Rentrée 2009 dans l`Enseignement catholique de Paris
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Rentrée 2009 dans l`Enseignement catholique de Paris
Enseignement catholique de Paris Rentrée scolaire 2009 Éduquer à la liberté et à la responsabilité DIRECTION DIOCÉSAINE 76 rue des Saints-Pères, 75007 Paris | 01 45 49 61 10 www.ec75.org Sommaire Édito du Directeur Diocésain Un effectif en constante augmentation Risque de pandémie grippale : une occasion d’éduquer à la responsabilité Deux rentrées sous le signe du renouveau : Lycée Charles de Foucauld : Concilier tradition et modernité Saint-Honoré d’Eylau : Ouverture aux nouvelles technologies Un effectif en constante augmentation L’Enseignement catholique de Paris compte 106 établissements ou ensembles scolaires privés sous contrat d’association avec l’État : 86 écoles primaires, 50 collèges, 68 lycées généraux, technologiques ou professionnels. Plus de 76 000 élèves sont attendus à la rentrée 2009 dans les établissements catholiques soit 22 % des élèves de la capitale. Les effectifs croissent de 600-700 élèves par an (environ 1 %), un chiffre bien inférieur à la demande. Pour répondre à la sollicitation des familles, l’Enseignement catholique de Paris poursuit son programme de réhabilitation de son parc immobilier, ses bâtiments scolaires étant pour la plupart constitués d’immeubles anciens. De nouvelles classes ont également pu être construites, pour une plus grande capacité d’accueil. Le 18 novembre 2009, l’Enseignement catholique de Paris célèbrera le cinquantième anniversaire de la Loi Debré sur les rapports entre l’État et les établissements scolaires privés. En France, les établissements catholiques constituent 97 % des établissements privés sous contrat. Devinette de rentrée… Question : Que peut-il y avoir de commun entre la croissance du vote écologiste aux dernières élections, la nouvelle encyclique du Pape Benoît XVI « L’amour dans la vérité » et le cinquantenaire de la loi Debré sur l’association de l’enseignement privé au service public ? Langue au chat ? Réponse : La vie elle-même nous appelle à une liberté responsable et solidaire. Mais est-ce si facile de ne pas penser qu’à soi et d’assumer ses choix ? L’enjeu est d’abord éducatif. « Éduquer » c’est « faire sortir » de soi et s’ouvrir à ce qui nous élève et nous tourne vers les autres. Pourquoi ? On n’a pas le droit d’être heureux tout seul. Frédéric GAUTIER Directeur diocésain DIRECTION DIOCÉSAINE Risque de pandémie grippale : une occasion d’éduquer à la responsabilité Face au risque de pandémie, il ne s’agit pas seulement de protéger sa santé mais de défendre aussi les valeurs de solidarité et de fraternité de notre société Les établissements scolaires catholiques de Paris (86 écoles, 50 collèges, 51 lycées et 2 CFA) se préparent à réagir à la pandémie grippale en appliquant le plan gouvernemental. Les consignes d’hygiène et de prévention ont été diffusées ainsi que la conduite à tenir face aux cas suspects. S’il doit y avoir des fermetures de classes, les établissements maintiendront un lien avec les élèves et leurs familles et assureront un suivi pédagogique. Au-delà de la prévention et de l’anticipation des situations les plus critiques, pour les enseignants et les éducateurs, une telle pandémie est occasion particulière d’éducation à la responsabilité. Un appel à la responsabilité Les conséquences de la pandémie sont difficilement évaluables ; des informations multiples et paradoxales circulent à son sujet. Notre première responsabilité est d’aborder ces informations avec rigueur, objectivité, et sans céder à la panique. Parce qu’ils manquent d’expérience, les enfants et les jeunes qui nous sont confiés voient dans l’attitude des adultes une indication de la gravité de la situation. La mesure de notre réaction est la clé du bon comportement des plus jeunes. Pour leur part, les établissements scolaires catholiques de Paris s’engagent à communiquer de façon sincère et adaptée sur les risques et les mesures prises. Devant ce défi sanitaire et social, les plans gouvernementaux et les mesures de santé publique ne peuvent pas suffire. C’est la mobilisation de chacun, des familles, des communautés éducatives, des associations et du tissu social entier qui permettra la réaction adaptée. « Vivre ensemble », c’est vivre pour les autres Une pandémie est un risque qui s’étend à la quasi-totalité de la population. On ne s’en protège pas seulement par des mesures sanitaires individuelles. Personne ne peut être épargné par les perturbations qu’elle induit dans la vie sociale. L’élimination même du risque de contagion implique un traitement global, qui nous concerne tous. Aux enfants, il ne s’agit pas seulement d’apprendre les risques encourus et les gestes d’hygiène pour se protéger. D’eux-mêmes, ces gestes sont porteurs d’un message : mon comportement en collectivité peut exposer ou préserver les autres. La grippe A est plus dangereuse pour les nourrissons, personnes âgées ou malades, personnes marginalisées. L’attention que nous leur portons est un gage de santé pour tous. Qu’il s’agisse de l’accès au vaccin, aux traitements, aux services d’urgence ou qu’il s’agisse d’aider chacun dans la vie quotidienne, la justice, c’est de réserver à chacun ce qui lui est nécessaire, selon ses besoins. Penser d’abord à soi est non seulement injuste mais dangereux pour tous. Ne laissons pas un virus menacer le lien social Les conséquences de la canicule nous l’ont montré : la solitude peut faire courir un grand danger. Puisque l’isolement des personnes touchées par le virus est le meilleur moyen d’endiguer la transmission, il est de notre devoir de citoyen et d’éducateurs de ne pas laisser peser cet isolement. Les établissements scolaires se préparent à entretenir des liens avec les familles et les élèves quelles que soient les circonstances. Mais sans attendre une situation extrême nous pouvons dès maintenant nous préparer à ne pas oublier notre entourage : soutenir les personnes malades, transmettre des cours aux élèves absents, s’assurer que les personnes isolées ne manquent de rien… La pandémie, cela peut être aussi une occasion de faire du bien avec son téléphone mobile ! Sensibiliser dès maintenant les jeunes à des réflexes de solidarité en temps de crise, c’est bien les aider à grandir. ■ ÉDUCATION : CONCILIER TRADITION ET MODERNITÉ Une profonde restructuration et un travail de proximité avec les familles ont permis au lycée privé Charles de Foucauld, situé dans le 18e arrondissement de Paris, de retrouver un nouvel élan. Situé dans un quartier populaire de Paris, le lycée Charles de Foucauld a longtemps souffert d’une mauvaise réputation, de son manque de modernité, de créativité et de préjugés sociaux et culturels. Aujourd’hui, équipé de nouveaux bâtiments modernes et proposant un accompagnement personnalisé aux élèves, le lycée affiche d’excellents résultats pédagogiques. DE LA PRÉCARITÉ À LA MODERNITÉ Il y a quelques années Charles de Foucauld, le lycée privé catholique du 18e arrondissement de Paris, souffrait d’une mauvaise réputation : élèves en difficulté, résultats en baisse, problèmes de discipline, corps professoral découragé. En 2002, l’établissement ne comptait plus que 312 élèves, répartis de la seconde au BTS. Pour restaurer la confiance, des changements de grande envergure ont été entrepris par la nouvelle direction : le corps professoral s’est renouvelé et la qualité de l’enseignement s’est amélioré ; on a fait rentrer les familles dans l’établissement notamment lors des conseils de classe et une nouvelle vie a été donnée au conseil d’établissement. Jean-Marc Fallone, directeur de l’établissement depuis 2002, s’est investit personnellement dans toutes les activités, dans le but de se rapprocher des familles et des élèves : « Je tiens à recevoir chacun des parents et leur serrer la main, un par un. L’accueil personnalisé et la proximité sont essentiels à la relation de confiance que nous devons entretenir et à la cohésion de l’établissement. » Toutes les salles pédagogiques de l’établissement ont été réhabilitées. Le lycée compte aujourd’hui 500 élèves inscrits et ses nouvelles infrastructures permettront bientôt d’en accueillir 600. La nouvelle équipe éducative, qui ne compte pas ses heures, s’est efforcée de prendre plus en considération les enfants. La discipline est toujours de rigueur, mais le soutien personnalisé est adapté à l’élève, que l’on cherche à motiver et non pas à brimer. Aujourd’hui, avec un élève difficile, nous organisons des rencontres, dialoguons et surtout, on nous le motivons pour lui redonner confiance et éviter un conseil de discipline ou une exclusion. La dimension spirituelle du lycée catholique Charles de Foucauld a été renforcée, en particulier par la formation humaine et religieuse et l’implication dans l’associatif et le caritatif. « La pastorale, s’est aussi une façon d’accueillir les familles et restaurer la confiance aux élèves », précise Jean-Marc Fallone. L’établissement accueille des élèves issus de familles aisées et de familles précaires qui font le choix d’un établissement catholique, même s’ils sont de religion différente. Au lieu de l’affaiblir, la diversité sociologique, culturelle et religieuse des élèves scolarisés apporte à présent une réelle valeur ajoutée au lycée où les activités culturelles sont omniprésentes. « Nous misons sur la culture pour apporter une harmonie dans notre mixité, un respect des valeurs et une meilleure compréhension des différences. Notre établissement représente aussi un lien avec la culture pour ceux qui n’y ont pas accès », ajoute Jean-Marc Fallone. La culture tient une place essentielle dans ce lycée d’enseignement général et technologique. En dehors des filières classiques, il propose des Bac L option théâtre - expression scénique en partenariat avec l’Odéon /Théâtre de l’Europe. UN NOUVEAU BÂTIMENT BIEN PENSÉ À la rentrée 2009, les lycéens découvriront le nouveau bâtiment qui leur est destiné : 9 nouvelles salles de classe avec accès pour les handicapés et communiquant avec l’ancien édifice déjà rénové. Ce projet a pu voir le jour grâce à la bonne gestion de l’établissement, le soutien de la congrégation des Filles L’objectif est d’avoir 15-16 élèves les prochaines années. du Cœur de Marie et une subvention de la Région Île-de-France. Les classes sont constituées de larges volumes, de baies vitrées baignées de soleil, de murs en béton ciré et d’un toit végétalisé ; le style est contemporain, il parle aux adolescents. « Nous voulions, utiliser des matériaux qui montrent un établissement vivant. Nous ne voulions pas le figer dans le temps, mais lui permettre d’évoluer avec le temps », nous confie Jean-Marc Fallone. . Le nouveau bâtiment se veut spacieux, moderne, dans un esprit loft et ludique. Le CDI a été descendu pour se trouver au cœur du bâtiment annexé à une salle de vie et de partage Des technologies inhabituelles sont utilisées, par exemple, l’appel est informatisé directement depuis les classes. OUVERTURE D’UNE CLASSE DU SOIR Ce projet, initié par Frédéric Gautier, directeur diocésain de l’Enseignement catholique de Paris, a été conçu pour aider les gens qui ont perdu confiance, à reprendre leurs études. Ouvert aux plus de 20 ans, cette classe est un gros challenge car nombreux sont ceux qui ont un niveau de 3ème. La classe du soir propose une année de préparation au Bac STG option Mercatique. Cette première année compte 10 inscrits, issus de différents quartiers, recrutés via les missions sociales d’insertion. Contact Lycée Charles de Foucauld : Jean-Marc FALLONE, chef d’établissement 01 46 07 72 59 [email protected] www. lyceecharlesdefoucauld.fr UN PARTENARIAT QUI PREND DE L’AMPLEUR Le lycée Charles de Foucauld est le seul lycée général et technologique privé catholique sous contrat du nord-est de Paris (18e, 19e, 20e arrondissements). Il travaille depuis quelques années en collaboration avec des collèges des environs. C’est tout naturellement qu’un partenariat s’est mis en place avec le collège Saint-Vincent, situé à 2 stations de métro. Tout juste nommé également Chef d’établissement de ce collège, Jean-Marc Fallone espère ainsi : « créer une unité et une continuité en terme éducatif, pédagogique et pastoral, permettant ainsi aux élèves venant du collège de bien s’intégrer, lors du passage au lycée. » Le lycée Charles de Foucauld fait partie des 150 établissements privés sous contrat de l'Enseignement catholique de Paris (85 écoles, 50 collèges, 42 lycées, 9 lycées professionnels et 2 CFA, 85 % des établissements privés sous contrat à Paris) qui scolarisent plus de 75000 élèves, soit 22 % de la population scolaire à Paris. SAINT- HONORÉ D’EYLAU : OUVERTURE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES L’établissement scolaire privé Saint Honoré d’Eylau, situé dans le XVIème arrondissement de Paris, inaugure en septembre 2009, son programme « École & Collège Numériques ». L’établissement qui accueille des élèves de tous niveaux, met en place un programme pédagogique qui s’appuie sur l’aménagement du temps de travail et l’utilisation des nouvelles technologies et des multimédias, en partie testées depuis 2 ans. La complète rénovation des bâtiments de SaintHonoré d’Eylau est l’occasion de généraliser et de confirmer sa pédagogie innovante, qui dynamise le contenu des cours et permet aux enfants de s’impliquer davantage dans le programme scolaire. Grâce aux dernières Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Éducation (TICE), Saint Honoré d’Eylau devient une référence dans l’Enseignement catholique de Paris, en matière d’innovation et de pédagogie participative. UNE PÉDAGOGIE TIRANT PARTIE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES Saint Honoré d’Eylau accueille 600 élèves dans une structure à taille humaine. Depuis des années, le groupe scolaire permet aux enfants d’approfondir la pratique de leur activité sportive ou artistique dans le cadre de classes à horaires aménagés. De plus, les nouvelles technologies tiennent depuis longtemps une place importante dans le programme pédagogique de l’établissement. En 2008, la paroisse Saint Honoré d’Eylau, propriétaire des locaux du collège, a lancé un vaste programme de rénovation de son immobilier qui a permis la reconstruction complète de l’école et du collège Saint Honoré d’Eylau. Cette occasion a été saisie par l’équipe éducative pour généraliser l’usage des nouvelles technologies et les instituer dans la pédagogie de l’établissement au sein d’un programme « École & Collège Numériques ». La mise en place de nouveaux équipements technologiques et numériques s’accompagne d’un plan de formation des enseignants qui les aidera à s’approprier les outils mis à leur disposition et enrichir leur pratique pédagogique. L’ensemble du dispositif s’inscrit de façon durable dans la démarche de création d’un «Établissement numérique». COMMUNICATION ET MULTIMÉDIA Au coeur de ce dispositif sera créé un « pôle multimédia » qui deviendra rapidement une autre spécificité de l’établissement. Grâce à l’utilisation de l’image et du son, des outils modernes de création numérique, les élèves découvriront d’autres moyens de communication et d’expression, depuis l’ébauche d’un projet jusqu’à sa publication. Le pôle multimédia s’articulera autour de plusieurs disciplines : technologie, éducation musicale, arts plastiques et français, etc. Il s’inscrit dans l’intérêt des jeunes pour les nouvelles méthodes de communication et répond à leurs attentes de modernité, dynamisme et réactivité. Saint Honoré d’Eylau permet donc à tous ses élèves de développer de nouvelles compétances dans un environnement adapté à leurs motivations. DATES À RETENIR 1999 : création du site Web 2003 : mise en ligne des informations de vie scolaire et notes à destination des familles 2004 : mise en service d’un serveur Web et d’un intranet, ainsi que d’un outil de travail collaboratif à destination des enseignants 2005 : architecture Wifi et nouveau site Web dynamique CMS 2007 : mise en service du 1er tableau interactif 2008 : 4 nouveaux tableaux interactifs et développement d’outils de partage des fichiers avec les familles Sept 2009 : inauguration de l’Établissement numérique, réseau Gigabit Ethernet et Wifi, 140 ordinateurs déployés, 24 tableaux interactifs, 2 salles informatiques, une classe mobile, mise en place d’un ENT et d’un serveur de podcasting. OBJECTIFS sensibiliser les élèves aux bons usages de ces nouvelles technologies, aux méthodes de travail et de communication qu’elles impliquent, ainsi qu’aux dangers inhérents apporter aux élèves démotivés par un parcours scolaire parfois difficile, des outils innovants et modernes afin de leur offrir un nouveau regard sur leurs apprentissages et leur formation permettre aux élèves destinés à des formations courtes de maîtriser parfaitement et rapidement les outils informatiques qu’ils utiliseront dans leur activité professionnelle et préprofessionnelle donner à tous la maîtrise de la mise en ligne et partage de ressources et de fichiers, ainsi que du travail collaboratif BÉNÉFICES BÉNÉFICES Pour l’établissement Pour les élèves alléger le poids des cartables en ayant recours, en classe, à des supports numérisés. Plus grande implication dans leur travail pour une amélioration de leurs résultats, un accès et une parfaite maîtrise des outils de création l’apprentissage du travail en équipe, développement de l’estime de soi dans la démarche de création satisfaction de la concrétisation des projets constitution d’un fond documentaire audiovisuel partage et échanges de documents entre établissements (format «normalisé» des podcasts, publication sur iTunes U) favoriser le dialogue entre jeunes et adultes autour d’un projet créatif commun et de moyens technologiques modernes Histoire de Saint Honoré d’Eylau En 1862, le Conseil municipal de Passy décide l’installation d’une école au 54 de la rue Boissière. L’enseignement y est réparti entre les Frères des Écoles Chrétiennes pour les garçons et les Filles de la Sagesse pour les jeunes filles. Au départ des religieux en 1879, la nouvelle « École libre » scolarisait 312 élèves. L’édification de la nouvelle Cité Paroissiale St Honoré d’Eylau, à partir de 1894, voit la construction d’un bâtiment destiné à recevoir tous les élèves. En 1973, l’établissement devient mixte. À la rentrée 2009, ce sont plus de 600 élèves qui seront accueillis dans les nouveaux locaux. L’école et le collège Saint Honoré d’Eylau font partie des 150 établissements privés sous contrat de l'Enseignement catholique de Paris qui scolarisent plus de 75000 élèves, soit 25 % de la population scolaire à Paris. Contact Saint-Honoré d’Eylau : Eric GUICHAOUA-SERRA, Responsable TICE 01 45 53 14 15 [email protected] www.saintho.fr Au niveau national, l’Enseignement catholique scolarise 2 000 000 élèves dans plus de 10 000 établissements, de la maternelle au bac+3. Contact : Gilles du RETAIL Directeur du Service information Secrétariat général de l'Enseignement catholique 277 rue Saint-Jacques 75005 PARIS 06 07 02 28 25 Contacts : Vanessa VOLEAU Chargée de Communication Direction diocésaine de l’Enseignement catholique de Paris 01 45 49 61 14 [email protected] www.ec75.org