La webcam pratique Blablabla Atelier GoPro

Transcription

La webcam pratique Blablabla Atelier GoPro
Cette lettre est réalisée par 12 étudiants en licence de communication de l’ISEPP
News Letter
12ème Festival International du Film documentaire Océanien
N°3 - Jeudi 5 février 2015
At e l ie r Go Pr o
3,2,1... Pitchez !
Une nouveauté 2015 au FIFO : le Pitch Dating. «Pitcher», c’est essayer de
convaincre et séduire pour arriver à vendre son projet documentaire. Les
candidats sont passés un par un devant des professionnels tels que des
producteurs, acheteurs et diffuseurs locaux et internationaux et avaient 8
minutes pour défendre leur projet. La tension était grande pour ceux qui
défendaient leur projet. Mais ils n’ont pas raté cette occasion de, peut-être,
trouver la personne qui apportera sa pierre à l’édifice.
u Fabrice Charleux
Cet atelier permet d’approfondir les connaissances sur la
GoPro, notamment de découvrir les paramètres pour filmer
dans de meilleures conditions.
Le but est que les participants
de cet atelier aient une meilleure prise en main de la
caméra et qu’ils utilisent leurs
films au lieu de les stocker sur
leurs ordinateurs.
Jusqu’à samedi de 8h30 à
12h ou de 13h30 à 17h
La w e bc a m
p r a tiqu e
Pensez à voter !
Fifoteuse
Bl ab
ab
a b l stagiaire
abla
u
Marc Louvat
Membre de la DGEN
La Direction Générale de l’Economie Numérique (DGEN) est
ici pour nous montrer qu’avec de
simples outils tels que la webcam,
il est possible de faire de l’audiovisuel. Ils sont aussi présents pour
aider des associations ou des
entreprises ayant un projet audiovisuel grâce au dispositif SCAN.
Jusqu’à vendredi de 8h à 12h
et de 14h à 17h
u Mylène Raveino
Chaque année, le public dispose d’un
droit de vote. Des urnes sont situées
aux sorties des grand et petit théâtres.
Chaque jour, chcun est libre de voter
pour son «coup de coeur», jusqu’à
vendredi, 14h. Les films en compétition
et hors compétition peuvent être récompensés grâce aux votes des spectateurs,
alors à vos bulletins !
Jusqu’à vendredi 14h
u
Melody Delong
«La communication culturelle m’intéresse
beaucoup, je voulais voir comment elle
se transmettait au sein de la Maison de
la culture. C’est un stage d’observation
qui me fait découvrir de nombreux domaines. N’ayant pas encore de projet
professionnel établi, je suis contente de
découvrir comment s’effectue la transmission de notre culture à l’international
grâce à ce stage au FIFO.»
3 questions à José Antunes :
Chargé de production sur Polynésie 1ère
«Peut-être que des vocations vont naître ?»
ISEPP : Quel est l’objectif de votre stand ?
On y fait de la retransmission pour l’émission
Fare Maohi, diffusée le midi et du Journal
du FIFO. A côté de tout ça, c’est en fait un
plateau décentralisé, un plateau en miniature
pour montrer à tout le monde comment celafonctionne. Il y a même une simulation avec
un téléprompteur où vous présentez un début
de journal pour se mettre dans la peau d’un
journaliste.
ISEPP : Pourquoi une telle implication de Polynésie 1ére ?
Nous sommes un partenaire privilégié du FIFO. Le partenaire
médiatique est très important, car l’objectif d’un documentaire est
d’être diffusé. Le support télé est essentiel pour promouvoir les documentaires du festival et le travail des réalisateurs.
ISEPP : Qui participe à la simulation ?
Toutes sortes de personnes, des adolescents et des adultes qui
mettent leur timidité de côté et viennent s’essayer au métier d’animateur ou de journaliste. Nous avons même eu des organisateurs
du festival qui sont venus faire la simulation. Peut-être que des vocations vont naître ?
Inside the doc...
u Avec Tom Zubricky
En tant que producteur, Tom Zubricky souhaitait travailler avec le réalisateur John Harvey car il trouvait
que sa vision était originale. Le documentaire Light from the shadows permet à un artiste Aborigène, Danny
Eastwood, de présenter son oeuvre.
Le but du film étant de redonner à
l’art graphique aborigène (peinture,
bandes dessinées) la place qui lui
revient dans l’espace public.
Rencontre : Jeudi de 11h à 11h45 - Paepae
Projection : Jeudi à 8h - grand Théâtre
u Avec Jan Kounen
Shamanisme, psychotropes, voyage
intérieur entre les ténèbres et la
lumière. Le documentaire D’autres
Mondes nous invite à explorer toutes
les facettes de la réalité. Il offre le
témoignage captivant du réalisateur
parti découvrir la médecine traditionnelle des indiens Shipibos. Jan nous
confie que cette expérience l’a relié
à l’amour et lui a montré que la vie continue, même après
la mort. Aujourd’hui, le président du jury de ce 12e FIFO
«se concentre simplement à être joyeux».
L’avis du public
Rencontre : Jeudi de 16h45 à 17h30 - Paepae
u Tetuanui
Membre de la Société des Etudes
Océanienne (SEO)
u Avec Marlene Cummins
Je viens de voir Rapa Nui, l’histoire secrète
de l’île de Pâques. Je trouve que ce documentaire est assez poignant. Je ne savais pas que
les Rapa Nui avaient été en quelque sorte
emprisonnés jusqu’en 1964, je pensais qu’ils
avaient été libérés depuis longtemps déjà.
C’est la première fois que je viens au FIFO
je trouve que c’est un bon moyen de voir du
monde et des documentaires sur la Polynésie.
u Charles
Etudiant, 1ère année de BTS
J’ai visionné trois documentaires pour l’instant, celui que j’ai préféré est L’Odysée du
Pacifique, cap sur les requins parce que le réalisateur adopte une vision extérieure. Je n’ai
pas encore pu participer aux ateliers mais ça
me plairait bien d’y faire un tour. Ça fait déjà
plusieurs fois que j’assiste au FIFO et je pense
que cet événement s’améliore à chaque fois.
u Nadine
Fan du FIFO
Je connais le FIFO depuis plus de 10 ans.
Je vis entre la France et la Polynésie, je me
débrouille pour être à Tahiti au moment du
festival pour y assister. Je trouve que c’est
formidable d’avoir créé un événement sur
les cultures océaniennes, de faire connaître
toutes ces nombreuses îles. J’adore, la preuve
je reviens!
Il faut absolument aller rencontrer
Marlène Cummins. Elle ne peut évoquer sa lutte pour la reconnaissance
de son peuple sans avoir les larmes
aux yeux. Elle est bouleversante et
le film dont elle est l’héroine, Black
Panther Woman, l’est tout autant. Il
raconte son combat aux côtés des
Black Panthers qui ont défendu les
droits des Aborigènes. Elle souhaite
que la Fête Nationale en Australie, le 26 janvier, qui célèbre l’arrivée des premiers Européens à Sydney commémore également le début de la persécution qu’ont subi et
que subissent encore les Aborigènes.
Rencontre : Vendredi de 15h - Paepae
Projection : Jeudi à 18h et vendredi à 8h - Petit théâtre
Coup de coeur...
u Avec Veherani Ganahoa
«C’est difficile d’exprimer ce que
l’on ressent après avoir regardé
Kumu Hina. Pour moi, c’est un mélange d’émotion et d’admiration,
j’avais un grand sourire en sortant
de la salle. Je l’admire énormément
car elle s’accepte comme elle est,
ce qui n’est pas le cas pour tout le
monde. Hina est une personne puissante par son courage,
sa force mais aussi sa sensibilité en tant que transgenre.
Elle inculque des valeurs comme le respect de sa culture
mais aussi de soi-même et des autres. Elle nous aide à ne
pas avoir honte de ce qu’on est, et même à en être fier.»