tous les commerçants en un clic - Club de la Presse Val de Loire
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CCI économie www.loir-et-cher.cci.fr Mai Juin 2010 - n° En juin, 14 s t n a ç r e m m o c tous les en un clic Blois-Paris en train en 80 minutes L’ECSVL BanqueAssurance fait de bons placements Internet : AchatVille, ami des commerçants Le marché des seniors, un fort potentiel pour le tourisme L’actualité économique en Loir-et-Cher 4 Dossier AchatVille, ami des commerçants Internet : Internet meilleur ennemi des commerçants ? Pour beaucoup, avec l’essor de l’achat en ligne, il apparaît comme un concurrent majeur. Mais il peut se revéler utile au développement de son activité. C’est la raison pour laquelle la Chambre de commerce et d’industrie met en place AchatVille Loir-et-Cher, un portail qui permet aux internautes de naviguer sur l’offre commerciale du département. Et aux commerçants, d’acquérir de l’espace sur la grande galerie marchande du net. L 40 Vente à distance et e-commerce en Loir-et-Cher Le Registre du commerce et des sociétés du Loir-et-Cher compte une quarantaine d’entreprises dont l’objet social est la vente à distance ; l’e-commerce en fait partie. D’autres sociétés pratiquent l’e-commerce en parallèle de leur activité mais ne sont pas enregistrées comme entreprise de vente à distance. a fréquentation d’internet ne connaît pas la crise. Elle affiche une hausse constante en France avec 1 million de nouveaux internautes sur 1 an (34,7 millions au total), près de 20 millions d’individus qui se connectent chaque jour (une progression de 12,5 % par rapport à 2008) et un temps de connexion quotidien allongé de 10 minutes (1h22 en moyenne)*. L’intention d’achat n’est pas la seule raison de se rendre sur la toile, mais force est de constater qu’on y achète de plus en plus. Les internautes dépensent 34 % de plus en produits de grande consommation que les consommateurs qui n’ont pas accès à internet** et là encore la hausse prend une ampleur gigantesque : les cinq milliards d’euros dépensés en ligne pour Noël 2009 représentent une augmentation de 28 % par rapport à 2008***. Internet entraîne une mutation de l’activité commerciale Face à ce phénomène, on se dit que les opérateurs et développeurs ont encore de beaux jours devant eux... On pense aussi à la mutation de l’activité commerciale forcément générée par l’achat en ligne. Ici comme ailleurs, le sujet est à l’ordre du jour. « Internet est notre plus gros concurrent », déclare Didier Cadrieu, de Plongée Services à La Chaussée Saint-Victor. « Mais il faut y être car tout le monde y va. » Se faisant le porte parole de nombreux commerçants, il pointe du doigt les pratiques peu scrupuleuses d’e-consommateurs qui essaient en boutique avant d’acheter sur le net. Néanmoins, un an après avoir lancé son site, il reconnaît les avantages d’internet sur la fréquentation de son magasin. A Vendôme, la mutation a été totale pour le libraire et créateur d’évènements littéraires Thierry Lequenne. Par choix, il a mis la clé sous la porte de sa boutique pour ne plus exercer que sur internet. Mais son exemple est assez marginal sur le département et surtout dans son on secteur d’activité. Une autre porte d’entrée du magasin L’e-commerce en tant qu’activité principale, voire unique, compte peu d’entreprises, même si quelques projets ont émergé depuis ces dernières années. Dans la plupart des cas, les sites marchands issus de commerces de Loir-et-Cher sont complémentaires à la vente en magasin. Ils sont une autre porte d’entrée de la boutique, ouverte à toute heure du jour et de la nuit, de n’importe quel endroit. Et c’est là tout l’intérêt d’un site internet, qu’il soit « marchand » ou simplement « vitrine » : offrir plus au consommateur pour répondre à l’intention d’achat ou la susciter. AchatVille, galerie marchande du Loir-et-Cher sur le net « Il faut toujours se trouver sur le chemin du mai juin 2010 • CCI économie n° 14 5 Dossier oss er Internet te et::AchatVille, c at e,ami a Loir-et-Cher des desco commerçants e ça ts www.achat-loir-et-cher.com un nouveau portail internet, unique, qui rend l’offre commerciale du département visible de partout ! consommateur ». Comme le dit Alain Talbo, spécialisé dans le vêtement haut de gamme à Blois, « internet, c’est un moyen de plus pour communiquer ». Pour permettre aux commerçants d’être encore plus présents sur internet, la Chambre de commerce et d’industrie de Loir-et-Cher travaille depuis quelques mois sur AchatVille. Vu du consommateur, AchatVille est un portail internet de l’offre commerciale sur un territoire donné. L’internaute peut accéder aux sites des commerçants qu’il connaît et en découvrir de nouveaux, ceci à partir d’une seule adresse, comme www.achat-loir-et-cher.com, la nouvelle galerie marchande du département, unique sur internet, qui ouvrira en juin ! Du côté du commerçant, AchatVille est en quelque sorte la mise à disposition d’un espace dans cette galerie, marchande. Vitrine CCI économie n° 14 • mai juin 2010 ou site marchand, au choix. Un conseiller de la CCI accompagne le commerçant dans la création et l’animation de son site ou le rattachement de son site existant au portail. L’enjeu est fédérateur et c’est ce qui fait la force de ce dispositif labellisé « meilleure pratique européenne ». Il a fait ses preuvres sur plus de 170 autres territoires en France. « Pour moi, l’intérêt d’AchatVille, c’est qu’on n’y est pas seul, on devient visible avec toute l’offre de la zone de Romorantin », se réjouit Nadine Rufié, cogérante de l’enseigne Vival à Neung-sur-Beuvron. Le référencement territorial pourrait l’aider à développer un service de livraison en ligne. Car c’est là un autre aspect encore d’AchatVille, celui de donner des idées ! * Observatoire des usages internet de Médiamétrie ** Nielsen et Médiamétrie NetRatings / ’IAB France *** FEVAD/Journal du Net Ouverture prévue en juin « Pour les consommateurs, AchatVille Loir-et-Cher permettra de retrouver simplement, sur un même site, toute l’offre commerciale dont ils disposent localement, grâce à un annuaire », explique Alain Courtois, président de la CCI de Loir-et-Cher à la veille de l’ouverture du site. Voir aussi l’interview page 9 : « L’offre commerciale plus visible » 6 Dossier Internet : AchatVille, ami des commerçants Didier Cadrieu, gérant de Plongée Services : sa première commande par internet lui a été passée… de Polynésie française ! « Internet, il faut y être car tout le monde y va » Plongée Services à La Chaussée Saint-Victor est spécialisé dans la vente et l’entretien du matériel de plongée. Didier Cadrieu, son gérant, a créé un site internet il y a un an. P longée Services, dans l’agglomération blésoise, est l’une des trois boutiques de la région Centre spécialisées dans la vente et le service après-vente de matériel de plongée et chasse sous-marine, les deux autres étant situées à Orléans et à Tours. A la barre, Didier Cadrieu,… plongeur lui-même. Il est l’un des 4 500 licenciés que compte la région. « Avec des pratiques différentes de la plongée en littoral et plus régulières sur l’année. » Depuis 2003, date à laquelle il est passé de client à commerçant grâce à une heureuse opportunité de reprise, la passion l’accompagne dans son nouveau métier. Cet ancien salarié du secteur automobile justifie volontiers sa réorientation : « Pour moi, le relationnel est important. » Alors quand on lui parle de faire du commerce par internet, il fait un peu la grimace... Pourtant il y a un an, Didier Cadrieu a créé son site. « Forcé et contraint ! », déclare-t-il. « La centrale d’achat ayant décidé de ne plus imprimer de catalogue, je me suis fait une raison : Internet est notre plus gros concurrent, mais les consommateurs y vont, tout le monde y va, alors autant y être ! » Plus qu’un catalogue, son site est un univers Sur fonds sous-marins avec animation de bulles d’oxygène, son site internet est une invitation séduisante à l’exploration de tout le nécessaire de plongée, accessoires, services annexes type formation, liens utiles, etc. C’est aussi un site marchand, avec gestion de compte client pour vente en ligne, newsletter, promotions, etc. « Les prix sont les mêmes qu’au magasin, je n’entre pas dans le jeu qui consiste à casser les prix. Je m’adapte simplement à une habitude que prennent les gens de se renseigner sur internet avant d’acheter. Mes clients sont incollables sur les prix et les aspects techniques, mais ils ne savent pas toujours ce qui leur convient. C’est cela qu’ils viennent chercher chez moi : du conseil à l’achat. En fait, c’est ici que je vends, très peu sur le site. » Le magasin et le site sont ainsi complémentaires, le second créant du besoin en équipements complémentaires, en renouvellement,... Didier Cadrieu a été un des premiers à adhérer à AchatVille. « Tous les moyens sont bons pour être visible sur internet et vu la faible mensualité de l’adhésion, je ne vais pas m’en priver ! ». www.plongee-services.com et un nouveau site « vitrine » à découvrir sur le portail www.achat-loir-et-cher.com Cet homme sait tout de l’e-business ! Le créateur de lc-faire-part.com partage volontiers son expérience. U ne nouvelle version du guide « Réussissez votre business sur le web » vient de paraître. EEdité par ESF pour la première fois en 2008, l’ouvrage d doit son succès à la mine de conseils prodigués par V Vincent Malhomme. Force est de reconnaître que le ccréateur et gérant de LC Impressions est devenu une rréférence en matière d’e-business. En quatre ans d’existence, lc-faire-part.com affiche plus p de 50 000 clients. « Il se place parmi les 3 premiers sites s de vente de cartes et faire-part. » Les nouveaux Vin Vincent Malhomme, gérant de LC Impressions et de sa filliale Odil Carterie qui emploient 13 personnes à Blois : « L’implication et la réactivité sont les facteurs-clés de lla réussite d’un site dans la durée. Et l’innovation est cce qui permet d’avoir une longueur d’avance pour le business. » Son ouvrage est en vente... en ligne, bien sûr ! Pour en savoir plus, www.esf-editeur.fr sites de Vincent Malhomme sont orientés sur l’innovation et le services aux clients. Le prix du produit n’est plus alors le critère principal de choix. « Oui, certains concurrents prennent le risque de travailler à perte. Soit ils l’ont prévu et se maintiennent grâce à des soutiens financiers en attendant de trouver une rentabilité, soit ils n’ont rien prévu et vont sans doute disparaître. » « C’est une fausse idée de penser qu’on gagne en vendant moins cher, sauf organisation conçue pour et basée sur des volumes importants », poursuit-il. « La notion de rentabilité n’est pas assez prise en compte dans les projets d’e-commerce. La pérennité non plus. Comme dans n’importe quelle entreprise, il ne suffit pas d’avoir un bon produit, il faut savoir le vendre ». www.lc-faire-part.com mai juin 2010 • CCI économie n° 14 7 Dossier Internet : AchatVille, ami des commerçants Le rêve éveillé du monde virtuel En rejoignant les sphères de l’e-commerce, la librairie L’Ange bleu fait le plus grand bonheur de Thierry Lequenne, la face cachée de l’Ange, qui accède à son rêve d’en faire plus pour la littérature. I l a de faux airs de l’auteur compositeur Michel Jonasz, une posture de poète, il aime les livres : on l’imagine libraire. Ce qu’il est devenu en 2004, sur une suggestion d’un de ses amis. Thierry Lequenne a rompu avec sa vie de consultant en environnement et ouvert sa librairie, L’Ange Bleu, à Vendôme, rue Saulnerie. Il a lancé le premier prix Manga en France, avec la collaboration du monde enseignant, initié un festival, organisé des rencontres avec des auteurs, transformé des cafés en salons littéraires… Tout en rêvant d’en faire plus pour la littérature, en entrepreneur inspiré, toujours en veille sur l’avenir, il s’est penché sur internet. Il y a vu venir la concurrence de la vente en ligne. Il y a entrevu surtout un moyen de se développer : « Se libérer des contraintes d’ouverture qui obligent à être présent même aux heures creuses pour enfin se consacrer à d’autres aspects du métier. » Une librairie uniquement en ligne C’est ainsi que Thierry Lequenne a choisi de transformer L’Ange bleu en librairie virtuelle, il y a à peine deux ans. Plus de pas de porte, mais un site internet avec plus de 1000 ouvrages à acheter en ligne. « L’Ange bleu n’est pas le site d’une librairie mais une librairie en ligne à part entière. C’est à ma connaissance la seule de ce type. » Plus qu’un site de vente, langebleu.com est un espace dédié à l’actualité littéraire avec notes sur les livres, les auteurs, événements liés aux livres coups de cœurs du libraire, critiques de presse, newsletter. « La vente en ligne représente 27 % de mon chiffre d’affaires. Je vends aussi sur les salons, les festivals,… C’est une partie itinérante de la librairie. » « J’ai une autre activité », poursuit-il, « le conseil en organisation d’événements littéraires que je peux enfin développer ». Thierry Lequenne travaille chez lui. Sa maison est à la fois bureau, local de stockage et atelier de préparation des, commandes qu’il CCI économie n° 14 • mai juin 2010 Une activité en ligne, un projet séduisant « Dans les motivations à exercer une activité en ligne, il y a souvent l’envie de travailler chez soi. L’idée aussi qu’internet est comme une rue très fréquentée et qu’il suffit d’y ouvrir un site pour capter sa clientèle. Or ce n’est pas si simple », relève Vincent Malhomme, de LC Impressions (voir page ci-contre). « Comme pour toute entreprise, il faut une vraie stratégie et le référencement est une grande partie du succès », souligne Didier Savignard. Thierry Lequenne s’intéresse de près au livre numérique. « Il va me permettre d’étendre ma zone de chalandise qui reste pour le moment limitée pour des questions de coût de livraison. » livre, une fois par semaine dans un salon de thé de Vendôme, Couleur Thé. Libéré de contraintes horaires pour en faire plus, autrement « Mes ventes aux particuliers sont limitées à une petite zone autour de Vendôme. Je ne serais pas compétitif en ajoutant les frais de livraison au panier du lecteur. Mais l’arrivée sur le marché du livre numérique, téléchargeable, va changer la donne ! » Le libraire propose déjà des ouvrages numériques, et les supports de lecture adéquats, liseuses, etc. « S’adapter aux nouvelles pratiques culturelles et même les devancer est la bonne attitude à avoir », déclare-t-il en page d’accueil de son site. Thierry Lequenne suit de près ces évolutions technologiques. Celles de l’entreprise en ligne aussi : « Ce que je gagne en réduction de charges, je le perds un peu sur le chiffre d’affaires, mais la perte est largement compensée par d’autres activités que je ne pourrais mener en ayant une boutique. J’ai une autre gestion de mon temps. Mes clients, je peux m’en occuper à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Ce qui est sûr », conclutil, « c’est que je vis mieux qu’avant ! ». www.langebleu.com Sur www.websummum.com, qu’il a créé en 2004, il développe un réseau de sites marchands sur le concept d’univers (bien-être, arts de la table, loisirs, jouets, etc) en sélectionnant des produits originaux. Les blésois ont le privilège d’accéder à ces produits sur place puisque Didier Savignard a ouvert un show-room, avenue Maunoury. Un espace de vente « né de l’opportunité d’ouvrir le dépôt aux consommateurs ». Stocker : un paramètre important. « Vendre en ligne, ce n’est pas que de l’animation de site, c’est aussi toute une partie logistique, en effet, » confirme Pascal Chopin, « la réception, le stockage, l’expédition. » En 2007, avec Bruno Brun, il a créé www.artificielles.com pour la vente de plantes et fleurs artificielles. Les associés viennent d’ouvrir un autre site, www.bacs-et-jardinieres.com. Le référencement, un plus avec AchatVille Apparaître parmi les premiers résultats sur les principaux moteurs de recherche, notamment Google, c’est essentiel pour booster ses ventes. Avec AchatVille, les commerçants peuvent travailler individuellement, avec un conseiller CCI, à l’optimisation de leur référencement (mises à jour, définition de mots-clés correspondant aux critères de recherche des internautes,..). Les commerçants bénéficient aussi du travail de référencement du portail réalisé par la société Eolas, exploitante du dispositif, et au niveau local par la CCI. Faire partie d’un portail est ainsi un moyen efficace de gagner en visibilité sur la toile. Car en terme de référencement, on est plus fort ensemble que seul… 8 Dossier Internet : AchatVille, ami des commerçants Tous les moyens sont bons pour communiquer Fourreur et gérant d’une boutique de vêtements hauts de gamme à Blois, Alain Talbo est à l’initiative de nombreuses actions en faveur de l’animation commerciale. Son credo : la communication. I mpossible de ne pas connaître la boutique Talbo à Blois ! Sa façade rouge et noire, avenue Wilson, n’échappe à personne ni les campagnes d’affichage par lesquelles on sait qu’on ne trouve chez Talbo que du très haut de gamme en cuir, fourrure, prêt à porter et sur mesure. Alain Talbo, gérant de l’entreprise familiale depuis 1956, confirme : bien qu’il bénéficie d’une très forte notoriété, il ne lésine pas sur la communication : « C’est un investissement qu’il ne faut pas négliger : il faut sans cesse se rappeler au bon souvenir, fidéliser, relancer, surtout pour ce type de produits cuirs et fourrure qu’on n’achète pas tous les ans ! Le prêt à porter permet de générer du trafic dans la boutique, les actions de communication aussi. » Il a été à l’initiative d’opérations originales qui lui ont valu des distinctions régionales et nationales (Prix Art’Com, Mercure d’Or). Créateur du salon du mariage, il a aussi eu l’idée du marché bio en Vienne, lancé en 2009, pour générer du passage dans ce quartier blésois. En tant que prési- dent de l’association des commerçants de Blois Vienne, il se réjouit du concept d’AchatVille : « C’est un moyen de plus de communiquer. » Il apprécie particulièrement l’idée d’une dynamique commerciale, numérique cette fois, qui sera créée par les liens entre les sites internet des uns et des autres. « Il faut toujours se trouver sur le chemin du consommateur pour susciter l’acte d’achat », poursuit Alain Talbo. Son site internet, dont l’adresse figure sur toutes ses campagnes d’affichage, a été lancé il y a déjà quelques années. Alain Talbo crée un nouveau site avec AchatVille. Créer du contact avec la boutique « Je suis particulièrement attentif au référencement naturel, avec des motsclés comme fourrure, cuir, bien sûr, mais aussi gastronomie, châteaux du Val de Loire, mariage. De ce fait, j’ai au moins 2 ou 3 messages par jour de demandes de conseils sur l’entretien ou les possibilités de transformation de manteaux par exemple, des demandes sur l’activité surmesure et la location de vêtements. Et j’ai « Mon concurrent, ce n’est pas internet, c’est le concessionnaire automobile », aime à dire Alain Talbo. Seul fourreur de la région, la location de vêtements de cérémonie est une autre de ses spécialités. de temps en temps la visite de touristes à la boutique qui ont découvert Talbo au hasard de recherches sur la région ! » Le site n’est pas conçu pour l’achat en ligne. Toutes les ventes sont réalisées à la boutique, où l’on vient « pour le conseil et la garantie du service ». L’entreprise compte trois salariés à plein temps, deux en contrat Métiers Partagés (groupement d’employeurs) et une personne un jour par semaine. Pour Alain Talbo, l’avenir est au sur mesure, « pas toujours plus coûteux que le prêt à porter en dépit d’une idée reçue ». www.talbo-boutique.com et un nouveau site « vitrine » à découvrir sur le portail www.achat-loir-et-cher.com Les bons liens à la bonne adresse Christelle Jurado-Faria attend AchatVille pour relancer son site internet. L a jeune décoratrice au métier encore peu répandu de Home Staging (conseil pour valoriser et mieux vendre son bien immobilier) attend beaucoup d’AchatVille : elle compte y installer sa boutique, qu’elle a lancée en mai 2009 sous le nom de Cristyl’Home, dans le but de vendre en ligne des poteries et autres objets artisanaux d’import. « Le site existe mais ne fonctionne pas bien, il y a des bugs, je n’ose même pas Basée à Romorantin, Christelle Jurado-Faria a lancé Cristyl’Home il y a un an. en parler pour ne pas en faire de publicité. » Ces derniers mois, Christelle Jurado-Faria a misé sur une activité itinérante, et aujourd’hui entre deux salons et trois foires, elle travaille, chez elle, à Romorantin, sur la construction de son nouveau site selon le modèle AchatVille. « Le fait que le projet soit porté par la CCI est pour moi un gage de confiance. » Cristyl’Home à découvrir sur www.achat-loir-et-cher.com mai juin 2010 • CCI économie n° 14 9 Dossier Internet : AchatVille, ami des commerçants Des idées dans le panier ! Les gérants de l’épicerie Vival, à Neung-sur-Beuvron, pensent à une clientèle de week-end et aux touristes qui pourront passer commande et la retirer à leur arrivée. D es idées, ils en ont ! Et c’est un précieux avantage pour Nadine et Roger Rufié qui, « pour le plaisir de travailler ensemble », disent-ils en cœur, ont repris la supérette de Neung-surBeuvron, en Sologne, en 2004. « Dans un commerce de proximité, il faut pouvoir proposer de tout », explique Roger Rufié. « Pour que le client ne soit pas obligé d’aller toujours ailleurs acheter un produit dont il a besoin dans l’immédiat. Parce que du coup, c’est ailleurs qu’il fera le reste de ses courses. Evidemment on a moins de choix qu’en grande surface ». « Avec d’autres commerces, comme le boucher à côté, on peut arriver à maintenir une offre à Neung », poursuit sa femme, « mais c’est aussi le service qui fait la différence : proposer de porter les courses à la voiture, livrer à domicile,... » En mars dernier, ils ont mis en place un petit rayon traiteur avec un microondes qui permet de réchauffer sur place, « pour les personnes qui travaillent sur la commune ou de passage », reprend Nadine. « Sur AchatVille, nous allons créer un lien avec notre boîte mail de façon à ce que les gens puissent nous passer commande. Ce devrait renforcer nos liens avec la clientèle de proximité, mais ce service devrait surtout intéresser la clientèle parisienne en week-end en Sologne et les touristes, ils n’auront qu’à retirer leur courses en arrivant ou à se les faire livrer. » Vival Neung-sur-Beuvron à découvrir sur www.achat-loir-et-cher.com L’offre commerciale plus visible Alain Courtois, président de la Chambre de commerce et d’industrie, explique pourquoi il croit à l’intérêt du dispositif AchatVille pour les commerçants du Loir-et-Cher. CCI économie : En quoi le site AchatVille est-il important pour le Loir-et-Cher ? Alain Courtois : Aujourd’hui, les chiffres le montrent, les commerçants le disent : internet est incontournable dans l’acte d’achat. On se renseigne sur le web, on y achète,.... AchatVille Loir-et-Cher doit permettre au commerce du département d’augmenter sa visibilité, au plan local et au-delà, pour les touristes notamment. CCI éco : Quel est le rôle de la CCI dans ce projet ? A.C. : La CCI propose aux commerçants et prestataires de services qui le souhaitent de créer leur site sur AchatVille pour un prix modique. Ils bénéficient d’un accompagnement par un conseiller qui diagnostique leurs besoins, les aide à , CCI économie n° 14 • mai juin 2010 Nadine et son mari Roger Rufié : « L’intérêt d’AchatVille, c’est qu’on n’y est pas seul, on devient visible avec toute l’offre de la zone de Romorantin. » développer et à personnaliser leur site et les suit après sa construction. CCI éco : Quels sont les avantages pour les commerçants, notamment pour ceux qui sont déjà sur internet ? A.C. : Se développer en ligne renforce sa notoriété et aussi sa présence auprès de sa clientèle puisque, par définition, les sites sont accessibles à toute heure du jour et de la nuit. C’est aussi un moyen de se faire connaître au-delà de son territoire. Tout cela, les commerçants qui ont déjà un site l’ont bien compris. L’avantage d’AchatVille pour les commerçants qui ne sont pas encore sur le web, c’est d’abord l’accompagnement CCI dans la création du site. La notoriété du portail, et notamment sa forte présence sur les moteurs de recherche, fait aussi l’intérêt d’AchatVille. AchatVille, comment ça marche ? Le dispositif AchatVille prévoit plusieurs niveaux de prestations. AchatVille Loiret-Cher regroupe tout d’abord l’ensemble des commerçants du territoire au sein d’un annuaire, sans démarche ni coût pour le commerçant. Les sites vitrines permettent, pour 15 € par mois, d’exposer ses produits et services. La formule « boutique en ligne » (30 € par mois) donne quant à elle la possibilité de réaliser des ventes sur internet via un système de paiement en ligne sécurisé. Le choix de la formule ainsi que la mise en ligne du site se font avec l’aide d’un conseiller CCI. Avec celui-ci, le commerçant établit un diagnostic de ses besoins. Il bénéficie d’une assistance personnalisée qui l’aide à devenir rapidement autonome pour la mise en ligne des contenus. Le conseiller CCI apporte aussi ses conseils afin d’optimiser les textes et les images et continue d’accompagner le commerçants après le lancement du site. Contactez votre conseiller AchatVille ! 02.54.44.64.48