l`eternelle fiancee du docteur frankenstein
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l`eternelle fiancee du docteur frankenstein
L’ETERNELLE FIANCEE DU DOCTEUR FRANKENSTEIN DOSSIER PEDAGOGIQUE L’ETERNELLE FIANCEE DU DOCTEUR FRANKENSTEIN Ciné concert D’après l’œuvre de Mary Shelley Compagnie La Cordonnerie Du CM1 à la 4ème Séances scolaires : Jeudi 12 et vendredi 13 novembre A 9h30 et 14h30 Espace Maurice Novarina Durée : 50 minutes Avec sur scène et à l’écran Samuel Hercule: Victor Frankenstein, voix et bruitage Métilde Weyergans: Anna Doray, la créature, voix, chant Timothée Jolly: Fritz, piano, theremin Carine Salvado: batterie, chant Scénario: Samuel Hercule, Métilde Weyergans Réalisateur: Samuel Hercule Musique: Timothée Jolly Son: Eric Rousson Lumière: Johannes Charvolin Régie générale: Damien Ghenassia Co-production : La Cordonnerie, Le théâtre de Villefranche-sur-Saône, Le théâtre Jean Lurçat, scène nationale D’Aubusson Avec le soutien de la région Rhône Alpes L’histoire… Création en octobre 2009 Venez à nouveau vous promener dans les grands mythes de la littérature… Après Barbe Bleue, Ali Baba, la compagnie La Cordonnerie nous revient avec une nouvelle création autour du personnage de Frankenstein. Dans ces trois syllabes, à la fois germaniques et ésotériques, tout un monde d’horreur explose et fascine le public… A la mort de ses parents, Victor Frankenstein décide de rester cloîtré dans la maison familiale avec comme unique compagnon Fritz, un garçon du village devenu son assistant. Le jeune Frankenstein passe son diplôme de Docteur en neurochirurgie par correspondance et prépare activement sa thèse sur « la vie post mortem ». Dans son laboratoire, il a déjà réussi à redonner vie à des grenouilles et attend avec hâte qu’on lui laisse mener ses expériences sur des êtres humains. Mais une fois de plus jugé trop original, on lui refuse l’unité de recherche qu’il demandait… Quelques semaines plus tard, alors qu’il regarde sans conviction la télévision, un flash spécial le sort de sa torpeur : Anna Doray , la célèbre chanteuse, vient de mourir dans un accident de voiture. Dans tout le pays, ses admirateurs la pleurent. Elle est morte trop vite, trop tôt. Victor sourit, il est temps de se mettre au travail… Quelques mots sur la future création… La compagnie nous entraîne au fil des aventures de Frankenstein, mêlant comme à son habitude film muet inédit qu’ils réalisent et tournent euxmêmes et la création de musiques, de bruitages et de voix, interprétés directement sur scène pendant la projection. Les deux laboratoires « Après Barbe Bleue et Ali baba nous avons décidé de nous attaquer à l'un des mythes modernes les plus fascinants, à un conte fantastique dans tous les sens du terme, à l’énigmatique Frankenstein... L'oeuvre de Mary Shelley et les films de James Whales nous ont fortement inspirés même si l'atmosphère de notre spectacle sera plus poétique, entre nostalgie et comédie. Néanmoins les thèmes abordés se rejoignent: ombres et lumières, science et conscience, apparence et préjugés… Dans notre histoire, après des années passées dans son laboratoire, le jeune Victor Frankenstein, trop brillant et trop orgueilleux va redonner vie à une icône: une célèbre chanteuse au sommet de sa gloire, Victor va patiemment « rééduquer sa "créature" » et peu à peu en tomber amoureux… Mais non sans conséquences… Sur scène, un autre laboratoire sera proposé aux spectateurs. Celui de la fabrication de la bande son du film. Pour ce spectacle, nous avons décidé de mettre plus en avant le bruitage, artisanal et ludique comme un écho au bric-à-brac du laboratoire de Victor Frankenstein. Les voix des personnages seront à nouveau interprétées par les acteurs du film Métilde Weyergans dans le rôle de la créature, Samuel Hercule dans le rôle de Victor Frankenstein et Timothée Jolly dans le rôle de l'assistant Fritz. Pour la première fois, il y aura des chansons, interprétées elles aussi en direct et en post-synchronisation. Les mises en abîme entre le film et la scène seront donc démultipliées. Voilà donc nos deux laboratoires: celui du jeune docteur Frankenstein, dans un film "immuable" et sur scène, le petit laboratoire de La Cordonnerie, ou l'on fabrique dans la fragilité du direct les ambiances, les sons et les musiques: le spectacle. » Samuel Hercule Une partie des images a été tournée au château de Montjoux de Thonon ! Quelques éléments de biographie… La Compagnie La Cordonnerie La Cordonnerie est née en 1996. Les membres de la compagnie écrivent et réalisent des films-spectacles: les films étant muets, les musiciens, acteurs et bruiteurs de la Cordonnerie créent la "bande sonore" qui accompagne l'action du film pendant la projection. La musique et les bruitages, qui évoluent selon les spectacles, sont entièrement interprétés en direct sur scène. Certaines représentations s'accompagnent de rencontres et /ou d'ateliers de création avec le public. La compagnie a commencé par des tournées à bicyclette, le transport du matériel se faisait dans une carriole et s'organisait depuis l'arrièreboutique d'une cordonnerie. La Cordonnerie s'est d'abord auto-financée par le produit de la vente de ses spectacles, puis a obtenu diverses aides aux projets : Défi jeune Rhône-Alpes (DDJS), Jeunesse pour l'Europe (INJEP), DRAC Rhône-Alpes et Région Rhône-Alpes (Actions culturelles). Enfin, la Cordonnerie a été en résidence au Théâtre de Vénissieux de 2002 à 2007. Samuel Hercule est directeur artistique, réalisateur, scénariste, comédien et musicien de la Cordonnerie. Après un second cycle scolaire en option théâtre, il effectue le compagnonnage de 1996 à 1998 avec la compagnie Les Trois Huit et Macocco-Lardenois et compagnie. Tout en poursuivant son travail de comédien, il se lance dans la réalisation de films et compte, depuis 1997, plusieurs créations cinématographiques courts et moyens-métrages. L'un d'eux Le Principe du Canapé, (2003) a été primé à diverses reprises, notamment le prix spécial du jury au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2004. Timothée Jolly est compositeur et interprète. Il chante et manie de nombreux instruments (piano, toy-piano. mélodica, métallophone, guitare, percussions). Il a travaillé sur diverses réalisations de courtsmétrages et de contes, ainsi qu'avec la Compagnie Café Crème (Cécile Bergame) depuis 2003. Il travaille à la Cordonnerie depuis 1997. Il réalise par ailleurs de nombreuses musiques de films. Métilde Weyergans est comédienne, actrice, scénariste et conseillère artistique à la Cordonnerie. De 1997 à 2003 elle participe au comité de sélection des scénarios d'Emergences (Université d'été du cinéma créée par Jack Lang et Gérard Depardieu) sous la direction artistique d'Elisabeth Depardieu. En 2003 elle travaille au Bureau du Film à la quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes. Depuis 2003, elle participe activement à l'élaboration des différents projets de la compagnie. Entretien avec Samuel Hercule… Racontez-nous le principe du ciné-concert … Contrairement à nos débuts dans le genre avec Hippolyte, nous tournons sans le son, mais ne respectons plus les codes du muet. Notre narration est résolument moderne. Par contre, comme toujours, nous réalisons la bande-son en direct, les bruitages… Bien sûr il y a aussi de la musique… Quel est le postulat qui régit les créations de la Cordonnerie, l’envie de faire du ciné-concert ou d’en détourner les codes en tournant les films vous-même ? Quand on a démarré avec la compagnie, on avait une vingtaine d’années, on n’a pas vraiment eu de grandes réflexions sur ce qu’on voulait faire. On a commencé avec Hippolyte, des sketches dans l’esprit du cinéma muet. Il y avait déjà cette idée de la création autour du ciné-concert, mais dans les mimiques, les gimmicks visuels, c’était totalement empreint de cinéma muet. Cela a évolué au fur et à mesure, on a grandi, j’ai rencontré Métilde Weyergans, et quand on s’est mis à travailler ensemble, ça a introduit une écriture plus contemporaine. En termes cinématographiques, notamment on conserve les mêmes règles inhérentes à ce qu’on fait, sans beaucoup de dialogues, mais peu à peu les voix sont devenues plus présentes, la narration aussi. Vous tournez tous les films de vos créations en 16mm… pourquoi ce format ? Déjà parce que c’est très beau. On aurait pu tourner en HD ou en HDV, mais l’image aurait été moins bonne. La deuxième raison, c’est que les tournages sont assez éprouvants, c’est trois semaines dans des conditions financières et logistiques précaires. Mais le fait de tourner en pellicule motive tout le monde, ça nous soude. Même si c’est un format qui est amené à disparaître, même s’il disparaît moins vite que prévu, on ne s’est jamais posé la question de tourner sur un autre support. Par contre sur scène, c’est de la vidéo projection, histoire de se permettre des retouches numériques, des effets spéciaux, et puis c’est très dur de trouver un projecteur 16mm fiable. On a l’impression que chaque film est un défi par rapport au précédent. Est-ce que ce sont ces défis-là qui te motivent en tant que metteur en scène, ou est-ce que tu conçois ce métier comme un apprentissage permanent, presque visible à l’écran ? Je n’ai pas de formation de cinéaste ou de metteur en scène, j’ai été comédien et j’ai appris une caméra à la main. On a eu la chance de travailler dans les laboratoires, on développait nousmêmes le film, on a pu connaître toute la chaîne de fabrication. J’aime ça, c’est comme dialoguer avec le chef opérateur sur les focales, alors que certains cinéastes, très grands d’ailleurs, se désintéressent de la technique. Mais est-ce que tu imaginais basculer plutôt du côté théâtre ou plutôt du côté cinéma ? Je venais du théâtre, j’ai même continué , avant Demain probablement j’ai joué dans Fatzer de Philippe Vincent. Mais quand on a fait Le Principe du canapé avec Mike Guermy on a envoyé trois VHS à Cannes, en rigolant comme des idiots, et on a eu deux réponses positives. Et là on a plongé dans l’histoire du cinéma. C’aurait été différent si on avait fait un premier court métrage qui avait été sélectionné dans deux ou trois festivals un peu connus… Alors qu’avec Le Principe du Canapé, il y a eu beaucoup de choses d’un coup dont le prix à Clermont-Ferrand. Propos recueillis par E. Faye et FC Quelques éléments d’approche pédagogique… A partir de cette représentation il est possible de travailler sur : - le texte de Mary Shelley et ses thématiques, le genre science-fiction les adaptations et réécritures le genre du ciné-concert le personnage du monstre en littérature Résumé de Frankenstein ou le Prométhée moderne, de Mary Shelley, 1818 Robert Walton écrit des lettres à sa sœur à propos de son expédition vers le pôle Nord, à bord d'un bateau. Il voit passer une luge, et rencontre un homme coincé sur un bloc de glace avec une luge similaire : Victor Frankenstein. Celui-ci, désespéré et ayant perdu tout goût pour la vie, raconte à Walton la cause de ses malheurs. Il est issu d'une famille relativement nombreuse qui se fixe à Genève. Etudiant en premier lieu la philosophie naturelle, il se découvre une passion pour la pierre philosophale et part poursuivre ses travaux à Ingolstadt. Au cours de ses progrès rapides, il découvre le moyen de donner la vie. Il se dévoue alors corps et âme à cette tâche qui l'occupe pendant des mois, et donne naissance à un être surhumain mais hideux d'apparence. Alors qu'il prend vie, Frankenstein, horrifié, fuit. Il rencontre le lendemain son ami d'enfance, Clerval, et tombe gravement malade, puis guérit quelques mois plus tard. Alors que leur retour à Genève est sur le point d'être prévu, Frankenstein apprend que son frère William a été assassiné par un voleur. Il se rend sur place et aperçoit son monstre, près du lieu du crime. Justine Moritz, la servante de la famille Frankenstein, est accusée du meurtre. Victor est convaincu de son innocence mais la jeune fille est condamnée à mort et exécutée. Désespéré, Frankenstein part à Chamonix où il rencontre le monstre, envers qui il éprouve une ardente haine. Celui-ci lui conte son histoire. Livré à lui-même, le monstre a appris tout seul à survivre. Il entre vite en contact avec des humains qui, effrayés par son aspect difforme, le chassent. Il en vient à observer une famille où l'éducation d'une étrangère juste arrivée et la découverte de livres permettent au monstre d'apprendre à parler et à lire. Après quelque temps, il entre en contact avec le père, aveugle, mais est chassé par le reste de la famille. Il s'enfuit alors, décidant de se rendre à Genève pour rencontrer son créateur, dont il sait qu'il l'a abandonné, et mûrissant une vengeance contre l'espèce humaine qui le rejette. Il y rencontre le frère de Frankenstein (William Frankenstein), qu'il tue en apprenant l'identité de son père, et s'arrange pour qu'une autre soit accusée du crime (Justine Moritz). Le monstre demande à Frankenstein de lui concevoir une femme, pour qu'ils puissent vivre tous deux isolés et heureux. Frankenstein accepte à contrecœur, en étant informé des projets du monstre de le suivre et de le surveiller, et part pour l'Angleterre avec Clerval. Alors que celui-ci reste avec des amis, il se livre à ses travaux sur Orkney Islands, mais se rend soudain compte que son travail permettrait au monstre d'avoir une descendance qui serait un grave péril pour l'espèce humaine. Il détruit alors sa création inachevée alors que le monstre apparaît. Ce dernier le prévient alors de son projet de transformer son existence en enfer, et s'enfuit. Frankenstein va alors jeter ses instruments de chimie à l'eau, mais est entraîné vers le rivage irlandais où il apprend le meurtre de son meilleur ami Clerval dont il est accusé à la place de sa créature. Il tombe alors gravement malade, mais survit, et son innocence est prouvée(par son père qui vient en Angleterre le soutenir). Il revient chez lui avec ce dernier, et se prépare alors à son mariage avec sa sœur adoptive, Elizabeth. Cependant, confortant l'avertissement, mal interprété par Frankenstein, de sa présence le jour du mariage, le monstre la tue alors. Frankenstein, horrifié, va apprendre la nouvelle à son père qui en meurt. Il dédie alors sa vie à la traque du monstre qu'il a créé, pour que seul l'un d'eux survive. Le monstre, s'amusant de ce jeu et conscient de sa supériorité, l'emmène vers le Nord car il est insensible au froid. Ayant perdu la trace du monstre, bien qu'aidé par les esprits des victimes du monstre, Frankenstein s'égare. Forcé par l'équipage à rebrousser chemin, Walton assiste, impuissant, à la mort de son ami, qui n'a plus assez de force pour poursuivre sa traque. Le monstre arrive peu après et apprend la mort de son créateur. Il s'exprime sur son dégoût de lui-même en pensant aux meurtres qu'il a commis par envie de se venger d'un créateur inconscient et irresponsable, mais qu'il répugne, en vertu de son initiale aspiration au bien, détruite par la méchanceté de la race humaine. Il annonce son projet de se suicider, mais finalement disparaît dans le brouillard. Source : Wikipédia Les thèmes abordés dans ce roman par Mary Shelley Très généralement, nous pouvons dire que dans cet ouvrage, Mary Shelley aborde différents thèmes comme la solitude, l'amour et l'amitié, l'éloquence, l'éducation, l'injustice, l'innocence, la monstruosité, la science et la conscience, l'apparence et les préjugés, la condition de la femme, les paysages et les humeurs, les risques et les progrès. Quelques adaptations Frankenstein (Universal Monster) Frankenstein, réalisé par J. Searle Dawley, avec Charles Ogle, 1910 Frankenstein (Frankenstein, James Whale, 1931) La Fiancée de Frankenstein (The Bride Of Frankenstein, James Whale, 1935) Le Fils de Frankenstein (Son Of Frankenstein, Rowland V. Lee, 1939) Le Spectre de Frankenstein (The Ghost Of Frankenstein, Erle C. Kenton, 1942) Frankenstein rencontre le loup-garou (Frankenstein Meet The Wolf Man, Roy William Neill, 1943) La Maison de Frankenstein (House Of Frankenstein, Erle C. Kenton, 1944) Deux Nigauds contre Frankenstein (Abbott & Costello Meet Frankenstein, Charles Barton, 1948) Frankenstein (Hammer Films) Frankenstein s'est échappé (The Curse Of Frankenstein, Terence Fisher, 1957) La Revanche de Frankenstein (The Revenge Of Frankenstein, Terence Fisher, 1958) Etc… Autres Frankenstein contre l'homme invisible (Frankenstein - 1970, Howard W. Koch, 1958) Dracula contre Frankenstein (Dracula Vs Frankenstein, Al Adamson, 1971) Dracula, prisonnier de Frankenstein (Drácula contra Frankenstein, Jesus Franco, 1972) Alvin et les Chipmunks contre Frankenstein (Alvin and the Chipmunks Meet Frankenstein, Ross Bagdasarian, 1999) Frankenstein Junior (Young Frankenstein, Mel Brooks, 1974) Plus moche que Frankenstein tu meurs (Frankenstein all'italiana, Armando Crispino, 1975) Frankenhooker (Frankenhooker, Frank Henenlotter, 1990) Frankenstein, le tombeur de la fac (Frankenstein: The College Years, Tom Shadyac, 1991 Danse Frankenstein Chorégraphie, dramaturgie : Guilherme Botelho, Grand Théâtre de Genève 2007 Bande dessinée Frankenstein est une adaptation en bande dessinée signée Marion Mousse et Marie Galopin. Livre-jeu Frankenstein le Maudit est un livre-jeu par J.H. Brennan de la série Épouvante ! La monstruosité / la différence en littérature - Jérémy Fisher, Mohamed Rouabhi, Actes Sud papiers, 2002 - L’Ogrelet, Suzanne Lebeau, Lanctôt éditeur, 1997 - Comment vivre avec les hommes quand on est un géant, Suzanne Lebeau, Actes Sud papiers Léméac, 1990 - Tu connais New-York, Kalouaz, Editions urgence de la jeune parole, 1999 - Hubert au miroir, Dominique Richard, Editions Théâtrales-jeunesse Marguerite Reine des prés, Karin Serres, l’Ecole des Loisirs - Le Journal de Grosses Patate, Dominique Richard, Editions Théâtralesjeunesse, 2002 - Notre-Dame de Paris, Victor Hugo, et ses nombreuses adaptations Tout un dossier de titres – romans et revues- vous est proposé à ce sujet sur le site weblettres