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L E C O Q P E L A U D D E S T - S Y M - N° 48 - F E V R I E R 2 0 0 9 - Page 4
suite du 216 RI
Septembre 1914 - Plateau au dessus
de Vic/Aisne à la ferme de Confrécourt.
Le 20 septembre, se déclenche une
violente attaque allemande, refoulant les
éléments avancés du 216, surpris. La
lutte est chaude. Les allemands veulent
à tout prix les chasser du plateau. Mais
le 216° renforcé par un bataillon de
chasseurs alpins parvient à rester maître
du terrain. Cependant, les pertes sont
sensibles.
Ce jour-là, Pierre VILLON est tué (voir
le CP n° 2).
Le 25, le régiment descend au repos et
se reconstitue avec un renfort important.
Un autre pelaud du 216, Antoine
CHAVAND, originaire de Bellegarde-enForez et employé au tram à St Sym
succombera le 8 octobre à Vic/Aisne,
suite de ses blessures attrapées sans
doute le 20 septembre.
1915 - Aisne (région de Soissons).
Période calme.
1916 - Verdun (juin) au bois de VauxChapitre. Vosges (juillet-août) sur les
pentes du Violu puis à Gervenheim
(Alsace). Verdun (sept-oct) au fort de
Vaux.
25 octobre 1916 - Le 216 participe à
l'attaque du fort de Vaux qui fait suite à
celle victorieuse sur Douaumont. Henri
Bordeaux dans « Les captifs délivrés »
réserve une large place aux faits
d'armes accomplis ce jour-là par le 216°.
Novembre 1916 - Repos en Argonne.
Nov : retour en ligne dans le secteur de
St Mihiel.
1917 - St Mihiel (jusqu'en avril). Vosges
: secteur de La Fontenelle (mai-juin).
Verdun au pied du Mort-Homme (juilletaoût). Relevé le 17 août et repos en
Argonne. Retour en 1ère ligne aux
Eparges (oct). Relevé le 7 novembre, il
va au repos à Marat jusqu'au 8
décembre, puis il retourne pour la 4ème
fois à Verdun, au ravin de Samogneux
(déc-janv).
1918 - Repos à Ste-Menehould jusqu'au
20 février. Argonne (fév-juillet) : Viennele-Château et la Harazée.
Le 16 juillet, le Régiment est ramené au
sud de Château-Thierry, où il va
participer à l'offensive du front ChâteauThierry-Soissons et atteindre son objectif
le 24 juillet face à Coincy et la Cote 141.
Ses pertes sont très importantes : « Une
poignée d'hommes valides seulement
reste, qui est bientôt submergée par une
violente contre attaque allemande. Bien
peu du bataillon reviendront… »
Baptiste BERARD, originaire de
Grammond, y sucombera.
D'après son avis de décès publié dans
l'Express de Lyon du 22 septembre
1918 et aimablement communiqué par
Gaby Lhorme, il était brancardier. Il
laisse une veuve et un jeune enfant.
D'après une lettre de Marie Grange du
5 août 1918 : « Nous avons appris la
mort officielle de M. BERARD, la mari
d'une jeune femme qui fait le ménage
chez Jean Bruyère de la rue des
Maréchaux. Le pauvre malheureux a été
coupé en deux. »
Au cimetière (voir CP N° 12) son nom
figure sur une tombe avec l'inscription :
« A la mémoire de Baptiste BERARD,
Mort pour la France, 1884-1918 ». Suit
le nom de son épouse Marie GANDIN
(1895 - 1977).
Après ces journées glorieuses et
coûteuses, le régiment doit être dissous.
La division toute entière subit le même
sort. »
Si, comme nous en emettons
l'hypothèse, Barthélemy Beau a été
blessé puis réformé, les faits de
guerre de son régiment montrent que
les occasions n'ont pas manqué.
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