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ACADÉMIE DE CAEN
BACCALAURÉAT DE GÉNIE ÉLECTRONIQUE
CONSTRUCTION ÉLECTRONIQUE
THÈME 2004-2005
ANIMATION DE SCÈNE
DMX 512
A
PRÉSENTATION
THÈME 2004-2005
ANIMATION DE SCÈNE
DMX 512
INTRODUCTION :
Acronyme de “512 channels Digital Multiplex” , le DMX512 est un protocole de commande
d’appareils d’éclairage et d’animation de scène très largement répandu dans le milieu du spectacle.
C’est grâce à ce protocole que l’on peut commander, de façon fiable et économique, plusieurs
appareils de ce domaine à partir d’une seule console. Dans le cadre du thème 2004-2005, nous allons
étudier d’une part une console de commande et d’autre part un appareil d’animation appelé
“scanner”. Comme ce protocole constitue le lien entre l’émetteur et le récepteur, il nous est paru utile
de le présenter brièvement.
LE PROTOCOLE DMX512 :
Créé en 1986 aux États-Unis par l’United States Institute for Theatre Technology (USITT) et
l’Entertainment Services and Technology Association (ESTA), le protocole DMX512 a pour but de
faciliter la commande centralisée des appareils de scène. Une seule console est capable de
commander jusqu’à 512 fonctions (appelées “canaux” - channels-) réparties au sein de plusieurs
appareils (“fixtures”). Un appareil DMX512 peut avoir 1 ou plusieurs canaux, accessibles dans un
ordre défini par le fabricant. Par exemple, le canal 1 peut être affecté au gradateur (dimmer), le canal
2 aux couleurs, le canal 3 au mouvement horizontal (pan), le canal 4 au mouvement vertical (tilt) et
ainsi de suite. Pendant la préparation du spectacle, le technicien chargé de la régie de lumière règle
l’adresse de départ sur chacun des appareils. Plusieurs appareils peuvent avoir la même adresse de
base si on veut un fonctionnement simultané. Dans le cas contraire, les adresses se succèdent,
permettant ainsi de contrôler séparément chaque canal. En général, sur tous les appareils, on trouve
un connecteur d’entrée et un connecteur de sortie, ce qui permet de les chaîner en série, bien
qu’électriquement parlant ils soient en parallèle sur les 3 conducteurs que possède le câble de liaison.
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LE SUPPORT INDUSTRIEL:
Le support industriel à l’origine de cette étude se compose d’une console de commande 192
canaux et d’un scanner Space Sweeper 150, tous les deux de la marque HQPOWER, commercialisée
par la société VELLEMAN.
CONSOLE : VDP DMX C145
CARACTÉRISTIQUES TECHNOLOGIQUES :
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192 canaux DMX répartis dans 12 groupes (scanners)
8 scènes de 16 canaux
30 mémoires, 8 scènes par mémoire
6 programmes chase pour la programmation des scènes
Afficheur 4 digits
Pilotage audio via microphone incorporé
Entrée MIDI
Réglage fade manuel ou par l’entrée MIDI
Black-out manuel ou par l’entrée MIDI
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SCANNER : SPACE SWEEPER 150 (VDP 150 SC3)
Le Space Sweeper 150 fait partie des aménagements scéniques suspendus au dessus des
pistes de danse ou des scènes de spectacle. Il permet de projeter de façon dynamique des motifs
lumineux de formes et de couleurs différentes.
Une lampe de 150 W montée dans le corps du projecteur diffuse sa lumière à travers un disque gravé
de différents motifs appelés “gobos”. Ces motifs sont focalisés par une lentille sur un miroir en
mouvement qui les projette alors sur la piste ou la scène.
Cet appareil peut fonctionner suivant 3 modes : en mode DMX, les trois fonctions
(changement des gobos, mouvement horizontal et mouvement vertical) sont commandées à distance
par une console. En mode autonome, les 3 fonctions sont commandées soit de façon aléatoire, soit au
rythme de la musique grâce à un microphone incorporé. En mode maître-esclave, on peut chaîner
plusieurs appareils “esclaves” de manière à obtenir les mêmes mouvements que l’appareil maître qui
est en mode autonome (aléatoire ou contrôlé par le son).
CARACTÉRISTIQUES TECHNOLOGIQUES:
< 3 canaux DMX - Canal 1 : 13 gobos fixes, 13 gobos vibrants, + obturateur
Canal 2 : PAN (mouvement horizontal)
Canal 3 : TILT (mouvement vertical)
< Possibilité d’inverser le sens des mouvements PAN et TILT
< Effets stroboscope et arc-en-ciel avec vitesses réglables
< Alimentation 230 V , transformateur interne
< Thermostat incorporé
< Lampe 150 W / 15 V
< Focalisation manuelle
< 3 modes de fonctionnement : DMX, autonome et maître-esclave
< Réglages par boutons-poussoirs
< Affichage LED 4 digits pour le paramètrage
< Possibilité d’inverser le sens de l’affichage LED
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ÉNONCÉ DES FONCTIONS DE SERVICE:
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FP 1 : Projeter de façon dynamique des motifs sur une piste.
FC 1 : Sélectionner et positionner le motif à projeter.
FC 2 : Se fixer de façon orientable.
FC 3 : S’adapter à l’énergie électrique.
FC 4 : Respecter les normes de sécurité concernant les salles de spectacle.
FC 5 : S’adapter à l’environnement de la salle de spectacle (température,
fumée, vibrations etc...) .
LE PROJET :
Le scanner “Space sweeper150” est conservé comme support pour l’étude des constructions.
Les travaux dans cette discipline se limiteront à la partie “miroir mobile”.
En construction électronique, une maquette didactique pour le pilotage de plusieurs
appareils, soit manuellement, soit par le son soit par tout autre procédé, remplacera la console VDP
DMX C145. Les élèves auront pour charge l’étude d’une carte mère (fournie) et la conception,
réalisation et mise au point d’une carte élève suivant le cahier des charges détaillé dans le dossier
“électronique”.
Les travaux en physique appliquée auront pour support la carte mère et une “carte son”
fournie comme exemple de carte élève.
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COMPOSITION DES DOSSIERS ET CRITÈRES D’ÉVALUATION:
Le dossier est un document de synthèse personnel qui rend compte du travail d’un
élève en cours d’année dans les trois disciplines concernées. Il peut être manuscrit ou non mais dans
tous les cas, sa rédaction doit être aussi claire et soignée que possible. Les différentes sections du
dossier doivent être clairement identifiées et toutes les pages doivent être numérotées.
Les différentes sections que l’on doit trouver dans un dossier sont:
1° - Une introduction et une présentation personnelle succincte de l’ensemble du projet.
2° - Le schéma fonctionnel de la carte mère et les compte-rendus des travaux pratiques qui la
concernent.
3° - Une présentation de la carte élève choisie, éventuellement suivie d’une synthèse des
travaux de conception : schéma fonctionnel retenu, schéma structurel adopté, etc... Mise
à part les composants très spéciaux, les documents constructeurs ne sont pas nécessaires.
4° - Les documents de fabrication : typon, vues côtés cuivre et composants, nomenclatures...
5° - Les justificatifs de mise au point : comptes rendus, chronogrammes commentés, etc...
6° - Les comptes rendus des travaux pratiques réalisés sur la carte son.
7° - Les travaux réalisés en étude des constructions.
Le dossier sera produit en trois exemplaires. Deux exemplaires sont destinés au jury.
Pendant l’interrogation , le candidat doit être en possession du troisième exemplaire, ainsi que tout
autre document qu’il juge nécessaire. La date et heure limite des remises de dossiers sont laissés à
l’appréciation des professeurs concernés.
Les modalités de l’interrogation sont celles qui sont définies par le règlement général du
baccalauréat électronique (décret 93-1093 du 15/09/1993) dont voici quelques extraits :
“ 1° - Le candidat expose l’économie générale du projet. Il décrit la nature des travaux effectués. Il
met en évidence ceux des travaux qui étaient communs à toute l’équipe et ceux qui lui étaient attribués. Il
justifie les orientations retenues pour résoudre les problèmes posés et certaines des solutions adoptées. Il fait
part des résultats obtenus (conformément avec le cahier des charges notamment) et des enseignements tirés.
2° - La commission qui a fait un examen approfondi du dossier du candidat mis à sa disposition
huit jours auparavant est alors amenée à poser les questions qui lui permettent d’affiner la perception qu’il a
de certains des aspects du dossier et notamment de se conforter dans le sentiment que le travail fourni par le
candidat est bien le résultat d’une réelle autonomie de pensée et d’action de celui-ci au sein de l’équipe à
laquelle il appartient.
3° - Le candidat présente aux examinateurs, outre son dossier, l’ensemble ou sous ensemble qu’il
aura construit, ce qui lui permet de proposer à la commission la totalité des travaux qu’il avait à effectuer.
...
Les examinateurs demandent au candidat de procéder, sur sa “maquette” à la vérification de certaines des
caractéristiques relevées dans les spécifications du cahier des charges. L’évaluation porte sur la méthode
proposée, le choix des appareils utilisés, le mode opératoire [et] l’exploitation des résultats. ”
La répartition des 40 minutes de l’interrogation ainsi que le barème de notation seront arrêtés
par la commission d’examen qui se réunira en cours d’année scolaire.
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