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N° 60 Novembre 2005 1,80€ Le troisième lundi du mois Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans. PLOMBERIE - SANITAIRE - CHAUFFAGE SOLAIRE BARDAGE -ZINGUERIE BESANCON - 03 81 51 15 31 DÉPANNAGE PLOMBERIE 7J/7 : 06 13 97 04 53 www.scpz-besancon.com Économie : le phénomène du coaching atteint le Grand Besançon Impôts locaux : la grande claque Lire le dossier p. 13 à 17 - Besançon annonce une pause fiscale… - … mais la facture continue à augmenter. - La mauvaise surprise du Conseil régional. - Taxe d’habitation, taxe foncière, taxe professionnelle : le palmarès commune par commune. Très en vogue dans les milieux économiques parisiens, le coaching - ou remotivation - a gagné la capitale comtoise. Décryptage d’un phénomène qui touche de nombreux secteurs d’activités. p. 24-25 L’appartement du Conseil général fait débat Le président du Conseil général du Doubs Claude Jeannerot sollicite l’occupation d’un appartement de fonction. Une question qui ouvre le débat L’événement p. 6 à 7 La pauvreté touche aussi les campagnes Dans le seul secteur de SaintVit, une cinquantaine de personnes n’ont même pas les moyens de se payer à manger. Un phénomène discret. Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 p. 21 L’INTERVIEW DU MOIS 2 FINANCES PUBLIQUES Pour une réforme de l’État Jacques Marseille : “Il faut arrêter de dire que notre modèle est formidable” Alors que le budget 2006 est passe d’être voté à l’Assemblée, Jacques Marseille, professeur à l’Université Paris I-Sorbonne préconise une réforme radicale de l’État en diminuant drastiquement les dépenses publiques. Il vient de publier sur le sujet “le Grand gaspillage” aux éditions Tempus. a Presse Bisontine : Au printemps, le ministre de l’Économie Thierry Breton affirmait que la France vivait “au-dessus de ces moyens.” Est-ce une opinion que vous partagez ? Jacques Marseille : On peut répondre oui. De façon plus élaborée, les intérêts de la dette de la France sont pratiquement équivalents à l’impôt sur le revenu. Mais il y a aussi une autre lecture. Car la dette représente 65 % du produit intérieur brut de la France. Et il y a des pays qui font beaucoup plus encore, comme l’Italie. En fait, on pourrait comparer la question au cholestérol. Comme il y a du bon et du mauvais cholestérol, il y a une bonne et une mauvaise dette. La bonne dette, c’est celle qui sert à préparer l’avenir par des investissements dans la recherche, l’équipement, la défense aussi. Ce sont des investissements dont on peut dire qu’ils profiteront à nos enfants. La mau- L vaise dette, c’est au contraire celle de la France, qui sert essentiellement à payer la rémunération et la retraite des fonctionnaires et à rembourser l’intérêt de la dette. Quand les dépenses de fonctionnement l’emportent sur les dépenses d’avenir, c’est mauvais. Ce n’est pas le niveau de dette en soi. Les États-Unis ont une dette supérieure à celle de la France, mais ils investissent plus, ont une situation de plein emploi. Alors qu’ici, on a un taux de chômage élevé, une compétitivité et une croissance de plus en plus faible. Il y a des mesures qui s’imposent. L.P.B. : Et que pensez-vous des mesures annoncées par le gouvernement pour le budget 2006 ? J.M. : Il ne faudrait pas envisager des mesures homéopathiques, comme réduire de 5 000 le nombre de fonctionnaires. On est mûr pour un remède de cheval. Et tous les pays qui ont À partir du 19 octobre adopté ce remède, qui ont pris des mesures révolutionnaires pour réduire leurs dépenses publiques de moitié ont vu leur taux de chômage se diviser par deux. Il y a une très forte corrélation entre les deux. L.P.B. : L’une de ses annonces concerne les impôts. Le gouvernement promet une baisse des impôts à partir de 2007 et un plafonnement du taux d’imposition. Est-ce que cela va vraiment dans le bon sens ? J.M. : Ça ne sert à rien de diminuer les impôts, c’est prendre le problème à l’envers. Le problème, ce n’est pas la recette mais la dépense. Si vous diminuez les impôts, sans diminuer les dépenses, le problème augmente. Et ce qui a été annoncé a un impact négligeable pour le contribuable. C’est plus une mesure d’annonce électorale. Un des objectifs du plafonnement à 60 %, c’est de réformer sans le dire l’I.S.F. à laquelle personne n’ose s’attaquer. Il y a un tel gaspillage À partir du 26 octobre de la dépense publique, il y a du grain à moudre. La dette de la France devrait s’élever l’année prochaine à 1 200 milliards d’euros. Si la banque centrale européenne venait à augmenter ne serait-ce que de 1% ses taux d’intérêt - ce qui peut toujours arriver -, c’est 12 milliards d’euros qu’il faudrait rembourser en plus. Un cinquième de la recette de l’impôt sur le revenu. L.P.B. : Est-ce que la décentralisation a eu un impact sur les finances de l’État ? J.M. : Je ne suis pas sûr que la régionalisation a permis de faire des bénéfices. S’il n’y a pas de déconcentration des services, vous alourdissez les structures administratives. La France qui a une tradition jacobine a voulu donner du pouvoir aux Régions mais sans renoncer à l’État central. Cela fait un tas de mille-feuilles et les millefeuilles coûtent cher. L.P.B. : Sur la question de l’emploi cette fois, que pensez-vous du contrat nouvelle embauche mis en place à la rentrée ? J.M. : Je ne pense pas que ça puisse bouger le fond des choses. Le problème de l’emploi, c’est la faiblesse des services. Si on avait en France la même structure d’emploi qu’aux ÉtatsUnis, on aurait 3,4 millions d’emplois en plus. Si on prend le modèle danois, ce serait 1,8 million en plus. Si chaque Français consommait 3 heures de service par semaine à raison de 20 euros, que ce soit des heures de repassage, du baby sitting, de l’aide à la personne…, 2 millions d’emplois seraient créés. Pratiquement le nombre de chômeurs en France aujourd’hui. Pour Jacques Marseille, professeur à l’Université Paris 1-Sorbonne, il faut un “remède de cheval. Tous les pays qui ont pris des mesures pour réduire leurs dépenses publiques de moitié ont vu leur taux de chômage se diviser par deux.” l’emploi soit protégé mais la personne. C’est paradoxal, mais plus on facilite le licenciement, plus on va créer d’emplois. C’est pourquoi on a si peu d’emplois en France. Il faut par contre aider la personne quand elle est sans emploi, continuer à lui verser de l’argent. Il faut arrêter de dire que notre modèle social est formidable et regarder ce qui se fait ailleurs et ce qui marche. Arrêtons d’être arroL.P.B. : Vous proposez de l’emploi gants et faisons preuve d’un peu plus de bon sens. O précaire… J.M. : Les emplois de service sont nécessairement précaires. Propos recueillis Ce qu’il faut ce n’est pas que par S.D. À partir du 2 novembre Votre multiplexe en À partir du 9 novembre À partir du 16 novembre de Ville. ECRANS GÉANTS. SON NUMÉRIQUE. PARKING 1000 PLACES. 3, Rue Gustave Courbet - BESANÇON - www.cinema-mba.com - Répondeur programme : 0892 68 70 25 (0,34€ TTC/min) L E 1 9 O C TO B R E 2 0 0 5 Eclosion de Jardiland BESANÇON Les 22 et 23 OCTOBRE Exposition, dégustation et vente de produits régionaux de la ferme du Musée du Montagnon (Maison Noël MYOTTE) Découvrez l’univers de JARDILAND Parce ce que le jardinage nous passionne tous, nous avons choisi de partager cette passion avec vous. Chez Jardiland, nous vous proposons un choix de plantes et de produits de qualité incomparable. 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En toute discrétion, et en dehors de tout débat public, le président actuel du Conseil général du Doubs, Claude Jeannerot, a inscrit à l’ordre du jour d’une réunion estivale de l’institution départementale, son souhait de bénéficier - moyennant location - d’un vaste logement appartenant au Conseil général. Si aucune publicité n’a été faite autour de cet épisode apparemment anecdotique, c’est bien parce que Claude Jeannerot est certainement conscient que d’autres avant lui sont passés sous les Fourches Caudines pour une banale histoire de logement de fonction. En atteste encore la récente affaire Gaymard. Dans un souci de clarté, le législateur a maintes fois tenté de réglementer cette question épineuse. L’utilisation d’un appartement de fonction par les présidents de Conseils généraux fait même l’objet d’un article de loi spécifique. En substance, si le président a son domicile personnel dans l’agglomération abritant la collectivité territoriale, il n’a pas droit à un logement de fonction. C’est le cas de figure auquel est confronté Claude Jeannerot. Pour tenter de se mettre dans les clous de la loi, il a justement fait le choix de payer un loyer, fixé par les services fiscaux à 975 euros pour une surface habitable de 180 m2. On sent néanmoins tout le malaise qui persiste autour d’une question qui, en ce qui concerne ce seul exemple du Conseil général, a fait des vagues à plusieurs reprises : entre les travaux dispendieux effectués par l’ancien président Gruillot et l’utilisation de ce même appartement de fonction par un des enfants de son successeur Claude Girard pour des soirées interlopes dont l’une s’est achevée en drame, on sent bien que cette question fait toujours débat et ce, même si le législateur a tenté de mettre de l’ordre. Ceci dit, il n’y a pas que dans le monde politique que ces “dérives” sont constatées. Pas plus tard que l’an dernier, la Chambre régionale des comptes de FrancheComté a rappelé à l’ordre l’hôpital de Besançon sur l’utilisation des 14 logements de fonction qu’il possède dans plusieurs quartiers de la ville. La sphère privée s’arrête probablement au moment où elle met en jeu l’argent et le respect des contribuables. O Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”5 bis, Grande Rue - BP 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2005 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Bisontine, A.D.E.D., commune de Saône, Jacques Marseille, Bernadette Multrier, Yves Petit, Rotary, S.C.P.Z. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La valse des prénoms à Besançon rticle au contenu plus léger, une fois n’est pas coutume. L’I.N.S.E.E. Franche-Comté a publié récemment les dernières statistiques disponibles, pour l’année 2003, en matière de prénoms donnés aux nouveaux-nés francs-comtois. Une bonne partie d’entre eux sont nés à Besançon - 5 000 naissances par an à peu près équitablement réparties entre les deux maternités de la ville. En cette année 2003, 14 064 bébés sont nés en Franche-Comté dont 184 Théo et 161 Léa, les deux prénoms les plus fréquemment attribués. Côté filles, les trois prénoms qui arrivent sur le podium sont dans l’ordre Léa, Manon et Emma, “tandis que Théo, Lucas et Hugo dominent chez les garçons” expliquent les statisticiens qui notent cependant que “les prénoms masculins se renouvellent plus rapidement en tête du classement. Cinq prénoms masculins ont occupé la première place en 10 ans : A Kevin, Thomas, Quentin, Lucas et Théo.” Alors que chez les filles, ils ne sont que trois : Léa, Manon et Laura. Ensuite, certains prénoms à la mode il y a quelques années, sont beaucoup moins répandus aujourd’hui comme Marine, Kevin ou Dylan. D’autres reviennent au top à l’image de Jules et Louis par exemple. Les tendances actuelles sont d’une part au raccourcissement des prénoms : Clara, Emma ou Chloé, alors que dans les années 70, une fillette avait plus de chance de se prénommer Séverine, Christelle ou Isabelle. Même constat chez les garçons : Tom, Enzo ou Mathis prennent le relais trente ans plus tard des Stéphane, Frédéric ou Christophe. D’autre part, la diversité des prénoms donnés s’est fortement accentuée. En 2003, les 10 prénoms féminins les plus fréquents concernent seulement 16% des naissances en Franche-Comté alors qu’ils en représentaient 30% en 1975. un phénomène encore plus net chez les garçonnets où en 2003, 17% portent un des 10 prénoms les plus utilisés contre 33% en 1975. O Budget voiture : un coût de 4 200 euros par an vec 4 200 euros par an, rouler en Franche-Comté a un prix. Moins cher qu’en Île-de-France (4 844 euros) et que dans la plupart des autres régions françaises puisque la Franche-Comté se situe, avec Poitou-Charentes et la Bourgogne, dans les régions les plus “économiques”. Ce sont les chiffres 2004 publiés récemment par l’Automobile-Club de France qui se félicite que “pour la troisième année consécutive, les dépenses liées à la possession et l’usage d’une automobile sont restées presque stables.” A Mais c’était sans compter avec l’année 2005 qui selon les professionnels de l’automobile, sera à “marquer d’une pierre noire.” La facture “carburant” de l’automobiliste s’en trouve accrue de près d’un quart entre 2004 et 2005. Rappelons qu’un cours du baril atteignant les 70 dollars ne correspond pourtant qu’à 0,35 euro par litre puisqu’un baril contient 157 litres. Le prix à la pompe payé encore récemment 1,50 euro le litre est bien sûr imputable aux taxes. Cependant, ce coût moyen de 4 200 par an connaît de fortes varia- bilités en fonction du modèle de voiture. Un Franc-Comtois qui roule en véhicule moyen diesel (genre 307 H.D.I.) devra débourser 7 567 euros par an pour rouler, contrairement à la petite voiture essence (genre Clio) qui entraînera une dépense de 4 200 euros. Le budget annuel d’un gros rouleur en voiture haut de gamme s’élève à 13 586 euros par an. Ces tarifs annuels comprennent tous les postes de dépense : de l’achat à l’assurance, en passant par l’essence, l’entretien, le carburant et les parkings. O Inondations : le plan de prévention revu à la baisse ans les premières conclusions rendues au sujet du plan de prévention des risques d’inondations (P.P.R.I.), que nous avons largement relatées dans notre édition de septembre 2004 (L.P.B. 47), les résultats concernant Besançon dépassaient nettement les cotes connues de la crue historique de 1910, d’où une grande appréhension des élus locaux. La configuration de Besançon avec ses ponts et son méandre marqué était de nature à générer des effets amplificateurs importants. À cette époque, le préfet avait donc sollicité une étude plus approfondie afin de “consolider les données hydrologiques.” Les résultats de cette deuxième expertise viennent d’être rendu publics. Ils ont conclu que “le débit centennal retenu à Besançon de 1 750 m3/s est confirmé mais que les pertes de charge à chaque pont étaient surestimées dans le modèle de l’étude initiale. Le cumul D de ces écarts engendre une surestimation nette du niveau d’eau dans la partie amont de Besançon” estime le cabinet d’études SOGREAH. Sur la nouvelle cartographie des aléas, la zone inondable apparaît moins étendue et plus nuancée dans la Boucle de Besançon, mais avec des différences selon les secteurs. “La zone d’aléas est très forte dans le secteur de Chamars du fait notamment des vitesses plus élevées de l’eau” et pour les Prés-de-Vaux, la nouvelle carte fait état d’une “diminution des surfaces en aléa très fort.” Le risque d’une forte inondation à Besançon est donc sensiblement nuancé. Rappelons que l’événement de référence à retenir pour le zonage de l’aléa est “la plus forte crue connue, et dans le cas où celle-ci serait plus faible qu’une crue de fréquence centennale, cette dernière.” La crue centennale est la crue qui a 1 chance sur 100 de se produire chaque année. Par exemple, sur le plan statistique, la crue de 1990 est de période de retour 20 à 30 ans à Besançon. O , , T T A A H H C C A A E E U QU AQ HA À CCH À Z TEEZ NT SEEN RÉÉS PPR !! 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PATRIMOINE 536 000 m2 Le Conseil général est heureux propriétaire C’est une facette que l’on connaît moins de cette collectivité. Et pourtant, elle a dans son patrimoine des bâtiments exceptionnels comme celui de la préfecture. errière la collectivité, il y a le patrimoine. Le Conseil général du Doubs est propriétaire d’un certain nombre de biens dans le département. Certains sont remarquables. Par exemple, il possède le bâtiment de la préfecture. “Mais l’ensemble est mis gratuitement à la disposition de l’État” indique Claude Jeannerot, le président du Conseil général qui précise que “les charges par contre sont assurées par le locataire.” On peut ajouter à la liste l’I.U.F.M., les Haras Nationaux, la saline royale d’Arc-etSenans, le musée Courbet où le Tribunal Administratif de la rue Charles Nodier. Les numéros 13, 15 et 18 de la rue de la Préfecture accueillent également des services de la collectivité. Au total, le Département est propriétaire de 155 bâtiments soit une surface de 536 000 m2 ! Dans la rue Charles Nodier, cette collectivité possède aussi les bâtiments qui se situent aux numéros 2, 4, 6 et 8. Ils ont été achetés dans les années cinquante. Cet ensemble représente un total de 28 appartements dont certains “méritent d’être réhabilités.” Les D dix logements du numéro 8 sont occupés par des locataires ordinaires de droit privé. “Dans le cadre de la décentralisation, nous avons acquis cet immeuble pour en faire des bureaux” poursuit Claude Jeannerot. L’espace disponible à cette adresse est de 450 m2. C’est pour cette raison que le Conseil général travaille en ce moment au relogement des occupants de l’immeuble, qui pour la plupart sont des personnes âgées. Les autres appartements sont mis à disposition de fonctionnaires du Conseil général dans le cadre d’un bail classique. Sauf au 6 de la rue Charles Nodier, où les logements sont gérés par l’État. C’est au numéro 2 que se trouve l’appartement de réception (200 m2) de la collectivité. “Il ne sert que pour accueillir des invités dans le cadre de mes fonctions.” Cet immeuble du 2 compte huit logements, soit une surface de 1 100 m2. Claude Jeannerot affirme ne disposer d’aucun de ces appartements à titre gracieux. Pas de traitement de faveur, pas de logement de fonction. Il n’y a pas droit. “Comme je suis élu de Besançon, je suis censé être pro- priétaire d’un logement. Si je veux disposer d’un appartement du Conseil général à titre privé, je deviens locataire et je paie mon loyer. J’ai juste un garage à vélo que je paie pour ne pas que l’on dise que j’utilise le patrimoine à des fins personnelles” dit-il. Si le Conseil général investit dans un parc immobilier, ce n’est pas dans un but de spéculation foncière. Il est à l’affût de nouveaux espaces qui répondent à ses besoins “d’exploitation et de fonctionnement.” À une époque où le nombre d’agents de la collectivité passe de 1 000 à 1 800, il faut pousser les murs pour loger tout ce monde. Dans sa recherche, le Conseil général a lancé l’idée d’investir les locaux de l’hôpital Saint-Jacques quand celuici aura déménagé. Une proposition a été faite en ce sens à la ville de Besançon. L’objectif serait de centraliser à Saint-Jacques des équipements communs aux différentes collectivités. “Nous sommes partisans d’un tour de table sur le sujet. Il y a selon moi une opportunité de dynamiser le centre-ville.” Affaire à suivre.O Claude Jeannerot, président du Conseil général du Doubs : “Je paie mon garage à vélo pour ne pas que l’on dise que j’utilise le patrimoine à des fins personnelles.” (photo archive L.P.B.). T.C. L’ÉVÉNEMENT 7 APPARTEMENT REPÈRES Des charges trimestrielles de 190 euros La résidence de Georges Gruillot Le président du Conseil général Un appartement à paye son loyer usages multiples Le logement de la rue Charles Nodier est aussi la propriété du Conseil général. Ses présidents successifs l’ont tour à tour habiBien qu’ayant sa résidence principale au centre-ville de Besançon, Claude té ou utilisé pour organiser des réceptions. Jeannerot a décidé d’utiliser un appartement de fonction de la rue Nodier. Pour être en règle, il a signé un bail de location. Des travaux de rénovation seraient en cours pour le transformer intégralement. vant les lois de décentralisation de 1982, l’appartement de la rue Charles Nodier était géré par la préfecture du Doubs. “Le point de départ, c’est Edgar Faure qui cherchait un appartement de fonction. L’utilisaitil ? Je n’en sais rien, rapporte un ancien conseiller général de Besançon. Peut-être en sa qualité d’ancien président de l’Assemblée Nationale ou d’ancien président du conseil.” Toujours est-il que l’existence et l’utilisation de cet appartement sont passées inaperçues jusqu’à ce que Georges Gruillot, président du Conseil général du Doubs après 1982, en fasse sa résidence bisontine. Au cours de ses mandats successifs, l’ancien chef de l’exécutif départemental a fait réaliser de nombreux travaux dans l’appartement où il logeait avec sa famille. “L’appartement avait été refait avec beaucoup de goût par Georges Gruillot. Il avait notamment fait aménager une magnifique laverie pour plus de 150 000 F de l’époque. Plusieurs femmes A AFFAIRE de ménage s’occupaient de l’entretien de l’appartement” ajoute un autre témoin de l’époque Gruillot. “Le linge de la famille Gruillot arrivait régulièrement.” Le président Gruillot utilisait également l’appartement de la rue Nodier pour des réceptions privées. “Il nous invitait tous les ans, nous et nos épouses, pour un repas convivial” rapporte cet ancien élu. Le précédent président du Conseil général du Doubs, Claude Girard, avait rompu avec cette habitude d’habiter l’appartement de fonction. Ce dernier avait établi sa résidence principale à LantenneVertière dans son canton d’Audeux. Cependant, Claude Girard avait fait de ce logement un lieu de réception. Enfin Claude Jeannerot, l’actuel président, l’a déjà utilisé à plusieurs reprises depuis son élection en avril 2004, notamment pour recevoir des personnalités. Et cet été, il a décidé de louer l’appartement voisin à titre privé. O J.-F.H. Les deux volets dissociés Les dérives du système L’immeuble se situe à quelques dizaines de mètres de la préfecture et du Conseil général du Doubs. a question n’a pas été abordée Il s’agit d’un appartement de type 5, en séance publique du Conseil situé au 2ème étage et combles de l’imgénéral, sans doute pour éviter meuble, d’une superficie de 180 m2. Des des débats interminables sur travaux auraient débuté pour rénover un sujet rendu sensible par les les peintures et le sol de ce logement qui récentes dérives dont on a eu selon nos sources, doit être transformé connaissance sur le plan natioen un confortable loft. Par ailleurs, Ce loyer le président aurait demandé lors nal, l’affaire Gaymard en étant l’illustration suprême. C’est donc d’une précédente commission perau cours d’une commission per- paraît en manente de relier les lignes télémanente, non publique, que le de l’appartement au dessous phoniques sujet a été tranché le 12 juillet réseau du Conseil général, avant dernier. Au sommaire de cette du marché de retirer cette demande. réunion entre élus, la location Cet appartement du 2, rue Nodier d’un appartement sis au 2 rue locatif. a été sollicité par Claude JeanCahrles Nodier à Besançon. nerot “à usage d’habitation exclu“Monsieur Claude Jeannerot sollicite la sivement.” La location a pris effet au 1er location à titre privatif d’un appartement septembre dernier. Après débat, les élus situé 2 rue Nodier à Besançon” résume sont tombés d’accord sur un loyer de 11 l’ordre du jour. 700 euros par an, payable trimestriel- L lement et à terme échu, soit 975 euros par mois, selon estimation des services fiscaux. Les charges feront l’objet d’une provision trimestrielle de 190 euros. Ce loyer paraît en dessous du marché locatif bisontin. À titre de comparaison, une agence bisontine vient de louer rue Gambetta un 180 m2 pour 1 100 euros par mois, “un tarif très attractif” selon le loueur. Si Claude Jeannerot a pris soin de se conformer à la loi (voir encart ci-dessous), la méthode dérange l’opposition. “C’est tout à fait logique qu’il paye un loyer. ce qui est plus gênant, c’est que cette question n’ait pas été abordée en séance publique” déplore Jean-François Longeot, responsable du groupe Doubs Avenir. O J.-F.H. Que dit la loi concernant les logements de fonction ? n ce qui concerne le Conseil général, c’est l’article L 312319-2 du code général des collectivités locales (inséré par la loi nº 2002-276 du 27 février 2002) qui réglemente l’utilisation des logements de fonction. Que dit le E texte ? “Lorsque la résidence personnelle du président du Conseil général se situe en dehors de l’agglomération comprenant la commune chef-lieu du département et que le domaine du département comprend un logement de fonction, le Conseil général peut fixer par délibération les modalités selon lesquelles ce logement lui est affecté.” A contrario, un président de Conseil général qui habite l’agglomération - c’est le cas de Claude Jeannerot, ce n’était pas le cas de Georges Gruillot ni de Claude Girard -, n’aurait pas droit à un logement de fonction. Pour se mettre en règle avec les dispositions de la loi, Claude Jeannerot a décidé de solliciter un bail en bonne et due forme. Le dramatique épisode du viol perpétré dans l’appartement de la rue Nodier par un copain du fils de feu Claude Girard, a mis en lumière les abus d’un système aux contours trop flous. aisser les clés d’un appartement appartenant à une collectivité publique à un de ses enfants relève-t-il de l’abus ? Certainement. Cela n’apparaîtrait pas aussi scandaleux si cette pratique n’avait pas abouti à un drame. Les faits remontent au 2 août 2003. Le jeune Teddy Eugénie est un ami de Charles Girard, fils de l’ancien président du Conseil général aujourd’hui décédé. Cette soirée d’été très arrosée pour Charles Girard et sa bande de copains s’est terminée dans l’appartement de la rue Charles Nodier. Alcool et drogue circulent abondamment. La fin de soirée tourne au drame : Teddy Eugénie viole, dans une chambre de l’apprtement, une jeune fille qui avait été conviée à terminer la soirée là. Le violeur a été condamné le 8 septembre dernier à 6 ans de réclusion par la cour d’assises du Doubs. Fait exceptionnel : un des principaux témoins, Charles Girard, L ne s’est pas présenté à l’audience. Il n’était pourtant appelé que comme témoin. Cette affaire de viol a pourtant été dissociée des faits de consommation de drogue. Et le parquet a décidé de ne pas poursuivre les jeunes pour usage de stupéfiants. Les quantités saisies dans l’appartement - 1 g de cocaïne et 15 g de haschich - seraient en dessous du plafond à partir duquel la justice est censée poursuivre ! L’instruction, confiée à un juge parisien, s’est perdue dans les couloirs de la justice, le volet stupéfiant a été enterré… “C’est un refus de poursuivre d’opportunité, uniquement lié à la personne du jeune concerné” commente une source proche de la justice bisontine. L’ancien président aurait interdit son fils d’utiliser l’appartement du Conseil général. Il en avait pourtant la clé… O J.-F.H. BESANÇON 8 En bref Débat Le comité départemental des médaillés Jeunesse et Sports organise un débat sur le thème “sport et Europe”, samedi 22 octobre toute la journée au Centre International de Séjour (3, avenue des Montboucons). Participation gratuite mais inscription souhaitée auprès de Jean Butaud au 03 81 52 19 08. Conférence “Être parent aujourd’hui”, thème de la conférence organisée à Mamirolle le 21 octobre à 20 h 30 (salle des fêtes). Par le psychologue Gérard Vallat. Rens. 03 81 55 80 66. Thise Deux soirées théâtre à la salle d’animation de Thise : le 29 octobre, “réveillon à la montagne” par la troupe de Mamirolle et le 12 novembre, spectacle pour enfants par la M.J.C. de Palente (à 17 heures). Toujours à Thise, salon Ar’Thise, les 19 et 20 novembre. Rens. 03 81 61 07 33. Écoles La mairie de Mercey-le-Grand inaugure la restructuration des deux écoles du village samedi 22 octobre. À cette occasion, exposition de photos de classes anciennes. SCOLAIRE 2,5 millions d’euros cette année Gratuité des livres scolaires : une mesure anti-sociale ? La gauche en avait fait une promesse électorale. La gratuité des manuels pour les lycéens se met progressivement en place. La mesure ne réjouit pas vraiment les professionnels du livre. avoriser l’égal accès de tous au service public de l’éducation”, telle était le prétexte retenu par l’équipe de Raymond Forni lors des élections régionales de 2004. Une fois élue, la gauche régionale a donc mis un point d’honneur à engager sur le terrain cette mesure. Cependant, devant l’ampleur des conséquences qu’implique cette décision, le Conseil régional a décidé de “laisser aux établissements le temps de s’organiser afin de répondre aux solutions qui leur sont proposées.” Cet objectif de gratuité totale sera en fait “atteint progressivement, en trois ans, pour permettre à chaque établissement d’organiser la collecte et la distribution des livres scolaires.” À la rentrée de septembre 2005, étaient donc concernés par cette mesure les élèves de terminale générale et technologique et les élèves de première et terminale de baccalauréat pro- “F fessionnel. Soit près de 8 000 ponovo qui a pourtant remélèves du public et du privé qui porté la plupart des marchés bénéficieront ainsi de la gra- publics lancés par les lycées tuité complète : 60 % des élèves du secteur. Auparavant, les francs-comtois, et 100 % des parents ou les élèves venaient élèves des lycées privés. En eux-mêmes chercher leurs livres. enseignement général, le C’était parfois la seule occaConseil régional attribue 150 sion pour eux d’entrer dans un euros par élève à l’établisse- lieu culturel. Ils en profitaient ment scolaire, correspondant souvent pour acheter du paraau coût total d’une collection scolaire ou des fournitures. Avec cette mesure, on est en train de de livres. À la rentrée 2005, 70 000 livres se couper de toute une frange de la population.” ont ainsi été achetés Même son de cloche par les lycées de la région. Pour finan- Le fournisseur à la librairie cer cette mesure, la le moins cher Forum, autre fournisseur local en collectivité régionale a déboursé la somemporte le manuels scolaires : “Nous avons connu me de 2,5 millions marché. une forte baisse cetd’euros cette année. te année, déplore Une manne financière pour les librairies locales ? Dominique Rouet, responsable du rayon livres chez Forum. Pas vraiment. D’après leurs responsables, Certains professeurs nous ont cette décision politique aura commandé des livres qui nous des effets induits plutôt néga- restent sur les bras en disant tifs. “C’est une très mauvaise au dernier moment que ces idée pour la vie des librairies livres n’allaient pas servir !” explique-t-on à la librairie Cam- Les conséquences ne se sont La gratuité des livres a démarré l’an dernier par les terminales. Elle est étendue cette année pour les classes de première et le sera en 2006 pour les secondes. pas fait sentir : “D’habitude, on est obligés d’embaucher du monde à cette période. Là, on nous a conseillé de prendre des congés” ajoute-elle. Depuis la mesure prise par le Conseil régional, les commandes de livres passées par les établissements le sont par l’intermédiaire des appels d’offres. Le fournisseur le moins cher emporte le marché. Une dérive dénoncée chez Camponovo : “Un lycée peut très bien commander à Marseille chez un gros fournisseur qui pourra faire des remises sur lesquelles nous ne pourrons pas nous aligner.” Il arrive même parfois que certains lycées exigent, en plus d’une réduction qui peut dépasser les 20 %, que la librairie lui mette à disposition du personnel pour couvrir tous les livres ! “Je connais certains établissements qui l’ont fait” affirme un libraire bisontin. Les libraires dénoncent en fait le côté anti-social d’une mesure pourtant destinée à donner sa chance à tous les élèves. Si les familles peuvent y trouver leur compte, le jeu de la concurrence induite par ce système risque de provoquer des dégâts auprès des libraires, notamment les plus petits. C’est en quelque sorte du capitalisme sauvage appliqué à un domaine censé en être exclu : la culture. “Je crois que les élus ne se rendent pas compte des conséquences de cette décision purement politique” résume Thierry Morer, de chez Camponovo. O J.-F.H. PUBLI-REPORTAGE LIBÉREZ-VOUS À Besançon, la société Dajax propose un service d’aide à domicile. Pour 7,50 euros de l’heure, vous pouvez bénéficier de l’intervention d’une aide ménagère chez vous. vouons-le, parmi les activités rébarbatives, il y a les tâches ménagères. Qui ne troquerait pas son balai et son fer à repasser contre du temps à prendre pour soi ou à passer en famille ? Probablement personne. Surtout lorsqu’il s’agit de s’affairer à la maison le soir après une journée de travail ou le weekend. Ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on retrousse ses manches pour se mettre à l’ouvrage si on préfère se détendre. Tenir propret A Antoinette Clerget, assistante d’Olivier Bernard. du repassage et du ménage son domicile est une contrainte pour la plupart d’entre nous. D’où l’intérêt de déléguer ces tâches ménagères à des professionnels, sans se ruiner. À Besançon, la société Dajax “chevalier de la propreté” vous propose un service d’aide à domicile efficace et à moindre frais. Depuis le mois de juin, elle a déjà convaincu une soixantaine de clients qui la sollicitent pour le ménage, le repassage et la cuisine. “On répond véritablement à une attente” indique Olivier Bernard, gérant de Dajax. Cela n’a rien de surprenant dans une époque où le loisir tient une part grandissante. Mais la croissance que rencontre cette entreprise est d’abord liée à la qualité du service ren- du, au prix incitatif et à la souplesse d’utilisation du système. Explications. Il suffit d’un simple coup de fil chez Dajax pour demander l’intervention d’une aide ménagère à son domicile. Moyennant 16 euros de l’heure, elle se déplace pour la mission qui lui est confiée. Ce tarif passe à 15 euros si le client achète une douzaine d’heures. “À partir du moment où la femme de ménage convient au client, il a la certitude que c’est toujours la même personne qui se déplacera chez lui pour faire le repassage, le ménage ou la cuisine.” Le but est d’établir une relation de confiance. “Si elle ne convient pas, nous proposons une autre personne sans demander d’explication” précise Antoinette Clerget. Toutes les collaboratrices de Dajax sont polyvalentes et justifient d’une expérience dans ce domaine. “Mettre le pied à l’étrier.” Alors pourquoi se priver d’un tel service qui permet en plus au client de profiter d’une réduction fiscale qui ramène le tarif horaire à 7,50 euros ? Pour ce prix, la maison est propre. “En fin d’année, nous transmettons à nos clients une attestation fiscale qui récapitule le nombre d’heures de prestations qu’il a utilisé. C’est sans conditions de revenu, sous réserve que l’entreprise mandatée ait un agrément préfectoral. Ce qui est notre cas” poursuit Olivier Bernard. Le coût horaire peut être encore amoindri pour les Olivier Bernard : “Nous sommes très attentifs à la qualité du travail effectué.” entreprises qui offrent à leurs salariés des titres emploi-service avec lesquels ils peuvent régler la prestation. C’est le même principe que les tickets-restaurant. Mais au-delà de sa mission de service, Dajax s’est fixé un objectif social. “La plupart des personnes employées, sont des femmes qui ont arrêté de travailler à un moment donné et qui souhaitent retrouver un emploi. Nous leur donnons la possibilité de remettre le pied à l’étrier. Toutes ces personnes passent un test, et s’engagent à appliquer rigoureusement le cahier des charges. Nous sommes très attentifs à la qua- lité du travail effectué et à la satisfaction du client.” Le tout pour un service chic et pas cher. O Renseignements : Dajax 3, rue Berthelot 25000 Besançon Tél. : 03 81 48 64 08 www.dajax.fr.tc BESANÇON 10 M ÉDECINE Elle a fait ses études à la faculté de Besançon De la réalité à la télé pour un médecin bisontin À 33 ans, Sandra Deleule est médecin urgentiste. Une profession qui l’a conduite à s’engager aux côtés de Médecins sans Frontières, mais aussi à assurer l’assistance sanitaire sur des émissions de télé-réalité comme Koh-Lanta. Sandra Deleule a passé sept mois dans une campagne reculée de Chine. H UMANITAIRE e suis médecin généraliste avec une spécialité urgentiste et médecine de catastrophe.” Sandra Deleule est désormais attachée aux services des urgences de Belfort après avoir fait ses études de médecine à Besançon. À 33 ans, elle n’en serait peut-être pas là si en 1989, elle n’avait pas participé à ce voyage humanitaire au Burkina-Faso organisé par son lycée. Pendant ce périple à travers l’Afrique, elle a passé le plus clair de son temps à observer le médecin qui accompagnait l’expédition. De cette première approche est née la vocation pour un métier de contact qui plus tard va l’emmener dans les campagnes les plus reculées de la Chine aux côtés de Médecins sans Frontières (M.S.F.). “J’ai toujours voulu faire de l’humanitaire” dit-elle. Mais de là à tout lâcher pour une mission de plusieurs mois en terre inconnue, tous les jeunes étudiants en médecine, aussi attirés soient-ils par l’aventure, ne sont pas prêts à le faire. Sandra Deleule a sauté le pas. Après avoir passé de longues années entre son bureau et les bancs de la fac de Besançon pour suivre des études astreignantes et qui finissent “par vous fermer l’esprit”, elle “J d’altitude. Sur place, le confort a voulu prendre le large. Il y a un monde au-delà de nos est sommaire. “Quand je suis frontières. En 2000, juste après arrivée, je me suis dit que je sa thèse, la jeune médecin a n’y arriverais pas. C’était sale, fait ses bagages pour partir il n’y avait pas d’eau, pas d’élecarpenter cette terre pétrie d’in- tricité, ça sentait mauvais, égalités et d’appel à l’aide. l’air était humide. Mais après Après tout, peut-être aurait- une bonne nuit de repos, c’était on besoin d’elle ailleurs, sous parti, tout allait mieux.” Un des objectifs de d’autres latitudes. “J’avais dit à “Franchement, la mission de M.S.F. était de forM.S.F. que je leur accordais six mois dans ce métier, mer des village (médecins de mon temps. je m’éclate.” doctors au pied nu) L’organisation m’a envoyé en Chine” raconte San- capable d’aller vacciner et prodra Deleule. Elle restera fina- diguer les premiers soins aux lement sept mois dans la peti- personnes isolées dans la camte bourgade de Danian dans pagne. Mais au quotidien, il faut gérer la tuberculose, une la province du Guanxi. Plus qu’un dépaysement, c’est flopée de maladies tropicales, une gifle émotionnelle et cul- des cancers, le S.I.D.A. turelle qu’elle reçoit à son arri- Il faut s’adapter, trouver les vée. Elle découvre dans cette moyens de contourner la barcampagne à “9 heures de voi- rière de la langue. “Au début, ture du premier hôpital”, la on a aucun repère.” Mais le réalité d’une Chine qui sur- travail se fait. “Ce que j’aime vit. Une image à l’opposé de dans l’humanitaire, c’est qu’on celle que l’on a de ce pays en ne pratique pas que de la médepasse de devenir une des pre- cine. Il y a toute une informières puissances écono- mation à mettre en place pour miques mondiales. Les cou- expliquer l’importance de l’hylisses sont moins réjouissantes. giène par exemple.” Les habitants du Guanxi sont Le quotidien, c’est aussi la des paysans qui vivent de la pression d’un système qui culture de la terre. “Ils gagnent contrôle tout. “Toutes les com25 euros par an. C’est le prix munications sont écoutées, tous d’une année d’école pour un les courriers sont ouverts et enfant” raconte Sandra qui a les mails lus par les autorités débarqué dans le petit dis- locales” explique-t-elle. Malpensaire du village à 2 500 m gré tout, Sandra Deleule s’est adaptée à cette campagne où l’on vit par-delà la misère. “Les médecins chinois sont épatants. Je n’avais pas envie de rentrer. Je ne me suis jamais senti aussi bien. Pourtant, partout où j’étais, il n’y avait aucun confort.” Finalement, Sandra Deleule a trouvé son équilibre loin du rythme trépidant d’une existence d’urgentiste. Elle n’exclut pas aujourd’hui de repartir pour d’autres missions avec Médecins sans Frontières. Mais dans l’immédiat, si ce n’est pas avec M.S.F. ce sera peut-être avec Média-Médic, une société pour laquelle elle collabore depuis cette année. Cette structure assure l’assistance sanitaire sur des émissions de télé-réalité. Cet été, sur votre petit écran, vous avez peut-être aperçu Sandra Deleule dans l’émission KohLanta. Elle est partie un mois en Nouvelle-Calédonie pour les besoins du jeu. “Je gérais l’assistance médicale pour une centaine de personnes, qu’il s’agisse des techniciens où des participants à l’émission. C’était très différents de l’humanitaire.” L’expérience est aux antipodes de son voyage en Chine. “Franchement, dans ce métier, je m’éclate, mais c’est presque un peu trop speed.” O T.C. Association des enfants de l’Adrar Une association de Bouclans pour les enfants mauritaniens Infirmière au C.H.U. de Besançon, Bernadette Multrier se rend ces jours-ci en Mauritanie pour cinq semaines. L’infirmière, fondatrice de l’association humanitaire des enfants de l’Adrar, apporte avec elle médicaments et ordinateurs pour les écoliers. ur la photo, on la voit dans un petit village, quelque part dans la région de l’Adrar au Nord de la Mauritanie, assise à côté d’un garçonnet noir au regard un peu inquiet. Une belle histoire pour elle. L’enfant avait mal aux dents, ne voulait pas être soigné, par peur des piqûres. “Il était très agressif au début. Et puis peu à peu on l’a apprivoisé” raconte Bernadette Multrier. L’infirmière du C.H.U. de Besançon est tombée dans l’aide humanitaire un peu par hasard, aux détours de vacances. C’était en 2000, dans le Nord de la Mauritanie. “À la fin du séjour, les gens m’ont dit de revenir. Je l’ai fait.” La voix est énergique, Bernadette Multrier parle à toute vitesse, pour ne pas perdre de temps. Son agenda est surchargé. À la fin du mois d’octobre, dans quelques semaines, elle s’envole pour la Mauritanie. Elle doit y rester cinq semaines. Avec elle, elle emporte les médi- S caments récoltés par l’asso- de l’Adrar” ne se limite pas à ciation qu’elle a créée, “les l’aide d’urgence. Dans ses enfants de l’Adrar”, du nom de bagages, Bernadette Multrier cette région de Mauritanie, à emmène cette fois trois ordila lisière du Sahara et du nateurs et leurs imprimantes, désert, à 500 km de la capita- anciennes machines des collectivités locales remises à neuf le du pays, Nouakchott. Avec l’imminence du départ, et cédées à l’association à un “je suis un peu stressée”, avoue- prix dérisoire. Ils serviront à t-elle. Les derniers préparatifs équiper le lycée de la région, doivent encore être réglés, à le relier à Internet. L’assonotamment la question de ciation aide aussi une jeune l’acheminement des médica- femme à monter sa garderie ments. “On a toujours besoin d’enfants, met en place un système de parrainage de médicaments, des antibiotiques, des Bernadette pour permettre à des enfants parmi les plus antidiarrhéiques. Multrier pauvres de se rendre Les enfants mal à l’école. “Les besoins nourris sont senemmène trois là-bas ne manquent sibles à toutes les maladies. Mais le ordinateurs pas”, ajoute Bernadette. transport est toujours Avec le temps, elle un problème à cauet leurs s’est liée d’amitié se du coût”, affirmeimprimantes. avec les habitants, t-elle. “qui l’ont tous bien Sur le terrain, l’infirmière de Bouclans fait le accueillie.” Il y a ce garçon des tour des campements de rues, qui la suit comme son nomades pour prodiguer pre- ombre dès qu’elle arrive dans miers soins et cours d’hygiè- la ville et “prend son rôle très ne. Et l’association des “enfants au sérieux. Il ouvre la porte Ces prochains jours, Bernadette Multrier, 54 ans, infirmière au C.H.U. de Besançon part en mission humanitaire au Nord de la Mauritanie. Avec son association, elle doit mettre en place plusieursprojets concernant l’aide à l’enfance. du cabinet de consultation aux patientes.” Mais il a aussi fallu apprendre à négocier, à s’adapter à un autre rythme. “Il ne faut pas avoir l’esprit européen, et être patient. De toute manière, le temps travaille pour nous. Il faut répondre aux réels besoins des gens et ne pas faire ce qui nous ferait plaisir”, reconnaît l’infirmière, qui après quatre ans de présence sur le terrain, voit enfin ses projets se concrétiser. Et les projets justement, elle n’en manque pas. Dans cette région désertique, aux besoins immenses, les O.N.G. sont présentes de façon sporadique, au gré des campagnes de vaccination des uns et des autres. L’infirmière rêve de coordonner l’action des différentes asso- ciations sur place, “surtout pour suivre les traitements auprès des enfants” et “permettre une présence permanente sur le terrain.” Mais “notre but, ce n’est pas de rester longtemps. C’est au contraire que l’on n’ait plus besoin de nous, que les gens sur le terrain soient acteurs”, affirme Bernadette Multrier. O S.D. BESANÇON BANQUE ALIMENTAIRE 11 BEURE Collecte les 25 et 26 novembre L’hiver social commence Comme chaque année, la Banque alimentaire organise sa collecte fin novembre, dans tous les supermarchés du département. Près de 15 000 personnes bénéficient des produits récoltés. u fond de l’entrepôt de deux jours, dans une centaine la Banque alimentai- de supermarchés du départere, une vingtaine de ment. L’enjeu est important. grandes caisses bour- Car le produit de la collecte rées de paquets de pâtes ali- représente près de 17 % du mentaires et de riz de toutes total des quantités redistrisortes attendent encore d’être buées tout au long de l’année. distribuées. Juste à côté, les Le reste provient des dons de réserves de l’association en l’Union européenne - des monsucre et en café remplissent à tagnes de palettes de briques peine deux bacs. “Pour être de laits et de boîtes de consersûr de pouvoir aller jusqu’à ve - et des invendus des hyperla collecte, on essaye de ration- marchés Carrefour et Métro ner ces produits depuis la fin pour les produits frais, légumes, de l’été. Les pâtes, on n’en laitages ou viandes. Lors de la collecmanque jamais. Par contre, on a Tous les produits te, la Banque a besoin de tous les toujours besoin de sucre, d’huile, alimentaires non produits alimentaires non périsde café ou de périssables. sables, mais surboîtes de thon. Ce tout donc de sucre, sont des produits relativement chers. Et si on d’huile ou de tablettes de chovient à en manquer, on ne sait colat. “Car il ne faut pas que pas gérer la situation”, com- de la quantité, on doit aussi mente Arnaud Hincelin, le faire attention à la diversité délégué général de la Banque des produits, la qualité”, selon le délégué général. alimentaire à Besançon. Les 25 et 26 novembre pro- Chaque année, les quantités chains, l’association caritati- distribuées augmentent. En ve organise sa collecte annuel- 2005, 610 tonnes de nourritule. Une opération qui mobilise re ont été offertes en 2005 à la près de 2 000 bénévoles sur les quarantaine d’associations cari- PUBLI-REPORTAGE A tatives soutenues par la Banque alimentaire, et qui se chargent ensuite de la redistribution aux personnes démunies. Près de 700 tonnes devraient être distribuées cette saison. “Le nombre de personnes bénéficiaires augmen- te, c’est évident, même si c’est difficilement chiffrable. En une année, 15 000 personnes ont reçu au moins une fois une aide de la Banque alimentaire”, ajoute Arnaud Hincelin. Alors en un mot, donnez… O S.D. Près de 700 tonnes devraient être distribuées. Une douzaine de plaintes L’entreprise Besançon Nautic prend l’eau La société spécialisée dans la vente de bateaux de plaisance a été mise en redressement judiciaire. Son lourd passif laisse présager une liquidation prochaine. Plusieurs plaintes pèsent aussi sur son gérant soupçonné d’escroquerie. a société Besançon Nautic, plaintes de clients qui s’estiment installée au bord du Doubs lésés. Selon nos informations, au entre Besançon et Beure, a moins une douzaine de plaintes été placée en redressement judi- pour abus de confiance et escrociaire par un jugement du tri- querie auraient déjà été enrebunal de commerce du 25 juillet gistrées. Le gérant aurait notamdernier pour cause de cessation ment conservé l’argent de la vente de paiement. La poursuite de de bateaux d’occasion mis en l’activité a été autorisée jusqu’au dépôt par ses clients, reçu des acomptes pour des 25 novembre prolivraisons de chain, mais au vu Reçu des bateaux jamais du lourd passif accusé par l’entreprise - acomptes pour effectuées ou encorendu des répa“plusieurs centaines des bateaux re rations avec de nomde milliers d’euros” malfaçons. selon le représenjamais livrés. breuses Le montant global tant des créanciers -, la liquidation de la plus ancien- de l’argent ainsi détourné dépasne entreprise de nautisme de la serait les 300 000 euros au détrirégion paraît inéluctable. D’après ment des clients et des fournismaître Leclerc, le représentant seurs de Besançon Nautic. des créanciers, “la société aurait L’activité de Besançon Nautic des dettes vis-à-vis de clients, de se poursuivra jusqu’à la profournisseurs, des caisses sociales chaine décision du tribunal fin novembre. À côté des locaux de et des caisses fiscales.” Mais les difficultés traversées la route de Lyon, l’activité de par l’entreprise ne s’arrêtent pas Besac Plongée (école de plonlà. Son gérant, Denis Acerbi, fait gée) se poursuit tout à fait noractuellement l’objet d’une enquê- malement. Les deux entités te de la gendarmerie de Tarra- sont désormais totalement indégnoz suite à de nombreuses pendantes. O J.-F.H. L Micro-Méga fête 100 ans d’innovation à Besançon L’entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’instruments de chirurgie dentaire célèbre son 100ème anniversaire. Micro-Méga emploie 250 salariés et poursuit la politique d’innovation engagée par Étienne Garnier, le fondateur. n peut avoir 100 ans et rester à la pointe de la technologie. L’entreprise Micro-Méga, 100 ans après sa fondation, garde toujours le même esprit novateur, celui qui a propulsé l’entreprise de la rue du Tunnel à Besançon parmi les leaders mondiaux en matière de matériel de chirurgie dentaire. Dès 1907, cette politique axée sur la créativité permettait au fondateur Étienne Garnier de commercialiser le premier tire-nerf qui donnera à Micro-Méga une envergure internationale. Sans cesse à la pointe des technologies, Micro-Méga s’adapte ou anticipe les progrès réalisés par la chirurgie dentaire. “En 1996, Micro-Méga introduisait le nickel-titane dans ces instruments. Ce matériau à mémoire de for- O me a permis de créer des instruments beaucoup plus maniables et précis” note à titre d’exemple Audrey Stefani, responsable marketing de MicroMéga. Grâce à ses gammes de produits dépassant les 4 000 références, Micro-Méga conforte sa position de spécialiste de l’endodontie, discipline de la dentisterie qui concerne la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies de la pulpe dentaire. “Nous sommes les seuls au monde à fabriquer certains types de produits comme les “manches pignons” où le pignon d’entraînement fait partie de la lime. cela offre au praticien et au patient plus de confort dans le sens où l’instrument est beaucoup plus petit” illustre la responsable marketing. Micro-Méga intervient dans trois domaines principaux de l’endodontie : les pièces à main et contre-angles, l’obturation et l’hygiène. L’entreprise Micro-Méga est installée depuis 1932 rue du Tunnel. Ces technologies innovantes appliquées à l’instrumentation dentaire s’appuient sur le long savoirfaire des salariés de Micro-Méga. Le positionnement de Besançon en matière de microtechniques permet à Micro-Méga de conserver la longueur d’avance qu’il a acquise au fil de ses 100 années d’expérience. “Un contre-angle est constitué de 40 à 45 pièces et la précision nécessaire pour monter ces pièces est au micron près. Le savoirfaire de notre personnel est une de nos grandes richesses.” Aujourd’hui, la société Micro-Méga distribue ses produits à travers 125 pays dans le monde. certifiée I.S.O. 9 001 version 2000 et E.N. 13 485, Micro-Méga a fait de la qualité un credo permanent. Grâce à ses compétences, l’entreprise bisontine s’est également diversifiée dans la fabrication d’aiguilles d’épilation ou d’acupuncture. Traditionnelle mais résolument moderne, MicroMéga entame allégrement son deuxième siècle d’existence, sans perdre de vue ce qui a contribué à asseoir sa réputation au fil des précédentes décennies : la fiabilité et le service. Micro-Méga anticipe les progrès de la chirurgie dentaire. MICRO-MÉGA 12 et 5, rue du Tunnel 25000 Besançon Tél. : 03 81 54 42 42 www.micro-mega.com Modelli SINETIKA UN ART DE VIVRE À LA PORTÉE DE TOUS Découvrez les toutes nouvelles tendances 2006 de la CUISINE ITALIENNE Modelli VILLAGE 2, route de Marchaux (à côté du BOWLING) BESANCON www.cuisinespatrickperrrin.com 03 81 53 41 61 DOSSIER 13 Vos impôts locaux à la loupe CONSTAT Les feuilles tombent à l’automne, comme les feuilles d’imposition dans les boîtes à lettre. C’est la période qui veut cela. Chaque contribuable découvre à quelle sauce il est mangé par les collectivités, avant de s’acquitter de cette douloureuse obligation en réglant l’addition. Les locataires comme les propriétaires passent systématiquement à la caisse à moins que ceux-ci ne bénéficient d’abattements ou d’exonérations pour différentes raisons. Le mode de calcul des impôts locaux laisse apparaître un certain nombre d’incohérences. C’est vrai en particulier pour la taxe d’habitation où l’on observe de grandes disparités sur une ville comme Besançon. Ces écarts ont une explication historique. Mais audelà du mode de calcul compliqué et vieillissant, ce qui préoccupe le contribuable c’est l’évolution des taux fixés par les collectivités et qui chaque année, sont responsables de l’évolution de la fiscalité locale. En règle générale, sur ce dernier point, ils ont tendance à augmenter. L’augmentation continue La claque de la fiscalité locale Certes, au regard des statistiques nationales, les contribuables paient moins d’impôts locaux dans le Doubs que dans d’autres départements. Mais l’écart tend à se réduire. ans le Doubs, depuis 2002, la fiscalité locale a pris une claque. La taxe d’habitation, la taxe foncière, la taxe sur le foncier non bâti et la taxe professionnelle, que l’on a baptisé “les quatre vieilles” - la plupart d’entre elles remontent à la Révolution - ont toutes été majorées dans le département. Sur la période, la taxe d’habitation (T.H.) a subi une hausse de 12,70% à 13,11%. De leur côté la taxe sur le foncier bâti (T.F.B.) est passée de 16,91% à 17,52%, la taxe sur le foncier non bâti (T.F.N.B.) a fait un bon de 17,39% à 18,59% et la taxe professionnelle (T.P.) a connu une augmentation de 13,13% à 13,54%. La mise en perspective de ces chiffres avec les statistiques nationales sera peut-être de nature à rassurer le contribuable du Doubs, qui ne figure pas parmi les plus taxés de France. En effet, à l’échelle nationale, en 2004, la moyenne de la T.H. est de 14,17%, celle de la T.F.B. est à 18,12%, la T.F.N.B. à 43,14% et la T.P. à 15,34%. Sur certains postes, il reste de la marge. C’est le cas pour la taxe sur le foncier non bâti, où l’écart entre les statistiques départementales et celles enregistrées sur l’en- D semble du territoire est de plus de 20 points. Par contre, si l’on observe la taxe d’habitation, l’écart tend à se réduire comme pour la taxe sur le foncier bâti. Le Doubs rattrape petit à petit son retard. Chaque contribuable a pu le constater en découvrant sa feuille d’imposition. “Ce sont les communes qui votent le taux d’imposition pour les quatre taxes locales en même temps que leur budget. La position du Doubs par rapport aux autres départements peut vouloir dire que l’on gère mieux ici les budgets qu’ailleurs” note le Trésor Public. Le satisfecit général. Mais il n’est pas sûr que les contribuables l’entendent de cette oreille au moment de passer à la caisse. Si l’on observe le détail de la taxe d’habitation, on remarque que le Conseil général est raisonnable. Il conserve un taux de 7% depuis 2003. Il ne changera pas en 2005. Même chose pour celui de la taxe sur le foncier non bâti. Sur ces deux postes, il est moins gourmand que ces proches voisins que sont le Jura, la Haute-Saône, et le Territoire-de-Belfort (sauf pour la T.F.B. qui dans ce département est de 8,89%). Le Conseil général ne change rien non plus sur la T.P. dont le 000 entreprises pour la taxe professionnelle et taux sera encore de 7,49% en 2005. Mais on ne peut pas en dire autant de la Région 249 742 articles (contribuables) pour la taxe d’haqui intervient dans la T.F.B., la T.F.N.B. et la T.P. bitation (un même foyer fiscal peut avoir pluContrairement à leurs prédécesseurs qui ont sieurs articles). Faut-il encore rappeler que dans observé une pause fiscale depuis 2001, Raymond le Doubs, sur 270 895 foyers fiscaux, 147 586 Forni et son équipe ont décidé d’augmenter le étaient imposables en 2002. taux sur les trois taxes. Par exemple pour la taxe Il semble que la plupart des collectivités - c’est d’habitation, il est passé de 3,07% à 3,84% en vrai notamment pour la Région - soient à un tournant dans la fiscalité locale. Les élus 2005. Le taux de la T.P. fait un bon de 2,44% à 3,05% cette année. “On gère mieux s’interrogent sur les marges de manœuvre dont ils disposent pour Ensuite, les communes et les communautés de communes ont aussi leur ici les budgets continuer à majorer l’impôt local alors que le contexte économique est mot à dire dans ce système d’imposiqu’ailleurs.” tendu, et l’État surendetté. Par tion. Et là, on trouve tous les cas de figure dans le Doubs entre celles qui ont choisi ailleurs, comme le laisse entendre la direction de ne pas majorer leur taux en 2005 (c’est le cas des services fiscaux, rien ne permet d’affirmer de Besançon) et celles qui poussent un peu plus que demain d’autres strates administratives ne loin le curseur. Ajoutons à cet ensemble la rééva- viendront pas alourdir cet impôt. Par exemple, luation des bases fixées par l’État dans le cadre aujourd’hui la communauté d’agglomération du de la loi de finances qui fait grimper l’addition Grand Besançon ne ponctionne pas le contribuable sur la taxe d’habitation alors qu’elle en a parfois salée pour le contribuable. En 2004, le cumul des impôts dans le Doubs la possibilité, comme le font d’autres structures représente une coquette enveloppe de 1,52 mil- intercommunales. liard d’euros. Sur cette somme, 1,01 milliard d’eu- Qu’en sera-t-il demain ? On parle aussi des Pays ros d’impôts sur le revenu est perçu par l’État. qui appelleraient des financements. “Si de nouLes impôts locaux représentent 481 millions d’eu- velles organisations viennent se greffer à celles ros, soit 252 millions d’euros de taxe profession- déjà existantes, on peut se demander en effet comnelle, 96 millions d’euros de taxe d’habitation, ment vont évoluer ces impôts locaux” précise la 130 millions d’euros de taxe sur le foncier bâti et D.S.F. Il faudrait probablement envisager leur 4 millions d’euros de taxe sur le foncier non bâti. refonte totale. O Des sommes ponctionnées sur un peu plus de 23 T.C. 14 LE DOSSIER TAXE D’HABITATION Des disparités à Besançon Les aberrations d’un système typiquement français hérences. Les logements sociaux de Planoise d’une qualité plutôt moyenne ont tendance à être surpondérés par rapport à des appartements anciens au centre-ville qui ont été totalement rénovés mais qui ont gardé leur cote de 1970. “Le problème est que les gens qui décident de réaliser des travaux d’aménagement des combles par exemple, augmentent la surgénéral adjoint des services face d’imposition de leur bien finances et programmation de puisqu’ils en augmentent la la ville de Besançon. Enfin, valeur. Mais il est rare que les pour clore le tout, le cadastre particuliers déclarent leurs traa ajouté un coefficient d’entre- vaux.” D’ailleurs, les propriétien du bâtiment. “Dans cer- taires ne sont pas contraints taines villes, on a appliqué un de déclarer les aménagements coefficient par quartier. Ça n’a intérieurs et les agents des serpas été le cas à Besançon” affir- vices fiscaux ne sont pas habilités à vérifier si les prestations me le spécialiste. En 1970, la ville n’a donc pas de l’appartement corresponéchappé à ce recensement. La dent toujours aux références de 1970, ce qui est capitale régionale a été passée au crible “Il est rare que improbable en 2006. Ce système comme les autres communes. Dans la les particuliers de calcul de la taxe totaplus haute catégodéclarent leurs d’habitation, lement obsolète et rie figurent deux terriblement comimmeubles dont Le travaux.” plexe, devait être Président et un bâtiment square Saint-Amour. Des revu tous les cinq ans dans le exceptions. Car il y a trente ans but de réactualiser les données à Besançon, le cadastre relève relevées en 1970 et de procésurtout des logements der à des réajustements. Ça ne pitoyables dans un centre-vil- s’est jamais produit, sauf en le décrépi. Un diagnostic qui 1990 où une importante refonne correspond en rien avec ce te du système a été proposée. que l’on connaît de la Boucle Mais Bercy a rejeté la réforme actuellement et ses programmes qui allait s’accompagner de trop de rénovation qui fleurissent grands bouleversements pour les contribuables. Certains qui un peu partout. Par contre, en 1970, Planoise jusque-là s’acquittaient d’une est un quartier neuf. Les faible taxe d’habitation allaient immeubles qui sortent de ter- régler une ardoise passant du re bénéficient de toutes les pres- simple au triple. tations. Ces logements qui dis- Pour éviter le tollé, les gouposent alors d’un honorable vernements successifs laissent niveau de confort sont frappés courir cette situation et prod’une valeur locative plus éle- posent une ribambelle d’exovée que pour une habitation nérations pour tenter de tendre vétuste du centre-ville. Et sur à l’équité. En 2000, de son côté, la ville de Besançon a demanle papier, ça n’a pas changé. Ces références qui n’ont plus dé au cadastre de corriger un aucun sens aujourd’hui cou- certain nombre d’aberrations. rent depuis trente ans. On assis- Certaines d’entre elles ont été te même à une situation inver- rectifiées, mais tout n’est pas se à celle constatée en 1970 d’où réglé. O la naissance de profondes incoT.C. Le calcul de la taxe d’habitation repose sur une réglementation qui date de 1970. Le système obsolète aujourd’hui n’a jamais été révisé. Résultat, il est générateur d’incohérences. Un logement de Planoise est plus taxé qu’un appartement du centre-ville rénové. omment expliquer qu’un habitant de Planoise paie une taxe d’habitation supérieure à son concitoyen du centre-ville ? Difficile à croire et pourtant. Pour répondre à cette question, il faut remonter à 1970, année de “la révision foncière des propriétés bâties” sur laquelle repose le calcul de la taxe d’habitation. À l’époque, dans un souci de réformer les impôts locaux, les services fiscaux du cadastre se lancent dans une vaste opération nationale de classification des habitations françaises suivant huit catégories : de taudis à luxueux. Dans chaque commune, on dresse un état des lieux de l’habitat afin de déterminer des logements de référence qui entreront dans chacune des catégories. Au total, 25 millions d’adresses sont C répertoriées. À partir de là, les instances administratives ont calculé un loyer de référence (valeur locative) propre à chaque logementtype. Ce loyer établi à partir des prix relevés sur le marché de l’immobilier de l’époque devait servir de base d’imposition. Le problème est que toutes les communes n’ont pas de marché locatif, c’est le cas dans la plupart des petits villages de la périphérie bisontine. C’est une première source de disparité entre les agglomérations. “Les surfaces des logements ont d’abord été prises en compte. Ensuite, on y a ajouté des équivalents superficiels. Ce sont des prestations qui définissent le niveau de standing du logement comme le parking, le videordures, le garage, etc.” explique Baudoin Ruyssen, directeur Tous les quartiers ne sont pas logés à la même enseigne. CONSTRUCTIONS NEUVES Diversité des situations Les comparaisons sont hasardeuses Le système français de calcul de la taxe d’habitation repose sur un ensemble de facteurs qui varient d’une commune à l’autre. quelle taxe d’habitation sera soumis un particulier qui vient de construire sa maison à Besançon ou dans une commune environnante ? Il y a autant de réponses à donner à cette question qu’il existe de différences dans les situations de familles, dans la qualité du logement, que dans la diversité des bases et des taux propres à chaque commune. À partir de là, il devient hasardeux de se risquer à des comparatifs entre Montfaucon, Besançon et Geneuille par exemple. D’autant que certains maires vous diront que chez eux la fiscalité locale est plus importante car ils prennent à leur compte la gestion d’un service public comme celui de l’eau (c’est le cas à Besan- À sols. Une démarche qui contribue à calculer le montant de la taxe d’habitation auquel sera soumis tout nouvel arrivant (il est exonéré les deux premières années). “Quand une personne dépose un permis de construire, nous attendons six mois çon) alors que chez leur voisin, ces pres- avant de lui transmettre un questionnaire tations sont confiées à groupes privés. La destiné à nous préciser la nature de sa situation” indique la direction des délégation de service permet services fiscaux. Ensuite, la de pratiquer des taux de fiscalité plus attractifs, mais de “Autant de construction est évaluée. C’est-àdire que le cadastre va la compacette manière, à un moment donné, le contribuable devra diversités rer et la classer par rapport aux de références qui ont de toute façon passer à la caisqu’il y a de logements été déterminés dans le cadre du se. Le comparatif est donc com- communes.” grand recensement de 1970. “Elle est comparée par rapport à deux, plexe. Néanmoins, il existe trois, quatre maisons-tests indiquelques règles qui s’appliquent dans le cadre notamment des quées sur la commune.” D’une aggloméconstructions neuves. Les services du ration à l’autre, le barème varie. “À ce cadastre suivent de près l’évolution des sujet, il y a autant de diversités de cas communes et procèdent chaque année à qu’il y a de communes.” L’uniformité du des mises à jour du plan d’occupation des système n’est pas faite. O À qui profite la fiscalité locale ? En 2003, sur 100 euros, les cotisations se répartissaient ainsi entre la Ville, le Département, la Région et l’État. TAXE SUR LE FONCIER BÂTI : Ville 60,18 euros - Département 24,62 euros - Région 7,79 euros - État 7,41 euros TAXE SUR LE FONCIER NON BÂTI : Ville 55,39 euros Département 23,60 euros - Région 11,62 euros - État 9,40 euros TAXE D’HABITATION : Ville 71,52 euros - Département 24,09 euros - État 4,39 euros TAXE PROFESSIONNELLE : Communauté d’agglomération 62,96 euros - Département 27,97 euros - Région 9,12 euros Source Ville de Besançon Qui paie la taxe d’habitation à Besançon en 2004 ? Sur 120 000 habitants, il y a à Besançon 65 706 adresses d’imposition dont certains profitent d’abattements en fonction de la composition de la famille. Ces adresses se répartissent ainsi : 38 000 n’ont pas de personne à charge 6 500 ont une personne à charge 4 600 ont deux personnes à charge 1 900 ont trois personnes à charge 550 ont quatre personnes à charge 246 ont quatre personnes et plus à charge E FFET Un plafond à 4,3% La taxe d’habitation est calquée sur les revenus fiscaux La taxe d’habitation (T.H.) suit l’évolution du revenu des contribuables. S’il augmente d’une année sur l’autre, la T.H. suit le mouvement. l arrive que de contribuables s’étranglent à la lecture de leur feuille d’imposition. Mais cette année, la surprise a un goût encore plus amer pour la simple raison que la redevance télévisuelle a été intégrée à la taxe d’habitation. Soit 116 euros supplémentaires sur la facture pour ceux qui possèdent un petit écran. Des opérations de contrôle sont prévues par les services fiscaux. Ils n’excluent de vérifier en priorité si les particuliers qui ont affirmé sur leur fiche de renseignement ne pas être propriétaires de la télévision n’en ont véritablement pas. Néanmoins, l’inspection devrait faire preuve de clémence à l’égard des “fraudeurs” estimant que le contribuable est forcément de bonne foi, et pour cette fois, elle mettrait cela sur le compte de l’oubli. La redevance n’est pas le seul facteur responsable d’une majoration de la taxe d’habitation qui tient compte du niveau de revenu de l’administré. Si votre situation a changé, il n’y a rien d’anormal à ce que la T.H. dont vous devrez vous acquitter augmente. Comme pour cet habitant du quartier de Saint-Ferjeux qui a vu sa T.H. progresser de 167 euros entre 2003 et 2004. Elle est passée de 536 euros à 703 euros auxquels viennent se greffer les 116 euros de la redevance télé. Au final, il doit régler d’un coup 283 euros de plus cette année. Dur ! La direction des services fis- I caux confirme qu’une évolution de salaire a un impact direct sur le calcul de la taxe dans une certaine mesure. “Tout dépend du revenu fiscal de référence qui figure au bas de l’avis d’imposition. En général, ce revenu fiscal correspond au montant imposable. Dans le calcul de la taxe d’habitation, il est prévu que si en 2005, le revenu imposable d’une personne seule ne dépasse pas 17 133 euros alors vous bénéficierez d’un plafonnement fixé à 4,3%.” Résultat, pour un Bisontin qui habite dans un quartier où la taxe d’habitation est de 1 000 euros, mais que son revenu fiscal est de 17 000 euros, “il paiera au maximum 4,3% de son revenu imposable. Au-delà de ce plafond de 17 133 euros, la personne seule échappe au plafonnement et doit régler la totalité de la taxe. Il est donc normal que le montant de la taxe à régler suive l’évolution des revenus.” Conséquence, dans un même immeuble, les taxes varient d’une personne à l’autre. Il existe un certain nombre d’abattements à la T.H. qui entrent en ligne de compte suivant la situation de l’administré. “C’est le cas pour les personnes de condition modeste par exemple, les infirmes et invalides” précise la D.S.F. Dès que le revenu fiscal de référence n’excède pas la limite de 7 286 euros, alors le contribuable est exonéré de la T.H. O T.C. LE DOSSIER 15 CONSTAT Variation des bases Coûte que coûte, la taxe d’habitation augmente Même si la Ville de Besançon a choisi de ne pas augmenter ses taux de fiscalité, le montant de la taxe d’habitation (T.H.) progresse quand même. Le responsable est l’État. omme en 2000 et en 2001, la Ville de Besançon observe une pause fiscale en 2005. Dans l’intervalle, la taxe d’habitation a progressé de 1,5% en 2002, de 2,1% en 2003 et de 2% en 2004. “Cela correspond sur la période à une évolution moyenne de 0,94% par an” souligne Baudoin Ruyssen, directeur général adjoint C BILAN des services finances et programmation. Le 0% d’augmentation décidé pour 2005 par la municipalité est de nature à rassurer l’ensemble des contribuables bisontins. Néanmoins, les administrés ne doivent pas s’y méprendre. La décision de la collectivité, aussi louable soitelle, ne veut pas dire que les habitants ne verront pas leur taxe d’habitation augmenter l’année prochaine. Certes, la ville n’a pas souhaité majorer son taux. Mais l’État, de son côté, va revaloriser les bases qui servent de socle au calcul de la T.H. Les bases correspondent à des valeurs locatives, c’est-à-dire au prix du loyer moyen constaté sur une ville ou un quartier en fonction du niveau de confort du logement. Ce mode de calcul date de 1970, année où les services fiscaux ont déterminé les loyers moyens sur l’ensemble de la France (voir article page précédente). Le système n’a jamais véritablement été actualisé. “Par contre, depuis le 1er janvier 1981, on procède chaque année à une application forfaitaire sur les bases qui correspond à l’augmentation des loyers” indique la direction des services fiscaux. En fonction de l’évolution des prix sur le Augmentation de la taxe foncière marché de l’immobilier loca- indépendante de la volonté de tif, l’État définit un coefficient la ville qui n’en a aucune maîqui lui permet de réactualiser trise. “Mécaniquement, il y a approximativement ses don- une augmentation de la taxe nées qui datent de 30 ans. “En liée à ces coefficients définis par la loi de 2005, ce coefficient est de 2,594 “Mécaniquement, finance.” Dans le détail de contre 2,549 en 2004” poursuit il y a une augmen- calcul de la taxe d’habitation, chala D.S.F. Pour le contri- tation de la taxe.” cun peut constater que l’État buable dont la situation est inchangée entre ponctionne 43 euros suppléles deux années, cela va se tra- mentaires pour les frais de gesduire par une hausse de sa taxe tion de cette fiscalité. O d’habitation de 1,8% en 2005 à Besançon. Une majoration T.C. AMÉNAGEMENT 250 millions d’euros La Région face aux Un T.G.V. enjeux de sa fiscalité qui plombe Pour faire face à ses nouvelles compétences liées à la décentralisation, le Conseil régional de Franche-Comté a opté pour une augmentation de la fiscalité. n 2005, dans la taxe sur le foncier bâti, la part de la Région FrancheComté a fait un bon de 25,08%. Le taux est en effet passé de 3,07% en 2004 à 3,84%. Si l’on ajoute à cela l’évolution “naturelle” de la base de 3,41%, le produit de la T.F.B. atteint 34,536 millions d’euros en 2005 contre 26,701 millions en 2004. La taxe sur le foncier non bâti a elle aussi été majorée. Le taux est passé de 8,03% à 10,04%, soit une progression de 25,03%. Avec la hausse de 3,72% de la base, le produit de la T.F.N.B. est de 206 859 euros en 2005 contre 159 506 en 2004. La taxe professionnelle a elle aussi pris de la hauteur. C’est la première fois depuis 2001 que les taux de la taxe foncière - comme celui de la T.P. - augmente. Changement de majorité et changement de politique. Contrairement à leurs prédécesseurs, Raymond Forni et son équipe ont choisi de donner du leste à la fiscalité locale. En majorant l’ensemble des taux, la Région a élargi ses recettes fiscales de 19,9 millions d’euros. Elles passent de 76,8 millions d’euros en 2004 à 99,5 millions d’euros cette année. Un coût supporté par les entreprises et les contribuables francs-comtois. Certes, rapportée à chaque feuille d’imLoïc Niepceron : “Nous avons plus de compétences, pôt la hausse est de “10 à 15 euros” plus de dépenses et une fiscalité qui se réduit.” remarque Loïc Niepceron, vice-président délégué aux finances. Une manière de relativiser les choses, comme Raymond des machines ferroviaires d’un autre âge. un investissement pour des raisons finanForni a pu le faire en précisant que cet “Donc on achète du matériel roulant qui cières, elle est en effet contrainte d’aseffort correspondait à “un ou deux cafés est financé sur les fonds propres de la surer le fonctionnement de l’institution au quotidien. Cela passe notamment par par mois.” C’est donc peu, mais c’est enco- Région.” re un nouveau coup porté au portefeuille Ce n’est pas tout. “Depuis 2004 et le gou- le versement des salaires de ses employés. vernement Raffarin, nous finançons une Il faut payer l’addition. Et comme l’ardu contribuable. Selon Loïc Niepceron, la Région doit en nouvelle décentralisation. Sont transfé- gent ne se trouve pas sous le sabot d’un rés aux Régions les techniciens cheval, la collectivité va le chercher dans passer par là pour faire face aux ouvriers des services des lycées, la poche du contribuable. “Nous avons nouvelles compétences dont elle “1 486 les écoles d’infirmières, l’institut plus de compétences, plus de dépenses et a hérité de l’État dans le cadre de la décentralisation. Depuis personnes régional des travailleurs sociaux, une fiscalité qui se réduit” rappelle Loïc les bourses étudiantes et enfin Niepceron en indiquant que depuis 2001, 1982 et la loi Defferre, les Régions à gérer on récupère un service de la direc- la part régionale de la taxe d’habitation ont pris la compétence des lycées, tion des affaires culturelles. Soit a été supprimée. Il ajoute : “À partir de du développement économique, en plus.” 1 486 personnes à gérer en plus 2006, on nous dit que ces compétences de l’aménagement du territoire, contre 300 à l’origine. On passe seront financées par la T.I.P.P. de ce qui et de la formation professionnelle. En 2002, la collectivité a dû prendre d’une décentralisation d’investissement est consommé en Franche-Comté.” Ainsi, sous sa houlette les trains régionaux. Le à une décentralisation de fonctionnement. en mettant de l’essence dans sa voiture, problème est que dans la transaction, les C’est l’équivalent de 5 millions d’euros chaque automobiliste contribuera à soucrédits d’un État surendetté ne suivent qu’il faut trouver” appuie Loïc Niepceron. tenir les finances régionales. O pas. Les lycées sont vétustes et le parc Si la Région peut décaler dans le temps T.C. E les comptes de la Région Le Conseil régional s’interroge sur sa capacité à financer le passage de la branche Est du T.G.V. Rhin-Rhône sur son territoire. Elle peut difficilement jouer sur une augmentation de sa fiscalité. es ressources de la Région ne sont pas extensibles. Compte tenu de l’impact de la décentralisation sur les finances de la collectivité dont le budget annuel est de 347 millions d’euros, les élus devront faire des choix et donner des priorités à leur action. Le Conseil régional devra être plus rigoureux dans la conduite des affaires et la maîtrise des dépenses depuis que la construction de la branche Est du T.G.V. est annoncée. Pour cette opération, la collectivité va ouvrir son portefeuille afin de financer le passage du train à grande vitesse sur son territoire. Elle est pressentie pour investir 60% d’une enveloppe de 250 millions d’euros. Le reste sera pris en charge par les autres collectivités. Des coûts faramineux à l’image de ceux engendrés par ce projet dont la réalisation qui était estimée à 1,2 milliard d’euros en 1998 est aujourd’hui établie à 2,3 milliards d’euros. Quoi que l’on pense de cette dérive, il faudra faire face à ces montants sans risquer de faire déraper l’endettement régional qui est actuellement de 116,3 euros par habitant. “Notre dette est de 110,3 millions d’euros. Le T.G.V. vient plomber les comptes. C’est pour cela que dans un souci de prospective, nous avons freiné nos L dépenses en 2004” précise Loïc Niepceron. Au regard de l’encours de sa dette, la FrancheComté arrive au 12ème rang au classement des régions. “Notre endettement est faible. Mais nous avons des marges fiscales limitées.” Ce qui signifie que la Région peut difficilement donner du corps à ses ambitions en augmentant sa fiscalité dans la taxe foncière bâtie et non bâtie et la taxe professionnelle. Il lui reste donc deux leviers financiers pour avancer : les dotations d’État censées couvrir notamment les dépenses liées au transfert des compétences dans le cadre de la décentralisation, et l’emprunt qui au final nourrit la dette. Entre toutes ces données, le Conseil régional recherche l’équilibre. Mais face à l’accroissement des dépenses qui se profile, la collectivité devra probablement définir ses priorités. “Raisonnablement, il faut que l’on fasse des choix prioritaires. Nous sommes une petite région et nous n’avons pas le potentiel financier de la région RhôneAlpes. Nous serons obligés de mieux gérer.” Le financement du T.G.V. va peser lourd et pour longtemps sur les finances régionales. C’est sûr, ce seul dossier en compromettra d’autres, ou au mieux les retardera. O 16 LE DOSSIER ÉCOLE-VALENTIN 5,65 % en 2005 L’augmentation du taux suit l’inflation Le taux de la taxe d’habitation progresse chaque année dans cette commune du Grand Besançon où les bases sont élevées. École-Valentin, le taux de la taxe d’habitation se situe dans la fourchette basse des taux constatés à l’échelle du département. Chaque année, le conseil municipal décide d’une augmentation “qui suit l’inflation” indique le maire André Baverel. En 2004, ce taux était de 5,54%. Il passe en 2005 à 5,65%. Une évolution qui génère un apport de recettes pour cette collectivité de l’ordre de À 9 000 euros supplémentaires. En effet, en 2004, le produit de la T.H. était de 171 588 euros contre 180 930 euros en 2005. En parallèle, la taxe foncière rapporte à la commune 465 315 euros qui alimentent le budget général. Avant que la municipalité ne transfert sa taxe professionnelle en 2001 à la Communauté d’agglomération du Grand Besançon dans le cadre de la taxe professionnelle unifiée (T.P.U.), elle pouvait compter sur une ressource de l’ordre de 600 000 euros avec un taux à 4,18%. Elle perçoit encore cette enveloppe mais qui est figée depuis cinq ans. Toutes les nouvelles recettes induites par l’augmentation systématique de la taxe professionnelle depuis cette date, prévue dans le cadre de la T.P.U., tombe dans l’escarcelle de la C.A.G.B. Elle atteint aujourd’hui plus de 7% dans cette commune qui a sur son territoire 50% de la zone dans une phase de restructu- Salines (4,97%), à habitation d’activité de Valentin. Aucun ration du groupe scolaire. Nous égale, les contribuables d’Édoute que cette ne sommes pas coin- cole-Valentin paie une T.H. de municipalité soit cés aux entournures” l’ordre de 15% à 20% plus éle“Nous ne désormais un des souligne André vée que ceux de Miserey. Pourplus gros pour- sommes pas Baverel. tant, le nombre d’habitants des voyeurs de T.P. de Si l’on compare deux villages est presque le coincés aux maintenant les taux même à quelques âmes près. l’agglo. École-Valentin distrès proches de la Cette variation est liée aux pose néanmoins entournures.” taxe d’habitation en bases (valeur locative) qui sont d’une marge de 2004 entre École- plus faibles à Miserey qu’à Écomanœuvre financière qui lui Valentin (5,54%) et Miserey- le-Valentin. O permet de faire face à ses investissements. “Nous avons eu plus de projets que nous en aurons. Nous avons construit ONTAIN Taux de 15,71% la médiathèque en 2002, le bâtiment périscolaire en 2003, la gendarmerie en 2004 qui a été livrée le 1er juin dernier. Cette fois-ci, nous allons entrer F La fiscalité communale reste stable Malgré un taux d’imposition qui figure parmi les plus élevés du département, il est resté stable depuis 10 ans. ar rapport à l’ensemble des communes du département, Fontain arrive dans le peloton de tête des agglomérations où le taux de la taxe d’habitation est le plus élevé. En 2004, il atteint les 15,71%. À titre de comparaison, ce taux est de 3,56% à Beure et 6,88 % à Montfaucon. Néanmoins, depuis que Jean-Paul Dillschneider est aux commandes de cette municipalité, le taux n’a pas augmenté. Il est resté stable depuis 1995, date de son élection. Pour l’instant, il n’y a pas de raison que ça change. Car le conseil municipal a décidé que le taux resterait à 15,71% en 2005. Jean-Paul Dillschneider apporte cependant une nuance à ce constat puisqu’une partie du produit de la taxe d’habitation est reversée à la communauté d’agglomération. “En fait, nous étions à 13% depuis 1995. Ce P Bang & Olufsen Besançon inaugure son nouveau magasin. Venez le découvrir au cours d’une semaine d’exception du 30 septembre au 8 octobre 2005. Bénéficiez exceptionnellement de 5 ans de garantie sur tous vos achats* Bang & Olufsen Besançon 117, Grande Rue, 25000 Besançon 03 81 81 33 67 *Offre valable hors accessoires et téléphones, du 17 septembre au 17 novembre 2005 taux a augmenté au moment où nous avons réintégré à la commune la part districale. Cette part est destinée aujourd’hui à l’agglo. Mais excepté cette réintégration nous n’avons jamais augmenté les impôts.” Toutefois, un taux de taxe d’habitation de 13% reste relativement élevé. Il trouve sa justification dans l’histoire de cette commune dont les ressources financières reposaient exclusivement sur la T.H. à une certaine époque. Quand il n’y a pas de taxe professionnelle, certaines communes se tournent vers le contribuable qui est l’unique levier financier dont elle dispose pour investir. Fontain compte actuellement 862 habitants. Le produit de la taxe d’habitation en 2004 est de 116 598 euros. Elle a en projet la construction d’une salle des fêtes qui sera terminée en milieu d’année 2006. O Recevez chaque mois à votre domicile Retrouvez notre offre d’abonnement en page 34 LE DOSSIER 17 La fiscalité locale dans le Doubs en 2004 Département DOUBS JURA HAUTE SAONE TERRITOIRE DE BELFORT 2004 7,00 8,46 6,83 7,44 Département DOUBS JURA HAUTE SAONE TERRITOIRE DE BELFORT Département DOUBS JURA HAUTE SAONE TERRITOIRE DE BELFORT Département DOUBS JURA HAUTE SAONE TERRITOIRE DE BELFORT DONNÉES COMMUNALES Taxe Habitation 2003 7,00 8,22 6,83 7,40 2002 6,54 7,99 6,83 7,26 2001 6,30 7,17 6,44 6,85 Foncier Bâti 2004 9,70 15,58 15,58 8,47 2003 9,70 15,14 15,58 8,43 2002 9,07 14,71 15,58 8,27 2001 8,74 13,22 14,70 7,80 Foncier Non Bâti 2 004 16,31 28,98 40,77 8,51 2003 16,31 28,17 40,77 8,47 2002 15,25 27,38 40,77 8,31 2001 14,69 24,60 38,46 7,84 Taxe Professionnelle 2 004 7,49 7,26 8,42 10,55 2003 7,49 7,06 8,42 10,50 2002 7,00 6,86 8,42 10,30 2001 6,74 6,16 7,94 9,72 TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS BÂTIES Région basenette taux produit ILE-DE-FRANCE 17 697 319 099 0,87 153 443 992 CHAMPAGNE-ARDENNE 943 747 635 2,92 27 555 749 PICARDIE 1 257 148 890 3,33 41 862 620 HAUTE-NORMANDIE 1 360 056 699 4,02 54 673 881 CENTRE 1 855 461 316 3,00 55 669 846 BASSE-NORMANDIE 992 859 040 4,29 42 594 255 BOURGOGNE 1 264 449 076 2,28 28 829 528 NORD 2 396 358 897 3,16 75 727 943 LORRAINE 1 760 156 701 1,94 34 149 258 ALSACE 1 572 056 122 1,55 24 366 923 FRANCHE-COMTE 871 978 236 3,07 26 769 096 PAYS DE LA LOIRE 2 376 840 192 2,23 53 000 286 BRETAGNE 2 186 390 817 2,47 54 000 019 POITOU-CHARENTES 1 188 875 049 2,97 35 313 740 AQUITAINE 2 507 089 934 2,70 67 692 472 MIDI-PYRENEES 2 149 719 694 3,66 78 681 334 LIMOUSIN 559 608 620 3,47 19 418 194 RHONE-ALPES 5 845 798 053 1,68 98 215 285 AUVERGNE 1 045 564 567 2,79 29 169 943 PROVENCECOTE D'AZUR 4 960 842 506 1,48 73 420 643 TAXE PROFESSIONNELLE Région base nette taux ILE-DE-FRANCE 21 500 414 908 1,02 CHAMPAGNE-ARDENNE 2 369 409 065 1,90 PICARDIE 2 967 528 176 2,20 HAUTE-NORMANDIE 4 109 625 996 2,27 CENTRE 3 859 440 624 2,29 BASSE-NORMANDIE 2 587 199 375 2,36 BOURGOGNE 2 379 461 349 1,69 NORD 6 739 974 562 3,07 LORRAINE 4 238 460 433 1,84 ALSACE 3 679 980 051 2,04 FRANCHE-COMTE 2 047 214 402 2,44 PAYS DE LA LOIRE 4 589 821 259 2,26 BRETAGNE 3 607 346 506 2,41 POITOU-CHARENTES 2 146 724 909 2,16 AQUITAINE 3 773 065 434 3,03 MIDI-PYRENEES 3 302 097 601 3,12 LIMOUSIN 867 071 214 3,43 RHONE-ALPES 11 066 386 838 1,97 AUVERGNE 1 891 793 687 2,20 PROVENCECOTE D'AZUR 6 323 753 362 2,27 produit 219 310 030 45 018 492 65 285 175 93 289 346 88 380 680 61 058 936 40 212 832 206 917 010 77 989 247 75 071 072 49 951 103 103 730 363 86 938 367 46 368 350 114 326 560 103 030 156 29 740 755 218 008 391 41 618 441 143 551 356 commune base nette ABBANS DESSOUS 96 692 ABBANS DESSUS 192 212 ARC ET SENANS 1 065 096 ARGUEL 221 432 AUDEUX 290 050 AUXON DESSOUS 1 053 277 AUXON DESSUS 996 083 AVANNE AVENEY 2 086 034 BESANCON 132 998 724 BEURE 1 773 842 BOUCLANS 631 975 BOUSSIERES 840 743 BUSY 302 657 CHALEZE 424 683 CHALEZEULE 1 108 077 CHATILLON LE DUC 2 848 302 CHAUDEFONTAINE 115 411 CHEMAUDIN 1 218 522 CHENECEY BUILLON 437 125 CORCELLES FERRIERES 119 249 DANNEMARIE SUR CRETE 790 306 DELUZ 482 282 DEVECEY 1 840 662 ECOLE VALENTIN 3 097 723 EMAGNY 589 550 EPEUGNEY 298 247 FONTAIN 742 183 FRANOIS 2 470 682 GENEUILLE 640 803 GENNES 456 721 GRANDFONTAINE 1 451 089 LE GRATTERIS 66 315 LANTENNE VERTIERE 259 737 LARNOD 563 826 LIESLE 462 870 MAMIROLLE 1 423 580 MARCHAUX 821 068 MEREY SOUS MONTROND 254 084 MISEREY SALINES 2 690 385 MONTFAUCON 2 118 338 MONTFERRAND LE CHATEAU 1 987 967 MONTROND LE CHATEAU 293 114 MORRE 1 425 769 NANCRAY 875 052 NOVILLARS 1 115 528 OSSELLE 226 987 OUGNEY DOUVOT 107 416 PELOUSEY 927 333 PIREY 2 381 438 POUILLEY FRANCAIS 355 756 POUILLEY LES VIGNES 2 461 814 QUINGEY 972 341 RECOLOGNE 503 392 ROCHE LEZ BEAUPRE 2 202 778 RUREY 173 319 SAINT VIT 4 800 566 SAONE 3 645 525 SERRE LES SAPINS 1 932 288 TALLENAY 465 036 TARCENAY 511 653 THISE 3 706 325 THORAISE 257 117 TORPES 730 456 TREPOT 258 225 VAIRE ARCIER 456 224 VAIRE LE PETIT 165 781 LA VEZE 385 782 VORGES LES PINS 295 900 taux produit 11,39 11 013 12,94 24 875 8,33 88 721 10,30 22 811 8,06 23 387 9,00 94 800 10,02 99 815 11,95 249 280 21,91 29 140 998 3,56 63 135 7,67 48 465 6,96 58 517 16,48 49 881 5,75 24 422 4,51 49 979 5,36 152 670 10,98 12 674 8,74 106 510 4,02 17 572 5,54 6 604 9,98 78 868 9,22 44 464 4,81 88 538 5,54 171 588 4,95 29 184 8,69 25 914 15,71 116 598 5,66 139 842 11,39 72 991 11,46 52 340 7,84 113 771 10,90 7 229 6,64 17 241 13,48 75 998 6,34 29 350 7,34 104 480 7,97 65 430 6,20 15 758 4,97 133 684 6,88 145 731 7,64 151 882 8,00 23 448 7,07 100 771 9,35 81 820 11,23 125 264 10,23 23 220 7,05 7 579 11,40 105 719 6,77 161 211 10,80 38 422 7,66 188 587 6,33 61 547 5,63 28 344 7,60 167 388 6,37 11 044 9,42 452 218 7,23 263 588 8,64 166 940 10,56 49 098 8,83 45 178 7,31 270 928 8,01 20 595 9,06 66 168 6,78 17 503 8,60 39 231 7,22 11 973 7,49 28 898 14,69 43 466 DONNÉES INTERCOMMUNALES DONNÉES DÉPARTEMENTALES base nette taux produit base nette taux 96 692 192 212 1 065 096 631 975 437 125 119 249 1 840 662 589 550 298 247 640 803 259 737 462 870 254 084 293 114 107 416 355 756 972 341 503 392 173 319 4 800 566 511 653 258 225 - 0,40 0,40 1,09 . . . . . . . 3,79 . . . . . . . 1,09 0,40 . . 1,23 . 4,09 1,09 . . 1,23 . . . 0,40 . 1,09 . . 2,48 . . . 1,09 . . . . 3,79 . . 0,40 . 1,09 4,09 . 1,09 0,40 . . . 2,48 . . . 2,48 . . . . 73 835 166 165 1 129 993 205 094 264 577 997 127 953 426 2 006 580 137 424 268 1 681 355 554 930 760 181 257 665 403 523 1 073 157 2 829 171 98 733 1 135 012 394 477 102 328 722 410 423 054 1 804 608 3 032 134 550 114 253 241 683 354 2 424 256 541 125 402 712 1 392 266 58 881 208 519 530 676 418 795 1 359 467 740 200 214 676 2 608 239 2 509 580 1 867 898 246 826 1 370 518 789 035 992 652 193 994 91 703 838 215 2 353 002 296 534 2 430 659 895 753 466 117 2 067 640 149 181 4 549 494 3 559 628 1 903 997 446 812 435 037 3 578 461 231 833 683 381 216 732 416 966 152 229 351 768 252 556 396 772 11 610 23 954 4 768 482 22 638 24 113 3 257 7 885 1 057 5 052 6 297 3 192 4 071 1 435 10 595 20 598 1 885 19 415 12 681 6 402 - produit 7,00 5 175 7,00 11 630 7,00 79 104 7,00 14 360 7,00 18 521 7,00 69 787 7,00 66 735 7,00 140 466 7,00 9 619 559 7,00 117 698 7,00 38 853 7,00 53 222 7,00 18 044 7,00 28 254 7,00 75 108 7,00 198 068 7,00 6 913 7,00 79 449 7,00 27 614 7,00 7 164 7,00 50 561 7,00 29 612 7,00 126 320 7,00 212 241 7,00 38 510 7,00 17 723 7,00 47 836 7,00 169 709 7,00 37 886 7,00 28 193 7,00 97 464 7,00 4 123 7,00 14 594 7,00 37 158 7,00 29 319 7,00 95 157 7,00 51 819 7,00 15 029 7,00 182 573 7,00 175 674 7,00 130 738 7,00 17 282 7,00 95 936 7,00 55 231 7,00 69 463 7,00 13 581 7,00 6 423 7,00 58 680 7,00 164 711 7,00 20 760 7,00 170 157 7,00 62 698 7,00 32 631 7,00 144 738 7,00 10 440 7,00 318 472 7,00 249 198 7,00 133 281 7,00 31 279 7,00 30 451 7,00 250 495 7,00 16 228 7,00 47 831 7,00 15 177 7,00 29 189 7,00 10 655 7,00 24 622 7,00 17 686 RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON 18 L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le centre commercial de Chemaudin est opérationnel U n bâtiment accueillant plusieurs cellules commerciales et médicales est opérationnel depuis quelques semaines sur la commune de Chemaudin. Nous avions évoqué ce projet au début de l’année, alors que les travaux venaient de débuter. Le bâtiment abrite notamment la Ferme des 3 rivières où un G.I.E. d’agriculteurs vend les produits de la ferme en direct. Après un peu moins d’un an de travaux, la Ferme des 3 rivières a donc pu intégrer ses nouveaux locaux à Chemaudin. À l’époque, la municipalité avait été sollicitée par les agriculteurs à la recherche d’un magasin plus spacieux. L’équi- pe du maire Gilbert Gavignet avait alors décidé de créer dans le village un pôle commercial attractif. Très vite, diverses demandes ont conforté la municipalité dans son choix. Les travaux, qui ont débuté en septembre 2004, sont terminés depuis juillet dernier. L’implantation place de la Mare permet aux commerces installés de profiter du passage de près de 2 000 véhicules par jour. La Ferme des 3 rivières a pris place dans l’une des 3 cellules commerciales. L’endroit est désormais ouvert le mercredi et jeudi de 16 heures à 19 heures, le vendredi de 9 h 30 à 19 heures et le same- di de 9 h 30 à 12 h 30. Le point de vente où l’on peut trouver tous les produits de la ferme (viande, œufs, légumes, farine, produits laitiers, charcuterie, yaourts, vins du Jura et de la vallée de la Loue, fromages, miel, escargots, chocolats, jus de fruits, tisanes, pain…) côtoie un tabac-presse et un bar-restaurant. Dans le même bâtiment d’une surface de 500 m2 dont le coût s’est élevé à 600 000 euros, un médecin arrivé au village en novembre 2003 s’y est installé. Et les travaux d’installation d’un masseur-kinésithérapeute sont sur le point de s’achever. O Recevez chaque mois à votre domicile Retrouvez notre offre d’abonnement en page 34 e r i a s r e v i Ann Jusqu’au 26 Novembre PROFITEZ MAINTENANT s Offrreless litSspreélacxaiationle su u’à Économisez jusq * - 25 % Exemple : 175 SOMMIERS S0F0 à 2 X 0 6 1 en 2585 € 2165 € au lieu de 0€ Économisez 42 GRANDES DIMENSIONS (Largeur : 160, 180, 200 cm longueur : 190, 200, 210, 220 cm) * Relatif aux sommiers. Avantages prix valable jusqu’au 26 Novembre 05 pour l’achat d’un concept de literie SWISSFLEX comprenant : sommier (modèles SF 595 R, SF 575, Sf 395 R, SF375, SF335, SF195 R, SF175 et SF 135) et matelas - dans toutes les dimensions standard. RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON Auxon-Dessous : 19 Burgille : la mobilisation continue la commission de protection contre le projet de carrière des eaux porte plainte n a déjà assez attendu.” Deux ans de problèmes d’assainissement et de débordement des canalisations d’eaux usées d’Auxon-Dessous. Le 17 septembre dernier, la commission de protection des eaux a décidé de porter plainte contre X auprès du procureur de la Répu- “O blique de Besançon pour des “faits réitérés de pollution entraînés par négligence et imprudence.” L’association reproche notamment aux autorités locales d’avoir continué à autoriser de nouveaux branchements sur les canalisations déficientes alors que celles-ci sont déjà à saturation. À l’origine du problème, un tuyau d’évacuation des eaux usées plus petit sur une centaine de mètres que les autres canalisations, et qui fait effet de goulot d’étranglement au niveau du lotissement des Pierrottes. Depuis 2003, des études ont été menées mais rien n’a jusque-là été entrepris, faute d’entente entre le S.I.A.C., le syndicat intercommunal, et un riverain du ruisseau, qui s’oppose au passage de la conduite sur son terrain. “Le syndicat des eaux semblait désireux de trouver une solution rapide. Mais rien à ce jour n’a été fait”, note la commission qui affirme que le syndicat a “une obligation de résultat” et “dispose de suffisamment de moyens pour réparer l’erreur technique commise à l’origine.” Le 15 septembre dernier, les eaux usées ont une nouvelle fois débordé et se sont déversées dans le petit ruisseau du Moulin qui traverse le village. Des pollutions “extrêmement dangereuses”, selon la commission de protection des eaux qui se dit prête à aller jusqu’au tribunal administratif. O hierry Decosterd, le maire de Burgille (canton d’Audeux) a tenu son engagement d’organiser une consultation de la population au sujet du projet de carrière mené sur la commune (voir La Presse Bisontine 55). Mais il n’a pas tenu la promesse qu’il avait faite à l’époque : “Si la population dit non, la commune émettra un avis défavorable” disait-il en mai dernier. La consultation des habitants de Burgille, Cordiron et Chazoy a bien eu lieu le 10 juillet dernier et le résultat est sans appel : sur les 175 votants, 64 ont approuvé le projet, 2 se sont abstenus et 109 ont dit non. Malgré cette large majorité du “non à la carrière”, le conseil municipal du 16 septembre dernier a émis un avis favorable à la carrière avec 5 conseillers pour et 4 contre. Selon le maire de Burgille, les résultats de la consultation du 10 juillet ne seraient pas représentatifs de l’avis de la population locale ! Pour affirmer leur mécontentement, les membres de l’association “Burgille demain”, créée il y a quelques mois, ont organisé une réunion publique le 14 octobre dernier. Sa présidente, Muriel Michel, ne cache pas son mécontentement. “Nous avons été atterrés par le fait que le maire ait demandé à ses conseillers de se prononcer et de voter alors que la population s’était massivement opposée au projet. Nous ne sommes pas d’accord avec ce mépris affiché par le maire. Nous continuerons de nous opposer jusqu’à ce que le projet soit abandonné. L’organisation d’une grande manifestation publique est prévue et j’espère que le préfet tiendra compte de notre position” commente-t-elle. En matière de carrière, c’est le pré- T fet qui a le dernier mot. L’avis du conseil municipal n’est que consultatif. La carrière prévue sur les hauteurs de Burgille entraînerait le trafic de 160 camions par jour aux abords des villages de Burgille, Courchapon et Chazoy et rapporterait 100 000 euros par an à la commune. Ce conflit d’intérêts sera tranché par le préfet. Récemment, la mobilisation de la population d’Amagney (vers Roulans) avait fait plier les élus qui ont abandonné un projet similaire de carrière. O VOTRE AGENCE DE VOYAGES 5 rue Léonel de Moustier - 25000 BESANCON Tel : 03 81 820 820 Fax : 03 81 820 707 [email protected] 8 rue Sainte Anne - 25300 PONTARLIER Tel : 03 81 385 750 Fax : 03 81 464 766 [email protected] www.albatross-voyages.com Les sourires et les conseils de Marie-Pierre, Delphine et Véronique vous attendent ! Un dernier rayon de soleil avant l’hiver ? 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Une ge près du cimetière de Saint- situation qui inquiète associations et Vit, prêtée par la mairie. Et en l’espa- élus locaux. “La grande détresse s’acce de quatre mois, elles sont déjà 21 centue chez les retraités. Ce sont soufamilles à s’être inscrites et à venir vent des gens qui ne travaillent plus chaque vendredi après-midi chercher depuis 20 ou 30 ans parfois, très âgés, leur colis d’aide alimentaire. L’équi- et qui n’arrivent plus à subvenir à leurs valent de 55 personnes, adultes et sur- besoins. C’est toute une population qu’on tout enfants. “Et le nombre de per- ne soupçonnait pas”, note Pascal Rousonnes aidées va encore augmenter dans thier, maire de Saint-Vit. les mois à venir. Cela fait déjà trois Dans le magasin de l’association Entraisemaines de suite que l’assistante socia- de, des boîtes de conserve, quelques rares pots de confiture et le oriente de nouvelles familles vers nous”, glis- Les demandeurs du sucre, provenant de la Banque alimentaire, se Pascale Richard, la présont aussi attendent d’être distrisidente d’Entraide Val bués. À la permanence Saint-Vitois, l’association souvent des d’Entraide Val Saintcaritative qui organise la Vitois, il y a aussi des perdistribution des colis. femmes. sonnes âgées, isolées. “DifLa pauvreté n’est pas l’apanage des villes, au contraire. Mais ficile à les toucher car elles n’osent pas si dans les zones urbaines, les asso- et sont souvent très isolées. Parfois, ciations caritatives permettent de on sait grâce à une auxiliaire de vie prendre facilement le relais dans l’ai- qui nous alerte”, raconte-t-elle. de aux plus démunis, ces structures Les demandeurs sont aussi souvent sont plus diffuses en zone rurale, voi- des femmes. Veuves ou le plus soure quasi inexistantes. “En campagne, vent divorcées, qui se retrouvent seules la misère existe mais n’est pas visible. avec leurs enfants et sans travail. “Et Les gens restent dans leur coin, essayent pour elles, c’est très dur d’en retroude se débrouiller”, ajoute sobrement ver un. Travailler en 3 X 8 avec des jeunes enfants, c’est presque imposla présidente. L Diabolo L’association Diabolo (parents d’élèves de Montferrand-Thoraise) organise une conférence vendredi 4 novembre à la salle des fêtes de Montferrand-le-Château sur le thème “ma relation à la nourriture, vivre sous quel régime”. Avec le psychologue bisontin Gérard Vallat. Rens. 03 81 56 57 93. Collège Démarrage des travaux de restructuration du collège Voltaire à partir de la minovembre. La capacité d’accueil passera à 800 élèves. Livraison prévue à la rentrée 2007. Livres Plus de 50 personnes sont concernées par la grande pauvreté sur le seul secteur de Saint-Vit. sible”, ajoute Pascale Richard. Soixante-treize centimes d’euros par jour et par personne pour se nourrir, s’habiller, se soigner. Pour faire face à tous les imprévus. La somme paraît dérisoire et pourtant c’est le seul budget dont disposent certaines familles aidées par l’association. Comment faisaient-elles avant l’aide alimentaire de l’association ? “Je ne sais vraiment pas s’ils s’en sortaient. Ils allaient de secours en secours”, s’interroge Pascale Richard. Elle évoque ces femmes qui pleuraient à chaque livraison au début des distributions, cette vieille dame qui n’avait qu’une carotte par soir. Depuis quelques semaines, l’association a fait déposer dans chaque mairie de la communauté de communes une petite plaquette. Pour inciter les gens à être vigilants. “Nous dire “J’ai un voisin, je pense qu’il a besoin d’aide…” Ce n’est pas de la délation. C’est l’aider”, continue Pascale Richard. O S.D. L’association S.O.S. Amitié organise une foire aux livres du 18 au 20 novembre au gymnase du 28, rue Fontaine-Écu à Besançon. Renseignements au 03 81 51 25 38. Mots Doubs Le bilan du salon les Mots Doubs est excellent. Sur le plan de la vente de livres, les libraires ont enregistré un total de 11 000 livres vendus, soit 160 000 euros de chiffre d’affaires. Une progression de 23 % par rapport à 2004. Besançon 22 REPORTAGE Récit Solène Davesne 24 heures avec… r u e s i v o r p le d u a g r e P e é du lyc Trois milles élèves, plus de 300 enseignants. Le lycée Louis Pergaud, à Besançon est une véritable petite ville dans la ville. À sa tête, Gilles Gresset, proviseur de l’établissement. Réunions en tout genre, rencontres avec les élèves, toute la journée, le proviseur est sur le pont. 14 heures - Dans les couloirs du lycée, la sonnerie sonne la reprise des cours de l’après-midi. Gilles Gresset, lui, rejoint son bureau. La réunion des adjoints doit débuter. La cinquantaine avenante, l’ancien professeur de sport est le proviseur du lycée Pergaud. Avec ses 3 000 élèves répartis de la seconde aux classes préparatoires et aux B.T.S., l’établissement scolaire est le plus important de la capitale comtoise et de Franche-Comté. Plus de 300 enseignants et 150 agents techniques et cadres administratifs y travaillent. Une ville dans la ville, avec sa cantine, ses lieux de distractions, son infirmerie, ses logements… “Ça ressemble à une entreprise. Avec son budget, ses objectifs, ses supports publicitaires…La seule différence, c’est qu’en plus, nous avons des élèves. C’est le coup de tabac permanent, ça grouille de vie”, explique Gilles Gresset. Autour de la table, ils sont quatre - trois adjoints et le gestionnaire de l’établissement - autour du proviseur, comme tous les lundis. C’est la “réunion stratégique.” Toute la vie du lycée y défile, des problèmes de maintenance aux grandes orientations pédagogiques. Les fenêtres d’une salle de sport sont restées ouvertes la semaine précédente, une classe de terminale a prévu de se rendre au cinéma, un enseignant a retrouvé ses quatre pneus de voitures dégonflés. Il y a aussi la question des travaux, qui affecte une partie des salles. “Il faut maintenant connaître la date du début du chantier, calculer le temps nécessaire pour chaque salle et essayer de caler les travaux pendant les vacances scolaires”, calcule un des adjoints. Un hectare et demi de plafond est à changer. Au milieu de la réunion, le téléphone sonne. L’infirmerie. Un lycéen doit être évacué par le Samu, après avoir abusé d’un cocktail détonant de gin et de haschich. Une demiheure après, c’est au tour du téléphone de Marie-Christine Thuillier, une des adjointes, de sonner. Deux élèves qui se sont battus en plein cours l’attendent dans son bureau. “Les affaires de cœur qui se terminent en combat de boxe, c’est fréquent. La semaine dernière, on a dû passer quatre heures à régler des problèmes de ce genre, affirme un adjoint. Depuis cinq ans, il y a une vraie explosion. Et cela touche toutes les classes.” Réunion stratégique avec les adjoints et le gestionnaire de l’établissement. Tous les problèmes sont passés en revue, de la maintenance aux orientations stratégiques. Chaque semaine, 3 600 heures de cours sont proposées aux lycéens. Faire coïncider les vœux des enseignants, les disponibilités des salles… À chaque rentrée, c’est au proviseur et à ses adjoints de mettre en place les emplois du temps des classes. 16 heures – La réunion vient de se terminer, Gilles Gresset plonge dans son agenda, recouvert de “stabilo”. Il a deux heures devant lui, avant la réunion suivante. Mais le temps est compté, les rendez-vous s’enchaînent. “La journée est entrecoupée de multiples rendez-vous, avec un enseignant, un élève, un parent, un médecin scolaire. On peut être aussi amené à rencontrer les élus de la région, qui gèrent les établissements du secondaire. C’est ouvert.” Son entretien terminé avec les deux élèves bagarreurs, la proviseure adjointe fait son retour dans le bureau. Succinctement, elle relate les faits, le point de vue du professeur et des élèves, discute des sanctions à prendre. Elle souhaite un jour d’exclusion pour l’un, un jour et demi pour l’autre, auteur du coup de poing. Gilles Gresset acquiesce, rajoute à la sanction une demi-journée de retenue le mercredi après- midi “pour qu’en plus, ils rattrapent les cours.” “Je leur dirai que c’est le cadeau du proviseur”, sourit l’adjointe, en sortant. En cas d’actes de violence, d’insultes répétées ou de problèmes graves, c’est le proviseur qui intervient, reçoit lui-même les élèves et leurs parents. Les contacts avec les élèves en dehors de ce cadre institutionnel sont rares. Cet après-midi, ce sont deux élèves qui ont demandé à le voir. L’une d’elles est avec sa mère, perd pied dans sa section et veut changer d’orientation. Le proviseur lui donne son feu vert. “Il faut être vigilant, à l’écoute. Il n’y a pas de petites pistes. Dès qu’on me signale quelque chose, j’essaye de recouper, de croiser les informations. Le pire, c’est de ne pas voir. Des absences répétées, un élève qui ne vient plus à la cantine, dont le comportement change tout à coup, cela peut vouloir dire quelque chose”, explique-t-il. NOUVEAUX REPORTAGE 23 HORAIRES CONTROLE TECHNIQUE du lundi au vendredi de 8h à 12 AUTOMOBILE et de 14h à h 18h N°1 EN EUROPE + LE SAMEDI MATIN BOUSSIÈRES 25, route de Vorges 03 81 56 62 29 Profitez de notre offre spéciale avec “LE FORFAIT PASS” Le contrôle est technique, notre service est humain 19 heures, dernière réunion de la journée, avec les internes. Juste avant de les rencontrer, Gilles Gresset fait le point avec les C.P.E. 18 heures – Deuxième réunion de la journée. Le public cette fois : les enseignants du lycée professionnel. Le rendez-vous se veut informel, “pour faire le point sur la rentrée et recueillir les idées pour l’année à venir.” Autour des tables en cercle, une trentaine d’enseignants ont répondu présent. Près de 300 élèves suivent une formation professionnelle, B.E.P. ou bac professionnel en comptabilité et secrétariat. Une enseignante demande un aména- gement d’une plage horaire de trois heures pour les visites dans les entreprises, “car sinon c’est trop court, on ne peut aller nulle part.” Et puis il y a aussi le problème des heures de cours. “Si vous avez des heures de cours en plus, je suis pre- neuse”, glisse une enseignante. Un prof de maths se plaint d’avoir vu une heure de soutien disparaître pour une de ses classes, regrette qu’il y ait autant d’heures dans deux sections différentes alors que le programme est deux fois plus chargé dans l’une. Concentré, le proviseur prend des notes, promet de “ne pas les laisser sans réponse.” Mais la réunion s’étire en longueur, Gilles Gresset doit s’éclipser. Sa dernière réunion de la journée l’attend déjà et le public n’y est pas particulièrement patient. À quelques semaines de la rentrée, le proviseur a fait rassembler les internes dans l’amphithéâtre du lycée. Objectif : leur rap- peler le règlement intérieur. À Pergaud, ils sont 450 internes, filles et garçons. Le ton du proviseur change, s’adapte, mêle fermeté et connivence. “L’alcool, c’est tolérance zéro. Vous savez, j’ai perdu un copain qui est mort en buvant une bouteille de whisky à 19 ans. Alors, chaque fois qu’on me dit qu’un élève est à l’infirmerie, j’ai cette image”, confie-t-il. Pour les bouilloires dans les chambres et les batailles de polochon aussi, c’est tolérance zéro. “Faites de la lutte si vous voulez vous défouler mais par pitié pas les polochons.” L’assistance jusque-là silencieuse bruisse de murmures de désapprobations. Les lycéens s’agitent, critiquent le ménage “pas fait assez souvent”, les chaussures que l’on doit enlever avant d’entrer dans l’internat, l’absence de séchoir. “Je les trouve durs. Surtout contre le personnel. Ils sont moins exigeants avec eux qu’avec les autres”, s’étonne le proviseur. Il est 20 heures. Gilles Gresset rejoint son bureau. Il lui reste encore à ouvrir le courrier de la journée. “Vous n’avez pas vu, dans mon bureau. Un tas haut comme cela qui m’attend” s’amuse-t-il en mimant d’une main l’épaisseur d’un gros dictionnaire. “C’est un métier exaltant mais qui peut être dangereux si on n’y prend pas garde.” O VÉHICULES D’OCCASIONS Confort expression 1,9 DCI 120 - PM - Clim auto Année 2003 - 24 846 kms - Prix de vente 20400€ Vendu 18500€ - Soit une économie de 1900€ Laguna II Dynamique Prix vente Vendu Economie CLIO ................Expression 1.5 DCI 65 .............03 ..........26.477 Km.....11 500 € ........10 500 € ..........-1 000€ 5P-PM-CD MEGANE 2 ...Confort Expression 1.5 DCI .........03 ..........51.870 Km.....15 500 € ........12 800 € ..........-1 700€ COUPE PM-CLIM Auto-CD MEGANE 2...Authentique 1.5 DCI 80 PM .........03 ..........37.149 Km .....14.300 € ........12 800 €..........-1 500 € MEGANE 2 ..Confort Authentique 1.5 DCI ........03 ..........31.926 Km.....15 000 € ........13 500 €..........-1 500 € PM-CD-CLIM MEGANE 2 ...Confort Expression 1.5 DCI .........03 ..........30.978 Km .....15.900 € ........14 900 €..........-1 000 € A-PM-CLIM Auto MEGANE 2 ..SPORT Dynamique DCI 120 .........03 ..........29.828 Km.....17 500 € ........15 500 €..........-2 000 € PM-CLIM Auto-CD-JA MEGANE 2Confort Expression 1.9 DCI 120......03 ..........28.069 Km.....17 200 € ........15 900 €..........-1 300 € PM-CLIM Auto-CD MEGANE 2 ...SPORT Dynamique 1.5 DCI ........04 ..........34.411 Km.....17 900 € ........16 380 €..........-1 520 € PM-Toit Ouvrant-JA MEGANE 2......LUXE Privilège DCI 120 ............03 ..........37.277 Km.....17 900 € ........16 900 € .........-1 000 € CUIR-CLIM-JA GROUPE CONE-DEFFEUILLE SODICA J.P CÔNE Mégane II Luxe Privilège Luxe Privilège DCI 120 Clim - Cuir - JA - Année 2004 14 495 kms - Prix de vente 19900€ Dynamique 2,2 DCI 150 - JA 17-PM - Clim auto Année 2002 - 23 174 kms - Prix de vente 18900€ Vendu 18500€ Soit une économie de 1400€ Vendu 17900€ Soit une économie de 1000€ PHOTOS NON CONTRACTUELLES Scénic II Confort expression Prix vente Vendu Economie MEGANE 2......LUXE Privilège DCI 120 - CUIR-CLIM-JA ...................03.......25.381 Km ......18 600 €..........17 500 € .......-1 100 € SCENIC 2........SPORT Dynamique DCI 120 - PM-CD-JA ..................03.......38.850 Km ......19 700 €..........17 500 € .......-2 200 € LAGUNA 2 ......Privilège 2.2 DCI - PM-Ordi-CLIM Auto-JA 16 ...........03.......36.339 Km ......18 900 €..........17 800 € .......-1 100 € MEGANE 2......Confort Expression DCI 120 ......................................03 ....... 8.828 Km.......18 700 €..........17 900 € .......- 800 € CLASSIC PM-CLIM Auto-CD MEGANE 2......LUXE Privilège DCI 120 - CUIR-CLIM-JA ...................03.......25.381 Km ......18 600 €..........17 500 € .......-1 100 € SCENIC 2........SPORT Dynamique DCI 120 - PM-CD-JA ..................03.......38.850 Km ......19 700 €..........17 500 € .......-2 200 € LAGUNA 2 ......Dynamique 2.2 DCI 150 - PM-CLIM Auto-JA 17........03.......21.500 Km ......20 400 €..........19 300 € .......-1 100 € SCÉNIC 2........Confort Expression 1,9 DCI 120 - PM-CLIM Auto-CD ....03.......26.254 Km ......19 900 €..........18 800 € .......-1 100 € SCÉNIC 2........Luxe privilège DCI 120 -CLIM - Cuir - JA .....................03.......37.412 Km ......19 900 €..........18 800 € .......-1 100 € GRAND ESPACE 4 Expression 2.2 DCI 150 PM ...............................02.......44.315 Km ......18 000 €..........17 400 €........- 600 € 5, boulevard Kennedy • tél. 03 81 54 25 25 BESANCON Thierry Loraud : 03 81 54 25 44 - Bruno Prost : 03 81 54 25 39 L’ÉCONOMIE 24 MOTIVATION Le phénomène décrypté à Besançon ÉTUDIANTS Depuis début 2005 Le coaching envahit les méthodes de Coaching scolaire : tranquillement l’entreprise Effet de mode ou vraie tendance, le coaching se fait de plus en plus présent dans les entreprises. Avant tout implanté dans les grandes métropoles, le phénomène gagne peu à peu Besançon. uand il a choisi de lancer sa petite société de création de sites web, il y a cinq ans, Robert Fortun a fait appel à un coach, par l’intermédiaire du club des entrepreneurs. “Il m’a épaulé, m’a guidé jusqu’à ce que j’aie mes premiers clients. Les papiers administratifs, les réseaux, il m’a donné une foule de bons conseils, avec quelques rendez-vous primordiaux. Surtout, cela donne à penser les problèmes avant qu’ils n’arrivent, à se poser les bonnes questions. J’ai pu comme cela mettre en place une méthode de prospection pour élargir ma clientèle.” Aujourd’hui, Robert Fortun est persuadé que sans cette aide, il “n’aurait pas su tout faire, cela aurait avancé moins vite.” Le coaching. Le mot est utilisé à toutes les sauces. Coaching pour maigrir, pour changer de “look”, pour élever ses enfants, les coachs ont envahi le petit écran et tous les domaines de la vie. Au niveau de l’entreprise aussi, le coaching se développe, comme technique de management. Les sociétés ou les particuliers sont de plus en plus nombreux à faire appel à un coach pour ressouder une équipe, mieux gérer le stress, améliorer l’efficacité au travail ou accélérer leur carrière. Une pratique qui touche principalement les cadres et les équipes dirigeantes. “Derrière tout cela, il y a un facteur économique, les entreprises se doivent d’être de plus en plus réactives et efficaces. Et les acteurs sont aussi plus exigeants. Maintenant, on ne veut plus seulement un travail pour gagner sa vie, mais aussi pour se réaliser”, explique Marylise Danrez, coach pour le cabinet Robardet consultants implanté à Besançon. Les recettes du coaching ? Une écoute attentive pour amener la personne coachée à développer son potentiel et trouver la solution de ses difficultés. “Ce n’est pas de la psychothérapie, on ne va pas s’intéresser au passé de la personne. On oriente vers l’opérationnel, un objectif concret qui est clairement défini”, explique Maryse Moret-ès-Jean, coach installée depuis trois ans à Besançon. “Un cadre qui prend une nouvelle fonction, cela peut être une prescription de coaching. De même quand plusieurs sites fusion- “Ce n’est pas de la psychothérapie, on ne va pas s’intéresser au passé de la nent en une seule société, on peut inter- personne. On oriente vers l’opérationnel, un objectif concret qui est clairevenir pour consolider l’équipe, lever les ment défini”, explique la coach Maryse Moret-ès-Jean (photo Yves Petit). freins à la motivation qui peuvent exister.” Une méthode qui a un prix. De 2 à 10 grosses entreprises mais aussi des petites de formations et de consulting à côté”, 000 euros par coaching individualisé P.M.E. familiales, elles sont désormais murmure une entreprise du secteur. selon la société française de coaching. de plus en plus nombreuses à se tour- Le problème de la profession, c’est que Toujours selon celle-ci, en 2003, le mar- ner vers des coachs. “Cela progresse. tout le monde peut s’improviser coach. ché représentait près de 120 millions Mais ce n’est pas encore entré dans les Difficile dans ce cas-là pour les clients mœurs. Il reste une sorte de de s’y retrouver. Et les dérives peuvent d’euros de chiffre d’affaires et près de 3 500 profession- De 2 à 10 000 pudeur à demander de l’aide. exister. “Attention. Le coach ne doit pas Le coaching, c’est souvent quand prendre les décisions à la place du P.D.G. nels exercent dans toute la euros par plus rien ne va. On arrive sou- Là, ça relève plus du gourou que du coaFrance le métier de coach. vent comme un pompier, quand ching. On n’est pas là pour faire les choses Un marché surtout concencoaching. les gens ne peuvent plus se par- à la place de la personne”, prévient Marytré en région parisienne - 80 ler”, nuance Marylise Danrez. lise Danrez. % des coachs y exercent - et dans les grandes agglomérations mais Résultat, le nombre de coachs a tendance Pour professionnaliser le métier, des qui gagne progressivement les villes à augmenter plus vite que le nombre de diplômes et des formations de coach cercoachés. “On sait que la demande poten- tifié ont été mis en place par la société moyennes. Besançon n’échappe pas à la règle et se tielle est là. Mais heureusement qu’on ne française de coaching. O convertit doucement. Collectivités locales, fait pas que cela et qu’on a des activités S.D. Q l’entreprise appliquées aux étudiants Depuis quelques années, un nouveau mode de coaching a vu le jour : le coaching scolaire. Destiné aux étudiants et lycéens, il reprend les méthodes développées pour l’entreprise au service des jeunes. l y a tout un tas de peut-être que cela passe par un jeunes qui ont des petit cadeau que l’on se fait pour difficultés qui res- se récompenser. Ou que simsemblent à celles de plement ranger le bureau va la vie active, des difficultés à changer les choses”, explique atteindre les objectifs, la ges- la coach Maryse Moret-ès-Jean, tion du stress. En face, vous responsable de l’antenne bisonavez dans l’entreprise des tine de l’I.E.C.E. méthodes de coaching qui Seule condition pour que ça répondent à ces problématiques. marche, que l’élève soit volonL’idée, c’est d’appliquer les taire et motivé. “Car cela outils et la déontologie déve- demande de l’investissement loppés dans l’entreprise au pro- personnel. On ne peut pas fit des étudiants”, résume demander à quelqu’un de bouger contre son gré.” Cathy Lemer, direcLe coach scolaire trice et co-fondatrice de l’institut euro- “Ça devient intervient aussi dans profespéen de coaching de en fait un l’orientation sionnelle, les choix l’étudiant (I.E.C.E.). Créé il y a deux ans, cadeau de de carrière. “Aucun risque de manipul’institut, leader sur lation. On ne donne le secteur, a déjà pris Noël.” jamais notre avis. en charge près de 1 500 étudiants et lycéens dans Les jeunes sont souvent bourtoute la France. Depuis le début rés de conseils par leurs profs, 2005, une antenne a été ouver- leurs parents, la radio. Chez te à Besançon, rue Ronchaux. nous, c’est souvent le seul espaLe public : des étudiants et des ce où on leur donne la capacilycéens, de 15 à 25 ans. Diffi- té de réfléchir par soi-même”, culté scolaire, mauvaise orga- se défend Cathy Lemer. La nisation, stress des examens, méthode reste encore très confipour tous les problèmes, le coa- dentielle même si elle gagne ch est là. Pas de suivi scolaire peu à peu du terrain, selon au jour le jour mais des l’institut. Et pour cause, à 490 méthodes “pour rendre le jeu- euros les cinq séances, elle resne autonome.” “On aide le jeu- te peu accessible à la majorine à travailler en s’appuyant té des étudiants. “Ça devient sur ses atouts. Il n’y a pas de en fait un cadeau de Noël. Preusolution valable pour tout le ve que ce n’est plus vu comme monde, c’est en interrogeant le une plaie”, ajoute Cathy jeune qu’il va trouver la meilleu- Lemer. O re façon de s’organiser. Parfois S.D. “I Le monde lycéen est aussi concerné par le coaching. le système éducatif serait-il insuffisant ? L’ÉCONOMIE COACH Reconversion sportive D’entraîneur sportif à coach de manager Footballeur professionnel, puis entraîneur du B.R.C. notamment, Sylvain Matrisciano s’est reconverti dans le coaching d’entreprise. asser du banc de mant, mais tous les jours, touche aux bureaux en permanence. Il y a le feutrés de grands stress de parler en public, chefs d’entreprise. d’une réunion importanC’est ce qu’a réussi Syl- te, d’un marché à décrovain Matrisciano. Entraî- cher…”, affirme l’ancien neur de foot pendant dix footballeur qui a suivi une ans - du B.R.C. Puis de formation de coach menBrest et Louhans-Cui- tal en entreprise à l’uniseaux en 2002 et 2003 versité de Dijon avant de avant de revenir au sein se lancer. du club bisontin -, l’an- Et les affaires marchent. Car pour les cien gardien de entreprises, les but s’est reconLes anciens anciens sportifs verti dans le restent une coaching en sportifs valeur sûre. “Ça entreprise. Il a créé cet été sa restent une peut rassurer. C’est aussi un propre société, “AMIS coa- valeur sûre. pari pour un cadre ou un cheur”. Comme lui, de nombreux manager de partager ses anciens sportifs de haut expériences avec un entraîniveau interviennent dans neur de foot, qui vient d’un des sociétés privées pour milieu différent”, analyremobiliser les troupes. se Sylvain Matrisciano. Une reconversion assez Déjà sollicité ponctuellelogique puisque les ment par des entreprises méthodes du coaching en pendant sa carrière sporentreprise dérivent tout tive, l’ancien footballeur droit de celles dévelop- s’est créé en quelques mois pées dans le domaine une clientèle, essentielsportif. “Dans le sport, on lement parisienne. “Il y a recherche sans arrêt la une grosse demande. Pour performance. En entre- Besançon, les entreprises prise, c’est la même cho- commencent à s’ouvrir sur se, peut-être même plus ces techniques de prépaaccentué. Ce n’est pas lors ration mentale. Ça viend’un match hebdomadai- dra, mais plus tranre qu’il faut être perfor- quillement”, ajoute-t-il. O P TÉMOIGNAGE PRATIQUE 25 Entreprises publiques et collectivités locales à la pointe des coachs Les entreprises privées ne sont pas les seules à faire appel à des coachs. Mairie, entreprises publiques ou communauté d’agglomération ont aussi recours à cette méthode de management pour leurs cadres l ne faut rien exagérer. C’est une méthode nouvelle pour les entreprises et encore plus pour les collectivités locales. Il y a quelques collectivités qui se sont dotées d’un coach pour une de leurs équipes de direction ou un individu. La ville de Besançon en fait partie.” C’est le directeur des services de Besançon, Patrick Ayache qui parle. En 2005, la ville a eu recours à un coach à deux reprises, pour une équipe du C.C.A.S. et un cadre de la ville qui en avait fait la demande. Une méthode de management des personnels d’encadrement que Patrick Ayache juge “probante” et affirme vouloir poursuivre “sur la base du volontariat.” “Car contrairement aux autres méthodes de formation, il y a un appui très personnel, qui mélange des apports psychologiques, méthodologiques”, reprend le directeur des services. Et la municipalité de Besançon est loin d’être la seule collectivité à avoir succombé aux sirènes des coachs. La communauté d’agglomération du “I Librairie Jusqu’au 28 octobre, c’est l’opération “librairies en fête”. Rencontres-lectures dans les librairies de la région ? Renseignements au centre régional du livre au 03 81 82 04 40. Théâtre Les ateliers artistiques de l’accueil de jour association des paralysés de France présentent la pièce “J’ai faim”, vendredi 28 octobre à 19 heures à l’Espace-Planoise. Rens.: 03 81 40 11 90. Entreprise La mairie de Besançon a déjà fait appel à des coachs pour certains de ses salariés. Grand Besançon a aussi eu recours cette année au coaching. La pratique a aussi été intégrée dans les entreprises publiques. À l’A.N.P.E., la direction nationale a ainsi élaboré une charte du coaching pour déterminer sa propre déontologie en la matière et entrepris de former des coachs internes à l’entreprise pour accompagner ses managers. Quant à E.D.F., entreprise forte de 1 300 salariés en Franche-Comté, le coaching fait aussi partie des possibilités de formation des salariés. “Cela dépend des besoins de la personne. Dans le domaine commercial, on a beaucoup recours à des méthodes de coaching d’accompagnement, avec des mises en situation pratique” affirme-t-on à E.D.F. O S.D. Directrices de structures associatives, Nathalie et Mary ont fait appel à des coachs pour elles-mêmes ou pour leur équipe. Et pour elles, le coaching, ça marche. I La M.J.C. de Besançon organise une braderie ski à la salle de la Malcombe les 9 et 10 novembre. Renseignements au 03 81 49 10 04. Le premier festival international du film d’archéologie de Besançon a lieu du 4 au 8 novembre au cinéma Mégarama de Valentin. Renseignements à l’office du tourisme. “Je me sens plus à ma place” ch a redéfini les objectifs. Ce n’était pas l’équipe qui avait besoin de coaching, mais plus moi. En lui confiant mon équipe, j’essayais de me simplifier la tâche.” Après six séances de coaching, la directrice dit avoir trouvé plus de “confiance en soi.” “Je me sens plus à ma place, plus confortable dans ce que je fais, affirme-t-elle maintenant. Je me suis rendu compte que j’avais une tendance à me dévaloriser, à tout de suite dire que je n’avais peut-être pas bien fait ce que je devais. Je sais désormais que ce n’est pas un préalable obligé à toute transaction. Je suis plus dans l’affirmation de mes compétences.” Et le coaching a eu un effet positif sur toute l’équipe. La directrice renforcée à son poste, les tensions et jeux de pouvoir se sont apaisés. Avec les directeurs d’autres Ski Archéologie Elles ont fait appel à un coach l y a trois ans, Nathalie (*) a été nommée à un poste de directrice d’une association bisontine qui œuvre dans le domaine du social. Presque par hasard. “Je n’avais pas l’expérience d’une aussi grosse structure, je n’avais même pas pour projet professionnel de devenir directrice de structure”, avouet-elle. La jeune femme découvre les réalités de son poste, loin de ce qu’elle avait imaginée. “J’avais en idée quelque chose qui serait un peu de la cogestion. Là, je devais assumer les responsabilités”, reprendelle. L’association se remet alors d’une période financière chaotique, le climat est agité. Pour améliorer la cohésion de son équipe d’une demi-douzaine de personnes, Nathalie a fait appel à un coach d’entreprise. “Mais très vite, la coa- En bref Le secteur public aussi structures équivalentes à la sonnes en grande difficulté. sienne, Nathalie a aussi sui- “Avant le coaching, cela aurait vi un autre coaching, de grou- fait un fiasco. Mais là l’équipe cette fois-ci. “L’objectif était pe était d’accord et le recond’apporter de la cohésion entre naissait.” nous, d’apprendre à monter En 2003, Mary, la directrice de l’association a fait des projets collectifs appel à un coaching entre les différentes antennes. Là aussi “Apporter d’équipe pour aplanir les tensions imporpour moi ça a été vraide la tantes. Un an d’acment positif.” “Il était une fois, quatre percohésion compagnement qui a finalement abouti à sonnes, nommées tout entre un bouleversement le monde, chacun, percomplet de la strucsonne et quelqu’un. Il nous.” ture. “De quatre encay avait un important drantes techniques, on travail à faire. Tout le monde pensait que quel- est passé à deux, les autres se qu’un le ferait. Chacun aurait sont retrouvées sous la respu s’y mettre mais finalement, ponsabilité des premières. Il c’est personne qui le fit…” C’est y a eu des réticences, mais au la petite histoire que la coa- bout du compte les personnes ch a racontée lors de sa der- trouvent finalement que les nière séance d’accompagne- évolutions coulent de source.” ment d’équipe, à l’association L’ambiance s’est améliorée, la du refuge, une association de directrice s’est aussi reposiréinsertion sociale de per- tionnée, “en faisant plus de travail d’accompagnement et en déléguant.” Depuis septembre, l’équipe suit un nouveau coaching. Trois heures de rencontre et d’entretien tous les lundis matin jusqu’en décembre. Une nouvelle salariée a intégré l’équipe. “Tout de suite, cela bouleverse l’ensemble. Il faut réapprendre à travailler en équipe, reformer la cohésion”, reprend la directrice. “C’est vraiment un moyen très puissant pour trouver de l’équilibre professionnel. Mais c’est important de tester son coach, pour trouver celui qui nous correspond le mieux. Car faire du coaching, c’est inconfortable, conclut Nathalie. On va toucher parfois de près des choses qui parlent de soi. Il faut avoir confiance.” O S.D. (*) le prénom a été changé à la demande de l’intéressée Formation longue à la création d’entreprise du 14 novembre au 13 mars 2006 à la Boutique de gestion de Franche-Comté à Besançon. Public : tout demandeur d’emploi ou salarié. Renseignements au 03 81 47 97 00. Concert L’orchestre d’harmonie de Besançon donnera son concert annuel de Sainte-Cécile mardi 29 novembre à 20 h 30 à l’Opéra-Théâtre de Besançon Improvisation Trois évenements-phares au programme de la saison de l’association régionale de théâtre d’improvisation (A.R.T.I.) : 28 et 29 janvier 2006, 30 heures d’impro à Grandfontaine, 13 mai, 7 heures d’impro à Roche-lez-Beaupré et samedi 10 juin, 10 heures de marathon à la maison de quartier de Saint-Ferjeux. Rens. 03 81 80 79 12. Recevez chaque mois à votre domicile Retrouvez notre offre d’abonnement en page 34 L’ÉCONOMIE 26 FINANCES Partenaire des collectivités et des bailleurs sociaux Jean-Paul Guérin, directeur régional de la Caisse des Dépôts : “Il faut faire sauter les verrous et communiquer” Le directeur de la Caisse des Dépôts et des Consignations de Franche-Comté explique les grandes missions de cet organisme bancaire qui participe à des missions d’intérêt général. a Presse Bisontine : La Cais- et une partie de l’épargne réglese des Dépôts et des Consi- mentée (Codevi, L.E.P.) collecgnations est un organisme tés par tout le réseau bancaifinancier. Vous avez pignon re. Sur ces ressources garanties sur rue, mais n’accueillez pas le public. par l’État, on accorde des prêts, Peut-on dire que la C.D.C. est une pour soutenir les actions de la politique de la ville (rénovation banque ? Jean-Paul Guérin : Non, ce n’est urbaine) et l’habitat social. Nous pas une banque. Mais un éta- prêtons donc à des taux préférentiels des fonds blissement finanaux collectivités cier public qui “Mobiliser locales et aux s’inscrit dans la bailleurs sociaux, durée dans le sens des fonds mais dans des ou il gère des fonds et s’engage finan- pour relancer champs qui sont très cadrés. Sur cièrement dans un une activité.” Besançon, nos 4 certain nombre clients, bailleurs d’actions qui impactent sur le développe- sociaux, sont Habitat 25, la ment économique local et S.A.I.E.M.B., l’office public de l’aménagement du territoire. Besançon et la S.A.F.C. Actuellement en Franche-Comté, nous L.P.B. : Alors êtes-vous concurrente avons 1,2 milliard d’euros d’encours qui correspondent à tous des banques classiques ? J.-P.G. : Par certains côtés oui, les prêts que l’on a accordés dans le sens où nous sommes depuis plusieurs années. L’imun organisme financeur. Mais mobilier locatif est par ailleurs nous ne faisons pas d’offres de notre principal secteur d’inprêts sur des champs d’actions vestissement. qui ne sont pas les nôtres, mais sur le logement social et la réno- L.P.B. : Connaissez-vous le nombre vation urbaine et les grandes de livrets A centralisés par la C.D.C. infrastructures. Nous sommes de Franche-Comté ? le numéro 1 en France du finan- J.-P.G. : Non, puisque tout est cement du logement social basé centralisé à l’échelle nationale. sur les fonds collectés dans le cadre de l’épargne populaire. L.P.B. : La C.D.C. est un organisme public. Vous êtes en quelque sorte le bras financier de l’État. De quelle L.P.B. : Vous pouvez préciser ? J.-P.G. : L’essence même de la indépendance disposez-vous par rapCaisse des Dépôts et des Consi- port à l’institution ? gnations est de centraliser la J.-P.G. : Nous sommes à la fois collecte de l’épargne publique : dans l’État et à côté de l’État, livrets A distribués par les car la Caisse des Dépôts est Caisses d’Épargne, La Poste, sous la protection du parlement. le livret bleu du Crédit Mutuel, Néanmoins, l’État reste notre L Repères La Caisse des Dépôts en Franche-Comté - La direction régionale emploie 15 personnes. - La C.D.C. est le numéro 1 du financement du logement social. - La Caisse des Dépôts est le banquier de proximité du service public de la justice (notaires, huissiers, administrateurs judiciaires) et d’organismes d’intérêt général (sociétés d’économie mixte, organismes de logement social). - Partenaire de collectivités locales comme investisseur. Pour le développement local et l’immobilier locatif aux entreprises, la C.D.C. est présente en Franche-Comté à travers 11 sociétés locales, départementales et régionales. Les trois sociétés d’immobilier locatif d’entreprise sont : Action 70, Batifranc, Sempat 90. Les trois sociétés d’aménagement sont : la S.E.D.D. (Doubs), la S.O.C.A.D. (Jura et Haute-Saône) et la S.O.D.E.B. (Territoire-de-Belfort). Les 3 sociétés de logement locatif local social sont : la S.A.E.I.M.B., la S.A.F.C. et I.D.E.H.A. Elle est enfin présente dans une société de gestion d’équipement touristique : la S.E.M. de la Citadelle. - Pour le financement d’entreprises, la C.D.C. est présente dans trois plates-formes d’initiative locale : Cré-Entreprendre, Jura initiatives, Haute-Saône initiatives qui distribuent des prêts d’honneur aux très petites entreprises. Elle est aussi présente dans une société de capital risque régional : le C.I.F.C. (capital investissement Franche-Comté). - Plus de 2 000 logements sociaux bénéficient chaque année en Franche-Comté du financement de la Caisse des Dépôts, soit près de 60 millions d’euros investis sur trois ans. donneur d’ordres. C’est lui fixe notre carnet de route et désigne les secteurs dans lesquels nous devons intervenir financièrement. Il nous délivre de nouveaux mandats en fonction des priorités publiques. Par exemple, il nous demande de mettre des crédits sur les maisons de l’emploi. Géographiquement, chaque direction régionale a sous sa responsabilité un secteur qui correspond à une région administrative comme la FrancheComté. L.P.B. : À quoi correspond le développement territorial ? J.-P.G. : Nous sommes partenaires financiers des outils qui génèrent du développement économique dans la région. Par exemple, derrière les zones franches urbaines comme à Planoise, il y a la Caisse des Dépôts. À travers des outils d’aide aux entreprises, nous sommes en mesure de faire une offre de prêt aux sociétés qui vont s’installer là-bas. Autre exemple à Pontarlier cette fois. La C.D.C. est partenaire de L.P.B. : Quels sont donc précisément Cit’y Parc, la société qui va les domaines dans lesquels vous inter- assurer la reconversion économique de l’ancien site de venez ? J.-P.G. : Nous sommes mobilisés F.C.I. sur trois métiers : le service bancaire, les fonds d’épargne L.P.B. : De la même manière, vous et le développement territorial. êtes présents dans des secteurs très variés ? L.P.B. : Qu’entendez-vous par servi- J.-P.G. : Nous avons deux façons d’intervenir soit par le biais de ce bancaire ? J.-P.G. : En plus de la centrali- sociétés d’économie mixte (je sation de l’épargne, nous précise que la C.D.C. est parsommes la banque du service tenaire de la plupart des public de la justice. Cela signi- S.E.M.), soit avec des partefie que nous avons en charge, naires privés par exemple compour les notaires, les huissiers, me c’est le cas à Pontarlier dans et les administrateurs judi- la reconversion d’un site indusciaires, tous les fonds régle- triel. Dans ce cas, on trouve mentés dans lesquels ils sont un modèle économique afin de impliqués. Par exemple, dans créer un contexte favorable à une transaction immobilière un développement et on va entre particuliers et validée par chercher ensuite des entreun notaire, tous les fonds vont prises pour que l’outil que nous transiter systématiquement par avons mis en place soit renla Caisse des Dépôts et des table. Consignations. Notre devise est “la Foi Publique”. À ce titre, L.P.B. : Finalement, dans quel cadre nous sommes garants du bon la C.D.C. ne peut pas intervenir financièrement ? transfert de ces fonds. J.-P.G. : La Caisse des Dépôts ne peut pas s’inscrire dans un projet s’il est en contradiction avec la politique locale, l’intérêt général. La Caisse des Dépôts en France - Création en 1816. - Le groupe Caisse des Dépôts gère l’épargne des Français. En 2004, leur encours représentait 225 milliards d’euros. - Dans le cadre de sa mission de banquier de service public, le dépôt s’élevait fin 2004 à 49 milliards d’euros. -Dans le cadre des retraites, elle gère d’importants régimes publics par répartition pour les salariés de l’État, des collectivités locales et des établissements hospitaliers. Soit 2,6 millions de pensionnés. - Elle a différentes filiales : Icade (immobilier) et la société nationale immobilière, C.D.C. Entreprise et des filiales de service (Transdev, Egis, Compagnie des Alpes et V.V.F.). - Bilan consolidé de la C.D.C. en 2004 : 188 milliards d’euros. Jean-Paul Guérin : “La Franche-Comté est un territoire qui a des atouts, mais il y a un problème de marketing territorial.” L.P.B. : La Caisse des Dépôts intervient quand une structure est en péril ? J.-P.G. : Attention, nous ne sommes pas des philanthropes. Nous sommes prêts à mobiliser des fonds pour relancer une activité. Mais quand l’outil a atteint le seuil de rentabilité escompté, nous retirons nos actifs pour les investir ailleurs. L.P.B. : Vous évoquez en priorité le développement économique. Avezvous des indications sur les retombées liées à votre action ? J.-P.G. : La C.D.C. a un programme d’accompagnement L.P.B. : Votre priorité est donc de des très petites entreprises soutenir financièrement les projets (moins de 20 salariés) et de tout ce qui fait référence à l’écodes collectivités ? J.-P.G. : Nous travaillons sur un nomie solidaire. Nous pouvons certain nombre de dossiers avec soutenir des projets par le biais la Région, le Département, et de prêts d’honneur. C’est plus de 3 millions toutes les agglo“Nous ne sommes d’euros qui ont mérations. été mobilisés Nous sommes pas des dans ces actionsnotamment là et qui ont perpartenaires de philanthropes.” mis d’accompala Société d’équipement du Doubs gner 135 créations d’entreprises (S.E.D.D.) Nous détenons 45% en Franche-Comté et 420 du capital de la S.A.I.E.M.B. autres en coopération avec La C.D.C. intervient également Oséo-B.D.P.M.E. sur un fonds dans les projets d'équipements financé par la C.D.C. touristiques, elle est déjà présente à la S.E.M. Citadelle et L.P.B. : Comment sont utilisés les à l’institut Nicolas-Ledoux. Au excédents de la C.D.C. ? total, ce sont 7 millions d’eu- J.-P.G. : Tous les ans si on fait ros qui sont mobilisés dans le le bilan, les dividendes de la capital des sociétés dont nous C.D.C. se répartissent en trois tiers. Le premier tiers des nous sommes partenaires. sommes est perçu directement L.P.B. : Il arrive que la C.D.C. soit par l’État. En 2004, cela correspond à plus de 512 millions actionnaire à 100% de sociétés ? J.-P.G. : C’est le cas pour des d’euros. Le second tiers reste filiales au sein du groupe mais en fonds propres à la Caisse elle est le plus souvent mino- des Dépôts. Cette marge de ritaire tout en étant le premier manœuvre financière nous permet de mobiliser des fonds rapipartenaire financier. dement et de jouer notre rôle d’investisseur institutionnel. Je vous rappelle que nous sommes actionnaires dans les plus grands groupes français. Le dernier tiers est réservé au développement local. Chaque année, nous sommes amenés à soutenir financièrement des projets locaux. L.P.B. : Quel regard portez-vous sur l’évolution économique de la Franche-Comté ? J.-P.G. : La Franche-Comté est un territoire qui a des atouts et une culture du travail. En revanche, elle n’est pas visible. Je pense qu’il y a un problème de marketing territorial. Par exemple, de novembre à janvier dernier, avant que je prenne mon poste à Besançon je n’ai pas vu un seul article sur cette région dans la presse économique. Quand il y en avait, c’était pour annoncer des mauvaises nouvelles telles que les difficultés rencontrées par Alstom ou Augé. D’autres régions considérées comme plus modestes font parler de leurs projets et de toutes les initiatives innovantes qu’elles génèrent et qui pourtant existent aussi ici. Néanmoins, je pense que les choses vont bouger en Franche-Comté. J’en veux pour preuve tout le travail réalisé sur les pôles de compétitivité qui est révélateur d’une volonté d’exister. J’ai bon espoir pour la Franche-Comté car on assiste à une prise de conscience de la part des acteurs politiques et économiques. Il faut faire sauter les verrous et communiquer. O Propos recueillis par T.C. L’ÉCONOMIE COMMERCE 27 11 salariés menacés Toutoccas’ menacé de fermeture pour une “histoire de fou” Empêtré dans un imbroglio judiciaire, le dépôt-vente Toutoccas’, implanté à Chalezeule depuis 21 ans, pourrait être contraint de fermer sa filiale de Lons-le-Saunier. Les autres implantations sont aussi menacées. est sûr, ça peut cas’ devient sous-locataire. Les paraître ridicu- problèmes commencent quand le par rapport à le premier commerçant dépoHewlett Pac- se le bilan et arrête son actikard qui licencie plus 1 000 vité. Les Clady se disent prêts personnes. Mais chez nous, c’est à reprendre le bail, mais sans au moins trois emplois qui sont locataire principal, le prodirectement menacés. Alors ce priétaire demande l’expulsion n’est pas rien”, concède Guy des sous-locataires. “On a touClady, propriétaire des dépôts- jours été réglo, on a toujours vente Toutoccas’, implantés payé nos charges. On ne met pas les gens dehors sur la zone de “On a dû payer comme cela”, se Chalezeule. Guy ClaEmpêtré dans un 45 000 euros défend dy. imbroglio judiRefusant de parciaire, Toutoccas’ d’amende.” tir et de déménapourrait être contraint de fermer sa filiale ger leurs 800 m2 de meubles, jurassienne, ouverte depuis une opération que Christophe six ans près de Lons-le-Sau- Clady estime à 20 à 25 000 nier. À terme, c’est la survie euros, Toutoccas’ porte l’affaide la maison-mère bisontine re devant le tribunal. Le triet de son autre filiale en Hau- bunal de grande instance leur te-Saône - et de l’emploi de donne raison, mais en juin derleurs huit salariés - qui pour- nier, la cour d’appel inverse le rait également être menacée. résultat et condamne le dépôt“C’est une histoire de fou, aber- vente à quitter les lieux. “Tout rante. On ne pensait pas que ce qu’on a investi depuis six ça irait si loin”, reconnaît le ans tombe à l’eau”, regrette fils, Christophe Clady, qui diri- Christophe Clady, qui s’est ge les trois magasins francs- pourvu en cassation. Jusqu’à comtois. l’arrêt de la cour de cassation, À l’origine de toute l’histoire, courant 2006, le magasin ne une simple question de bail. Il peut plus être expulsé, une y a six ans, quand Toutoccas’ décision de la préfecture l’aucherche à s’installer à Lons, torisant à exploiter le magaun commerçant lui propose de sin jusqu’au jugement définipartager son local, trop grand tif. pour lui, et son bail. Toutoc- Reste que l’avenir est loin d’être “C’ rose pour le depôt-vente. Christophe Clady a fait ses comptes. “On a dû payer 45 000 euros d’amende suite au jugement d’appel. Et depuis le mois d’août, nous sommes condamnés à payer une indemnité journalière de 106 euros. Si on rajoute à cela les frais de procédure, la société est à genoux. Elle ne tient que grâce à nos autres implantations. Mais si on perd et qu’on doit fermer, alors cela pourrait être la dégringolade pour tous nos magasins”, calcule-t-il. Impossible de déménager - les propriétaires n’ont pas trouvé de local adéquat - en cas de décision de justice défavorable, ce sera la fermeture et le licenciement des trois salariés jurassiens. “Et comme on n’entre pas dans le cadre du licenciement économique, il nous faudra rembourser les avantages de charges sociales qui nous ont été consenties.” Soit 100 000 euros, une somme importante qui pourrait fragiliser financièrement les autres magasins Toutoccas’, dont celui de Besançon, créé il y a 21 ans. “Les petits comme nous, on n’en parle jamais. Mais c’est nous qui créons des emplois, on avait d’autres projets de magasins qui sont gelés.” O S.D. Bang & Olufsen Besançon inaugure son nouveau magasin. Venez le découvrir au cours d’une semaine d’exception du 30 septembre au 8 octobre 2005. Bénéficiez exceptionnellement de 5 ans de garantie sur tous vos achats* Bang & Olufsen Besançon 117, Grande Rue, 25000 Besançon 03 81 81 33 67 *Offre valable hors accessoires et téléphones, du 17 septembre au 17 novembre 2005 E MPLOI La Franche-Comté, championne de l’intérim Fortement industrielle, notre région se distingue sur le plan national pour l’ampleur du recours au travail intérimaire. otre région se classe maires a triplé dans la région” mum au cours de l’été, périoau premier rang natio- ajoutent les services écono- de où l’intérim pallie les nal en termes de miques de l’I.N.S.E.E. Franche- absences d’une partie du perrecours au travail inté- Comté, à l’initiative d’une étu- sonnel des entreprises alors en rimaire. Fin 2004, l’intérim de sur la question. “L’intérim congé.” Fait inédit pour l’ana joué un rôle impor- née 2004 : le recul traditionreprésentait l’équivalent de 14 900 Un homme de tant dans l’ensemble nel du travail intérimaire au des créations d’em- cours du quatrième trimestre emplois à temps moins de plois à la fin des n’a pas eu lieu. Les spécialistes plein, soit 5,2 % du quatre-vingt- mettent ce phénomène en relatotal des emplois, trente ans, années dix” ajoute l’insti- tion avec “un profil heurté de contre à peine tut. Le taux de tra- l’activité tout au long de l’an3,6 % pour la Franouvrier. née 2004.” Le profil-type d’un vailleurs ce. C’est la grande fluctuation des carnets de com- intérimaires fluctue également travailleur intérimaire pourmandes qui explique en gran- en fonction de la saison. “Le rait se résumer ainsi : un homde partie ce phénomène de recours à l’intérim tend géné- me de moins de 30 ans occurecours massif à l’intérim. La ralement à augmenter forte- pant un poste d’ouvrier non grande souplesse de gestion ment au deuxième trimestre qualifié pour une durée de qu’offre l’intérim est une autre avant d’atteindre son maxi- moins d’une semaine. O explication. Pour ce qui est de la Franche-Comté, le caractère fortement industriel de la région explique sa position sur le plan national car le recours à l’intérim est plus fort dans l’industrie et la construction que dans le tertiaire par exemple. L’industrie représente en effet 7 emplois intérimaires sur 10, soit 10 400 équivalents temps plein en Franche-Comté. “Depuis 1995, Près de 15 000 intérimaires en 2004. le volume d’emplois intéri- N L’enseigne installée à Chalezeule serait menacée. Statistiques ÉCONOMIE - COMMERCE 28 C ENTRE-VILLE Ça bouge dans le L’épicerie du Temps Présent commerce bisontin… a la saveur de l’Orient G RANDE RUE Une perle dans le commerce bisontin e 99, Grande rue est une adresse où il suffit de quelques pas pour voyager. C’est à se numéro que se trouve le magasin “Créations nature et perles” qui a ouvert ses portes le 20 août au centreville de Besançon. Sous cette enseigne se dévoile un univers qui éveille l’imaginaire de chacun. On trouve ici un grand choix de perles en tout genre, de plumes, de fils et de fermoirs vendus au détail. Il n’y a qu’à les assembler pour composer le collier, le bracelet ou les boucles d’oreille de son choix. “Ça donne envie de L papillonner, d’aller chercher de porter ce qu’ils ont envie la petite perle avec laquelle on d’avoir et pas forcément ce qui va se faire plaisir” souligne est à la mode du moment” Isabelle Bidault qui a fondé poursuit Isabelle Bidault. ce magasin avec son associée Quant au prix, il dépend de nature des produits Brigitte Roch. Chaque cliente ou Chaque cliente utilisés. Mais on peut se faire plaisir client peut créer à pour quelques euros. sa guise en demanou client “Créations nature dant conseil aux peut créer et perles”, c’est ausprofessionnelles si un ensemble de qui l’accueillent. Il à sa guise. boutons (nacrés, est aussi possible ciselés, vernis, en de leur confier la confection du collier par bois) à partir desquels on peut exemple, pour une fête excep- créer des bijoux. Le fond du tionnelle comme un mariage. commerce est réservé aux “Cette liberté permet aux gens objets de décoration naturels. “On propose à la vente des graines exotiques, des végétaux, des coquillages, des étoiles de mer” précise la responsable Gabrielle Cantarini. Avec des graines de baobab, des oursins verts ou des turbos nacrés, on donne une touche originale et zen à sa décoration. “Créations nature et perles” est le troisième magasin créé par les deux associées qui ont déjà deux enseignes du même nom à Dijon. O “Créations nature et perles” offre une diversité étonnante de perles pour composer le bijou de ses envies. Renseignements : 03 81 88 32 95 u centre-ville de Besançon, la rue Pecclet a retrouvé son commerce d’alimentation. L’épicerie du Temps Présent reprend du service. Le nouveau gérant du magasin, Jawab Boulagroum, n’a pas souhaité changer le nom de cet endroit qui ouvre ses portes à l’heure où les autres enseignes les ferment. “Je suis ouvert 7 jours sur 7 à partir de 18 h 30. La semaine je ferme à 1 h 30 du matin, et le week-end à 4 heures” indique Jawab Boulagroum. L’épicerie du Temps Présent fait donc partie de ces lieux incontournables pour tous les noctambules bisontins qui ont un petit creux. Dans ce commerce, on trouve tous les produits de première nécessité. Fruits et légumes, pain, boissons en tout genre, produits laitiers, viande, l’essentiel est là. Un rayon est également réservé à des proJawab Boulagroum propose aussi des duits d’entretien. Mais depuis qu’elle a changé spécialités orientales. de propriétaire, l’épicerie du Temps Présent a un caractè- ancien chef cuisinier du res- pace de l’épicerie du Temps re oriental. Tous les jours, taurant Barthod. Situé au 107 Présent. Il reste une partie, Jawab propose des pâtisseries rue des Granges, “le Mirage” inoccupée pour l’instant. Mais rend hommage le jeune commerçant de 28 ans orientales et des plats à empor- Une prestation qui à la cuisine prévoit de l’aménager d’ici la “Je fin de l’année en un salon de ter comme du va de pair avec orientale. travaille avec le thé très oriental. O couscous fait restaurant qui maison. Une le restaurant. me fournit les prestation qui Renseignements : va de pair avec le restaurant plats à emporter.” “le Mirage” qu’il a créé il y a Pour l’instant, Jawab Boula03 81 82 73 94 quelques mois avec son frère, groum n’occupe pas tout l’es- A ZONE COMMERCIALE DE C HATEAUFARINE BESANÇON Louez une voiture très Bienvenue chez Jardiland près deux ans de tra- agréablement les visiteurs vaux (sans interruption dans un nouvel espace. Car la d’activité), la jardinerie morphologie du magasin a Baudoin située dans la zone changé. “Il y a une augmentation de 1 000 m2 commerciale de Chateaufarine, devient La surface de de la surface comune franchise de Jarmerciale” indique diland. Le magasin Jardiland est le directeur du site ouvre officiellement Patrick Guichard. ses portes sous cet- désormais de Il ajoute : “Nous te enseigne le 19 avons augmenté la 7 000 m2. surface des secteurs octobre. À partir de cette date, pour fêter où nous sommes l’événement et ce jusqu’au 23 très performants.” Par exemple octobre, des animations, des la surface de l’animalerie a tombolas et des jeux seront doublé comme celle de la serproposés aux clients. re chaude (plantes d’intérieur). C’est une manière d’accueillir “Nous avons ouvert également “Smart” à petit prix A roposer à la location une Smart pour 7 jour pour une personne qui a 50% de bonus. euros par jour. Il fallait y penser ! Patrick Le tarif est dégressif au fur et à mesure que Dambrine n’a pas attendu qu’on lui souffle la durée de location s’allonge, puisqu’il tombe à 7 euros par jour pour un mois, assul’idée à l’oreille pour la mettre en application. À la tête d’une société L’entreprise rance comprise. Le secret de Patrick Dambrine pour de chauffage bisontine, cet entrepreneur vient de créer “Auto +”, une est victime de présenter des prix aussi attractifs S.A.R.L. gérée par son épouse Lau- son succès. aux clients est la publicité. Chaque véhicule en circulation est à l’effirence. Le principe est simple. Il consiste à mettre sur le marché de la location cette gie d’un annonceur qui, moyennant finance, petite voiture citadine très branchée, à prix s’assure une campagne de communication très compétitif. Pour une semaine (durée mini- mobile pour une durée déterminée. “En fait, mum de location), le tarif est de 12 euros par j’ai deux clients : l’annonceur qui met sa publicité et la personne qui loue la voiture” indique Patrick Dambrine. Après un peu plus d’un mois de fonctionnement, l’entreprise est victime de son succès. “Au départ, nous avions deux voitures. Nous sommes passés à cinq dont quatre sont déjà louées pour une longue durée.” Au printemps, de nouvelles Smart devraient donc venir étoffer la gamme de manière à répondre à la demande. “D’ailleurs, je suis toujours à la recherche de véhicules d’occasion” dit-il. Progressivement, Patrick Dambrine va améliorer et peaufiner le concept d’Auto + à travers, notamment, un site internet . O P Patrick Dambrine propose des voitures à la location à prix attractif grâce à la publicité. Renseignements : 06 32 05 96 45 une boutique de fleurs coupées, qui n’existait pas avant.” Elle est animée par Mélanie Bezault qui a la qualification de maître-fleuriste. La capacité du parking est également été augmentée. Au total, la surface commerciale de Jardiland est désormais de 7 000 m2. 43 personnes travaillent dans ce magasin qui poursuit sa vocation de formation. En janvier et février, cette enseigne renouvelle les cours de jardinage dispensés aux petits et aux grands. O Rens. : 03 81 41 64 64 Baudoin s’appelle Jardiland depuis le 19 octobre officiellement.. SPÉCIAL HABITAT Où construire, où acheter dans le Grand Besançon : l’état des lieux réactualisé PLOMBERIE - SANITAIRE - CHAUFFAGE SOLAIRE - CLIMATISATION - TRAITEMENT DE L’EAU COUVERTURE - BARDAGE - ZINGUERIE BESANCON - 03 81 51 15 31 DÉPANNAGE PLOMBERIE 7J/7 : 06 13 97 04 53 www.scpz-besancon.com Régulièrement, La Presse Bisontine publie la réactualisation des lotissements en projet ou en cours de réalisation sur les communes du Grand Besançon. Cette liste a été arrêtée au 14 octobre 2005 en lien avec les municipalités concernées ou les promoteurs privés. LISTE DES DISPONIBILITÉS FONCIÈRES COMMUNES VOTRE CONSTRUCTEUR NBRE DE PARCELLES DISPONIBLES DANNEMARIE-SUR-CRETE 5 DANNEMARIE-SUR-CRETE 1 CHÂTILLON-LE-DUC 4 SAINT-VIT 1 SERRE-LES-SAPINS 10 10 MYON 3 AUXON-DESSUS 2 TALLENAY 5 SAINT-VIT 2 MAMIROLLE 11 MORRE 3 BONNAY 1 AUXON DESSOUS 2 VALDAHON (pour 2006) 51 TARCENAY 6 FOUCHERANS 9 AUXON-DESSOUS (à venir) 36 BUSY 2 BUSY 10 GENDREY 1 LOTS PROPOSÉS 7,6 à 9,5 ares 7 à 15 ares 4 ares 8 à 12 ares 8 à 15 ares 11 à 16 ares 7,5 ares 13 à 16 ares 7 à 9,7 ares 7,5 à 17,1 ares 6,4 à 25 ares 7 à 9 ares 18 et 32 ares 9 ares 8 à 12 ares 7,29 à 11,17 ares 8 à 15 ares 8 à 10 ares 7 à 10 ares 19 ares 59, Chemin des Planches BESANÇON Tél. 03 81 60 77 00 (au 14/10 /05) PRIX AU M2 à déterminer à déterminer 75 euros (en moyenne) 42 600 euros l’ensemble à déterminer à déterminer 16,18 à 22 euros 67 euros 85 à 100 euros à déterminer 46 à 67 euros à déterminer à déterminer 45 euros et 31 euros à déterminer 69 euros 48 euros 70 euros 65 euros 70 à 75 euros 32 000 euros www.moyse.fr COORDONNEES SARL AFON 03 81 47 41 10 SARL AFON 03 81 47 41 10 SAFC 03 81 41 27 29 Parimoine Terre & Conseil 03 81 87 59 45 Société E.B.B. 03 81 84 00 28 Société De Giorgi 03 81 46 71 87 ABC Immobilier 03 84 80 12 45 Batilor 03 81 88 26 26 Etude Marcot Pasquier 03 81 65 79 88 SARL AFON 03 81 47 41 10 Fimogest 03 81 55 93 00 CEREST 03 81 47 18 47 SARL AFON 03 81 47 41 10 SODITHIS 03 81 52 40 63 Mairie 03 81 56 23 88 06 87 26 77 35 FRANCELOT 0821 202 168 SAFC 03 81 41 27 29 JF Immo 06 80 63 08 68 M. DUBULLE 06 08 61 18 42 Parimoine Terre & Conseil 03 81 87 59 45 Mairies, professionnels, si vous souhaitez figurer dans cette rubrique pour notre prochain numéro à paraître le 14 novembre, merci de nous transmettre les informations par fax (03 81 67 90 81) avant le 10 octobre Cette rubrique est gratuite. UN VILLAGE À L’HONNEUR 30 par S.D. En passant par… La Vèze PROJET 250 000 euros d’investissement Une nouvelle place pour le village L’aménagement de l’espace entre l’école et la mairie devrait coûter 250 000 euros. Fin des travaux prévus fin 2006. Depuis plusieurs années, la commune de La Vèze s’est lancée dans une phase de grands travaux avec la construction de la nouvelle mairie, inaugurée en 2004. Dernière étape, l’aménagement de l’esplanade devant celle-ci, prévue d’ici la fin 2006. a nouvelle mairie, Philippe Chanau, premier élu de la commune depuis 2001 en est fier. “Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de petites communes comme nous qui en aient des semblables”, avoue-t-il en souriant. Adossée à la salle des fêtes remise à neuf pour l’occasion, le petit bâtiment avenant de crépi couleur brique et de pierre apparente abrite depuis juin 2004 le bureau du maire et une grande salle de conseil. Un investissement de 480 000 euros, très important S PORTRAIT pour la petite commune de 450 habitants qui dispose de 150 000 euros de budget annuel. Et qui met fin à une longue liste de déménagements de la mairie. Trop petite et pas pratique, l’ancienne mairie-lavoir, au centre du village ancien, a été abandonnée il y a longtemps. Monsieur le maire et ses conseillers avaient alors pris leurs quartiers dans une salle de classe inoccupée, au premier étage de la petite école qui domine le village. Toujours trop petite. Avec la nouvelle mairie, c’est tout un nouveau blèmes de sécurité avec les bus centre de village que Philippe scolaires qui doivent faire des Chanau veut recréer. Un pro- manœuvres devant l’école le matin. Et les colléjet ambitieux, qui devrait coûter près de Un parking giens doivent traverser la route quand ils 250 000 euros et voir le jour avant la fin de et un square descendent de leur ce qui peut ausl’année 2006. avec des bus, si être dangereux”, En contrebas, le ville maire. lage historique ne espaces souligne Selon le projet actuel, peut pas s’étendre, les lotissements depuis de jeux. deux routes devraient ainsi être percées sur les années 70 ont progressivement envahi les hau- la vaste esplanade qui sépare teurs de La Vèze, au Nord de l’école et la mairie, pour forla commune. C’est là aussi que mer une sorte de grand carrese trouve l’école. “On a des pro- four giratoire. L’une, réservée aux bus, qui devrait passer juste devant l’école et rejoindre la route principale. L’autre, parallèle, doit longer la mairie, de l’autre côté de la place, “pour permettre aussi un meilleur accès aux personnes à mobilité réduite.” Au milieu de la boucle, un parking et un square avec des espaces de jeux pour les enfants, doivent trouver leur place. Avec la fin des grands travaux, la commune doit s’atteler prochainement à un autre chantier important, la révision de son plan d’occupation des sols. Car faute de terrain disponible, quatre maisons seulement se sont construites en trois ans. Contre quatre par an en moyenne auparavant. “Tous les mois, j’ai au moins un coup de téléphone”, reconnaît le maire qui souhaiterait “libérer des terrains progressivement, pour avoir un apport régulier de population.” Et permettre à de nouvelles familles de s’installer devient indispensable. Les effectifs de l’école du village, stables depuis des années, commencent doucement à s’éroder. O Trente-sept ans d’aérodrome “Indirectement, c’est Johnny qui a payé le ciment de l’aérodrome” Directeur d’une école de pilotage, Air Franche-Comté, Claude Domergue a été pendant 20 ans le pilote de Johnny Hallyday. Fou d’aviation, il s’occupe depuis sa création de l’aérodrome de La Vèze. Avec sa société Air Franche-Comté, Claude Domergue se consacre maintenant à son école de pilotage. Certains de ses élèves sont devenus pilotes de ligne ou de chasse. aérodrome de La Vèze. En 1965, lorsque Jean Michel Les polémiques qui l’ont et un groupe d’entrepreneurs pendant longtemps bisontins lancent le projet entouré se sont désormais d’un nouvel aérodrome à La tues, le projet d’agrandisse- Vèze, il est aussi de la parment des pistes au cœur des tie. Trois ans plus tard, le passions a été abandonné. premier avion se pose sur la Mais de sa bataille perdue, piste. Claude Domergue, lui, Claude Domergue garde enco- devient pilote professionnel. re de l’amertume. L’aérodro- De Johnny Hallyday, rien que me, c’est son terrain de jeu. cela. “Et aussi de tas d’autres vedettes, Michel “Les gens se sont insurgés parce Un Boeing 747 Sardou, Catherine Deneuve. qu’ils ne savent américain a C’était la grande pas à quoi cela époque, ambianpeut servir”, survolé le petit ce “Salut les regrette le pilocopains”. En derte, qui évoque les aérodrome. nier, j’ai aussi services d’aviontaxi qui auraient pu ainsi beaucoup transporté Chrisêtre mis en place. “Des avions tian Poncelet. Je n’ai pas la partent de tous les aéroports mémoire des noms, j’en ai et se rejoignent à un point oublié la plupart”, minimidonné et échangent leurs pas- se-t-il. Pendant 20 ans, il transporsagers.” Drôle de personnage que ce te l’idole des jeunes de Claude Domergue. Fou concerts en concerts. “À part d’avions depuis toujours. un ou deux, j’ai assisté à tous Enfant, sur un cliché de famil- ses concerts. Et puis on reparle, il tient déjà un appareil tait après. Ça se passait touen modèle réduit dans une jours bien.” L’hiver, quand main. “Je pense que c’est de aucun concert n’est pronaissance en fait. J’ai tou- grammé, il part en Afrique, jours voulu monter en haut transporter des riches toupour surplomber le paysage, ristes pour des safaris. “L’arvoir loin. On se rend compte gent, j’ai tout réinvesti dans alors qu’on est tout petit”, l’aérodrome de La Vèze. Indirectement, c’est Johnny qui a ajoute-t-il. L’ payé le ciment de l’aérodrome”, affirme l’aviateur qui s’est aménagé une maison en bois à deux pas de la tour de contrôle. Depuis 1988, l’aérodrome a été repris par les collectivités locales, est géré par la chambre de commerce du Doubs. Avec sa société Air Franche-Comté, Claude Domergue se consacre maintenant à son école de pilotage avec ses quatre coucous. Il a abandonné l’avion-taxi, transporte de temps en temps du fret pour les usines Peugeot. “Des pilotes de ligne et de chasse ont débuté leur formation à La Vèze”, affirmet-il fièrement. Un jour, un Boeing 747 américain a survolé le petit aérodrome. “Le commandant de bord nous a salués. C’était un ancien réfugié politique iranien qui avait commencé à piloter à Besançon. Il était devenu pilote de ligne aux États-Unis”, raconte-t-il. C’est aussi à La Vèze que transitent les malades évacués vers des hôpitaux trop éloignés pour l’hélicoptère, les greffes d’organes. “Quand les gens entendent l’avion, la nuit ce n’est pas un loisir, c’est une greffe.” Et de cela il en est fier. O UN VILLAGE À L’HONNEUR H ISTOIRE 31 Une commune créée en 1835 La Vèze, une forêt pour Besançon La forêt d’Aglans, qui recouvre près de 170 hectares sur le territoire de la Vèze, est propriété de la ville de Besançon. Une particularité liée à l’histoire du village, qui a longtemps été un quartier bisontin. la sortie de La Vèze, après l’aérodrome, la petite route s’enfonce dans la forêt d’Aglans. 170 hectares de feuillus situés sur le territoire de la commune, presque les deux-cinquièmes de son territoire. Et pourtant, le village ne perçoit aucun revenu foncier. Et pour cause. La totalité de la forêt appartient à la ville de Besançon, qui en gère seule l’exploitation. Une particularité qui découle de l’histoire singulière de La À TÉMOIGNAGE Vèze. Car jusqu’à la fin du XIXè- munes se séparent finalement me siècle, le village fait partie une dizaine d’années plus tard, du territoire de la capitale com- en 1835. toise. En 1822, une cinquan- Reste comme dans tout bon taine d’habitants de La Vèze divorce, le partage des biens du ménage. Le envoie au maire de Besançon une péti- Une pétition partage est difficile. La situation de tion pour demander l’indépendance du vil- pour demander la nouvelle commune est alors lage par rapport à Besançon. La gestion l’indépendance. moins brillante que prévu. Il lui des possessions forestières devrait, pensent- faut construire une mairie, ils, assurer des revenus impor- trouver une école et rémunétants au village. Les deux com- rer l’instituteur et le garde- champêtre. Il faut encore attendre une vingtaine d’années avant que les parties ne se mettent d’accord. Et la forêt d’Aglans reste propriété de la ville de Besançon, tandis que La Vèze reçoit de son côté 47 hectares de bois et 10 hectares de terrains communaux. “Elle a vraiment de la valeur. Elle produit presque autant que tout la forêt de Chailluz qui fait pourtant 1 600 hectares”, notet-on au service espaces verts de la ville. O Bien que sur La Vèze, la forêt n’apporte pas de ressources au village. SPORT Tenancière du café-épicerie 380 licenciés “La Blanche”, l’oiseau Voler comme la mémoire du village À l’aérodrome de La Vèze, il n’y a pas que Derrière son comptoir, de 1955 à 1984, Blanche Jeannin a récolté les des avions, il y a aussi des parachutistes. états d’âme de tout le village. L’ancienne tenancière du café-épicerie est Le centre-école, créé en 1975, compte désormais à la retraite. Et le café est devenu le restaurant “Le Vézois”. aujourd’hui 380 licenciés et propose à e café-épicerie, au centre du vieux village, a appartenu à ses parents tout d’abord. Avant eux, ses grandsparents y travaillaient déjà. Et leurs propres parents également. “Alors vous dire de quand il date, je ne peux vraiment pas vous dire. Au moins trois générations.” Blanche Jeannin, 85 ans, a passé trente ans derrière son comptoir, de 1955 à 1984. Ici d’ailleurs, personne ne l’appelle “Madame Jeannin”. Pour tout le monde, c’est “La Blanche”. Du nom du café-épicerie, baptisé “Chez la Blanche”. Du village, de ses petits soubresauts, L ses frictions entre voisins, l’âge de six ans” n’a presque Blanche sait tout ou presque. jamais quitté son village. Elle De derrière son comptoir, elle en est devenue petit à petit la a recueilli les confidences des mémoire vivante. uns et des autres. “Du bon, du Rural, le village a vécu jusqu’à moins bon, je savais tout. la fin des années 40 des glaJ’écoutais, mais je sais aussi cières. En hiver, dans les étangs rester muette”, raconte-t-elle gelés des marais, les hommes découpaient de larges plaques d’une voix rieuse. Le café était un endroit où “tout de glace, qu’ils conservaient jusqu’aux chaleurs le monde se estivales dans retrouvait. La semaine, les “C’est peut-être mes des glacières, puits creuclients et la boumeilleures années.” des sés dans le sol. tique. Le week“Ils allaient end, c’était souvent des amis. Je ne connaissais ensuite livrer la glace l’été à pas de jours de fermeture.” Née Besançon, en voiture à cheval”, en 1920, elle qui affirme “avoir se souvient-elle. Il y avait auseu la fibre du commerce depuis si l’exploitation de la tourbiè- À 85 ans, Blanche Jeannin est devenue la mémoire du village. Elle a tenu pendant trente ans le café-épicerie du centre, devenu le restaurant “Le Vézois”. re, “surtout pendant la guerre, on ne chauffait presqu’avec cela.” Après 1945, la tourbe a un peu servi pour le jardinage, puis a progressivement été oubliée. Blanche est dynamique, battante. À côté du café et de l’épicerie, elle a aussi fait office de receveuse des postes, vendait les timbres et les bonbons aux enfants de l’école. Il avait aussi la cabine téléphonique, le restaurant. Tout cela seule. En 1984, elle a vendu son café pour prendre sa retraite. Le lieu est devenu le restaurant “Le Vézois”, une table plutôt bien cotée, qui attire les Bisontins le dimanche. Quand elle y retourne, Blanche a parfois un pincement au cœur, cherche encore un instant la place de l’ancien comptoir. “Mais je voulais qu’un petit commerce reste au pays. Alors je suis contente quand même.” Mais la retraite a aussi du bon. “C’est peut-être mes meilleures années”, affirme l’alerte vieille dame qui a découvert le goût des voyages à 64 ans. La Yougoslavie, l’Espagne, l’Autriche, elle a profité de son nouveau temps libre pour s’échapper, deux fois par an. Et pour ne pas rester trop souvent sans rien faire, Blanche s’est trouvé une nouvelle activité dévorante. Le scrabble. “Tous les quinze jours, on se retrouve une vingtaine au club de loisir et on joue tout l’après-midi. C’est vraiment sympathique”, ajoute-t-elle, l’œil plein de malice. O tous des baptêmes de parachutisme. l faut avoir le cœur de découverte en ouverture bien accroché, pour automatique. C’est-à-dire seul. oser sauter de l’avion Cinq heures de formation au Mais la sensation sol sur les techniques de saut d’être un oiseau est à et de réception suffisent pour ce prix. “En fait, c’est une sen- se lancer. “Cela ne veut pas dire que l’on apprend sation très douce. On se sent porté par Pour ceux tout en si peu de temps. Mais pour le l’air, c’est agréable. Tu descends à près qui veulent premier saut c’est Après pour de dix mètres/secontester les assez. ceux qui veulent de mais tu n’as absocontinuer, il y a un lument pas la sengrands suivi, avec un systèsation de tomber”, raconte Delphine, frissons. me de brevets à passer”, rectifie la préqui vient de faire son premier saut en tandem avec sidente de l’association, un moniteur. Le plus impres- Christine Blondeau. sionnant, affirme-t-elle, c’est Deux cents téméraires le tesavant de sauter, quand on tent chaque année. Mais l’aérodrome de La Vèze regarde le sol. Fondé en 1975, le centre-éco- ne voit pas que des parachule de parachutisme de Besan- tistes amateurs s’exercer. Au çon-La Vèze est l’association sein de l’association, les la plus importante du villa- équipes de voile-contact, ge, avec ses 380 licenciés et entraînées par Jean-Michel 500 membres. Pour tous ceux Poulet, multiple champion du qui veulent tester les grands Monde, ont déjà rapporté trois frissons, le centre propose de podiums cette saison, en s’immars à novembre des bap- posant en coupe de France et têmes de parachute. En tan- en championnat de France. dem, mais surtout des sauts Joli palmarès. O I Retrouvez notre offre d’abonnement en page 34 LE GRAND BESANÇON 32 En bref Patinage La patinoire Lafayette de Besançon accueillera du 7 au 11 décembre les championnats de France élite de patinage, dernière épreuve nationale avant les J.O. de Turin. Les meilleurs patineurs français seront là, notamment Brian Joubert, champion d’Europe 2004. Rens. 03 81 41 37 17. Étincelles “En l’attendant”, spectacle de variétés par la Troupe Étincelles. Deux heures de chansons, de chorégraphies, de sketchs, mais surtout deux heures de solidarité, puisque tous les bénéfices des représentations seront reversés à l’association “Semons l’Espoir”, pour aider les enfants malades à mieux vivre l’hôpital. Samedi 5 novembre à 20 h 30 et dimanche 6 novembre à 15 heures à Dannemarie-surCrète (amphithéâtre du lycée Granvelle). Entrée libre. Réservation au 03 81 60 20 58 ou au 03 81 53 45 79. Maladies Le service franc-comtois des maladies rares sera inauguré le 3 décembre prochain à Besançon. 70 000 Francs-Comtois seraient atteints d’une maladie rare. Renseignements au 03 81 51 84 31. SAÔNE Pompiers volontaires Restructuration programmée des secours sur le Plateau Après avoir procédé au regroupement des centres de Nancray et Bouclans, le service départemental d’incendie et de secours envisage de fédérer Saône et Mamirolle sous un même toit. À Saône. e service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) a engagé le programme de restructuration de ses moyens matériels et humains sur les secteurs de Saône et Bouclans. Dans la matinée du 4 décembre prochain, la pose de la première pierre du “Centre du Premier Plateau” est prévue à Bouclans lors d’une cérémonie officielle. Cette nouvelle caserne qui sera opérationnelle au milieu de l’année 2006 accueillera les pompiers volontaires des unités de Nancray et Bouclans. À cette date, les soldats du feu des deux communes quitteront respectivement leurs locaux devenus obsolètes pour intégrer une structure fonctionnelle et adaptée à leurs missions. Au total, 47 pompiers seront basés à Bouclans. Sur cet effectif global, il y a les 18 volontaires de Nancray. Pour le lieutenant-colonel Laurent Ferlay, directeur dépar- L temental du S.D.I.S. par inté- tis par le S.D.I.S. dans la rim, ce regroupement est “un construction de cette caserne élément dynamisant” qui ouvre qui assurera les secours dans des perspectives d’avenir. 15 communes. Cette unité “L’idée est de concentrer les aura également sous sa proforces. Ce qui attire les sapeurs tection le dépôt d’hydrocarpompiers, c’est non seulement bures de Gennes. l’engagement au service des Simultanément à ce projet, le citoyens mais aussi l’activité S.D.I.S. a ouvert les discussions pour opération“Passer à un niveau procéder nelle. Or, le les centre de supra-communal est une dans cinq ans à Nancray au enregistre 62 évolution culturelle.” venir regroupeinterventions par an. Ce qui est assez ment des unités de Saône et peu. Celui de Bouclans est à Mamirolle. Pour l’instant, le 167 interventions. De fait, l’ac- dossier en est au stade de la tivité opérationnelle sera plus concertation. La réunion des soutenue dans le nouveau forces de deux communes sous centre de secours. On peut pen- un même toit ne se fait pas ser que l’on va ainsi générer en claquant des doigts. Par des vocations” dit-il. Le regrou- tradition, les pompiers volonpement des forces est aussi taires sont attachés à leur vilun moyen de mieux répartir lage qu’ils défendent et à leur la charge opérationnelle sur caserne. Les habitants sont les effectifs. Ce ne seront pas aussi liés à leurs pompiers. toujours les mêmes pompiers “Passer à un niveau supracommunal est une évolution qui monteront au feu ! 890 000 euros vont être inves- culturelle. Dans notre réflexion, Photo agence DER Au milieu de l’année 2006, les pompiers de Bouclans quitteront leurs locaux obsolètes pour aménager dans une nouvelle caserne où ils seront rejoints par les pompiers de Nancray. nous tenons compte de cette dimension humaine, et de la notion de proximité” constate le lieutenant-colonel Ferlay. Il y a cependant une certaine urgence à fédérer les soldats du feu sur le Plateau. Avec 14 pompiers à Saône et 11 à Mamirolle, ces deux centres de première intervention ont “une taille critique pour fonctionner indépendamment de la volonté des pompiers.” D’autant que le premier assure 152 interventions par an et le second 68. Avec l’ouverture de la voie des Mercureaux, c’est évident que dans ce secteur l’activité va s’accentuer. “En regroupant ces deux centres pour n’en créer qu’un plus musclé, nous pouvons imaginer étendre la zone d’action des pompiers volontaires.” Ce futur centre sera construit à Saône. Jacques-Henri Bauer, maire de Mamirolle et viceprésident du S.D.I.S., admet ce choix. “Mamirolle peut toujours regretter de ne pas avoir absorbé Saône. Mais il est vrai que c’est à Saône que se trouvent le collège, les surfaces commerciales. Et avec l’ouverture des tunnels des Mercureaux les interventions seront plus fréquentes sur cette commune.” Des propos fairplay de la part de cet élu qui témoignent de la volonté de tendre maintenant vers le regroupement des moyens, au bénéfice de la qualité des services de secours. O T.C. LE GRAND BESANÇON M ÉREY-SOUS-MONTROND 33 En bref Deux équipages crées dans le Doubs depuis 1998 La chasse à courre connaît son renouveau Disparue depuis une quarantaine d’années dans le Doubs, la chasse à courre fait son retour et séduit de nouveaux adeptes. Ils se disent passionnés de la nature et des chiens de chasse. a forêt et les champs d’Amancey sont encore noyés dans la brume. Devant, les chiens quadrillent frénétiquement les sous-bois, truffes collées au sol. Le temps, pourtant, n’est pas propice à la chasse. “La pluie a lessivé les traces et les odeurs des lièvres. Si on arrive à en attraper aujourd’hui, ce sera exceptionnel”, commente Hervé Cart. Sans fusil mais un cor de chasse autour du cou, l’homme observe ses chiens qui flairant une trace, traversent en aboyant la prairie. Depuis sept ans, Hervé Cart et une demi-douzaine de passionnés de son association, le rallye Loue-Lison, pratiquent la chasse à courre au lièvre. La pratique, disparue depuis les années cinquante dans le Doubs, est en pleine renaissance et compte de plus en plus d’adeptes. En 2003, un second équipage s’est formé dans le département, à Lizine, un autre s’est mis en place l’année dernière dans le département voisin du Jura. Après avoir parcouru pendant 25 ans les forêts avec son fusil, le chasseur de Mérey-sous- L Montrond a choisi de raccro- son mari. Pas vraiment pour cher son arme pour se lancer chasser mais “surtout pour dans la vénerie. Le lièvre se voir passer le lièvre” et “se profaisait plus rare. “Les dernières mener dans la nature, voir le années, je ne tirais plus. Je travail des chiens aussi.” “En trouvais un peu ridicule de les tout cas, c’est beaucoup mieux tuer quand on sait qu’on ne que la chasse à tir”, affirmeles retrouvera pas le lende- t-elle. Dans le champ, les main. Et j’avais la passion du chiens tournent en rond. La trace est perdue, la terre chien”, affirme-t-il. Six mois durant, Hervé Cart fraîche colle aux pattes du sillonne les bois du départe- gibier et emporte son odeur. ment avec sa meute, chasse Pas de prise aujourd’hui. sur le plateau d’Amancey, à L’essor de cette activité pourMérey, mais aussi au gré des tant est loin de faire l’unaniinvitations des sociétés de mité. À Levier, une association anti-chasse, le chasse, à Longemairassemblement antison, Métabief ou dans les forêts de Levier. De plus en chasse (R.A.C.) s’est fixé pour principal Chasse sportive et plus de objectif l’interdiction sans arme - c’est la meute qui débusque jeunes et pure et simple de la vénerie et a envoyé puis poursuit le gibier jusqu’à épui- de femmes. un courrier à tous les députés en ce sens. sement, les hommes Principal grief de se contentent de suivre en courant ou en V.T.T. l’association, “la cruauté et la - la vénerie séduit surtout de barbarie de la chasse à courplus en plus les jeunes et les re”, mais aussi la connotation sociale de la vénerie, longfemmes. Comme Bernadette, qui sur- temps apanage de la noblesveille de loin les chiens et s’est se. “Ce sont des chasses seipostée près de la route avec gneuriales, qui sont réservées sa fille. Tous les week-ends, à des initiés. Ça n’a rien de elle vient de Haute-Saône avec républicain. Et le pire, c’est Maltraitance Depuis le 1er octobre, le numéro vert d’A.L.M.A. FrancheComté (Allô maltraitance personnes âgées) fonctionne. Appeler le 08 00 00 83 75. Rein Près de 3 millions de Français ont les reins malades et l’ignorent. Semaine du rein jusqu’au 23 octobre. Renseignements au 03 81 21 85 85. Jardin En 80 sorties de chasse par an, les chiens du rallye Loue-Lison ont ramené quatre lièvres seulement. “Si on chasse, c’est surtout pour faire plaisir à nos chiens.” que ce n’est pas une tradition locale dans le Doubs”, affirme le R.A.C. Des arguments que refuse Hervé Cart. “Cela confine aux clichés. On est du coin. Dans notre groupe, on est tous des gens modestes. Des employés de banque, des enseignants, ébénistes…”, dit-il. Les traditions de la vénerie persistent, la pratique s’est démocratisée. Un peu moins de 5 000 euros pour entretenir la trentaine de chiens de la meute du rallye Loue-Lison, spécia- lisés dans les lièvres, mais certains équipages de grandes véneries au cerf avec chiens et chevaux peuvent atteindre des budgets de plus de 100 000 euros. “Quant à la cause animale, il serait plus utile de limiter la circulation routière pour épargner les lièvres.” En 80 sorties l’année dernière, les chiens de l’équipage ont ramené quatre lièvres seulement. “Si on chasse, c’est surtout pour faire plaisir à nos chiens.” O S.D. La commune de Châtillon-leDuc organise la 3ème édition des “Rencontres au jardin”, samedi 22 et dimanche 23 octobre. Dans un cadre champêtre, artistes, artisans et écrivains vous proposent de découvrir leur talent. Dédicaces, animations et lecture de contes avec des auteurs comtois. Au centre Bellevue de Châtillon. Petite restauration sur place. Renseignements au 03 81 58 83 86 ou 03 81 56 83 93. Conférence Conférence sur le thème “Franc-maçonnerie. Laïcité. République” par Jacques Lafouge, ancien grand maître du Grand Orient de France, mercredi 19 octobre à 20 h 30, salle Battant à Besançon. Entrée libre. PUBLI-REPORTAGE VF Confort Leader régional sur le marché des équipements de chauffage en tout genre, VF Confort joue la carte de l’information auprès du grand public sur les évolutions technologiques dans ce domaine, et de formation des installateurs. L’ entreprise VF Confort poursuit son développement. Spécialisée dans la commercialisation de systèmes de chauffages, sanitaire et de climatisation, elle vient de prendre le contrôle de la société C.T.R. 25 qui distribue des équipements pour chauffage et ventilation. En intégrant dans son giron cette structure qui est dotée d’un bureau d’études élec- Jean-Louis Vuillemin : “Nous ne sommes pas généralistes mais multi-spécialistes.” VF Confort Chauffage, sanitaire, climatisation Z.I. de Thise - B.P. 929 25021 Besançon CEDEX Tél. : 03 81 61 68 62 Fax : 03 81 50 91 82 tricité-ventilation, VF Confort élargit son champ de compétences. “Grâce à C.T.R., nous offrons désormais la panoplie la plus large dans tous les modes de chauffage. Du bois, qui connaît en ce moment une forte croissance, à la pompe à chaleur, en passant par l’électrique, le solaire et le fuel” indique Jean-Louis Vuillemin, P.D.G. de VF Confort. Ce n’est pas un hasard si aujour- Le bâtiment de C.T.R. 25, spécialiste des équipements de chauffage électrique et de ventilation. Le hall d’exposition est à découvrir. forme et informe d’hui l’entreprise de Thise présente en Franche-Comté et en Bourgogne à travers dix établissements est leader régional sur le marché du chauffage. Elle est proche de tenir une place le P.D.G. L’entreprise de Thise veut renforcer encore sa collaboration avec son réseau d’artisans en leur proposant des séances de formation à tous les nouveaux systèmes de chauf- “Nous travaillons de façon forte avec 400 professionnels.” identique dans la distribution de systèmes de climatisation puisqu’elle occupe 20% de parts de marché. Son organisation propre lui permet de maintenir sa position. “Une des forces de l’entreprise est que nos techniciens sont des spécialistes d’une énergie. Nous ne sommes pas généralistes mais multi-spécialistes. Chaque activité est gérée comme une entreprise” poursuit Jean-Louis Vuillemin qui a à ses côtés 120 collaborateurs. Tous mettent leurs compétences et leur savoir-faire au service des artisans. Ils viennent chercher chez VF Confort des équipements dont ils connaissent la qualité. Ces installateurs répondent ainsi aux attentes de leurs clients les plus exigeants. “Nous travaillons de façon forte avec 400 professionnels” remarque fage, sanitaire et climatisation qui arrivent sur le marché. “Notre rôle va au-delà de la simple commercialisation de produit. Nous n’avons pas le droit d’accepter que l’utilisateur d’un produit ne soit pas satisfait. Nous venons d’être agréés centre de formation. En parallèle, VF Confort assure aussi un travail d’information auprès du grand public invité à découvrir les halls d’exposition de l’entreprise. Tous les équipements sanitaires, chauffage, climatisation sont présentés dans ces espaces. Des professionnels compétents sont là pour accueillir la clientèle et répondre à toutes ses questions sur, par exemple, les nouvelles énergies. Former et informer sont deux devoirs que s’impose VF Confort au bénéfice de la satisfaction du client. O LE GRAND BESANÇON 34 R.N. 57 Cinq scénarios envisagés Les études d’aménagement de la R.N. 57 Devecey-Besançon relancées Après l’annulation en 2004 de la première déclaration d’utilité publique, les études concernant la mise en 2 X 2 voies de la R.N. 57 entre Devecey et Besançon ont repris. La phase de concertation doit commencer dès la fin de l’année. elancées. Les études concernant la mise à deux fois deux voies de la R.N. 57 entre Devecey et Besançon doivent entrer en “phase de concertation” dans les mois qui viennent, d’ici à la fin de l’année. La dernière déclaration d’utilité publique (D.U.P.) de 1992 autorisant l’aménagement de l’accès Nord de l’agglomération bisontine avait été annulée en janvier 2004 par la cour administrative d’appel de Nancy. Selon le calendrier, l’enquête R R ÉACTION publique devrait ensuite pou- qui satisfont pour le moment voir débuter, à l’issue de la Jean-Louis Pellisson, président concertation, fin 2006 ou début de l’association de défense du hameau de 2007. À ce stade, après huit “On a l’impression Cayenne à Châtillon-le-Duc. mois d’études, d’avoir été “On a l’imprescinq scénarios sion d’avoir été de tracés ont été un peu compris.” un peu compris. présentés aux Nous ne contesmembres du comité de suivi le 10 octobre. tons pas l’utilité du projet. Ce Un tracé sensiblement iden- qu’on voulait depuis le début, tique à la route actuelle, un tra- c’est que tous les scénarios soient cé Est, qui reprend un scéna- étudiés, sans a priori aucun, rio similaire à celui choisi par que l’enquête publique soit faila D.U.P. de 1992 et trois te de façon équitable sans privariantes à l’Ouest. Des études vilégier un tracé sur l’autre”, Les études pour une mise à 2 X 2 voies vont reprendre. affirme-t-il. En 2004, c’est son association qui avait obtenu, après 12 ans de procédure, l’annulation du premier tracé. Elle protestait contre le tracé Est retenu, qui longeait de nombreuses habitations de Châtillon-le-Duc et réclamait l’étude de projets alternatifs passant par l’Ouest. Quelle que soit l’option retenue, le tracé dans sa partie Sud, après Miserey-Salines, est d’ores et déjà fixé et devra emprunter l’ancienne route nationale, faute d’alternative possible. Un temps envisagé, l’aménagement prioritaire de cette portion avant la fin de l’enquête publique ne serait cependant plus à l’ordre du jour. Il faudrait donc attendre la nouvelle D.U.P. avant le début des travaux. Le tracé de la R.N. 57 doit éga- lement se faire en concertation avec l’accès au T.G.V. Car selon une première déclaration d’utilité publique qui classait la R.N. 57 en voie express et qui n’a pas, elle, été annulée, trois échangeurs devront permettre de rejoindre la 2 X 2 voies. Celui déjà existant au Nord de Valentin, au niveau de la route d’accès à Auxon et un peu avant la Haute-Saône. O S.D. Michel Bourgeois, mairie de Devecey “La R.N. 57 va devenir insupportable, les travaux sont indispensables” Pour le vice-président du Conseil général et maire de Devecey, Michel Bourgeois (P.S.) les travaux de la R.N. 57 sont urgents pour le développement économique du bourg. L Michel Bourgeois : “On va encore devoir attendre un bon bout de temps.” a Presse Bisontine : Quel regard portez-vous sur l’avancée des études concernant la R.N. 57 entre Devecey et Besançon ? Michel Bourgeois : La R.N. Devecey-Valentin est inscrite au contrat de plan pour 15 millions d’euros. On l’estime maintenant à 46 millions d’euros. Et il n’y a rien eu de fait. Le problème ce situe à la hauteur de Cayenne, il y a treize ans, on nous avait proposé deux variantes. Une qui passait par le centre et nécessitait de raser dix maisons, une autre par l’Est. La deuxième a été retenue. L’État a déjà acheté les terrains. Mais sur un vice de procédure, la D.U.P. a été annulée. On se retrouve donc au point de départ mais avec cinq variantes. Mais, à mon avis, si on regarde le coût, l’État n’a pas non plus rétrocédé les terrains qu’il avait acquis -, on risque de revenir au tracé Est qui avait été choisi initialement. On nous annonce maintenant un début des travaux en 2008, çon. J’envisage de doubler ma zone d’activité, mais sans des équipements qui correspondent, c’est impossible. J’ai un autre projet. À Devecey, arrive la fin de la voie L.P.B. : Quelle importance revê- de chemin de fer pour Besantent ces travaux pour Devecey ? çon. L’idée, ce serait de faiM.B. : On sait que la R.N. 57 re un parking-relais pour les gens va devenir venant de insupportable, les “On se retrouve au Haute-Saôet des travaux sont point de départ.” ne environs indispenpour persables. Le trafic sur cet axe augmen- mettre à des gens de prendre te de 3 % chaque année. La un train-navette qui rejointroisième couronne au Nord drait les gares de Besançon. est en plein développement Je crois vraiment à cette démographique. Tous les voie, mais ce sera pour un matins, déjà vous êtes blo- futur assez lointain. qués par un bouchon quand vous voulez rejoindre Besan- L.P.B. : Les présidents de la mise en circulation en 2011. On va encore devoir attendre un bon bout de temps, parce que l’État n’a pas d’argent. Offrez ou offrez-vous Région, du Département et de la Communauté d’agglomération demandent un plan d’urgence à l’État pour réaliser le contournement routier. Quel est votre position ? M.B. : Le coût des travaux du contournement était évalué au départ à 162 millions d’euros. Il est passé à 291 millions d’euros. Et dans le même temps, l’État nous dit qu’il ne veut pas mettre plus d’argent et recule la programmation des travaux. Il demande aux collectivités locales de payer à sa place. Il n’y a aucune réponse de l’État. Cela explique la grogne. O Propos recueillis par S.D. BULLETIN D’ABONNEMENT A w Je m’abonne à La Presse Bisontine : 1 an (12 numéros) = 18€ au lieu de 21,60€, soit 2 numéros gratuits 18€ les 12 numéros 1 an - 12 numéros au lieu de 21,60€ 2 numéros gratuits Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Besançon et de sa région : événements, problèmes de société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : La Presse Bisontine -B.P. 83 143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX Nom Prénom N°/Rue Code Tél. Ville En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Bisontine. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. F O R M AT I O N AGENDA 35 ARTS DU CIRQUE - ÉCOLE PASSE-MURAILLE À l’école du cirque apprendre en s’amusant Depuis cinq ans, l’école du cirque Passe-Muraille initie enfants et adultes au jonglage et au trapèze. Un apprentissage qui se veut avant tout ludique et adapté au rythme des enfants. ans la salle, de gros tapis cialisé, David Minart voit dans le bleus et rouges recouvrent cirque au contraire “un moyen d’aile sol pour amortir les der l’enfant à grandir. Cela trouchutes. Dessus, une quin- ve une résonance dans sa vie quozaine de bambins de sept à huit tidienne. Avec le trapèze, on travaille ans courent dans tous les sens, avec lui sur sa peur, la façon de s’accrochent aux trapèzes et aux l’aborder. Pour jongler, il faut se cordes suspendues au plafond. concentrer.” Assis en rond de la salD’autres s’essayent à marcher sur un fil ten- “L’important, le, les enfants se sont regroupés autour de du comme des funamce n’est Tommy, leur prof, et tenbules. “Ici, on ne veut tent de jongler avec pas que les enfants aient l’impression de tra- pas de réussir, deux foulards. Le début l’apprentissage. “Car vailler, mais qu’ils mais de tout de avant dix ans, c’est très jouent. Il faut qu’ils difficile pour eux de jons’approprient l’espace, essayer.” gler avec trois balles, de le matériel”, commente David Minart, le directeur de coordonner les mouvements”, continue David Minart. l’école. Depuis cinq ans, l’école de cirque Pas question de former à tout prix Passe-Muraille accueille chaque les futures étoiles des chapiteaux. semaine près de 350 élèves, enfants Ici, on prend son temps et appriet adultes pour les initier aux arts voise peu à peu son corps. “Car du jonglage et de l’acrobatie. Elle très peu d’enfants savent monter intervient aussi auprès d’écoles sur un trapèze ou faire une roulaou de centres spécialisés. Un ensei- de. Souvent par inhibition, ils n’ont gnement que l’équipe ne veut pas jamais essayé. Ici, l’important, ce limiter au seul apprentissage tech- n’est pas de réussir, mais de tout nique. Lui-même éducateur spé- essayer”, reprend David Minart. D Et la formule réussit plutôt bien. Des premières promotions de l’école du cirque Plume, ancêtre de Passe-Muraille, sept jeunes sont même devenus artistes de cirque. “On ne fait pas que de l’initiation. L’avantage du cirque, c’est qu’on peut très bien commencer une carrière assez tard. Tout ne se joue pas à 10 ans. Et tous les jeux que l’on fait avec eux permettent de développer leur imaginaire, leur sens artistique.” Dans toute la France, près de 500 écoles comme celles-ci existent autour de l’univers du cirque. Mais l’équipement coûte cher. Près de 320 000 euros de budget annuel, dont 15 % de subventions. Et avec des cours de 250 à 500 euros l’année selon le niveau, Passe-Muraille n’est pas accessible à tous. Mais les enfants eux s’en moquent. Louis, huit ans et déjà trois ans de cirque derrière lui, ne louperait pour rien au monde son cours hebdomadaire, tout simplement parce que “c’est trop bien.” Le mieux, pour lui, c’est le “saut de la mort. Tu sautes du muret et tu atterris sur les tapis en dessous. Au début, ça fait vrai- À l’école de cirque Passe-Muraille, “on ne veut pas que les enfants aient l’impression de travailler, mais qu’ils jouent. Il faut qu’ils s’approprient l’espace, le matériel”, affirme son directeur. ment peur, tu t’imagines que tu sautes de très haut. Mais maintenant, ça va”, dit-il en jouant au dur. Et puis il y a aussi la présentation en fin d’années du petit spectacle. “Ça, c’est bien aussi, mais j’avais le stress. En plus, ma maîtresse était là dans le public.” Et les parents ne le contredisent pas. “Depuis que ma fille fait du cirque, je la sens plus adroite, elle est aussi plus sociable avec les autres”, ajoute le père d’une des petites apprenties jongleuses. “Ils gagnent vraiment plus de confiance en soi ici.” O S.D. Renseignements : École du cirque Passe-Muraille 03 81 83 01 08 PUBLI-REPORTAGE Personnalisez votre communication Quelque peu délaissé au profit d’autres médias promotionnels, l’objet retrouve la place qui était la sienne avant l’avènement des nouvelles technologies. Si ce support revient aujourd’hui au premier plan, son utilisation laisse encore franchement à désirer question originalité. Exploiter toutes les potentialités de la communication par l’objet, c’est justement la spécialité de l’agence Axe Impact qui est installée à Pontarlier. iocher dans un catalogue un modèle de tee-shirt ou de casquette pour y imprimer tel ou tel logo, message, slogan est à la portée de tout publicitaire, voire d’un internaute un tant soit peu débrouillard. L’exercice prend une tout autre tour- P PAR L’OBJET nure dès qu’il s’agit de trouver, de concevoir, d’imaginer, de produire en petite ou grande série des objets publicitaires originaux, simples ou très élaborés susceptibles d’apporter ce regain de notoriété qui fera toute la différence. “Comme il n’y avait pas d’agence spécialisée dans ce domaine sur le Haut-Doubs, j’ai décidé de m’implanter à Pontarlier”, justifie Frédéric Deleule. Avec dix années d’expérience, le gérant de cette nouvelle agence maîtrise toutes les facettes de la communication, notamment par l’objet. Axe Impact propose à ses clients une prestation complète intégrant conseil, accompagnement marketing, rapidité d’exécution autour de 3 supports : textiles, objets et imprimés. Chaque famille s’étend des articles les plus basiques aux plus techniques ou raffinés. Tee-shirts, casquettes, vestes, polos, habits de travail, linges, cravates pour ne citer que quelques exemples textiles. Post-it, jeux de cartes, sous-bocks, classeurs, sacs papier et autres cousins de la catégorie imprimés.Stylos,briquets,parapluies, boîtes d’allumettes, bagagerie, clefs U.S.B., accessoires de téléphonie, appareils numériques, la liste des objets pouvant valoriser DES PRODUITS SUR MESURE. l’image d’une entreprise n’a de limite que celle qu’on veut bien lui fixer. La force d’Axe Impact réside dans sa capacité à créer des produits sur mesure, hors des créneaux standards tout en restant compétitif sur le plan qualité-prix. Quoi de plus percutant pour un dirigeant que d’associer l’image de sa société à une marque de prestige mondialement connue ? C’est tout à fait possible chez Axe Impact qui travaille avec Vous recherchez des objets publicitaires originaux et personnalisés ? Axe Impact, l’agence gérée par Frédéric Deleule, saura vous proposer des solutions adaptées à vos attentes. des licences de distribution l’autorisant à agir de la sorte. “On peut pousser la réflexion beaucoup plus loin en se positionnant comme l’interlocuteur privilégié, garant de l’image d’une entreprise sur tous ses supports visuels. La démarche s’étend de la personnalisation des habits de travail à la conception de produits de sponsoring en passant par tous les objets de stimulation et autres cadeaux de fin d’année offerts au personnel ou à la clientèle.” Fonctionnant en partenariat avec une agence similaire intervenant sur toute la Suisse romande, Axe Impact couvre ainsi tout le marché de distribution européen et suisse. De quoi éviter bien des tracasseries douanières et administratives pour des sociétés présentes des deux côtés de la frontière. O SAONE - SAMEDI 12 NOVEMBRE Corrida du marais Pour la première année, Saône organise sa corrida du marais, une course de 9,9 kilomètres pour les adultes. n, deux, trois… courez. Novembre est la saison des corridas pour les amateurs de course à pied. Un peu avant celle de Besançon le 27 novembre, une nouvelle venue vient s’ajouter au calendrier sportif local. La “corrida des marais” se dispute pour sa première édition à Saône le samedi 12 novembre prochain. Une boucle de trois kilomètres attend les enfants, tandis que leurs parents devront Une nouvelle course au eux affronter 9,9 km de parcours à tracalendrier sportif. vers les rues du village. “Cela correspond U Réservation : 03 81 80 86 03 ERIC ET RAMZY SAMEDI 21 OCTOBRE 2005 20h30 - Micropolis BESANÇON HAUT-DOUBS - à une difficulté moyenne, c’est accessible à tous”, précise Gérard Daguet, l’un des organisateurs de la course et membre de l’A.S.P.T.T. de Besançon. Le départ - à 14 heures pour les enfants, 15 h 30 pour les adultes - sera donné à l’espace du Marais de Saône. Reste juste à savoir qui aura le privilège d’ouvrir le palmarès et devenir le premier vainqueur de la course. Alors, à vos marques… O MUSIQUE Agenda 36 Renseignements : 03 81 55 71 31 ER DU 29 OCTOBRE AU 1 NOVEMBRE Quand Georges Oudot à partir de FRÉDÉRIC FRANÇOIS SAMEDI 28 OCTOBRE 20h30 - Micropolis BESANÇON à partir de 41 euros FLORENT PAGNY JEUDI 2 NOVEMBRE 20h30 - Zénith DIJON à partir de 38,5 euros LARA FABIAN SAMEDI 4 NOVEMBRE 20h30 - Micropolis BESANÇON à partir de 40 euros CALOGERO MERCREDI 8 NOVEMBRE 2005 20h00 - Micropolis BESANÇON à partir de 35 euros rencontre Paul Decrind Les œuvres du sculpteur bisontin et du peintre originaire de Maîche, tous deux disparus, sont réunies pour la première fois. Sur le thème de” la femme”. À voir à Maîche, dans le cadre du centenaire du Rotary. e Rotary International fête son 100ème anniversaire cette année. Pour fêter l’événement, le Rotary-club du comté de Maîche met sur pied une exposition inédite qui regroupera les œuvres de deux artistes Francs-Comtois disparus : L CONCOURS 31 euros Georges Oudot et Paul Decrind. Si on connaît bien le premier à Besançon, le second est moins médiatique. Né à Maîche en 1916, Paul Decrind a notamment peint et dessiné le Paris de la rue, des instants de vie témoins de son époque. L’attrait important pour sa région d’origine fait qu’il établira son atelier à Maîche, tout en gardant son esprit curieux qui le conduira aussi à Collioure, à Bordeaux, à Belle-Île, ou en Espagne, source de nombreuses compositions. À Besançon, Paul Decrind a créé 14 vitraux pour la crypte de la chapelle du foyer de la Roche d’Or. “La réunion de ces artistes est une première, note Alain Bertin, président du Rotary-club du comté de Maîche. Tous les bénéfices de l’exposition seront destinés à aider une jeune fille de Charquemont atteinte d’une Exposition visible du 29 octobre au 1er novembre à Maîche. maladie rare.” Une quinzaine de sculptures d’Oudot et une trentaine de toiles de Decrind seront exposées à la salle de l’Union de Maîche. O PALMARES 2005 Dites-le avec des fleurs esançon pour les grandes villes, FerB rières-les-Bois, Deluz Saint-Vit ou Franey pour les communes de la périphérie se sont distingués une nouvelle fois pour leur fleurissement. Le concours départemental organisé par l’A.D.E.D., dont le pal- marès a été dévoilé le 11 octobre, a récompensé non seulement les communes, mais également les structures d’accueil touristiques publiques et privées. On trouve ainsi parmi les récipiendaires de ce concours, l’auberge du château de Vaite à Champlive, le musée de la fromagerie à Trépot, la brigade de gendarmerie de Quingey ou encore la fromagerie de Tarcenay. Tous ces lieux qui accueillent du public ont consenti des efforts pour rendre leur accueil plus convivial grâce aux fleurs. O La fontaine-lavoir de Franey date de 1882. Superbement mise en valeur par le fleurissement. EME FOIRE AUX INSTRUMENTS MUSIQUE - 4 Le matériel d’occasion dans tous ses états Guitares, claviers, batteries, matériel de sonorisation en tout genre, la foire aux instruments est l’occasion pour les chineurs mélomanes de traquer la bonne affaire. imanche 6 novembre à partir de 9 heures du matin, le Bastion organise au F.J.T. les Oiseaux la 4ème édition de la foire aux instruments. L’avis est lancé à tous les chineurs mélomanes qui veulent s’équiper en matériel de musique d’occasion en tout genre à prix réduit. Sur cette foire, on trouve tous les styles d’instruments à vent, électriques, acoustiques, des percussions, des guitares, claviers, etc. D C’est aussi une opportunité pour investir à moindre coût dans du matériel de sonorisation, d’effets, de partitions, ou de matériel Hi-Fi. Bref, dans tout ce qui touche de près à la musique. Les plus curieux auront peutêtre l’occasion de tomber sur la perle rare comme ce bon vieil ampli qui n’est plus fabriqué. “Il y en a pour tous les budgets. On peut acheter du matériel presque neuf ou alors plus ancien. Ce sont des gens qui en général ont joué plu- ments de musique et qui sousieurs années sur ce matériel haitent s’en débarrasser, sont et qui le vendent” indique Loïc invités à les déposer au F.J.T. Pauset, du Bastion. Il y a aus- les Oiseaux de 9 heures à 18 heures. si le cas du particulier qui a hérité d’un “Il y en a En parallèle de cette foire, le Bastion instrument et qui d’un coup décide de s’en pour tous organise en coproduction avec le séparer. le Du côté des équipe- les budgets.” Cylindre, Besac’All Stars préments de sonorisation, cette foire peut permettre vu le 10 novembre à la salle à des groupes qui se lancent de concert de Larnod. Cet évéd’investir sans se ruiner. Tout nement réunit des groupes de le matériel présenté le la région dont les membres dimanche 6 novembre est visé se mélangent pour interprépar les spécialistes du Bas- ter des reprises des standards tion. “On juge l’aspect géné- des années 70 à 2000. Une ral” poursuit Loïc Pauset. Par soirée décapante en perspeccontre, le Bastion ne garan- tive. O tit pas le matériel. Le 5 Renseignements : novembre, toutes les per03 81 81 31 12 sonnes qui ont des instru- PUBLI-INFO L I T T É R AT U R E Agenda 37 LITTERATURE “VALLE DI PARASO” En bref Une jeune fille Brocante La prochaine brocante mensuelle de Micropolis a lieu le dimanche 13 novembre de 8 heures à 17 heures, sous le hall C. 85 exposants professionnels sont attendus. en Corse Écrivain bisontin, Pierre-Alain Mayol livre avec “Valle di Paraso” un roman poignant sur la Corse et la condition réservée aux femmes dans les années trente sur l’île de Beauté. rpheline de mère, la jeune mal. Premier volet d’une trilogie Emilia Acquaviva, fraîche- consacrée à Corse, le livre est une ment sortie de son pension- peinture fidèle et juste, pas toujours nat se morfond dans la gran- tendre, de l’île de beauté. “C’est une de demeure de son père, riche époque charnière pour l’île. Où on vit propriétaire d’oliveraies de Balagne, encore en plein XIXème siècle. La région au Nord de l’île de Beauest encore épuisée par les pertes té. Dans la Corse rude humaines de la première guerAncien des années trente, où re mondiale. Mais progressil’électricité n’a pas enco- journaliste vement la modernité arrive”, re atteint tous les vilPierre-Alain Mayol. à la “Cité commente lages et les femmes n’ont L’écrivain, amoureux de la Cord’autres choix que de res- fraternelle”. se, connaît bien l’île pour y paster à la maison, Emilia ser toutes ses vacances depuis ne rêve que d’une chotrente ans. À la retraite, il y se. Fuir, loin de son île et du rêve vit désormais quatre mois par an. oppressant qui, presque chaque nuit, Mais “Valle di Paraso”, c’est bien plus revient la hanter. Mais pour une fem- qu’une ode à ces terres de Méditerme à cette époque, la fuite ne peut ranée qu’il aime. Un double drame passer que par le mariage, avec le psychologique. Les personnages se premier homme qui promette de l’em- débattent entre les carcans d’une mener sur le continent. société renfermée sur elle-même et Ancien journaliste à la “Cité frater- leurs propres prisons mentales. On nelle”, l’écrivain bisontin Pierre-Alain se laisse emporter par la narration Mayol livre avec “Valle di Paraso” un maîtrisée. Sans en rajouter, l’écrituroman sombre mais fascinant. Une re se fait presque féminine, décorhistoire d’émancipation qui tourne tique à la première personne les Improvisation Trois évenements-phares au programme de la saison de l’association régionale de théâtre d’improvisation (A.R.T.I.) : 28 et 29 janvier 2006, 30 heures d’impro à Grandfontaine, 13 mai, 7 heures d’impro à Rochelez-Beaupré et samedi 10 juin, 10 heures de marathon à la maison de quartier de SaintFerjeux. Rens. 03 81 80 79 12. O Cachemire méandres de l’intime, décrit au plus juste les sentiments les plus ambigus. Et on s’identifie à l’héroïne, on souffre avec elle, on la soutient dans ses révoltes, dans sa fuite jusqu’au néant. Du grand roman. O S.D. Le Bisontin Pierre-Alain Mayol vit quatre mois par an en Corse. Pierre-Alain Mayol Valle di Paraso, éditions Gunten, 20 euros Le Secours Populaire lance un appel aux dons en faveur des victimes du récent tremblement de terre au Cachemire. Les dons sont à envoyer à l’adresse suivante : Secours Populaire - 6, rue de la Madeleine - 25000 Besançon. C.C.P. 228501J Dijon. Même action initiée par le Secours Catholique : Secours Catholique-Caritas France - B.P. 413 - 25018 Besançon CEDEX. Mention : séisme Cachemire. LA CAISSE D’ÉPARGNE DE FRANCHE-COMTE POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT e 14 juin dernier la Caisse d’Épargne de FrancheComté ouvrait sa 10ème agence à Besançon dans la zone commerciale de Chateau farine face au magasin Darty. «Cette agence innovante répond à une forte demande de notre clientèle. Elle associe conseil et libre service avec de nombreuses opérations accessibles 24h/24. Ceci nous permet de renforcer notre rôle de conseil auprès de notre clientèle dans le domaine du L placement, de la gestion de patrimoine, du crédit, et de l’assurance automobile, habitation, accidents de la vie par exemple… » note la direction. Pour fêter cet événement, la Caisse d’Épargne avait organisé un grand jeu avec à la clé une soirée spéciale cinéma au Mégarama. À l’invitation de Michel Bonnad, directeur de groupe, Franck Henry, directeur de la nouvelle agence de Chateaufarine et de toute son équipe, plus de 300 personnes ont participé le 30 septembre dernier à l’avant première, cinq jours avant la sortie officielle, du film «Les Frères Grimm» nouveau long métrage sur les Contes de Grimm avec en vedette Matt Damon.«C’est la quatrième fois que la Caisse d’Épargne conduit ce type d’opération, à la grande joie de ses clients» conclut la direction. Agence Besançon Chateaufarine Franck Henry accompagné de trois des gagnants des nombreux lots (lecteurs DVD, sacs à dos...) Rue René Char Tél 0 821 01 25 39* - Fax 03 81 25 03 96 *Accueil téléphonique 6j/7 du lundi au samedi de 8h à 20h Horaires d’ouverture : Mardi à vendredi 9h30 à 12h et de 13h30 à 18h30 - Samedi de 8h30 à 12h30 La soirée Caisse d’Epargne Franche-Comté a connu un vif succès. LE PORTRAIT 38 C ULTURE La M.J.C. Palente Bouillon de culture à Palente Avec 3 000 adhérents, la M.J.C. de Palente a multiplié par quatre le public touché. Des centres de loisirs pour enfants aux cours de yoga pour adultes en passant par l’organisation de spectacles, la M.J.C. anime la vie du quartier. Et rend la culture accessible. n voulait rencontrer le direc- diversité paye. En 15 ans, la M.J.C. teur. Pour lui tirer le portrait est passée de 800 adhérents à un peu et en même temps bavarder plus de 3 000 cette saison. Presque des actions de sa M.J.C. “Je quatre fois plus. La M.J.C., c’est la préférerais être avec mon équipe. Par- culture de proximité, inscrite dans ce que c’est vraiment un travail col- un quartier depuis 1979, date de sa lectif”, avait-il répondu. Et ils sont création. “Faire que lorsqu’on orgatous là, dans la petite salle aux cou- nise un spectacle pour enfants, ce ne leurs acidulées. Brigitte, en charge soit pas forcément les mêmes perdu développement culturel. Cathe- sonnes, celles qui iraient de toute manière au théâtre de l’Esrine qui met en place les spectacles vivants. 1 500 réponses pace. On est content que des enfants du quartier Muriel, à la tête de l’école de musique. Julie, de sont revenues, viennent aussi”, explique Brigitte. la section jeunesse. Et de là est né Avec ses petits pavillons enfin Patrick Estienney, coquets et ses logements le directeur de la M.J.C. un spectacle. collectifs, le quartier de Palente depuis 16 ans. Palente a gardé sa mixiIls sont treize permanents d’habitude, tous ne sont pas présents. té sociale. Les classes moyennes y Une équipe soudée, les dernières arri- côtoient les plus pauvres. “C’est une vées sont là depuis cinq ans. Et à les chance ici, alors que partout ailleurs, entendre décrire avec minutie les on a tendance à voir des ghettos se domaines d’intervention de la struc- créer”, approuve le directeur. La misture, on comprend mieux pourquoi sion de la M.J.C., dans ce cadre, c’est le terme d’équipe est aussi impor- aussi rassembler, “provoquer des rentant. Des centres de loisirs pendant contres avec les gens du quartier, les vacances scolaires aux cours de reprend Patrick Estienney. Mais on sport. Du yoga à la chorale pour ne veut pas agir que sur le quartier. adultes, des spectacles pour enfants On cherche aussi à s’ouvrir à l’extéaux animations littéraires. De l’éco- rieur, que des gens viennent à Palenle de musique à l’accueil d’artistes te et inversement. Il faut que ça circule dans tous les sens.” en résidence… Les activités mobilisent près de 130 Il y a quelques années, une troupe intervenants. “On a réussi à faire le de théâtre en résidence a envoyé à lien, à mélanger les domaines.” Et la tous les habitants du quartier un *Hors adaptation au sol, VRD, papiers peints, peintures, moquettes et zone sismique. Photos non contractuelles. Aménagements extérieurs non compris. Offre valable jusqu’au 30 novembre 2005 O mise pour faire venir des gens très divers. Jusqu’au matin de la représentation, on a gagné notre public un par un. Et le soir, ça a été un énorme succès. Notre plus grande réussite, cela a été de faire se rencontrer des publics très différents.” Du coup, l’artiste revient à la rencontre des habitants en novembre et décembre pour animer des stages de conteurs et de danse orientale. Mais il reste encore beaucoup à faire. “L’autre barrière pour l’accès à la culture est financière. Même si on a des tarifs différents en fonction du revenu de la famille, l’école de musique reste trop chère pour beaucoup d’enfants. Et en plus, il faut avoir un instrument”, reconnaît le directeur. Pour cela, il s’est lancé dans une nouvelle tâche. La recherche de partenaires privés. O S.D. CHAMPIONNAT DE FRANCE NATIONALE 1 MASCULIN 609 253 F Genesis, T6, surface aménagée 101,70 m2 + garage 100 080€ 656 482 F ESBM - VSM SARAN Samedi 22 octobre 05 à 18 h 30 ESBM - GRENOBLE Maison fondée en 1978 MAISON EXPO à visiter Secteur BESANÇON à AVANNE (300 m de la maison de retraite d’Avanne) Médaille d’or VIVRELEC 2004 03.81.52.13.26 Samedi 12 Novembre 05 à 20 h Espace, T5, surface aménagée 106 m2 + garage € 10485573470F 6 Je désire recevoir une documentation gratuite : NOM :............................................................................. ADRESSE : .................................................................... VILLE :....................................................C.P. :............... TEL :........................................................................... .... Treize permanents travaillent à la M.J.C. Palente. Leur objectif : rendre la culture accessible à tous et faire se rencontrer les habitants. 92 880€ FAIRE LE CHOIX D’UN CONSTRUCTEUR RÉGIONAL Etude personnalisée gratuite avec vaste choix de maisons et terrains petit questionnaire sur leurs peurs. 1 500 réponses sont revenues, de là est né un spectacle. “Complet aux six représentations” se félicite l’équipe. Depuis quatre ans, un festin géant réunit aussi plus de 400 personnes, venues partagées leurs provisions entre voisins. Et bien sûr, il y a l’accès à la culture. Démocratiser les arts, permettre à chacun de connaître autre chose que les seuls shows télévisés et la Star Academy. L’objectif est noble, le terme parfois galvaudé. Mais ici, on est dans le concret. Établir des partenariats avec les musées bisontins pour les faire découvrir à ceux qui n’y penseraient pas. Inciter par tous les moyens. Une quinzaine de spectacles pour enfants, plus les représentations des élèves des cours de musique, de théâtre et les stages animent chaque année le quartier. “Il y a plein d’enfants qui ne vont pas à l’école de musique parce qu’il y a une barrière culturelle. Ils se l’interdisent car c’est trop éloigné de leurs habitudes, de la culture familiale. Il nous faut inventer de nouvelles méthodes, pour susciter l’envie, le déclic”, résume Muriel. Il faut convaincre, pas à pas. Au printemps dernier, dans le cadre de la fête du livre, le comédien Moussa Lebkiri est venu présenter son spectacle à Palente. “Ça a été l’effort de chacun. On a mouillé notre che- à envoyer à : BATILOR BP 3093 25047 BESANÇON CEDEX Neptune, T6, surface aménagée 115,70 m2 + sous-sol complet GYMNASE DES MONTBOUCONS Débutée en 1990, la saga Clio continue avec le lancement de Clio III. Commercialisée à partir de septembre 2005, cette troisième génération d’un modèle leader du segment I est désormais plus grande, plus habitable, plus dynamique et vise à renforcer la gamme dans un segment de hausse constante, ”Plus que jamais, elle a tout d’une grande” ! Le groupe Cône Deffeuille a réuni ses collaborateurs à la Saline royale d’Arc-et-Senans pour la présentation de la nouvelle Clio Un design et des prestations pour faire la différence Grâce à un avant au caractère vif, un jeu de lignes sur le flanc de caisse et des feux arrières en ogive, Clio III exprime à la fois dynamisme et plaisir de plaisir de conduite.”Nous avons voulu donner à Clio III une allure dynamique et séduisante, afin notamment de capter l’attention des jeunes” indique-t-on à la concession. A bord, inspiré par le Concept Touch Design, l’habitacle évolue et procure une véritable sensation de douceur et de raffinement : aérateurs en forme de balle de squash, instrumentation au dessin dynamique et console centrale épurée. Cette sensation d’espace et de confort est accentuée par un grand toit ouvrant électrique panoramique (1,29 m de longueur et 0,86 m de largeur). “Tout ceci sans hypothéquer les aspects sécurité et équipement” précise-t-on. Le bien-être d’abord et l’agrément de conduite Clio III devient la nouvelle référence du segment avec une habitabilité exceptionnelle : non seulement elle est plus longue (+ 18 cm), plus large (+ 7 cm) et plus haute (+ 6 cm) que Clio II mais elle a aussi gagné 3 cm sur sur 3 axes (largeur aux coudes avant et arrière, rayon aux genoux et gardes aux têtes à l’avant et à la’arrière). Clio III offre également une grande luminosité (2,45 m2 de surface vitrée), un coffre généreux, et une bonne ergonomie de conduite. En outre, elle propose une large panoplie d’équipements : instrumentation issu de mégane II, autoradio MP3 & Carminat Guidage proposé en option, aide au parking ou encore la carte Renault “mais libre” inédite sur ce segment. Clio III vise le premier rang en matière de sécurité et reçoit les dernières évolutions dans ce domaine, aussi bien en sécurité active que passive : ABS, EBV, AFU, ESP, ASR, MSR, SSPP, SRP3, prétensionneurs pyrotechniques, 6 à 8 airbags de série, système d’escamotage de la pédale de frein, bandeau en aluminium utile en cas de choc latéral et feux additionnels de virage. Enfin, dans le but de répondre au plus près aux attentes de la clientèle, Clio III est disponible en 6 ambiances et 5 niveaux d’équipements, qui seront complétés ultérieurement par la version RS. GROUPE CONE-DEFFEUILLE SODICA J.P CÔNE 5, boulevard Kennedy • tél. 03 81 54 25 25 BESANCON NOUVEAU Rue de l’église Quartier Chaprais BESANÇON le mondrian Une résidence à l’architecture moderne composée de 22 appartements avec terrasses Un Nouveau Programme très attendu ! et balcons ensoleillés, garages, parkings. Dans ce quartier commerçant et animé, faites le choix d’une vie en ville réussie ! Entre tranquillité et convivialité, cette résidence à taille humaine, édifiée dans une rue calme, à deux pas des commerces et du Parc des Chaprais, offre toutes les facilités l’agence privée 25 RUE PROUDHON BESANÇON TEL. éditeur immobilier 03 81 25 05 25 Une filiale du groupe L’agence privée éditeur immobilier de la vie quotidienne.