvriers.
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Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2014, calculs le Forem
La répartition géographique par province wallonne montre que ce sont les provinces de Hainaut (36 %) et de
Liège (31 %) qui sont les plus pourvoyeuses d'emplois salariés dans le secteur du commerce de détail. Si on
considère l'emploi salarié de l'ensemble des secteurs, la répartition par province est fort semblable à celle
observée pour le seul secteur du commerce de détail.
Source: ONSS, statistiques décentralisées, 31 décembre 2014, calculs le Forem
Les indépendants
En 2014, le secteur du commerce de détail compte 150.910 indépendants (2), soit 15 % des indépendants
résidant en Belgique, tous secteurs confondus.
La majorité de ces travailleurs provient de Flandre (65 %) tandis que 27 % proviennent de Wallonie et 8 %
de Bruxelles-Capitale.
Par rapport à 2009, dans le secteur du commerce de détail, le nombre d'indépendants a diminué de 8 % en
Belgique (- 9 % en Flandre, - 6 % en Wallonie et - 9 % à Bruxelles-Capitale).
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Source : INASTI 2009 - 2014, calculs le Forem
Associations sectorielles
Ci-dessous vous trouverez une liste non-exhaustive d'associations sectorielles (fédérations patronales,
associations paritaires, centres de compétences, clusters ou autres).
Alia Security
Association belge du secteur de la sécurité électronique
http://www.aliasecurity.be/
APB
Association Pharmaceutique Belge
http://www.apb.be
APLSIA
Association Professionnelle du Libre Service Indépendant en
Alimentation
http://www.aplsia.be/
APVD
Association Professionnelle de la Vente Directe
http://www.apvd.be
BFTF
Belgian Fair Trade Federation
http://www.bftf.be
COMEOS
Fédération pour le commerce et les services
http://www.comeos.be
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EDUCAM
Centre de coordination pour la formation dans le secteur automobile
et dans les secteurs du commerce du métal, de la récupération des
métaux et des métaux précieux
http://www.educam.be
FBF
Fédération Belge de la Fourrure
http://www.fourrure.be
FeBeD
Fédération belge des distributeurs en boissons
http://www.febed.be
FEBUPRO
Fédération Butane Propane
http://www.febupro.be
Forem Formation
Management et Commerce
Centre de compétence dans les domaines du management, du
commerce, de la grande distribution, de l'exportation et de la création
d'activités
http://www.formation-management-commerce.be/
FPB
Fédération pétrolière de Belgique
http://www.petrolfed.be
FWH asbl
Fédération wallonne Horticole
http://www.fwhnet.be/
IREC
Centre de formation pour la confection, l'habillement et l'entretien du
textile
http://www.irec.be/
IVB
Association Interprofessionnelle pour la Viande Belge
http://www.ivb-interprof.be
LFB
Association des libraires francophones de Belgique
http://www.Libraires.be
RECREABEL
Association belge de fournisseurs d'équipements de jeu, de mobilier
de parc et jardin et d'autres produits et services destinés au secteur
récréatif
http://www.recreabel.be
Commissions paritaires
Ci-dessous vous trouverez les principales commissions paritaires liées au secteur.
Numéro de la CP
100
109
Intitulé de la CP
Commission paritaire auxiliaire pour ouvriers
Commission paritaire de l'industrie de
l'habillement et de la confection
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119
124
126
127
149
201
202
207
211
218
302
311
312
313
Commission paritaire du commerce
alimentaire
Commission paritaire de la construction
Commission paritaire de l'ameublement et
de l'industrie transformatrice du bois
Commission paritaire pour le commerce de
combustibles
Commission paritaire des secteurs
connexes aux constructions métallique,
mécanique et électrique
Commission paritaire du commerce de
détail indépendant
Commission paritaire pour les employés du
commerce de détail alimentaire
Commission paritaire pour employés de
l'industrie chimique
Commission paritaire pour employés de
l'industrie et du commerce du pétrole
Commission paritaire nationale auxiliaire
pour employés
Commission paritaire de l'industrie hôtelière
Commission paritaire des grandes
entreprises de vente au détail
Commission paritaire des grands magasins
Commission paritaire pour les pharmacies
et offices de tarification
Métiers du secteur
Les métiers les plus demandés par le secteur d'activités, c'est-à-dire classés par ordre décroissant du
nombre d'opportunités d'emploi gérées par le Forem en 2014 en provenance de ce secteur.
Vendeur/vendeuse en équipement de la personne (14223)
Métiers du groupe:
Vendeur/vendeuse en produits frais (commerce de détail) (14212)
Métiers du groupe:
Employé/employée de libre-service (14111)
Métiers du groupe:
Vendeur/vendeuse en équipement du foyer (14222)
Métiers du groupe:
Hôte/hôtesse de caisse de libre-service (14112)
Métiers du groupe:
Vendeur/vendeuse en alimentation générale (14213)
Métiers du groupe:
Représentant/représentante à domicile (14321)
Métiers du groupe:
Directeur/directrice de magasin (33124)
Métiers du groupe:
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Préparateur/préparatrice en boucherie et produits carnés (47122)
Métiers du groupe: ,
Vendeur/vendeuse en produits utilitaires (outillage, bricolage, droguerieetc.) (14221)
Métiers du groupe:
Agent/agente du stockage et de la répartition de marchandises (43311)
Métiers du groupe:
Préparateur/préparatrice en boulangerie-viennoiserie (47111)
Métiers du groupe:
Vendeur/vendeuse en produits culturels et ludiques (14225)
Métiers du groupe:
Animateur/animatrice de vente (14122)
Métiers du groupe:
Vendeur/vendeuse en articles de luxe (non alimentaires) (14226)
Métiers du groupe:
Attaché commercial/attachée commerciale en biens de consommation auprès des entreprises
(14313)
Métiers du groupe:
Responsable des ventes (33113)
Métiers du groupe:
Agent administratif/agente administrative d'entreprise (12121)
Métiers du groupe: ,
Vendeur/vendeuse en produits frais (commerce de gros) (14211)
Métiers du groupe:
Attaché commercial/attachée commerciale en biens d'équipement professionnels (14311)
Métiers du groupe:
Fleuriste (14227)
Métiers du groupe:
Télévendeur/télévendeuse (14231)
Métiers du groupe:
Préparateur/préparatrice en pâtisserie-confiserie (47112)
Métiers du groupe: , , ,
Nettoyeur/nettoyeuse de locaux et de surfaces (11211)
Métiers du groupe:
Agent/agente de manipulation et de déplacement des charges (43312)
Métiers du groupe: ,
Codes NACE
Le secteur Commerce de détail est composé des codes NACE suivant:
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47.1 Commerce de détail en magasin non spécialisé
47.2 Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé
47.3 Commerce de détail de carburants automobiles en magasin spécialisé
47.4 Commerce de détail d'équipements de l'information et de la communication en magasin spécialisé
47.5 Commerce de détail d'autres équipements du foyer en magasin spécialisé
47.6 Commerce de détail de biens culturels et de loisirs en magasin spécialisé
47.7 Autres commerces de détail en magasin spécialisé
47.8 Commerce de détail sur éventaires et marchés
47.9 Commerce de détail hors magasin, éventaires ou marchés
95.2 Réparation de biens personnels et domestiques
N.B. Cette plateforme d'information donne un éclairage sur différentes facettes du marché de l'emploi: les secteurs d'activités, les
métiers et professions, les études et formations professionnalisantes. Elle n'a pas de prétention à fournir une analyse exhaustive de
tous les aspects de l'activité du marché du travail.
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