L`évolution des formes poétiques

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L`évolution des formes poétiques
L’évolution des formes poétiques En grec « poein » = faire, créer Au XII°s les poètes = trouvères (langue d’oil) ou troubadours (langue d’oc) c-­‐à-­‐d « ceux qui trouvent » et de fait ils ont inventé une expression mêlant parole et musique. Les poèmes sont des chansons et s’accompagnent d’une mélodie A la fin du M A les poètes fixent les formes et règles, d’où le rondeau – court poème, 2 rimes, s’ouvrant sur un vers repris ds les autres strophes comme un refrain-­‐ et la ballade cf Villon : 3 à ( strophes, refrain d’un vers et Envoi. . La poésie remplace la chanson mais devient elle même musicale. Au XVI° et au XVII° s la poésie de vient plus ambitieuse -­‐ Au XVI°s (humanisme de la Renaissance) Du Bellay, P De Ronsard et quelques autres créent le groupe de La Pléiade qui cherche à renouveler la poésie française en s’inspirant des grandes œuvres de l’Antiquité. Les premiers traités de poésie sont écrits et de nouvelles règles apparaissent comme celle du sonnet (venu d’Italie) : 2 quatrains + 2 tercets, le plus souvent en alexandrins , rimes souvent organisées ABBA/ ABBA/ CCD/EED ou CCD/EDE -­‐ Au XVII° s la codification continue (Boileau « Art poétique ») et la création par Richelieu de l’Académie française va dans ce sens. Cependant certains auteurs réclament la diversité, La Fontaine par ex. XIX° s et XX°s les règles sont remises en cause. Beaucoup plus de liberté, tant au niveau de la langue qu’au niveau des sujets abordés. Soit les formes fixes sont renouvelées, soit il y a rejet et par ex Apollinaire décide de supprimer la ponctuation. Mais il y a toujours recherche de musique, de rythme, d’images… VOC : Rythme dépend de la longueur du vers, des pauses, de la ponctuation. Il est important de faire les liaisons. Nature du vers varie selon son nombre de syllabes. L’octosyllabe a 8 syllabes, le décasyllabe en a 10, l’alexandrin 12 Il peut y avoir un pause dans le vers, une coupe (césure) La disposition des rimes : rimes suivies ou plates: AABB rimes croisées : ABAB rimes embrassées ABBA On peut répéter des sons consonnes (= allitération) « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes » Racine Andromaque V,5 ou des sons voyelles (= assonance) Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire » Racine, Phèdre I,3. … 

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