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N° 60
Novembre 2005
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Le troisième
lundi du mois
Mensuel d’information de
Besançon et des cantons
d’Audeux, Boussières,
Marchaux, Quingey et Roulans.
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Économie : le phénomène
du coaching atteint
le Grand Besançon
Impôts locaux :
la grande claque
Lire le dossier p. 13 à 17
- Besançon annonce une pause fiscale…
- … mais la facture continue à augmenter.
- La mauvaise surprise du Conseil régional.
- Taxe d’habitation, taxe foncière,
taxe professionnelle :
le palmarès commune par commune.
Très en vogue dans les milieux
économiques parisiens, le coaching - ou remotivation - a gagné
la capitale comtoise. Décryptage d’un phénomène qui touche
de nombreux secteurs d’activités.
p. 24-25
L’appartement du Conseil
général fait débat
Le président du Conseil général du Doubs Claude Jeannerot
sollicite l’occupation d’un appartement de fonction. Une question qui ouvre le débat
L’événement p. 6 à 7
La pauvreté touche
aussi les campagnes
Dans le seul secteur de SaintVit, une cinquantaine de personnes n’ont même pas les
moyens de se payer à manger.
Un phénomène discret.
Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
p. 21
L’INTERVIEW DU MOIS
2
FINANCES PUBLIQUES
Pour une réforme de l’État
Jacques Marseille : “Il faut arrêter de
dire que notre modèle est formidable”
Alors que le budget 2006 est passe d’être voté à l’Assemblée, Jacques Marseille, professeur à l’Université Paris I-Sorbonne préconise une réforme radicale de l’État en diminuant drastiquement les
dépenses publiques. Il vient de publier sur le sujet “le Grand gaspillage” aux éditions Tempus.
a Presse Bisontine : Au printemps, le ministre de l’Économie Thierry Breton affirmait que la France vivait
“au-dessus de ces moyens.” Est-ce
une opinion que vous partagez ?
Jacques Marseille : On peut
répondre oui. De façon plus élaborée, les intérêts de la dette
de la France sont pratiquement
équivalents à l’impôt sur le
revenu. Mais il y a aussi une
autre lecture. Car la dette représente 65 % du produit intérieur
brut de la France. Et il y a des
pays qui font beaucoup plus
encore, comme l’Italie. En fait,
on pourrait comparer la question au cholestérol. Comme il
y a du bon et du mauvais cholestérol, il y a une bonne et une
mauvaise dette. La bonne dette, c’est celle qui sert à préparer l’avenir par des investissements dans la recherche,
l’équipement, la défense aussi. Ce sont des investissements
dont on peut dire qu’ils profiteront à nos enfants. La mau-
L
vaise dette, c’est au contraire
celle de la France, qui sert
essentiellement à payer la
rémunération et la retraite des
fonctionnaires et à rembourser l’intérêt de la dette. Quand
les dépenses de fonctionnement
l’emportent sur les dépenses
d’avenir, c’est mauvais. Ce n’est
pas le niveau de dette en soi.
Les États-Unis ont une dette
supérieure à celle de la France, mais ils investissent plus,
ont une situation de plein
emploi. Alors qu’ici, on a un
taux de chômage élevé, une
compétitivité et une croissance de plus en plus faible. Il y a
des mesures qui s’imposent.
L.P.B. : Et que pensez-vous des
mesures annoncées par le gouvernement pour le budget 2006 ?
J.M. : Il ne faudrait pas envisager des mesures homéopathiques, comme réduire de 5 000
le nombre de fonctionnaires.
On est mûr pour un remède de
cheval. Et tous les pays qui ont
À partir du 19 octobre
adopté ce remède, qui ont pris
des mesures révolutionnaires
pour réduire leurs dépenses
publiques de moitié ont vu leur
taux de chômage se diviser par
deux. Il y a une très forte corrélation entre les deux.
L.P.B. : L’une de ses annonces concerne les impôts. Le gouvernement promet une baisse des impôts à partir
de 2007 et un plafonnement du taux
d’imposition. Est-ce que cela va vraiment dans le bon sens ?
J.M. : Ça ne sert à rien de diminuer les impôts, c’est prendre le
problème à l’envers. Le problème, ce n’est pas la recette mais
la dépense. Si vous diminuez les
impôts, sans diminuer les
dépenses, le problème augmente.
Et ce qui a été annoncé a un
impact négligeable pour le contribuable. C’est plus une mesure
d’annonce électorale. Un des
objectifs du plafonnement à 60 %,
c’est de réformer sans le dire
l’I.S.F. à laquelle personne n’ose
s’attaquer. Il y a un tel gaspillage
À partir du 26 octobre
de la dépense publique, il y a du
grain à moudre. La dette de la
France devrait s’élever l’année
prochaine à 1 200 milliards d’euros. Si la banque centrale européenne venait à augmenter ne
serait-ce que de 1% ses taux d’intérêt - ce qui peut toujours arriver -, c’est 12 milliards d’euros
qu’il faudrait rembourser en
plus. Un cinquième de la recette de l’impôt sur le revenu.
L.P.B. : Est-ce que la décentralisation a eu un impact sur les finances
de l’État ?
J.M. : Je ne suis pas sûr que la
régionalisation a permis de faire des bénéfices. S’il n’y a pas
de déconcentration des services,
vous alourdissez les structures
administratives. La France qui
a une tradition jacobine a voulu donner du pouvoir aux
Régions mais sans renoncer à
l’État central. Cela fait un tas
de mille-feuilles et les millefeuilles coûtent cher.
L.P.B. : Sur la question de l’emploi
cette fois, que pensez-vous du contrat
nouvelle embauche mis en place à
la rentrée ?
J.M. : Je ne pense pas que ça
puisse bouger le fond des choses.
Le problème de l’emploi, c’est
la faiblesse des services. Si on
avait en France la même structure d’emploi qu’aux ÉtatsUnis, on aurait 3,4 millions
d’emplois en plus. Si on prend
le modèle danois, ce serait 1,8
million en plus. Si chaque Français consommait 3 heures de
service par semaine à raison
de 20 euros, que ce soit des
heures de repassage, du baby
sitting, de l’aide à la personne…, 2 millions d’emplois
seraient créés. Pratiquement
le nombre de chômeurs en France aujourd’hui.
Pour Jacques Marseille,
professeur à l’Université
Paris 1-Sorbonne, il faut un
“remède de cheval. Tous les
pays qui ont pris des
mesures pour réduire leurs
dépenses publiques de moitié ont vu leur taux de chômage se diviser par deux.”
l’emploi soit protégé mais la
personne. C’est paradoxal,
mais plus on facilite le licenciement, plus on va créer d’emplois. C’est pourquoi on a si
peu d’emplois en France. Il
faut par contre aider la personne quand elle est sans
emploi, continuer à lui verser
de l’argent. Il faut arrêter de
dire que notre modèle social
est formidable et regarder ce
qui se fait ailleurs et ce qui
marche. Arrêtons d’être arroL.P.B. : Vous proposez de l’emploi gants et faisons preuve d’un
peu plus de bon sens. O
précaire…
J.M. : Les emplois de service
sont nécessairement précaires.
Propos recueillis
Ce qu’il faut ce n’est pas que
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Éditorial
Logement
Où s’arrête la sphère de la vie privée
d’un homme public ? C’est toute la
question qui se pose à l’évocation des
logements de fonction dévolus aux personnalités politiques. En toute discrétion, et en dehors de tout débat public,
le président actuel du Conseil général
du Doubs, Claude Jeannerot, a inscrit
à l’ordre du jour d’une réunion estivale de l’institution départementale, son
souhait de bénéficier - moyennant location - d’un vaste logement appartenant
au Conseil général. Si aucune publicité n’a été faite autour de cet épisode
apparemment anecdotique, c’est bien
parce que Claude Jeannerot est certainement conscient que d’autres avant
lui sont passés sous les Fourches Caudines pour une banale histoire de logement de fonction. En atteste encore la
récente affaire Gaymard. Dans un souci de clarté, le législateur a maintes fois
tenté de réglementer cette question
épineuse. L’utilisation d’un appartement de fonction par les présidents de
Conseils généraux fait même l’objet
d’un article de loi spécifique. En substance, si le président a son domicile
personnel dans l’agglomération abritant la collectivité territoriale, il n’a pas
droit à un logement de fonction. C’est
le cas de figure auquel est confronté
Claude Jeannerot. Pour tenter de se
mettre dans les clous de la loi, il a justement fait le choix de payer un loyer,
fixé par les services fiscaux à 975 euros
pour une surface habitable de 180 m2.
On sent néanmoins tout le malaise qui
persiste autour d’une question qui, en
ce qui concerne ce seul exemple du
Conseil général, a fait des vagues à
plusieurs reprises : entre les travaux
dispendieux effectués par l’ancien président Gruillot et l’utilisation de ce même
appartement de fonction par un des
enfants de son successeur Claude
Girard pour des soirées interlopes dont
l’une s’est achevée en drame, on sent
bien que cette question fait toujours
débat et ce, même si le législateur a
tenté de mettre de l’ordre. Ceci dit, il
n’y a pas que dans le monde politique
que ces “dérives” sont constatées. Pas
plus tard que l’an dernier, la Chambre
régionale des comptes de FrancheComté a rappelé à l’ordre l’hôpital de
Besançon sur l’utilisation des 14 logements de fonction qu’il possède dans
plusieurs quartiers de la ville. La sphère privée s’arrête probablement au
moment où elle met en jeu l’argent et
le respect des contribuables. O
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”5 bis, Grande Rue
- BP 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
E-mail : [email protected]
Directeur de la publication :
Éric TOURNOUX
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur artistique :
Olivier CHEVALIER
Rédaction :
Thomas Comte, Solène Davesne,
Jean-François Hauser.
Régie publicitaire :
Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641
Dépôt légal : Octobre 2005
Commission paritaire : 1102I80130
Crédits photos : La Presse Bisontine, A.D.E.D., commune de Saône, Jacques Marseille, Bernadette Multrier, Yves Petit, Rotary, S.C.P.Z.
L’actualité bouge,
les dossiers évoluent.
La Presse Bisontine
revient sur les sujets
abordés dans ses
précédents numéros,
ceux qui ont fait la
une de l’actualité
de Besançon.
Tous les mois,
retrouvez
la rubrique
“Retour sur info”.
La valse des prénoms à Besançon
rticle au contenu plus léger, une
fois n’est pas coutume.
L’I.N.S.E.E. Franche-Comté a
publié récemment les dernières statistiques disponibles, pour l’année
2003, en matière de prénoms donnés
aux nouveaux-nés francs-comtois.
Une bonne partie d’entre eux sont nés
à Besançon - 5 000 naissances par
an à peu près équitablement réparties entre les deux maternités de la
ville. En cette année 2003, 14 064
bébés sont nés en Franche-Comté
dont 184 Théo et 161 Léa, les deux
prénoms les plus fréquemment attribués. Côté filles, les trois prénoms
qui arrivent sur le podium sont dans
l’ordre Léa, Manon et Emma, “tandis
que Théo, Lucas et Hugo dominent
chez les garçons” expliquent les statisticiens qui notent cependant que
“les prénoms masculins se renouvellent plus rapidement en tête du classement. Cinq prénoms masculins ont
occupé la première place en 10 ans :
A
Kevin, Thomas, Quentin, Lucas et
Théo.” Alors que chez les filles, ils ne
sont que trois : Léa, Manon et Laura.
Ensuite, certains prénoms à la mode
il y a quelques années, sont beaucoup moins répandus aujourd’hui
comme Marine, Kevin ou Dylan.
D’autres reviennent au top à l’image
de Jules et Louis par exemple.
Les tendances actuelles sont
d’une part au raccourcissement des prénoms : Clara,
Emma ou Chloé, alors que
dans les années 70, une fillette avait plus de chance de
se prénommer Séverine,
Christelle ou Isabelle. Même
constat chez les garçons :
Tom, Enzo ou Mathis prennent le relais trente ans plus
tard des Stéphane, Frédéric ou Christophe. D’autre
part, la diversité des prénoms donnés s’est fortement accentuée. En 2003,
les 10 prénoms féminins les plus fréquents concernent seulement 16%
des naissances en Franche-Comté
alors qu’ils en représentaient 30% en
1975. un phénomène encore plus net
chez les garçonnets où en 2003, 17%
portent un des 10 prénoms les plus
utilisés contre 33% en 1975. O
Budget voiture :
un coût de 4 200 euros par an
vec 4 200 euros par an,
rouler en Franche-Comté a un prix. Moins cher
qu’en Île-de-France (4 844 euros)
et que dans la plupart des autres
régions françaises puisque la
Franche-Comté se situe, avec
Poitou-Charentes et la Bourgogne, dans les régions les plus
“économiques”. Ce sont les
chiffres 2004 publiés récemment par l’Automobile-Club de
France qui se félicite que “pour
la troisième année consécutive,
les dépenses liées à la possession et l’usage d’une automobile sont restées presque stables.”
A
Mais c’était sans compter avec
l’année 2005 qui selon les professionnels de l’automobile, sera
à “marquer d’une pierre noire.”
La facture “carburant” de l’automobiliste s’en trouve accrue
de près d’un quart entre 2004
et 2005. Rappelons qu’un cours
du baril atteignant les 70 dollars
ne correspond pourtant qu’à
0,35 euro par litre puisqu’un baril
contient 157 litres. Le prix à la
pompe payé encore récemment
1,50 euro le litre est bien sûr
imputable aux taxes. Cependant, ce coût moyen de 4 200
par an connaît de fortes varia-
bilités en fonction du modèle de
voiture. Un Franc-Comtois qui
roule en véhicule moyen diesel
(genre 307 H.D.I.) devra débourser 7 567 euros par an pour rouler, contrairement à la petite voiture essence (genre Clio) qui
entraînera une dépense de 4 200
euros. Le budget annuel d’un
gros rouleur en voiture haut de
gamme s’élève à 13 586 euros
par an. Ces tarifs annuels comprennent tous les postes de
dépense : de l’achat à l’assurance, en passant par l’essence, l’entretien, le carburant et
les parkings. O
Inondations :
le plan de prévention
revu à la baisse
ans les premières conclusions rendues
au sujet du plan de prévention des
risques d’inondations (P.P.R.I.), que nous
avons largement relatées dans notre édition
de septembre 2004 (L.P.B. 47), les résultats
concernant Besançon dépassaient nettement
les cotes connues de la crue historique de
1910, d’où une grande appréhension des élus
locaux. La configuration de Besançon avec
ses ponts et son méandre marqué était de
nature à générer des effets amplificateurs
importants. À cette époque, le préfet avait
donc sollicité une étude plus approfondie afin
de “consolider les données hydrologiques.”
Les résultats de cette deuxième expertise
viennent d’être rendu publics. Ils ont conclu
que “le débit centennal retenu à Besançon
de 1 750 m3/s est confirmé mais que les pertes
de charge à chaque pont étaient surestimées
dans le modèle de l’étude initiale. Le cumul
D
de ces écarts engendre une surestimation nette du
niveau d’eau dans la partie amont de Besançon”
estime le cabinet d’études SOGREAH. Sur la nouvelle cartographie des aléas, la zone inondable apparaît moins étendue et plus nuancée dans la Boucle
de Besançon, mais avec des différences selon les
secteurs. “La zone d’aléas est très forte dans le secteur de Chamars du fait notamment des vitesses
plus élevées de l’eau” et pour les Prés-de-Vaux, la
nouvelle carte fait état d’une “diminution des surfaces en aléa très fort.” Le risque d’une forte inondation à Besançon est donc sensiblement nuancé.
Rappelons que l’événement de référence à retenir
pour le zonage de l’aléa est “la plus forte crue connue,
et dans le cas où celle-ci serait plus faible qu’une
crue de fréquence centennale, cette dernière.” La
crue centennale est la crue qui a 1 chance sur 100
de se produire chaque année. Par exemple, sur le
plan statistique, la crue de 1990 est de période de
retour 20 à 30 ans à Besançon. O
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6
L’ÉVÉNEMENT
Comment le Conseil général
gère ses logements de fonction.
Le Conseil général du Doubs
possède un important patrimoine immobilier composé
d’appartements et de bâtiment publics. En ce qui concerne les logements, ils sont
essentiellement concentrés
autour des rues de la Préfecture et Charles Nodier, à
quelques pas du siège de la
collectivité publique. L’actuel
président du Conseil général
Claude Jeannerot a récemment signifié son souhait de
faire d’un de ces appartements
son habitation principale. Pour
ce faire, il doit se mettre en
conformité avec une loi
désormais plus stricte. L’utilisation à titre privé de ces biens
publics a parfois donné lieu
à des dérives. L’enquête de La
Presse Bisontine.
PATRIMOINE
536 000 m2
Le Conseil général est heureux propriétaire
C’est une facette que l’on connaît moins de cette collectivité. Et pourtant, elle a
dans son patrimoine des bâtiments exceptionnels comme celui de la préfecture.
errière la collectivité, il y a le
patrimoine. Le Conseil général du Doubs est propriétaire d’un certain nombre de
biens dans le département. Certains
sont remarquables. Par exemple, il
possède le bâtiment de la préfecture. “Mais l’ensemble est mis gratuitement à la disposition de l’État”
indique Claude Jeannerot, le président du Conseil général qui précise
que “les charges par contre sont assurées par le locataire.” On peut ajouter à la liste l’I.U.F.M., les Haras
Nationaux, la saline royale d’Arc-etSenans, le musée Courbet où le Tribunal Administratif de la rue Charles
Nodier. Les numéros 13, 15 et 18 de
la rue de la Préfecture accueillent
également des services de la collectivité. Au total, le Département est
propriétaire de 155 bâtiments soit
une surface de 536 000 m2 !
Dans la rue Charles Nodier, cette collectivité possède aussi les bâtiments
qui se situent aux numéros 2, 4, 6 et
8. Ils ont été achetés dans les années
cinquante. Cet ensemble représente
un total de 28 appartements dont certains “méritent d’être réhabilités.” Les
D
dix logements du numéro 8 sont occupés par des locataires ordinaires de
droit privé. “Dans le cadre de la décentralisation, nous avons acquis cet
immeuble pour en faire des bureaux”
poursuit Claude Jeannerot. L’espace disponible à cette adresse est de
450 m2. C’est pour cette raison que
le Conseil général travaille en ce
moment au relogement des occupants
de l’immeuble, qui pour la plupart
sont des personnes âgées.
Les autres appartements sont mis à
disposition de fonctionnaires du
Conseil général dans le cadre d’un
bail classique. Sauf au 6 de la rue
Charles Nodier, où les logements sont
gérés par l’État. C’est au numéro 2
que se trouve l’appartement de réception (200 m2) de la collectivité. “Il ne
sert que pour accueillir des invités
dans le cadre de mes fonctions.” Cet
immeuble du 2 compte huit logements, soit une surface de 1 100 m2.
Claude Jeannerot affirme ne disposer d’aucun de ces appartements à
titre gracieux. Pas de traitement de
faveur, pas de logement de fonction.
Il n’y a pas droit. “Comme je suis élu
de Besançon, je suis censé être pro-
priétaire d’un logement. Si je veux
disposer d’un appartement du Conseil
général à titre privé, je deviens locataire et je paie mon loyer. J’ai juste
un garage à vélo que je paie pour ne
pas que l’on dise que j’utilise le patrimoine à des fins personnelles” dit-il.
Si le Conseil général investit dans
un parc immobilier, ce n’est pas dans
un but de spéculation foncière. Il est
à l’affût de nouveaux espaces qui
répondent à ses besoins “d’exploitation et de fonctionnement.” À une
époque où le nombre d’agents de la
collectivité passe de 1 000 à 1 800, il
faut pousser les murs pour loger tout
ce monde.
Dans sa recherche, le Conseil général a lancé l’idée d’investir les locaux
de l’hôpital Saint-Jacques quand celuici aura déménagé. Une proposition
a été faite en ce sens à la ville de
Besançon. L’objectif serait de centraliser à Saint-Jacques des équipements communs aux différentes collectivités. “Nous sommes partisans
d’un tour de table sur le sujet. Il y a
selon moi une opportunité de dynamiser le centre-ville.” Affaire à suivre.O
Claude Jeannerot, président du Conseil général du Doubs : “Je paie
mon garage à vélo pour ne pas que l’on dise que j’utilise le patrimoine à des fins personnelles.” (photo archive L.P.B.).
T.C.
L’ÉVÉNEMENT 7
APPARTEMENT
REPÈRES
Des charges trimestrielles de 190 euros
La résidence de Georges Gruillot
Le président du Conseil général Un appartement à
paye son loyer
usages multiples
Le logement de la rue Charles Nodier est
aussi la propriété du Conseil général. Ses
présidents successifs l’ont tour à tour habiBien qu’ayant sa résidence principale au centre-ville de Besançon, Claude té ou utilisé pour organiser des réceptions.
Jeannerot a décidé d’utiliser un appartement de fonction de la rue Nodier.
Pour être en règle, il a signé un bail de location. Des travaux de rénovation seraient en cours pour le transformer intégralement.
vant les lois de décentralisation de 1982,
l’appartement de la rue
Charles Nodier était géré par
la préfecture du Doubs. “Le
point de départ, c’est Edgar
Faure qui cherchait un appartement de fonction. L’utilisaitil ? Je n’en sais rien, rapporte un ancien conseiller général
de Besançon. Peut-être en sa
qualité d’ancien président de
l’Assemblée Nationale ou d’ancien président du conseil.” Toujours est-il que l’existence et
l’utilisation de cet appartement sont passées inaperçues
jusqu’à ce que Georges Gruillot,
président du Conseil général
du Doubs après 1982, en fasse sa résidence bisontine. Au
cours de ses mandats successifs, l’ancien chef de l’exécutif départemental a fait réaliser de nombreux travaux
dans l’appartement où il logeait
avec sa famille. “L’appartement avait été refait avec beaucoup de goût par Georges
Gruillot. Il avait notamment
fait aménager une magnifique
laverie pour plus de 150 000 F
de l’époque. Plusieurs femmes
A
AFFAIRE
de ménage s’occupaient de l’entretien de l’appartement” ajoute un autre témoin de l’époque
Gruillot. “Le linge de la famille Gruillot arrivait régulièrement.” Le président Gruillot
utilisait également l’appartement de la rue Nodier pour
des réceptions privées. “Il nous
invitait tous les ans, nous et
nos épouses, pour un repas
convivial” rapporte cet ancien
élu.
Le précédent président du
Conseil général du Doubs,
Claude Girard, avait rompu
avec cette habitude d’habiter
l’appartement de fonction. Ce
dernier avait établi sa résidence principale à LantenneVertière dans son canton d’Audeux. Cependant, Claude
Girard avait fait de ce logement un lieu de réception.
Enfin Claude Jeannerot, l’actuel président, l’a déjà utilisé
à plusieurs reprises depuis
son élection en avril 2004,
notamment pour recevoir des
personnalités. Et cet été, il a
décidé de louer l’appartement
voisin à titre privé. O
J.-F.H.
Les deux volets dissociés
Les dérives du système
L’immeuble se situe à quelques dizaines de mètres de la préfecture et du Conseil général du Doubs.
a question n’a pas été abordée Il s’agit d’un appartement de type 5,
en séance publique du Conseil situé au 2ème étage et combles de l’imgénéral, sans doute pour éviter meuble, d’une superficie de 180 m2. Des
des débats interminables sur travaux auraient débuté pour rénover
un sujet rendu sensible par les les peintures et le sol de ce logement qui
récentes dérives dont on a eu selon nos sources, doit être transformé
connaissance sur le plan natioen un confortable loft. Par ailleurs,
Ce loyer le président aurait demandé lors
nal, l’affaire Gaymard en étant
l’illustration suprême. C’est donc
d’une précédente commission perau cours d’une commission per- paraît en manente de relier les lignes télémanente, non publique, que le
de l’appartement au
dessous phoniques
sujet a été tranché le 12 juillet
réseau du Conseil général, avant
dernier. Au sommaire de cette du marché de retirer cette demande.
réunion entre élus, la location
Cet appartement du 2, rue Nodier
d’un appartement sis au 2 rue
locatif. a été sollicité par Claude JeanCahrles Nodier à Besançon.
nerot “à usage d’habitation exclu“Monsieur Claude Jeannerot sollicite la sivement.” La location a pris effet au 1er
location à titre privatif d’un appartement septembre dernier. Après débat, les élus
situé 2 rue Nodier à Besançon” résume sont tombés d’accord sur un loyer de 11
l’ordre du jour.
700 euros par an, payable trimestriel-
L
lement et à terme échu, soit 975 euros
par mois, selon estimation des services
fiscaux. Les charges feront l’objet d’une
provision trimestrielle de 190 euros. Ce
loyer paraît en dessous du marché locatif bisontin. À titre de comparaison, une
agence bisontine vient de louer rue Gambetta un 180 m2 pour 1 100 euros par
mois, “un tarif très attractif” selon le
loueur.
Si Claude Jeannerot a pris soin de se
conformer à la loi (voir encart ci-dessous), la méthode dérange l’opposition.
“C’est tout à fait logique qu’il paye un
loyer. ce qui est plus gênant, c’est que
cette question n’ait pas été abordée en
séance publique” déplore Jean-François Longeot, responsable du groupe
Doubs Avenir. O
J.-F.H.
Que dit la loi concernant les logements de fonction ?
n ce qui concerne le Conseil
général, c’est l’article L 312319-2 du code général des
collectivités locales (inséré par la
loi nº 2002-276 du 27 février 2002)
qui réglemente l’utilisation des
logements de fonction. Que dit le
E
texte ? “Lorsque la résidence personnelle du président du Conseil
général se situe en dehors de l’agglomération comprenant la commune chef-lieu du département
et que le domaine du département comprend un logement de
fonction, le Conseil général peut
fixer par délibération les modalités selon lesquelles ce logement
lui est affecté.” A contrario, un
président de Conseil général qui
habite l’agglomération - c’est le
cas de Claude Jeannerot, ce n’était
pas le cas de Georges Gruillot ni
de Claude Girard -, n’aurait pas
droit à un logement de fonction.
Pour se mettre en règle avec les
dispositions de la loi, Claude Jeannerot a décidé de solliciter un bail
en bonne et due forme. Le dramatique épisode du viol perpétré dans
l’appartement de la rue Nodier par un copain
du fils de feu Claude Girard, a mis en lumière
les abus d’un système aux contours trop flous.
aisser les clés d’un appartement appartenant à
une collectivité publique
à un de ses enfants relève-t-il
de l’abus ? Certainement. Cela
n’apparaîtrait pas aussi scandaleux si cette pratique n’avait
pas abouti à un drame.
Les faits remontent au 2 août
2003. Le jeune Teddy Eugénie
est un ami de Charles Girard,
fils de l’ancien président du
Conseil général aujourd’hui
décédé. Cette soirée d’été très
arrosée pour Charles Girard et
sa bande de copains s’est terminée dans l’appartement de
la rue Charles Nodier. Alcool
et drogue circulent abondamment. La fin de soirée tourne
au drame : Teddy Eugénie viole, dans une chambre de l’apprtement, une jeune fille qui
avait été conviée à terminer la
soirée là. Le violeur a été
condamné le 8 septembre dernier à 6 ans de réclusion par la
cour d’assises du Doubs. Fait
exceptionnel : un des principaux témoins, Charles Girard,
L
ne s’est pas présenté à l’audience. Il n’était pourtant appelé que comme témoin.
Cette affaire de viol a pourtant
été dissociée des faits de consommation de drogue. Et le parquet a décidé de ne pas poursuivre les jeunes pour usage de
stupéfiants. Les quantités saisies dans l’appartement - 1 g
de cocaïne et 15 g de haschich
- seraient en dessous du plafond à partir duquel la justice
est censée poursuivre ! L’instruction, confiée à un juge parisien, s’est perdue dans les couloirs de la justice, le volet
stupéfiant a été enterré… “C’est
un refus de poursuivre d’opportunité, uniquement lié à la
personne du jeune concerné”
commente une source proche
de la justice bisontine.
L’ancien président
aurait interdit son
fils d’utiliser l’appartement du Conseil
général. Il en avait
pourtant la clé… O
J.-F.H.
BESANÇON
8
En bref
Débat
Le comité départemental des
médaillés Jeunesse et Sports
organise un débat sur le thème “sport et Europe”, samedi 22 octobre toute la journée
au Centre International de
Séjour (3, avenue des Montboucons). Participation gratuite mais inscription souhaitée auprès de Jean Butaud
au 03 81 52 19 08.
Conférence
“Être parent aujourd’hui”, thème de la conférence organisée à Mamirolle le 21 octobre
à 20 h 30 (salle des fêtes). Par
le psychologue Gérard Vallat.
Rens. 03 81 55 80 66.
Thise
Deux soirées théâtre à la salle d’animation de Thise : le
29 octobre, “réveillon à la montagne” par la troupe de Mamirolle et le 12 novembre, spectacle pour enfants par la M.J.C.
de Palente (à 17 heures). Toujours à Thise, salon Ar’Thise,
les 19 et 20 novembre.
Rens. 03 81 61 07 33.
Écoles
La mairie de Mercey-le-Grand
inaugure la restructuration des
deux écoles du village samedi 22 octobre. À cette occasion, exposition de photos de
classes anciennes.
SCOLAIRE
2,5 millions d’euros cette année
Gratuité des livres scolaires :
une mesure anti-sociale ?
La gauche en avait fait une promesse électorale. La gratuité des
manuels pour les lycéens se met progressivement en place. La
mesure ne réjouit pas vraiment les professionnels du livre.
avoriser l’égal accès
de tous au service
public de l’éducation”, telle était le
prétexte retenu par l’équipe
de Raymond Forni lors des élections régionales de 2004. Une
fois élue, la gauche régionale
a donc mis un point d’honneur
à engager sur le terrain cette
mesure. Cependant, devant
l’ampleur des conséquences
qu’implique cette décision, le
Conseil régional a décidé de
“laisser aux établissements le
temps de s’organiser afin de
répondre aux solutions qui leur
sont proposées.” Cet objectif de
gratuité totale sera en fait
“atteint progressivement, en
trois ans, pour permettre à
chaque établissement d’organiser la collecte et la distribution des livres scolaires.”
À la rentrée de septembre 2005,
étaient donc concernés par cette mesure les élèves de terminale générale et technologique
et les élèves de première et terminale de baccalauréat pro-
“F
fessionnel. Soit près de 8 000 ponovo qui a pourtant remélèves du public et du privé qui porté la plupart des marchés
bénéficieront ainsi de la gra- publics lancés par les lycées
tuité complète : 60 % des élèves du secteur. Auparavant, les
francs-comtois, et 100 % des parents ou les élèves venaient
élèves des lycées privés. En eux-mêmes chercher leurs livres.
enseignement général, le C’était parfois la seule occaConseil régional attribue 150 sion pour eux d’entrer dans un
euros par élève à l’établisse- lieu culturel. Ils en profitaient
ment scolaire, correspondant souvent pour acheter du paraau coût total d’une collection scolaire ou des fournitures. Avec
cette mesure, on est en train de
de livres.
À la rentrée 2005, 70 000 livres se couper de toute une frange
de la population.”
ont ainsi été achetés
Même son de cloche
par les lycées de la
région. Pour finan- Le fournisseur à la librairie
cer cette mesure, la le moins cher Forum, autre fournisseur local en
collectivité régionale a déboursé la somemporte le manuels scolaires :
“Nous avons connu
me de 2,5 millions
marché.
une forte baisse cetd’euros cette année.
te année, déplore
Une manne financière pour les librairies locales ? Dominique Rouet, responsable
du rayon livres chez Forum.
Pas vraiment.
D’après leurs responsables, Certains professeurs nous ont
cette décision politique aura commandé des livres qui nous
des effets induits plutôt néga- restent sur les bras en disant
tifs. “C’est une très mauvaise au dernier moment que ces
idée pour la vie des librairies livres n’allaient pas servir !”
explique-t-on à la librairie Cam- Les conséquences ne se sont
La gratuité des livres a démarré l’an dernier par les terminales. Elle est étendue cette année pour les classes de
première et le sera en 2006 pour les secondes.
pas fait sentir : “D’habitude,
on est obligés d’embaucher du
monde à cette période. Là, on
nous a conseillé de prendre des
congés” ajoute-elle.
Depuis la mesure prise par le
Conseil régional, les commandes
de livres passées par les établissements le sont par l’intermédiaire des appels d’offres.
Le fournisseur le moins cher
emporte le marché. Une dérive dénoncée chez Camponovo :
“Un lycée peut très bien commander à Marseille chez un
gros fournisseur qui pourra faire des remises sur lesquelles
nous ne pourrons pas nous aligner.” Il arrive même parfois
que certains lycées exigent, en
plus d’une réduction qui peut
dépasser les 20 %, que la librairie lui mette à disposition du
personnel pour couvrir tous les
livres ! “Je connais certains établissements qui l’ont fait” affirme un libraire bisontin.
Les libraires dénoncent en fait
le côté anti-social d’une mesure pourtant destinée à donner
sa chance à tous les élèves. Si
les familles peuvent y trouver
leur compte, le jeu de la concurrence induite par ce système
risque de provoquer des dégâts
auprès des libraires, notamment les plus petits. C’est en
quelque sorte du capitalisme
sauvage appliqué à un domaine censé en être exclu : la culture. “Je crois que les élus ne
se rendent pas compte des conséquences de cette décision purement politique” résume Thierry Morer, de chez Camponovo. O
J.-F.H.
PUBLI-REPORTAGE
LIBÉREZ-VOUS
À Besançon, la société Dajax
propose un service d’aide à
domicile. Pour 7,50 euros de
l’heure, vous pouvez bénéficier
de l’intervention d’une aide
ménagère chez vous.
vouons-le, parmi les activités rébarbatives, il y a les tâches ménagères. Qui ne
troquerait pas son balai et son fer à repasser contre du temps à prendre pour soi ou à passer en famille ? Probablement personne. Surtout lorsqu’il s’agit de s’affairer à la maison le
soir après une journée de travail ou le weekend. Ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on
retrousse ses manches pour se mettre à l’ouvrage si on préfère se détendre. Tenir propret
A
Antoinette Clerget,
assistante d’Olivier Bernard.
du repassage et du ménage
son domicile est une contrainte pour la plupart
d’entre nous. D’où l’intérêt de déléguer ces
tâches ménagères à des professionnels, sans
se ruiner.
À Besançon, la société Dajax “chevalier de la
propreté” vous propose un service d’aide à domicile efficace et à moindre frais. Depuis le mois
de juin, elle a déjà convaincu une soixantaine de
clients qui la sollicitent pour le ménage, le repassage et la cuisine. “On répond véritablement à
une attente” indique Olivier Bernard, gérant de
Dajax. Cela n’a rien de surprenant dans une
époque où le loisir tient une part grandissante.
Mais la croissance que rencontre cette entreprise est d’abord liée à la qualité du service ren-
du, au prix incitatif et à la souplesse d’utilisation du système. Explications. Il suffit d’un simple
coup de fil chez Dajax pour demander l’intervention d’une aide ménagère à son domicile.
Moyennant 16 euros de l’heure, elle se déplace pour la mission qui lui est confiée. Ce tarif
passe à 15 euros si le client achète une douzaine d’heures. “À partir du moment où la femme de ménage convient au client, il a la certitude que c’est toujours la même personne qui
se déplacera chez lui pour faire le repassage,
le ménage ou la cuisine.” Le but est d’établir
une relation de confiance. “Si elle ne convient
pas, nous proposons une autre personne sans
demander d’explication” précise Antoinette Clerget. Toutes les collaboratrices de Dajax sont
polyvalentes et justifient d’une expérience dans
ce domaine.
“Mettre le pied
à l’étrier.”
Alors pourquoi se priver d’un tel service qui permet en plus au client de profiter d’une réduction fiscale qui ramène le tarif horaire à 7,50
euros ? Pour ce prix, la maison est propre. “En
fin d’année, nous transmettons à nos clients une
attestation fiscale qui récapitule le nombre
d’heures de prestations qu’il a utilisé. C’est sans
conditions de revenu, sous réserve que l’entreprise mandatée ait un agrément préfectoral. Ce
qui est notre cas” poursuit Olivier Bernard. Le
coût horaire peut être encore amoindri pour les
Olivier Bernard : “Nous sommes très attentifs à la qualité du travail effectué.”
entreprises qui offrent à leurs salariés des titres
emploi-service avec lesquels ils peuvent régler
la prestation. C’est le même principe que les
tickets-restaurant.
Mais au-delà de sa mission de service, Dajax
s’est fixé un objectif social. “La plupart des personnes employées, sont des femmes qui ont
arrêté de travailler à un moment donné et qui
souhaitent retrouver un emploi. Nous leur donnons la possibilité de remettre le pied à l’étrier.
Toutes ces personnes passent un test, et s’engagent à appliquer rigoureusement le cahier des
charges. Nous sommes très attentifs à la qua-
lité du travail effectué et à la satisfaction du client.”
Le tout pour un service chic et pas cher. O
Renseignements :
Dajax
3, rue Berthelot
25000 Besançon
Tél. : 03 81 48 64 08
www.dajax.fr.tc
BESANÇON
10
M ÉDECINE
Elle a fait ses études à la faculté de Besançon
De la réalité à la télé pour un médecin bisontin
À 33 ans, Sandra Deleule est médecin
urgentiste. Une profession qui l’a conduite à s’engager aux côtés de Médecins
sans Frontières, mais aussi à assurer l’assistance sanitaire sur des émissions de
télé-réalité comme Koh-Lanta.
Sandra Deleule a passé sept mois
dans une campagne reculée de Chine.
H UMANITAIRE
e suis médecin généraliste avec une spécialité urgentiste et
médecine de catastrophe.” Sandra Deleule est
désormais attachée aux services des urgences de Belfort
après avoir fait ses études de
médecine à Besançon. À 33
ans, elle n’en serait peut-être
pas là si en 1989, elle n’avait
pas participé à ce voyage
humanitaire au Burkina-Faso
organisé par son lycée. Pendant ce périple à travers
l’Afrique, elle a passé le plus
clair de son temps à observer
le médecin qui accompagnait
l’expédition.
De cette première approche est
née la vocation pour un métier
de contact qui plus tard va l’emmener dans les campagnes les
plus reculées de la Chine aux
côtés de Médecins sans Frontières (M.S.F.). “J’ai toujours
voulu faire de l’humanitaire”
dit-elle. Mais de là à tout lâcher
pour une mission de plusieurs
mois en terre inconnue, tous
les jeunes étudiants en médecine, aussi attirés soient-ils
par l’aventure, ne sont pas
prêts à le faire.
Sandra Deleule a sauté le pas.
Après avoir passé de longues
années entre son bureau et
les bancs de la fac de Besançon pour suivre des études
astreignantes et qui finissent
“par vous fermer l’esprit”, elle
“J
d’altitude. Sur place, le confort
a voulu prendre le large.
Il y a un monde au-delà de nos est sommaire. “Quand je suis
frontières. En 2000, juste après arrivée, je me suis dit que je
sa thèse, la jeune médecin a n’y arriverais pas. C’était sale,
fait ses bagages pour partir il n’y avait pas d’eau, pas d’élecarpenter cette terre pétrie d’in- tricité, ça sentait mauvais,
égalités et d’appel à l’aide. l’air était humide. Mais après
Après tout, peut-être aurait- une bonne nuit de repos, c’était
on besoin d’elle ailleurs, sous parti, tout allait mieux.”
Un des objectifs de
d’autres latitudes.
“J’avais dit à “Franchement, la mission de
M.S.F. était de forM.S.F. que je leur
accordais six mois dans ce métier, mer des village
(médecins
de mon temps.
je m’éclate.” doctors
au
pied
nu)
L’organisation m’a
envoyé en Chine” raconte San- capable d’aller vacciner et prodra Deleule. Elle restera fina- diguer les premiers soins aux
lement sept mois dans la peti- personnes isolées dans la camte bourgade de Danian dans pagne. Mais au quotidien, il
faut gérer la tuberculose, une
la province du Guanxi.
Plus qu’un dépaysement, c’est flopée de maladies tropicales,
une gifle émotionnelle et cul- des cancers, le S.I.D.A.
turelle qu’elle reçoit à son arri- Il faut s’adapter, trouver les
vée. Elle découvre dans cette moyens de contourner la barcampagne à “9 heures de voi- rière de la langue. “Au début,
ture du premier hôpital”, la on a aucun repère.” Mais le
réalité d’une Chine qui sur- travail se fait. “Ce que j’aime
vit. Une image à l’opposé de dans l’humanitaire, c’est qu’on
celle que l’on a de ce pays en ne pratique pas que de la médepasse de devenir une des pre- cine. Il y a toute une informières puissances écono- mation à mettre en place pour
miques mondiales. Les cou- expliquer l’importance de l’hylisses sont moins réjouissantes. giène par exemple.”
Les habitants du Guanxi sont Le quotidien, c’est aussi la
des paysans qui vivent de la pression d’un système qui
culture de la terre. “Ils gagnent contrôle tout. “Toutes les com25 euros par an. C’est le prix munications sont écoutées, tous
d’une année d’école pour un les courriers sont ouverts et
enfant” raconte Sandra qui a les mails lus par les autorités
débarqué dans le petit dis- locales” explique-t-elle. Malpensaire du village à 2 500 m gré tout, Sandra Deleule s’est
adaptée à cette campagne où
l’on vit par-delà la misère. “Les
médecins chinois sont épatants. Je n’avais pas envie de
rentrer. Je ne me suis jamais
senti aussi bien. Pourtant, partout où j’étais, il n’y avait aucun
confort.”
Finalement, Sandra Deleule
a trouvé son équilibre loin du
rythme trépidant d’une existence d’urgentiste. Elle n’exclut pas aujourd’hui de repartir pour d’autres missions avec
Médecins sans Frontières.
Mais dans l’immédiat, si ce
n’est pas avec M.S.F. ce sera
peut-être avec Média-Médic,
une société pour laquelle elle
collabore depuis cette année.
Cette structure assure l’assistance sanitaire sur des
émissions de télé-réalité. Cet
été, sur votre petit écran, vous
avez peut-être aperçu Sandra
Deleule dans l’émission KohLanta. Elle est partie un mois
en Nouvelle-Calédonie pour
les besoins du jeu. “Je gérais
l’assistance médicale pour une
centaine de personnes, qu’il
s’agisse des techniciens où des
participants à l’émission.
C’était très différents de l’humanitaire.” L’expérience est
aux antipodes de son voyage
en Chine. “Franchement, dans
ce métier, je m’éclate, mais
c’est presque un peu trop
speed.” O
T.C.
Association des enfants de l’Adrar
Une association de Bouclans
pour les enfants mauritaniens
Infirmière au C.H.U. de Besançon, Bernadette Multrier se rend
ces jours-ci en Mauritanie pour cinq semaines. L’infirmière, fondatrice de l’association humanitaire des enfants de l’Adrar,
apporte avec elle médicaments et ordinateurs pour les écoliers.
ur la photo, on la voit
dans un petit village,
quelque part dans la
région de l’Adrar au
Nord de la Mauritanie, assise
à côté d’un garçonnet noir au
regard un peu inquiet. Une belle histoire pour elle. L’enfant
avait mal aux dents, ne voulait pas être soigné, par peur
des piqûres. “Il était très agressif au début. Et puis peu à peu
on l’a apprivoisé” raconte Bernadette Multrier.
L’infirmière du C.H.U. de
Besançon est tombée dans l’aide humanitaire un peu par
hasard, aux détours de
vacances. C’était en 2000, dans
le Nord de la Mauritanie. “À
la fin du séjour, les gens m’ont
dit de revenir. Je l’ai fait.” La
voix est énergique, Bernadette Multrier parle à toute vitesse, pour ne pas perdre de temps.
Son agenda est surchargé.
À la fin du mois d’octobre, dans
quelques semaines, elle s’envole pour la Mauritanie. Elle
doit y rester cinq semaines.
Avec elle, elle emporte les médi-
S
caments récoltés par l’asso- de l’Adrar” ne se limite pas à
ciation qu’elle a créée, “les l’aide d’urgence. Dans ses
enfants de l’Adrar”, du nom de bagages, Bernadette Multrier
cette région de Mauritanie, à emmène cette fois trois ordila lisière du Sahara et du nateurs et leurs imprimantes,
désert, à 500 km de la capita- anciennes machines des collectivités locales remises à neuf
le du pays, Nouakchott.
Avec l’imminence du départ, et cédées à l’association à un
“je suis un peu stressée”, avoue- prix dérisoire. Ils serviront à
t-elle. Les derniers préparatifs équiper le lycée de la région,
doivent encore être réglés, à le relier à Internet. L’assonotamment la question de ciation aide aussi une jeune
l’acheminement des médica- femme à monter sa garderie
ments. “On a toujours besoin d’enfants, met en place un système de parrainage
de médicaments, des
antibiotiques, des Bernadette pour permettre à des
enfants parmi les plus
antidiarrhéiques.
Multrier
pauvres de se rendre
Les enfants mal
à l’école. “Les besoins
nourris sont senemmène
trois
là-bas ne manquent
sibles à toutes les
maladies. Mais le ordinateurs pas”, ajoute Bernadette.
transport est toujours
Avec le temps, elle
un problème à cauet leurs
s’est liée d’amitié
se du coût”, affirmeimprimantes. avec les habitants,
t-elle.
“qui l’ont tous bien
Sur le terrain, l’infirmière de Bouclans fait le accueillie.” Il y a ce garçon des
tour des campements de rues, qui la suit comme son
nomades pour prodiguer pre- ombre dès qu’elle arrive dans
miers soins et cours d’hygiè- la ville et “prend son rôle très
ne. Et l’association des “enfants au sérieux. Il ouvre la porte
Ces prochains jours, Bernadette Multrier, 54 ans, infirmière au C.H.U. de
Besançon part en mission humanitaire au Nord de la Mauritanie. Avec son association,
elle doit mettre en place plusieursprojets concernant l’aide à l’enfance.
du cabinet de consultation aux
patientes.” Mais il a aussi fallu apprendre à négocier, à
s’adapter à un autre rythme.
“Il ne faut pas avoir l’esprit
européen, et être patient. De
toute manière, le temps travaille pour nous. Il faut
répondre aux réels besoins des
gens et ne pas faire ce qui nous
ferait plaisir”, reconnaît l’infirmière, qui après quatre ans
de présence sur le terrain, voit
enfin ses projets se concrétiser.
Et les projets justement, elle
n’en manque pas. Dans cette
région désertique, aux besoins
immenses, les O.N.G. sont présentes de façon sporadique, au
gré des campagnes de vaccination des uns et des autres.
L’infirmière rêve de coordonner l’action des différentes asso-
ciations sur place, “surtout pour
suivre les traitements auprès
des enfants” et “permettre une
présence permanente sur le terrain.” Mais “notre but, ce n’est
pas de rester longtemps. C’est
au contraire que l’on n’ait plus
besoin de nous, que les gens sur
le terrain soient acteurs”, affirme Bernadette Multrier. O
S.D.
BESANÇON
BANQUE ALIMENTAIRE
11
BEURE
Collecte les 25 et 26 novembre
L’hiver social commence
Comme chaque année, la Banque alimentaire organise sa collecte
fin novembre, dans tous les supermarchés du département. Près
de 15 000 personnes bénéficient des produits récoltés.
u fond de l’entrepôt de deux jours, dans une centaine
la Banque alimentai- de supermarchés du départere, une vingtaine de ment. L’enjeu est important.
grandes caisses bour- Car le produit de la collecte
rées de paquets de pâtes ali- représente près de 17 % du
mentaires et de riz de toutes total des quantités redistrisortes attendent encore d’être buées tout au long de l’année.
distribuées. Juste à côté, les Le reste provient des dons de
réserves de l’association en l’Union européenne - des monsucre et en café remplissent à tagnes de palettes de briques
peine deux bacs. “Pour être de laits et de boîtes de consersûr de pouvoir aller jusqu’à ve - et des invendus des hyperla collecte, on essaye de ration- marchés Carrefour et Métro
ner ces produits depuis la fin pour les produits frais, légumes,
de l’été. Les pâtes, on n’en laitages ou viandes.
Lors de la collecmanque jamais.
Par contre, on a Tous les produits te, la Banque a
besoin de tous les
toujours besoin
de sucre, d’huile, alimentaires non produits alimentaires non périsde café ou de
périssables.
sables, mais surboîtes de thon. Ce
tout donc de sucre,
sont des produits
relativement chers. Et si on d’huile ou de tablettes de chovient à en manquer, on ne sait colat. “Car il ne faut pas que
pas gérer la situation”, com- de la quantité, on doit aussi
mente Arnaud Hincelin, le faire attention à la diversité
délégué général de la Banque des produits, la qualité”, selon
le délégué général.
alimentaire à Besançon.
Les 25 et 26 novembre pro- Chaque année, les quantités
chains, l’association caritati- distribuées augmentent. En
ve organise sa collecte annuel- 2005, 610 tonnes de nourritule. Une opération qui mobilise re ont été offertes en 2005 à la
près de 2 000 bénévoles sur les quarantaine d’associations cari-
PUBLI-REPORTAGE
A
tatives soutenues par la
Banque alimentaire, et qui se
chargent ensuite de la redistribution aux personnes démunies. Près de 700 tonnes
devraient être distribuées cette saison. “Le nombre de personnes bénéficiaires augmen-
te, c’est évident, même si c’est
difficilement chiffrable. En une
année, 15 000 personnes ont
reçu au moins une fois une aide
de la Banque alimentaire”,
ajoute Arnaud Hincelin. Alors
en un mot, donnez… O
S.D.
Près de 700 tonnes devraient être distribuées.
Une douzaine de plaintes
L’entreprise Besançon
Nautic prend l’eau
La société spécialisée dans la vente de bateaux de
plaisance a été mise en redressement judiciaire.
Son lourd passif laisse présager une liquidation prochaine. Plusieurs plaintes pèsent aussi sur son gérant
soupçonné d’escroquerie.
a société Besançon Nautic, plaintes de clients qui s’estiment
installée au bord du Doubs lésés. Selon nos informations, au
entre Besançon et Beure, a moins une douzaine de plaintes
été placée en redressement judi- pour abus de confiance et escrociaire par un jugement du tri- querie auraient déjà été enrebunal de commerce du 25 juillet gistrées. Le gérant aurait notamdernier pour cause de cessation ment conservé l’argent de la vente
de paiement. La poursuite de de bateaux d’occasion mis en
l’activité a été autorisée jusqu’au dépôt par ses clients, reçu des
acomptes pour des
25 novembre prolivraisons
de
chain, mais au vu
Reçu des
bateaux jamais
du lourd passif accusé par l’entreprise - acomptes pour effectuées ou encorendu des répa“plusieurs centaines
des bateaux re
rations avec de nomde milliers d’euros”
malfaçons.
selon le représenjamais livrés. breuses
Le montant global
tant des créanciers
-, la liquidation de la plus ancien- de l’argent ainsi détourné dépasne entreprise de nautisme de la serait les 300 000 euros au détrirégion paraît inéluctable. D’après ment des clients et des fournismaître Leclerc, le représentant seurs de Besançon Nautic.
des créanciers, “la société aurait L’activité de Besançon Nautic
des dettes vis-à-vis de clients, de se poursuivra jusqu’à la profournisseurs, des caisses sociales chaine décision du tribunal fin
novembre. À côté des locaux de
et des caisses fiscales.”
Mais les difficultés traversées la route de Lyon, l’activité de
par l’entreprise ne s’arrêtent pas Besac Plongée (école de plonlà. Son gérant, Denis Acerbi, fait gée) se poursuit tout à fait noractuellement l’objet d’une enquê- malement. Les deux entités
te de la gendarmerie de Tarra- sont désormais totalement indégnoz suite à de nombreuses pendantes. O
J.-F.H.
L
Micro-Méga fête 100 ans
d’innovation à Besançon
L’entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’instruments de chirurgie dentaire célèbre son 100ème anniversaire. Micro-Méga emploie 250
salariés et poursuit la politique d’innovation engagée par Étienne Garnier, le fondateur.
n peut avoir 100 ans et rester à la pointe
de la technologie. L’entreprise Micro-Méga,
100 ans après sa fondation, garde toujours le même esprit novateur, celui qui a
propulsé l’entreprise de la rue du Tunnel à Besançon parmi les leaders mondiaux en matière de
matériel de chirurgie dentaire. Dès 1907, cette
politique axée sur la créativité permettait au fondateur Étienne Garnier de commercialiser le premier tire-nerf qui donnera à Micro-Méga une envergure internationale. Sans cesse à la pointe des
technologies, Micro-Méga s’adapte ou anticipe
les progrès réalisés par la chirurgie dentaire. “En
1996, Micro-Méga introduisait le nickel-titane dans
ces instruments. Ce matériau à mémoire de for-
O
me a permis de créer des instruments beaucoup
plus maniables et précis” note à titre d’exemple
Audrey Stefani, responsable marketing de MicroMéga. Grâce à ses gammes de produits dépassant les 4 000 références, Micro-Méga conforte
sa position de spécialiste de l’endodontie, discipline de la dentisterie qui concerne la prévention,
le diagnostic et le traitement des maladies de la
pulpe dentaire. “Nous sommes les seuls au monde à fabriquer certains types de produits comme
les “manches pignons” où le pignon d’entraînement fait partie de la lime. cela offre au praticien
et au patient plus de confort dans le sens où l’instrument est beaucoup plus petit” illustre la responsable marketing.
Micro-Méga
intervient
dans trois
domaines
principaux de
l’endodontie :
les pièces
à main et
contre-angles,
l’obturation et
l’hygiène.
L’entreprise Micro-Méga est installée
depuis 1932 rue du Tunnel.
Ces technologies innovantes appliquées à l’instrumentation dentaire s’appuient sur le long savoirfaire des salariés de Micro-Méga. Le positionnement de Besançon en matière de microtechniques
permet à Micro-Méga de conserver la longueur
d’avance qu’il a acquise au fil de ses 100 années
d’expérience. “Un contre-angle est constitué de
40 à 45 pièces et la précision nécessaire pour
monter ces pièces est au micron près. Le savoirfaire de notre personnel est une de nos grandes
richesses.”
Aujourd’hui, la société Micro-Méga distribue ses
produits à travers 125 pays dans le monde. certifiée I.S.O. 9 001 version 2000 et E.N. 13 485,
Micro-Méga a fait de la qualité un credo permanent. Grâce à ses compétences, l’entreprise bisontine s’est également diversifiée dans la fabrication d’aiguilles d’épilation ou d’acupuncture.
Traditionnelle mais résolument moderne, MicroMéga entame allégrement son deuxième siècle
d’existence, sans perdre de vue ce qui a contribué à asseoir sa réputation au fil des précédentes
décennies : la fiabilité et le service. Micro-Méga anticipe les progrès
de la chirurgie dentaire.
MICRO-MÉGA
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DOSSIER
13
Vos impôts locaux
à la loupe
CONSTAT
Les feuilles tombent à l’automne, comme les feuilles d’imposition dans les boîtes à lettre.
C’est la période qui veut cela.
Chaque contribuable découvre
à quelle sauce il est mangé par
les collectivités, avant de s’acquitter de cette douloureuse
obligation en réglant l’addition.
Les locataires comme les propriétaires passent systématiquement à la caisse à moins
que ceux-ci ne bénéficient d’abattements ou d’exonérations pour
différentes raisons. Le mode de
calcul des impôts locaux laisse
apparaître un certain nombre
d’incohérences. C’est vrai en
particulier pour la taxe d’habitation où l’on observe de grandes
disparités sur une ville comme
Besançon. Ces écarts ont une
explication historique. Mais audelà du mode de calcul compliqué et vieillissant, ce qui préoccupe le contribuable c’est
l’évolution des taux fixés par les
collectivités et qui chaque année,
sont responsables de l’évolution de la fiscalité locale. En règle
générale, sur ce dernier point,
ils ont tendance à augmenter.
L’augmentation continue
La claque de la fiscalité locale
Certes, au regard des statistiques nationales, les contribuables paient moins d’impôts locaux dans le Doubs que
dans d’autres départements. Mais l’écart tend à se réduire.
ans le Doubs, depuis 2002, la fiscalité
locale a pris une claque. La taxe d’habitation, la taxe foncière, la taxe sur le
foncier non bâti et la taxe professionnelle, que l’on a baptisé “les quatre vieilles” - la
plupart d’entre elles remontent à la Révolution
- ont toutes été majorées dans le département.
Sur la période, la taxe d’habitation (T.H.) a subi
une hausse de 12,70% à 13,11%. De leur côté la
taxe sur le foncier bâti (T.F.B.) est passée de
16,91% à 17,52%, la taxe sur le foncier non bâti
(T.F.N.B.) a fait un bon de 17,39% à 18,59% et la
taxe professionnelle (T.P.) a connu une augmentation de 13,13% à 13,54%. La mise en perspective de ces chiffres avec les statistiques nationales sera peut-être de nature à rassurer le
contribuable du Doubs, qui ne figure pas parmi
les plus taxés de France. En effet, à l’échelle nationale, en 2004, la moyenne de la T.H. est de 14,17%,
celle de la T.F.B. est à 18,12%, la T.F.N.B. à 43,14%
et la T.P. à 15,34%. Sur certains postes, il reste
de la marge. C’est le cas pour la taxe sur le foncier non bâti, où l’écart entre les statistiques
départementales et celles enregistrées sur l’en-
D
semble du territoire est de plus de 20 points. Par
contre, si l’on observe la taxe d’habitation, l’écart
tend à se réduire comme pour la taxe sur le foncier bâti. Le Doubs rattrape petit à petit son
retard. Chaque contribuable a pu le constater en
découvrant sa feuille d’imposition. “Ce sont les
communes qui votent le taux d’imposition pour
les quatre taxes locales en même temps que leur
budget. La position du Doubs par rapport aux
autres départements peut vouloir dire que l’on
gère mieux ici les budgets qu’ailleurs” note le Trésor Public. Le satisfecit général. Mais il n’est pas
sûr que les contribuables l’entendent de cette
oreille au moment de passer à la caisse.
Si l’on observe le détail de la taxe d’habitation,
on remarque que le Conseil général est raisonnable. Il conserve un taux de 7% depuis 2003. Il
ne changera pas en 2005. Même chose pour celui
de la taxe sur le foncier non bâti. Sur ces deux
postes, il est moins gourmand que ces proches
voisins que sont le Jura, la Haute-Saône, et le
Territoire-de-Belfort (sauf pour la T.F.B. qui dans
ce département est de 8,89%). Le Conseil général ne change rien non plus sur la T.P. dont le
000 entreprises pour la taxe professionnelle et
taux sera encore de 7,49% en 2005.
Mais on ne peut pas en dire autant de la Région 249 742 articles (contribuables) pour la taxe d’haqui intervient dans la T.F.B., la T.F.N.B. et la T.P. bitation (un même foyer fiscal peut avoir pluContrairement à leurs prédécesseurs qui ont sieurs articles). Faut-il encore rappeler que dans
observé une pause fiscale depuis 2001, Raymond le Doubs, sur 270 895 foyers fiscaux, 147 586
Forni et son équipe ont décidé d’augmenter le étaient imposables en 2002.
taux sur les trois taxes. Par exemple pour la taxe Il semble que la plupart des collectivités - c’est
d’habitation, il est passé de 3,07% à 3,84% en vrai notamment pour la Région - soient à un tournant dans la fiscalité locale. Les élus
2005. Le taux de la T.P. fait un bon de
2,44% à 3,05% cette année.
“On gère mieux s’interrogent sur les marges de
manœuvre dont ils disposent pour
Ensuite, les communes et les communautés de communes ont aussi leur ici les budgets continuer à majorer l’impôt local
alors que le contexte économique est
mot à dire dans ce système d’imposiqu’ailleurs.” tendu, et l’État surendetté. Par
tion. Et là, on trouve tous les cas de
figure dans le Doubs entre celles qui ont choisi ailleurs, comme le laisse entendre la direction
de ne pas majorer leur taux en 2005 (c’est le cas des services fiscaux, rien ne permet d’affirmer
de Besançon) et celles qui poussent un peu plus que demain d’autres strates administratives ne
loin le curseur. Ajoutons à cet ensemble la rééva- viendront pas alourdir cet impôt. Par exemple,
luation des bases fixées par l’État dans le cadre aujourd’hui la communauté d’agglomération du
de la loi de finances qui fait grimper l’addition Grand Besançon ne ponctionne pas le contribuable sur la taxe d’habitation alors qu’elle en a
parfois salée pour le contribuable.
En 2004, le cumul des impôts dans le Doubs la possibilité, comme le font d’autres structures
représente une coquette enveloppe de 1,52 mil- intercommunales.
liard d’euros. Sur cette somme, 1,01 milliard d’eu- Qu’en sera-t-il demain ? On parle aussi des Pays
ros d’impôts sur le revenu est perçu par l’État. qui appelleraient des financements. “Si de nouLes impôts locaux représentent 481 millions d’eu- velles organisations viennent se greffer à celles
ros, soit 252 millions d’euros de taxe profession- déjà existantes, on peut se demander en effet comnelle, 96 millions d’euros de taxe d’habitation, ment vont évoluer ces impôts locaux” précise la
130 millions d’euros de taxe sur le foncier bâti et D.S.F. Il faudrait probablement envisager leur
4 millions d’euros de taxe sur le foncier non bâti. refonte totale. O
Des sommes ponctionnées sur un peu plus de 23
T.C.
14
LE DOSSIER
TAXE D’HABITATION
Des disparités à Besançon
Les aberrations d’un système
typiquement français
hérences. Les logements sociaux
de Planoise d’une qualité plutôt moyenne ont tendance à
être surpondérés par rapport
à des appartements anciens au
centre-ville qui ont été totalement rénovés mais qui ont gardé leur cote de 1970. “Le problème est que les gens qui
décident de réaliser des travaux
d’aménagement des combles
par exemple, augmentent la surgénéral adjoint des services face d’imposition de leur bien
finances et programmation de puisqu’ils en augmentent la
la ville de Besançon. Enfin, valeur. Mais il est rare que les
pour clore le tout, le cadastre particuliers déclarent leurs traa ajouté un coefficient d’entre- vaux.” D’ailleurs, les propriétien du bâtiment. “Dans cer- taires ne sont pas contraints
taines villes, on a appliqué un de déclarer les aménagements
coefficient par quartier. Ça n’a intérieurs et les agents des serpas été le cas à Besançon” affir- vices fiscaux ne sont pas habilités à vérifier si les prestations
me le spécialiste.
En 1970, la ville n’a donc pas de l’appartement corresponéchappé à ce recensement. La dent toujours aux références
de 1970, ce qui est
capitale régionale a
été passée au crible “Il est rare que improbable en
2006. Ce système
comme les autres
communes. Dans la les particuliers de calcul de la taxe
totaplus haute catégodéclarent leurs d’habitation,
lement obsolète et
rie figurent deux
terriblement comimmeubles dont Le
travaux.”
plexe, devait être
Président et un bâtiment square Saint-Amour. Des revu tous les cinq ans dans le
exceptions. Car il y a trente ans but de réactualiser les données
à Besançon, le cadastre relève relevées en 1970 et de procésurtout
des
logements der à des réajustements. Ça ne
pitoyables dans un centre-vil- s’est jamais produit, sauf en
le décrépi. Un diagnostic qui 1990 où une importante refonne correspond en rien avec ce te du système a été proposée.
que l’on connaît de la Boucle Mais Bercy a rejeté la réforme
actuellement et ses programmes qui allait s’accompagner de trop
de rénovation qui fleurissent grands bouleversements pour
les contribuables. Certains qui
un peu partout.
Par contre, en 1970, Planoise jusque-là s’acquittaient d’une
est un quartier neuf. Les faible taxe d’habitation allaient
immeubles qui sortent de ter- régler une ardoise passant du
re bénéficient de toutes les pres- simple au triple.
tations. Ces logements qui dis- Pour éviter le tollé, les gouposent alors d’un honorable vernements successifs laissent
niveau de confort sont frappés courir cette situation et prod’une valeur locative plus éle- posent une ribambelle d’exovée que pour une habitation nérations pour tenter de tendre
vétuste du centre-ville. Et sur à l’équité. En 2000, de son côté,
la ville de Besançon a demanle papier, ça n’a pas changé.
Ces références qui n’ont plus dé au cadastre de corriger un
aucun sens aujourd’hui cou- certain nombre d’aberrations.
rent depuis trente ans. On assis- Certaines d’entre elles ont été
te même à une situation inver- rectifiées, mais tout n’est pas
se à celle constatée en 1970 d’où réglé. O
la naissance de profondes incoT.C.
Le calcul de la taxe d’habitation repose sur une réglementation qui
date de 1970. Le système obsolète aujourd’hui n’a jamais été révisé. Résultat, il est générateur d’incohérences. Un logement de Planoise est plus taxé qu’un appartement du centre-ville rénové.
omment expliquer
qu’un habitant de Planoise paie une taxe
d’habitation supérieure à son concitoyen du
centre-ville ? Difficile à croire
et pourtant. Pour répondre à
cette question, il faut remonter à 1970, année de “la révision foncière des propriétés
bâties” sur laquelle repose le
calcul de la taxe d’habitation.
À l’époque, dans un souci de
réformer les impôts locaux, les
services fiscaux du cadastre se
lancent dans une vaste opération nationale de classification
des habitations françaises suivant huit catégories : de taudis à luxueux. Dans chaque
commune, on dresse un état
des lieux de l’habitat afin de
déterminer des logements de
référence qui entreront dans
chacune des catégories. Au total,
25 millions d’adresses sont
C
répertoriées.
À partir de là, les instances
administratives ont calculé un
loyer de référence (valeur locative) propre à chaque logementtype. Ce loyer établi à partir
des prix relevés sur le marché
de l’immobilier de l’époque
devait servir de base d’imposition. Le problème est que
toutes les communes n’ont pas
de marché locatif, c’est le cas
dans la plupart des petits villages de la périphérie bisontine. C’est une première source
de disparité entre les agglomérations.
“Les surfaces des logements ont
d’abord été prises en compte.
Ensuite, on y a ajouté des équivalents superficiels. Ce sont des
prestations qui définissent le
niveau de standing du logement
comme le parking, le videordures, le garage, etc.” explique
Baudoin Ruyssen, directeur
Tous les quartiers ne sont pas logés
à la même enseigne.
CONSTRUCTIONS NEUVES
Diversité des situations
Les comparaisons sont hasardeuses
Le système français de calcul de la taxe d’habitation repose sur un ensemble de facteurs qui varient
d’une commune à l’autre.
quelle taxe d’habitation sera soumis un particulier qui vient de
construire sa maison à Besançon ou
dans une commune environnante ? Il y
a autant de réponses à donner à cette
question qu’il existe de différences dans
les situations de familles, dans la qualité du logement, que dans la diversité des
bases et des taux propres à chaque commune. À partir de là, il devient hasardeux de se risquer à des comparatifs entre
Montfaucon, Besançon et Geneuille par
exemple. D’autant que certains maires
vous diront que chez eux la fiscalité locale est plus importante car ils prennent à
leur compte la gestion d’un service public
comme celui de l’eau (c’est le cas à Besan-
À
sols. Une démarche qui contribue à calculer le montant de la taxe d’habitation
auquel sera soumis tout nouvel arrivant
(il est exonéré les deux premières années).
“Quand une personne dépose un permis
de construire, nous attendons six mois
çon) alors que chez leur voisin, ces pres- avant de lui transmettre un questionnaire
tations sont confiées à groupes privés. La destiné à nous préciser la nature de sa
situation” indique la direction des
délégation de service permet
services fiscaux. Ensuite, la
de pratiquer des taux de fiscalité plus attractifs, mais de “Autant de construction est évaluée. C’est-àdire que le cadastre va la compacette manière, à un moment
donné, le contribuable devra diversités rer et la classer par rapport aux
de références qui ont
de toute façon passer à la caisqu’il y a de logements
été déterminés dans le cadre du
se.
Le comparatif est donc com- communes.” grand recensement de 1970. “Elle
est comparée par rapport à deux,
plexe. Néanmoins, il existe
trois, quatre maisons-tests indiquelques règles qui s’appliquent dans le cadre notamment des quées sur la commune.” D’une aggloméconstructions neuves. Les services du ration à l’autre, le barème varie. “À ce
cadastre suivent de près l’évolution des sujet, il y a autant de diversités de cas
communes et procèdent chaque année à qu’il y a de communes.” L’uniformité du
des mises à jour du plan d’occupation des système n’est pas faite. O
À qui profite la fiscalité locale ?
En 2003, sur 100 euros, les cotisations se répartissaient
ainsi entre la Ville, le Département, la Région et l’État.
TAXE SUR LE FONCIER BÂTI : Ville 60,18 euros - Département 24,62 euros - Région 7,79 euros - État 7,41 euros
TAXE SUR LE FONCIER NON BÂTI : Ville 55,39 euros Département 23,60 euros - Région 11,62 euros - État 9,40 euros
TAXE D’HABITATION : Ville 71,52 euros - Département
24,09 euros - État 4,39 euros
TAXE PROFESSIONNELLE : Communauté d’agglomération 62,96 euros - Département 27,97 euros - Région 9,12 euros
Source Ville de Besançon
Qui paie la taxe d’habitation
à Besançon en 2004 ?
Sur 120 000 habitants, il y a à Besançon 65 706 adresses d’imposition dont certains profitent d’abattements en fonction de la
composition de la famille. Ces adresses se répartissent ainsi :
38 000 n’ont pas de personne à charge
6 500 ont une personne à charge
4 600 ont deux personnes à charge
1 900 ont trois personnes à charge
550 ont quatre personnes à charge
246 ont quatre personnes et plus à charge
E FFET
Un plafond à 4,3%
La taxe d’habitation
est calquée sur les
revenus fiscaux
La taxe d’habitation (T.H.) suit l’évolution du
revenu des contribuables. S’il augmente d’une
année sur l’autre, la T.H. suit le mouvement.
l arrive que de contribuables
s’étranglent à la lecture de
leur feuille d’imposition. Mais
cette année, la surprise a un
goût encore plus amer pour la
simple raison que la redevance télévisuelle a été intégrée à
la taxe d’habitation. Soit 116
euros supplémentaires sur la
facture pour ceux qui possèdent un petit écran. Des opérations de contrôle sont prévues par les services fiscaux.
Ils n’excluent de vérifier en
priorité si les particuliers qui
ont affirmé sur leur fiche de
renseignement ne pas être propriétaires de la télévision n’en
ont véritablement pas. Néanmoins, l’inspection devrait faire preuve de clémence à l’égard
des “fraudeurs” estimant que
le contribuable est forcément
de bonne foi, et pour cette fois,
elle mettrait cela sur le compte de l’oubli.
La redevance n’est pas le seul
facteur responsable d’une majoration de la taxe d’habitation
qui tient compte du niveau de
revenu de l’administré. Si votre
situation a changé, il n’y a rien
d’anormal à ce que la T.H. dont
vous devrez vous acquitter augmente. Comme pour cet habitant du quartier de Saint-Ferjeux qui a vu sa T.H. progresser
de 167 euros entre 2003 et 2004.
Elle est passée de 536 euros à
703 euros auxquels viennent
se greffer les 116 euros de la
redevance télé. Au final, il doit
régler d’un coup 283 euros de
plus cette année. Dur !
La direction des services fis-
I
caux confirme qu’une évolution
de salaire a un impact direct
sur le calcul de la taxe dans
une certaine mesure. “Tout
dépend du revenu fiscal de référence qui figure au bas de l’avis
d’imposition. En général, ce
revenu fiscal correspond au
montant imposable. Dans le
calcul de la taxe d’habitation,
il est prévu que si en 2005, le
revenu imposable d’une personne seule ne dépasse pas
17 133 euros alors vous bénéficierez d’un plafonnement fixé
à 4,3%.” Résultat, pour un
Bisontin qui habite dans un
quartier où la taxe d’habitation est de 1 000 euros, mais
que son revenu fiscal est de
17 000 euros, “il paiera au maximum 4,3% de son revenu imposable. Au-delà de ce plafond de
17 133 euros, la personne seule échappe au plafonnement et
doit régler la totalité de la taxe.
Il est donc normal que le montant de la taxe à régler suive
l’évolution des revenus.” Conséquence, dans un même
immeuble, les taxes varient
d’une personne à l’autre.
Il existe un certain nombre
d’abattements à la T.H. qui
entrent en ligne de compte suivant la situation de l’administré. “C’est le cas pour les personnes de condition modeste
par exemple, les infirmes et
invalides” précise la D.S.F. Dès
que le revenu fiscal de référence n’excède pas la limite de
7 286 euros, alors le contribuable est exonéré de la T.H. O
T.C.
LE DOSSIER 15
CONSTAT
Variation des bases
Coûte que coûte, la taxe d’habitation augmente
Même si la Ville de Besançon a choisi de ne pas augmenter ses
taux de fiscalité, le montant de la taxe d’habitation (T.H.) progresse quand même. Le responsable est l’État.
omme en 2000 et en 2001,
la Ville de Besançon observe une pause fiscale en
2005. Dans l’intervalle, la taxe
d’habitation a progressé de
1,5% en 2002, de 2,1% en 2003
et de 2% en 2004. “Cela correspond sur la période à une
évolution moyenne de 0,94%
par an” souligne Baudoin Ruyssen, directeur général adjoint
C
BILAN
des services finances et programmation.
Le 0% d’augmentation décidé
pour 2005 par la municipalité
est de nature à rassurer l’ensemble des contribuables bisontins. Néanmoins, les administrés ne doivent pas s’y
méprendre. La décision de la
collectivité, aussi louable soitelle, ne veut pas dire que les
habitants ne verront pas leur
taxe d’habitation augmenter
l’année prochaine.
Certes, la ville n’a pas souhaité
majorer son taux. Mais l’État,
de son côté, va revaloriser les
bases qui servent de socle au
calcul de la T.H. Les bases correspondent à des valeurs locatives, c’est-à-dire au prix du
loyer moyen constaté sur une
ville ou un quartier en fonction du niveau de confort du
logement. Ce mode de calcul
date de 1970, année où les services fiscaux ont déterminé les
loyers moyens sur l’ensemble
de la France (voir article page
précédente). Le système n’a
jamais véritablement été actualisé. “Par contre, depuis le 1er
janvier 1981, on procède chaque
année à une application forfaitaire sur les bases qui correspond à l’augmentation des
loyers” indique la direction des
services fiscaux. En fonction
de l’évolution des prix sur le
Augmentation de la taxe foncière
marché de l’immobilier loca- indépendante de la volonté de
tif, l’État définit un coefficient la ville qui n’en a aucune maîqui lui permet de réactualiser trise. “Mécaniquement, il y a
approximativement ses don- une augmentation de la taxe
nées qui datent de 30 ans. “En liée à ces coefficients définis
par la loi de
2005, ce coefficient est de 2,594 “Mécaniquement, finance.”
Dans le détail de
contre 2,549 en
2004” poursuit il y a une augmen- calcul de la taxe
d’habitation, chala D.S.F.
Pour le contri- tation de la taxe.” cun peut constater que l’État
buable dont la
situation est inchangée entre ponctionne 43 euros suppléles deux années, cela va se tra- mentaires pour les frais de gesduire par une hausse de sa taxe tion de cette fiscalité. O
d’habitation de 1,8% en 2005
à Besançon. Une majoration
T.C.
AMÉNAGEMENT
250 millions d’euros
La Région face aux Un T.G.V.
enjeux de sa fiscalité qui plombe
Pour faire face à ses nouvelles compétences liées à la décentralisation, le Conseil
régional de Franche-Comté a opté pour une augmentation de la fiscalité.
n 2005, dans la taxe sur le foncier
bâti, la part de la Région FrancheComté a fait un bon de 25,08%.
Le taux est en effet passé de 3,07%
en 2004 à 3,84%. Si l’on ajoute à
cela l’évolution “naturelle” de la base de
3,41%, le produit de la T.F.B. atteint 34,536
millions d’euros en 2005 contre 26,701
millions en 2004.
La taxe sur le foncier non bâti a elle aussi été majorée. Le taux est passé de 8,03%
à 10,04%, soit une progression de 25,03%.
Avec la hausse de 3,72% de la base, le produit de la T.F.N.B. est de 206 859 euros en
2005 contre 159 506 en 2004. La taxe professionnelle a elle aussi pris de la hauteur.
C’est la première fois depuis 2001 que les
taux de la taxe foncière - comme celui de
la T.P. - augmente. Changement de majorité et changement de politique. Contrairement à leurs prédécesseurs, Raymond
Forni et son équipe ont choisi de donner
du leste à la fiscalité locale. En majorant
l’ensemble des taux, la Région a élargi
ses recettes fiscales de 19,9 millions d’euros. Elles passent de 76,8 millions d’euros en 2004 à 99,5 millions d’euros cette
année. Un coût supporté par les entreprises et les contribuables francs-comtois.
Certes, rapportée à chaque feuille d’imLoïc Niepceron : “Nous avons plus de compétences,
pôt la hausse est de “10 à 15 euros”
plus de dépenses et une fiscalité qui se réduit.”
remarque Loïc Niepceron, vice-président
délégué aux finances. Une manière de
relativiser les choses, comme Raymond des machines ferroviaires d’un autre âge. un investissement pour des raisons finanForni a pu le faire en précisant que cet “Donc on achète du matériel roulant qui cières, elle est en effet contrainte d’aseffort correspondait à “un ou deux cafés est financé sur les fonds propres de la surer le fonctionnement de l’institution
au quotidien. Cela passe notamment par
par mois.” C’est donc peu, mais c’est enco- Région.”
re un nouveau coup porté au portefeuille Ce n’est pas tout. “Depuis 2004 et le gou- le versement des salaires de ses employés.
vernement Raffarin, nous finançons une Il faut payer l’addition. Et comme l’ardu contribuable.
Selon Loïc Niepceron, la Région doit en nouvelle décentralisation. Sont transfé- gent ne se trouve pas sous le sabot d’un
rés aux Régions les techniciens cheval, la collectivité va le chercher dans
passer par là pour faire face aux
ouvriers des services des lycées, la poche du contribuable. “Nous avons
nouvelles compétences dont elle
“1 486
les écoles d’infirmières, l’institut plus de compétences, plus de dépenses et
a hérité de l’État dans le cadre
de la décentralisation. Depuis personnes régional des travailleurs sociaux, une fiscalité qui se réduit” rappelle Loïc
les bourses étudiantes et enfin Niepceron en indiquant que depuis 2001,
1982 et la loi Defferre, les Régions
à gérer on récupère un service de la direc- la part régionale de la taxe d’habitation
ont pris la compétence des lycées,
tion des affaires culturelles. Soit a été supprimée. Il ajoute : “À partir de
du développement économique,
en plus.” 1 486 personnes à gérer en plus 2006, on nous dit que ces compétences
de l’aménagement du territoire,
contre 300 à l’origine. On passe seront financées par la T.I.P.P. de ce qui
et de la formation professionnelle. En 2002, la collectivité a dû prendre d’une décentralisation d’investissement est consommé en Franche-Comté.” Ainsi,
sous sa houlette les trains régionaux. Le à une décentralisation de fonctionnement. en mettant de l’essence dans sa voiture,
problème est que dans la transaction, les C’est l’équivalent de 5 millions d’euros chaque automobiliste contribuera à soucrédits d’un État surendetté ne suivent qu’il faut trouver” appuie Loïc Niepceron. tenir les finances régionales. O
pas. Les lycées sont vétustes et le parc Si la Région peut décaler dans le temps
T.C.
E
les comptes
de la Région
Le Conseil régional s’interroge sur sa
capacité à financer le passage de la
branche Est du T.G.V. Rhin-Rhône sur
son territoire. Elle peut difficilement jouer
sur une augmentation de sa fiscalité.
es ressources de la Région
ne sont pas extensibles.
Compte tenu de l’impact
de la décentralisation sur les
finances de la collectivité dont
le budget annuel est de 347
millions d’euros, les élus
devront faire des choix et donner des priorités à leur action.
Le Conseil régional devra être
plus rigoureux dans la conduite des affaires et la maîtrise
des dépenses depuis que la
construction de la branche Est
du T.G.V. est annoncée. Pour
cette opération, la collectivité
va ouvrir son portefeuille afin
de financer le passage du train
à grande vitesse sur son territoire. Elle est pressentie pour
investir 60% d’une enveloppe
de 250 millions d’euros. Le reste sera pris en charge par les
autres collectivités. Des coûts
faramineux à l’image de ceux
engendrés par ce projet dont
la réalisation qui était estimée
à 1,2 milliard d’euros en 1998
est aujourd’hui établie à 2,3
milliards d’euros.
Quoi que l’on pense de cette
dérive, il faudra faire face à
ces montants sans risquer de
faire déraper l’endettement
régional qui est actuellement
de 116,3 euros par habitant.
“Notre dette est de 110,3 millions d’euros. Le T.G.V. vient
plomber les comptes. C’est pour
cela que dans un souci de prospective, nous avons freiné nos
L
dépenses en 2004” précise Loïc
Niepceron. Au regard de l’encours de sa dette, la FrancheComté arrive au 12ème rang au
classement des régions. “Notre
endettement est faible. Mais
nous avons des marges fiscales
limitées.” Ce qui signifie que
la Région peut difficilement
donner du corps à ses ambitions en augmentant sa fiscalité dans la taxe foncière bâtie
et non bâtie et la taxe professionnelle.
Il lui reste donc deux leviers
financiers pour avancer : les
dotations d’État censées couvrir notamment les dépenses
liées au transfert des compétences dans le cadre de la décentralisation, et l’emprunt qui
au final nourrit la dette. Entre
toutes ces données, le Conseil
régional recherche l’équilibre.
Mais face à l’accroissement des
dépenses qui se profile, la collectivité devra probablement
définir ses priorités. “Raisonnablement, il faut que l’on fasse des choix prioritaires. Nous
sommes une petite région et
nous n’avons pas le potentiel
financier de la région RhôneAlpes. Nous serons obligés de
mieux gérer.”
Le financement du T.G.V. va
peser lourd et pour longtemps
sur les finances régionales.
C’est sûr, ce seul dossier en
compromettra d’autres, ou au
mieux les retardera. O
16
LE DOSSIER
ÉCOLE-VALENTIN
5,65 % en 2005
L’augmentation du taux suit l’inflation
Le taux de la taxe d’habitation progresse chaque
année dans cette commune du Grand Besançon
où les bases sont élevées.
École-Valentin, le taux
de la taxe d’habitation
se situe dans la fourchette basse des taux
constatés à l’échelle du département. Chaque année, le
conseil municipal décide d’une
augmentation “qui suit l’inflation” indique le maire André
Baverel. En 2004, ce taux était
de 5,54%. Il passe en 2005 à
5,65%. Une évolution qui génère un apport de recettes pour
cette collectivité de l’ordre de
À
9 000 euros supplémentaires.
En effet, en 2004, le produit
de la T.H. était de 171 588 euros
contre 180 930 euros en 2005.
En parallèle, la taxe foncière
rapporte à la commune 465
315 euros qui alimentent le
budget général.
Avant que la municipalité ne
transfert sa taxe professionnelle en 2001 à la Communauté
d’agglomération du Grand
Besançon dans le cadre de la
taxe professionnelle unifiée
(T.P.U.), elle pouvait compter
sur une ressource de l’ordre de
600 000 euros avec un taux à
4,18%. Elle perçoit encore cette enveloppe mais qui est figée
depuis cinq ans. Toutes les nouvelles recettes induites par
l’augmentation systématique
de la taxe professionnelle depuis
cette date, prévue dans le cadre
de la T.P.U., tombe dans l’escarcelle de la C.A.G.B. Elle
atteint aujourd’hui plus de 7%
dans cette commune qui a sur
son territoire 50% de la zone dans une phase de restructu- Salines (4,97%), à habitation
d’activité de Valentin. Aucun ration du groupe scolaire. Nous égale, les contribuables d’Édoute que cette
ne sommes pas coin- cole-Valentin paie une T.H. de
municipalité soit
cés aux entournures” l’ordre de 15% à 20% plus éle“Nous ne
désormais un des
souligne André vée que ceux de Miserey. Pourplus gros pour- sommes pas Baverel.
tant, le nombre d’habitants des
voyeurs de T.P. de
Si l’on compare deux villages est presque le
coincés aux maintenant les taux même à quelques âmes près.
l’agglo.
École-Valentin distrès proches de la Cette variation est liée aux
pose néanmoins entournures.” taxe d’habitation en bases (valeur locative) qui sont
d’une marge de
2004 entre École- plus faibles à Miserey qu’à Écomanœuvre financière qui lui Valentin (5,54%) et Miserey- le-Valentin. O
permet de faire face à ses investissements. “Nous avons eu
plus de projets que nous en
aurons. Nous avons construit
ONTAIN Taux de 15,71%
la médiathèque en 2002, le
bâtiment périscolaire en 2003,
la gendarmerie en 2004 qui a
été livrée le 1er juin dernier. Cette fois-ci, nous allons entrer
F
La fiscalité
communale
reste stable
Malgré un taux d’imposition qui figure
parmi les plus élevés du département,
il est resté stable depuis 10 ans.
ar rapport à l’ensemble
des communes du
département, Fontain
arrive dans le peloton
de tête des agglomérations où
le taux de la taxe d’habitation
est le plus élevé. En 2004, il
atteint les 15,71%. À titre de
comparaison, ce taux est de
3,56% à Beure et 6,88 % à
Montfaucon. Néanmoins,
depuis que Jean-Paul Dillschneider est aux commandes
de cette municipalité, le taux
n’a pas augmenté. Il est resté stable depuis 1995, date de
son élection. Pour l’instant, il
n’y a pas de raison que ça change. Car le conseil municipal a
décidé que le taux resterait à
15,71% en 2005. Jean-Paul
Dillschneider apporte cependant une nuance à ce constat
puisqu’une partie du produit
de la taxe d’habitation est
reversée à la communauté d’agglomération. “En fait, nous
étions à 13% depuis 1995. Ce
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taux a augmenté au moment
où nous avons réintégré à la
commune la part districale.
Cette part est destinée aujourd’hui à l’agglo. Mais excepté
cette réintégration nous n’avons
jamais augmenté les impôts.”
Toutefois, un taux de taxe d’habitation de 13% reste relativement élevé. Il trouve sa justification dans l’histoire de
cette commune dont les ressources financières reposaient
exclusivement sur la T.H. à
une certaine époque. Quand
il n’y a pas de taxe professionnelle, certaines communes
se tournent vers le contribuable
qui est l’unique levier financier dont elle dispose pour
investir.
Fontain compte actuellement
862 habitants. Le produit de
la taxe d’habitation en 2004
est de 116 598 euros. Elle a en
projet la construction d’une
salle des fêtes qui sera terminée en milieu d’année 2006. O
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en page 34
LE DOSSIER 17
La fiscalité locale dans le Doubs en 2004
Département
DOUBS
JURA
HAUTE SAONE
TERRITOIRE DE BELFORT
2004
7,00
8,46
6,83
7,44
Département
DOUBS
JURA
HAUTE SAONE
TERRITOIRE DE BELFORT
Département
DOUBS
JURA
HAUTE SAONE
TERRITOIRE DE BELFORT
Département
DOUBS
JURA
HAUTE SAONE
TERRITOIRE DE BELFORT
DONNÉES
COMMUNALES
Taxe Habitation
2003
7,00
8,22
6,83
7,40
2002
6,54
7,99
6,83
7,26
2001
6,30
7,17
6,44
6,85
Foncier Bâti
2004
9,70
15,58
15,58
8,47
2003
9,70
15,14
15,58
8,43
2002
9,07
14,71
15,58
8,27
2001
8,74
13,22
14,70
7,80
Foncier Non Bâti
2 004
16,31
28,98
40,77
8,51
2003
16,31
28,17
40,77
8,47
2002
15,25
27,38
40,77
8,31
2001
14,69
24,60
38,46
7,84
Taxe Professionnelle
2 004
7,49
7,26
8,42
10,55
2003
7,49
7,06
8,42
10,50
2002
7,00
6,86
8,42
10,30
2001
6,74
6,16
7,94
9,72
TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS BÂTIES
Région
basenette
taux produit
ILE-DE-FRANCE
17 697 319 099 0,87 153 443 992
CHAMPAGNE-ARDENNE 943 747 635
2,92 27 555 749
PICARDIE
1 257 148 890 3,33 41 862 620
HAUTE-NORMANDIE
1 360 056 699 4,02 54 673 881
CENTRE
1 855 461 316 3,00 55 669 846
BASSE-NORMANDIE
992 859 040
4,29 42 594 255
BOURGOGNE
1 264 449 076 2,28 28 829 528
NORD
2 396 358 897 3,16 75 727 943
LORRAINE
1 760 156 701 1,94 34 149 258
ALSACE
1 572 056 122 1,55 24 366 923
FRANCHE-COMTE
871 978 236
3,07 26 769 096
PAYS DE LA LOIRE
2 376 840 192 2,23 53 000 286
BRETAGNE
2 186 390 817 2,47 54 000 019
POITOU-CHARENTES
1 188 875 049 2,97 35 313 740
AQUITAINE
2 507 089 934 2,70 67 692 472
MIDI-PYRENEES
2 149 719 694 3,66 78 681 334
LIMOUSIN
559 608 620
3,47 19 418 194
RHONE-ALPES
5 845 798 053 1,68 98 215 285
AUVERGNE
1 045 564 567 2,79 29 169 943
PROVENCECOTE D'AZUR
4 960 842 506 1,48 73 420 643
TAXE PROFESSIONNELLE
Région
base nette taux
ILE-DE-FRANCE
21 500 414 908 1,02
CHAMPAGNE-ARDENNE 2 369 409 065 1,90
PICARDIE
2 967 528 176 2,20
HAUTE-NORMANDIE
4 109 625 996 2,27
CENTRE
3 859 440 624 2,29
BASSE-NORMANDIE
2 587 199 375 2,36
BOURGOGNE
2 379 461 349 1,69
NORD
6 739 974 562 3,07
LORRAINE
4 238 460 433 1,84
ALSACE
3 679 980 051 2,04
FRANCHE-COMTE
2 047 214 402 2,44
PAYS DE LA LOIRE
4 589 821 259 2,26
BRETAGNE
3 607 346 506 2,41
POITOU-CHARENTES
2 146 724 909 2,16
AQUITAINE
3 773 065 434 3,03
MIDI-PYRENEES
3 302 097 601 3,12
LIMOUSIN
867 071 214 3,43
RHONE-ALPES
11 066 386 838 1,97
AUVERGNE
1 891 793 687 2,20
PROVENCECOTE D'AZUR
6 323 753 362 2,27
produit
219 310 030
45 018 492
65 285 175
93 289 346
88 380 680
61 058 936
40 212 832
206 917 010
77 989 247
75 071 072
49 951 103
103 730 363
86 938 367
46 368 350
114 326 560
103 030 156
29 740 755
218 008 391
41 618 441
143 551 356
commune
base nette
ABBANS DESSOUS
96 692
ABBANS DESSUS
192 212
ARC ET SENANS
1 065 096
ARGUEL
221 432
AUDEUX
290 050
AUXON DESSOUS
1 053 277
AUXON DESSUS
996 083
AVANNE AVENEY
2 086 034
BESANCON
132 998 724
BEURE
1 773 842
BOUCLANS
631 975
BOUSSIERES
840 743
BUSY
302 657
CHALEZE
424 683
CHALEZEULE
1 108 077
CHATILLON LE DUC
2 848 302
CHAUDEFONTAINE
115 411
CHEMAUDIN
1 218 522
CHENECEY BUILLON
437 125
CORCELLES FERRIERES
119 249
DANNEMARIE SUR CRETE
790 306
DELUZ
482 282
DEVECEY
1 840 662
ECOLE VALENTIN
3 097 723
EMAGNY
589 550
EPEUGNEY
298 247
FONTAIN
742 183
FRANOIS
2 470 682
GENEUILLE
640 803
GENNES
456 721
GRANDFONTAINE
1 451 089
LE GRATTERIS
66 315
LANTENNE VERTIERE
259 737
LARNOD
563 826
LIESLE
462 870
MAMIROLLE
1 423 580
MARCHAUX
821 068
MEREY SOUS MONTROND
254 084
MISEREY SALINES
2 690 385
MONTFAUCON
2 118 338
MONTFERRAND LE CHATEAU 1 987 967
MONTROND LE CHATEAU
293 114
MORRE
1 425 769
NANCRAY
875 052
NOVILLARS
1 115 528
OSSELLE
226 987
OUGNEY DOUVOT
107 416
PELOUSEY
927 333
PIREY
2 381 438
POUILLEY FRANCAIS
355 756
POUILLEY LES VIGNES
2 461 814
QUINGEY
972 341
RECOLOGNE
503 392
ROCHE LEZ BEAUPRE
2 202 778
RUREY
173 319
SAINT VIT
4 800 566
SAONE
3 645 525
SERRE LES SAPINS
1 932 288
TALLENAY
465 036
TARCENAY
511 653
THISE
3 706 325
THORAISE
257 117
TORPES
730 456
TREPOT
258 225
VAIRE ARCIER
456 224
VAIRE LE PETIT
165 781
LA VEZE
385 782
VORGES LES PINS
295 900
taux
produit
11,39
11 013
12,94
24 875
8,33
88 721
10,30
22 811
8,06
23 387
9,00
94 800
10,02
99 815
11,95 249 280
21,91 29 140 998
3,56
63 135
7,67
48 465
6,96
58 517
16,48
49 881
5,75
24 422
4,51
49 979
5,36
152 670
10,98
12 674
8,74
106 510
4,02
17 572
5,54
6 604
9,98
78 868
9,22
44 464
4,81
88 538
5,54
171 588
4,95
29 184
8,69
25 914
15,71 116 598
5,66
139 842
11,39
72 991
11,46
52 340
7,84
113 771
10,90
7 229
6,64
17 241
13,48
75 998
6,34
29 350
7,34
104 480
7,97
65 430
6,20
15 758
4,97
133 684
6,88
145 731
7,64
151 882
8,00
23 448
7,07
100 771
9,35
81 820
11,23 125 264
10,23
23 220
7,05
7 579
11,40 105 719
6,77
161 211
10,80
38 422
7,66
188 587
6,33
61 547
5,63
28 344
7,60
167 388
6,37
11 044
9,42
452 218
7,23
263 588
8,64
166 940
10,56
49 098
8,83
45 178
7,31
270 928
8,01
20 595
9,06
66 168
6,78
17 503
8,60
39 231
7,22
11 973
7,49
28 898
14,69
43 466
DONNÉES
INTERCOMMUNALES
DONNÉES
DÉPARTEMENTALES
base nette
taux produit
base nette taux
96 692
192 212
1 065 096
631 975
437 125
119 249
1 840 662
589 550
298 247
640 803
259 737
462 870
254 084
293 114
107 416
355 756
972 341
503 392
173 319
4 800 566
511 653
258 225
-
0,40
0,40
1,09
.
.
.
.
.
.
.
3,79
.
.
.
.
.
.
.
1,09
0,40
.
.
1,23
.
4,09
1,09
.
.
1,23
.
.
.
0,40
.
1,09
.
.
2,48
.
.
.
1,09
.
.
.
.
3,79
.
.
0,40
.
1,09
4,09
.
1,09
0,40
.
.
.
2,48
.
.
.
2,48
.
.
.
.
73 835
166 165
1 129 993
205 094
264 577
997 127
953 426
2 006 580
137 424 268
1 681 355
554 930
760 181
257 665
403 523
1 073 157
2 829 171
98 733
1 135 012
394 477
102 328
722 410
423 054
1 804 608
3 032 134
550 114
253 241
683 354
2 424 256
541 125
402 712
1 392 266
58 881
208 519
530 676
418 795
1 359 467
740 200
214 676
2 608 239
2 509 580
1 867 898
246 826
1 370 518
789 035
992 652
193 994
91 703
838 215
2 353 002
296 534
2 430 659
895 753
466 117
2 067 640
149 181
4 549 494
3 559 628
1 903 997
446 812
435 037
3 578 461
231 833
683 381
216 732
416 966
152 229
351 768
252 556
396
772
11 610
23 954
4 768
482
22 638
24 113
3 257
7 885
1 057
5 052
6 297
3 192
4 071
1 435
10 595
20 598
1 885
19 415
12 681
6 402
-
produit
7,00 5 175
7,00 11 630
7,00 79 104
7,00 14 360
7,00 18 521
7,00 69 787
7,00 66 735
7,00 140 466
7,00 9 619 559
7,00 117 698
7,00 38 853
7,00 53 222
7,00 18 044
7,00 28 254
7,00 75 108
7,00 198 068
7,00 6 913
7,00 79 449
7,00 27 614
7,00 7 164
7,00 50 561
7,00 29 612
7,00 126 320
7,00 212 241
7,00 38 510
7,00 17 723
7,00 47 836
7,00 169 709
7,00 37 886
7,00 28 193
7,00 97 464
7,00 4 123
7,00 14 594
7,00 37 158
7,00 29 319
7,00 95 157
7,00 51 819
7,00 15 029
7,00 182 573
7,00 175 674
7,00 130 738
7,00 17 282
7,00 95 936
7,00 55 231
7,00 69 463
7,00 13 581
7,00 6 423
7,00 58 680
7,00 164 711
7,00 20 760
7,00 170 157
7,00 62 698
7,00 32 631
7,00 144 738
7,00 10 440
7,00 318 472
7,00 249 198
7,00 133 281
7,00 31 279
7,00 30 451
7,00 250 495
7,00 16 228
7,00 47 831
7,00 15 177
7,00 29 189
7,00 10 655
7,00 24 622
7,00 17 686
RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON
18
L’actualité
bouge,
les dossiers
évoluent.
La Presse
Bisontine
revient sur
les sujets
abordés dans
ses précédents
numéros,
ceux qui ont
fait la une de
l’actualité
du Grand
Besançon.
Tous les mois,
retrouvez
la rubrique
“Retour
sur info”.
Le centre commercial de Chemaudin
est opérationnel
U
n bâtiment accueillant plusieurs
cellules commerciales et médicales est opérationnel depuis
quelques semaines sur la commune
de Chemaudin. Nous avions évoqué
ce projet au début de l’année, alors
que les travaux venaient de débuter.
Le bâtiment abrite notamment la Ferme des 3 rivières où un G.I.E. d’agriculteurs vend les produits de la ferme en direct. Après un peu moins
d’un an de travaux, la Ferme des 3
rivières a donc pu intégrer ses nouveaux locaux à Chemaudin. À
l’époque, la municipalité avait été sollicitée par les agriculteurs à la recherche
d’un magasin plus spacieux. L’équi-
pe du maire Gilbert Gavignet avait
alors décidé de créer dans le village
un pôle commercial attractif. Très vite,
diverses demandes ont conforté la
municipalité dans son choix. Les travaux, qui ont débuté en septembre 2004, sont terminés depuis
juillet dernier.
L’implantation place de la Mare permet aux commerces installés de profiter du passage de près de 2 000
véhicules par jour. La Ferme des 3
rivières a pris place dans l’une des 3
cellules commerciales. L’endroit est
désormais ouvert le mercredi et jeudi de 16 heures à 19 heures, le vendredi de 9 h 30 à 19 heures et le same-
di de 9 h 30 à 12 h 30. Le point de
vente où l’on peut trouver tous les
produits de la ferme (viande, œufs,
légumes, farine, produits laitiers,
charcuterie, yaourts, vins du Jura et
de la vallée de la Loue, fromages,
miel, escargots, chocolats, jus de
fruits, tisanes, pain…) côtoie un
tabac-presse et un bar-restaurant.
Dans le même bâtiment d’une surface de 500 m2 dont le coût s’est
élevé à 600 000 euros, un médecin arrivé au village en
novembre 2003 s’y est installé. Et
les travaux d’installation d’un masseur-kinésithérapeute sont sur le
point de s’achever. O
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RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON
Auxon-Dessous :
19
Burgille : la mobilisation continue
la commission de protection contre le projet de carrière
des eaux porte plainte
n a déjà assez attendu.” Deux ans de problèmes d’assainissement et de débordement des
canalisations d’eaux usées
d’Auxon-Dessous. Le 17 septembre dernier, la commission
de protection des eaux a décidé de porter plainte contre X
auprès du procureur de la Répu-
“O
blique de Besançon pour des
“faits réitérés de pollution entraînés par négligence et imprudence.” L’association reproche
notamment aux autorités locales
d’avoir continué à autoriser de
nouveaux branchements sur les
canalisations déficientes alors
que celles-ci sont déjà à saturation. À l’origine du problème, un
tuyau d’évacuation des eaux
usées plus petit sur une centaine de mètres que les autres canalisations, et qui fait effet de goulot d’étranglement au niveau du
lotissement des Pierrottes. Depuis
2003, des études ont été menées
mais rien n’a jusque-là été entrepris, faute d’entente entre le
S.I.A.C., le syndicat intercommunal, et un riverain du ruisseau,
qui s’oppose au passage de la
conduite sur son terrain. “Le syndicat des eaux semblait désireux
de trouver une solution rapide.
Mais rien à ce jour n’a été fait”,
note la commission qui affirme
que le syndicat a “une obligation
de résultat” et “dispose de suffisamment de moyens pour réparer l’erreur technique commise
à l’origine.” Le 15 septembre dernier, les eaux usées ont une nouvelle fois débordé et se sont
déversées dans le petit ruisseau
du Moulin qui traverse le village. Des pollutions “extrêmement
dangereuses”, selon la commission de protection des eaux
qui se dit prête à aller jusqu’au
tribunal administratif. O
hierry Decosterd, le maire de Burgille (canton d’Audeux) a tenu son engagement d’organiser une consultation de la population
au sujet du projet de carrière mené sur la
commune (voir La Presse Bisontine 55). Mais il
n’a pas tenu la promesse qu’il avait faite à l’époque :
“Si la population dit non, la commune émettra un
avis défavorable” disait-il en mai dernier. La consultation des habitants de Burgille, Cordiron et Chazoy a bien eu lieu le 10 juillet dernier et le résultat est sans appel : sur les 175 votants, 64 ont
approuvé le projet, 2 se sont abstenus et 109 ont
dit non. Malgré cette large majorité du “non à la
carrière”, le conseil municipal du 16 septembre
dernier a émis un avis favorable à la carrière avec
5 conseillers pour et 4 contre. Selon le maire de
Burgille, les résultats de la consultation du 10 juillet
ne seraient pas représentatifs de l’avis de la population locale !
Pour affirmer leur mécontentement, les membres
de l’association “Burgille demain”, créée il y a
quelques mois, ont organisé une réunion publique
le 14 octobre dernier. Sa présidente, Muriel Michel,
ne cache pas son mécontentement. “Nous avons
été atterrés par le fait que le maire ait demandé
à ses conseillers de se prononcer et de voter alors
que la population s’était massivement opposée
au projet. Nous ne sommes pas d’accord avec
ce mépris affiché par le maire. Nous continuerons de nous opposer jusqu’à ce que le projet
soit abandonné. L’organisation d’une grande
manifestation publique est prévue et j’espère que
le préfet tiendra compte de notre position” commente-t-elle. En matière de carrière, c’est le pré-
T
fet qui a le dernier mot. L’avis du conseil municipal n’est que consultatif. La carrière prévue sur
les hauteurs de Burgille entraînerait le trafic de
160 camions par jour aux abords des villages de
Burgille, Courchapon et Chazoy et rapporterait
100 000 euros par an à la commune. Ce conflit
d’intérêts sera tranché par le préfet. Récemment,
la mobilisation de la population d’Amagney (vers
Roulans) avait fait plier les élus qui ont abandonné un projet similaire de carrière. O
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LE GRAND BESANÇON
SAINT-VIT
21
En bref
21 familles aidées
La pauvreté touche aussi les campagnes
En quatre mois d’existence, l’association caritative
Entraide Val Saint-Vitois aide déjà régulièrement une
vingtaine de familles démunies de Saint-Vit et les
approvisionne en colis alimentaires.
a permanence a ouvert il y a La solitude, l’isolement, les personnes
quatre mois seulement, dans âgées sont de plus en plus touchées
une petite maison de brique rou- par la pauvreté dans les villages. Une
ge près du cimetière de Saint- situation qui inquiète associations et
Vit, prêtée par la mairie. Et en l’espa- élus locaux. “La grande détresse s’acce de quatre mois, elles sont déjà 21 centue chez les retraités. Ce sont soufamilles à s’être inscrites et à venir vent des gens qui ne travaillent plus
chaque vendredi après-midi chercher depuis 20 ou 30 ans parfois, très âgés,
leur colis d’aide alimentaire. L’équi- et qui n’arrivent plus à subvenir à leurs
valent de 55 personnes, adultes et sur- besoins. C’est toute une population qu’on
tout enfants. “Et le nombre de per- ne soupçonnait pas”, note Pascal Rousonnes aidées va encore augmenter dans thier, maire de Saint-Vit.
les mois à venir. Cela fait déjà trois Dans le magasin de l’association Entraisemaines de suite que l’assistante socia- de, des boîtes de conserve, quelques
rares pots de confiture et
le oriente de nouvelles
familles vers nous”, glis- Les demandeurs du sucre, provenant de la
Banque alimentaire,
se Pascale Richard, la présont aussi
attendent d’être distrisidente d’Entraide Val
bués. À la permanence
Saint-Vitois, l’association
souvent des
d’Entraide Val Saintcaritative qui organise la
Vitois, il y a aussi des perdistribution des colis.
femmes.
sonnes âgées, isolées. “DifLa pauvreté n’est pas
l’apanage des villes, au contraire. Mais ficile à les toucher car elles n’osent pas
si dans les zones urbaines, les asso- et sont souvent très isolées. Parfois,
ciations caritatives permettent de on sait grâce à une auxiliaire de vie
prendre facilement le relais dans l’ai- qui nous alerte”, raconte-t-elle.
de aux plus démunis, ces structures Les demandeurs sont aussi souvent
sont plus diffuses en zone rurale, voi- des femmes. Veuves ou le plus soure quasi inexistantes. “En campagne, vent divorcées, qui se retrouvent seules
la misère existe mais n’est pas visible. avec leurs enfants et sans travail. “Et
Les gens restent dans leur coin, essayent pour elles, c’est très dur d’en retroude se débrouiller”, ajoute sobrement ver un. Travailler en 3 X 8 avec des
jeunes enfants, c’est presque imposla présidente.
L
Diabolo
L’association Diabolo (parents
d’élèves de Montferrand-Thoraise) organise une conférence vendredi 4 novembre à la
salle des fêtes de Montferrand-le-Château sur le thème
“ma relation à la nourriture,
vivre sous quel régime”. Avec
le psychologue bisontin Gérard
Vallat.
Rens. 03 81 56 57 93.
Collège
Démarrage des travaux de
restructuration du collège Voltaire à partir de la minovembre. La capacité d’accueil passera à 800 élèves.
Livraison prévue à la rentrée
2007.
Livres
Plus de 50 personnes sont concernées par la grande pauvreté
sur le seul secteur de Saint-Vit.
sible”, ajoute Pascale Richard. Soixante-treize centimes d’euros par jour et
par personne pour se nourrir, s’habiller, se soigner. Pour faire face à tous
les imprévus. La somme paraît dérisoire et pourtant c’est le seul budget
dont disposent certaines familles aidées
par l’association.
Comment faisaient-elles avant l’aide
alimentaire de l’association ? “Je ne
sais vraiment pas s’ils s’en sortaient.
Ils allaient de secours en secours”, s’interroge Pascale Richard. Elle évoque
ces femmes qui pleuraient à chaque
livraison au début des distributions,
cette vieille dame qui n’avait qu’une
carotte par soir.
Depuis quelques semaines, l’association a fait déposer dans chaque mairie
de la communauté de communes une
petite plaquette. Pour inciter les gens
à être vigilants. “Nous dire “J’ai un voisin, je pense qu’il a besoin d’aide…” Ce
n’est pas de la délation. C’est l’aider”,
continue Pascale Richard. O
S.D.
L’association S.O.S. Amitié
organise une foire aux livres
du 18 au 20 novembre au gymnase du 28, rue Fontaine-Écu
à Besançon. Renseignements
au 03 81 51 25 38.
Mots
Doubs
Le bilan du salon les Mots
Doubs est excellent. Sur le
plan de la vente de livres, les
libraires ont enregistré un total
de 11 000 livres vendus, soit
160 000 euros de chiffre d’affaires. Une progression de
23 % par rapport à 2004.
Besançon
22
REPORTAGE
Récit Solène Davesne
24 heures avec…
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g
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du lyc
Trois milles élèves, plus de 300 enseignants. Le lycée Louis Pergaud, à
Besançon est une véritable petite ville dans la ville. À sa tête, Gilles
Gresset, proviseur de l’établissement. Réunions en tout genre, rencontres avec les élèves, toute la journée, le proviseur est sur le pont.
14 heures - Dans les couloirs du
lycée, la sonnerie sonne la reprise
des cours de l’après-midi. Gilles
Gresset, lui, rejoint son bureau. La
réunion des adjoints doit débuter.
La cinquantaine avenante, l’ancien
professeur de sport est le proviseur
du lycée Pergaud. Avec ses 3 000
élèves répartis de la seconde aux
classes préparatoires et aux B.T.S.,
l’établissement scolaire est le plus
important de la capitale comtoise
et de Franche-Comté. Plus de 300
enseignants et 150 agents techniques et cadres administratifs y
travaillent. Une ville dans la ville,
avec sa cantine, ses lieux de distractions, son infirmerie, ses logements… “Ça ressemble à une entreprise. Avec son budget, ses objectifs,
ses supports publicitaires…La seule différence, c’est qu’en plus, nous
avons des élèves. C’est le coup de
tabac permanent, ça grouille de vie”,
explique Gilles Gresset.
Autour de la table, ils sont quatre
- trois adjoints et le gestionnaire de
l’établissement - autour du proviseur, comme tous les lundis. C’est
la “réunion stratégique.” Toute la
vie du lycée y défile, des problèmes
de maintenance aux grandes orientations pédagogiques. Les fenêtres
d’une salle de sport sont restées
ouvertes la semaine précédente,
une classe de terminale a prévu de
se rendre au cinéma, un enseignant
a retrouvé ses quatre pneus de voitures dégonflés. Il y a aussi la question des travaux, qui affecte une
partie des salles. “Il faut maintenant connaître la date du début du
chantier, calculer le temps nécessaire pour chaque salle et essayer
de caler les travaux pendant les
vacances scolaires”, calcule un des
adjoints. Un hectare et demi de plafond est à changer.
Au milieu de la réunion, le téléphone sonne. L’infirmerie. Un lycéen
doit être évacué par le Samu, après
avoir abusé d’un cocktail détonant
de gin et de haschich. Une demiheure après, c’est au tour du téléphone de Marie-Christine Thuillier,
une des adjointes, de sonner. Deux
élèves qui se sont battus en plein
cours l’attendent dans son bureau.
“Les affaires de cœur qui se terminent en combat de boxe, c’est fréquent. La semaine dernière, on a
dû passer quatre heures à régler des
problèmes de ce genre, affirme un
adjoint. Depuis cinq ans, il y a une
vraie explosion. Et cela touche toutes
les classes.”
Réunion stratégique avec les adjoints et le gestionnaire
de l’établissement. Tous les problèmes sont passés en revue,
de la maintenance aux orientations stratégiques.
Chaque semaine, 3 600 heures de cours sont proposées aux lycéens. Faire coïncider les vœux des
enseignants, les disponibilités des salles… À chaque rentrée, c’est au proviseur et à ses adjoints
de mettre en place les emplois du temps des classes.
16 heures – La réunion vient de se
terminer, Gilles Gresset plonge dans
son agenda, recouvert de “stabilo”.
Il a deux heures devant lui, avant
la réunion suivante. Mais le temps
est compté, les rendez-vous s’enchaînent. “La journée est entrecoupée de multiples rendez-vous, avec
un enseignant, un élève, un parent,
un médecin scolaire. On peut être
aussi amené à rencontrer les élus de
la région, qui gèrent les établissements du secondaire. C’est ouvert.”
Son entretien terminé avec les deux
élèves bagarreurs, la proviseure
adjointe fait son retour dans le
bureau. Succinctement, elle relate
les faits, le point de vue du professeur et des élèves, discute des sanctions à prendre. Elle souhaite un
jour d’exclusion pour l’un, un jour et
demi pour l’autre, auteur du coup
de poing. Gilles Gresset acquiesce,
rajoute à la sanction une demi-journée de retenue le mercredi après-
midi “pour qu’en plus, ils rattrapent
les cours.” “Je leur dirai que c’est le
cadeau du proviseur”, sourit l’adjointe, en sortant.
En cas d’actes de violence, d’insultes
répétées ou de problèmes graves,
c’est le proviseur qui intervient, reçoit
lui-même les élèves et leurs parents.
Les contacts avec les élèves en dehors
de ce cadre institutionnel sont rares.
Cet après-midi, ce sont deux élèves
qui ont demandé à le voir. L’une
d’elles est avec sa mère, perd pied
dans sa section et veut changer
d’orientation. Le proviseur lui donne son feu vert. “Il faut être vigilant,
à l’écoute. Il n’y a pas de petites pistes.
Dès qu’on me signale quelque chose,
j’essaye de recouper, de croiser les
informations. Le pire, c’est de ne pas
voir. Des absences répétées, un élève
qui ne vient plus à la cantine, dont
le comportement change tout à coup,
cela peut vouloir dire quelque chose”, explique-t-il.
NOUVEAUX
REPORTAGE 23
HORAIRES
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de 8h à 12
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19 heures, dernière réunion de la journée, avec les internes.
Juste avant de les rencontrer, Gilles Gresset fait le point avec les C.P.E.
18 heures – Deuxième réunion
de la journée. Le public cette
fois : les enseignants du lycée
professionnel. Le rendez-vous
se veut informel, “pour faire
le point sur la rentrée et
recueillir les idées pour l’année à venir.” Autour des tables
en cercle, une trentaine d’enseignants ont répondu présent. Près de 300 élèves suivent
une
formation
professionnelle, B.E.P. ou bac
professionnel en comptabilité et secrétariat. Une enseignante demande un aména-
gement d’une plage horaire
de trois heures pour les visites
dans les entreprises, “car sinon
c’est trop court, on ne peut aller
nulle part.” Et puis il y a aussi le problème des heures de
cours. “Si vous avez des heures
de cours en plus, je suis pre-
neuse”, glisse une enseignante.
Un prof de maths se plaint
d’avoir vu une heure de soutien disparaître pour une de
ses classes, regrette qu’il y ait
autant d’heures dans deux sections différentes alors que le
programme est deux fois plus
chargé dans l’une. Concentré,
le proviseur prend des notes,
promet de “ne pas les laisser
sans réponse.”
Mais la réunion s’étire en longueur, Gilles Gresset doit
s’éclipser. Sa dernière réunion
de la journée l’attend déjà et
le public n’y est pas particulièrement patient. À quelques
semaines de la rentrée, le proviseur a fait rassembler les
internes dans l’amphithéâtre
du lycée. Objectif : leur rap-
peler le règlement intérieur.
À Pergaud, ils sont 450
internes, filles et garçons. Le
ton du proviseur change,
s’adapte, mêle fermeté et
connivence. “L’alcool, c’est tolérance zéro. Vous savez, j’ai perdu un copain qui est mort en
buvant une bouteille de whisky à 19 ans. Alors, chaque fois
qu’on me dit qu’un élève est à
l’infirmerie, j’ai cette image”,
confie-t-il. Pour les bouilloires
dans les chambres et les
batailles de polochon aussi,
c’est tolérance zéro. “Faites de
la lutte si vous voulez vous
défouler mais par pitié pas les
polochons.” L’assistance
jusque-là silencieuse bruisse
de murmures de désapprobations. Les lycéens s’agitent,
critiquent le ménage “pas fait
assez souvent”, les chaussures
que l’on doit enlever avant
d’entrer dans l’internat, l’absence de séchoir. “Je les trouve durs. Surtout contre le personnel. Ils sont moins exigeants
avec eux qu’avec les autres”,
s’étonne le proviseur.
Il est 20 heures. Gilles Gresset rejoint son bureau. Il lui
reste encore à ouvrir le courrier de la journée. “Vous n’avez
pas vu, dans mon bureau. Un
tas haut comme cela qui m’attend” s’amuse-t-il en mimant
d’une main l’épaisseur d’un
gros dictionnaire. “C’est un
métier exaltant mais qui peut
être dangereux si on n’y prend
pas garde.” O
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L’ÉCONOMIE
24
MOTIVATION
Le phénomène décrypté à Besançon
ÉTUDIANTS
Depuis début 2005
Le coaching envahit les méthodes de
Coaching scolaire :
tranquillement l’entreprise
Effet de mode ou vraie tendance, le coaching se fait de plus en plus
présent dans les entreprises. Avant tout implanté dans les grandes
métropoles, le phénomène gagne peu à peu Besançon.
uand il a choisi de lancer sa petite société de création de sites
web, il y a cinq ans, Robert Fortun a fait appel à un coach, par
l’intermédiaire du club des entrepreneurs. “Il m’a épaulé, m’a guidé jusqu’à
ce que j’aie mes premiers clients. Les
papiers administratifs, les réseaux, il
m’a donné une foule de bons conseils,
avec quelques rendez-vous primordiaux.
Surtout, cela donne à penser les problèmes avant qu’ils n’arrivent, à se poser
les bonnes questions. J’ai pu comme cela
mettre en place une méthode de prospection pour élargir ma clientèle.”
Aujourd’hui, Robert Fortun est persuadé que sans cette aide, il “n’aurait pas
su tout faire, cela aurait avancé moins
vite.” Le coaching. Le mot est utilisé à
toutes les sauces. Coaching pour maigrir, pour changer de “look”, pour élever ses enfants, les coachs ont envahi le
petit écran et tous les domaines de la
vie.
Au niveau de l’entreprise aussi, le coaching se développe, comme technique
de management. Les sociétés ou les particuliers sont de plus en plus nombreux
à faire appel à un coach pour ressouder
une équipe, mieux gérer le stress, améliorer l’efficacité au travail ou accélérer
leur carrière. Une pratique qui touche
principalement les cadres et les équipes
dirigeantes. “Derrière tout cela, il y a un
facteur économique, les entreprises se
doivent d’être de plus en plus réactives
et efficaces. Et les acteurs sont aussi plus
exigeants. Maintenant, on ne veut plus
seulement un travail pour gagner sa vie,
mais aussi pour se réaliser”, explique
Marylise Danrez, coach pour le cabinet
Robardet consultants implanté à Besançon.
Les recettes du coaching ? Une écoute
attentive pour amener la personne coachée à développer son potentiel et trouver la solution de ses difficultés. “Ce n’est
pas de la psychothérapie, on ne va pas
s’intéresser au passé de la personne. On
oriente vers l’opérationnel, un objectif
concret qui est clairement défini”, explique
Maryse Moret-ès-Jean, coach installée
depuis trois ans à Besançon. “Un cadre
qui prend une nouvelle fonction, cela
peut être une prescription de coaching.
De même quand plusieurs sites fusion- “Ce n’est pas de la psychothérapie, on ne va pas s’intéresser au passé de la
nent en une seule société, on peut inter- personne. On oriente vers l’opérationnel, un objectif concret qui est clairevenir pour consolider l’équipe, lever les
ment défini”, explique la coach Maryse Moret-ès-Jean (photo Yves Petit).
freins à la motivation qui peuvent exister.”
Une méthode qui a un prix. De 2 à 10 grosses entreprises mais aussi des petites de formations et de consulting à côté”,
000 euros par coaching individualisé P.M.E. familiales, elles sont désormais murmure une entreprise du secteur.
selon la société française de coaching. de plus en plus nombreuses à se tour- Le problème de la profession, c’est que
Toujours selon celle-ci, en 2003, le mar- ner vers des coachs. “Cela progresse. tout le monde peut s’improviser coach.
ché représentait près de 120 millions Mais ce n’est pas encore entré dans les Difficile dans ce cas-là pour les clients
mœurs. Il reste une sorte de de s’y retrouver. Et les dérives peuvent
d’euros de chiffre d’affaires
et près de 3 500 profession- De 2 à 10 000 pudeur à demander de l’aide. exister. “Attention. Le coach ne doit pas
Le coaching, c’est souvent quand prendre les décisions à la place du P.D.G.
nels exercent dans toute la
euros par plus rien ne va. On arrive sou- Là, ça relève plus du gourou que du coaFrance le métier de coach.
vent comme un pompier, quand ching. On n’est pas là pour faire les choses
Un marché surtout concencoaching. les gens ne peuvent plus se par- à la place de la personne”, prévient Marytré en région parisienne - 80
ler”, nuance Marylise Danrez. lise Danrez.
% des coachs y exercent - et
dans les grandes agglomérations mais Résultat, le nombre de coachs a tendance Pour professionnaliser le métier, des
qui gagne progressivement les villes à augmenter plus vite que le nombre de diplômes et des formations de coach cercoachés. “On sait que la demande poten- tifié ont été mis en place par la société
moyennes.
Besançon n’échappe pas à la règle et se tielle est là. Mais heureusement qu’on ne française de coaching. O
convertit doucement. Collectivités locales, fait pas que cela et qu’on a des activités
S.D.
Q
l’entreprise appliquées
aux étudiants
Depuis quelques années, un nouveau mode
de coaching a vu le jour : le coaching scolaire. Destiné aux étudiants et lycéens, il
reprend les méthodes développées pour
l’entreprise au service des jeunes.
l y a tout un tas de peut-être que cela passe par un
jeunes qui ont des petit cadeau que l’on se fait pour
difficultés qui res- se récompenser. Ou que simsemblent à celles de plement ranger le bureau va
la vie active, des difficultés à changer les choses”, explique
atteindre les objectifs, la ges- la coach Maryse Moret-ès-Jean,
tion du stress. En face, vous responsable de l’antenne bisonavez dans l’entreprise des tine de l’I.E.C.E.
méthodes de coaching qui Seule condition pour que ça
répondent à ces problématiques. marche, que l’élève soit volonL’idée, c’est d’appliquer les taire et motivé. “Car cela
outils et la déontologie déve- demande de l’investissement
loppés dans l’entreprise au pro- personnel. On ne peut pas
fit des étudiants”, résume demander à quelqu’un de bouger contre son gré.”
Cathy Lemer, direcLe coach scolaire
trice et co-fondatrice de l’institut euro- “Ça devient intervient aussi dans
profespéen de coaching de
en fait un l’orientation
sionnelle, les choix
l’étudiant (I.E.C.E.).
Créé il y a deux ans,
cadeau de de carrière. “Aucun
risque de manipul’institut, leader sur
lation. On ne donne
le secteur, a déjà pris
Noël.”
jamais notre avis.
en charge près de 1
500 étudiants et lycéens dans Les jeunes sont souvent bourtoute la France. Depuis le début rés de conseils par leurs profs,
2005, une antenne a été ouver- leurs parents, la radio. Chez
te à Besançon, rue Ronchaux. nous, c’est souvent le seul espaLe public : des étudiants et des ce où on leur donne la capacilycéens, de 15 à 25 ans. Diffi- té de réfléchir par soi-même”,
culté scolaire, mauvaise orga- se défend Cathy Lemer. La
nisation, stress des examens, méthode reste encore très confipour tous les problèmes, le coa- dentielle même si elle gagne
ch est là. Pas de suivi scolaire peu à peu du terrain, selon
au jour le jour mais des l’institut. Et pour cause, à 490
méthodes “pour rendre le jeu- euros les cinq séances, elle resne autonome.” “On aide le jeu- te peu accessible à la majorine à travailler en s’appuyant té des étudiants. “Ça devient
sur ses atouts. Il n’y a pas de en fait un cadeau de Noël. Preusolution valable pour tout le ve que ce n’est plus vu comme
monde, c’est en interrogeant le une plaie”, ajoute Cathy
jeune qu’il va trouver la meilleu- Lemer. O
re façon de s’organiser. Parfois
S.D.
“I
Le monde lycéen est aussi concerné par le coaching.
le système éducatif serait-il insuffisant ?
L’ÉCONOMIE
COACH
Reconversion sportive
D’entraîneur sportif
à coach de manager
Footballeur professionnel, puis entraîneur du B.R.C. notamment, Sylvain
Matrisciano s’est reconverti dans le
coaching d’entreprise.
asser du banc de mant, mais tous les jours,
touche aux bureaux en permanence. Il y a le
feutrés de grands stress de parler en public,
chefs d’entreprise. d’une réunion importanC’est ce qu’a réussi Syl- te, d’un marché à décrovain Matrisciano. Entraî- cher…”, affirme l’ancien
neur de foot pendant dix footballeur qui a suivi une
ans - du B.R.C. Puis de formation de coach menBrest et Louhans-Cui- tal en entreprise à l’uniseaux en 2002 et 2003 versité de Dijon avant de
avant de revenir au sein se lancer.
du club bisontin -, l’an- Et les affaires marchent.
Car pour les
cien gardien de
entreprises, les
but s’est reconLes
anciens
anciens sportifs
verti dans le
restent
une
coaching
en
sportifs
valeur sûre. “Ça
entreprise. Il a
créé cet été sa restent une peut rassurer.
C’est aussi un
propre société,
“AMIS
coa- valeur sûre. pari pour un
cadre ou un
cheur”.
Comme lui, de nombreux manager de partager ses
anciens sportifs de haut expériences avec un entraîniveau interviennent dans neur de foot, qui vient d’un
des sociétés privées pour milieu différent”, analyremobiliser les troupes. se Sylvain Matrisciano.
Une reconversion assez Déjà sollicité ponctuellelogique puisque les ment par des entreprises
méthodes du coaching en pendant sa carrière sporentreprise dérivent tout tive, l’ancien footballeur
droit de celles dévelop- s’est créé en quelques mois
pées dans le domaine une clientèle, essentielsportif. “Dans le sport, on lement parisienne. “Il y a
recherche sans arrêt la une grosse demande. Pour
performance. En entre- Besançon, les entreprises
prise, c’est la même cho- commencent à s’ouvrir sur
se, peut-être même plus ces techniques de prépaaccentué. Ce n’est pas lors ration mentale. Ça viend’un match hebdomadai- dra, mais plus tranre qu’il faut être perfor- quillement”, ajoute-t-il. O
P
TÉMOIGNAGE
PRATIQUE
25
Entreprises publiques
et collectivités locales
à la pointe des coachs
Les entreprises privées ne sont pas les seules à faire appel à des coachs.
Mairie, entreprises publiques ou communauté d’agglomération ont aussi recours à cette méthode de management pour leurs cadres
l ne faut rien exagérer. C’est une méthode nouvelle pour les
entreprises et encore
plus pour les collectivités locales.
Il y a quelques collectivités qui
se sont dotées d’un coach pour
une de leurs équipes de direction ou un individu. La ville de
Besançon en fait partie.” C’est
le directeur des services de
Besançon, Patrick Ayache qui
parle. En 2005, la ville a eu
recours à un coach à deux
reprises, pour une équipe du
C.C.A.S. et un cadre de la ville qui en avait fait la demande. Une méthode de management
des
personnels
d’encadrement que Patrick
Ayache juge “probante” et affirme vouloir poursuivre “sur la
base du volontariat.” “Car
contrairement aux autres
méthodes de formation, il y a
un appui très personnel, qui
mélange des apports psychologiques, méthodologiques”,
reprend le directeur des services.
Et la municipalité de Besançon est loin d’être la seule collectivité à avoir succombé aux
sirènes des coachs. La communauté d’agglomération du
“I
Librairie
Jusqu’au 28 octobre, c’est
l’opération “librairies en fête”.
Rencontres-lectures dans les
librairies de la région ? Renseignements au centre régional du livre au 03 81 82 04 40.
Théâtre
Les ateliers artistiques de l’accueil de jour association des
paralysés de France présentent la pièce “J’ai faim”, vendredi 28 octobre à 19 heures
à l’Espace-Planoise. Rens.:
03 81 40 11 90.
Entreprise
La mairie de Besançon a déjà fait appel à des coachs
pour certains de ses salariés.
Grand Besançon a aussi eu
recours cette année au coaching.
La pratique a aussi été intégrée dans les entreprises
publiques. À l’A.N.P.E., la direction nationale a ainsi élaboré
une charte du coaching pour
déterminer sa propre déontologie en la matière et entrepris
de former des coachs internes
à l’entreprise pour accompagner ses managers. Quant à
E.D.F., entreprise forte de 1 300
salariés en Franche-Comté, le
coaching fait aussi partie des
possibilités de formation des
salariés. “Cela dépend des
besoins de la personne. Dans le
domaine commercial, on a beaucoup recours à des méthodes de
coaching d’accompagnement,
avec des mises en situation pratique” affirme-t-on à E.D.F. O
S.D.
Directrices de structures associatives, Nathalie et Mary ont fait appel à des coachs
pour elles-mêmes ou pour leur équipe. Et pour elles, le coaching, ça marche.
I
La M.J.C. de Besançon organise une braderie ski à la salle de la Malcombe les 9 et
10 novembre. Renseignements
au 03 81 49 10 04.
Le premier festival international du film d’archéologie de
Besançon a lieu du 4 au
8 novembre au cinéma Mégarama de Valentin. Renseignements à l’office du tourisme.
“Je me sens plus à ma place”
ch a redéfini les objectifs. Ce
n’était pas l’équipe qui avait
besoin de coaching, mais plus
moi. En lui confiant mon équipe, j’essayais de me simplifier
la tâche.”
Après six séances de coaching,
la directrice dit avoir trouvé
plus de “confiance en soi.” “Je
me sens plus à ma place, plus
confortable dans ce que je fais,
affirme-t-elle maintenant. Je
me suis rendu compte que
j’avais une tendance à me dévaloriser, à tout de suite dire que
je n’avais peut-être pas bien
fait ce que je devais. Je sais
désormais que ce n’est pas un
préalable obligé à toute transaction. Je suis plus dans l’affirmation de mes compétences.”
Et le coaching a eu un effet
positif sur toute l’équipe. La
directrice renforcée à son poste, les tensions et jeux de pouvoir se sont apaisés.
Avec les directeurs d’autres
Ski
Archéologie
Elles ont fait appel à un coach
l y a trois ans, Nathalie
(*) a été nommée à un poste de directrice d’une association bisontine qui
œuvre dans le domaine
du social. Presque par hasard.
“Je n’avais pas l’expérience
d’une aussi grosse structure,
je n’avais même pas pour projet professionnel de devenir
directrice de structure”, avouet-elle. La jeune femme découvre
les réalités de son poste, loin
de ce qu’elle avait imaginée.
“J’avais en idée quelque chose qui serait un peu de la cogestion. Là, je devais assumer
les responsabilités”, reprendelle. L’association se remet
alors d’une période financière
chaotique, le climat est agité.
Pour améliorer la cohésion de
son équipe d’une demi-douzaine de personnes, Nathalie
a fait appel à un coach d’entreprise. “Mais très vite, la coa-
En bref
Le secteur public aussi
structures équivalentes à la sonnes en grande difficulté.
sienne, Nathalie a aussi sui- “Avant le coaching, cela aurait
vi un autre coaching, de grou- fait un fiasco. Mais là l’équipe cette fois-ci. “L’objectif était pe était d’accord et le recond’apporter de la cohésion entre naissait.”
nous, d’apprendre à monter En 2003, Mary, la directrice
de l’association a fait
des projets collectifs
appel à un coaching
entre les différentes
antennes. Là aussi “Apporter d’équipe pour aplanir
les tensions imporpour moi ça a été vraide la
tantes. Un an d’acment positif.” “Il était
une fois, quatre percohésion compagnement qui a
finalement abouti à
sonnes, nommées tout
entre
un bouleversement
le monde, chacun, percomplet de la strucsonne et quelqu’un. Il
nous.”
ture. “De quatre encay avait un important
drantes techniques, on
travail à faire. Tout
le monde pensait que quel- est passé à deux, les autres se
qu’un le ferait. Chacun aurait sont retrouvées sous la respu s’y mettre mais finalement, ponsabilité des premières. Il
c’est personne qui le fit…” C’est y a eu des réticences, mais au
la petite histoire que la coa- bout du compte les personnes
ch a racontée lors de sa der- trouvent finalement que les
nière séance d’accompagne- évolutions coulent de source.”
ment d’équipe, à l’association L’ambiance s’est améliorée, la
du refuge, une association de directrice s’est aussi reposiréinsertion sociale de per- tionnée, “en faisant plus de
travail d’accompagnement et
en déléguant.” Depuis septembre, l’équipe suit un nouveau coaching. Trois heures
de rencontre et d’entretien
tous les lundis matin jusqu’en
décembre. Une nouvelle salariée a intégré l’équipe. “Tout
de suite, cela bouleverse l’ensemble. Il faut réapprendre à
travailler en équipe, reformer
la cohésion”, reprend la directrice. “C’est vraiment un moyen
très puissant pour trouver de
l’équilibre professionnel. Mais
c’est important de tester son
coach, pour trouver celui qui
nous correspond le mieux. Car
faire du coaching, c’est inconfortable, conclut Nathalie. On
va toucher parfois de près des
choses qui parlent de soi. Il
faut avoir confiance.” O
S.D.
(*) le prénom a été changé à
la demande de l’intéressée
Formation longue à la création
d’entreprise
du
14 novembre au 13 mars 2006
à la Boutique de gestion de
Franche-Comté à Besançon.
Public : tout demandeur d’emploi ou salarié. Renseignements au 03 81 47 97 00.
Concert
L’orchestre d’harmonie de
Besançon donnera son concert
annuel de Sainte-Cécile mardi 29 novembre à 20 h 30 à
l’Opéra-Théâtre de Besançon
Improvisation
Trois évenements-phares au
programme de la saison de
l’association régionale de
théâtre
d’improvisation
(A.R.T.I.) : 28 et 29 janvier 2006,
30 heures d’impro à Grandfontaine, 13 mai, 7 heures d’impro à Roche-lez-Beaupré et
samedi 10 juin, 10 heures de
marathon à la maison de quartier de Saint-Ferjeux.
Rens. 03 81 80 79 12.
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en page 34
L’ÉCONOMIE
26
FINANCES
Partenaire des collectivités et des bailleurs sociaux
Jean-Paul Guérin, directeur régional de la Caisse des Dépôts :
“Il faut faire sauter les verrous et communiquer”
Le directeur de la Caisse des Dépôts et des Consignations de Franche-Comté explique les
grandes missions de cet organisme bancaire qui participe à des missions d’intérêt général.
a Presse Bisontine : La Cais- et une partie de l’épargne réglese des Dépôts et des Consi- mentée (Codevi, L.E.P.) collecgnations est un organisme tés par tout le réseau bancaifinancier. Vous avez pignon re. Sur ces ressources garanties
sur rue, mais n’accueillez pas le public. par l’État, on accorde des prêts,
Peut-on dire que la C.D.C. est une pour soutenir les actions de la
politique de la ville (rénovation
banque ?
Jean-Paul Guérin : Non, ce n’est urbaine) et l’habitat social. Nous
pas une banque. Mais un éta- prêtons donc à des taux préférentiels des fonds
blissement finanaux collectivités
cier public qui
“Mobiliser
locales et aux
s’inscrit dans la
bailleurs sociaux,
durée dans le sens
des fonds
mais dans des
ou il gère des fonds
et s’engage finan- pour relancer champs qui sont
très cadrés. Sur
cièrement dans un
une activité.” Besançon, nos 4
certain nombre
clients, bailleurs
d’actions
qui
impactent sur le développe- sociaux, sont Habitat 25, la
ment économique local et S.A.I.E.M.B., l’office public de
l’aménagement du territoire. Besançon et la S.A.F.C. Actuellement en Franche-Comté, nous
L.P.B. : Alors êtes-vous concurrente avons 1,2 milliard d’euros d’encours qui correspondent à tous
des banques classiques ?
J.-P.G. : Par certains côtés oui, les prêts que l’on a accordés
dans le sens où nous sommes depuis plusieurs années. L’imun organisme financeur. Mais mobilier locatif est par ailleurs
nous ne faisons pas d’offres de notre principal secteur d’inprêts sur des champs d’actions vestissement.
qui ne sont pas les nôtres, mais
sur le logement social et la réno- L.P.B. : Connaissez-vous le nombre
vation urbaine et les grandes de livrets A centralisés par la C.D.C.
infrastructures. Nous sommes de Franche-Comté ?
le numéro 1 en France du finan- J.-P.G. : Non, puisque tout est
cement du logement social basé centralisé à l’échelle nationale.
sur les fonds collectés dans le
cadre de l’épargne populaire. L.P.B. : La C.D.C. est un organisme
public. Vous êtes en quelque sorte
le bras financier de l’État. De quelle
L.P.B. : Vous pouvez préciser ?
J.-P.G. : L’essence même de la indépendance disposez-vous par rapCaisse des Dépôts et des Consi- port à l’institution ?
gnations est de centraliser la J.-P.G. : Nous sommes à la fois
collecte de l’épargne publique : dans l’État et à côté de l’État,
livrets A distribués par les car la Caisse des Dépôts est
Caisses d’Épargne, La Poste, sous la protection du parlement.
le livret bleu du Crédit Mutuel, Néanmoins, l’État reste notre
L
Repères
La Caisse des Dépôts
en Franche-Comté
- La direction régionale
emploie 15 personnes.
- La C.D.C. est le numéro 1
du financement du logement
social.
- La Caisse des Dépôts est le
banquier de proximité du service public de la justice
(notaires, huissiers, administrateurs judiciaires) et
d’organismes d’intérêt général (sociétés d’économie mixte, organismes de logement
social).
- Partenaire de collectivités
locales comme investisseur.
Pour le développement local
et l’immobilier locatif aux
entreprises, la C.D.C. est présente en Franche-Comté à travers 11 sociétés locales, départementales et régionales. Les
trois sociétés d’immobilier
locatif d’entreprise sont :
Action 70, Batifranc, Sempat
90. Les trois sociétés d’aménagement sont : la S.E.D.D.
(Doubs), la S.O.C.A.D. (Jura
et Haute-Saône) et la
S.O.D.E.B. (Territoire-de-Belfort). Les 3 sociétés de logement locatif local social sont :
la S.A.E.I.M.B., la S.A.F.C. et
I.D.E.H.A.
Elle est enfin présente dans
une société de gestion d’équipement touristique : la S.E.M.
de la Citadelle.
- Pour le financement d’entreprises, la C.D.C. est présente
dans trois plates-formes d’initiative locale : Cré-Entreprendre, Jura initiatives, Haute-Saône initiatives qui
distribuent des prêts d’honneur aux très petites entreprises. Elle est aussi présente
dans une société de capital
risque régional : le C.I.F.C.
(capital
investissement
Franche-Comté).
- Plus de 2 000 logements
sociaux bénéficient chaque
année en Franche-Comté du
financement de la Caisse des
Dépôts, soit près de 60 millions
d’euros investis sur trois ans.
donneur d’ordres. C’est lui fixe
notre carnet de route et désigne
les secteurs dans lesquels nous
devons intervenir financièrement. Il nous délivre de nouveaux mandats en fonction des
priorités publiques. Par exemple,
il nous demande de mettre des
crédits sur les maisons de l’emploi. Géographiquement, chaque
direction régionale a sous sa
responsabilité un secteur qui
correspond à une région administrative comme la FrancheComté.
L.P.B. : À quoi correspond le développement territorial ?
J.-P.G. : Nous sommes partenaires financiers des outils qui
génèrent du développement
économique dans la région. Par
exemple, derrière les zones
franches urbaines comme à
Planoise, il y a la Caisse des
Dépôts. À travers des outils
d’aide aux entreprises, nous
sommes en mesure de faire une
offre de prêt aux sociétés qui
vont s’installer là-bas. Autre
exemple à Pontarlier cette fois.
La C.D.C. est partenaire de
L.P.B. : Quels sont donc précisément Cit’y Parc, la société qui va
les domaines dans lesquels vous inter- assurer la reconversion économique de l’ancien site de
venez ?
J.-P.G. : Nous sommes mobilisés F.C.I.
sur trois métiers : le service
bancaire, les fonds d’épargne L.P.B. : De la même manière, vous
et le développement territorial. êtes présents dans des secteurs très
variés ?
L.P.B. : Qu’entendez-vous par servi- J.-P.G. : Nous avons deux façons
d’intervenir soit par le biais de
ce bancaire ?
J.-P.G. : En plus de la centrali- sociétés d’économie mixte (je
sation de l’épargne, nous précise que la C.D.C. est parsommes la banque du service tenaire de la plupart des
public de la justice. Cela signi- S.E.M.), soit avec des partefie que nous avons en charge, naires privés par exemple compour les notaires, les huissiers, me c’est le cas à Pontarlier dans
et les administrateurs judi- la reconversion d’un site indusciaires, tous les fonds régle- triel. Dans ce cas, on trouve
mentés dans lesquels ils sont un modèle économique afin de
impliqués. Par exemple, dans créer un contexte favorable à
une transaction immobilière un développement et on va
entre particuliers et validée par chercher ensuite des entreun notaire, tous les fonds vont prises pour que l’outil que nous
transiter systématiquement par avons mis en place soit renla Caisse des Dépôts et des table.
Consignations. Notre devise
est “la Foi Publique”. À ce titre, L.P.B. : Finalement, dans quel cadre
nous sommes garants du bon la C.D.C. ne peut pas intervenir financièrement ?
transfert de ces fonds.
J.-P.G. : La Caisse des Dépôts
ne peut pas s’inscrire dans un
projet s’il est en contradiction
avec la politique locale, l’intérêt général.
La Caisse des
Dépôts en France
- Création en 1816.
- Le groupe Caisse des
Dépôts gère l’épargne des
Français. En 2004, leur
encours représentait 225
milliards d’euros.
- Dans le cadre de sa mission de banquier de service
public, le dépôt s’élevait fin
2004 à 49 milliards d’euros.
-Dans le cadre des retraites,
elle gère d’importants
régimes publics par répartition pour les salariés de
l’État, des collectivités
locales et des établissements hospitaliers. Soit 2,6
millions de pensionnés.
- Elle a différentes filiales :
Icade (immobilier) et la
société nationale immobilière, C.D.C. Entreprise et
des filiales de service
(Transdev, Egis, Compagnie des Alpes et V.V.F.).
- Bilan consolidé de la
C.D.C. en 2004 : 188 milliards d’euros.
Jean-Paul Guérin : “La Franche-Comté est un territoire
qui a des atouts, mais il y a un problème
de marketing territorial.”
L.P.B. : La Caisse des Dépôts intervient quand une structure est en
péril ?
J.-P.G. : Attention, nous ne
sommes pas des philanthropes.
Nous sommes prêts à mobiliser des fonds pour relancer une
activité. Mais quand l’outil a
atteint le seuil de rentabilité
escompté, nous retirons nos
actifs pour les investir ailleurs.
L.P.B. : Vous évoquez en priorité le
développement économique. Avezvous des indications sur les retombées liées à votre action ?
J.-P.G. : La C.D.C. a un programme d’accompagnement
L.P.B. : Votre priorité est donc de des très petites entreprises
soutenir financièrement les projets (moins de 20 salariés) et de
tout ce qui fait référence à l’écodes collectivités ?
J.-P.G. : Nous travaillons sur un nomie solidaire. Nous pouvons
certain nombre de dossiers avec soutenir des projets par le biais
la Région, le Département, et de prêts d’honneur. C’est plus
de 3 millions
toutes les agglo“Nous ne sommes d’euros qui ont
mérations.
été mobilisés
Nous sommes
pas des
dans ces actionsnotamment
là et qui ont perpartenaires de
philanthropes.”
mis d’accompala
Société
d’équipement du Doubs gner 135 créations d’entreprises
(S.E.D.D.) Nous détenons 45% en Franche-Comté et 420
du capital de la S.A.I.E.M.B. autres en coopération avec
La C.D.C. intervient également Oséo-B.D.P.M.E. sur un fonds
dans les projets d'équipements financé par la C.D.C.
touristiques, elle est déjà présente à la S.E.M. Citadelle et L.P.B. : Comment sont utilisés les
à l’institut Nicolas-Ledoux. Au excédents de la C.D.C. ?
total, ce sont 7 millions d’eu- J.-P.G. : Tous les ans si on fait
ros qui sont mobilisés dans le le bilan, les dividendes de la
capital des sociétés dont nous C.D.C. se répartissent en trois
tiers. Le premier tiers des
nous sommes partenaires.
sommes est perçu directement
L.P.B. : Il arrive que la C.D.C. soit par l’État. En 2004, cela correspond à plus de 512 millions
actionnaire à 100% de sociétés ?
J.-P.G. : C’est le cas pour des d’euros. Le second tiers reste
filiales au sein du groupe mais en fonds propres à la Caisse
elle est le plus souvent mino- des Dépôts. Cette marge de
ritaire tout en étant le premier manœuvre financière nous permet de mobiliser des fonds rapipartenaire financier.
dement et de jouer notre rôle
d’investisseur institutionnel.
Je vous rappelle que nous
sommes actionnaires dans les
plus grands groupes français.
Le dernier tiers est réservé au
développement local. Chaque
année, nous sommes amenés
à soutenir financièrement des
projets locaux.
L.P.B. : Quel regard portez-vous sur
l’évolution économique de la
Franche-Comté ?
J.-P.G. : La Franche-Comté est
un territoire qui a des atouts
et une culture du travail. En
revanche, elle n’est pas visible.
Je pense qu’il y a un problème
de marketing territorial. Par
exemple, de novembre à janvier dernier, avant que je prenne mon poste à Besançon je
n’ai pas vu un seul article sur
cette région dans la presse économique. Quand il y en avait,
c’était pour annoncer des mauvaises nouvelles telles que les
difficultés rencontrées par
Alstom ou Augé. D’autres
régions considérées comme plus
modestes font parler de leurs
projets et de toutes les initiatives innovantes qu’elles génèrent et qui pourtant existent
aussi ici. Néanmoins, je pense que les choses vont bouger
en Franche-Comté. J’en veux
pour preuve tout le travail réalisé sur les pôles de compétitivité qui est révélateur d’une
volonté d’exister. J’ai bon espoir
pour la Franche-Comté car on
assiste à une prise de conscience de la part des acteurs politiques et économiques. Il faut
faire sauter les verrous et communiquer. O
Propos recueillis
par T.C.
L’ÉCONOMIE
COMMERCE
27
11 salariés menacés
Toutoccas’ menacé de
fermeture pour une
“histoire de fou”
Empêtré dans un imbroglio judiciaire, le dépôt-vente
Toutoccas’, implanté à Chalezeule depuis 21 ans, pourrait être contraint de fermer sa filiale de Lons-le-Saunier.
Les autres implantations sont aussi menacées.
est sûr, ça peut cas’ devient sous-locataire. Les
paraître ridicu- problèmes commencent quand
le par rapport à le premier commerçant dépoHewlett Pac- se le bilan et arrête son actikard qui licencie plus 1 000 vité. Les Clady se disent prêts
personnes. Mais chez nous, c’est à reprendre le bail, mais sans
au moins trois emplois qui sont locataire principal, le prodirectement menacés. Alors ce priétaire demande l’expulsion
n’est pas rien”, concède Guy des sous-locataires. “On a touClady, propriétaire des dépôts- jours été réglo, on a toujours
vente Toutoccas’, implantés payé nos charges. On ne met
pas les gens dehors
sur la zone de
“On a dû payer comme cela”, se
Chalezeule.
Guy ClaEmpêtré dans un
45 000 euros défend
dy.
imbroglio judiRefusant de parciaire, Toutoccas’
d’amende.”
tir et de déménapourrait être
contraint de fermer sa filiale ger leurs 800 m2 de meubles,
jurassienne, ouverte depuis une opération que Christophe
six ans près de Lons-le-Sau- Clady estime à 20 à 25 000
nier. À terme, c’est la survie euros, Toutoccas’ porte l’affaide la maison-mère bisontine re devant le tribunal. Le triet de son autre filiale en Hau- bunal de grande instance leur
te-Saône - et de l’emploi de donne raison, mais en juin derleurs huit salariés - qui pour- nier, la cour d’appel inverse le
rait également être menacée. résultat et condamne le dépôt“C’est une histoire de fou, aber- vente à quitter les lieux. “Tout
rante. On ne pensait pas que ce qu’on a investi depuis six
ça irait si loin”, reconnaît le ans tombe à l’eau”, regrette
fils, Christophe Clady, qui diri- Christophe Clady, qui s’est
ge les trois magasins francs- pourvu en cassation. Jusqu’à
comtois.
l’arrêt de la cour de cassation,
À l’origine de toute l’histoire, courant 2006, le magasin ne
une simple question de bail. Il peut plus être expulsé, une
y a six ans, quand Toutoccas’ décision de la préfecture l’aucherche à s’installer à Lons, torisant à exploiter le magaun commerçant lui propose de sin jusqu’au jugement définipartager son local, trop grand tif.
pour lui, et son bail. Toutoc- Reste que l’avenir est loin d’être
“C’
rose pour le depôt-vente. Christophe Clady a fait ses comptes.
“On a dû payer 45 000 euros
d’amende suite au jugement
d’appel. Et depuis le mois
d’août, nous sommes condamnés à payer une indemnité journalière de 106 euros. Si on
rajoute à cela les frais de procédure, la société est à genoux.
Elle ne tient que grâce à nos
autres implantations. Mais si
on perd et qu’on doit fermer,
alors cela pourrait être la
dégringolade pour tous nos
magasins”, calcule-t-il.
Impossible de déménager - les
propriétaires n’ont pas trouvé
de local adéquat - en cas de
décision de justice défavorable,
ce sera la fermeture et le licenciement des trois salariés jurassiens. “Et comme on n’entre
pas dans le cadre du licenciement économique, il nous faudra rembourser les avantages
de charges sociales qui nous
ont été consenties.” Soit 100 000
euros, une somme importante qui pourrait fragiliser financièrement les autres magasins
Toutoccas’, dont celui de Besançon, créé il y a 21 ans. “Les
petits comme nous, on n’en parle jamais. Mais c’est nous qui
créons des emplois, on avait
d’autres projets de magasins
qui sont gelés.” O
S.D.
Bang & Olufsen Besançon
inaugure son nouveau magasin.
Venez le découvrir au cours d’une semaine d’exception
du 30 septembre au 8 octobre 2005.
Bénéficiez exceptionnellement de 5 ans de garantie
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Bang & Olufsen Besançon
117, Grande Rue, 25000 Besançon
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du 17 septembre au 17 novembre 2005
E MPLOI
La Franche-Comté,
championne de l’intérim
Fortement industrielle, notre région se distingue sur le plan
national pour l’ampleur du recours au travail intérimaire.
otre région se classe maires a triplé dans la région” mum au cours de l’été, périoau premier rang natio- ajoutent les services écono- de où l’intérim pallie les
nal en termes de miques de l’I.N.S.E.E. Franche- absences d’une partie du perrecours au travail inté- Comté, à l’initiative d’une étu- sonnel des entreprises alors en
rimaire. Fin 2004, l’intérim de sur la question. “L’intérim congé.” Fait inédit pour l’ana joué un rôle impor- née 2004 : le recul traditionreprésentait l’équivalent de 14 900 Un homme de tant dans l’ensemble nel du travail intérimaire au
des créations d’em- cours du quatrième trimestre
emplois à temps
moins de
plois à la fin des n’a pas eu lieu. Les spécialistes
plein, soit 5,2 % du
quatre-vingt- mettent ce phénomène en relatotal des emplois,
trente ans, années
dix” ajoute l’insti- tion avec “un profil heurté de
contre à peine
tut. Le taux de tra- l’activité tout au long de l’an3,6 % pour la Franouvrier.
née 2004.” Le profil-type d’un
vailleurs
ce. C’est la grande
fluctuation des carnets de com- intérimaires fluctue également travailleur intérimaire pourmandes qui explique en gran- en fonction de la saison. “Le rait se résumer ainsi : un homde partie ce phénomène de recours à l’intérim tend géné- me de moins de 30 ans occurecours massif à l’intérim. La ralement à augmenter forte- pant un poste d’ouvrier non
grande souplesse de gestion ment au deuxième trimestre qualifié pour une durée de
qu’offre l’intérim est une autre avant d’atteindre son maxi- moins d’une semaine. O
explication. Pour ce qui est de
la Franche-Comté, le caractère fortement industriel de la
région explique sa position sur
le plan national car le recours
à l’intérim est plus fort dans
l’industrie et la construction
que dans le tertiaire par
exemple. L’industrie représente en effet 7 emplois intérimaires sur 10, soit 10 400
équivalents temps plein en
Franche-Comté. “Depuis 1995,
Près de 15 000 intérimaires en 2004.
le volume d’emplois intéri-
N
L’enseigne installée à Chalezeule serait menacée.
Statistiques
ÉCONOMIE - COMMERCE
28
C ENTRE-VILLE
Ça bouge dans le L’épicerie du Temps Présent
commerce bisontin… a la saveur de l’Orient
G RANDE RUE
Une perle dans le commerce bisontin
e 99, Grande rue est une
adresse où il suffit de
quelques pas pour voyager. C’est à se numéro que se
trouve le magasin “Créations
nature et perles” qui a ouvert
ses portes le 20 août au centreville de Besançon. Sous cette
enseigne se dévoile un univers qui éveille l’imaginaire
de chacun. On trouve ici un
grand choix de perles en tout
genre, de plumes, de fils et de
fermoirs vendus au détail. Il
n’y a qu’à les assembler pour
composer le collier, le bracelet ou les boucles d’oreille de
son choix. “Ça donne envie de
L
papillonner, d’aller chercher de porter ce qu’ils ont envie
la petite perle avec laquelle on d’avoir et pas forcément ce qui
va se faire plaisir” souligne est à la mode du moment”
Isabelle Bidault qui a fondé poursuit Isabelle Bidault.
ce magasin avec son associée Quant au prix, il dépend de
nature des produits
Brigitte Roch.
Chaque cliente ou Chaque cliente utilisés. Mais on
peut se faire plaisir
client peut créer à
pour quelques euros.
sa guise en demanou client
“Créations nature
dant conseil aux
peut créer et perles”, c’est ausprofessionnelles
si un ensemble de
qui l’accueillent. Il
à sa guise. boutons (nacrés,
est aussi possible
ciselés, vernis, en
de leur confier la
confection du collier par bois) à partir desquels on peut
exemple, pour une fête excep- créer des bijoux. Le fond du
tionnelle comme un mariage. commerce est réservé aux
“Cette liberté permet aux gens objets de décoration naturels.
“On propose à la vente des
graines exotiques, des végétaux, des coquillages, des
étoiles de mer” précise la responsable Gabrielle Cantarini. Avec des graines de baobab, des oursins verts ou des
turbos nacrés, on donne une
touche originale et zen à sa
décoration. “Créations nature et perles” est le troisième
magasin créé par les deux
associées qui ont déjà deux
enseignes du même nom à
Dijon. O
“Créations nature et perles” offre une diversité étonnante de perles pour composer le bijou de ses envies.
Renseignements :
03 81 88 32 95
u centre-ville de Besançon, la rue Pecclet a
retrouvé son commerce d’alimentation.
L’épicerie du Temps Présent
reprend du service. Le nouveau gérant du magasin,
Jawab Boulagroum, n’a pas
souhaité changer le nom de
cet endroit qui ouvre ses portes
à l’heure où les autres
enseignes les ferment. “Je suis
ouvert 7 jours sur 7 à partir
de 18 h 30. La semaine je ferme à 1 h 30 du matin, et le
week-end à 4 heures” indique
Jawab Boulagroum. L’épicerie du Temps Présent fait donc
partie de ces lieux incontournables pour tous les noctambules bisontins qui ont un petit
creux.
Dans ce commerce, on trouve
tous les produits de première
nécessité. Fruits et légumes,
pain, boissons en tout genre,
produits laitiers, viande, l’essentiel est là. Un rayon est
également réservé à des proJawab Boulagroum propose aussi des
duits d’entretien.
Mais depuis qu’elle a changé
spécialités orientales.
de propriétaire, l’épicerie du
Temps Présent a un caractè- ancien chef cuisinier du res- pace de l’épicerie du Temps
re oriental. Tous les jours, taurant Barthod. Situé au 107 Présent. Il reste une partie,
Jawab propose des pâtisseries rue des Granges, “le Mirage” inoccupée pour l’instant. Mais
rend hommage le jeune commerçant de 28 ans
orientales et des
plats à empor- Une prestation qui à la cuisine prévoit de l’aménager d’ici la
“Je fin de l’année en un salon de
ter comme du
va de pair avec orientale.
travaille avec le thé très oriental. O
couscous fait
restaurant qui
maison. Une
le restaurant.
me fournit les
prestation qui
Renseignements :
va de pair avec le restaurant plats à emporter.”
“le Mirage” qu’il a créé il y a Pour l’instant, Jawab Boula03 81 82 73 94
quelques mois avec son frère, groum n’occupe pas tout l’es-
A
ZONE COMMERCIALE DE C HATEAUFARINE
BESANÇON
Louez une voiture très Bienvenue chez Jardiland
près deux ans de tra- agréablement les visiteurs
vaux (sans interruption dans un nouvel espace. Car la
d’activité), la jardinerie morphologie du magasin a
Baudoin située dans la zone changé. “Il y a une augmentation de 1 000 m2
commerciale de Chateaufarine, devient La surface de de la surface comune franchise de Jarmerciale” indique
diland. Le magasin Jardiland est le directeur du site
ouvre officiellement
Patrick Guichard.
ses portes sous cet- désormais de Il ajoute : “Nous
te enseigne le 19
avons augmenté la
7 000 m2. surface des secteurs
octobre. À partir de
cette date, pour fêter
où nous sommes
l’événement et ce jusqu’au 23 très performants.” Par exemple
octobre, des animations, des la surface de l’animalerie a
tombolas et des jeux seront doublé comme celle de la serproposés aux clients.
re chaude (plantes d’intérieur).
C’est une manière d’accueillir “Nous avons ouvert également
“Smart” à petit prix A
roposer à la location une Smart pour 7 jour pour une personne qui a 50% de bonus.
euros par jour. Il fallait y penser ! Patrick Le tarif est dégressif au fur et à mesure que
Dambrine n’a pas attendu qu’on lui souffle la durée de location s’allonge, puisqu’il tombe
à 7 euros par jour pour un mois, assul’idée à l’oreille pour la mettre en
application. À la tête d’une société L’entreprise rance comprise.
Le secret de Patrick Dambrine pour
de chauffage bisontine, cet entrepreneur vient de créer “Auto +”, une est victime de présenter des prix aussi attractifs
S.A.R.L. gérée par son épouse Lau- son succès. aux clients est la publicité. Chaque
véhicule en circulation est à l’effirence. Le principe est simple. Il consiste à mettre sur le marché de la location cette gie d’un annonceur qui, moyennant finance,
petite voiture citadine très branchée, à prix s’assure une campagne de communication
très compétitif. Pour une semaine (durée mini- mobile pour une durée déterminée. “En fait,
mum de location), le tarif est de 12 euros par j’ai deux clients : l’annonceur qui met sa publicité et la personne qui loue la voiture” indique
Patrick Dambrine.
Après un peu plus d’un mois de fonctionnement, l’entreprise est victime de son succès.
“Au départ, nous avions deux voitures. Nous
sommes passés à cinq dont quatre sont déjà
louées pour une longue durée.”
Au printemps, de nouvelles Smart devraient
donc venir étoffer la gamme de manière à
répondre à la demande. “D’ailleurs, je suis toujours à la recherche de véhicules d’occasion”
dit-il. Progressivement, Patrick Dambrine va
améliorer et peaufiner le concept d’Auto + à
travers, notamment, un site internet . O
P
Patrick Dambrine propose des voitures à la
location à prix attractif grâce à la publicité.
Renseignements :
06 32 05 96 45
une boutique de fleurs coupées,
qui n’existait pas avant.” Elle
est animée par Mélanie
Bezault qui a la qualification
de maître-fleuriste.
La capacité du parking est
également été augmentée. Au
total, la surface commerciale
de Jardiland est désormais de
7 000 m2. 43 personnes travaillent dans ce magasin qui
poursuit sa vocation de formation. En janvier et février,
cette enseigne renouvelle les
cours de jardinage dispensés
aux petits et aux grands. O
Rens. : 03 81 41 64 64
Baudoin s’appelle Jardiland depuis le 19 octobre officiellement..
SPÉCIAL HABITAT
Où construire, où acheter dans le
Grand Besançon : l’état des lieux réactualisé
PLOMBERIE - SANITAIRE - CHAUFFAGE
SOLAIRE - CLIMATISATION - TRAITEMENT DE L’EAU
COUVERTURE - BARDAGE - ZINGUERIE
BESANCON
- 03 81 51 15 31
DÉPANNAGE PLOMBERIE 7J/7 : 06 13 97 04 53
www.scpz-besancon.com
Régulièrement, La Presse Bisontine publie la réactualisation des lotissements en projet ou en cours de réalisation sur les communes du Grand
Besançon. Cette liste a été arrêtée au 14 octobre 2005 en lien avec les
municipalités concernées ou les promoteurs privés.
LISTE DES DISPONIBILITÉS FONCIÈRES
COMMUNES
VOTRE CONSTRUCTEUR
NBRE DE PARCELLES
DISPONIBLES
DANNEMARIE-SUR-CRETE
5
DANNEMARIE-SUR-CRETE
1
CHÂTILLON-LE-DUC
4
SAINT-VIT
1
SERRE-LES-SAPINS
10
10
MYON
3
AUXON-DESSUS
2
TALLENAY
5
SAINT-VIT
2
MAMIROLLE
11
MORRE
3
BONNAY
1
AUXON DESSOUS
2
VALDAHON (pour 2006)
51
TARCENAY
6
FOUCHERANS
9
AUXON-DESSOUS (à venir)
36
BUSY
2
BUSY
10
GENDREY
1
LOTS
PROPOSÉS
7,6 à 9,5 ares
7 à 15 ares
4 ares
8 à 12 ares
8 à 15 ares
11 à 16 ares
7,5 ares
13 à 16 ares
7 à 9,7 ares
7,5 à 17,1 ares
6,4 à 25 ares
7 à 9 ares
18 et 32 ares
9 ares
8 à 12 ares
7,29 à 11,17 ares
8 à 15 ares
8 à 10 ares
7 à 10 ares
19 ares
59, Chemin des Planches
BESANÇON
Tél. 03 81 60 77 00
(au 14/10 /05)
PRIX AU M2
à déterminer
à déterminer
75 euros (en moyenne)
42 600 euros l’ensemble
à déterminer
à déterminer
16,18 à 22 euros
67 euros
85 à 100 euros
à déterminer
46 à 67 euros
à déterminer
à déterminer
45 euros et 31 euros
à déterminer
69 euros
48 euros
70 euros
65 euros
70 à 75 euros
32 000 euros
www.moyse.fr
COORDONNEES
SARL AFON
03 81 47 41 10
SARL AFON
03 81 47 41 10
SAFC
03 81 41 27 29
Parimoine Terre & Conseil 03 81 87 59 45
Société E.B.B.
03 81 84 00 28
Société De Giorgi
03 81 46 71 87
ABC Immobilier
03 84 80 12 45
Batilor
03 81 88 26 26
Etude Marcot Pasquier 03 81 65 79 88
SARL AFON
03 81 47 41 10
Fimogest
03 81 55 93 00
CEREST
03 81 47 18 47
SARL AFON
03 81 47 41 10
SODITHIS
03 81 52 40 63
Mairie
03 81 56 23 88
06 87 26 77 35
FRANCELOT
0821 202 168
SAFC
03 81 41 27 29
JF Immo
06 80 63 08 68
M. DUBULLE
06 08 61 18 42
Parimoine Terre & Conseil 03 81 87 59 45
Mairies, professionnels, si vous souhaitez figurer dans cette rubrique pour notre prochain numéro à paraître le 14 novembre, merci de nous transmettre les informations par fax (03 81 67 90 81) avant le 10 octobre Cette rubrique est gratuite.
UN VILLAGE À L’HONNEUR
30
par S.D.
En passant par…
La Vèze
PROJET
250 000 euros d’investissement
Une nouvelle place
pour le village
L’aménagement de l’espace entre l’école et la mairie devrait coûter 250 000 euros.
Fin des travaux prévus fin 2006.
Depuis plusieurs années, la commune de La Vèze s’est lancée dans une phase de grands travaux avec la construction de la nouvelle mairie, inaugurée en 2004. Dernière étape, l’aménagement de l’esplanade devant celle-ci, prévue d’ici la fin 2006.
a nouvelle mairie, Philippe Chanau, premier
élu de la commune
depuis 2001 en est fier.
“Je ne pense pas qu’il y
ait beaucoup de petites communes comme nous qui en aient
des semblables”, avoue-t-il en
souriant. Adossée à la salle des
fêtes remise à neuf pour l’occasion, le petit bâtiment avenant de crépi couleur brique
et de pierre apparente abrite
depuis juin 2004 le bureau du
maire et une grande salle de
conseil. Un investissement de
480 000 euros, très important
S
PORTRAIT
pour la petite commune de 450
habitants qui dispose de 150
000 euros de budget annuel.
Et qui met fin à une longue liste de déménagements de la
mairie.
Trop petite et pas pratique,
l’ancienne mairie-lavoir, au
centre du village ancien, a été
abandonnée il y a longtemps.
Monsieur le maire et ses
conseillers avaient alors pris
leurs quartiers dans une salle de classe inoccupée, au premier étage de la petite école
qui domine le village. Toujours
trop petite. Avec la nouvelle
mairie, c’est tout un nouveau blèmes de sécurité avec les bus
centre de village que Philippe scolaires qui doivent faire des
Chanau veut recréer. Un pro- manœuvres devant l’école le
matin. Et les colléjet ambitieux, qui
devrait coûter près de Un parking giens doivent traverser la route quand ils
250 000 euros et voir
le jour avant la fin de et un square descendent de leur
ce qui peut ausl’année 2006.
avec des bus,
si être dangereux”,
En contrebas, le ville maire.
lage historique ne
espaces souligne
Selon le projet actuel,
peut pas s’étendre, les
lotissements depuis
de jeux. deux routes devraient
ainsi être percées sur
les années 70 ont progressivement envahi les hau- la vaste esplanade qui sépare
teurs de La Vèze, au Nord de l’école et la mairie, pour forla commune. C’est là aussi que mer une sorte de grand carrese trouve l’école. “On a des pro- four giratoire. L’une, réservée
aux bus, qui devrait passer juste devant l’école et rejoindre
la route principale. L’autre,
parallèle, doit longer la mairie, de l’autre côté de la place,
“pour permettre aussi un
meilleur accès aux personnes
à mobilité réduite.” Au milieu
de la boucle, un parking et un
square avec des espaces de jeux
pour les enfants, doivent trouver leur place.
Avec la fin des grands travaux,
la commune doit s’atteler prochainement à un autre chantier important, la révision de
son plan d’occupation des sols.
Car faute de terrain disponible, quatre maisons seulement se sont construites en
trois ans. Contre quatre par
an en moyenne auparavant.
“Tous les mois, j’ai au moins
un coup de téléphone”, reconnaît le maire qui souhaiterait
“libérer des terrains progressivement, pour avoir un apport
régulier de population.” Et permettre à de nouvelles familles
de s’installer devient indispensable. Les effectifs de l’école du village, stables depuis
des années, commencent doucement à s’éroder. O
Trente-sept ans d’aérodrome
“Indirectement, c’est Johnny qui a payé le ciment de l’aérodrome”
Directeur d’une école de pilotage, Air Franche-Comté, Claude Domergue
a été pendant 20 ans le pilote de Johnny Hallyday. Fou d’aviation, il
s’occupe depuis sa création de l’aérodrome de La Vèze.
Avec sa société Air Franche-Comté, Claude Domergue se consacre maintenant à son école
de pilotage. Certains de ses élèves sont devenus pilotes de ligne ou de chasse.
aérodrome de La Vèze. En 1965, lorsque Jean Michel
Les polémiques qui l’ont et un groupe d’entrepreneurs
pendant longtemps bisontins lancent le projet
entouré se sont désormais d’un nouvel aérodrome à La
tues, le projet d’agrandisse- Vèze, il est aussi de la parment des pistes au cœur des tie. Trois ans plus tard, le
passions a été abandonné. premier avion se pose sur la
Mais de sa bataille perdue, piste. Claude Domergue, lui,
Claude Domergue garde enco- devient pilote professionnel.
re de l’amertume. L’aérodro- De Johnny Hallyday, rien que
me, c’est son terrain de jeu. cela. “Et aussi de tas d’autres
vedettes, Michel
“Les gens se sont
insurgés parce Un Boeing 747 Sardou, Catherine Deneuve.
qu’ils ne savent
américain a
C’était la grande
pas à quoi cela
époque, ambianpeut
servir”,
survolé
le
petit
ce “Salut les
regrette le pilocopains”. En derte, qui évoque les
aérodrome.
nier, j’ai aussi
services d’aviontaxi qui auraient pu ainsi beaucoup transporté Chrisêtre mis en place. “Des avions tian Poncelet. Je n’ai pas la
partent de tous les aéroports mémoire des noms, j’en ai
et se rejoignent à un point oublié la plupart”, minimidonné et échangent leurs pas- se-t-il.
Pendant 20 ans, il transporsagers.”
Drôle de personnage que ce te l’idole des jeunes de
Claude Domergue. Fou concerts en concerts. “À part
d’avions depuis toujours. un ou deux, j’ai assisté à tous
Enfant, sur un cliché de famil- ses concerts. Et puis on reparle, il tient déjà un appareil tait après. Ça se passait touen modèle réduit dans une jours bien.” L’hiver, quand
main. “Je pense que c’est de aucun concert n’est pronaissance en fait. J’ai tou- grammé, il part en Afrique,
jours voulu monter en haut transporter des riches toupour surplomber le paysage, ristes pour des safaris. “L’arvoir loin. On se rend compte gent, j’ai tout réinvesti dans
alors qu’on est tout petit”, l’aérodrome de La Vèze. Indirectement, c’est Johnny qui a
ajoute-t-il.
L’
payé le ciment de l’aérodrome”, affirme l’aviateur qui
s’est aménagé une maison en
bois à deux pas de la tour de
contrôle.
Depuis 1988, l’aérodrome a
été repris par les collectivités locales, est géré par la
chambre de commerce du
Doubs. Avec sa société Air
Franche-Comté, Claude
Domergue se consacre maintenant à son école de pilotage avec ses quatre coucous.
Il a abandonné l’avion-taxi,
transporte de temps en temps
du fret pour les usines Peugeot. “Des pilotes de ligne et
de chasse ont débuté leur formation à La Vèze”, affirmet-il fièrement.
Un jour, un Boeing 747 américain a survolé le petit aérodrome. “Le commandant de
bord nous a salués. C’était un
ancien réfugié politique iranien qui avait commencé à piloter à Besançon. Il était devenu pilote de ligne aux
États-Unis”, raconte-t-il. C’est
aussi à La Vèze que transitent
les malades évacués vers des
hôpitaux trop éloignés pour
l’hélicoptère, les greffes d’organes. “Quand les gens entendent l’avion, la nuit ce n’est pas
un loisir, c’est une greffe.” Et
de cela il en est fier. O
UN VILLAGE À L’HONNEUR
H ISTOIRE
31
Une commune créée en 1835
La Vèze, une forêt pour Besançon
La forêt d’Aglans, qui recouvre près de 170 hectares sur le territoire de la
Vèze, est propriété de la ville de Besançon. Une particularité liée à l’histoire du village, qui a longtemps été un quartier bisontin.
la sortie de La Vèze,
après l’aérodrome, la
petite route s’enfonce
dans la forêt d’Aglans.
170 hectares de feuillus situés
sur le territoire de la commune, presque les deux-cinquièmes
de son territoire. Et pourtant,
le village ne perçoit aucun revenu foncier. Et pour cause. La
totalité de la forêt appartient
à la ville de Besançon, qui en
gère seule l’exploitation.
Une particularité qui découle
de l’histoire singulière de La
À
TÉMOIGNAGE
Vèze. Car jusqu’à la fin du XIXè- munes se séparent finalement
me
siècle, le village fait partie une dizaine d’années plus tard,
du territoire de la capitale com- en 1835.
toise. En 1822, une cinquan- Reste comme dans tout bon
taine d’habitants de La Vèze divorce, le partage des biens
du ménage. Le
envoie au maire de
Besançon une péti- Une pétition partage est difficile. La situation de
tion pour demander
l’indépendance du vil- pour demander la nouvelle commune est alors
lage par rapport à
Besançon. La gestion l’indépendance. moins brillante
que prévu. Il lui
des
possessions
forestières devrait, pensent- faut construire une mairie,
ils, assurer des revenus impor- trouver une école et rémunétants au village. Les deux com- rer l’instituteur et le garde-
champêtre. Il faut encore
attendre une vingtaine d’années avant que les parties ne
se mettent d’accord. Et la forêt
d’Aglans reste propriété de la
ville de Besançon, tandis que
La Vèze reçoit de son côté 47
hectares de bois et 10 hectares
de terrains communaux. “Elle
a vraiment de la valeur. Elle
produit presque autant que tout
la forêt de Chailluz qui fait
pourtant 1 600 hectares”, notet-on au service espaces verts
de la ville. O
Bien que sur La Vèze, la forêt n’apporte
pas de ressources au village.
SPORT
Tenancière du café-épicerie
380 licenciés
“La Blanche”, l’oiseau
Voler comme
la mémoire du village
À l’aérodrome de La Vèze, il n’y a pas que
Derrière son comptoir, de 1955 à 1984, Blanche Jeannin a récolté les des avions, il y a aussi des parachutistes.
états d’âme de tout le village. L’ancienne tenancière du café-épicerie est Le centre-école, créé en 1975, compte
désormais à la retraite. Et le café est devenu le restaurant “Le Vézois”. aujourd’hui 380 licenciés et propose à
e café-épicerie, au
centre du vieux village, a appartenu à ses
parents tout d’abord.
Avant eux, ses grandsparents y travaillaient déjà. Et
leurs propres parents également. “Alors vous dire de
quand il date, je ne peux vraiment pas vous dire. Au moins
trois générations.”
Blanche Jeannin, 85 ans, a passé trente ans derrière son comptoir, de 1955 à 1984. Ici
d’ailleurs, personne ne l’appelle “Madame Jeannin”. Pour tout
le monde, c’est “La Blanche”.
Du nom du café-épicerie, baptisé “Chez la Blanche”. Du village, de ses petits soubresauts,
L
ses frictions entre voisins, l’âge de six ans” n’a presque
Blanche sait tout ou presque. jamais quitté son village. Elle
De derrière son comptoir, elle en est devenue petit à petit la
a recueilli les confidences des mémoire vivante.
uns et des autres. “Du bon, du Rural, le village a vécu jusqu’à
moins bon, je savais tout. la fin des années 40 des glaJ’écoutais, mais je sais aussi cières. En hiver, dans les étangs
rester muette”, raconte-t-elle gelés des marais, les hommes
découpaient de larges plaques
d’une voix rieuse.
Le café était un endroit où “tout de glace, qu’ils conservaient jusqu’aux chaleurs
le monde se
estivales dans
retrouvait. La
semaine, les “C’est peut-être mes des glacières,
puits creuclients et la boumeilleures années.” des
sés dans le sol.
tique. Le week“Ils allaient
end, c’était souvent des amis. Je ne connaissais ensuite livrer la glace l’été à
pas de jours de fermeture.” Née Besançon, en voiture à cheval”,
en 1920, elle qui affirme “avoir se souvient-elle. Il y avait auseu la fibre du commerce depuis si l’exploitation de la tourbiè-
À 85 ans, Blanche Jeannin est devenue la mémoire du village. Elle a tenu pendant
trente ans le café-épicerie du centre, devenu le restaurant “Le Vézois”.
re, “surtout pendant la guerre,
on ne chauffait presqu’avec cela.”
Après 1945, la tourbe a un peu
servi pour le jardinage, puis a
progressivement été oubliée.
Blanche est dynamique, battante. À côté du café et de l’épicerie, elle a aussi fait office de
receveuse des postes, vendait
les timbres et les bonbons aux
enfants de l’école. Il avait aussi la cabine téléphonique, le restaurant. Tout cela seule. En
1984, elle a vendu son café pour
prendre sa retraite. Le lieu est
devenu le restaurant “Le
Vézois”, une table plutôt bien
cotée, qui attire les Bisontins
le dimanche. Quand elle y
retourne, Blanche a parfois un
pincement au cœur, cherche
encore un instant la place de
l’ancien comptoir. “Mais je voulais qu’un petit commerce reste au pays. Alors je suis contente quand même.”
Mais la retraite a aussi du
bon. “C’est peut-être mes
meilleures années”, affirme
l’alerte vieille dame qui a
découvert le goût des voyages
à 64 ans. La Yougoslavie, l’Espagne, l’Autriche, elle a profité de son nouveau temps libre
pour s’échapper, deux fois par
an. Et pour ne pas rester trop
souvent sans rien faire,
Blanche s’est trouvé une nouvelle activité dévorante. Le
scrabble. “Tous les quinze jours,
on se retrouve une vingtaine
au club de loisir et on joue tout
l’après-midi. C’est vraiment
sympathique”, ajoute-t-elle,
l’œil plein de malice. O
tous des baptêmes de parachutisme.
l faut avoir le cœur de découverte en ouverture
bien accroché, pour automatique. C’est-à-dire seul.
oser sauter de l’avion Cinq heures de formation au
Mais la sensation sol sur les techniques de saut
d’être un oiseau est à et de réception suffisent pour
ce prix. “En fait, c’est une sen- se lancer. “Cela ne veut pas
dire que l’on apprend
sation très douce. On
se sent porté par Pour ceux tout en si peu de
temps. Mais pour le
l’air, c’est agréable.
Tu descends à près qui veulent premier saut c’est
Après pour
de dix mètres/secontester les assez.
ceux qui veulent
de mais tu n’as absocontinuer, il y a un
lument pas la sengrands
suivi, avec un systèsation de tomber”,
raconte Delphine,
frissons. me de brevets à passer”, rectifie la préqui vient de faire son
premier saut en tandem avec sidente de l’association,
un moniteur. Le plus impres- Christine Blondeau.
sionnant, affirme-t-elle, c’est Deux cents téméraires le tesavant de sauter, quand on tent chaque année.
Mais l’aérodrome de La Vèze
regarde le sol.
Fondé en 1975, le centre-éco- ne voit pas que des parachule de parachutisme de Besan- tistes amateurs s’exercer. Au
çon-La Vèze est l’association sein de l’association, les
la plus importante du villa- équipes de voile-contact,
ge, avec ses 380 licenciés et entraînées par Jean-Michel
500 membres. Pour tous ceux Poulet, multiple champion du
qui veulent tester les grands Monde, ont déjà rapporté trois
frissons, le centre propose de podiums cette saison, en s’immars à novembre des bap- posant en coupe de France et
têmes de parachute. En tan- en championnat de France.
dem, mais surtout des sauts Joli palmarès. O
I
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d’abonnement
en page 34
LE GRAND BESANÇON
32
En bref
Patinage
La patinoire Lafayette de
Besançon accueillera du 7 au
11 décembre les championnats de France élite de patinage, dernière épreuve nationale avant les J.O. de Turin.
Les meilleurs patineurs français seront là, notamment Brian
Joubert, champion d’Europe
2004. Rens. 03 81 41 37 17.
Étincelles
“En l’attendant”, spectacle de
variétés par la Troupe Étincelles.
Deux heures de chansons, de
chorégraphies, de sketchs,
mais surtout deux heures de
solidarité, puisque tous les
bénéfices des représentations
seront reversés à l’association
“Semons l’Espoir”, pour aider
les enfants malades à mieux
vivre l’hôpital. Samedi
5 novembre à 20 h 30 et
dimanche 6 novembre à
15 heures à Dannemarie-surCrète (amphithéâtre du lycée
Granvelle). Entrée libre.
Réservation au 03 81 60 20 58
ou au 03 81 53 45 79.
Maladies
Le service franc-comtois des
maladies rares sera inauguré
le 3 décembre prochain à
Besançon. 70 000 Francs-Comtois seraient atteints d’une maladie rare. Renseignements au
03 81 51 84 31.
SAÔNE
Pompiers volontaires
Restructuration programmée
des secours sur le Plateau
Après avoir procédé au regroupement des centres de Nancray et Bouclans, le service départemental d’incendie et de
secours envisage de fédérer Saône et Mamirolle sous un
même toit. À Saône.
e service départemental
d’incendie et de secours
(S.D.I.S.) a engagé le programme de restructuration de
ses moyens matériels et
humains sur les secteurs de
Saône et Bouclans. Dans la
matinée du 4 décembre prochain, la pose de la première
pierre du “Centre du Premier
Plateau” est prévue à Bouclans
lors d’une cérémonie officielle.
Cette nouvelle caserne qui
sera opérationnelle au milieu
de l’année 2006 accueillera
les pompiers volontaires des
unités de Nancray et Bouclans. À cette date, les soldats du feu des deux communes
quitteront
respectivement leurs locaux
devenus obsolètes pour intégrer une structure fonctionnelle et adaptée à leurs missions. Au total, 47 pompiers
seront basés à Bouclans. Sur
cet effectif global, il y a les
18 volontaires de Nancray.
Pour le lieutenant-colonel Laurent Ferlay, directeur dépar-
L
temental du S.D.I.S. par inté- tis par le S.D.I.S. dans la
rim, ce regroupement est “un construction de cette caserne
élément dynamisant” qui ouvre qui assurera les secours dans
des perspectives d’avenir. 15 communes. Cette unité
“L’idée est de concentrer les aura également sous sa proforces. Ce qui attire les sapeurs tection le dépôt d’hydrocarpompiers, c’est non seulement bures de Gennes.
l’engagement au service des Simultanément à ce projet, le
citoyens mais aussi l’activité S.D.I.S. a ouvert les discussions pour
opération“Passer à un niveau
procéder
nelle. Or, le
les
centre de
supra-communal est une dans
cinq ans à
Nancray
au
enregistre 62
évolution culturelle.” venir
regroupeinterventions par an. Ce qui est assez ment des unités de Saône et
peu. Celui de Bouclans est à Mamirolle. Pour l’instant, le
167 interventions. De fait, l’ac- dossier en est au stade de la
tivité opérationnelle sera plus concertation. La réunion des
soutenue dans le nouveau forces de deux communes sous
centre de secours. On peut pen- un même toit ne se fait pas
ser que l’on va ainsi générer en claquant des doigts. Par
des vocations” dit-il. Le regrou- tradition, les pompiers volonpement des forces est aussi taires sont attachés à leur vilun moyen de mieux répartir lage qu’ils défendent et à leur
la charge opérationnelle sur caserne. Les habitants sont
les effectifs. Ce ne seront pas aussi liés à leurs pompiers.
toujours les mêmes pompiers “Passer à un niveau supracommunal est une évolution
qui monteront au feu !
890 000 euros vont être inves- culturelle. Dans notre réflexion,
Photo agence DER
Au milieu de l’année 2006, les pompiers de Bouclans
quitteront leurs locaux obsolètes pour aménager
dans une nouvelle caserne où ils seront rejoints
par les pompiers de Nancray.
nous tenons compte de cette
dimension humaine, et de la
notion de proximité” constate
le lieutenant-colonel Ferlay.
Il y a cependant une certaine urgence à fédérer les soldats du feu sur le Plateau.
Avec 14 pompiers à Saône et
11 à Mamirolle, ces deux
centres de première intervention ont “une taille critique
pour fonctionner indépendamment de la volonté des
pompiers.” D’autant que le
premier assure 152 interventions par an et le second
68. Avec l’ouverture de la voie
des Mercureaux, c’est évident
que dans ce secteur l’activité
va s’accentuer. “En regroupant ces deux centres pour n’en
créer qu’un plus musclé, nous
pouvons imaginer étendre la
zone d’action des pompiers
volontaires.”
Ce futur centre sera construit
à Saône. Jacques-Henri Bauer,
maire de Mamirolle et viceprésident du S.D.I.S., admet
ce choix. “Mamirolle peut toujours regretter de ne pas avoir
absorbé Saône. Mais il est vrai
que c’est à Saône que se trouvent le collège, les surfaces
commerciales. Et avec l’ouverture des tunnels des Mercureaux les interventions
seront plus fréquentes sur cette commune.” Des propos fairplay de la part de cet élu qui
témoignent de la volonté de
tendre maintenant vers le
regroupement des moyens, au
bénéfice de la qualité des services de secours. O
T.C.
LE GRAND BESANÇON
M ÉREY-SOUS-MONTROND
33
En bref
Deux équipages crées dans le Doubs depuis 1998
La chasse à courre connaît son renouveau
Disparue depuis une quarantaine d’années dans le Doubs, la
chasse à courre fait son retour et séduit de nouveaux adeptes.
Ils se disent passionnés de la nature et des chiens de chasse.
a forêt et les champs
d’Amancey sont encore
noyés dans la brume.
Devant, les chiens quadrillent
frénétiquement les sous-bois,
truffes collées au sol. Le temps,
pourtant, n’est pas propice à
la chasse. “La pluie a lessivé
les traces et les odeurs des
lièvres. Si on arrive à en attraper aujourd’hui, ce sera exceptionnel”, commente Hervé
Cart. Sans fusil mais un cor
de chasse autour du cou, l’homme observe ses chiens qui flairant une trace, traversent en
aboyant la prairie.
Depuis sept ans, Hervé Cart
et une demi-douzaine de passionnés de son association, le
rallye Loue-Lison, pratiquent
la chasse à courre au lièvre.
La pratique, disparue depuis
les années cinquante dans le
Doubs, est en pleine renaissance et compte de plus en
plus d’adeptes. En 2003, un
second équipage s’est formé
dans le département, à Lizine, un autre s’est mis en place l’année dernière dans le
département voisin du Jura.
Après avoir parcouru pendant
25 ans les forêts avec son fusil,
le chasseur de Mérey-sous-
L
Montrond a choisi de raccro- son mari. Pas vraiment pour
cher son arme pour se lancer chasser mais “surtout pour
dans la vénerie. Le lièvre se voir passer le lièvre” et “se profaisait plus rare. “Les dernières mener dans la nature, voir le
années, je ne tirais plus. Je travail des chiens aussi.” “En
trouvais un peu ridicule de les tout cas, c’est beaucoup mieux
tuer quand on sait qu’on ne que la chasse à tir”, affirmeles retrouvera pas le lende- t-elle. Dans le champ, les
main. Et j’avais la passion du chiens tournent en rond. La
trace est perdue, la terre
chien”, affirme-t-il.
Six mois durant, Hervé Cart fraîche colle aux pattes du
sillonne les bois du départe- gibier et emporte son odeur.
ment avec sa meute, chasse Pas de prise aujourd’hui.
sur le plateau d’Amancey, à L’essor de cette activité pourMérey, mais aussi au gré des tant est loin de faire l’unaniinvitations des sociétés de mité. À Levier, une association anti-chasse, le
chasse, à Longemairassemblement antison, Métabief ou dans
les forêts de Levier. De plus en chasse (R.A.C.) s’est
fixé pour principal
Chasse sportive et
plus de
objectif l’interdiction
sans arme - c’est la
meute qui débusque
jeunes et pure et simple de la
vénerie et a envoyé
puis poursuit le
gibier jusqu’à épui- de femmes. un courrier à tous les
députés en ce sens.
sement, les hommes
Principal grief de
se contentent de
suivre en courant ou en V.T.T. l’association, “la cruauté et la
- la vénerie séduit surtout de barbarie de la chasse à courplus en plus les jeunes et les re”, mais aussi la connotation
sociale de la vénerie, longfemmes.
Comme Bernadette, qui sur- temps apanage de la noblesveille de loin les chiens et s’est se. “Ce sont des chasses seipostée près de la route avec gneuriales, qui sont réservées
sa fille. Tous les week-ends, à des initiés. Ça n’a rien de
elle vient de Haute-Saône avec républicain. Et le pire, c’est
Maltraitance
Depuis le 1er octobre, le numéro vert d’A.L.M.A. FrancheComté (Allô maltraitance personnes âgées) fonctionne.
Appeler le 08 00 00 83 75.
Rein
Près de 3 millions de Français
ont les reins malades et l’ignorent. Semaine du rein jusqu’au
23 octobre. Renseignements
au 03 81 21 85 85.
Jardin
En 80 sorties de chasse par an, les chiens du rallye
Loue-Lison ont ramené quatre lièvres seulement. “Si on
chasse, c’est surtout pour faire plaisir à nos chiens.”
que ce n’est pas une tradition
locale dans le Doubs”, affirme
le R.A.C.
Des arguments que refuse Hervé Cart. “Cela confine aux clichés. On est du coin. Dans
notre groupe, on est tous des
gens modestes. Des employés
de banque, des enseignants,
ébénistes…”, dit-il. Les traditions de la vénerie persistent,
la pratique s’est démocratisée. Un peu moins de 5 000
euros pour entretenir la trentaine de chiens de la meute
du rallye Loue-Lison, spécia-
lisés dans les lièvres, mais certains équipages de grandes
véneries au cerf avec chiens
et chevaux peuvent atteindre
des budgets de plus de 100 000
euros. “Quant à la cause animale, il serait plus utile de
limiter la circulation routière pour épargner les lièvres.”
En 80 sorties l’année dernière, les chiens de l’équipage
ont ramené quatre lièvres seulement. “Si on chasse, c’est
surtout pour faire plaisir à
nos chiens.” O
S.D.
La commune de Châtillon-leDuc organise la 3ème édition
des “Rencontres au jardin”,
samedi 22 et dimanche
23 octobre. Dans un cadre
champêtre, artistes, artisans
et écrivains vous proposent
de découvrir leur talent. Dédicaces, animations et lecture
de contes avec des auteurs
comtois. Au centre Bellevue
de Châtillon. Petite restauration sur place. Renseignements au 03 81 58 83 86 ou
03 81 56 83 93.
Conférence
Conférence sur le thème
“Franc-maçonnerie. Laïcité.
République” par Jacques
Lafouge, ancien grand maître
du Grand Orient de France,
mercredi 19 octobre à 20 h 30,
salle Battant à Besançon.
Entrée libre.
PUBLI-REPORTAGE
VF Confort
Leader régional sur le marché des équipements de chauffage en tout genre, VF Confort joue la carte de l’information auprès du grand public sur les évolutions technologiques dans ce domaine, et de formation des installateurs.
L’
entreprise VF Confort
poursuit son développement. Spécialisée dans la
commercialisation de systèmes
de chauffages, sanitaire et de
climatisation, elle vient de
prendre le contrôle de la société C.T.R. 25 qui distribue des
équipements pour chauffage et
ventilation. En intégrant dans
son giron cette structure qui est
dotée d’un bureau d’études élec-
Jean-Louis Vuillemin : “Nous ne sommes pas
généralistes mais multi-spécialistes.”
VF Confort
Chauffage, sanitaire, climatisation
Z.I. de Thise - B.P. 929
25021 Besançon CEDEX
Tél. : 03 81 61 68 62
Fax : 03 81 50 91 82
tricité-ventilation, VF Confort
élargit son champ de compétences. “Grâce à C.T.R., nous
offrons désormais la panoplie la
plus large dans tous les modes
de chauffage. Du bois, qui connaît
en ce moment une forte croissance, à la pompe à chaleur, en
passant par l’électrique, le solaire et le fuel” indique Jean-Louis
Vuillemin, P.D.G. de VF Confort.
Ce n’est pas un hasard si aujour-
Le bâtiment de C.T.R. 25, spécialiste des équipements
de chauffage électrique et de ventilation.
Le hall d’exposition est à découvrir.
forme et informe
d’hui l’entreprise de Thise présente en Franche-Comté et en
Bourgogne à travers dix établissements est leader régional
sur le marché du chauffage. Elle
est proche de tenir une place
le P.D.G. L’entreprise de Thise
veut renforcer encore sa collaboration avec son réseau d’artisans en leur proposant des
séances de formation à tous les
nouveaux systèmes de chauf-
“Nous travaillons de façon forte
avec 400 professionnels.”
identique dans la distribution
de systèmes de climatisation
puisqu’elle occupe 20% de parts
de marché. Son organisation
propre lui permet de maintenir
sa position. “Une des forces de
l’entreprise est que nos techniciens sont des spécialistes d’une
énergie. Nous ne sommes pas
généralistes mais multi-spécialistes. Chaque activité est
gérée comme une entreprise”
poursuit Jean-Louis Vuillemin
qui a à ses côtés 120 collaborateurs.
Tous mettent leurs compétences
et leur savoir-faire au service
des artisans. Ils viennent chercher chez VF Confort des équipements dont ils connaissent la
qualité. Ces installateurs répondent ainsi aux attentes de leurs
clients les plus exigeants. “Nous
travaillons de façon forte avec
400 professionnels” remarque
fage, sanitaire et climatisation
qui arrivent sur le marché.
“Notre rôle va au-delà de la
simple commercialisation de
produit. Nous n’avons pas le
droit d’accepter que l’utilisateur
d’un produit ne soit pas satisfait. Nous venons d’être agréés
centre de formation.
En parallèle, VF Confort assure aussi un travail d’information auprès du grand public
invité à découvrir les halls d’exposition de l’entreprise. Tous
les équipements sanitaires,
chauffage, climatisation sont
présentés dans ces espaces. Des
professionnels compétents sont
là pour accueillir la clientèle et
répondre à toutes ses questions
sur, par exemple, les nouvelles
énergies. Former et informer
sont deux devoirs que s’impose VF Confort au bénéfice de la
satisfaction du client. O
LE GRAND BESANÇON
34
R.N. 57
Cinq scénarios envisagés
Les études d’aménagement de la R.N. 57
Devecey-Besançon relancées
Après l’annulation en 2004 de la première déclaration d’utilité publique, les études concernant
la mise en 2 X 2 voies de la R.N. 57 entre Devecey et Besançon ont repris. La phase de concertation doit commencer dès la fin de l’année.
elancées. Les études
concernant la mise à
deux fois deux voies
de la R.N. 57 entre
Devecey et Besançon
doivent entrer en “phase de
concertation” dans les mois qui
viennent, d’ici à la fin de l’année. La dernière déclaration
d’utilité publique (D.U.P.) de
1992 autorisant l’aménagement de l’accès Nord de l’agglomération bisontine avait
été annulée en janvier 2004
par la cour administrative
d’appel de Nancy.
Selon le calendrier, l’enquête
R
R ÉACTION
publique devrait ensuite pou- qui satisfont pour le moment
voir débuter, à l’issue de la Jean-Louis Pellisson, président
concertation, fin 2006 ou début de l’association de défense du
hameau
de
2007. À ce stade, après huit “On a l’impression Cayenne à Châtillon-le-Duc.
mois d’études,
d’avoir été
“On a l’imprescinq scénarios
sion d’avoir été
de tracés ont été
un peu compris.” un peu compris.
présentés aux
Nous ne contesmembres du
comité de suivi le 10 octobre. tons pas l’utilité du projet. Ce
Un tracé sensiblement iden- qu’on voulait depuis le début,
tique à la route actuelle, un tra- c’est que tous les scénarios soient
cé Est, qui reprend un scéna- étudiés, sans a priori aucun,
rio similaire à celui choisi par que l’enquête publique soit faila D.U.P. de 1992 et trois te de façon équitable sans privariantes à l’Ouest. Des études vilégier un tracé sur l’autre”,
Les études pour une mise à 2 X 2 voies vont reprendre.
affirme-t-il.
En 2004, c’est son association
qui avait obtenu, après 12 ans
de procédure, l’annulation du
premier tracé. Elle protestait
contre le tracé Est retenu, qui
longeait de nombreuses habitations de Châtillon-le-Duc et
réclamait l’étude de projets alternatifs passant par l’Ouest. Quelle que soit l’option retenue, le
tracé dans sa partie Sud, après
Miserey-Salines, est d’ores et
déjà fixé et devra emprunter
l’ancienne route nationale, faute d’alternative possible. Un
temps envisagé, l’aménagement
prioritaire de cette portion avant
la fin de l’enquête publique ne
serait cependant plus à l’ordre
du jour. Il faudrait donc attendre
la nouvelle D.U.P. avant le début
des travaux.
Le tracé de la R.N. 57 doit éga-
lement se faire en concertation
avec l’accès au T.G.V. Car selon
une première déclaration d’utilité publique qui classait la R.N.
57 en voie express et qui n’a
pas, elle, été annulée, trois
échangeurs devront permettre
de rejoindre la 2 X 2 voies. Celui
déjà existant au Nord de Valentin, au niveau de la route d’accès à Auxon et un peu avant la
Haute-Saône. O
S.D.
Michel Bourgeois, mairie de Devecey
“La R.N. 57 va devenir insupportable, les travaux sont indispensables”
Pour le vice-président du Conseil général et maire de Devecey,
Michel Bourgeois (P.S.) les travaux de la R.N. 57 sont urgents pour
le développement économique du bourg.
L
Michel Bourgeois : “On va encore devoir
attendre un bon bout de temps.”
a Presse Bisontine : Quel
regard portez-vous sur
l’avancée des études concernant la R.N. 57 entre Devecey et
Besançon ?
Michel Bourgeois : La R.N.
Devecey-Valentin est inscrite au contrat de plan pour
15 millions d’euros. On l’estime maintenant à 46 millions d’euros. Et il n’y a rien
eu de fait. Le problème ce
situe à la hauteur de Cayenne, il y a treize ans, on nous
avait
proposé
deux
variantes. Une qui passait
par le centre et nécessitait
de raser dix maisons, une
autre par l’Est. La deuxième a été retenue. L’État a
déjà acheté les terrains. Mais
sur un vice de procédure, la
D.U.P. a été annulée. On se
retrouve donc au point de
départ mais avec cinq
variantes. Mais, à mon avis,
si on regarde le coût, l’État
n’a pas non plus rétrocédé
les terrains qu’il avait acquis
-, on risque de revenir au
tracé Est qui avait été choisi initialement. On nous
annonce maintenant un
début des travaux en 2008,
çon. J’envisage de doubler
ma zone d’activité, mais sans
des équipements qui correspondent, c’est impossible.
J’ai un autre projet. À Devecey, arrive la fin de la voie
L.P.B. : Quelle importance revê- de chemin de fer pour Besantent ces travaux pour Devecey ? çon. L’idée, ce serait de faiM.B. : On sait que la R.N. 57 re un parking-relais pour
les
gens
va devenir
venant de
insupportable, les “On se retrouve au Haute-Saôet des
travaux sont
point de départ.” ne
environs
indispenpour persables. Le
trafic sur cet axe augmen- mettre à des gens de prendre
te de 3 % chaque année. La un train-navette qui rejointroisième couronne au Nord drait les gares de Besançon.
est en plein développement Je crois vraiment à cette
démographique. Tous les voie, mais ce sera pour un
matins, déjà vous êtes blo- futur assez lointain.
qués par un bouchon quand
vous voulez rejoindre Besan- L.P.B. : Les présidents de la
mise en circulation en 2011.
On va encore devoir attendre
un bon bout de temps, parce que l’État n’a pas d’argent.
Offrez ou offrez-vous
Région, du Département et de
la Communauté d’agglomération demandent un plan d’urgence à l’État pour réaliser le
contournement routier. Quel
est votre position ?
M.B. : Le coût des travaux
du contournement était évalué au départ à 162 millions
d’euros. Il est passé à 291
millions d’euros. Et dans le
même temps, l’État nous dit
qu’il ne veut pas mettre plus
d’argent et recule la programmation des travaux. Il
demande aux collectivités
locales de payer à sa place.
Il n’y a aucune réponse de
l’État. Cela explique la
grogne. O
Propos recueillis
par S.D.
BULLETIN D’ABONNEMENT
A
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F O R M AT I O N
AGENDA
35
ARTS DU CIRQUE - ÉCOLE PASSE-MURAILLE
À l’école du cirque
apprendre en s’amusant
Depuis cinq ans, l’école du cirque Passe-Muraille initie enfants et
adultes au jonglage et au trapèze. Un apprentissage qui se veut
avant tout ludique et adapté au rythme des enfants.
ans la salle, de gros tapis cialisé, David Minart voit dans le
bleus et rouges recouvrent cirque au contraire “un moyen d’aile sol pour amortir les der l’enfant à grandir. Cela trouchutes. Dessus, une quin- ve une résonance dans sa vie quozaine de bambins de sept à huit tidienne. Avec le trapèze, on travaille
ans courent dans tous les sens, avec lui sur sa peur, la façon de
s’accrochent aux trapèzes et aux l’aborder. Pour jongler, il faut se
cordes suspendues au plafond. concentrer.”
Assis en rond de la salD’autres s’essayent à
marcher sur un fil ten- “L’important, le, les enfants se sont
regroupés autour de
du comme des funamce n’est
Tommy, leur prof, et tenbules. “Ici, on ne veut
tent de jongler avec
pas que les enfants aient
l’impression de tra- pas de réussir, deux foulards. Le début
l’apprentissage. “Car
vailler, mais qu’ils
mais de tout de
avant dix ans, c’est très
jouent. Il faut qu’ils
difficile pour eux de jons’approprient l’espace,
essayer.”
gler avec trois balles, de
le matériel”, commente David Minart, le directeur de coordonner les mouvements”, continue David Minart.
l’école.
Depuis cinq ans, l’école de cirque Pas question de former à tout prix
Passe-Muraille accueille chaque les futures étoiles des chapiteaux.
semaine près de 350 élèves, enfants Ici, on prend son temps et appriet adultes pour les initier aux arts voise peu à peu son corps. “Car
du jonglage et de l’acrobatie. Elle très peu d’enfants savent monter
intervient aussi auprès d’écoles sur un trapèze ou faire une roulaou de centres spécialisés. Un ensei- de. Souvent par inhibition, ils n’ont
gnement que l’équipe ne veut pas jamais essayé. Ici, l’important, ce
limiter au seul apprentissage tech- n’est pas de réussir, mais de tout
nique. Lui-même éducateur spé- essayer”, reprend David Minart.
D
Et la formule réussit plutôt bien.
Des premières promotions de l’école du cirque Plume, ancêtre de Passe-Muraille, sept jeunes sont même
devenus artistes de cirque. “On ne
fait pas que de l’initiation. L’avantage du cirque, c’est qu’on peut très
bien commencer une carrière assez
tard. Tout ne se joue pas à 10 ans.
Et tous les jeux que l’on fait avec
eux permettent de développer leur
imaginaire, leur sens artistique.”
Dans toute la France, près de 500
écoles comme celles-ci existent
autour de l’univers du cirque. Mais
l’équipement coûte cher. Près de
320 000 euros de budget annuel,
dont 15 % de subventions. Et avec
des cours de 250 à 500 euros l’année selon le niveau, Passe-Muraille
n’est pas accessible à tous. Mais
les enfants eux s’en moquent. Louis,
huit ans et déjà trois ans de cirque
derrière lui, ne louperait pour rien
au monde son cours hebdomadaire, tout simplement parce que “c’est
trop bien.” Le mieux, pour lui, c’est
le “saut de la mort. Tu sautes du
muret et tu atterris sur les tapis
en dessous. Au début, ça fait vrai-
À l’école de cirque Passe-Muraille, “on ne veut pas que les
enfants aient l’impression de travailler, mais qu’ils jouent. Il faut
qu’ils s’approprient l’espace, le matériel”, affirme son directeur.
ment peur, tu t’imagines que tu
sautes de très haut. Mais maintenant, ça va”, dit-il en jouant au
dur. Et puis il y a aussi la présentation en fin d’années du petit
spectacle. “Ça, c’est bien aussi,
mais j’avais le stress. En plus, ma
maîtresse était là dans le public.”
Et les parents ne le contredisent
pas. “Depuis que ma fille fait du
cirque, je la sens plus adroite, elle
est aussi plus sociable avec les
autres”, ajoute le père d’une des
petites apprenties jongleuses. “Ils
gagnent vraiment plus de confiance en soi ici.” O
S.D.
Renseignements :
École du cirque
Passe-Muraille
03 81 83 01 08
PUBLI-REPORTAGE
Personnalisez votre communication
Quelque peu délaissé au
profit d’autres médias
promotionnels, l’objet retrouve
la place qui était la sienne avant
l’avènement des nouvelles
technologies. Si ce support
revient aujourd’hui au premier
plan, son utilisation laisse
encore franchement à désirer
question originalité. Exploiter
toutes les potentialités de la
communication par l’objet,
c’est justement la spécialité de
l’agence Axe Impact qui est
installée à Pontarlier.
iocher dans un catalogue
un modèle de tee-shirt
ou de casquette pour y
imprimer tel ou tel logo,
message, slogan est à la
portée de tout publicitaire, voire d’un
internaute un tant soit peu débrouillard.
L’exercice prend une tout autre tour-
P
PAR L’OBJET
nure dès qu’il s’agit de trouver, de
concevoir, d’imaginer, de produire
en petite ou grande série des objets
publicitaires originaux, simples ou
très élaborés susceptibles d’apporter ce regain de notoriété qui fera
toute la différence. “Comme il n’y
avait pas d’agence spécialisée dans
ce domaine sur le Haut-Doubs, j’ai
décidé de m’implanter à Pontarlier”,
justifie Frédéric Deleule.
Avec dix années d’expérience, le
gérant de cette nouvelle agence maîtrise toutes les facettes de la
communication, notamment
par l’objet. Axe Impact propose à ses clients une prestation complète intégrant conseil,
accompagnement marketing, rapidité d’exécution autour de 3 supports : textiles, objets et imprimés.
Chaque famille s’étend des articles
les plus basiques aux plus techniques
ou raffinés. Tee-shirts, casquettes,
vestes, polos, habits de travail, linges,
cravates pour ne citer que quelques
exemples textiles. Post-it, jeux de
cartes, sous-bocks, classeurs, sacs
papier et autres cousins de la catégorie imprimés.Stylos,briquets,parapluies, boîtes d’allumettes, bagagerie, clefs U.S.B., accessoires de
téléphonie, appareils numériques, la
liste des objets pouvant valoriser
DES PRODUITS
SUR MESURE.
l’image d’une entreprise n’a de limite que celle qu’on veut bien lui fixer.
La force d’Axe Impact réside dans
sa capacité à créer des produits sur
mesure, hors des créneaux standards tout en restant compétitif sur
le plan qualité-prix. Quoi de plus percutant pour un dirigeant que d’associer l’image de sa société à une
marque de prestige mondialement
connue ? C’est tout à fait possible
chez Axe Impact qui travaille avec
Vous recherchez des objets publicitaires originaux et
personnalisés ? Axe Impact, l’agence gérée par Frédéric Deleule,
saura vous proposer des solutions adaptées à vos attentes.
des licences de distribution l’autorisant à agir de la sorte. “On peut pousser la réflexion beaucoup plus loin
en se positionnant comme l’interlocuteur privilégié, garant de l’image
d’une entreprise sur tous ses supports visuels. La démarche s’étend
de la personnalisation des habits de
travail à la conception de produits
de sponsoring en passant par tous
les objets de stimulation et autres
cadeaux de fin d’année offerts au
personnel ou à la clientèle.” Fonctionnant en partenariat avec une
agence similaire intervenant sur toute la Suisse romande, Axe Impact
couvre ainsi tout le marché de distribution européen et suisse. De quoi
éviter bien des tracasseries douanières et administratives pour des
sociétés présentes des deux côtés
de la frontière. O
SAONE - SAMEDI 12 NOVEMBRE
Corrida du marais
Pour la première année, Saône organise sa corrida du marais,
une course de 9,9 kilomètres pour les adultes.
n, deux, trois… courez. Novembre
est la saison des corridas pour les
amateurs de course à pied. Un
peu avant celle de Besançon le 27
novembre, une nouvelle venue vient s’ajouter au calendrier sportif local. La “corrida des marais” se dispute pour sa première édition à Saône le samedi 12
novembre prochain.
Une boucle de trois kilomètres attend les
enfants, tandis que leurs parents devront
Une nouvelle course au eux affronter 9,9 km de parcours à tracalendrier sportif. vers les rues du village. “Cela correspond
U
Réservation : 03 81 80 86 03
ERIC ET RAMZY
SAMEDI 21 OCTOBRE 2005
20h30 - Micropolis
BESANÇON
HAUT-DOUBS -
à une difficulté moyenne, c’est accessible
à tous”, précise Gérard Daguet, l’un des
organisateurs de la course et membre de
l’A.S.P.T.T. de Besançon. Le départ - à 14
heures pour les enfants, 15 h 30 pour les
adultes - sera donné à l’espace du Marais
de Saône.
Reste juste à savoir qui aura le privilège
d’ouvrir le palmarès et devenir le premier
vainqueur de la course. Alors, à vos
marques… O
MUSIQUE
Agenda
36
Renseignements : 03 81 55 71 31
ER
DU 29 OCTOBRE AU 1 NOVEMBRE
Quand Georges Oudot
à partir de
FRÉDÉRIC FRANÇOIS
SAMEDI
28 OCTOBRE
20h30 - Micropolis
BESANÇON
à partir de 41
euros
FLORENT PAGNY
JEUDI
2 NOVEMBRE
20h30 - Zénith
DIJON
à partir de 38,5
euros
LARA FABIAN
SAMEDI 4
NOVEMBRE
20h30 - Micropolis
BESANÇON
à partir de 40
euros
CALOGERO
MERCREDI 8 NOVEMBRE 2005
20h00 - Micropolis
BESANÇON
à partir de 35
euros
rencontre Paul Decrind
Les œuvres du sculpteur bisontin et du
peintre originaire de Maîche, tous deux
disparus, sont réunies pour la première fois.
Sur le thème de” la femme”. À voir à Maîche,
dans le cadre du centenaire du Rotary.
e Rotary International fête
son 100ème anniversaire cette année. Pour fêter l’événement, le Rotary-club du
comté de Maîche met sur pied
une exposition inédite qui regroupera les œuvres de deux artistes
Francs-Comtois disparus :
L
CONCOURS
31 euros
Georges Oudot et Paul Decrind.
Si on connaît bien le premier à
Besançon, le second est moins
médiatique. Né à Maîche en
1916, Paul Decrind a notamment peint et dessiné le Paris
de la rue, des instants de vie
témoins de son époque. L’attrait
important pour sa région d’origine fait qu’il établira son atelier à Maîche, tout en gardant
son esprit curieux qui le conduira aussi à Collioure, à Bordeaux,
à Belle-Île, ou en Espagne, source de nombreuses compositions.
À Besançon, Paul Decrind a créé
14 vitraux pour la crypte de la
chapelle du foyer de la Roche
d’Or. “La réunion de ces artistes
est une première, note Alain Bertin, président du Rotary-club
du comté de Maîche. Tous les
bénéfices de l’exposition seront
destinés à aider une jeune fille
de Charquemont atteinte d’une
Exposition visible du
29 octobre au
1er novembre à Maîche.
maladie rare.”
Une quinzaine de sculptures
d’Oudot et une trentaine de toiles
de Decrind seront exposées à la
salle de l’Union de Maîche. O
PALMARES 2005
Dites-le avec des fleurs
esançon pour les
grandes villes, FerB
rières-les-Bois, Deluz
Saint-Vit ou Franey pour
les communes de la périphérie se sont distingués
une nouvelle fois pour leur
fleurissement. Le concours
départemental organisé
par l’A.D.E.D., dont le pal-
marès a été dévoilé le 11
octobre, a récompensé non
seulement les communes,
mais également les structures d’accueil touristiques
publiques et privées. On
trouve ainsi parmi les récipiendaires de ce concours,
l’auberge du château de
Vaite à Champlive, le
musée de la fromagerie à
Trépot, la brigade de gendarmerie de Quingey ou
encore la fromagerie de
Tarcenay. Tous ces lieux
qui accueillent du public
ont consenti des efforts
pour rendre leur accueil
plus convivial grâce aux
fleurs. O
La fontaine-lavoir de Franey
date de 1882. Superbement mise
en valeur par le fleurissement.
EME
FOIRE AUX INSTRUMENTS
MUSIQUE - 4
Le matériel d’occasion
dans tous ses états
Guitares, claviers, batteries, matériel de
sonorisation en tout genre, la foire aux
instruments est l’occasion pour les chineurs
mélomanes de traquer la bonne affaire.
imanche 6 novembre
à partir de 9 heures
du matin, le Bastion
organise au F.J.T. les
Oiseaux la 4ème édition de la
foire aux instruments. L’avis
est lancé à tous les chineurs
mélomanes qui veulent s’équiper en matériel de musique
d’occasion en tout genre à prix
réduit. Sur cette foire, on trouve tous les styles d’instruments à vent, électriques,
acoustiques, des percussions,
des guitares, claviers, etc.
D
C’est aussi une opportunité
pour investir à moindre coût
dans du matériel de sonorisation, d’effets, de partitions,
ou de matériel Hi-Fi. Bref,
dans tout ce qui touche de
près à la musique.
Les plus curieux auront peutêtre l’occasion de tomber sur
la perle rare comme ce bon
vieil ampli qui n’est plus fabriqué. “Il y en a pour tous les
budgets. On peut acheter du
matériel presque neuf ou alors
plus ancien. Ce sont des gens
qui en général ont joué plu- ments de musique et qui sousieurs années sur ce matériel haitent s’en débarrasser, sont
et qui le vendent” indique Loïc invités à les déposer au F.J.T.
Pauset, du Bastion. Il y a aus- les Oiseaux de 9 heures à 18
heures.
si le cas du particulier qui a hérité d’un
“Il y en a En parallèle de cette foire, le Bastion
instrument et qui d’un
coup décide de s’en pour tous organise en coproduction avec le
séparer.
le
Du côté des équipe- les budgets.” Cylindre,
Besac’All Stars préments de sonorisation, cette foire peut permettre vu le 10 novembre à la salle
à des groupes qui se lancent de concert de Larnod. Cet évéd’investir sans se ruiner. Tout nement réunit des groupes de
le matériel présenté le la région dont les membres
dimanche 6 novembre est visé se mélangent pour interprépar les spécialistes du Bas- ter des reprises des standards
tion. “On juge l’aspect géné- des années 70 à 2000. Une
ral” poursuit Loïc Pauset. Par soirée décapante en perspeccontre, le Bastion ne garan- tive. O
tit pas le matériel. Le 5
Renseignements :
novembre, toutes les per03 81 81 31 12
sonnes qui ont des instru-
PUBLI-INFO
L I T T É R AT U R E
Agenda
37
LITTERATURE “VALLE DI PARASO”
En bref
Une jeune fille
Brocante
La prochaine brocante mensuelle de Micropolis a lieu le
dimanche 13 novembre de
8 heures à 17 heures, sous le
hall C. 85 exposants professionnels sont attendus.
en Corse
Écrivain bisontin, Pierre-Alain Mayol livre
avec “Valle di Paraso” un roman poignant sur
la Corse et la condition réservée aux femmes
dans les années trente sur l’île de Beauté.
rpheline de mère, la jeune mal. Premier volet d’une trilogie
Emilia Acquaviva, fraîche- consacrée à Corse, le livre est une
ment sortie de son pension- peinture fidèle et juste, pas toujours
nat se morfond dans la gran- tendre, de l’île de beauté. “C’est une
de demeure de son père, riche époque charnière pour l’île. Où on vit
propriétaire d’oliveraies de Balagne, encore en plein XIXème siècle. La région
au Nord de l’île de Beauest encore épuisée par les pertes
té. Dans la Corse rude
humaines de la première guerAncien
des années trente, où
re mondiale. Mais progressil’électricité n’a pas enco- journaliste vement la modernité arrive”,
re atteint tous les vilPierre-Alain Mayol.
à la “Cité commente
lages et les femmes n’ont
L’écrivain, amoureux de la Cord’autres choix que de res- fraternelle”. se, connaît bien l’île pour y paster à la maison, Emilia
ser toutes ses vacances depuis
ne rêve que d’une chotrente ans. À la retraite, il y
se. Fuir, loin de son île et du rêve vit désormais quatre mois par an.
oppressant qui, presque chaque nuit, Mais “Valle di Paraso”, c’est bien plus
revient la hanter. Mais pour une fem- qu’une ode à ces terres de Méditerme à cette époque, la fuite ne peut ranée qu’il aime. Un double drame
passer que par le mariage, avec le psychologique. Les personnages se
premier homme qui promette de l’em- débattent entre les carcans d’une
mener sur le continent.
société renfermée sur elle-même et
Ancien journaliste à la “Cité frater- leurs propres prisons mentales. On
nelle”, l’écrivain bisontin Pierre-Alain se laisse emporter par la narration
Mayol livre avec “Valle di Paraso” un maîtrisée. Sans en rajouter, l’écrituroman sombre mais fascinant. Une re se fait presque féminine, décorhistoire d’émancipation qui tourne tique à la première personne les
Improvisation
Trois évenements-phares au
programme de la saison de
l’association régionale de
théâtre d’improvisation
(A.R.T.I.) : 28 et 29 janvier
2006, 30 heures d’impro à
Grandfontaine, 13 mai,
7 heures d’impro à Rochelez-Beaupré et samedi 10 juin,
10 heures de marathon à la
maison de quartier de SaintFerjeux. Rens. 03 81 80 79 12.
O
Cachemire
méandres de l’intime, décrit au plus
juste les sentiments les plus ambigus.
Et on s’identifie à l’héroïne, on souffre
avec elle, on la soutient dans ses
révoltes, dans sa fuite jusqu’au néant.
Du grand roman. O
S.D.
Le Bisontin Pierre-Alain Mayol
vit quatre mois par an en Corse.
Pierre-Alain Mayol
Valle di Paraso,
éditions Gunten, 20 euros
Le Secours Populaire lance
un appel aux dons en faveur
des victimes du récent tremblement de terre au Cachemire. Les dons sont à envoyer
à l’adresse suivante : Secours
Populaire - 6, rue de la Madeleine - 25000 Besançon.
C.C.P. 228501J Dijon. Même
action initiée par le Secours
Catholique : Secours Catholique-Caritas France - B.P.
413 - 25018 Besançon
CEDEX. Mention : séisme
Cachemire.
LA CAISSE D’ÉPARGNE DE FRANCHE-COMTE
POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT
e 14 juin dernier la Caisse d’Épargne de FrancheComté ouvrait sa 10ème
agence à Besançon dans la
zone commerciale de Chateau
farine face au magasin Darty. «Cette agence innovante
répond à une forte demande
de notre clientèle. Elle associe conseil et libre service avec
de nombreuses opérations
accessibles 24h/24. Ceci nous
permet de renforcer notre rôle
de conseil auprès de notre
clientèle dans le domaine du
L
placement, de la gestion de
patrimoine, du crédit, et de
l’assurance automobile, habitation, accidents de la vie par
exemple… » note la direction.
Pour fêter cet événement, la
Caisse d’Épargne avait organisé un grand jeu avec à la
clé une soirée spéciale cinéma au Mégarama. À l’invitation de Michel Bonnad, directeur de groupe, Franck Henry,
directeur de la nouvelle agence de Chateaufarine et de toute son équipe, plus de 300
personnes ont participé le 30
septembre dernier à l’avant
première, cinq jours avant la
sortie officielle, du film «Les
Frères Grimm» nouveau long
métrage sur les Contes de
Grimm avec en vedette Matt
Damon.«C’est la quatrième
fois que la Caisse d’Épargne
conduit ce type d’opération,
à la grande joie de ses clients»
conclut la direction. Agence Besançon Chateaufarine
Franck Henry
accompagné de trois
des gagnants des
nombreux lots (lecteurs
DVD, sacs à dos...)
Rue René Char
Tél 0 821 01 25 39* - Fax 03 81 25 03 96
*Accueil téléphonique 6j/7 du lundi au samedi de 8h à 20h
Horaires d’ouverture :
Mardi à vendredi 9h30 à 12h et de 13h30 à 18h30 - Samedi de 8h30 à 12h30
La soirée
Caisse d’Epargne
Franche-Comté a connu
un vif succès.
LE PORTRAIT
38
C ULTURE
La M.J.C. Palente
Bouillon de culture à Palente
Avec 3 000 adhérents, la M.J.C. de Palente a multiplié par quatre le public
touché. Des centres de loisirs pour enfants aux cours de yoga pour adultes
en passant par l’organisation de spectacles, la M.J.C. anime la vie du quartier. Et rend la culture accessible.
n voulait rencontrer le direc- diversité paye. En 15 ans, la M.J.C.
teur. Pour lui tirer le portrait est passée de 800 adhérents à un peu
et en même temps bavarder plus de 3 000 cette saison. Presque
des actions de sa M.J.C. “Je quatre fois plus. La M.J.C., c’est la
préférerais être avec mon équipe. Par- culture de proximité, inscrite dans
ce que c’est vraiment un travail col- un quartier depuis 1979, date de sa
lectif”, avait-il répondu. Et ils sont création. “Faire que lorsqu’on orgatous là, dans la petite salle aux cou- nise un spectacle pour enfants, ce ne
leurs acidulées. Brigitte, en charge soit pas forcément les mêmes perdu développement culturel. Cathe- sonnes, celles qui iraient de toute
manière au théâtre de l’Esrine qui met en place les
spectacles
vivants. 1 500 réponses pace. On est content que
des enfants du quartier
Muriel, à la tête de l’école de musique. Julie, de sont revenues, viennent aussi”, explique
Brigitte.
la section jeunesse. Et
de là est né Avec ses petits pavillons
enfin Patrick Estienney,
coquets et ses logements
le directeur de la M.J.C.
un spectacle. collectifs, le quartier de
Palente depuis 16 ans.
Palente a gardé sa mixiIls sont treize permanents
d’habitude, tous ne sont pas présents. té sociale. Les classes moyennes y
Une équipe soudée, les dernières arri- côtoient les plus pauvres. “C’est une
vées sont là depuis cinq ans. Et à les chance ici, alors que partout ailleurs,
entendre décrire avec minutie les on a tendance à voir des ghettos se
domaines d’intervention de la struc- créer”, approuve le directeur. La misture, on comprend mieux pourquoi sion de la M.J.C., dans ce cadre, c’est
le terme d’équipe est aussi impor- aussi rassembler, “provoquer des rentant. Des centres de loisirs pendant contres avec les gens du quartier,
les vacances scolaires aux cours de reprend Patrick Estienney. Mais on
sport. Du yoga à la chorale pour ne veut pas agir que sur le quartier.
adultes, des spectacles pour enfants On cherche aussi à s’ouvrir à l’extéaux animations littéraires. De l’éco- rieur, que des gens viennent à Palenle de musique à l’accueil d’artistes te et inversement. Il faut que ça circule dans tous les sens.”
en résidence…
Les activités mobilisent près de 130 Il y a quelques années, une troupe
intervenants. “On a réussi à faire le de théâtre en résidence a envoyé à
lien, à mélanger les domaines.” Et la tous les habitants du quartier un
*Hors adaptation au sol, VRD, papiers peints, peintures, moquettes et zone sismique. Photos non contractuelles. Aménagements extérieurs non compris. Offre valable jusqu’au 30 novembre 2005
O
mise pour faire venir des gens très
divers. Jusqu’au matin de la représentation, on a gagné notre public un
par un. Et le soir, ça a été un énorme
succès. Notre plus grande réussite,
cela a été de faire se rencontrer des
publics très différents.” Du coup, l’artiste revient à la rencontre des habitants en novembre et décembre pour
animer des stages de conteurs et de
danse orientale.
Mais il reste encore beaucoup à faire. “L’autre barrière pour l’accès à
la culture est financière. Même si on
a des tarifs différents en fonction du
revenu de la famille, l’école de
musique reste trop chère pour beaucoup d’enfants. Et en plus, il faut
avoir un instrument”, reconnaît le
directeur. Pour cela, il s’est lancé
dans une nouvelle tâche. La recherche
de partenaires privés. O
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DE FRANCE
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Treize permanents travaillent à la M.J.C. Palente. Leur objectif :
rendre la culture accessible à tous et faire se rencontrer les habitants.
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CONSTRUCTEUR RÉGIONAL
Etude personnalisée
gratuite avec
vaste choix
de maisons et terrains
petit questionnaire sur leurs peurs.
1 500 réponses sont revenues, de là
est né un spectacle. “Complet aux
six représentations” se félicite l’équipe. Depuis quatre ans, un festin
géant réunit aussi plus de 400 personnes, venues partagées leurs provisions entre voisins.
Et bien sûr, il y a l’accès à la culture.
Démocratiser les arts, permettre à
chacun de connaître autre chose que
les seuls shows télévisés et la Star
Academy. L’objectif est noble, le terme parfois galvaudé. Mais ici, on est
dans le concret. Établir des partenariats avec les musées bisontins pour
les faire découvrir à ceux qui n’y penseraient pas. Inciter par tous les
moyens. Une quinzaine de spectacles
pour enfants, plus les représentations
des élèves des cours de musique, de
théâtre et les stages animent chaque
année le quartier. “Il y a plein d’enfants qui ne vont pas à l’école de
musique parce qu’il y a une barrière
culturelle. Ils se l’interdisent car c’est
trop éloigné de leurs habitudes, de la
culture familiale. Il nous faut inventer de nouvelles méthodes, pour susciter l’envie, le déclic”, résume Muriel.
Il faut convaincre, pas à pas.
Au printemps dernier, dans le cadre
de la fête du livre, le comédien Moussa Lebkiri est venu présenter son
spectacle à Palente. “Ça a été l’effort
de chacun. On a mouillé notre che-
à envoyer à : BATILOR BP 3093
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GYMNASE DES MONTBOUCONS
Débutée en 1990, la saga Clio continue avec le lancement de
Clio III.
Commercialisée à partir de
septembre 2005, cette troisième
génération d’un modèle leader
du segment I est désormais
plus grande, plus habitable,
plus dynamique et vise à
renforcer la gamme dans
un segment de hausse
constante, ”Plus que
jamais, elle a tout
d’une grande” !
Le groupe Cône Deffeuille a réuni
ses collaborateurs à la Saline
royale d’Arc-et-Senans pour
la présentation de
la nouvelle Clio
Un design et des prestations
pour faire la différence
Grâce à un avant au caractère vif, un jeu de
lignes sur le flanc de caisse et des feux arrières
en ogive, Clio III exprime à la fois dynamisme
et plaisir de plaisir de conduite.”Nous avons
voulu donner à Clio III une allure dynamique et
séduisante, afin notamment de capter l’attention des jeunes” indique-t-on à la concession.
A bord, inspiré par le Concept Touch Design, l’habitacle évolue et procure une véritable sensation de douceur et de raffinement : aérateurs en forme de balle de squash,
instrumentation au dessin dynamique et
console centrale épurée. Cette sensation
d’espace et de confort est accentuée par un
grand toit ouvrant électrique panoramique
(1,29 m de longueur et 0,86 m de largeur).
“Tout ceci sans hypothéquer les aspects
sécurité et équipement” précise-t-on.
Le bien-être d’abord et
l’agrément de conduite
Clio III devient la nouvelle référence du segment avec une habitabilité exceptionnelle : non
seulement elle est plus longue (+ 18 cm),
plus large (+ 7 cm) et plus haute (+ 6 cm)
que Clio II mais elle a aussi gagné 3 cm sur
sur 3 axes (largeur aux coudes avant et arrière, rayon aux genoux et gardes aux têtes à
l’avant et à la’arrière). Clio III offre également une grande luminosité (2,45 m2 de surface vitrée), un coffre généreux, et une bonne ergonomie de conduite.
En outre, elle propose une large panoplie d’équipements : instrumentation issu de mégane II,
autoradio MP3 & Carminat Guidage proposé
en option, aide au parking ou encore la carte
Renault “mais libre” inédite sur ce segment.
Clio III vise le premier rang en matière de sécurité et reçoit les dernières évolutions dans ce
domaine, aussi bien en sécurité active que
passive : ABS, EBV, AFU, ESP, ASR, MSR, SSPP,
SRP3, prétensionneurs pyrotechniques, 6 à 8
airbags de série, système d’escamotage de
la pédale de frein, bandeau en aluminium utile en cas de choc latéral et feux additionnels
de virage.
Enfin, dans le but de répondre au plus près
aux attentes de la clientèle, Clio III est disponible en 6 ambiances et 5 niveaux d’équipements, qui seront complétés ultérieurement
par la version RS.
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