Dossier de presse

Transcription

Dossier de presse
LE CAS
DE LA
FAMILLE
COLEMAN
les
sans
chapiteau
fixe
présentent
UNE
PIèce
DE
Claudio
Tolcachir
MIS
EN
Scène
par
johanna
boyé
AVEC
Fanny AUBIN
Guillemette Barioz
Arnaud DUPONT
Brigitte FAURE
Judith Margolin
Jacques TRIN
Boris Ravaine
Julien Urrutia
Résumé
Le Cas De La Famille Coleman dresse le portrait
d’une famille marginale, structurée autour de deux femmes, une mère et sa fille.
Cette dernière, légèrement attardée a enfanté 4 enfants, sans grande conviction,
ni véritable désir. L’un d’eux est atteint d’un syndrome psychiatrique obscur.
Peu à peu, nous découvrons que cette mère et son fils constituent un poids et
représentent une charge pour les autres membres de la famille. Leur situation
la plonge dans la pauvreté, l’endettement, les privations et les frustrations. Ils
sont le centre de toutes les préoccupations, la cause de toutes les difficultés
et maintiennent les autres dans une incapacité à se réaliser. Ceux-ci tentent
pourtant, tant bien que mal, de subvenir à leurs besoins mais aussi de vivre
et d’exister malgré la constante attention que nécessitent ces deux êtres. La
convalescence, puis le décès du pilier familial que représente la grand-mère,
va redistribuer les rôles et les priorités. Chacun des personnages va chercher
à sauver sa peau, à tirer son épingle du jeu et à fuir loin de ce cocon mortifère.
Cette disparition délite alors tous les liens et laisse place à un égoïsme primaire
noué dans une pulsion de survie.
Note
d’intention
Le Cas De La Famille Coleman est une pièce qui a longtemps résonné
en moi après sa lecture.
Comment considérer la gestion du handicap au sein même de la famille
? De quelle manière aborder la question de la charge qu’il représente pour
ses membres ? De quelle façon est-il possible d’aborder la culpabilité qui
découle de certains de nos choix ? Avons-nous pour obligation de rester
loyal et intègre à notre lignée ? Quel en est le prix à payer ? Existe-t-il un
moyen véritable de se défaire de son histoire familiale ?
Tels sont les thèmes et les questions, inscrits au cœur de nos problématiques sociétales et de notre actualité, que je voudrais soulever. Car
dans une société où les liens familiaux se distendent et se perdent, ces
enjeux-là me paraissent essentiels et se doivent d’être éprouvés au sein
de l’espace théâtral.
Le premier acte se présente sous le registre de la comédie. Le burlesque et la farce plongent le public dans la cacophonie de cette famille.
Un brouhaha anxiogène et étouffant se met en place et nous plonge au
cœur de l’atmosphère d’angoisse qui règne dans cette maison. Cette
première partie se construit comme une partition musicale, traversée par
de grands mouvements musicaux faits de crescendos, de tensions et de
suspensions. Le tempo, la pulsation de cette famille résonne comme une
bombe à retardement, siffle telle une cocotte-minute prête à exploser.
Puis, le deuxième acte se découpe en deux journées. Le temps
prend alors la forme d’un compte à rebours qui se resserre autour d’un
secret. La question de sa révélation enferme la pièce dans un étau de
tensions et met à nu ce que certains des personnages contiennent de
pire. Le vernis comique se craquelle peu à peu, laisse place aux malaises et
aux névroses de chacun, aux petits compromis et accords tacites qui sommeillent sous l’apparente légèreté. Nous sommes soudain projetés dans un drame
grinçant, dont le public devient le témoin et le complice silencieux. Le rire arrive
alors comme une soupape, seul moyen de ne pas pleurer.
L’acteur est pour moi le centre, l’axe principal, dont la mise en scène
doit découler. C’est celui qui va construire l’espace, porter l’action vers
l’émotion, transposer le réel. La direction d’acteur doit jouer sur la frontière ténue qu’il y a entre le pathétique et le comique et la lecture des personnages doit s’élaborer selon le prisme de leurs histoires personnelles.
Ainsi, il s’agit pour moi de représenter la dualité qui les anime, de révéler
leurs aspects attachants et la part d’ombre qui les habite.
La scénographie se compose d’éléments de bric et de broc, d’objets
entassés, cassés, disfonctionnels, d’éléments hétéroclites. L’état de délabrement dans lequel est plongée cette famille dessine l’espace comme
un naufrage. La misère affective qu’abrite cette famille, nous impose de
créer un intérieur laissé à l’abandon, et à la dérive. Ce territoire renferme
une histoire qui s’écrit dans la violence, figée dans le passé, et que tous
les personnages souhaitent désormais conclure. Une vieille télévision, allumée en permanence, témoin fidèle et passif, ponctue de ces feuilletons
et publicités, l’effondrement inéluctable de cette famille.
En projetant sur un écran, simultanément à l’action, les instants
volés et l’état émotionnel de ces personnages, le public s’interrogera sur
les notions d’intimité et de voyeurisme. Une caméra circulera de main en
main, témoin de l’état émotionnel et de la situation de délabrement dans
lesquels ces êtres évoluent. Ceux-ci se filment, mettent en lumière les
détails qui les touchent, des réactions prises sur le vif. Certaines scènes
seront envisagées comme des entretiens filmés. En construisant une mise
en scène cinématographique, parfois proche du reportage, le public va
être sans cesse transporté entre distance et proximité. Progressivement,
la caméra nous promène au cœur du cyclone, vers des séquences cachées,
et ouvre l’espace vers des territoires hors plateau. Elle nous donne accès aux zones qui évoluent hors-champ, aux dessous des cartes, au sens
caché de certaines répliques et situations. Elle nous appelle à explorer les
notions de fiction et de restitution du réel.
La mise en scène va donner corps aux liens invisibles et à l’étrangeté
qui se niche dans les rapports filiaux et fraternels de cette famille.
Les cauchemars qui habitent ces personnages, les spectres qui peuplent cette maison seront représentés, visuellement, dans l’espace
scénique. Ils vont brouiller les pistes, perdre le spectateur en examinant sans cesse les notions de réalité et de folie, de vérité et de
mensonge, du rationnel et de l’irrationnel.
Avec ce spectacle, je cherche à sonder l’être humain et à voir, dans
son cheminement, un miroir de la société qu’il bâtit.
Metteur en scène
JOHANNA BOYÉ Elle commence sa formation chez Véronique
Nordey, puis intègre l’école les Ateliers du Sudden. Elle travaille avec
Benoit Lavigne, Nicolas Lormeau, Jean Pierre Garnier, Ned Grujic,
Theatre Organique, triastan Petitgirard.Comme comédienne, elle joue
dans différentes pièces: Fourberies de Scapin, le Songe d’une nuit
d’été, Les Femmes Savantes, Ruy Blas, Le Théâtre Ambulant Chopalovitch Alice au Pays des Merveilles, le Café des jours heureux, le Bourgeois Gentilhomme (Théatre 13, Théâtre de Paris, Théâtre St Martin,
Théâtre Comédia)... Parallèlement, elle débute en tant qu’auteur et
metteur en scène, avec le spectacle, Le Café des jours heureux, puis
poursuit à la mise en scène avec le Diable en partage, Love de Murray
Schisgall, Hugobert et Michelin, Frous Frous.
Elle participe en Juillet 2011 au projet d’un carnaval au camp de réfugiés Palestinien « Al Amari », prés de Ramallah .
Distribution
GABI FANNY AUBIN Comédienne talentueuse, on peut la voir
dans une adaptation de La Mégère à peu près apprivoisée de William Shakespeare, mis en scène par A. Michalik (notamment joué au
Vingtième théâtre, au Ciné13 et au Splendid à Paris), dans Un Drôle de
cadeau de J. Bouchaud mis en scène par N. Laul et dans Andromaque
de Racine mis en scène par A. Brin. Elle a également joué dans un
Medley de Molière de S. Kerbellec au Studio des Champs Elysée, dans
Le Retour au désert de Koltes mis en scène de R. A. Albaladejo. Elle est
actuellement à l’affiche du spectacle Traversées de Jehanne Gascoin
et Jessica Ashford, inspiré d’une exposition de Titouan Lamazou.
Ce spectacle fut nommé aux « Molières » dans la catégorie « meilleur
spectacle musical 2010 ».
VÉRONICA JUDITH MARGOLIN
Elle a suivi sa formation théâtrale, au Studio 34, puis aux Ateliers du
Sudden. Elle a joué de nombreux auteurs classiques : Shakespeare,
Ionesco, Marivaux… Egalement scénariste et actrice d’une série courte, Le Syndrome du Surimi, elle a tourné plusieurs fois pour France
2, notamment dans Le Bal des Célibataires de Jean-Louis Lorenzi .
Récemment, elle a participé au spectacle Le Nez dans la Serrure, à
la Scène Nationale D’Aubusson et à Regardez Mais ne Touchez Pas!
au théâtre du Lucernaire, mis en scène de Jean-Claude Penchenat.
Elle a travaillé avec Johanna Boyé sur plusieurs spectacles, dont Le
Diable En Partage de F. Melquiot, Love de M. Schisgall et Frous-Frous,
un cabaret théâtral et musical.
NÉNÉ GUILLEMETTE BARIOZ Après 3 ans de formation au HERNÀN JACQUES TRIN Grâce à son énergie tonitruante, il est
Cours Florent, Guillemette Barioz complète sa formation avec 2 années au Sudden Théâtre, où elle travaille sous la direction de Didier
Long, Anne Bourgeois et Raymond Aquaviva de la Comédie Française
à qui elle donnera la réplique dans le rôle d’Elmire du Tartuffe de
Molière pendant toute une saison. On la retrouve également à la télévision où l’actrice tient des rôles clés notamment dans les séries R.I.S,
Section de Recherche, Boulevard du Palais mais également des comédies telle que Que du bonheur. Au cinéma, la comédienne tient l’un
des premiers rôles auprès de Jean-François Garreaud dans le nouveau
film de Cheyenne Carron (avec qui elle avait déjà travaillé pour Écorchés), Ne nous soumets pas à la tentation. Le film suit l’histoire d’une
jeune fille s’immisçant dans la vie d’un couple.
MARITO ARNAUD DUPONT Formé au métier de Comédien
par Raymond Acquaviva, il débute par une tournée dans les ateliers
d’artistes parisiens dans lesquels il défend le monologue de B. Cendrars, La Prose du Transsibérien, mis en scène par Isabelle Desage.
Il est à l’origine en 2007, avec Nathalie Laul et Mehdi Dumondel,
de la création de la compagnie Le Temps Masqué. On le retrouve
ainsi dans la distribution de Un drôle de Cadeau, Youm ou Hugobert
et Michelin et il signe l’écriture et la mise en scène de Wanted ou
l’Histoire de l’Enfant du Fromager, dernière création de la compagnie. Il était également à l’affiche de Britannicus de J. Racine, mis en
scène par R.Acquaviva au Sudden Théâtre, Maman Sabouleux d’E.
Labiche au Théâtre Le Lucernaire, Bal Trap de X. Durringer, mis en
scène par Camille Hugues au Ciné 13 Théâtre ou encore Autour de
L’Avare, d’après Molière, adapté et mis en scène par Attilio Maggiuli à
la Comédie Italienne. Récemment, on pouvait le voir dans la mise en
scène de Franck Berthier Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit de
F.Melquiot au festival Les mises en capsules du Ciné 13 Théâtre. C’est
avec le spectacle Hugobert et Michelin, Festival Avignon Off 2012, qu’il
travaille sous la direction de Johanna Boyé,
LA GRAND MÈRE BRIGITTE FAURE Formée au conservatoire
d’Art Dramatique de Dijon dont elle sortie avec le 1er Prix à l’unanimité
et à la Classe Libre du cours Florent, elle a eu Francis Huster et Pierre
Romans pour professeurs. Elle a su cultiver un registre très large :
Patrick Grandperret, Nina Campanez, Topor et Jodorowski ont fait appel à ses compétences pour le cinéma et la télévision. Sa tessiture de
soprano, ainsi que sa gouaille héritée d’Arletty excelle dans le registre de la chanson populaire, de l’opérette et de l’opéra bouffe. Elle fut
plus largement révélée dans Une Diva à Sarcelles écris et mise en
scène par Virginie Lemoine dont elle interpréta rôle titre de la Diva.
aussi à l’aise dans un registre dramatique: 1984 de G.Orwell mise en scène
de F. Boursier (Théâtre de Menilmontant), Andromaque de Racine mis en
scène par A.Brin, Britannicus de Racine mise en scène de R.Acquaviva, que
dans un registre comique : Le Songe d’une nuit d’été de W.Shakespeare
mise en scène de R. Acquaviva, Un Drôle de cadeau de J.Bouchaud mise en
scène de N.Laul, Youm de Mehdi Dumondel ou encore dans les créations de
Stéphane Mir (Commedia dell’ Arte).
LE DOCTEUR BORIS RAVAINE Lorem ipsum dolor sit amet,
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DAMIAN JULIEN URRUTIA C’est en 2005 qu’il quitte Perpignan,
sa ville natale, pour la capitale. Il entre rapidement au conservatoire
du 11ème arrondissement où il participera à de nombreux ateliers. En
parallèle, il intègre la troupe de Fabrice Eberhard , qui le mettra en
scène dans de nombreux Molière tels que Les fourberies de Scapin,
Don juan, Le malade imaginaire, Le songe d’une nuit d’été de W. Shakespeare. Depuis, on le voit alterner le registre classique et contemporain, Six personnages en quête d’auteur de L. Pirandello, Plagiat de
L. Breton , Edgar et sa bonne de E. Labiche , Le médecin malgré lui
de Molière, Les trois mousquetaires de A. Dumas , A la renverse de
M. Vinaver, etc...
Pour la saison 2010/2011, il participe à deux créations : Notre dame
des fleurs de J. Genet au théâtre national de Nice , mis en scène par
Antoine Bourseiller, et Yerma de F.G. Llorca mis en scène par B. Mounier pour une tournée nationale.
ÉQUIPE ARTISTIQUE
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ÉQUIPE TECHNIQUE
costume : Melisandes de Serres
lumiere : Cyril Manetta
vidéaste : Lorem Ipsum
scénographie : Lorem Ipsum
LA COMPAGNIE DES SANS CHAPITEAU FIXE
LA COMPAGNIE LES SANS CHAPITEAU FIXE EST NÉE EN 2004, CRÉE PAR DES
COMÉDIENS, AUTEURS ET METTEURS EN SCÈNES, ISSUS D’UN MÊME COURS DE
THÉÂTRE : LES ATELIERS DU SUDDEN, DIRIGÉS PAR RAYMOND ACQUAVIVA. BASÉE
À ISSY LES MOULINEAUX DANS LE 92, LA COMPAGNIE, QUI S‘EST D’ABORD FÉDÉRÉE AUTOUR DU PROJET LE CAFÉ DES JOURS HEUREUX DE JOHANNA BOYÉ, SE
CARACTÉRISE PAR UNE ENVIE DE CRÉER DES SPECTACLES DE TROUPE EXIGEANTS,
TANT SUR LE PLAN DE LA FORME QUE DU FOND ET PRIVILÉGIANT L’ÉMOTION DU
SPECTATEUR.
PARALLÈLEMENT, SON OBJET EST ÉGALEMENT D’APPORTER LE THÉÂTRE À TOUS
LES PUBLICS À TRAVERS L’ENSEIGNEMENT, DES REPRÉSENTATIONS DANS DES
LIEUX SPÉCIFIQUES : ÉCOLE, RUE, HÔPITAL, MAISON DE RETRAITE (TRAVAIL ENTREPRIS AVEC LA PJJ DE MALAKOFF EN 2004).
LA COMPAGNIE EST SOUTENUE PAR LA MAIRIE D’ISSY LES MOULINEAUX ET LE DÉPARTEMENT 92,
SOUTENUE PAR PARIS JEUNE TALENT, L’ESCALE ET LA VILLE DE SÈVREs.
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