Un nouveau service statistique pour l`immobilier
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Un nouveau service statistique pour l`immobilier
2 ImmoPlus Tribune de Genève | Samedi-dimanche 17-18 octobre 2015 ImmoPlus 3 www.tdgimmobilier.ch Transactions Actualité Le courtier doit penser global dans un m arché local Hausse des Rilsa cède son courtage à loyers dans l’arc lémanique Cardis-Sotheby’s Le métier du courtage a dû se réinventer avec l’arrivée d’Internet. Mais son rôle reste essentiel Laurent Buschini Q uel rôle tient le courtier à l’heure où Internet a capté l’essentiel des informations immobilières? Est-il encore nécessaire de passer par lui pour réaliser une transaction? Une table ronde organisée récemment au Palais de Beaulieu à Lausanne par la section canonale vaudoise de l’Union suisse des professionnels de l’immobilier (USPI Vaud) a abordé ces questions avec plusieurs acteurs du secteur. Alors, ce courtier, en a-t-on encore besoin? Jacques Emery, responsable des ventes chez Naef Prestige/Knight Frank, en est convaincu: «Le processus de courtage est long. Le courtier commence par évaluer un terrain, un immeuble ou une maison. Il fixe le bon prix. On parle souvent de l’étape de mise sur le marché, mais il y a des étapes en amont et en aval qui sont aussi importantes. Le rôle du courtier est d’aider le mandant à définir le prix pour qu’il puisse vendre son bien au mieux, mais aussi d’aider l’acquéreur dans ce processus qui n’est pas simple avec les lois et les règles de financement. Le courtier va donc toujours être utile pour gérer toutes ces étapes.» Philippe Cardis, associé, administrateur délégué et CEO de Cardis Sotheby’s International Realty, abonde: «La question, on se l’est posée il y a vingt ans avec l’arrivée d’internet. Jusqu’alors, la valeur ajoutée du courtier, c’était la connaissance: il savait qui vendait et qui achetait, il suffisait de les mettre ensemble pour effectuer la transaction. Avec internet, le métier s’est transformé: aujourd’hui, il y a toute une série d’outils qui aident le courtier dans son travail. Mais la dimension humaine du travail s’est beaucoup développée.» Philippe Cardis ne pense pas que les sites Internet remplacent le courtier: «Toutes les aides amènent au client une foule d’informations. Mais, comme souvent, trop d’information tue l’information. Au final, le rôle du courtier devient celui de conseiller. Par rapport au vendeur, la clé du bon courtier est d’arriver à positionner l’objet à un bon prix: un objet placé sur le marché à un prix correct se vend vite et bien. Un objet placé trop haut, ce qui est le souhait de 99% des propriétaires lorsqu’on va les trouver, ne se vend pas, se dévalorise et finit par se vendre à un prix nettement plus bas. De la même manière, pour les acquéreurs, faire appel à un courtier, c’est s’adresser à quelqu’un qui saura comprendre ses besoins et trouver le bon dossier qui correspond à ses attentes.» Remise en question L’internet a aussi entraîné une globalisation du marché, et pas seulement dans le marché du luxe. Actif dans des fonds de placement immobiliers, l’architecte Bertrand de Sénépart assure que, dans Marché de proximité Car le marché de l’immobilier ne se résume pas à des données quantitatives. C’est d’abord un marché de proximité qu’il s’agit de connaître: «Quand on me demande le prix du mètre carré dans le neuf à Pully, je réponds que cela varie entre 6000 et 25 000 francs, explique Philippe Cardis. Et cela sur 300 mètres de distance.» De son côté, Jacques Emery cite Cologny: «En trois ans, il y a eu une baisse de 30% du prix du mètre carré du terrain, passant de 5000 à 3500 francs». Un usage prudent des données quantitatives que Bertrand de Sénépart illustre par une boutade: «Ce qui est rare est cher. Les logements bon marché sont rares, donc ils sont chers! Ce qui montre que le marché est complexe à analyser. La connaissance de son microsystème est importante.» Une technologie de l’information quantitative qui demande à être utilisée de façon adéquate. «Le gros danger avec Catherine Michel Présidente USPI Vaud Bertrand de Senépart Architecte Philippe Cardis Associé et CEO de Cardis Sotheby’s Jacques Emery Responsable ventes de Naef Prestige Knight Frank Philippe Sormani Président du CA IAZI-CIFI l’immobilier commercial aussi, les grands acteurs sont de niveau mondial: «Les courtiers ont leur place sur le marché. Mais ils doivent se remettre en question: le marché de proximité doit se réinventer. Le courtier doit le connaître, trouver les opportunités, rechercher et motiver les vendeurs et les acheteurs. Car tout le monde cherche à faire une transaction.» Face à l’«ubérisation» du courtage, les services à ha ute valeur ajoutée U L’«ubérisation» du courtage est inévitable, assure Bertrand de Sénépart, architecte actif auprès de fonds de placement immobiliers. «Quel est le but du courtier? Mettre en relation un acheteur et un vendeur autour d’un bien immobilier pour aboutir à une transaction. L’intérêt du vendeur est de trouver le maximum de personnes intéressées par un achat immobilier. Les sites immobiliers sur internet couvrent ce service depuis longtemps et ils occupent depuis des années une place importante sur le marché. Mais ils offrent à l’heure actuelle des informations trop limitées. En fait, celles que le propriétaire veut bien fournir. Mais ils vont pouvoir à l’avenir donner une information plus Peut-on facturer l’état des lieux à un locataire absent? François Zutter Avocat, Asloca Genève Question de Roger B., à Genève: «J’ai lu dans un journal récemment, la réponse d’un avocat à une question posée par un lecteur qui lui demandait s’il était possible que sa régie lui facture 150 francs car il ne s’était pas présenté à l’état des lieux de sortie. Selon cet avocat, cela semblerait possible. Est-ce vrai?» Selon nous, rien ne justifie qu’un propriétaire facture 150 francs au locataire qui ne se présente pas à l’état des lieux de sortie, et ce pour plusieurs raisons. D’une part, le coût correspondant à l’activité déployée par la régie en faveur du bailleur est déjà Contrôle qualité globale et interactive. Prenons l’application Uber pour se déplacer dans une ville: elle me localise, puis e me montre en temps réel l’emplacement des voitures que je peux commander. Le chauffeur m’appelle, j’ai un contact direct et focalisé. Pourquoi ne pas faire la même chose avec le courtage? Un vendeur de bien immobilier pourrait connaître le profil de tous les acheteurs potentiels dans une zone donnée. Un acheteur pourrait analyser tous les biens immobiliers qui correspondent à sa recherche dans un espace géographique défini. Un site comme Immo-Scout24, par exemple, planche déjà pour développer ce genre d’application Big Data.» Bertrand de Sénépart imagine que les sites pourront à l’avenir offrir des informations standardisées très complètes sur un bien immobilier, allant de sa dimension à son estimation en passant par le calcul des hypothèques, des informations financières, techniques, du Registre foncier, la structure des baux, etc. «Aujourd’hui, je reçois des dossiers de différentes sources mais pour le même objet qui comprennent des informations parfois contradictoires. Il ne faut pas me dire que tous les courtiers ont fait leur travail correctement. Il y a peu ou pas de service après-vente une fois la transaction signée chez le notaire.» En fait, le salut du courtier ne se trouve que dans les services à haute valeur ajoutée, selon Bertrand de Sénépart. PUBLICITÉ C’est votre droit Vous avez une question en lien avec votre logement? Posez-la à [email protected]. Philippe Sormani, associé et président de la société de conseil IAZI-CIFI, est convaincu que la concurrence est le motclé: «Les changements technologiques sont là. Mais le côté personnel, humain, intelligent du courtier, le big data (ndlr: les données quantitatives) ne le fera pas. Les sociétés comme la nôtre ont apporté de la transparence dans l’information. Cela a apporté de la confiance. Il faut que les courtiers maîtrisent ces technologies nouvelles. Elles sont à disposition. Qu’ils les utilisent pour servir leurs clients de meilleure manière.» La relation du courtier avec sa clientèle est une des plus-values qui font qu’on recourt toujours à ses services pour trouver un bien immobilier. CORBIS compris dans le loyer payé par le locataire. En effet, celui-ci sert à rémunérer le bailleur pour la cession de l’usage de l’appartement et est censé couvrir tous les frais encourus par celui-ci, tout en lui permettant d’obtenir un rendement équitable des fonds propres qu’il a investis. Parmi les frais encourus par le propriétaire, figurent les charges financières (intérêts hypothèques), ainsi que les charges courantes et les charges d’entretien. Et, parmi les charges courantes, figurent précisément les honoraires de gérance versés par le bailleur aux régies pour leur travail. Ces honoraires font donc partie du loyer et n’ont pas à être supportés séparément par le locataire. Ainsi, se déplacer pour un état des lieux de sortie fait partie du travail ordinaire des régies et ne constitue pas des frais supplémentaires. Certaines régies prétendent que si le locataire est absent à l’état des lieux de sortie qui avait été fixé, elle doit absolument en faire un autre, voire mandater un huissier judiciaire pour que celui-ci fasse un constat. Mais rien de cela n’est nécessaire ou prévu par la loi: celle-ci prévoit uniquement qu’à la fin du bail, lors de la restitution de la chose louée, «le bailleur doit vérifier l’état de la chose et aviser immédiatement le locataire des défauts dont celui-ci répond» (article 267a al. 1 du Code des obligations). C’est donc l’avis des défauts qui est important, mais non pas la présence du locataire à l’état des lieux de sortie. Celui-ci peut être fait unilatéralement par le bailleur du moment qu’il fait parvenir dans les jours suivants l’avis des défauts prévu par la loi au locataire. En effet, celle-ci prévoit que si le bailleur néglige d’aviser le locataire des défauts dont il répond, celui-ci est déchargé de toute responsabilité. Selon la jurisprudence, cet avis des défauts doit être donné dans les deux à trois jours ouvrables suivant la restitution des clés. Si le bailleur souhaite avoir un témoin de l’état de l’appartement lors de la restitution des clés, il peut, en l’absence du locataire, faire appel au concierge ou à n’importe quelle autre personne. Le recours à un huissier judiciaire n’est pas nécessaire puisque son constat payant n’a pas plus de valeur que n’importe quel autre témoignage gratuit. www.asloca.ch Profitez de votre abonnement à 100 % ! Suivez l’info en temps réel avec la plateforme numérique. Quel que soit le support, suivez l’actualité en temps réel et retrouvez en ligne tous les articles de votre journal préféré, enrichis de multiples développements, analyses, commentaires, vidéos, photos et infographies animées. Activez votre compte digital et profitez de votre abonnement à 100 % sur tdg.ch/activez Une évolution du métier de courtier à laquelle Philippe Cardis, associé, administrateur-délégué et CEO de Cardis Sotheby’s International Realty, ne croit pas: «L’ubérisation a déjà eu lieu avec l’arrivée d’internet il y a vingt ans. Mais il n’y a pas de programme informatique pour comparer valablement deux objets immobiliers, car chaque objet est unique. Je suis convaincu que le courtier a un bel avenir. Il tient le rôle d’un délégué à la recherche d’un bien unique. En Suisse, ses clients sont surtout des trentenaires ou des quadragénaires qui vivent la période la plus occupée de leur vie, tant sur le plan professionnel que familial. Ils sont largués sous le flot d’informations sur internet. Ils ont besoin d’un facilitateur.» L.B. le développement des technologies, c’est que beaucoup de courtiers les utilisent pour faire un travail de masse et non un travail pointu, déplore Philippe Cardis. Or, les nouvelles technologies doivent permettre d’identifier dans la masse d’information ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Le courtage de demain, c’est d’avoir des courtiers qui mettent de l’intelligence et un esprit critique dans le système informatique.» Jacques Emery voit même une chance dans l’augmentation des données quantitatives: «Utiliser les technologies demande de la discipline. Ceux qui les maîtrisent et qui maîtrisent les lois arriveront mieux à guider leurs clients.» Car, non contents d’évoluer sur des marchés complexes, les courtiers doivent aussi tenir compte de l’impact des politiques publiques: «La Loi sur l’aménagement du territoire (LAT) a pour conséquence de geler l’activité immobilière dans certaines communes, assure Philippe Cardis. Les projets sont toujours plus difficiles à mener, ce qui a pour conséquence de valoriser l’existant.» Jacques Emery cite la zone de développement à Genève: «La zone va amener la création de 7000 à 8000 appartements. On doit prendre cela en considération pour l’ensemble du marché du logement à Genève.» Quant à Philippe Sormani, il rappelle la mise en œuvre de l’initiative «Contre l’immigration de masse» qui va, de facto, entraîner une limitation de la demande. Le courtage évolue donc. Mais le courtier demeure. Le profil du métier Quel doivent être les qualités du courtier? Pour Catherine Michel, présidente de la section vaudoise de l’Union suisse des professionnels de l’immobilier (USPI Vaud), le courtier doit être à l’écoute, se montrer altruiste: «Il doit se mettre à la place de son interlocuteur. Il doit aussi être créatif pour faire ressortir une maison à vendre parmi toutes les offres sur le marché.» Sans oublier l’aspect humain du métier, qui est crucial: «Je constate qu’il y a trop souvent une vision à court terme, déplore Catherine Michel. Le courtier se dit: «J’ai une transaction en vue, je mets toute mon énergie pour la réaliser, sans me soucier du souvenir qu’en auront les gens.» Cela m’attriste. On se soucie trop peu de sa réputation sur le long terme, et du bouche à oreille. Si cela se passe mal, les gens vont s’en souvenir. Si on a apporté une plus-value, les gens vont aussi s’en rappeler dans le bon sens.» L’avenir du métier, la présidente de l’USPI Vaud le voit dans l’amélioration de la formation: «En Suisse romande, il y a moins de 100 personnes qui sont titulaires du brevet fédéral de courtier, qui existe depuis 2005. Dans les années d’euphorie que nous avons connues lors de la décennie précédente, la formation a sans doute été négligée. Au vu du marché actuel qui est plus difficile, la clé du succès c’est également d’être bien formé, de connaître les spécificités juridiques et techniques qui nous sont demandées.» L.B. La chronique de l’USPI* Genève Un nouveau service statistique pour l’immobilier Philippe Angelozzi Secrétaire général de l’USPI Genève Sur la base de données fournies par l’Office cantonal de la statistique (OCSTAT), l’USPI Genève offre un nouveau service en sélectionnant et en mettant en évidence des données statistiques immobilières pertinentes qui permettent d’illustrer certaines tendances du marché immobilier genevois et son évolution. Ces données accessibles sur le site Internet de l’USPI Genève sont divisées en trois parties. La première porte sur l’actualité immobilière et démographique du canton de Genève avec les dernières données trimestrielles, en relation avec la construction de logements, les transactions immobilières et l’évolution démographique du canton de Genève. Elles sont sélectionnées et présentées sous forme de tableaux. Contrôle qualité La deuxième partie est constituée de l’enquête de conjoncture des milieux immobiliers. Il s’agit d’une étude réalisée par l’OCSTAT avec le soutien de l’USPI Genève depuis de nombreuses années. Elle illustre les derniers résultats trimestriels relatifs à la perception des agences immobilières face à l’évolution du marché immobilier et plus particulièrement des activités de gérance, de courtage et de promotion. Enfin, la dernière partie concerne les statistiques annuelles relatives à l’évolution de la construction de logements, de la démographie et des données en relation avec le taux de vacance. Ces séries statistiques regroupant les données des dernières années sont présentées sous la forme de différents graphiques. A noter que les données figurant dans les deux premières rubriques seront mises à jour à un rythme trimestriel. La dernière section, quant à elle, fera l’objet d’une actualisation au fil des publications et mises à jour effectuées par l’OCSTAT. A la lecture des premiers chiffres, il peut être constaté que la construction de logements est faible et n’a jamais, au cours des quatorze dernières années, passé le seuil des 2000 logements produits. En croisant les données de l’évolution démographique avec celles de la construction de logements, on se rend très vite compte de l’insuffisance de logements construits face à l’arrivée continue de nouveaux habitants dans le canton, aggravant ainsi davantage la situation de pénurie de logements. Il apparaît ainsi primordial que le processus de délivrance des autorisations de construire et le contrôle de l’Etat soient assouplis, que ce soit pour la construction de nouveaux logements dans de nouveaux périmètres ou les surélévations d’immeubles existants, et cela, afin de faciliter la création de logement dans le canton de Genève. * Union suisse des professionnels de l’immobilier, www.uspi-geneve.ch Selon l’indice Homegate.ch des loyers, le prix moyen des locations a progressé de 1,54% en un mois à Genève et dans le canton de Vaud La régie Rilsa entend se concentrer sur la gestion de patrimoine immobilier, son cœur de métier «en plein développement» Louer dans la région du Léman coûte désormais un peu plus cher. C’est en tout cas ce qui ressort de l’indice de loyer du portail Internet de l’immobilier de Homegate.ch. L’indice enregistre en effet entre septembre et août derniers une augmentation de 1,54% du prix moyen des loyers proposés dans le résidentiel dans les cantons de Genève et de Vaud. Ce niveau de hausse est plus de trois fois supérieur à celui de la progression constatée par le même indice lors des deux mois précédents, qui avait atteint 0,45% en août par rapport à juillet. Sur une année, la hausse est encore plus marquée: elle est de 3,56% en septembre 2015 par rapport à septembre 2014 (contre 1,52% sur le plan national), alors qu’elle n’était encore que de 1,99% en août 2015 par rapport à août 2014. Par contre, au niveau national, en moyenne, les prix des logements proposés à la location sont restés parfaitement stables le mois dernier par rapport au mois précédent (0%). Dans près de la moitié des cantons étudiés, l’indice enregistre même des baisses, même si très faibles il est vrai. Fabrice Breithaupt La régie Rilsa annonce qu’elle cède son activité de courtage au réseau CardisSotheby’s international Realty. Pour Rilsa, cette décision est motivée par la volonté de sa direction de se recentrer sur la gestion de patrimoine immobilier familial et institutionnel sur l’ensemble du bassin lémanique. Cette activité est le cœur de métier de l’enseigne (présente à Nyon, Lausanne, Montreux et Vevey) et est actuellement «en plein développement». Pour sa part, Cardis-Sotheby’s (qui aligne 6 agences à Genève, Nyon, Lausanne, Vevey, Montreux et Fribourg), accroît, avec cet accord, sa part de marché sur le marché romand du courtage immobilier et renforce son business model, lequel est basé uniquement sur cette activité spécifique. L’accord entre Rilsa et Cardis– Sotheby’s entrera en vigueur le 1er novembre avec un transfert progressif des mandats de courtage durant ces prochaines semaines. Cela inclut les promotions en cours, comme celles du «Vieux Bourg» à Epalinges, «Lutry Pépinières» à Lutry et «Tivoli» à Lausanne. F.B. Un site centralise l’info immobilière Une centaine de douanes à vendre «Informations-immobilieres.ch», lancé par le SVIT Romandie, rassemble depuis peu toutes les informations du secteur en Suisse romande La Confédération cède 113 anciens postes de douanes, devenus inutiles depuis l’entrée en vigueur en Suisse des Accords de Schengen Le SVIT Romandie (l’antenne romande de l’association suisse de l’économie immobilière) vient de lancer Informations-immobilieres.ch. Le site centralise toutes les informations de l’industrie immobilière en Suisse romande. Celles-ci sont triées, puis classées dans différentes rubriques (actualités, projets, études, lois, transactions, etc). La plate-forme produit aussi chaque semaine une newsletter qui résume l’essentiel de l’actualité du secteur. Le but d’Informations-immobilieres.ch est de favoriser la transparence de la branche, qui représente 18% du PIB en Suisse, explique le SVIT Romandie dans un communiqué de presse. Après utilisation du site, nous constatons que l’interface est sobre et simple. Les infos sélectionnées sont un tout petit peu longues à être chargées (essai réalisé sur deux PC différents). A la manière de Google Actualité, le site agrège les articles des médias traditionnels, les communiqués de presse et les diverses études, de façon brute, sans y apporter de valeur ajoutée, se contentant de renvoyer vers le site Internet de la source. L’outil reste néanmoins intéressant pour les professionnels et les particuliers. F.B. Depuis 2011, l’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL, organisme qui gère le portefeuille immobilier de la Confédération) a pour mission de vendre, d’ici à 2021, 113 douanes et bâtiments annexes, annonce la RTS dans son émission télévisée Mise au point. Ces infrastructures sont devenues inutiles depuis l’entrée en vigueur des Accords de Schengen en Suisse le 12 décembre 2008, qui a vu les contrôles systématiques aux frontières avec l’Union européenne être supprimés. Si certaines douanes suscitent l’intérêt, la majorité n’est pas facile à vendre, indiquent nos confrères. Ces bâtiments sont en effet plutôt mal équipés et se situent souvent dans des zones très excentrées. Ainsi, à Champéry (VS), la maison de trois appartements qui abritait à l’époque des gardes-frontière a été vendue aisément: elle était estimée à plus d’un million de francs. A l’inverse, l’ancienne douane de L’Auberson, dans le Jura vaudois, cherche toujours preneur depuis deux ans maintenant: évaluée dans un premier temps à 650 000 francs, elle est désormais en vente pour 450 000 francs. F.B. Finance 18,41 C’est, en pourcentage, la performance nette réalisée par le fonds immobilier suisse Solvalor 61 (coté la Bourse de Zurich) durant l’exercice comptable 2014/2015 clos au 30 juin dernier. Le résultat réalisé s’élève à 21,3 millions de francs, en croissance de 8,52% par rapport au dernier exercice. Les revenus ont augmenté de 6,32% à 47 millions de fr. Et les loyers encaissés de 8,06% à 46,4 millions. F.B. Immobilier Supplément paraissant le mardi Editeur Tamedia Publications romandes SA Rédacteur en chef responsable Pierre Ruetschi Rédaction Fabrice Breithaupt, tél. 022 322 38 27 [email protected] Courriel [email protected] Annonces immobilières Gregory Pavoni, tél. 022 322 34 23 [email protected] Marché immobilier Sébastien Cretton, tél. 021 349 47 58