compte-rendu - Ville de Québec

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compte-rendu - Ville de Québec
compte-rendu
Service des communications
Direction
Comité de suivi du projet de vélo boulevard PèrePère-Marquette
Compte rendu de la 1re rencontre
Jeudi 20 octobre 2011, de 18 h à 20 h 30
Salle Amyot, Édifice La Fabrique, 295 boulevard Charest Est
Étaient présents :
M. Yvon Bussières,
Bussières conseiller municipal, district de Saint-Sacrement-Belvédère
Mme Anne Guérette,
Guérette conseillère municipale, district du Vieux-Québec–Montcalm
M. Sylvain Légaré,
Légaré conseiller municipal, district de Val-Bélair, membre du comité exécutif
Mme Suzanne Verreault,
Verreault conseillère municipale, district Sylvain Lelièvre, présidente de
l'Arrondissement de La Cité-Limoilou
Mme Catherine Boisclair,
Boisclair présidente, Accès transports viables
Mme Diane Boudreault,
Boudreault administratrice, Conseil de quartier de la Cité-Universitaire
M. Laurent Deslauriers,
Deslauriers vice-président, Coop Roue-libre
M. Louis Dumoulin,
Dumoulin président, Conseil de quartier de Saint-Jean Baptiste
M. Willem Fortin,
Fortin administrateur, Conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste
Mme Danièle Grondines,
Grondines administratrice, Conseil de quartier de Saint-Sacrement
M. Jérôme Jolicoeur,
Jolicoeur administrateur, Conseil de quartier de Montcalm
M. Marc Julien,
Julien vice-président, Conseil de quartier de Saint-Sacrement
M. Xavier MercierMercier-Méthé,
Méthé Coordonnateur aux dossiers, Accès transports viables
M. Christophe Navel,
Navel président, Coop Roue-libre
M. Marc Panneton,
Panneton urbaniste, Ministère des Transports du Québec
M. JeanJean-François Pronovost,
Pronovost vice-président développement et affaires publiques, VéloQuébec
Mme Françoise Sorieul,
Sorieul administratrice, Conseil de quartier Vieux-Québec–Cap-Blanc–
colline Parlementaire
Mme Corinne Thomas,
Thomas chef de la planification des services, Réseau de transport de la
Capitale
M. Hervé Chapon,
Chapon conseiller en planification du transport, Service de l’aménagement du
territoire
M. Marc Des Rivières,
Rivières directeur de la Division du transport, Service de l’aménagement du
territoire
Mme Marie Lagier,
Lagier conseillère en consultations publiques, Service des communications
M. Clarens Lavoie,
Lavoie technicien à la circulation et au transport, Arrondissement de La CitéLimoilou
M. Victor Massé,
Massé premier technicien en horticulture, Service de l’environnement
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Étaient absents :
Mme Chantal Gilbert,
Gilbert conseillère municipale, district des Faubourgs, membre du comité
exécutif
M. François Picard,
Picard conseiller municipal, district de Lebourgneuf, vice-président du comité
exécutif
1. Mot de bienvenue
Madame Verreault souhaite la bienvenue aux participants. Elle mentionne que monsieur
Picard s’excuse de ne pas pouvoir présider la rencontre. Monsieur Des Rivières fera
l’animation de la rencontre. Monsieur Légaré est présent en tant que membre du comité
exécutif.
2. Présentation des membres du comité
Monsieur Des Rivières invite les participants à se présenter à tour de rôle.
3. Bilan des commentaires reçus sur le projet
Monsieur Chapon rappelle le contexte du projet et fait un retour sur l’expérience pilote
de l’été : des aménagements temporaires ont été installés à cinq intersections de l’axe
Père-Marquette. L’aménagement temporaire de l’intersection Père-Marquette/Moncton
restera en place durant l’hiver afin de tester les opérations de déneigement.
Il présente la synthèse des commentaires reçus durant l’expérience pilote (voir la
présentation PowerPoint jointe en annexe).
Il fait état des négociations de servitudes et d’acquisitions en cours avec le Collège
Saint-Charles-Garnier, le Collège Bellevue — Norplex et Congrégation Notre-Dame —
et le Centre de l’environnement. Il mentionne que la négociation avec le Centre de
l’environnement n’a pas abouti.
Deux extraits vidéos sont présentés. Ils montrent plusieurs infractions typiques
d’automobilistes et de cyclistes aux intersections temporaires axiales et diagonales.
Les captures vidéos ont été réalisées par le Groupe de recherche interdisciplinaire
mobilité, environnement, sécurité (GRIMES) de l’Université McGill.
Plusieurs comptages de cyclistes « avant après » l’expérience pilote ont été effectués
par le GRIMES. L’augmentation de l’achalandage cycliste n’est que de 8,6 % entre la
moyenne des comptages « avant » (689 cyclistes/24h) et celle des comptages « après »
(754 cyclistes/24h).
4. Commentaires des membres
Monsieur Des Rivières invite les participants à s’exprimer à l’occasion d’un tour de
table.
Principaux sujets discutés :
Appréciation générale de l’expérience pilote
pilote
En tant qu’utilisatrice du vélo-boulevard, madame Boudreault considère que la
diminution de la circulation est efficace et que c’est agréable de s’y promener. Elle est
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satisfaite de l’expérience surtout pour la circulation. Cela doit cependant être plus
sécuritaire pour les enfants (D. Boudreault).
Accès transports viables considère le modèle intéressant, bien qu’un trajet plus direct
ait été préféré. L’organisme aurait aimé plus d’innovations dans le projet pilote (autres
que seulement les aménagements temporaires aux intersections). Par ex. : essayer le
contresens cyclable (C. Boisclair). Il n’y a pas de grosse amélioration pour le cycliste
utilitaire (X. Mercier-Méthé). Il aurait été intéressant de tester la durée de certains trajets
pour voir s’il y a des gains de temps de parcours (X. Mercier-Méthé). Madame Boisclair
mentionne qu’il y a deux échelles d’analyse. À l’échelle d’un quartier, elle est favorable
à la réduction de la circulation et trouve que les terre-pleins ont eu des effets positifs.
Mais il ne faut pas perdre de vue l’échelle globale et améliorer le réseau cyclable dans
son ensemble (C. Boisclair).
Monsieur Jolicoeur a l’impression qu’il y a trop d’inconvénients par rapport aux
avantages. La rue Père-Marquette est déjà un axe tranquille pour les cyclistes, du
moins entre Belvédère et Bourlamaque (J. Jolicoeur). Le Conseil de quartier de
Montcalm n’a pas de position officielle sur les aménagements. L’opinion personnelle de
monsieur Jolicoeur serait de les enlever, car cela ne vaut pas l’investissement
(J. Jolicoeur).
Pour la Coop Roue-libre, il y a toujours une énorme déception que l’axe choisi ne soit
pas le boulevard René-Lévesque (C. Navel). Monsieur Navel mentionne qu’il a créé à
titre personnel une entreprise de livraison à vélo « Véli-Express Coursiers » et que ses
coursiers n’ont jamais utilisé l’axe Père-Marquette. Ils circulent tous sur le boulevard
René-Lévesque. Il considère qu’adopter le vélo boulevard serait un recul pour le
cyclisme (C. Navel). Ce n’est pas un réel pas vers la culture du cyclisme utilitaire
(L. Deslauriers).
Monsieur Panneton a pu observer une grande amélioration de la circulation.
L’expérience pilote est réussie en ce sens.
Madame Guérette est d’accord avec le fait que les citoyens puissent rouler en sécurité
sur le plus grand nombre de rues. Cependant, elle considère qu’il faudrait en faire plus
ailleurs et que les priorités ne sont pas placées au bon endroit. Ainsi, la rue PèreMarquette est une rue tranquille dont la circulation ne justifie pas les aménagements
(A. Guérette). Elle souhaite que la Ville commence par améliorer l’aspect direct du trajet
(grâce aux négociations de servitudes) et par l’amélioration de la qualité de la chaussée
et de la signalisation. Elle suggère d’investir le montant des aménagements dans
l’amélioration des liens cyclables entre la haute-ville et la basse-ville. Par exemple, la
Ville pourrait faire l’acquisition de deux ou trois autobus qui feraient la navette pour
monter des vélos (A. Guérette).
Pour monsieur Pronovost, le grand gain est la diminution du trafic automobile. Il
mentionne que les entraves à la circulation ne représentent pas de gros
investissements. Il faut que cela se poursuive pour avoir un produit fini le plus tôt
possible afin d’inciter de nouvelles personnes à utiliser le vélo (J-F. Pronovost). Les
gens qui font du vélo depuis toujours vont de toute façon continuer à prendre leur
chemin habituel. Il faut accentuer la priorité aux cyclistes (J-F. Pronovost). Ce type de
concept fonctionne très bien à Vancouver et est très apprécié (J-F. Pronovost).
En tant que cycliste ordinaire qui pourrait devenir un cycliste régulier, monsieur Fortin
mentionne qu’il n’a pas été emballé par le projet pilote. Par contre, il faut poser la
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première pierre. Si on la pose sur René-Lévesque, c’est le meilleur moyen de faire en
sorte que les cyclistes se fassent malmener par des automobilistes et certaines radios.
Quand on aura converti plus de cyclistes, on pourra aller sur d’autres axes (W. Fortin).
Madame Grondines mentionne que le Conseil de quartier de Saint-Sacrement est pour
la piste sur Père-Marquette depuis le début. C’est un projet très intégrateur. Elle a
constaté qu’il y a une grande variété de cyclistes : des parents avec enfants, des
adolescents, des personnes âgées. C’est un projet qui rejoint beaucoup de monde
(D. Grondines). L’environnement est beau et sécuritaire et l’air agréable à respirer, ce
qui n’est pas le cas du boulevard René-Lévesque (D. Grondines). Le Conseil de quartier
de Saint-Sacrement souhaite conserver les aménagements (M. Julien).
Monsieur Dumoulin mentionne qu’il existe plusieurs types de cyclistes. Comme
cycliste, il dit avoir les mêmes habitudes que comme piéton. Il choisit son itinéraire en
fonction de la sécurité, de l’esthétique et des services sur son parcours (L. Dumoulin). Il
a hâte de connaître la suite du projet.
Problèmes rencontrés à certaines intersections
Il y a un problème avec les aménagements de l’intersection Murray/Père-Marquette :
lors de funérailles à l’église des Saint-Martyrs-Canadiens, les corbillards ont de la
difficulté à passer (Y. Bussières).
Il y a des intersections où il y a des passages d’autobus du RTC qui posent problème :
Ex. : Belvédère et Holland (Y. Bussières).
Au coin de l’école Quebec High-School (intersection Belvédère/Père-Marquette), il n’y a
pas beaucoup de place pour les cyclistes à cause des autos stationnées
(D. Boudreault).
Les intersections avec les rues Salaberry, Cartier, Belvédère et Holland sont difficiles à
traverser pour les cyclistes (L. Deslauriers). Il faudrait faire des sas vélo (L. Deslauriers).
Il est proposé de placer l’entrave à la circulation à l’intersection de l’avenue De
Bougainville plutôt que de l’avenue Murray (L. Deslauriers).
Il y a du travail à faire au niveau des intersections, car les points de transition sont très
importants (M. Panneton). Par exemple, il faut améliorer le lien vers la piste de
l’Université et le passage vers la rue Eymard (améliorer la descente dans la rue)
(M. Panneton).
Au sujet de l’intersection Cardinal-Bégin, il y a beaucoup de circulation de transit
(D. Grondines). Il faut continuer à prioriser les grandes artères pour le gros trafic. Il est
dommage que le vélo boulevard soit coupé à trois intersections où il y a des véhicules
lourds comme des autobus (D. Grondines). Le terre-plein de l’intersection CardinalBégin ne fonctionne pas (D. Grondines). Un terre-plein en diagonale serait plus
sécuritaire. Les autobus qui tournent de la rue du Cardinal-Bégin sont dangereux pour
les cyclistes qui arrivent en sens inverse (D. Grondines). Le Conseil de quartier de
Saint-Sacrement propose d’inverser l’axe du terre-plein à l’intersection de l'avenue du
Cardinal-Bégin (D. Grondines). Monsieur Des Rivières mentionne qu’il y aurait un
impact sur la desserte du transport en commun et qu’il faut réfléchir à des solutions
alternatives.
Il est dangereux de traverser au coin des rues Joffre et Père-Marquette (D. Grondines).
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Il faudrait mieux expliquer la présence du terre-plein sur Louis-Fréchette et prévoir des
arrêts à cette intersection (M. Julien). Il y a une confusion sur le passage à utiliser par
les cyclistes à cette intersection (L. Deslauriers).
À la sortie de l’université Laval vers l’est, on est obligé de passer sur le trottoir pour
rejoindre le chemin Sainte-Foy. Il faudrait trouver une solution pour faciliter ce passage
(D. Boudreault).
Passage sur le Collège Bellevue
Le premier passage cycliste au nord du terrain du Collège Bellevue avait déjà été prévu
dans le Plan d’aménagement d’ensemble (PAE). Il suivait la rangée d’arbres pour
rejoindre la rue Hélène-Boullé (Y. Bussières).
L’accès au Parc Bellevue depuis la rue Eymard est trop étroit. Il y a déjà des situations
de conflit entre les piétons et les cyclistes actuellement. Le passage est dangereux
(Y. Bussières et M. Julien). Il faudrait aussi améliorer l’éclairage, car il y a un manque de
visibilité (M. Julien).
Passage sur le Collège SaintSaint-CharlesCharles-Garnier
À la sortie du Collège Saint-Charles-Garnier, il faut guider les cyclistes pour qu’ils aillent
du bon côté de la rue (M. Panneton).
Il est dommage que le passage ne puisse se faire à l’arrière du bâtiment du Collège. Le
passage devant le Collège n’est pas très approprié, car au bas d’un escalier
monumental (A. Guérette).
Modération de la circulation
La diminution de la circulation est efficace (D. Boudreault et M. Panneton).
Les aménagements ont diminué le nombre de véhicules et ont eu un effet modérateur
sur la vitesse (M. Panneton). On peut donc penser à diminuer le nombre d’arrêts pour
les cyclistes (M. Panneton).
L’apaisement de la circulation est un grand gain (J-F. Pronovost).
Au sujet de l’augmentation du débit des voitures sur certaines des rues transversales à
Père-Marquette, il s’agit sans doute d’un impact temporaire qui va se résorber au fur et
à mesure que les automobilistes vont modifier leurs habitudes (W. Fortin).
La circulation sur Père-Marquette a vraiment diminué, car les terre-pleins ont été bien
choisis (D. Grondines). Il est proposé de diminuer la vitesse des voitures à 30 km/h
comme dans Sillery (D. Grondines).
Il ne faut pas confondre les besoins des résidants du quartier d’avoir moins de
circulation de transit, de ceux des cyclistes qui sont les utilisateurs et qui doivent être
priorisés dans leurs besoins (X. Mercier-Méthé).
Trajet
Il faut penser à la continuité du réseau. L’axe devrait faire toute la longueur de la ville et
pas seulement jusqu’à la colline Parlementaire. Il faut voir la place du vélo de façon plus
globale (C. Boisclair).
Que se passera-t-il pour l’est et les liens vers le reste du réseau cyclable
(L. Deslauriers)?
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Il est proposé d’implanter le contresens cyclable dans certaines rues du centre-ville :
par ex. : quartier Saint-Jean-Baptiste (X. Mercier-Méthé).
Aménagements
La rue Père-Marquette est une rue tranquille. Ainsi, elle ne nécessite peut-être pas des
aménagements très lourds. Des aménagements légers pourraient être suffisants s’ils
sont accompagnés d’un marquage au sol et d’une signalisation appropriés
(X. Mercier-Méthé).
Le passage entre les blocs de béton est jugé étroit pour les gens qui sont moins à l’aise
à vélo ou qui ont une remorque (L. Deslauriers et M. Julien). Cependant, si l'on
augmente la largeur du passage, une voiture Smart pourra s’y insérer (H. Chapon).
Il faudra porter attention à l’esthétique des terre-pleins (M. Julien).
Il serait souhaitable de diminuer les arrêts aux intersections pour les cyclistes
(M. Panneton, M. Julien).
Il est proposé d’enlever le stationnement au coin des rues pour améliorer la visibilité
(M. Julien).
La route envoie des messages différents selon les types d’usagers. Il faut fournir des
conditions optimales pour que ce soit le plus utilitaire possible (X. Mercier-Méthé).
Il n’est pas facile pour les cyclistes de tourner à gauche aux aménagements
(L. Deslauriers).
Il y a un problème d’accès aux domiciles, sur les rues où il y a des terre-pleins
(M. Julien).
Des réactions sont demandées sur la suggestion de rehausser les carrefours pour
diminuer la vitesse des voitures aux intersections. Le défi serait d’intégrer ce concept
dès le début dans les travaux d'asphaltage du vélo-boulevard prévu en 2012
(M. Des Rivières). D’autres travaux d'asphaltage se feront en 2013 à l’ouest du Collège
Bellevue (M. Des Rivières).
Sécurité
Il y a certains conflits concernant les priorités de passage qui peuvent créer des
problèmes de sécurité (C. Boisclair et L. Dumoulin). Il faudrait améliorer la signalisation
(C. Boisclair). Il y a une culture cycliste à installer à Québec (C. Boisclair).
La signalisation incitait les cyclistes et les automobilistes à poursuivre leur route sans
faire d’arrêt et certains panneaux étaient masqués par les branches des arbres
(L. Deslauriers). Les améliorations apportées durant l’été ont été appréciées
(L. Deslauriers). Il serait toutefois important d’ajouter de la signalisation tout le long du
vélo boulevard y compris aux intersections qui ne sont pas aménagées (L. Deslauriers).
Il faut prévoir des solutions pour assurer la sécurité des cyclistes qui vont continuer
d’utiliser d’autres voies (telles que le boulevard René-Lévesque) : par ex. : sas vélo,
feux réservés pour les vélos (X. Mercier-Méthé). Il faut privilégier la sécurité sur les
autres axes qui continuent d’être fréquentés par les cyclistes. Par ex. : faire des
couloirs spéciaux sur d’autres axes (J. Jolicoeur).
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Il serait intéressant d’entendre les préoccupations des piétons (L. Dumoulin). Certains
automobilistes sont frustrés alors que certains cyclistes ne sont pas toujours des
modèles (L. Dumoulin).
Il faut relativiser les situations de conflit entre cyclistes aux intersections aménagées,
car les vitesses à vélo sont somme toute lentes (M. Panneton).
Comptage des cyclistes
Le résultat du comptage de cyclistes est jugé décevant par certains (J. Jolicoeur,
C. Navel et A. Guérette). On s’attendait à ce que le vélo boulevard soit un aimant à
cyclistes (J. Jolicoeur).
À l’inverse, monsieur Panneton dit ne pas être surpris des comptages. L’objectif est
d’augmenter la part modale du vélo, c'est-à-dire d’amener de nouveaux cyclistes et
non de détourner ceux qui circulent sur le boulevard René-Lévesque. Monsieur Julien
abonde dans le même sens. Pour amener de nouveaux cyclistes, il considère que les
aménagements temporaires n’étaient pas suffisamment attractifs, mais que le projet
final (pris dans sa globalité) le sera, car il y aura alors une signalisation adéquate et une
continuité du trajet (M. Panneton et M. Julien).
Autres
La Coop Roue-Libre a demandé à la Ville de faire une table de concertation sur la place
du vélo. Elle souhaite y participer pour parler au nom des cyclistes qu’elle représente
(900 membres sur le territoire de la Ville depuis 2 ans d’existence) (C. Navel). Le Conseil
de quartier de la Cité-Universitaire souhaite que la Ville mette en place un comité vélo.
Pour améliorer la place du vélo, cela prend un environnement physique, mais aussi
social et politique (D. Boudreault). Les discussions autour du plan de mobilité durable
(consultation publique) ont suscité beaucoup d’attentes (D. Boudreault).
Le nom « vélo boulevard » est à revoir (L. Deslauriers).
Il faut améliorer le réseau cyclable dans son ensemble (A. Guérette). Le plan directeur
du réseau cyclable faisait état que le réseau cyclable est discontinu et incomplet
(A. Guérette). Il faudrait intégrer les vélos chaque fois que l’on construit une nouvelle
route (penser aux vélos en amont de tout projet de route) (A. Guérette).
Une question est posée concernant l’accès des véhicules d’urgence vers les domiciles
situés dans les rues qui sont en partie bloquées (M. Julien). Monsieur Des Rivières
mentionne que les terre-pleins seront signalés sur les GPS et les plans des pompiers et
ambulanciers. Avec les équipements informatiques, cela n’est plus un problème
aujourd’hui (M. Des Rivières).
Certains se demandent si la circulation des cyclistes pourra être maintenue durant les
travaux (C. Boisclair).
Il est mentionné l’importance de bien communiquer durant les travaux. Au sujet des
travaux d'asphaltage, on suggère de porter attention à ce que les coûts de ces travaux
soient identifiés comme une amélioration pour tous les usagers de la route et non pour
les cyclistes uniquement (C. Boisclair).
5. Prochaines étapes
Monsieur Des Rivières mentionne que la réflexion de la Ville sur les extrémités du vélo
boulevard a été faite et pourra être présentée lors d’une prochaine rencontre du comité
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de suivi. Concernant les aménagements, la réflexion va se poursuivre dans les
prochaines semaines.
Deux devoirs sont proposés aux membres du comité :
1) Le nom « vélo boulevard » étant un anglicisme, il est demandé aux membres du
comité d’envoyer des propositions pour un autre nom. Il faut trouver un
« branding » pour le concept (M. Des Rivières).
2) Au sujet de la cohabitation entre usagers aux intersections : Est-ce qu’en plus des
aménagements, on ne devrait pas rehausser les carrefours? M. Des Rivières invite
les membres du comité à aller visiter le projet pilote dans Limoilou – intersection 8e
Avenue/23e Rue — et à transmettre leurs commentaires à M. Chapon.
La prochaine rencontre du comité de suivi aura lieu en décembre ou en janvier
prochain.
Marie Lagier
Conseillère en consultations publiques/Service des communications
24 octobre 2011