MQ PDB N¡61-2 - Chocolaterie

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MQ PDB N¡61-2 - Chocolaterie
ÉDITO......................
EN DIRECT
À
À Tucquegnieux
Tucquegnieux
Politique
sportive…
Favoriser la pratique du sport sous toutes ses
formes (sport de loisirs, de masse ou de
compétition) passe par l’action des clubs, mais
cela nécessite de pouvoir disposer
d’équipements adaptés, voire polyvalents,
conformes d’une part aux normes des
fédérations sportives et de sécurité d’autre part.
Les communes n’ont pas toujours ou n’ont plus
véritablement les moyens financiers de rénover
ou de créer des installations sportives et ce
n’est donc que par une mutualisation des
infrastructures sportives à l’échelle
intercommunale qu’il peut être possible d’agir.
Pour des projets de développement sportif de
qualité, pour élargir l’offre de services sportifs
sur un territoire, réfléchir sur un projet de
transports intercommunaux dédiés aux activités
sportives, abaisser le coût de fonctionnement
des équipements actuels, rationaliser les
équipements existants, organiser des
partenariats de type nouveau entre mouvement
sportif et collectivités, ouvrir notre bassin au
tourisme sportif, aider les associations dans
leurs tâches, etc.
Sport et intercommunalité sont deux concepts
indissociables d’une volonté d’aménagement
global du territoire et d’un service de qualité
pour nos populations.
Certes, la réalisation d’un tel projet s’inscrit
dans la durée, mais l’objectif d’offrir de
meilleures conditions pour la pratique du sport
dans le Bassin de Landres constitue pour nous,
élus de l’EPCI, une orientation forte. Depuis
près de 2 ans, l’EPCI a engagé une grande
réflexion à l’échelle du Bassin.
Éric Bernardi
vice-président de l’EPCI,
commission des sports
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LA CHOCOLATERIE
DU LUXEMBOURG…
UNE
ACTIVITÉ ET DEUX SAISONS
Un des objectifs de la chocolaterie du Luxembourg est de devenir un
exportateur de chocolats fins français. “Nous envisageons en effet
de nous positionner à l’exportation, et notamment sur de nouveaux
marchés comme l’Asie”, explique Jean-Christophe Richard. “C’est une
des raisons de notre nom. À l’Étranger, les Jardins du Luxembourg à
Paris, sont très renommés, ils évoquent la France bien sûr mais
aussi le raffinement, le caractère précieux… Une connotation qui
colle bien à notre positionnement”. Et la proximité du Luxembourg
joue comme un clin d’œil.
MARCHÉ
Une activité un peu particulière s’est installée cette année à Tucquegnieux sur le
mini-pôle Spodatti. Une fabrication artisanale de chocolats fins.
D
ébut septembre, sur la zone Spodatti de Tucquegnieux, les deux maîtres chocolatiers de la toute nouvelle “chocolaterie du Luxembourg” ont débuté la fabrication des
premiers chocolats. Ils sont aidés par deux personnes et bientôt, avec la perspective
des fêtes de Noël, 7 à 8 personnes viendront compléter l’équipe. C’est le rythme fixé
pour cette première année : 4 emplois permanents et 7 à 8 saisonniers, pour préparer les ventes de Noël et de Pâques.
LES
VERTUS DU CHOCOLAT
Avant d’aborder l’aspect chiffres et économie, on pourrait tout simplement parler du
chocolat en lui-même. Cet aliment un peu particulier, aux vertus nutritionnelles souvent vantées, est associé à la fête, au plaisir… Il a une longue histoire, des lettres de
noblesse même. Laurent Chapiron, gérant de la SARL “La chocolaterie du
Luxembourg”, et fils d’un chocolatier d’Isère, est lui-même très conscient de cette
“aura” du chocolat.
“Nous travaillons avec des produits nobles. Ce qui fait la qualité d’un chocolat fin,
c’est à 70% la qualité des matières premières et pour le reste le savoir-faire et les
recettes”. Et de décrire alors longuement le processus de création des chocolats.
De l’arrivée du chocolat sous forme de blocs jusqu’à la composition des ballotins
prêts à offrir ou la simple tablette, plus sobre, mais toute aussi appréciée des amateurs.
NATIONAL ET LOCAL
Ce positionnement sur les marchés étrangers ne concernera qu’une
part de la production, (à préciser), la société prévoit en effet de toucher le marché national des professionnels. La première cible sont
les grossistes en chocolat et les détaillants. Mais la chocolaterie veut
aussi toucher les professionnels qui “offrent” du chocolat, les compagnies aériennes par exemple, les entreprises pour leurs cadeaux, et
bien évidemment la restauration et l’hôtellerie. Toute une stratégie de
développement des ventes a été mise en place, avec un réseau de
vendeurs, mais aussi une vente sur Internet.
“En termes de concurrence, il n’y en a pas véritablement en Lorraine.
Les chocolats sont faits par des confiseurs chocolatiers, ou des
pâtissiers chocolatiers, explique Jean-Christophe Richard, associé.
Nos premiers concurrents sont en Alsace et en Belgique.
Il aurait été dommage de ne pouvoir déguster ici ces chocolats…
Heureusement pour les gourmands et les gourmets, “La chocolaterie
du Luxembourg” a prévu un espace de vente directe, aménagé juste
à côté des locaux de fabrication.
ET
SI CELA MARCHE FORT ?
La chocolaterie a prévu de pouvoir augmenter sa fabrication dans les
mêmes locaux ; elle peut doubler les quantités, “mais toujours en
restant dans la même optique de fabrication, qualité des matières
travaillées et savoir-faire des chocolatiers”, conclut Laurent Chapiron.
La chocolaterie a encore de nombreux projets : la participation à des
salons, le développement de chocolat bio et commerce équitable…
Pascale Marit
En septembre, deux maîtres chocolatiers
ont commencé la fabrication des chocolats
UN MAGASIN DANS LA CHOCOLATERIE
Dans cet espace, les clients retrouveront toutes les variétés de
chocolats fabriqués et ils pourront faire composer les assortiments de leur choix. Ils trouveront non seulement les chocolats fins mais aussi des tablettes de chocolat noir “d’origine
contrôlée”. “Nous voulons mettre en valeur le chocolat, et
nous indiquerons son lieu précis de provenance et son millésime. À notre propre fabrication, nous ajouterons un rayon de
produits régionaux”, poursuit Laurent Chapiron.
Pour la première année, le magasin sera ouvert (jours ?, de
9h à18h, samedi compris /à confirmer le 30/08).
Tél. : 03 82 ?? ?? ?? • Fax : 03 82 ?? ?? ?? •
site : www.chocolaterieduluxembourg.com
UNE CHOCOLATERIE :
POURQUOI TUCQUEGNIEUX ?
La toute nouvelle SARL de la chocolaterie du Luxembourg
(date de création), qui compte six associés, voulait s’implanter dans la région. Elle avait une piste au Luxembourg
mais a choisi le mini-pôle de Tucquegnieux. “Lorsque nous
avons vu le local de 900 m2, immédiatement disponible,
cela nous a convenu. La qualité du partenariat avec l’EPCI a
également joué. Nous avons pu faire les aménagements
indispensables pour que le local soit conforme aux normes
techniques et sanitaires exigées par notre métier”,
explique le gérant, Laurent Chapiron.
L’EPCI a procédé ici comme avec les autres ateliers relais. Il
a fait réaliser les travaux d’aménagement du local proprement dit. Cela a représenté un coût de XXXX €. Puis l’EPCI
va louer pendant x années le local à la société, avec option
de rachat à la fin du contrat. Cela permet à l’entreprise
d’étaler le financement de l’investissement immobilier et
cela a favorisé un nouveau développement pour la zone.
L’entreprise a par ailleurs réalisé d’importants investissements dans les équipements. Pour près de 250 000 €.
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DE LA FÈVE DE CACAO
AUX PETITS BALLOTINS ET SUJETS EN CHOCOLAT
Le travail du chocolatier est essentiellement une transformation. Le chocolat arrive sous forme de blocs ou de pistoles (petites pastilles). Les chocolats sont souvent mélangés
pour parvenir à un équilibre des saveurs. La fève de cacao
qui provient essentiellement de Côte d’Ivoire est forte, elle
est donc mélangée à des fèves d’Amérique centrale qui ont
plus d’arôme. D’autres matières premières vont être travaillées avec le chocolat : noisettes, amandes, mirabelles,
myrtilles…Ces mélanges seront fourrés dans diverses formes,
rondes ou carrées le plus souvent, formes qui ont été moulées. Ensuite, elles
seront décorées. Ces deux opérations, fourrage et décoration, se font exclusivement à la main. Au cours de la fabrication, interviennent tantôt les machines, tantôt la main de l’homme. “Beaucoup de tâches continuent à être faites manuellement : c’est la seule manière d’obtenir des produits très fins et très variés,
souligne Laurent Chapiron. La machine tend à la standardisation. Pour finir, les
chocolats seront conditionnés en ballotins selon les sélections faites par les
clients”.
UN PEU D’HISTOIRE
Associé à l’ère précolombienne, 7
ème
siècle avant notre ère, le chocolat a fait sa première
apparition en Europe dès le 16ème siècle. Les Espagnols ont rapporté des fèves de cacao en
1519. Herman Cortes, débarquant au Mexique, se vit offrir en cadeau de bienvenue la boisson
locale préférée : le Tchocolatl". Le chocolat arriva en France en 1615. Il se développa au fur et
à mesure de la colonisation des espaces américains.
Longtemps réservé à la Cour et aux riches, il a quitté les châteaux au début du XIXe siècle.
Jusqu’alors artisanales, les premières fabriques mécaniques de chocolat sont apparues dans
toute l’Europe. Ainsi, en 1819 est né le tout premier bâton de chocolat.
Savez-vous d’où viennent les mots cacao et chocolat ?
Le mot cacao vient sans doute du mot aztèque cacahualt, qui désigne la pulpe que l’on tire
des fruits de l’arbre cacahuaquahuitl. Le mot chocolat est issu du mot maya tchocolatl ou
xoxolatl, boisson des dieux mayas.
Consommation en hausse
La demande mondiale de chocolat est en hausse. Selon l’Organisation mondiale du cacao, les
consommateurs d’Europe et des États-Unis en sont très friands. Et les nouveaux marchés
d’Europe de l’Est et d’Asie sont en pleine croissance. En Europe, les 6 pays qui consomment
le plus de chocolat se situent tous dans le nord, là où les températures permettent davantage
de déguster du chocolat solide !
Ainsi, sans surprise, on trouve la Suisse en tête du classement avec 12 kg de chocolat consommé par habitant chaque année ; les belges suivent évidemment de près, ces deux pays
étant réputés dans le monde pour la qualité de leur chocolat. Viennent ensuite les Irlandais, les
Allemands et les Danois. Notre pays ne se classe qu’en sixième position avec 6,9 kg.
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... la chocolaterie du Luxembourg
(suite)
EN BREF
Construction métallique
REPRISE DU CHANTIER ATTENDUE
Voilà 18 mois, que le chantier de
0construction métallique de 8 logements
est bloqué à Mercy-le-Bas. Après la
réalisation du gros œuvre, un différend a
opposé la société constructeur Arcelor au
bureau de contrôle Véritas. Si la
construction obéissait bien aux normes
européennes, ces normes ne sont
toujours pas agréées comme telles en
France. Il a donc fallu missionner un
organisme pour attester que la
construction répondait bien aux normes
françaises.
Au final, le CTICM, centre technique
industriel de la construction métallique, a
été missionné par Arcelor. Ses conclusions
sont attendues pour le début de
l’automne. Ensuite, le chantier devrait
pouvoir reprendre. Il reste
l’aménagement intérieur qui devrait
prendre encore xx semaines. Ensuite les
logements, propriété de l’EPCI, pourront
être loués. Rappelons que cette opération
de construction métallique sur vérins
était une première mondiale. Il s’agissait
d’expérimenter en zone minière un
processus susceptible de résister à
d’éventuels mouvements du sous-sol.
LE “LUX” EN AUTOCAR
La société de transport Dupasquier a mis en place un
autocar pour celles et ceux qui travaillent au Luxembourg.
La ligne “Meuse Express” fonctionne depuis janvier
2006. L’organisation de ces navettes a nécessité
que le transporteur français travaille en collaboration avec le transporteur luxembourgeois “Voya-
COMPLEXE SPORTIF
À L’ÉTUDE
Après avoir rencontré les clubs et les personnes
œuvrant à l’animation sportive, l’EPCI poursuit
son projet de dynamiser le sport à l’échelle
du bassin. Le carreau de la mine de Landres
est sérieusement pressenti pour accueillir
un premier complexe.
ges Émile Weber”. “Nous avons mis 2 autocars
en place, explique l’agent commercial de Dupas-
Pour repenser le sport à l’échelle du bassin et lui redonner
quier, Jonathan Margouët. Le premier part d’Étain
une nouvelle dynamique, l’EPCI a commencé, il y a plusieurs
à 6h et le second à 6h50. Ils desservent Baron-
mois, par faire le bilan de l’existant (états des structures,
court, Bouligny, Piennes, Landres, Audun-le-
besoins des clubs, etc). Il a rencontré les clubs sportifs et les
Roman, Aumetz et Audun-le-Tiche jusqu’à Luxem-
a invités à se rapprocher les uns des autres. L’enjeu étant
bourg et Kirchberg. Les retours se font à 17h15
de parvenir à établir une coopération et un esprit d’équipe,
et 18h10 au départ de Kirchberg. Ce sont des
indispensables à la promotion du sport dans tout le bassin.
cars de tourisme grand confort qui effectuent
les trajets”.
Compétition et loisirs
Dupasquier a mis en place 2 tarifs : la formule
Suite logique de ce préambule, l’établissement intercommunal
journalière (de 8,40 € à 9,40 € en fonction du
étudie désormais de près la question des infrastructures. Le
lieu de départ) et l’abonnement mensuel (de 89
premier complexe sportif pourrait voir le jour sur le carreau de
à 100 €), comprenant tous deux un aller-retour
la mine de Landres. “C’est un terrain qui appartient à l’éta-
et un ticket de bus urbain luxembourgeois.
blissement intercommunal, explique Jean-Paul Perret, directeur
Service précieux
des services, et qui se prête bien à des activités de sports
L’initiative est nouvelle dans le secteur, mal desservi par les transports en
et loisirs. Sur cette zone, nous aimerions voir se construire
commun. Pour aller au Luxembourg, il n’y avait que le train au départ
une piscine, qui remplacerait celle de Bouligny dont la réno-
d’Audun-le-Tiche. “Ici, c’est la première fois qu’une ligne internationale est
vation et la mise aux normes seraient bien plus coûteuses
mise en place vers le Luxembourg, explique Jonathan Margouët. Ce qui
qu’une construction neuve. Il y aurait également une salle pour
nous a décidé, c’était de voir chaque matin dans la grande avenue de
le sport de compétition, une grande halle multi-activités et,
Bouligny où est installé notre siège social, des files et des files de voitures.
comme nous sommes sur une ancienne mine, il serait bon d’évo-
À l’heure où l’on parle d’écologie, de réduire les déplacements en voiture,
quer ce passé d’une manière ou d’une autre en extérieur”.
on a pensé que c’était proposer un service précieux aux gens”.
À Trieux
LA TURQUIE DANS UN SANDWICH
La sandwicherie “Antalya” s’est installée fin
mai à la place de l’ancienne boucherie
Watrin.. Son propriétaire, Ertugrul
Demiray, propose des sandwiches
classiques, et des spécialités turques, le
kebab traditionnel ou sur assiette, le Pacha
Kebab, la saucisse turque et du côté des
desserts, baklava et lokoums.
Contact : 40, avenue de la Libération à
Trieux. Ouvertde 11h30 à 14h et de 17h30
à 23h (Tous les jourts, sauf dimanche midi
et lundi midi). Tél. : 03 82 20 52 88
Détails des arrêts : Étain (gare SNCF) • Étain (mairie) • Baroncourt
Complémentarité
(Gare) • Bouligny (place des mines) • Piennes (place) • Landres (Intermarché) • Audun-le-Roman (place école) • Aumetz • Audun-le-Tiche (mairie)
• Esch-sur-Alzette • Cloche d’or • Hollerich • Luxembourg (gare routière) •
Sur cette base, un programmiste (nom à compléter) a été
Luxembourg (Rousegärtchen) • Luxembourg (Royal) • Luxembourg (Fond.
Pescatore) • Kirchberg (Fort Berlaimont) • Kirchberg (JF Kennedy) •
faudra imaginer la structure, à partir des orientations déjà
Le matin : l’autocar n°1 part d’Étain à 6h pour arriver au terminus
tantes alentour, des pratiques et habitudes sportives, du
(Kirchberg) à 7h46. Le n°2 part à 6h50 et arrive à 8h36.
nombre d’habitants, etc. Ce complexe n’aura pas vocation à
Le soir : l’autocar n°1 part de Kirchberg à 17h15 pour arriver à Étain à
remplacer l’ensemble des structures. Les salles municipales
19h , le n°2 part à 18h10 avec une arrivée à 19h56.
notamment resteront essentielles dans le tissu sportif : elles
Navettes du lundi au vendredi (sauf jours fériés luxembourgeois).
sont le gage d’une véritable proximité pour les habitants.
Infos • Tél. : 03 29 87 93 18 • mél : [email protected]
• site Internet : www.autocars-dupasquier.com.
L’étude sera remise prochainement à l’EPCI, qui aura alors une
mandaté par l’EPCI pour étudier quel type de structure
serait le plus adapté pour coller aux besoins du bassin. Il lui
dégagées par l’EPCI et tenant compte des structures exis-
idée plus précise de ce qu’il est possible d’entreprendre.
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