Procédure d`obtention de la carte verte

Transcription

Procédure d`obtention de la carte verte
Carte verte ?
Dans le cadre des accords et libéralités convenus entre l’Etat d’Israël et le Vatican
depuis 1948, figure la possibilité pour les prêtres (l’extension aux laïcs est actuellement
suspendue) d’accompagner spirituellement des pèlerinages en Terre Sainte et de pouvoir,
sous conditions, bénéficier de la fameuse « carte verte ». Ce privilège est fragile. Il sera
d’autant plus garanti que sa délivrance, les compétences qui s’y attachent et son usage seront
respectueux des règles en vigueur.
Les conditions requises à l’obtention de la carte se fondent sur plusieurs critères dont les
principaux sont :
• l’expérience (un minimum de 4 séjours sous la conduite d’un accompagnateur spirituel
éprouvé),
• la formation biblique certifiée par une faculté de théologie réputée.
• la mission donnée par l’Evêque ou le Supérieur religieux
Mais l’exercice de responsabilité implique des critères tout aussi important :
• Etre en bonne santé (avoir entre 25 et 75 ans). Cela va sans dire !
• Avoir une réelle connaissance routière et géographique. Il se peut que votre chauffeur ne
connaisse par un site et la route. A vous de jouer ! sans GPS (en panne) et sans parler
l’Hébreux !
• Parler un très bon anglais et être capable de converser avec votre chauffeur, d’appeler les
secours, de gérer tout imprévu…
• Avoir une bonne connaissance de la géopolitique locale très complexe qui entraine les
pèlerins sur des jugements trop souvent hâtifs voir erronés.
• Avoir une bonne connaissance des coutumes locales pour éviter les maladresses
• Avoir une très bonne connaissance de l’histoire et de l’archéologie. Sans un guide, que
dire sur le site. La pastorale doit s’ancrer sur la réalité des lieux.
Quelques précautions :
1. « Accompagnement » n’est pas guidage. Il s’agit de pèlerinages. La carte ne
dispense pas d’un guide local. Le guidage dans les parcs nationaux administrés par Israël
(la plupart des sites archéologiques visités par les groupes) n’est pas autorisé pour les
porteurs de la carte. Ils sont amendables s’ils passent outre. L’accompagnement d’un
groupe par une personne ayant sa carte verte sans guide est une tolérance.
2. « Se former » sur le terrain ou en se documentant. La formation continue fait partie
des conditions d’obtention de la carte
3. « Prendre la responsabilité de ne pas avoir de guide », c’est accepter de prendre
la responsabilité du guide. La décision est prise à partir de votre déclaration cautionnée par
votre évêque mais dont certains critères ne sont pas facilement vérifiable. Cela ne sert à rien de
(se) mentir et prendre un risque.
4. « s’y prendre très tôt ». Les délais sont souvent longs.
Démarche :
Remplir le questionnaire ci-joint soit de nouvelle demande, soit de renouvellement.
Le retourner à l’ANDDP.

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