L`Agefi : 2016-05-27 ven - S21 - J148 - Edition n°101
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L`Agefi : 2016-05-27 ven - S21 - J148 - Edition n°101
Vendredi-dimanche 27-29 mai 2016 | Numéro 101 | Créé en 1950 | Vendu en kiosques et par abonnement | Prix 4,50 CHF (TVA 2,5% incl.) - 4,50 EUR | [email protected] | Rédacteur en chef: François Schaller Le vote Brexit dans un mois Le non gagne du terrain dans les sondages www.ram-ai.com PAGE 19 JA-PP/JOURNAL — CASE POSTALE 5031 — CH-1002 LAUSANNE SMI 8229.55 8240 8210 8180 8150 DOW JONES 17828.29 17900 17850 17800 17750 +0.76% -0.13% MARCHÉ SUISSE DES ACTIONS À 8230 POINTS Cinquième hausse consécutive PAGE 9 TAUX ET BANQUE CANTONALE DE SAINT-GALL L’avis du chef des investissements PAGE 4 OÙ VA LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE EN SUISSE? La situation vue par EIC Partners PAGE 12 DRAME DE LA DURABILITÉ À LAUSANNE Switcher déclaré en faillite PAGE 7 GESTIONNAIRES DE FORTUNE INDÉPENDANTS Nouvelle plateforme IT à Genève PAGE 22 CRÉDIT MUTUEL-CIC CÈDE PASCHE À GENÈVE Renommé Havilland Suisse La première journée d’un grand rendez-vous aujourd’hui consacré BRAIN FORUM. La troisième édition au Swiss Tech Convention Center a attiré 1400 personnes contre 1000 l’an dernier. NICOLETTE DE JONCAIRE La troisième édition du Brain Forum a commencé hier au SwissTech Convention Centre de Lausanne. Organisée en deux temps: le premier dédié à l’entreprenariat et à l’innovation, le second à la recherche. Destiné à focaliser l’attention sur les travaux en matière de fonctionnement du cerveau, l’évènement monte en puissance. Il compte cette année 1400 inscrits, contre 1000 l’année dernière. Un intérêt bienvenu sachant que les désordres neurologiques et les maladies mentales sont parmi les premières causes de mal-être de la population mondiale et que le vieillissement accélère encore les besoins en recherche. Personne ne comprenant encore le fonctionnement du cerveau et aucune discipline n’étant en mesure de le faire isolément, la fondation The Brain Forum réunit des spécialistes de toutes les disciplines – médecins, physiciens, psychologues ou informaticiens. Avec ceux qui sont susceptibles de les financer ou de mettre les résultats de leur recherche en application, dans le but de rapprocher tous les intervenants de la chaîne de valeur de la recherche et de ses applications. Il s’agit également de les mettre à la portée du grand public. Etaient réunis cette première GREG CORRADO. La star américaine de la recherche en intelligence artificielle (pour Google) était hier à Lausanne. journée les thèmes associés à la recherche appliquée et à l’innovation autour du fonctionnement du cerveau. En introduction, Greg Corrado, star de la recherche en intelligence artificielle pour Google, et au cœur des sessions de l’après-midi le Brain Forum Innovation Award (compétition permettant de distinguer de jeunes start-up et de leur offrir la possibilité d’entrer en relation avec des experts de la recherche et avec des investisseurs). La manifestation se tournera aujourd’hui vers la recherche scientifique internationale représentée par un aréopage d’institutions de premier plan dont le Human Brain Project, le China Brain Project, Brain/MINDS, l’Allen Institute for Brain Science et le Salk Institute. PAGE 7 PAGE 22 CAUTIONNEMENT DE CRÉDITS EN SUISSE Indicateur des arts et métiers ÉDITORIAL STÉPHANE GACHET PAGE 6 Le Japon va réguler le bitcoin PAGE 21 Genève promeut la citoyenneté innovante Type XXI Chronographe 3810 ALEXIS MOECKLI. L’organisateur de l’événement Hack Geneva veut faire éclore un projet en 48 heures. Le week-end placé sous le signe de l’innovation veut inciter les habitants de Genève à faire évoluer leur ville à travers cet manifestation. PAGE 7 BOUTIQUES BREGUET G E N È V E G S T A A D Z Ü R I C H – W W W. B R E G U E T. C O M Le cas Leclanché devient démonstratif Il existe peu d’exemples de réorientations à grande échelle comparables au cas Leclanché à Yverdon. Dans un domaine, le stockage d’énergie, dont on entend aujourd’hui qu’il représente la clé d’une longue et périlleuse transition énergétique globale.A un stade encore précoce qui donne l’impression que les possibles sont infinis, le potentiel économique insondable. Les investisseurs sont là, les revenus pas encore. Classique et particulièrement démonstratif. La note publiée hier par SIX à Zurich est une nouvelle illustration de ce phénomène: l’actionnaire danois Recharge est annoncé à 8,7%, contre 13,5% auparavant. Leclanché présentant une exposition importante aux convertibles, la news n’est sans doute qu’une étape technique avant une nouvelle émission. Elle vient surtout rappeler que l’entreprise présente de nouveau un ancrage suisse dominant, ce qui n’a plus été le cas pendant des années. Le groupe Richemont a aussi compté un temps parmi les investisseurs de référence. Genève domine aujourd’hui avec trois des cinq plus grands actionnaires. Bruellan et ACE détiennent à eux deux près de 30%. L’actionnaire principal Golden Partner est un multifamily office chinois, mais également basé à Genève. Il y a encore le family office Logistable à Lausanne. La capacité de Leclanché est remarquable à attirer des actionnaires de référence ciblés, au bon moment, avec les bonnes compétences. Parfois pour éviter le pire (le prêt relais crucial de Bruellan à Ge- nève), le plus souvent pour valider une avancée: Richemont était là quand il était encore question de s’orienter vers les microbatteries. Ce fut ensuite l’ascendant allemand pendant toute la période de développement technologique (brevets acquis en Allemagne) et la mise en place de la production (à Willstätt). Après le risque technologique, le risque régulatoire. Les Etats-Unis et le Canada ont été les premiers débouchés à s’ouvrir, et un investisseur anglo-saxon a alors pris le relais (Precept, avant de céder le bloc à Golden Partner). Il y eut ensuite des investisseurs locaux qui ont permis d’attendre un nouveau management et la mise en place de solutions intégrées sur une chimie étendue, jusqu’à l’IT. L’objectif étant de dépasser la seule maîtrise technologique et de s’imposer en prestataire industriel complet dans le domaine du stockage. Si la logique se confirme, la prochaine étape devrait être l’entrée d’investisseurs institutionnels pour accompagner la véritable phase de croissance. Le développement commercial de Leclanché a déjà commencé, plusieurs mandats importants ont été obtenus, mais à une échelle encore limitée puisque le marché du stationnaire est toujours en construction. Il semble en revanche que la prochaine vague d’investissement se rapproche, avec confirmation que le stockage sera une thématique clé pour tous les fonds dédiés aux infrastructures. Très complémentaire des efforts fournis dans le solaire et l’éolien.n Les paiements mobiles convergent PAIEMENT. Les discussions entre Twint (Postfinance) et Paymit (Swisscom et autres) avancent. Unification imminente. TIAGO PIRES L’unification des services suisses de paiement mobile progresse à un rythme soutenu. Les négociations seraient sur le point d’aboutir pour fusionner les deux solutions Paymit et Twint, selon Sonntagszeitung. L’objectif de PostFinance (Twint) et de l’association SIX Group, Swisscom, UBS et Banque cantonale de Zurich (derrière Paymit) est ainsi de proposer une seule et unique solution de paiement pour concentrer et simplifier l’utilisation dans le grand public. Il s’agit aussi (à demi-mots) de se positionner comme un acteur so- lide pour anticiper les entrées futures des références Google Wallet et Apple Pay. Selon la presse alémanique, qui cite des sources anonymes proches du dossier, les différentes parties se seraient mises d’accord sur les points importants et les solutions techniques. Il resterait à déterminer la structure organisationnelle derrière l’application commune. Le dernier challenge vise dès lors à convaincre PostFinance. Pour l’heure, l’application de PostFinance est la plus aboutie, déjà largement utilisée entre les consommateurs et certains points de vente. Elle bénéficie également du soutien et du partenariat stra- tégique avec Coop. Paymit se focalise sur les échanges entre particuliers, pour l’instant. Dès lors, l’entité de La Poste aimerait utiliser cette avance technologique en faisant pression sur les structures bancaires. Son but? Obtenir une extension de sa licence bancaire Genève afin de pouvoir accorder des prêts à ses clients. La société dispose en effet d’une licence bancaire restreinte qui ne l’autorise pas à octroyer des prêts. Selon les dernières rumeurs, la finalisation des discussions serait imminente. PAGE 3 www.lindegger-optic.ch 9HRLEMB*jeiaae+[F\A\A\M\L PREMIÈRES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES