N° 232 Mai Juin 2002 - Site du SNES de Lille
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N° 232 Mai Juin 2002 - Site du SNES de Lille
N°232•Mai-Juin 2002 ISSN : 0399.6522 209, RUE NATIONALE 59800 LILLE - TEL 03 20 06 77 41 édito temps présent Formation continue : progrès ponctuels p. 2 Evaluation et orientatiton : ouvrons le débat ! p. 3 personnels Intra : vérification des barèmes p.4 Notes et congés p.5 infos Métier, catégories p. 6,7 vie du snes Stage internat p.7 Résultats des élections à la C.a.a. p.8 Le premier tour des élections législatives a confirmé certaines des tendances lourdes observées lors des scrutins précédents : importance de l’abstention, permanence de l’extrême droite, et faiblesse relative des partis politiques qui se sont succédé depuis des années au pouvoir. Cela confirme le bien fondé de la proposition faite par la F.s.u. aux associations, syndicats et partis de progrès de se rencontrer et de renouer les fils d’un dialogue distendus depuis longtemps. Un premier thème, celui de la précarité, a été traité au cours de ces rencontres entamées à la suite du premier mai, jusqu'au 26 juin. La diversité des approches a permis d’enrichir la réflexion de tous les participants, mais les absences sont trop nombreuses encore. Il ne sera pourtant pas possible d’esquiver une réflexion collective sur des questions qui, faute d’avoir été réglées, sont devenues de plus en plus graves au fil des années. C’est le cas, par exemple, de la démocratisation de l’enseignement. Chacun a pu entendre les réflexions désabusées ou excédées de collègues confrontés à la gestion d’élèves en difficulté, sans repères dans une école dont ils ne comprennent plus ni le sens ni l’intérêt. Nous avons depuis longtemps abordé ces questions, si difficiles qu’elles soient, avec le souci d’un enseignement de qualité pour une démocratisation réelle. Les choix du ministère ont toujours eu pour but d’esquiver la question des moyens et des nouveaux défis à relever, pour y substituer des "réponses" comme les I.d.d. ou les T.p.e., alors que la plupart des acteurs du système scolaire considère qu'elles ne permettront pas de résoudre ces difficultés. D’autres sujets fondamentaux pour l’avenir du système éducatif ont été pris en charge de la pire des manières, comme la question des qualifications, des diplômes et des examens nationaux dont les enjeux sont aussi cruciaux pour l’école que pour la société. L’apport des syndicats de la F.s.u. et de l’ensemble de ses membres doit permettre d’avancer sur ces sujets. Il faut souhaiter que des initiatives soient prises partout dans l’académie. Cette réflexion sera d’autant plus indispensable que d’autres sujets d’inquiétude apparaissent. La question de la décentralisation devrait se poser rapidement car les programmes du nouveau gouvernement soulignent la volonté de renforcer la contractualisation Etat/région et l’autonomie des établissements. Rien de neuf, mais une nouvelle accélération du processus, dont les conséquences sur le service public ne seront pas anodines. Les réunions et stages du mois de juin, suivis par plus d’une centaine de collègues montrent que la profession est prête à ouvrir ces débats. A la rentrée, il faudra s’atteler à ces questions. Mais pour l’heure, après les surveillances, les copies et les oraux, nous vous souhaitons d’agréables vacances. Michel DEVRED temps présent Formation continue : progrès ponctuels PAR MICHEL DEVRED Les premiers chiffres connus Il y a d’autres éléments positifs cette année, comme dialogue bâclé, volonté de ne voir dans la sur la campagne 2003 la volonté de renforcer la préparation aux concours Formation continue que l’instrument d’une adap- marquent une augmentation et le développement des formations destinées aux tation à l’emploi sont restés la règle. Les promesses nouveaux titulaires. L’expérience de l’an dernier ne réitérées du rectorat de changer la donne nous lais- sera pas reconduite en ce qui concerne les “ P.l.c.3 ” sent sceptiques, et nous avons exigé de véritables (dans le bassin de Sambre-Avesnois-, les néo-titu- mutations. vague”, puisque, désormais, laires devaient suivre une formation avec une déchar- Sur ce point, le rapport Obin, présenté au ministre en les inscriptions se feront ge d’une heure, le plus souvent en H.s.). L’an 2002, ne dit pas autre chose. Le constat est le même en deux temps, la deuxième prochain, tous les nouveaux collègues seront réunis que le nôtre : effondrement des dépenses ( de 3,61 à campagne se déroulant du afin de connaître le dispositif et de recevoir très rapi- 3,32 % de la masse salariale), baisse de l’offre de 4 au 30 novembre 2002. dement une aide au travail. Ils pourront tous bénéfi- formation (100 000 journées par an en moins depuis cier de stages, décentralisés si les effectifs le per- 1996), stages de plus en plus courts (de 3,5 à 2,1 jour- mettent ( ex. en lettres: 5 groupes pour environ 200 nées par stagiaire), faiblesse des congés-formation. enseignants). Dans le même temps, sera poursuivi Le rapporteur montre ainsi que nous sommes défa- le “compagnonnage ”: chaque néo-titulaire se voyant vorisés par rapport au reste de la Fonction publique, accompagné d’un enseignant de l’établissement, pas où la F.c. représente de 5 à 15% de la masse salariale. forcément de sa discipline. Les moyens attribués à En revanche, il fait une analyse des causes nette- l’académie pour cette aide y seront intégralement ment plus contestable : gestion à court terme, pres- consacrés, probablement sous forme de décharges sions syndicales pour faire porter les efforts sur la pour les formateurs. carte scolaire et les effectifs (!), absence de pilotage Cette volonté de suivi des collègues est positive, même central, difficultés liées à la disparition de la si nous regrettons qu’elle ne s’accompagne pas d’une M.a.f.p.e.n. et au transfert partiel à des I.u.f.m. réti- décharge pour les nouveaux titulaires. Il faudra éga- cents, et enfin, désaffection des enseignants. Le rap- lement veiller à ce que les stages ne soient pas sys- port passe sous silence l’absence de prise en comp- tématiquement placés en dehors du temps de pré- te des besoins exprimés par les enseignants, et sence des élèves et ne constituent donc pas une n’écrit pas une fois le mot “ disciplinaire ”. charge de travail supplémentaire ; enfin, il faut espé- En ce qui concerne les solutions, si certaines vont rer que les contenus soient l’objet de véritables dans le bon sens, comme celle de porter à une semai- négociations. ne la formation, ou d’augmenter le nombre des postes sensible des inscriptions. Il s’agit de la “première L e nombre de vœux augmente sensiblement, avec 11 384 vœux cette année contre 9553 l’an dernier, pour 5142 personnes inscrites contre 4807 en 2001/2002. Mais les déséquilibres entre l’offre et la demande entraîneront la fermeture de nombreux stages. L’an dernier, sur 471 modules, 289 seulement avaient été ouverts, et cette année, 141 ont fait l’objet de moins de treize vœux et seront probablement fermés ou reproposés en novembre. Par contre, les 291 modules qui ont fait l’objet de plus de 14 vœux ne pourront accueillir que 9326 stagiaires, alors qu’ils ont été demandés 11 384 fois. Les commissions auront donc à opérer des choix. Il ne nous est malheureusement pas possible d’affiner l’analyse car les données sont incomplètes. Nous ne savons pas sur quels domaines comme celle de la création d’une “ agence ” exté- Pour le reste, le bilan du plan 2001 reste sombre : la rieure à l’administration, ou la proposition de ren- moitié des personnels ne bénéficie pas de la forma- forcer “ les formations prescrites à l’initiative natio- tion continue, le nombre de journées stagiaires a nale ou académique ” alors que ce sont ces formations encore baissé, de 83 761 à 80689, et les formations sont qui restent les plus dédaignées par les enseignants ! plus courtes (64,5 % des formations inférieures à De même, nous nous méfions du discours sur le ren- 3 jours ! ). forcement du poids de l’établissement, qui aurait une Il semble que le rectorat ait enfin pris la mesure des Lors du C.t.p.a. du 3 mai , nous avons constaté que les part des crédits de formation, ou du bilan de compé- problèmes de la formation, au moins en ce qui concer- reproches des années précédentes étaient encore tences. Mais nous pouvons toujours rêver avec Mon- ne les questions matérielles. Notre demande d’envoi d’actualité. Le passage de la M.a.f.p.e.n. à l’I.u.f.m., qui sieur Obin, de ces bureaux équipés d’ordinateurs, de de documents papier a enfin été entendue, parfois s’est accompagné d’une dégringolade de la forma- ces bibliothèques et de la création d’un fonds cultu- tardivement, et les établissements ont reçu un ou tion, n’a pas permis d’instaurer un dialogue nouveau, rel pour les enseignants… Nous attendrons quand deux exemplaires papier, tandis que les collègues afin de mieux prendre en compte les souhaits des même la lecture du prochain budget pour nous recevaient une brochure d’explication. personnels. Au contraire, absence de transparence, enthousiasmer complètement. se portent les demandes mais nous avons cependant constaté que les fermetures portaient surtout sur les stages tranversaux. Des hauts... 2 à l’agrégation, d’autres sont pour le moins discutables, ...et des bas. temps présent Evaluation et orientation : ouvrons le débat ! PAR MICHEL DEVRED ous ne connaissons pas, à ce jour, les résultats de l’orientation des élèves de 3ème. La vive réaction des collègues confrontés à la grille d’évaluation proposée ce printemps permet de penser que les objectifs du recteur ne seront pas atteints, et que l’évaluation par les compétences ne sera pas utilisée cette année. Il est probable cependant que ce n’est que partie remise, et nous devons en tirer des conséquences. Sur la grille elle même, il n’est pas inutile de souligner que la méthode utilisée est symptomatique de la difficulté de l’administration à négocier, y compris sur ce qui touche à l’essence même de notre métier. Cela témoigne d’une dérive inquiétante, présente également dans d’autres domaines, de régler de façon technocratique les problèmes liés à la pénurie de moyens, même quand ils sont aussi difficiles que l’orientation. En effet, il s’agissait avant tout de mieux contrôler les flux d’élèves à la sortie de 3ème, de rentabiliser les structures existantes en lycée professionnel et de masquer les carences de l’offre de formation, plutôt que d’apporter une aide à l’orientation. N Nombreux sont les établissements qui se sont exprimés par des courriers au recteur. L’exemple de Marie Curie à Tourcoing permettra à chacun d’ apprécier les raisons de la colère et des réactions des collègues. Espérons que le recteur tirera profit de cette maladresse, et ouvrira un débat sur l’orientation. Pour notre part, nous l’avons entamé depuis des années, et dans notre brochure de novembre, nous avions signalé des données alarmantes. La « géographie de l’école » dans une carte de synthèse, classe l’académie dans un groupe (avec Rouen et Amiens) caractérisé par « (des) réussites au bac et à l’évaluation 6ème faible, (une) part importante de sortants sans qualification, difficultés d’insertion au niveau V (B.e.p.)". D’autres aspects méritent de retenir l’attention : année après année, le nombre d’admis au bac général et au B.e.p. baisse, au profit des bacs professionnels et dans une moindre mesure, du bac. technologique. On reste cependant très loin de l’objectif des Monsieur le Recteur, Nous avons pris connaissance des nouvelles modalités pour l'orientation de fin de troisième et de la grille de compétences mise au point à cet effet. Nous souhaitons vous faire part de nos remarques. Sur la démarche : la grille de compétences a été élaborée sans consultation préalable des personnels et nous est actuellement imposée dans le cadre de conseils de professeurs, dans des délais particulièrement courts. Nous vivons cela comme une tentative de passage en force, ce que nous ne pouvons accepter, compte tenu de l'intérêt que nous portons au suivi de nos élèves et à leur devenir. Sur le fond : nous relevons, derrière cette précipitation, la volonté de rompre avec les modes d’évaluation des élèves. Au contrôle des acquis et de la maîtrise des savoirs indispensables, se substitue, dans l’urgence et l’improvisation la plus totale, l’appréciation de compétences transversales non définies et non évaluées. C’est tout l’avenir des jeunes qui est remis en question, les conditions d’une évaluation sérieuse ne pouvant être réunies ! Nous ne voulons pas que nos élèves fassent les frais de telles modalités d'orientation. N'est-ce pas remettre aussi en cause la fonction du conseil de classe? Parents, élèves, C.p.e., Co.Psy sont ainsi écartés du processus d’orientation, et au profit de qui ? Si nous sommes disposés à réfléchir à l'évaluation et à l'orientation de nos élèves, nous considérons que cette démarche exige: • Une analyse de la situation actuelle, pointant les limites et les problèmes rencontrés ; • La définition explicite des enjeux et des critères d'évaluation et d'orientation ; • La concertation des personnels. Nous sommes, par ailleurs, convaincus que l'évaluation de nos élèves ne peut ignorer la maîtrise des savoirs, ni faire l'impasse sur le contrôle des acquis. Pour toutes ces raisons, nous proposerons aux conseils de professeurs de remplir les grilles de compétences en choisissant systématiquement la valeur maximale (D), et, dans tous les cas, c'est la proposition que nous ferons pour chacun de nos élèves. Face à une situation imposée, nous refusons, pour nos élèves, l'arbitraire de l'improvisation, la subjectivité de critères non maîtrisés et le peu de reconnaissance du travail et des efforts fournis au cours de leur scolarité. Nous espérons que nos préoccupations seront prises en considération et vous prions de croire, Monsieur le Recteur, en nos sentiments respectueux et à notre dévouement pour le service public d'éducation. La section SNES du collège Marie Curie de Tourcoing, le 13 mai 2002 80 % au bac. : le rapport Hébrard, présenté en 2002 sur «la mixité sociale à l’école et au collège», citant L’Etat de l’Ecole, insiste sur le fait que les élèves de terminale générale sont au moins deux fois plus souvent issus de familles socialement favorisées que ceux des classes de terminale technologique, eux mêmes provenant deux fois plus souvent de ces classes sociales que les élèves de terminale professionnelle. Le problème de l’orientation est un problème social qui ne relève pas que de la seule institution scolaire. Nous ne pouvons pas négliger les discours libéraux sur l’apprentissage, la volonté de revenir sur l’obligation scolaire, alors que les chiffres montrent clairement que la qualification est une des conditions de l’insertion des jeunes. Comment prendre en compte à la fois ce souci de justice sociale et les difficultés auxquelles sont confrontés les enseignants ? Nous avons des principes à réaffirmer et des revendications à formuler et notre volonté de porter l’âge de la scolarité à 18 ans s’appuie sur des exigences fortes, d’amélioration des conditions d’enseignement et de réduction des effectifs. Dans le même temps, nous avons toujours refusé d’en rabattre sur les exigences d’élévation des formations. Le débat sur le collège unique n’est pas toujours dénué de malignité, masquant mal le désir d’un retour à une ségrégation scolaire. S’il faut s’interroger sur les règles du passage dans la classe supérieure, une refonte de la scolarité, qui introduirait des éléments de diversification, ne serait admissible qu’à la condition de permettre de repousser le plus loin possible le choix d’orientation, et d’ouvrir des passerelles entre les trois voies de formation. Cela passe par une réflexion sur les besoins des élèves à tous les niveaux d’enseignement, dès la maternelle, mais aussi sur les conditions de la réussite après l’obtention d’un diplôme et le passage dans le post-bac. D'autre part, la question de l’orientation ne peut se résoudre sans une réflexion sur les moyens mis en œuvre pour favoriser le choix des parents et des élèves. Le nombre des Copsy reste largement insuffisant : avec 1300 élèves par conseiller, comment apporter une aide individualisée aux jeunes, s’intégrer dans des équipes pluri-professionnelles ? Car on ne saurait se satisfaire de la formation des enseignants à l’orientation, qui, si elle est intéressante, ne peut compenser le manque de personnels qualifiés. 3 personnels Intra : vérification des barèmes PAR CHRISTIAN CHAMPIRÉ La vérification des barèmes du mouvement intra a des vœux larges (communes, groupes de communes, nécessité le travail le plus précis possible afin d’évi- voire département) puis des vœux plus précis et scandaleux, car la machine ne peut avoir raison de ter les erreurs. Tout en reconnaissant que ce travail inclus : or, le but du logiciel étant d’affecter dans le la réalité pédagogique. La S.g.t. de St Martin-les-Bou- était profitable aux collègues, l’administration a vœu le mieux placé, si le vœu large est placé en pre- logne a bien été transformée en lycée polyvalent, ce expliqué, qu’en supprimant ou en modifiant des vœux, mier, les vœux inclus suivants ne seront pas examinés. qui donne la bonification pour les agrégés. le G.t.p.a. allait au-delà de la note de service. Certaines remarques en commission nous ont mon- Le nombre de demandeurs est en légère augmenta- Bien sûr, cela suppose que les élus du personnel aient tré que l’évidence n’était pas maîtrisée par tous et que tion, mais il s’agit, soit de collègues entrant, soit de fait le travail en amont et ne se contentent pas de les conseils aux collègues pouvaient laisser à dési- demandeurs obligatoires (M.c.s. en établissement ou vérifier uniquement le barème de leurs syndiqués. rer. Nous avons repéré des cas où, sur 20 vœux, Z.r. de Douai et de Valenciennes). A noter que la Les élus du S.n.e.s. ont été les seuls à envoyer des 15 étaient inutiles mais maintenus ! moitié des T.z..r. a fait une demande, et même en fiches-navettes à l'administration et à poser des ques- Enfin, nous avons remarqué que certains collègues retranchant toutes les annulations, cela montre la tions de façon systématique. n’avaient pas compris la logique du vœu «groupe de recherche de stabilité et surtout l’inquiétude des Le tableau montre que les modifications de barè- communes ». Par exemple, certains stagiaires avaient T.z.r. face à la dégradation de leur situation. Enfin, les me restent nombreuses, même s’il est vrai que le mis leurs points I.u.f.m. sur un vœu commune et en demandeurs sont plus nombreux en collège, en par- rectorat a fait un réel effort pour éclaircir la situation vœu 2 le groupe de communes ; nous avons obtenu que ticulier en collège P.e.p. de la métropole, et les col- administrative des collègues. L’ancienneté de poste le groupe de communes devienne le voeu 1, élargis- lègues qui ont fait des vœux larges sur Lille, Roubaix n’est pas toujours connue exactement, en particu- sant ainsi la validité de cette bonification. ou Tourcoing risquent de le découvrir à leurs dépens. lier pour les collègues en réintégration ou ex-titu- D’autres codes ont été modifiés :L.p. transformés en Pour conclure, l’établissement qui a le plus de col- laires d’un autre corps de l’enseignement: ce sont lycée, S.e.t. ou S.e.g.p.a. en collège, l’ancienne Z.r. de lègues demandeurs d’une mutation est un collège de parfois 12, 13 ou 14 années d’ancienneté supplé- Lille-Roubaix-Armentières en Z.r. de Lille, de Rou- Villeneuve d’Ascq (ville attractive s’il en est), qui a mentaires qui ont été ajoutées ! Il y a eu aussi des baix ou d’Armentières, selon les cas et lorsque les défrayé l’ordre du jour des C.a.p.a. de révision de problèmes d’ancienneté en Z.e.p. ou après sortie de services avaient pu joindre les collègues concernés. note administrative et où le chef d’établissement P.e.p. Au total, ces modifications ont concerné près de 20% y a été présenté comme ouvert au dialogue et res- Enfin, le rectorat a décidé de transformer en "vœu des demandeurs, ce qui est loin d’être négligeable. Par pectueux des textes et des personnels; si tel n’était commune" les demandes de rapprochement de contre, nous n’avons pas obtenu la prise en compte pas le cas, faudrait-il craindre une épidémie encore conjoint portant sur l'unique établissement d'une des points d’agrégé sur les S.g.t. assimilées par le plus forte ? ministère à des L.p. et non à des lycées, ce qui est commune. Nous avons fait remarquer au rectorat que l’absence de la mention « demande de rapproche- Disciplines ment de conjoint », lorsque les vœux n'étaient pas Documentation Philosophie Lettres Classiques Lettres Modernes Allemand Anglais Espagnol Autres L.V. Histoire-géographie S.E.S. Mathématiques Technologie Sciences physiques Physique Appliquée S.V.T. Education Musicale Arts plastiques S.T.I. S.T.L. S.T.T. TOTAL bonifiés, laissait à la seule vigilance des services la possibilité de rectifier ; c’est pourquoi nous avons vérifié la situation des collègues à partir des fiches syndicales mais aussi des documents des mouvements inter 2002 et intra 2001. Par contre, dans le même cas de figure, le rectorat n’a pas voulu transformer en "vœux commune" les "voeux établissement" des collègues qui auraient pu ainsi bénéficier des bonifications d’établissement sensible. Beaucoup de demandes ont été annulées, notamment pour les T.z.r . redemandant leur Z.r.. Il semblerait que les modalités d’inscription pour la phase d’ajustement en soient responsables. Certains collègues ont dû se connecter à l’intra pour accéder à cette phase. De la même façon, beaucoup de vœux inutiles à l’intra, G.r.e.t.a., C.n.e.d., Université, ont été supprimés. D’ailleurs, beaucoup d’autres vœux auraient pu l’être : de nombreux collègues ont fait 4 Barèmes modifiés 10 2 6 24 7 31 8 3 20 0 19 28 3 0 10 2 8 14 1 6 202 Demandes Vœux annulés supprimés 5 4 4 8 3 2 7 13 5 2 5 7 4 7 4 1 11 12 0 1 2 5 3 12 7 2 1 11 3 10 2 1 4 7 12 29 3 0 8 8 93 142 Codes Simultanées modifiés annulées 0 0 3 3 2 0 20 1 6 2 16 6 11 1 3 0 10 2 1 0 5 3 7 3 7 0 2 0 6 3 0 0 3 0 4 1 0 3 5 0 111 28 total demandeurs % 19 22 16 76 25 69 29 11 61 2 41 53 31 18 38 8 24 61 7 29 640 90 76 133 487 141 370 194 33 332 41 417 157 188 39 210 96 90 182 41 150 3467 21% 29% 12% 16% 18% 19% 15% 33% 18% 5% 10% 34% 16% 46% 18% 8% 27% 34% 17% 19% 18% Le résultat de l’addition des situations peut être supérieur au total car des collègues peuvent avoir plusieurs modifications personnels Droits des personnels : notes et congés PAR CHRISTIAN CHAMPIRÉ a C.a.p.a. des congés et de révision de note des L certifiés a eu lieu le 7 mai dernier. Les syndiqués concernés ont été informés par courrier. Congés de formation La nouveauté 2002 : le rectorat a décidé d’accorder ces congés, non sur une année de 12 mois, mais sur 10 mois, de septembre à juin, le traitement intégral étant alors possible en juillet et en août. Quand la demande continue de croître alors que le volume de congés est stable, cette acrobatie permet d’accorder 20% de congés supplémentaires. Cependant, pour les certifiés, seules les cinquièmes demandes ont toutes abouti, très rarement les quatrièmes ; on peut prévoir que l’an prochain, l'ensemble des cinquièmes demandes n'aboutira sans doute pas. Autre nouveauté : alors que, jusqu’à maintenant, le partage à égalité entre les moins de 10 ans et les plus de 10 ans était plutôt favorable aux premiers, l’avantage s’est renversé et les moins de 10 ans ont un nombre de cinquièmes demandes plus élevé. Congés de réadaptation La situation évolue peu. Le nombre de demandes augmente, émanant de collègues parfois en tout début ou en fin de carrière. Le classement et les attributions sont faits par le médecin de prévention. Il s’agit de situations humaines très délicates et compliquées. Nous avons eu la confirmation que le poste en réadaptation pouvait être un moyen, pour des collègues, de récupérer des droits à congé afin de pouvoir terminer leur carrière, alors que pour d’autres la retraite pour invalidité est présentée comme inévitable. Nous avons alerté le rectorat sur les effets d’un décret concernant la retraite pour invalidité, les taux de reversion ayant été revus à la baisse de façon drastique. C’est ainsi qu’un collègue né en 1966 a été mis en retraite pour invalidité l’an dernier avec un taux annoncé de 66%. Alors que c'est déjà peu pour un certifié en début de carrière, sa situation a été revue à la baisse en début d’année et son taux n’est plus que de 30%, soit une pension de 460 euros par mois ! Révisions de note administrative Le changement de président de la C.a.p.a. a été salutaire. L’an dernier, le déroulement de la C.a.p.a. avait été si mauvais, l’état d’esprit si négatif, que nous avions refusé d’en approuver le procès-verbal . Cette année, les demandes étaient globalement un peu plus nombreuses, mais les demandes de révision des seules appréciations en baisse. L’an passé, ces dernières n’avaient pas été examinées, ce qui a peut-être incité les collègues à contester à la fois la note et l’appréciation comme nous l’avions conseillé. 40% des demandes ont obtenu une amélioration de la note, en progrès par rapport à l’an passé, mais c’est la tenue de la C.a.p.a. qui a surtout changé. L’administration a accepté d’entendre les collègues au lieu d’essayer de justifier à tout prix les chefs d’établissement. Elle a fait le constat que beaucoup de requêtes montraient des difficultés relationnelles. Les pressions sur les responsables syndicaux ou les relations tendues ont été à l’origine de quelques demandes et l’administration a essayé de corriger les cas où l’argumentation du chef d’établissement était « maladroite » ou trop claire. L’autoritarisme des chefs d’établissement n’a pas disparu, mais, cette année, l’administration a essayé de se montrer plus impartiale et a tenu compte des arguments des uns et des autres. Elle n’a pas hésité à remonter la note d’une collègue qui avait déjà eu un avis défavorable pour l’accès à la hors classe: alors que la collègue avait pris soin de consigner ses remarques sur l’appréciation de son chef d’établissement dans un courrier où l’émotion était évidente, ce dernier n’avait même pas pris la peine de faire un rapport, sûr de son bon droit et de son autorité naturelle. Cette année, un tel mépris n’a pas été soutenu par l’administration. Par contre, elle s’est montrée beaucoup plus timorée (modification des appréciations seulement) pour un collègue dont la chef d’établissement signalait l’absence à un conseil de classe du 1er trimestre, maintenu un jour de grève, ou encore lui reprochait de ne pas être présent à la pré-rentrée ou au conseil d’enseignement en janvier alors qu’il était au même moment dans son 2ème établissement ! La C.a.p.a. a été marquée par la décision du Recteur de demander au proviseur du lycée Fénelon de refaire les appréciations de 7 collègues (3 agrégés et 4 certifiés). Ceci montre, même si ce chef d'établissement semble ne pas avoir compris le sens de ces décisions, que l’action collective est nécessaire et indispensable; l’administration peut soutenir longtemps une situation intolérable, mais il lui arrive aussi de provoquer des mutations ou de prendre des décisions radicales. C’est pourquoi les collègues d’un collège de Villeneuve d’Ascq peuvent être déçus de ne pas avoir été entendus, mais leur pétition a été lue en C.a.p.a., les mots très forts qu’ils ont utilisés (démotivation, dépréciation, manque d’écoute) sont connus de l’administration. Celle-ci peut se satisfaire, cette année, d’un rapport rassurant, mais le problème reste entier et elle aura à le gérer. Plus elle attendra et plus ce dernier sera inextricable, mais elle ne pourra plus dire qu’elle ne savait pas. brèves Embellie au lycée Fénelon ? Depuis plusieurs années, les sections syndicales du lycée Fénelon de Lille sont confrontées à des problèmes graves liées à l’autoritarisme du chef d’établissement. Dès 19992000, des signes avant-coureurs (propos déplacés, explosions verbales …) avaient amené la section SNES à alerter la section académique pour savoir comment réagir face à un tel comportement. Le Rectorat, contacté par le S3, avait minimisé la situation en expliquant qu’il n’avait pas été saisi par les principaux intéressés. Devant la dégradation de la situation, les sections syndicales du lycée (SNES, SGEN, FO, CGT) ont demandé à être entendues par l’autorité rectorale : - L’an dernier, le Directeur des ressources humaines les a reçues à deux reprises sans que cela permette une quelconque amélioration de la situation. Le sentiment d’abattement était réel car la réponse du rectorat n’était pas à la hauteur des problèmes signalés et la responsabilité d’un bassin confiée à ce chef d’établissement était interprétée comme une approbation de son comportement. - Cette année, l’intersyndicale a demandé et obtenu une audience auprès du Recteur dont elle espérait beaucoup, mais à l’issue de celle-ci, le sentiment de ne pas avoir été compris dominait. Ce sentiment a été conforté lors de la notation administrative. Comment interpréter les appréciatives négatives, même si les notes étaient maintenues, faites par le chef d’établissement à 6 élus du conseil d’administration ? Chacun y a vu la marque de l’impunité accordée à ce dernier. Mais la réaction collective des élus qui ont contesté les notes et les appréciations afin que la situation soit réellement examinée en CAPA, comme leurs interventions directes auprès du rectorat ou par l’intermédiaire des sections académiques, ont permis de faire évoluer la situation. Ce qui paraissait impossible, remettre en cause l’autorité du chef, s’est produit. En décidant de faire réécrire les appréciations contestées, le Recteur a reconnu la légitimité des démarches des collègues. Le caractère exceptionnel de cette décision doit être compris par tous comme étant un rappel à l’ordre afin de repartir sur des bases saines. Pour les collègues confrontés à ce type de relation avec leur chef d’établissement, cela doit redonner le moral et le courage de continuer sans cesse à alerter les autorités lorsque le respect des personnels et de leurs droits est remis en cause. Bien sûr, en pleine tempête, il est difficile de croire que le beau temps peut revenir. Pourtant, même après avoir soutenu, et parfois bien au-delà du raisonnable, un chef d’établissement, les autorités académiques et rectorales ont su analyser la situation et en tirer les conséquences ; cependant, il faut qu’elles soient convaincues de la mobilisation et de la détermination des personnels. Michèle Perrino, secrétaire du S1 Action remplacements à Montebello Notre lycée lillois étant confronté à des problèmes de remplacements de collègues en congé maladie et le rectorat restant sourd aux relances de l’établissement, la section S.n.e.s. a contacté les associations de parents d’élèves et les autres organisations syndicales afin de décider d’une action commune. Lettres de protestation au rectorat par les parents, pétition des personnels, audience, ont permis de résoudre deux problèmes et d’obtenir un engagement pour la rentrée 2002(!) quant au remplacement de notre collègue documentaliste. Au delà, forts de notre détermination et de notre cohésion, cette action nous a permis de prendre contact avec les parents et de nous retrouver sur une position commune, le refus du “ remplacement à l’interne ”; nous avons pris aussi la décision de constituer ensemble une “ cellule de veille ” afin d’envisager une action conjointe à chaque problème… Rendezvous à la pré-rentrée! Odile Deverne, secrétaire du S1 5 infos métier infos catégories infos métier infos catégories infos sociale, ainsi que les nouvelles l’I.u.f.m. ont protesté contre l’alourdis- le vie va commencer qui fait sou- fiches de gestion parues dans la sement prévisible de la charge de travail vent que l’on est « débordé ». circulaire d’avril 2002 (congés des P.l.c.2, alors que ces derniers subis- Avec la retraite, la question de res- Les actions des emplois-jeunes annuels, cumul d’activités, acti- sent déjà une pression inadmissible, voi- ter syndiqué se pose parfois: si recrutés par l’Education nationa- vités pendant les vacances sco- le, pétitions, grèves nationales, laires, rupture de contrat, alloca- manifestations, ont conduit à des tion d’aide au retour à l’emploi, avancées: le gouvernement Jos- prise en charge des frais de dépla- pin a répondu à certaines de leurs cement). EMPLOIS-JEUNES Une protection sociale améliorée revendications depuis juin 2001 Noëlle Célérier et la circulaire du 17 avril 2002, re un chantage à la validation, de la part de formateurs ou de chefs d’établissement. Ils continueront à intervenir pour que cette nouvelle forme d’évaluation se une amélioration de leur protec- le, peut-être que la nécessité d accomplir ce geste n’est pas toujours évidente. Pourtant, nous avons des droits à défendre ou à pour les stagiaires. acquérir, et notre système de Rentrée 2002 dans l’académie de Lille retraite ne nous met pas à l’abri. Ce qui vient d’arriver au régime spécial de retraite des mineurs Validation, acte I L’an dernier, suite aux interventions nom- montre qu’une remise en cause En raison de leur contrat de droit La validation des P.l.c.2 repose sur trois breuses du S.n.e.s., l’I.u.f.m. de Lille avait est toujours possible, quel que soit privé au sein d’un établissement éléments: stage, mémoire professionnel décidé d’informer les stagiaires P.l.c.2 de le pouvoir en place. public, les emplois-jeunes se trou- et modules d’enseignement (assiduité à leur pré-affectation quelques jours C’est pourquoi nous vous invitons vent, au regard du délai de caren- l’I.u.f.m.). Il suffit qu’un de ces éléments ce et de l’indemnisation des acci- avant leur rentrée officielle, alors qu’il obtienne la mention «insuffisant» ou fallait auparavant attendre ce jour pour même « suffisant », pour risquer une visi- connaître son établissement de stage. te de « vérification des aptitudes » par Cette année, la rentrée I.u.f.m. se dérou- un I.p.r.. Cette année, après la première lera le 2 septembre à 8 h 00, soit le même réunion du jury académique, 49 sta- jour que la pré-rentrée dans les établis- d’adopter les mesures proposées giaires, toutes disciplines confondues, sements !!! Nous avons fait remarquer à dans la circulaire du 17 avril 2002, ont obtenu une mention insuffisante à quel point cela était préjudiciable à l’in- en annexe, afin de permettre de leur scolarité, liée, pour la plupart, à leur tégration du stagiaire dans l’équipe péda- maintenir aux aides-éducateurs stage en responsabilité. Encore une fois, gogique et dans l’établissement, combien E.a.f.: mécontentement général et aux emplois-jeunes cadre de malgré l’avancée de la date de réunion cela multipliait les difficultés matérielles Quelle année pour les collègues de lettres vie qu’ils ont recrutés : du jury, il faut remarquer que la visite de pour ces jeunes enseignants qui appren- enseignant en première! • leur salaire en cas de maladie "rattrapage" organisée fin mai - début dront le 2 septembre où ils effectueront Nouveaux programmes, nouvelle approche juin, déjà très stressante, se complique leur stage et qui pourront avoir un pre- de la discipline, nouvelles épreuves, le par l’arrêt des notes, les conseils de clas- mier contact avec leurs élèves dès le 4 !!! tout avec “navigation à vue ”: documents se et donc l’évaporation parfois massive Nous comprenons qu’il est impossible d’accompagnement à la pré-rentrée, des élèves, en particulier en lycée. d’installer administrativement les sta- réunions et stages en cours d’année, B.o. d’accident du travail. Le jury, souverain, décidera ensuite, le giaires avant le 1er septembre, que les précisant les modalités des épreuves Si nous sommes satisfaits de cet- 14 juin, de la validation, suivie automati- services administratifs de l’I.u.f.m. qui orales en janvier, annales zéro et corri- te avancée sur des revendications quement de la titularisation au 1er sep- font un travail le plus souvent remar- gés à plusieurs mois d’intervalle, modèles que nous avons portées avec les tembre pour les uns, du renouvellement quable verront leur tâche se compliquer, des listes après les bacs blancs oraux… emplois-jeunes, nous ne pouvons de l’année de stage ou de l’ajournement mais il est regrettable que la volonté Cette réforme à “marche forcée” a, pour que déplorer qu’elle ne s’accom- définitif pour les autres. A noter que 17 ministérielle de faire rentrer à tout prix le moins, montré le manque de respect pagne pas, pour l’ensemble des stagiaires n’ont pu être évalués (congés les enseignants dès les premiers jours de du ministère envers les collègues de maternité, 13 stagiaires sur les 103 arri- septembre se traduise pour les stagiaires lettres; seule une minorité - choisie sur vés en novembre, etc…) et seront en pro- par un début de carrière aussi précipité. quels critères?- a été consultée; l’infor- longation de stage au cours du premier Nous devrions disposer des listes de sta- mation tardive a montré combien on fait trimestre. giaires et de leur affectation quelques peu de cas de l’énorme travail qu’a néces- mesure en matière de délai de Un plan de cadrage réglant l’organisation jours avant la rentrée, listes qui seront sité la préparation des cours; enfin, les carence. Nous nous appuierons de la deuxième année d’I.u.f.m. paru au complétées tous les jours. Vous pouvez collègues se sont trouvés dans une situa- sur cette décision pour défendre B.o. introduit des modifications impor- appeler le S.n.e.s. de Lille au 03 20 06 77 tion intenable vis à vis des élèves: il faut les droits sociaux de ces catégo- tantes pour l’année prochaine, notam- 41 ou à l’adresse suivante [email protected] disposer d’un sacré “ capital confiance ” ries et nous invitons les S1 et les ment l’imposition du mémoire profes- pour obtenir votre affectation. pour ne pas perdre toute crédibilité élus S.n.e.s. dans les conseils sionnel aux stagiaires agrégés, alors que d’administration à veiller à ce que leur titularisation ne dépend que de l’Ins- tion sociale. dents de travail, dans une situation peu favorable. Le ministère vient d’inviter les chefs d’établissement à demander aux conseils d’administration pendant les trois premiers jours de congé, • l’équivalent de la fraction de salaire non garantie par les organismes de sécurité sociale, en cas personnels de droit privé employés dans les établissements publics (comme les C.e.s.) ainsi que pour certains personnels de droit public (M.i.-S.e.), de la même le C.a. de leur établissement adopte, au plus tôt, les dispositions évoquées ci-dessus, en faveur des emplois-jeunes. Karine Boulonne sés lors des journées I.u.f.m., vraisem- nos deux S1, celui du Nord ou celui du Pas-de-Calais, et leurs deux cent cinquante-cinq membres. Daniel Roger LETTRES quand on ne peut répondre précisément aux questions des élèves ou quand on se voit obligé de leur donner d’abord des pection générale! Il prévoit également l’évaluation des enseignements dispen- à rejoindre, à la rentrée, l’un de RETRAITES Partir en retraite et rester syndiqué informations pour les contredire plus tard. Il va sans dire que dans ce climat, l’im- blablement sous la forme d’un entretien L’année scolaire se termine, la vent consulter, sur le site internet (et d’un mémoire supplémentaire ?) à dernière pour nombre de col- position, dans l’académie du nord, d’un du S.n.e.s. de Lille, le texte minis- l’issue de la soutenance du mémoire pro- lègues prenant leur retraite ou un modèle de liste extrêmement rigide a été tériel proposé aux conseils d’ad- fessionnel. Les répresentants du S.n.e.s. congé de fin d’activité. Finis les très mal vécue par la grande majorité des ministration pour la protection de Lille siégeant dans les instances de problèmes du métier, une nouvel- collègues : outre que cette nouveauté a Les S1 et les emplois-jeunes peu- 6 PLC2 renouveler un engagement fidè- déroule le plus favorablement possible parue au B.o. spécial nO9 du 25 avril 2002, permet, en particulier par conviction, vous êtes prêts à nfos métier info été interprétée comme un manque de confiance en leurs compétences, sa réalisation, impossible sans une bonne connaissance d’un traitement de texte, a ajouté à l’exaspération des professeurs vie du snes En stage avec le S.n.e.s. : l’avenir des internats de français. Concernant les modalités de l’organisation de l’E.a.f. dans l’académie, ce sera à nous d’en faire le bilan à l’issue des U ne première attendue depuis personnels à faire consciencieusement Notre exigence d’une formation sur le longtemps : une réflexion syndi- et avec dynamisme leur travail d’édu- terrain après la nomination a été cale de fond, engagée par le S.n.e.s., cateurs, dans tous les sens du terme : réaffirmée. sur l’avenir des internats, simultané- dotation à minima des M.i., alors même Les stagiaires se sont montrés très ment à la réflexion menée par le minis- que leur statut les oblige à réussir des inquiets quant aux dérives d’une école tère depuis deux ans. L’envoi préalable examens pour lesquels ils doivent se à deux vitesses, dans laquelle l’Etat auprès de 800 collègues d’un courrier présenter, des infirmières partagées fournirait le minimum culturel et dans teur? Est-il vraiment impossible de très détaillé puis, aux inscrits, d’une entre leurs établissements, des C.p.e. laquelle les contrats passés avec les joindre les textes étudiés à la liste trans- documentation importante, a permis à pour qui la R.t.t. n’est qu’un leurre et entreprises privées permettraient l’ap- mise aux deux ou trois jurys interrogeant chaque participant d’apporter, dès son qui doivent travailler « mieux » !, des port financier nécessaire à un fonc- une classe? Autre sujet de crispation: les arrivée, ses propositions. enseignants qui se demandent pour- tionnement « harmonieux » avec les dates des épreuves; si le regroupement Nous étions 25 : 21 Stagiaires, 4 « for- quoi les internes ne travaillent pas plus risques qu'on sait de prédéfinition des des interrogations orales favorise l’équi- mateurs » : Michèle Olivain, chargée le soir ! Mais tous sont impliqués dans débouchés, des compétences, voire té entre les candidats, leur recul jusqu’au des établissements au S4, J.F. Larosiè- un effort collectif qui a pour but de don- même de l’état d’esprit des élèves. 03/07 a entraîné également le recul du re, secrétaire départemental F.s.u., ner un projet de vie à des enfants ou Beaucoup de choses se mettent en pla- retour des copies au 09/07 et de la com- Joëlle Maati, responsable C.p.e. du S3, des adolescents coupés de leur milieu ce insidieusement au niveau ministériel, mission d’harmonisation de l’oral au particulièrement sensible aux pro- familial 6 jours sur 7. mais aussi des régions et des départe- 11/07. Et ces dates -il n’y a pas de petit blèmes de l’internat, et Pascal Bricout, Il est apparu clairement que la créa- ments, et les personnels sont volontai- profit- permettent aux chefs d’établisse- responsable académique pour les tion d’internats ex-nihilo pose des pro- rement mis sur la touche : schéma des ment, d’exiger des enseignants de fran- M.i./S.e. Les personnels présents au blèmes de rodage, liés, bien souvent au formations, rôle, utilité et nécessité des stage présentaient une grande diversi- fait que les décideurs (mais aussi cer- internats de ville, place des élèves de té : Maîtres et Maîtresses d’internat, tains chefs d’établissement) n’ont pas classe prépa dans les internats, pilota- C.p.e., enseignants, documentalistes, pris la peine ou le temps d’ouvrir une ge des formations sport-étude par le infirmière, éducateur spécialisé issus de véritable concertation avec les per- ministère de la Jeunesse et des Sports 10 établissements avec internats du sonnels intéressés, occasionnant bien et non plus l’Education nationale, intro- Nord et du Pas de Calais . souvent des problèmes graves pour les duction de nouveaux personnels surcharge de travail. Après la suppres- Un tour de table a permis de mettre en élèves accueillis et un sentiment (emplois-jeunes ?) au statut assez flou sion du français en terminale, il y a évidence les points forts et les d’échec des personnels. La démission dans ce nouveau paysage scolaire. quelques années, des modules en pre- carences des différents types d’in- du milieu parental et le rejet sur l’Edu- Il est clair que l’internat ne doit pas mière plus récemment, rares sont les pro- ternat, selon leur structure matérielle cation nationale de tous les aspects de être une annexe des centres de déten- fesseurs de lettres en lycée bénéficiant (vétuste ou récent, en ligne ou éclatés, l’éducation d’un enfant ont également tion, ni un lieu d’exil pour des enfants de l’heure de première chaire. Pas d’heu- de type usine ou structure « familiale »), été soulignés. qui posent problème à leur(s) re de décharge non plus pour le collègue leur situation en ville ou dans l'éta- La réflexion a aussi mis en évidence parent(s). Il doit être un lieu d’épa- coordonnateur, responsable du matériel blissement, le nombre et la formation que l’Education nationale, qui servait nouissement pour des enfants, adoles- pédagogique. Il n’y a donc aucune com- des personnels en place (avec ou sans souvent à pallier les carences des cents ou jeunes adultes pour qui l’édu- pensation au surcroît de travail occa- maître au pair, avec ou sans infirmière autres ministères, demandait à ses cation est un ascenseur social sionné par ce nouveau bac. : le S3 inter- ou assistante sociale), les choix édu- personnels de se former eux-mêmes à incontournable, et l’Education natio- vient pour que soient indemnisées les catifs (étude et/ou activités), le profil tous les types de situation et de public: nale doit saisir clairement l’ampleur des élèves accueillis (« règle » des 3/3 : délinquants placés en internat plutôt de ces ambitions et se donner les 1/3 d’enfants en réussite, 1/3 à pro- que d'être en foyer avec encadrement moyens de les mettre en œuvre. blèmes, 1/3 en spécialisation) . par éducateurs spécialisés, voire incar- Rendez-vous est pris début octobre, afin Tous les acteurs ont exprimé leur volon- cérés ! Le manque de moyens pour la que chacun vienne avec les réflexions té que l’internat soit un lieu de travail, concertation et le travail en équipe a et les propositions qu’il aura suscitées de cadrage ou de recadrage des ado- aussi été fortement mis en avant : tout autour de lui, pour que le S.n.e.s. et son lescents ou jeunes adultes, mais aussi doit toujours se faire bénévolement ! prochain congrès national soient por- dégradation continuelle de nos condi- un lieu d’épanouissement du public Le risque de spécialisation a priori teurs auprès du ministère de proposi- tions de travail; faites donc remonter accueilli. Mais le constat est toujours le des personnels a également été tions fortes, cohérentes et progressistes. votre bilan au S3. même; les dotations accordées ne tien- signalé : éclatement des mouvements, nent pas compte des aspirations des postes à exigences particulières. épreuves: un modèle de liste est-il vraiment une aide pour les examinateurs que nous sommes également? Une certaine souplesse, autorisée par le B.o., ne permettrait-elle pas de satisfaire à la fois les souhaits du professeur et de l’examina- çais, malgré l’intervention du S3, qu’ils surveillent les épreuves écrites de terminale. Les collègues examinateurs, qui ne sont pas responsables de la lourdeur de cette réforme, commencent à trouver que la facture est lourde à payer en terme de réunions d’harmonisation supplémentaires du 24/06 et la “ journée à domicile ” du 25/06 mentionnée sur la convocation. Il nous faut donc dire haut et fort que nous sommes attachés aux épreuves de l’E.a.f. mais que nous n’acceptons ni cette lourdeur qui les met en péril ni cette Odile Deverne Pascal Bricout 7 vie du snes RESULTATS DES ELECTIONS A LA C.A. ACADEMIQUE (MAI 2002) Nous publions, ci-dessous, les résultats des votes retenus par la commission de dépouillement. 1ère colonne : nombre de votants 2e colonne : votes blancs ou nuls 4e colonne : résultats obtenus par la liste d’Union 5e colonne : résultats obtenus par la liste Ecole Emancipée DEPARTEMENT DU NORD LYCEE PAUL HAZARD - ARMENTIERES COLLEGE DESROUSSEAUX - ARMENTIERES COLLEGE SUZANNE LANOY - AULNOYE AYMERIES COLLEGE RENAUD BARRAULT - AVESNELLES LYCEE JESSE DE FOREST - AVESNES SUR HELPE LYCEE FENELON - CAMBRAI COLLEGE PAUL DUEZ - CAMBRAI COLLEGE LAMARTINE - CAMBRAI LP JACQUARD - CAUDRY LYCEE ALFRED KASTLER - DENAIN LYCEE JULES MOUSSERON - DENAIN LYCEE ALBERT CHATELET - DOUAI COLLEGE ANDRE CANIVEZ - DOUAI LYCEE EDMOND LABBE - DOUAI LYCEE JEAN BAPTISTE COROT - DOUAI LYCEE DE L EUROPE - DUNKERQUE LYCEE JEAN BART - DUNKERQUE COLLEGE GUILLEMINOT - DUNKERQUE LYCEE AUGUSTE ANGELLIER - DUNKERQUE COLLEGE JEAN MERMOZ - FACHES THUMESNIL COLLEGE JEAN ZAY - FACHES THUMESNIL COLLEGE DU MOULIN - GRANDE SYNTHE COLLEGE PIERRE DE RONSARD - HAUTMONT COLLEGE SAINT EXUPERY - HELLEMMES LILLE LYCEE VALENTINE LABBE - LA MADELEINE LYCEE JEAN PERRIN - LAMBERSART LYCEE CAMILLE DESMOULINS - LE CATEAU CAMBRESIS COLLEGE THEODORE MONOT - LESQUIN LYCEE LOUIS PASTEUR - LILLE COLLEGE FRANKLIN - LILLE CIO DE L'APRES BAC - LILLE LYCEE LILLE MONTEBELLO - LILLE LYCEE FAIDHERBE - LILLE LYCEE FENELON - LILLE CIO LILLE SUD - LILLE LYCEE JEAN PROUVE - LOMME COLLEGE RENE DESCARTES - LOOS COLLEGE ROUGES BARRES - MARCQ EN BAROEUL LYCEE YVES KERNANEC - MARCQ EN BAROEUL COLLEGE GUILLAUME BUDE - MAUBEUGE COLLEGE JULES VERNE - MAUBEUGE CITE SCOLAIRE PIERRE FOREST - MAUBEUGE LYCEE ANDRE LURCAT - MAUBEUGE COLLEGE DU PEVELE - ORCHIES COLLEGE FRANCOISE DOLTO - PONT A MARCQ COLLEGE ANATOLE FRANCE - RONCHIN LYCEE JEAN ROSTAND - ROUBAIX LYCEE M VAN DER MEERSCH - ROUBAIX COLLEGE SEVIGNE - ROUBAIX COLLEGE DU SOLREZIS - SOLRE LE CHATEAU COLLEGE MOULIN BLANC - ST AMAND LES EAUX LYCEE ERNEST COUTEAUX - ST AMAND LES EAUX C I O - ST AMAND LES EAUX COLLEGE ROBESPIERRE - ST POL SUR MER COLLEGE JEAN DECONINCK - ST POL SUR MER COLLEGE SAINT EXUPERY - STEENVOORDE COLLEGE MARIE CURIE - TOURCOING COLLEGE DE L EUROPE - TOURCOING LYCEE COLBERT - TOURCOING LYCEE SEVIGNE - TOURCOING LYCEE LEON GAMBETTA - TOURCOING LYCEE DE L ESCAUT - VALENCIENNES COLLEGE JEAN BAPTISTE CARPEAUX - VALENCIENNES 9 3 8 6 6 16 13 7 9 13 9 22 21 17 11 9 10 10 26 8 5 4 4 18 11 16 10 7 33 4 4 23 16 11 4 4 7 4 8 9 9 41 18 5 2 6 9 7 5 1 16 15 3 8 5 9 13 3 12 9 8 17 18 1 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0 0 3 0 1 0 2 1 0 0 0 0 0 0 0 1 2 0 1 0 0 1 2 1 0 0 0 0 0 0 0 2 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 8 3 8 6 6 13 13 7 9 13 9 22 18 17 10 9 8 9 26 8 5 4 4 18 11 15 8 7 32 4 4 22 14 10 4 4 7 4 8 9 9 39 17 5 2 6 8 7 5 1 15 15 3 8 5 9 13 3 12 8 8 17 18 6 2 3 0 8 0 6 0 5 1 10 3 11 2 6 1 8 1 13 0 4 5 21 1 14 4 14 3 7 3 8 1 3 5 9 0 1 25 7 1 5 0 2 2 4 0 16 2 10 1 15 0 8 0 5 2 27 5 2 2 4 0 13 9 11 3 7 3 0 4 4 0 7 0 2 2 7 1 9 0 9 0 37 2 17 0 5 0 2 0 6 0 8 0 6 1 5 0 1 0 13 2 11 4 3 0 7 1 5 0 7 2 12 1 3 0 12 0 5 3 8 0 15 2 18 0 3e colonne : votes exprimés LYCEE HENRI WALLON - VALENCIENNES LYCEE WATTEAU - VALENCIENNES LYCEE RAYMOND QUENEAU - VILLENEUVE D ASCQ COLLEGE LE TRIOLO - VILLENEUVE D ASCQ COLLEGE LEON BLUM - VILLENEUVE D ASCQ COLLEGE CAMILLE CLAUDEL - VILLENEUVE D ASCQ COLLEGE MOLIERE - VILLENEUVE D ASCQ LYCEE EMILE ZOLA - WATTRELOS RETRAITES NORD 12 10 35 19 10 8 4 8 121 0 12 11 0 10 10 1 34 31 1 18 17 0 10 10 1 7 7 0 4 1 0 8 8 3 118 118 1 0 3 1 0 0 3 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 3 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 2 1 0 1 DEPARTEMENT DU PAS-DE-CALAIS COLLEGE CHARLES PEGUY - ARRAS LYCEE CARNOT - ARRAS LYCEE ROBESPIERRE - ARRAS LYCEE GAMBETTA - ARRAS LYCEE GUY MOLLET - ARRAS COLLEGE - AVESNES LE COMTE LYCEE PABLO PICASSO - AVION COLLEGE JEAN JACQUES ROUSSEAU - AVION COLLEGE GEORGE SAND - BETHUNE LYCEE LOUIS BLARINGHEM - BETHUNE COLLEGE GERMINAL - BIACHE ST VAAST LYCEE EDOUARD BRANLY - BOULOGNE SUR MER COLLEGE ANGELLIER - BOULOGNE SUR MER LYCEE MARIETTE - BOULOGNE SUR MER COLLEGE MARTIN LUTHER KING - CALAIS LYCEE SOPHIE BERTHELOT - CALAIS LYCEE HQE LEONARD DE VINCI - CALAIS COLLEGE LES DENTELLIERS - CALAIS LYCEE PIERRE DE COUBERTIN - CALAIS COLLEGE JEAN MACE - CALAIS LYCEE DIDEROT - CARVIN COLLEGE JEAN JAURES - ETAPLES COLLEGE LANGEVIN WALLON - GRENAY LYCEE FERNAND DARCHICOURT - HENIN BEAUMONT LYCEE HOTELIER - LE TOUQUET PARIS PLAGE COLLEGE PAUL DUEZ - LEFOREST COLLEGE JEAN ZAY - LENS C I O - LENS COLLEGE JEAN JAURES - LENS LYCEE CONDORCET - LENS LYCEE AUGUSTE BEHAL - LENS COLLEGE JEAN DE SAINT AUBERT - LIBERCOURT COLLEGE PIERRE ET MARIE CURIE - LIEVIN LYCEE HENRI DARRAS - LIEVIN LYCEE BLAISE PASCAL - LONGUENESSE COLLEGE ALBERT CAMUS - LUMBRES COLLEGE YOURI GAGARINE - MONTIGNY EN GOHELLE LYCEE EUGENE WOILLEZ - MONTREUIL COLLEGE DU BRAS D OR - MONTREUIL COLLEGE ALBERT CAMUS - OUTREAU COLLEGE LES ARGOUSIERS - OYE PLAGE COLLEGE MARGUERITE BERGER - PAS EN ARTOIS LYCEE ALEXANDRE RIBOT - ST OMER LYCEE ALBERT CHATELET - ST POL SUR TERNOISE CENTRE D INFO ET D ORIENT - ST POL SUR TERNOISE LYCEE VOLTAIRE - WINGLES RETRAITES PAS-DE-CALAIS ISOLES ACADEMIE LILLE Total des actifs : Total retraités : 8 19 16 14 14 8 25 6 10 4 5 18 11 10 6 29 13 9 7 5 9 5 12 21 6 5 13 3 3 28 15 11 15 43 13 3 9 19 9 8 2 1 8 12 2 5 40 8 19 15 14 14 8 25 6 10 4 5 18 10 10 6 29 13 9 7 5 9 5 12 21 6 5 13 3 3 28 15 10 15 42 10 2 9 19 9 8 2 1 8 12 2 4 40 7 19 14 12 13 8 24 6 10 4 5 15 6 9 5 28 10 9 6 5 8 4 12 20 6 3 13 3 2 28 13 2 15 42 10 2 8 17 8 6 2 1 8 11 2 4 40 0 0 3 4 1 1 1 3 0 1 0 1 1 0 1 0 2 0 0 1 0 2 8 0 0 0 0 1 2 1 2 0 0 0 1 0 0 0 54 2 52 44 8 1351 39 1312 1141 171 161 3 158 158 0 Répartition des sièges à la CAA : liste d’Union : 33 sièges (et 8 suppléants) liste Ecole émancipée : 4 sièges (et 1 suppléant) Publication du Syndical national des Enseignements de Second degré (SNES) - Section académique de Lille, 209, rue Nationale, 59800 Lille - Tél. : 03 20 06 77 41 - Fax : 03 20 06 77 49. Direction de la publication : Michel Devred- Imprimerie Calingaert, Loos - CPPAP N° 0605 S 05524 - Dépôt légal n° 554 - Mai-Juin 2002 - Prix : 5 F - Abonnement: 35F 8