La première vente dédiée aux Sculptures organisée par Sotheby`s à

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La première vente dédiée aux Sculptures organisée par Sotheby`s à
Communiqué de presse Paris
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La première vente dédiée aux Sculptures
organisée par Sotheby’s à Paris
a atteint le montant d’ 1.2 million €
Augustin Bocciardi, Danaé recevant la pluie de Jupiter, vers 1762, 111.000 € (lot 58)
Paris, 16 juin 2016 : La première vente dédiée exclusivement à la sculpture chez Sotheby’s à Paris a
réservé de belles surprises tout au long de la vacation. L’engouement des collectionneurs s’est avant
tout porté sur la sculpture française du XVIIIe siècle, poussant les œuvres en bronze et marbre audelà de leur estimation. Pour les bronzes de cette période, les amateurs ont plébiscité les pièces les
plus rares telles que le bronze baroque, Venus désarmant l’Amour, fonte parisienne vers 1730. Cette
oeuvre de composition complexe a doublé à 129.000 € son estimation haute (lot 50).
Les collectionneurs n’ont pas manqué de saisir l’importance de la découverte faite par la spécialiste
Ulrike Goetz, directrice du département sculptures et objets d’art chez Sotheby’s France, qui ont
poussé les enchères jusqu’à 111.0000 € pour la voluptueuse Danaé recevant Jupiter en pluie d’or
d’Agostino Bocciardi, vers 1762 (lot, 58, estimation : 60.000-80.000 €). Grâce à l’exposition de
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Cécile Verdier
l’Académie Saint Luc en 1762, ce marbre blanc qui provenait de l’ancienne collection de Denis Pierre
Jean Papillon de La Ferté, intendant des Menus-Plaisirs du Roi, a pu être attribué à ce sculpteur
d’origine génoise et rapprocher de son pendant, La Volupté, aujourd’hui dans une collection privée.
L’important coffret à entrailles en marbre blanc, richement décoré, signé Augustin Bocciardi, acheté
40.000 € (lot 57, estimation : 35 000 – 50 000 €) témoigne également du talent de l’artiste dans la
taille du marbre, les détails et la finesse des éléments sculptés.
Les batailles d’enchères ont été également vives pour les marbres appartenant à la période baroque.
L’œuvre magistrale signée François Ladatte, représentant Venus et Cupidon, daté 1759, fut disputée
jusqu’à 96.600 € contre une estimation haute de 80.000 € (lot 54). Cette œuvre excelle par son
élégance et la subtilité dans le traitement du marbre, en particulier pour le drapé fluide et la
guirlande de fleurs finement sculptée.
Les résultats obtenus pour les œuvres du XIXe siècle attestent de la bonne tenue de ce marché. Un
élégant bronze taille réelle (h. : 174 cm) d’une Nymphe, vers 1860, par Charles-Henri-Joseph Cordier
a ainsi emporté l’enchère la plus haute de cette vacation à 147.000 € (lot 74, estimation : 70.000100.000 €). La qualité remarquable de la fonte retranscrit fidèlement la douceur des traits de la
Nymphe, la souple ondulation de sa chevelure et la gracieuse harmonie de ses formes. Véritable
découverte, répertoriée et considérée perdue, ce bronze avait été retrouvé dans le jardin de la villa
d’Auguste Gal dans le Sud de la France. Il rejoindra une collection européenne.
Enfin, la vente s’achevait sur un bel ensemble de onze terres cuites issues directement de l'atelier
de Prosper d’Epinay qui a atteint le total de 51.000 €. Les deux lots les plus disputés de cette
collection étaient un portrait du peintre Mariano Fortuny par Prosper d’Epinay, vers 1869, acheté
15.000 € par un grand musée européen (lot 80, estimation : 3.000-4.000 €), et le portrait de l’actrice
Marguerite Bellanger par Albert Carrier-Belleuse, vers 1865-1870, emporté à 15.000 € (lot 89,
estimation : 10.000-15.000 €).
*Les estimations sont hors commission d’achat et les prix inclus le prix marteau et la commission d’achat
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