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NATIONS EP UNIES UNEP(DEPI)/EAF/LTWG6/ Programme des Nations Unies pour l’environnement Distr.: Générale 7 Décembre 2011 Original: Anglais Sixième réunion du Groupe de travail juridique et Technique spécial chargé d’élaborer le Protocole à la Convention de Nairobi, relatif à la Gestion intégrée des zones côtières Maputo (Mozambique), 5-7 Décembre 2011 Projet de rapport de la Sixième réunion du groupe de travail juridique et technique spécial chargé d’élaborer le Protocole à la Convention de Nairobi, relatif à la Gestion intégrée des zones côtières à la Convention de Nairobi amendée 1 Pour des raisons d'économie, ce document est imprimé en nombre limité, et ne sera pas distribué en réunion. Les délégués sont priés de se munir de leur copie à la réunion et de ne pas demander de copies supplémentaires. 2 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 1. Allocution liminaire, présentations et mot de bienvenue Mr. Dixon Waruinge, Chef du Secrétariat de la Convention de Nairobi, a ouvert la réunion à 09 heures. Il a remercié les délégués d’être venus prendre part à la sixième réunion du groupe de travail juridique et technique et les a invités à se présenter. Il a ensuite prié M. Jean Paul Gaudechoux, Assistant technique à la Commission de l’Océan indien, à prononcer son discours liminaire. a) Allocution d’ouverture du représentant de la Commission de l’Océan indien (COI) M. Jean Paul Gaudechoux a tout d’abord souhaité la bienvenue à tous les participants à la Sixième réunion du Groupe de travail juridique et technique spécial chargé d’élaborer le Protocole relatif à la gestion intégrée des zones côtières (GICZ) à la Convention de Nairobi amendée. Il a remercié le Gouvernement Mozambicain, le PNUE et le Secrétariat de la Convention de Nairobi d’avoir organisé la réunion, ainsi que les pays participants pour leur appui et leur engagement dans le processus de rédaction. Dans son allocution, M. Gaudechoux a signalé que la COI était impliquée dans l’élaboration des outils de conservation et de gestion permettant de s’attaquer aux questions socioéconomiques et à celles liées à la biodiversité marine dans la région occidentale de l’océan indien. Il a également mentionné que la pollution prévalant dans un pays toucherait d’une manière ou de l’autre, d’autres pays de la région et de ce fait, tant les défis socioéconomiques que les défis liés à la vie marine étaient fondamentalement transfrontaliers. Il a proposé que les pays de la région de l’océan indien occidental envisagent de mettre en place une stratégie de gestion viable et durable en recourant par exemple à l’utilisation d’une approche intégrée de la gestion de l’environnement côtier et marin, notamment le Protocole de la GIZC à la Convention de Nairobi, qui renforcerait les liens entre les pays de cette région. M. Gaudechoux a mis l’accent sur les efforts déployés par la Commission de l’océan indien en vue de promouvoir une approche de gestion intégrée dans la gestion de l’environnement côtier et marin, en particulier par le biais de projets et d’activités, ajoutant que la COI partagerait les données d’expériences, les lignes directrices et les résultats de ses projets avec tous les pays de la région. Il a également informé les participants à la réunion que la branche française du FEM avait pour vocation le développement et le financement des activités menées dans l’océan indien occidental, particulièrement celles ayant trait à l’environnement côtier et marin et basées sur les priorités identifiées par les pays telles que la pêche et la GIZC. Pour conclure, M. Gaudechoux a rappelé aux gouvernements des pays de la région de l’océan indien occidental que le succès du protocole de la GIZC passait par l’implication et l’engagement de toutes les parties prenantes de la région, en particulier les pays de la région de l’océan indien occidental, insistant sur le fait que l’engagement était primordial. Il a ensuite souhaité aux participants d’avoir des débats fructueux qui déboucheraient sur des résultats positifs. 2 3 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 b) Allocution d’ouverture par le représentant du Secrétariat de la Convention de Nairobi M. Dixon Waruinge, Chef du Secrétariat de la Convention de Nairobi, a tout d’abord rappelé aux participants que le cours de formation régional des experts sur la gestion basée sur les écosystèmes, la valorisation des biens et services écosystémiques et l’Evaluation des écosystèmes dans la région de l’océan indien s’était déroulé du 30 novembre au 2 décembre 2011 au même endroit. Il espérait que les contributions de cet atelier enrichiraient les débats du Groupe de travail. Il a également attiré l’attention des participants sur plusieurs initiatives qui avaient été entreprises en vue d’élaborer le Protocole relatif à la gestion intégrée des zones côtières. Elles incluaient notamment l’étude de faisabilité réalisée en 2009 par la COI et le IDDRI, et l’adoption par les Parties contractantes, en 2010, de la Décision CP6/3, qui encourage les gouvernements, entre autres, tant à promouvoir l’utilisation des outils qu’à élaborer un Protocole relatif à la gestion intégrée des zones côtières pour la région de l’océan indien occidental. Il a également rappelé que d’ici juillet 2010, tous les pays participants avaient désigné un expert juridique et un expert technique chargés de la rédaction du Protocole sur la GIZC. M. Dixon Waruinge a déclaré que la sixième réunion du Groupe de travail avait été précédée de cinq réunions du groupe de travail juridique et technique. La première réunion du LTWG s’était déroulée en septembre 2010 à Balaklava (Maurice), et avait abouti à la formulation du premier projet du protocole GIZC. La deuxième réunion du LTWG avait eu lieu en décembre 2010 à Mombasa (Kenya) et s’était achevée sur la formulation du deuxième projet de protocole. C’est durant la troisième réunion du LTWG, tenue en février 2011 à Beau Vallon, Mahe (Seychelles) qu’avait été formulée la troisième version du Protocole tandis sa quatrième version était le fruit de la quatrième réunion du LTWG tenue à Balaklava (Maurice) et qu’enfin le cinquième projet de protocole de la GIZC avait été élaboré lors de la réunion du LTWG tenue en août 2011 à Dar ès Salam (Tanzanie). Il a été recommandé que la LTWG se penche à sa sixième réunion sur la révision du cinquième projet de protocole de la GIZC. M. Waruinge a exhorté les participants à songer à tisser des liens entre le protocole de la GIZC et la Convention de Nairobi, et à démontrer les liens et les aspirations du protocole de la GIZC et du Protocole relatif aux zones et à la vie sauvage spécialement protégées (SPAW), le Protocole sur les sources et les activités terrestres (LBSA Protocol) et le protocole en matière de lutte contre la pollution par les hydrocarbures et autres substances nuisibles en cas de situation critique (Protocole "situation critique”) relatif à la Convention de Nairobi. M. Waruinge a tenu à reconnaître la présence de BirdLife International et le rôle qu’il joue dans le processus de rédaction, soulignant que BirdLife International apportait actuellement son appui au Secrétariat de la Convention de Nairobi dans la mise en place d’une base scientifique aux fins de l’établissement de la liste des oiseaux inscrits dans l’Annexe II du protocole sur les Aires protégées et la faune et flore sauvages de la région de l’Afrique orientale. Dans le même contexte, il a instamment prié les participants de faire en sorte que le protocole sur la GIZC s’appuie sur des bases scientifiques crédibles afin que la compréhension du protocole de la GIZC soit à la portée de toutes les parties prenantes, y compris celles qui ne participaient pas au processus de sa rédaction. 3 4 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 M. Waruinge a par la suite ajouté que le Secrétariat de la Convention de Nairobi prendrait des dispositions pour assurer les services d’interprétation en Anglais, en Français et en Portugais pendant la sixième réunion du LTWG. Cela permettra de mettre les experts du Mozambique au même niveau que les membres d’autres pays et contribuera à la traduction en portugais du protocole GIZC. Pour conclure, M. Waruinge a indiqué que la sixième réunion du LTWG offrait à tous les experts l’occasion d’examiner la base scientifique et les liens entre le protocole de la GIZC et d’autres protocoles existants de la Convention de Nairobi tels que le Protocole sur les sources et les activités terrestres (LBSA), le protocole relatif à la vie sauvage et le protocole sur la coopération dans la lutte contre la pollution maritime en cas de situation critique. Par la suite, M. Waruinge a invité M. Mauricio Xerinda, Secrétaire Permanent du Ministère mozambicain de la coordination des affaires environnementales (MICOA), et Président du Bureau de la Convention de Nairobi et représentant du gouvernement hôte, à ouvrir officiellement la réunion. C) Allocution d’ouverture du représentant du Gouvernement mozambicain M. Mauricio Xerinda, Secrétaire Permanent du Ministère mozambicain de la Coordination des affaires environnementales (MICOA), a tout d’abord souhaité la bienvenue à tous les participants à la 6ème réunion du Groupe de travail juridique et technique. Il les a informés que le gouvernement du Mozambique était honoré de participer à la formulation du protocole dont le processus avait démarré en août 2010. Il a reconnu les efforts déployés par le Secrétariat de la Convention de Nairobi visant à encourager, tant le Gouvernement mozambicain que d’autres Etats non pris en compte dans le cadre – COI/ReCoMaP à participer pleinement au processus de formulation du protocole sur la GIZC. En outre, il a remercié l’Union européenne, la Commission de l’Océan indien/ReCoMap et d’autres initiatives régionales pour leur aide et leur apport précieux au processus d’élaboration du Protocole. Il a relevé que la sixième réunion du LTWG, donnait aux acteurs clés et au comité technique de la gestion côtière interinstitutionnelle qui avaient contribué dans la formulation de politiques et particulièrement celles ayant trait à l’établissement des aires maritimes protégées au Mozambique, l’occasion de prendre part au processus d’élaboration de politiques de la GIZC. En conclusion, il a souhaité aux participants un bon séjour à Maputo, et formé le vœu que les délibérations aboutiront aux résultats escomptés, aussi bien par les Parties contractantes que par le Secrétariat de la Convention de Nairobi. C’est alors que M. Xerinda a déclaré la réunion officiellement ouverte. 2. Election du Président et des Rapporteurs Le Mozambique a exercé les fonctions de Président général tandis que le Rwanda a continué à exercer celles de rapporteur de la réunion avec le concours du Secrétariat de la Convention de Nairobi. 3. Aperçu des objectifs de la réunion et énoncé des attentes : Le représentant du Mozambique, dont le pays assurait la Présidence, a introduit le point à l’ordre du jour et donné la parole à M. Robert Wabunoha qui devait présenter les objectifs de la réunion et en énoncer les attentes. M. Robert Wabunoha s’est d’abord employé à retracer les étapes et les jalons clés réalisés depuis le début du processus de formulation du protocole sur la GIZC. Parmi les 4 5 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 réalisations importantes, on pouvait citer l’étude de faisabilité menée par la COI et l’IDDRI; l’institution de comités techniques nationaux de la GIZC dans chaque pays participant; la sixième conférence des Parties (COP 6) qui avait, entre autres, adopté la Convention de Nairobi amendée, le protocole LBSA et la décision CP6/3 de l’an 2010, qui encourage les parties contractantes à promouvoir l’utilisation des outils de la GIZC et à élaborer un protocole sur la GIZC dans la région de l’océan indien occidental; l’établissement d’un groupe de travail légal et technique composé d’un expert juridique et d’un expert technique provenant de chaque pays participant, et l’organisation, à ce jour, de cinq réunions du groupe de travail juridique et technique qui avaient établi cinq projets du protocole de la GIZC. M. Wabunoha a ensuite rappelé aux participants les étapes du processus de l’élaboration du protocole. Parmi les étapes clés, figuraient: la phase précédant la négociation qui englobe l’identification des défis, la détermination des faits, la mise en place des règles, le consensus sur l’organisation du travail et la sensibilisation. La phase de négociations préliminaires est suivie de la phase de négociations officielles. C’est durant la phase de négociations préliminaires qu’interviennent la consolidation des opinions nationales, l’expression de positions initiales, la constitution de coalitions, etc. La phase finale correspondait à la phase postérieure aux accords, prévoyant notamment, la signature, la ratification, l’opérationnalisation, la révision de la mise en œuvre, l’élaboration de nouveaux instruments et la mise en œuvre au niveau national. Mr. Wabunoha a incité les participants à répondre aux questions importantes liées au contenu du projet de protocole telles que « la gestion intégrée de la zone côtière », par exemple, « Avons-nous réussi à aborder toutes les questions liées à « la gestion intégrée de la zone côtière » dans le contexte de chaque pays participant ? Partageons-nous la même compréhension des questions, des concepts, et de leurs application/implications pour les pays de la région de l’océan indien occidental ? Ces questions sont-elles communes partout ou transfrontières ? Sont-elles nationales ou transfrontières ? Quelles sont celles qui, parmi elles, sont requises pour le protocole ? L’érosion côtière, le bassin fluvial, les limites de retrait, les pêches de stocks chevauchants ? Avons – nous fait la distinction entre les questions spécifiques de programmation et celles liées à l’opérationnalisation du protocole telles que les programmes sur l’IZC et les comités nationaux ? Ces concepts, leurs caractéristiques et leurs normes sont-elles au niveau nous permettant de les mentionner dans un protocole ? Ou relèvent-elles d’un organe scientifique croissant souple, large et axé vers l’avenir ? Les concepts sont-ils basés sur des preuves scientifiques et techniques bien déterminées par rapport à l’information ? Comprenons-nous de la même manière les définitions, la portée, les principes, les objectifs, les outils et instruments de gestion, les GIZC/IZC, les cadres nationaux et régionaux, les évaluations environnementales, les évaluations de l’impact environnemental, le changement climatique, les limites de retraits, l’aménagement du territoire ? Avons-nous besoin de plus de contributions ? Par exemple, les zones économiques exclusives, les zones situées au-delà de la juridiction nationale (ABNJ), la gestion axée sur les écosystèmes, les Grands écosystèmes marins, l’interconnexion fleuve mer et les flux environnementaux, pour ne citer que ceux-ci. Il a également cherché à savoir si les pays participants avaient trouvé des solutions à toutes les questions liées à la gouvernance, par exemple, les aspects transfrontières, institutionnels, juridiques, au niveau national, le financement durable, l’information, etc.; les aspects transfrontaliers tels que les activités migratoires, humaines, le partage des ressources, la résolution de conflits, l’harmonisation, les LME ; et s’ils avaient exploré à fond les questions liées au processus telles que les consultations avec toutes les parties concernées, les achats au niveau national, la sensibilisation, 5 6 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 le secteur privé, la capacité de mise en œuvre ? Devrions-nous examiner les questions émergentes comme les résultats de Rio + 20: l’économie verte, les indicateurs de développement durable, les questions concernant les zones marines côtières etc. ? Et y-a-il des liens, des similitudes et des différences avec la Convention amendée, le protocole relatif aux LBSA, la vie sauvage protégée ou le protocole sur la coopération dans la prévention de la pollution en cas critique, etc. ? Pour conclure, M. Wabunoha a déclaré que les objectifs de la réunion étaient d’évaluer les progrès réalisés à cette date sur la GIZC, la mise en œuvre de la Convention amendée et du protocole LBSA et de parvenir à une compréhension de tous les pays sur toutes les questions telles que l’inclusion et la science. Par la suite, le représentant de Mozambique en sa qualité de Président, a invité les participants à faire des observations sur la présentation. Tanzanie: La Tanzanie a cherché à comprendre pourquoi le Secrétariat posait toutes ces questions alors que le groupe de travail juridique et technique avait déjà tenu cinq réunions de travail. Le Secrétariat a répondu qu’il n’était jamais trop tard pour se poser ces questions, ajoutant que cela nous aiderait à faire en sorte qu’en avançant vers la phase de négociation, toutes les questions pertinentes qui devaient figurer dans le projet de protocole auront été couvertes. Le Mozambique a saisi cette occasion pour indiquer les raisons pour lesquelles il n’avait pas été très impliqué dans le processus de rédaction du protocole de la GIZC. Mme Liphola a déclaré que le Mozambique n’avait pas pris part au projet récemment achevé du COI/ReCoMap qui avait aidé la plupart des pays à établir des comités relatifs à la GIZC et des groupes de travail au niveau national. Elle a toutefois indiqué que le gouvernement du Mozambique adhérait à la mise en place d’un protocole régional de la GIZC additionnel à la Convention de Nairobi. 4. Adoption de l’ordre du jour Le représentant du Mozambique, en tant que Président, a fait le tour des points à l’ordre du jour. Etant donné qu’il n’y avait pas de propositions d’amendements, l’ordre du jour a été adopté tel quel et joint à l’Annexe I. 5. Présentation du document d’orientation régional sur l’état de ratification du protocole LBSA à la Convention de Nairobi : défis et solutions pour l’océan indien occidental Le représentant du Mozambique en tant que Président, a présenté le point à l’ordre du jour et a invité M. Akunga Momanyi, expert juridique régional en chef, à faire un exposé. M. Akunga a ouvert son allocution en soulignant que le document d’orientation régionale avait été élaboré dans le cadre de l’adoption récente du Protocole sur la protection des zones côtières de l’océan indien occidental des activités et sources terrestres à la Convention amendée de Nairobi. Le document d’orientation régionale comporte les parties essentielles suivantes : Chapitres 1à 3 : article de synthèse régionale, qui réitère le contexte scientifique de la région de l’océan indien et identifie les défis de la ratification et de la mise en œuvre du protocole LBSA. Il donne également un résumé du protocole LBSA et en présente les avantages. 6 7 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Le chapitre 4 fournit des Modèles et des options permettant la mise en place des Législations LBSA au niveau National, comme solutions possibles pour relever les défis que posent la ratification et la mise en œuvre au niveau des pays. Le chapitre 5 présente le cadre d’évaluation et de suivi (E&S), pour orienter la région de l’océan indien occidental et les pays vers la ratification et la mise en œuvre du protocole LBSA; et le chapitre 6 porte sur les Conclusions et les recommandations. Le document était supposé catalyser l’action vers une ratification en temps voulu, l’entrée en vigueur et la mise en œuvre du Protocole LBSA parmi toutes les parties contractantes à la Convention amendée de Nairobi. Pour élaborer le document, le consultant s’était largement inspiré des rapports et des résultats obtenus dans le cadre du projet LaB PNUE/FEM pour la région de l’océan indien occidental qui s’était achevé en juin 2010. Ce projet avait généré beaucoup d’études et de rapports scientifiques, techniques et juridiques. Il était articulé autour du développement et de la finalisation du Protocole. Le document s’était également basé sur les rapports nationaux mis au point par les consultants nationaux recrutés par le Secrétariat de la Convention de Nairobi par le biais de WIOMSA. M. Akunga a expliqué de manière détaillée le contenu de chaque chapitre du document d’orientation régional. Pour conclure, M. Akunga a esquissé les prochaines étapes concernant le document. Il serait diffusé au niveau national aux fins d’être examiné et révisé et après, un plan de mise en œuvre et un document de stratégie seraient élaborés. Par la suite, le Président, a invité les participants à faire des observations sur la présentation. Kenya: Mme. Irine Kamunge, Expert juridique, a proposé de réviser le document à partir de son chapitre 3 pour qu’il soit concis et plus simple. Mme. Kamunge a également fait observer que le document aurait dû expliquer pourquoi les pays n’avaient pas ratifié le protocole LBSA et la Convention amendée de Nairobi et souligner ensuite les étapes concrètes conduisant à la ratification des deux documents juridiques. Tanzanie: Mme. Esther Makwaia, responsable princip ale des pêches, a déclaré que le document de politiques serait achevé après les présentations des pays et le secrétariat pourrait mettre en évidence les raisons majeures qui avaient entravé la ratification des deux instruments juridiques et indiquer les prochaines étapes et les possibilités une fois que les dates de signature seraient écoulées. 6. Présentation des points focaux nationaux sur la ratification et la mise en œuvre du protocole LBSA et ses liens avec le protocole de la GIZC Comores: M. Farid Anasse, Point focal national des Comores, a tout d’abord présenté la structure institutionnelle de CADRE. M. Anasse a également souligné les taches des ministères, départements et institutions du CADRE impliqués dans la mise en œuvre du protocole LBSA, y compris le secteur 7 8 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 privé. Au nombre des partenaires figurent par exemple la Commission de l’océan indien, (COI), des institutions financières telles que le FEM, la Banque mondiale, FIDA et IUCN. M. Anasse a informé les participants que les Comores avaient développé des activités de sensibilisation qui étaient mises en œuvre par les sites internet et les réunions avec les partenaires. Il a également indiqué que les Comores avaient démarré le processus de ratification des deux instruments juridiques et menaient maintenant des activités de collecte de fonds par le biais du Fonds d’affectation spécial du gouvernement, du Fonds pour l’environnement, des accords multilatéraux tels que la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique et la Convention sur la diversité biologique, l’Institut de l'Energie et de l'Environnement de La Francophonie (IFEE) et le budget de l’état. France: Mme. Lydia Meyer, du Ministère français de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, a déclaré que le Gouvernement français avait signé le Protocole LBSA en mai 2010. Elle a fait savoir que la France abordait le processus de ratification sur le plan interne, notamment l’élaboration d’une législation nationale au titre de l’incorporation du protocole dans la législation nationale. Les processus internes étaient dans leur dernière phase et ils seraient soumis pour débat au parlement. Mme Meyer a également indiqué que le processus de mise en œuvre, particulièrement sur les aspects concernant la pollution, était déjà en cours dans le cadre des lois existantes. Le gouvernement avait aussi soumis une proposition à l’Union européenne sur la gestion des eaux usées et la pollution et avait déjà reçu les recommandations, et le projet serait lancé en 2015. Kenya: M. Stephen Katua, Point focal national du Kenya, a tout d’abord rappelé que le Kenya participait à la formulation et aux négociations liées au protocole LBSA et avait signé le protocole en mars 2010. Le Kenya n’avait toutefois pas encore ratifié le protocole, bien qu’il ait fait quelques progrès dans l’adoption de cadres juridiques et institutionnels, des plans d’action et la mise en œuvre de projets qui contribuent à atteindre les objectifs du LBSA. En ce qui concerne l’élaboration de cadres institutionnels et juridiques, M. Katua a déclaré que le gouvernement du Kenya n’était pas doté de cadre juridique spécifique, cependant la loi sur l’environnement adoptée en 1999, EMCA de 1999 prévoyait des dispositions pour traiter des questions liées au LBSA. Il a mentionné que plusieurs réglementations d’EMCA telles que les réglementations sur la qualité de l’eau et la gestion des eaux usées avaient été élaborées. M. Katua a ajouté que le Kenya n’avait pas de plan d’action consacré au protocole LBSA, mais le gouvernement avait mis au point un plan d’action national de la GIZC dont le LBSA était une composante principale. Dans le plan d’action, les questions liées au LBSA sont spécifiées et des actions proposées sur la manière de les aborder dans le cadre du plan d’action. De plus, le gouvernement du Kenya avait établit des partenariats dans l’application des lois et réglementations liées à LBSA. Dans sa conclusion, M. Katua a ébauché certaines des questions nécessitant d’être abordées pour accélérer le processus de ratification. Il s’agissait de la sensibilisation des décideurs et des 8 9 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 institutions compétentes chargées de la mise en œuvre, du renforcement de cadres institutionnels et juridiques afin d’aborder efficacement les questions liées à LBSA, de renforcer des capacités techniques adéquates pour appuyer la mise en œuvre du protocole LBSA, et enfin, de promouvoir l’accès et le partage de données et d’informations sur le protocole LBSA. Madagascar: Mme. Chantal Andriananarivo, Point focal national de Madagascar, a déclaré que Madagascar n’avait toujours pas signé le protocole LBSA depuis la dernière réunion des parties COP6, en raison de l’instabilité politique prévalant à Madagascar et des nombreux changements de ministres chargés de l’environnement. Elle a également évoqué certains des défis liés à LBSA auxquels Madagascar faisait face, dont les plus importants étaient la contamination microbienne survenant au moins une fois par semaine sur les fruits de mer ainsi que l’élimination de déchets des piles. Elle a signalé que certaines études étaient néanmoins en cours qui orienteraient le gouvernement sur les manières de relever ces défis judicieusement. Maurice: M. Rajiv Beedassy, Point focal national de Maurice, a tout d’abord expliqué comment fonctionne le processus de ratification d’une convention ou d’un protocole international en Maurice. Il a expliqué que le ministère responsable devrait d’abord donner son opinion sur le nouveau protocole ou la nouvelle convention avant son approbation par le cabinet sur notification du Procureur général et du ministère des finances. Après cela, on entreprend une révision juridique et un amendement correspondant aux dispositions du protocole ou de la convention. Finalement, le ministère responsable signe et ratifie le protocole ou la convention. Il a aussi mentionné que Maurice disposait de suffisamment de politiques, législations et mécanismes institutionnels conformes au protocole LBSA. M. Beedassy a donné une liste des législations en place en Maurice et dont la teneur était conforme au protocole LBSA. A titre d’exemple, dans l’Article 5: Pollution provenant de sources ponctuelles, il a énuméré les législations suivantes : Formulation de normes/lignes directrices concernant les paramètres environnementaux au titre de la loi sur la protection de l’environnement Normes concernant la réglementation sur le déversement des effluents 2003(en révision actuellement). Réglementation ordinaire de l’Air (concentration de l’air + l’air ambiant) 1998 (en révision actuellement). Programme National sur la construction des égouts: relier 50% de la population en 2015 et 80% de la population en 2030. Tous les effluents industriels dans le système des eaux usées sont contrôlés par le biais de l’obtention d’une licence La réglementation de l’IWA Pénalité fixe pour l’infraction consistant à lancer des déchets dans un lac, un réservoir, un canal, un tuyau d’écoulement, un lieu public, une source ou un cours d’eau. 9 10 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Le déversement des déchets, des substances polluantes ou d’autres substances nocives dans la zone est un délit. Tous les hôtels ont leur propre station de traitement des effluents La mise en œuvre des normes est assurée par différents organes d’application. Les objectifs liés à la qualité environnementale sont établis dans des plans stratégiques et des lignes directrices Article 6: Pollution provenant de sources diffuses M. Beedassy a donné les exemples de sources diffuses suivants : l’incinération des feuilles de canne à sucre, les émissions de véhicules (essence sans plomb, pénalité déterminée) et la poussière provenant des usines de concassage de pierres et des sites de construction. Article 7: Autres activités préjudiciables M. Beedassy a donné des exemples d’actions entreprises et de mesures déjà prises par le gouvernement de Maurice, à savoir: EIA / PER concernant les projets qui peuvent avoir un impact important sur le milieu marin La protection de l’environnement (Normes relatives aux déchets dangereux) la réglementation de 2001 interdit l’exportation et l’importation de déchets dangereux et prévoit également les dispositions à prendre en cas d’élimination de déchets dangereux. La signature de la Convention de Bâle et de la Convention-cadre des Nations-unies sur le changement climatique La création, en 2010, d’une Division sur le changement climatique au Ministère de l’environnement et du développement durable L’élaboration, en 2010, d’une étude sur le cadre de la GIZC comprenant une stratégie financière, un plan d’action et des domaines d’intervention pour 6 zones de pression, un cadre institutionnel, un cadre stratégique, politique et juridique qui tous sont en cours de mise en œuvre. L’élaboration actuelle d’une loi sur la pollution maritime en collaboration avec IMO/OPRC Article 8: Pollution Transfrontalière M. Beedassy a indiqué que les mesures en place en vertu de cet article sont essentiellement liées au déversement de pétrole. Maurice a par exemple, élaboré et adopté des plans d’urgence en cas de déversement pétrolier au niveau national et régional en 2003. Ces plans sont en cours de révision. Article 9: Mesures liées à la mise en œuvre Plusieurs stratégies et plans d’actions ont été mis en place en Maurice, notamment les suivants: Un plan directeur national sur les égouts (1994) Politiques du secteur des eaux usées (1998) 10 11 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Plan décennal de gestion de la pêche (1998) Plan du développement du tourisme (2002) Plan de gestion national des déchets solides (2002) Stratégies nationales de développement (2003) Plan national d’intervention en cas de déversement de pétrole (2003) Lignes directrices concernant la planification du développement de la zone côtière (2004) Plans de gestion pour la protection et la conservation des îlots (2004) Plan d’action stratégique national sur la biodiversité (2006) Politiques nationales sur l’environnement (2007) Stratégies environnementales nationales pour la prochaine décennie (2007) Plan directeur sur l’aquaculture (2007) Stratégie de développement des hôtels (2009) Cadre de la GIZC dans la République de Maurice (2010) Plan d’action national visant à empêcher, décourager et éliminer la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (2010) Grandes orientations de politiques au niveau des autorités locales (Ebauche des systèmes) Article 10: Respect et application effective En ce qui concerne le présent article, le gouvernement de Maurice a mis en place plusieurs mesures pour assurer le respect et l’application au titre de l’Organe de protection de l’environnement, par exemple : Audit environnemental – en fonction de la substance polluante Division du contrôle de la prévention de la pollution Comité ELO Police de L’Environnement IWA Comité de suivi Post EIA/PER Coordination des accords multilatéraux sur l’environnement en vue de mettre en œuvre les traités, les conventions, le protocole ou d’autres instruments internationaux contraignants. Article 12: Collecte de données M. Beedassy a mentionné que la collecte de données était principalement effectuée par chaque agence de mise en œuvre traitant de substances polluantes spécifiques faisant objet d’examen. Par exemple, l’Autorité centrale chargée de l’eau collecte des données sur l’eau de surface et l’eau douce des nappes phréatiques, l’autorité de gestion des eaux usées recueille des données sur les eaux usées tandis que le ministère de la pêche recueille des données sur l’eau lagunaire. 11 12 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Article 13: Evaluation de l’impact environnemental M. Beedassy a déclaré qu’à Maurice, toute personne menant une activité nécessitant une licence EIA ou un rapport environnemental préliminaire était tenue d’effectuer une EIA. Une liste des activités nécessitant une licence EIA ou un REP figurait dans un Programme au titre de la loi sur la protection de l’environnement. La loi souligne les questions à aborder dans le rapport EIA, le processus d’obtention d’une licence EIA ou REP, la participation du public et l’accès aux informations, entre autres. Au cas où une personne n’était pas satisfaite par la décision du Ministre, elle était en droit de faire appel devant le tribunal d’appel sur l’environnement. Dans sa conclusion, il a précisé que la décision finale et les conditions établies par le Ministre restaient des documents publics. Mozambique: M. Alexandre Bartolomeu, Point focal national de Mozambique, a déclaré que le processus de ratification du protocole LBSA était en cours. Il a fait savoir que le Mozambique avait mis en place un plan d’intervention lié au protocole sur les situations critiques. Il assuré que le processus de ratification du protocole LBSA serait finalisé d’ici à avril 2012. Seychelles: M. Cliff Gonzalves, Conseiller spécial attaché au Secrétaire permanent du ministère de l’environnement, des ressources naturelles et des transports et Point focal des Seychelles, a tout d’abord déclaré que les Seychelles étaient un très petit Etat insulaire et la plupart de ses activités étaient concentrées sur trois îles, la métropole Mahe, et deux autres îlots, Praslin et La Digue. Il a signalé que la métropole abritait deux stations de traitement centralisées en vue de la collecte et du traitement tertiaire des égouts. La première recueillait l’eau de la capitale Mahe et des régions urbaines où intervenaient la plupart des activités économiques, l’autre était située dans la partie nord de l’île où étaient localisés la grande partie des établissements touristiques. Ces stations de traitement avaient considérablement contribué à la réduction de la pollution due aux eaux usées en provenance de la métropole. Dans les zones dépourvues de réseaux d’égout, le traitement était effectué par l’utilisation de fosses septiques qui, dans la plupart des cas, fonctionnaient très bien, quoique dans certains endroits elles aient atteint leur capacité maximale. En ce qui concerne la gestion des déchets solides, M. Gonzalves a signalé que les Seychelles étaient classées parmi les 7 villes les plus propres du monde et que le taux de collecte de déchets solides était de 95 pour cent dans l’ensemble de l’île. M. Gonzalves a informé les participants qu’en 2007, les Seychelles avaient mis en œuvre un grand nombre d’instruments économiques dont le plus important était une incitation qui consistait en un versement remboursable octroyé sur les bouteilles en plastique et les boîtes en aluminium. En décembre 2011, les Seychelles avaient également lancé une nouvelle décharge sanitaire, contenant une couche HDPE en plastique pour recueillir l’eau des déchets, et une station de traitement avait été construite pour traiter l’eau qui serait encore traitée à la centrale avant son déversement dans l’océan. Le projet d’un coût de 5 millions de dollars était conjointement financé par le Gouvernement des Seychelles et l’Union européenne. Il a également mentionné que le Département de l’environnement avait augmenté le nombre d’employés en charge de l’application des législations sur l’environnement malgré les pressions exercées par le gouvernement central afin de réduire les dépenses liées au personnel. En ce qui concerne la ratification du protocole LBSA, le gouvernement seychellois a lancé le processus en décembre 2010 après l’établissement et la soumission par le point focal d’un document exhaustif du cabinet sur le protocole. Le document dressait une liste détaillée 12 13 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 d’obligations découlant des deux instruments, des implications pour le pays dans tous les articles, il y figurait une note d’informations à l’intention des décideurs et une annexe technique. Ce document avait été soumis le 23 décembre 2010 au département du ministère concerné pour transmission au cabinet des ministres mais après examen par la Division of Wildlife Enforcement & Permit. Le processus de révision n’a pas beaucoup progressé depuis 2011, du fait qu’il s’agissait d’une année électorale aux Seychelles, avec l’élection présidentielle qui s’était déroulée en mai 2011 et les élections parlementaires en septembre 2011. Un nouveau cabinet avait également été élu en octobre 2011. M. Gonzalves a toutefois déclaré que le document avait été de nouveau soumis au cabinet en novembre 2011 et pourrait avoir été révisé en janvier 2012. Au cas où le document serait approuvé par le cabinet, il serait ensuite soumis à l’examen et à l’approbation du parlement. Dans sa conclusion, M. Gonzalves a déclaré que les Seychelles disposaient d’une Loi sur la protection de l’environnement dont les dispositions correspondaient entièrement au protocole LBSA comme par exemple les exigences des EIA sur tous les éléments concernant le développement, la réglementation des sources ponctuelles et diffuses du rejet en l’air, sur terre et dans l’eau. Quant au protocole de la GIZC, il a dit que les Seychelles avaient un comité intersectoriel et qu’un plan de gestion de troisième génération était en cours d’élaboration qui serait dénommé « stratégie pour le développement durable des Seychelles ». Afrique du Sud: M. Peter Ryan, Directeur en Chef de la Branche de la gestion côtière intégrée, des océans et des côtes a déclaré que l’Afrique du Sud étudiait plusieurs options pour la ratification du protocole LBSA, en l’occurrence la ratification contre le processus d’adhésion. Il a indiqué que le gouvernement Sud africain attendait l’avis de ses conseillers juridiques sur la voie à suivre. M. Ryan a ensuite souligné les dispositions du protocole LBSA en rapport avec les activités en cours au sein du gouvernement Sud-africain. A titre d’exemple, l’article 5 sur la pollution émanant de sources ponctuelles était abordé dans le cadre d’une « Loi sur les sources ponctuelles »; concernant l’article 6 sur la pollution émanant de sources diffuses, le gouvernement avait mis en place « des lignes directrices sur les sources diffuses » ; pour ce qui est de l’article 7 sur la dégradation émanant d’autres activités nuisibles, il était mis en œuvre dans le cadre des lignes directrices EIA et des grands écosystèmes marins comme le Grand écosystème du courant du Benguela (BCLME) et les Grands Ecosystèmes Marins d'Agulhas et de Somalie (ASCLME); et l’article 8 sur la pollution transfrontalière était également appliquée dans le cadre des grands écosystèmes marins. Dans sa conclusion, M. Ryan a déclaré que le gouvernement d’Afrique du Sud était doté d’un programme de gestion global chargé de la mise en œuvre des activités liées à la gestion intégrée des zones côtières au niveau national, provincial et municipal. Il a également mis en exergue les domaines clés qui devaient être pris en compte durant l’élaboration et la mise en œuvre du protocole de la GIZC. Il s’agissait de l’élaboration des normes, de la lutte contre la pollution provenant des sources diffuses, de l’incorporation de stratégies sur les sources terrestres de pollution à l’échelle provinciale et municipale et du renforcement des initiatives visant à lutter contre la pollution transfrontalière. Tanzanie: Mme. Esther Makwaia, Chargée Principale de la pêche et point focal suppléante de la Tanzanie a ouvert son discours en rappelant que le gouvernement tanzanien avait participé activement à l’élaboration et par la suite à la signature du protocole LBSA. Les activités menées en vue de la ratification du protocole étaient en cours, et un document de cabinet avait été élaboré et dûment commenté par les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du protocole. Elle a 13 14 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 déclaré que certaines des activités prévues englobent l’obtention de l’appui des acteurs sur la mise en œuvre du protocole, une nouvelle soumission du document du cabinet en vue de son examen par le gouvernement, la sensibilisation par les conférences de presse et les médias. Mme Makwaia a confirmé qu’il y avait de la part du gouvernement tanzanien, une volonté politique de ratifier et de mettre en œuvre le protocole LBSA. Dans sa conclusion, elle a déclaré qu’il était nécessaire de créer des liens entre le LBSA et le protocole LBSA du fait que les deux protocoles étaient des piliers de la Convention de Nairobi amendée ; elle a insisté sur le fait que la Tanzanie était déterminée à assurer la mise en œuvre de la Convention de Nairobi amendée et le protocole LBSA. Par la suite, le Président a invité les participants à faire des commentaires sur les exposés des pays relatifs au protocole LBSA et a noté qu’aucun des exposés ne faisait mention de la manière dont les déchets électroniques étaient éliminés, entendu que beaucoup de pays les déversaient dans les océans. Le représentant du Secrétariat a fait observer que la plupart des pays intégraient le protocole LBSA dans leur processus de mise en œuvre au lieu de créer de nouvelles législations pour aborder la question LBSA parce que cela s’avère être la voie la plus économique. Répondant à la présidente sur la gestion des déchets électroniques, M. Waruinge a rappelé aux participants que le protocole LBSA prévoyait une définition des points chauds qu’il convenait d’utiliser pour remédier au problème des déchets électroniques. Il a également noté qu’il y avait une grande adhésion politique à cette idée parmi tous les pays comme le montraient les rapports des différents pays. Le représentant du secrétariat a également pris note des commentaires du Kenya sur le document d’orientation régional pour autant que l’élément politique était clairement défini. M. Akunga a également informé la réunion que bien que le document d’orientation n’aborde pas les raisons pour lesquelles les pays n’avaient pas ratifié le protocole LBSA, la question avait été cependant bien traitée dans les présentations nationales. Concernant la signature de l’instrument après expiration de la session de signature, M. Akunga a déclaré que la Partie contractante pourrait examiner le processus d’adhésion mais le document ne serait pas clôturé. Il a assuré les participants que les commentaires reçus seraient reflétés dans la nouvelle version du document d’orientation. Maurice a rappelé aux participants que dès que les pays auraient ratifié les nouveaux instruments, ils seraient tenus de faire rapport tous les deux ans, de ce fait il était grand temps que les pays décident de la meilleure procédure à suivre ou du format à utiliser en soumettant un rapport. Le Secrétariat a saisi cette occasion pour mettre les points focaux au défi d’élaborer et de ratifier les nouveaux instruments, notant que les points focaux impliqués dans les travaux liés au protocole de la GIZC étaient les mêmes qui œuvraient au titre du protocole LBSA. Ceci était dû au fait que certains points focaux avaient eu le sentiment que le processus de ratification du protocole LBSA prenait beaucoup de temps puisque les pays effectuaient le processus de ratification en même temps qu’ils sensibilisaient sur les instruments juridiques. Le Secrétariat a invité les points focaux à songer à 14 15 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 changer de procédé, c’est à dire à mener des activités de sensibilisation en même temps qu’ils s’emploieraient à associer les parties prenantes et à tirer des leçons du protocole LBSA. La Tanzanie a informé les participants qu’une stratégie de gestion de déchets qui prendrait en compte la gestion des déchets électroniques était en voie de formulation dans le bureau du Viceprésident tanzanien. Mme Makwaia a également déclaré que la participation des parties prenantes n’était pas le problème, mais c’étaient les processus gouvernementaux tels que ceux du cabinet qui prenaient le plus de temps. 7. Présentation du rapport sur la cinquième réunion du LTWG Le Président a présenté le point à l’ordre du jour, puis il a invité M. Wabunoha à présenter le rapport sur la 5ème réunion du LTWG tenue du 1er au 3 août à Dar ès Salam (Tanzanie). M. Wabunoha a esquissé le contenu du rapport, et il a déclaré que conformément au rapport de la 4ème réunion du LTWG, les points focaux nationaux avaient présenté les progrès réalisés par les groupes de travail nationaux. M. Marco Prem a évoqué l’expérience MAP dans le cadre de la Convention de Barcelone; on a ensuite procédé à l’examen de la quatrième ébauche et les commentaires recueillis avaient été intégrés dans l’ébauche pour constituer le 5ème projet de protocole de la GIZC qui serait examiné par le Groupe de travail juridique et technique (LTWG 6) à sa sixième réunion. 8. Aperçu du 5ème projet de protocole de la GIZC concernant les domaines qui nécessitent d’être améliorés et sur lesquels il conviendrait de se pencher durant la 6ème réunion du Groupe de travail juridique et technique (LTWG) La présidente a invité M. Akunga Momanyi à faire une présentation sur le point à l’ordre du jour. M. Akunga a ouvert son exposé en signalant que le 5ème projet de protocole de la GIZC contenait des remerciements à l’endroit de tous les participants qui avaient à cette date fait des contributions au document, il a en outre noté que le préambule était conçu pour tenir compte des uns et des autres. Ière partie : les dispositions générales donnaient d’autres définitions possibles pour divers termes, présentaient des notes du Secrétariat sur les terminologies qui devraient être prises en compte ensemble, et fournissent de nouveaux termes proposés pour être définis tels que « cadre ». Les articles 2, 3, 4, 5 et 6 restaient pour l’essentiel tels que discutés et amendés durant la réunion. L’Article 7 fournissait des principes supplémentaires de la GIZC et la 6ème réunion du groupe de travail LTWG 6 qui devait fournir les cadres scientifiques à l’appui des articles. En ce qui concerne la Partie II: les instruments, les méthodes et les activités de la GIZC, l’article 8 exigeait une définition des cadres de la GIZC et une distinction entre les questions nationales et régionales. Quant à l’article 9, la réunion LTWG 6 devrait déterminer la liste d’instruments et des outils de gestion applicables. L’article 13 était très court et il devait être suffisamment détaillé. L’article 16 sur l’adaptation à la variabilité et au changement climatiques dans la zone côtière devrait être révisé à la lumière des principes, des outils et des instruments de la GIZC. L’article 17 demeurait en général tel quel en attendant plus d’informations de l’étude concernant la structure de la GIZC au niveau régional. M. Akunga a conclu son exposé en disant que bien que le processus de rédaction soit dans la bonne voie, il était néanmoins impératif de fournir une base scientifique quant aux questions essentielles 15 16 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 évoquées dans le projet de protocole, ce qui permettrait à tous les pays d’avoir une compréhension commune sur la manière d’homologuer, de faire référence aux articles et de vérifier facilement les bases scientifiques. Il a également insisté sur le fait qu’il était nécessaire de réexaminer les cadres de gouvernance mentionnés dans le projet de protocole et d’examiner les nouvelles questions émanant des pays et des partenaires. Discussions en plénière sur les principales modifications apportées au document. Suite à la présentation de M. Akunga, le président a invité les participants à faire des commentaires sur les principales modifications apportées au document. Le représentant de la Tanzanie a proposé que le titre du Protocole fasse référence à la convention de Nairobi et au secrétariat afin de faire en sorte que la section sur les remerciements reconnaisse les actions des gouvernements de la région de l’océan indien. Le représentant du Kenya a proposé que la session de la LTWG 6 s’emploie à intégrer une base scientifique dans le document au lieu de mettre l’accent sur les « t » et les « i » ; le gouvernement de Maurice partageait la même opinion. L’institut des Sciences maritimes a noté que le document était déjà fondé sur une base scientifique suffisante et a proposé de rendre le document simple et moins complexe pour permettre à tout le monde de le comprendre. Ces sentiments étaient également partagés par ReCoMaP. Le représentant de la France a également proposé que le document reste simple et insiste sur la voie à suivre telle que les lignes directrices et un plan d’action. Le représentant des Seychelles a rappelé aux uns et aux autres qu’il y avait eu ce même genre de discussion quand on devait décider de s’il fallait ou non insérer une annexe technique dans le document. M. Gonzalves a tenu à rappeler que la zone côtière de la région était d’une grande diversité, ainsi il convenait de prendre en compte toutes les différentes spécificités, et non disposer d’un protocole applicable à tous les cas. Le secrétariat a informé les participants que le protocole en soi n’aurait pas d’éléments scientifiques, mais les articles devraient s’appuyer sur la science. A titre d’exemple, le protocole sur les zones protégées de la vie sauvage en Afrique orientale était très complet, mais ne pouvait pas faire l’objet d’une pleine mise en œuvre, du fait qu’il n’existait pas de documentation de référence indiquant comment les listes d’oiseaux, de mammifères ou de mollusques menacées d’extinction sont générées et quels aspects nécessitaient d’être améliorés pour mettre en œuvre le protocole. Citant l’exemple du LBSA, M. Waruinge a déclaré qu’après l’adoption du protocole, le secrétariat devrait mobiliser des fonds afin de procéder à l’évaluation de la situation pays par pays. Par conséquent il a souligné qu’il était nécessaire d’obtenir les informations appropriées au titre de chaque article et que ces informations devraient être référencées ou intégrées dans les articles existants. Le représentant de la Tanzanie a proposé de tenir des débats sur les éléments scientifiques durant les discussions portant sur chaque article. Le représentant de l’IMS a cherché à savoir comment les participants de la réunion prévoyaient de faire référence aux informations qui seraient suscitées au cours des discussions des groupes ou de les documenter. Le secrétariat a souligné que les informations suscitées seraient saisies pour orienter des lignes directrices de chaque article tel que le document d’orientation produit par le gouvernement sudafricain pour leur loi relative à la GIZC. 16 17 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Le représentant sud-africain a fait observer que le protocole devrait être guidé par la science mais cela ne devrait pas nécessairement être compris dans le protocole du fait que le protocole de la GIZC était un outil de gestion. Le représentant du Kenya a déclaré qu’il se rangeait à l’avis du représentant de l’Afrique du Sud, ajoutant que bien que l’aspect scientifique ne puisse pas être saisi dans le protocole, il était impératif de fournir des informations générales particulièrement à l’intention d’autres décideurs dans le futur, qui n’auraient pas été impliqués dans le processus de formulation. Le représentant des Seychelles a demandé des éclaircissements sur la question, c'est-à-dire s’il était nécessaire de fournir plus d’informations sur le protocole. Le représentant de l’organisation BirdLife international a noté que les articles étaient déjà clairs, que les terminologies étaient des mots globaux et que le document devrait rester tel quel. Le représentant du Kenya a tenu à rappeler qu’avant le début du processus de formulation, le COI avait mené une étude sur le protocole dont les résultats devaient être partagés. Mme Kamunge a elle aussi répondu au représentant des Seychelles et indiqué qu’il s’agissait de bien s’assurer de la conformité du protocole de la GIZC aux principes internationaux établis. En ce qui concerne les annexes techniques, Mme Kamunge a noté qu’à mesure que le document évoluerait, il pourrait ne pas s’avérer nécessaire de les y insérer. M. Julien Rochette, expert juridique à IDDRI, a expliqué qu’en Méditerranée, le premier projet de protocole disposait de lignes directrices techniques qui démontraient la base scientifique du protocole. Il a instamment invité les participants à veiller à ce qu’au cours de la révision des articles, ils mettent l’accent sur ce qu’ils voudraient exactement dire dans l’article et que le libellé soit tel qu’il puisse être compris par toutes les parties prenantes et, autant que possible, il faudrait forger la science dans un format juridique. Le secrétariat a exhorté les participants, travaillant dans les groupes, à prendre du recul pour analyser les articles à la lumière de la gouvernance, des aspects financiers et transfrontaliers, des structures institutionnelles, etc. 10. Discussions des groupes de travail Le Président a présenté le point à l’ordre du jour et a invité le secrétariat à aider à former les groupes de travail. Du fait que les services de traduction entre les groupes étaient limités, les participants ont été divisés en deux groupes, à savoir le groupe des anglophones et le groupe des francophones ou bilingues et des pays lusophones. Le groupe 1 a examiné les articles 6, 7, 8, 9, 11, et 14; et le groupe 2 a examiné les articles 10, 12, 13, 15, 16, 17, 18, et 19. Chaque groupe devait répondre aux questions suivantes : 1. Quels sont, dans les articles soumis à examen, les domaines dont la portée scientifique n’est pas facilement compréhensible ? 2. Les articles soumis à revision s’appuient sur quelle base ou référence scientifique ? Proposez les voies et moyens qui peuvent permettre d’obtenir ou d’authentifier ces références 17 18 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 3. Existe-t-il de nouveaux domaines ou de nouvelles questions émergentes qui devraient être abordés dans les articles? 4. Faire en sorte que les articles traitent de manière adéquate: - Les aspects liés à la gouvernance ( à savoir les aspects transfrontaliers, le niveau national, les aspects institutionnels, les aspects juridiques, le financement durable, l’information, etc. - Les aspects transfrontaliers, à savoir les aspects migratoires, ceux liés aux activités humaines, au partage des ressources, à la résolution des différends, à l’harmonisation, etc. Les contributions de chacun des deux groupes figurent dans l’Annexe 3 du présent rapport. L’examen des articles qui n’ont pas fait objet d’examen, notamment les articles 21 à 27 a été reportée à une séance ultérieure. 11. Discussions en plénière article après article Le cinquième projet de protocole de la GIZC a été examiné au cours d’une séance plénière en prenant en compte les commentaires et les recommandations issues des discussions des groupes. Les changements spécifiques portés sur le document sont capturés sur le mode track et un résumé des discussions et des taches se présente comme suit : Article 2 couverture géographique La réunion a débattu de la question de savoir si les termes « couverture géographique » avaient le même sens que les termes « région du protocole ». Il a été par la suite décidé de se pencher sur cette question à la phase de négociation. Article 3 Visée du protocole L’expression « Région du Protocole » a été remplacée par l’expression « couverture géographique » Article 4 Préservation des droits La France et les Comores sont chargées d’examiner le texte et de transmettre leurs commentaires à MM. Akunga et Robert Article 5 Obligations Générales Supprimer l’expression « mise en œuvre pleine » au paragraphe 1, il ne peut jamais être question d’une mise en œuvre pleine. Remplacer l’expression « région du Protocole » par le mot « Région » Article 6 Objectifs de la GIZC Définir l’expression « cadres de la GIZC » 18 19 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 La Tanzanie est chargée de rédiger un paragraphe sous la ligne « e » sur la manière d’inclure les communautés locales La France a fait remarquer que le concept relatif aux « communautés » n’était pas reconnu dans la législation Française. Article 7 Principes de la GIZC Ajouter le principe de « l’intendance environnementale » L’article doit être divisé en deux sous articles : la partie 1 sur les principes environnementaux internationaux et la partie 2 sur les principes de la GIZC. Article 8 Cadres de la GIZC au niveau national Les indicateurs régionaux devraient être mis au point Article 9 Instruments de la GIZC Ajouter des instruments de la GIZC liés à « la planification des mesures d’urgence » et à « la gestion des risques de catastrophes » Article 10 Lignes de retrait de la côte La France a exprimé des réserves quant au caractère pluriel des « lignes » de retrait côtières. Si chaque Partie devait définir ses propres « lignes de retrait » pour chaque activité, cela ferait perdre son sens au texte entier. Pour aller dans le même sens que les objectifs du Protocole, il conviendrait de définir une seule marge de recul pour l’ensemble de la région. Article 11 Instruments économiques et financiers Il est proposé de supprimer les termes « prendre des mesures appropriées pour » au paragraphe 1 ; on a conclu que l’article devrait prendre en compte les instruments « basés sur le marché » et les instruments « extérieurs au marché ». Il a été demandé à Adolf Mkenda d’aider à formuler un paragraphe en prenant en compte à la fois les instruments basés sur le marché et extérieurs au marché. La France a émis sa réserve au sujet de cet article, au motif qu’il nécessite un examen plus poussé Article 12 Information, participation et accès à la justice Le paragraphe 2 doit être transféré à l’article 20 Il convient de formuler un paragraphe introductif commençant par l’expression « Toute partie contractante.. » et faire suivre la liste de mesures à prendre, c’est à dire a, b, c…… Au paragraphe 3, supprimer les mots « gestion » et « partie » Au paragraphe 1, remplacer les mots « région du protocole » par le mot « région » Article 13 Sensibilisation, Education, renforcement des capacités Les participants à la réunion ont proposé de constituer un petit groupe composé des Seychelles, de l’Afrique du Sud, du Kenya, et de la Tanzanie qui aura la responsabilité de réviser le contenu de l’Article avant la prochaine réunion. Le groupe devra également examiner les 5 points mentionnés dans le quatrième projet du protocole de la GIZC et retenir la mention « renforcement des capacités ». Toute Partie contractante renforce, facilite, et encourage l’accès le plus large possible aux informations et à la documentation liées à la Région du protocole de la GIZC, et l’occasion pour le public de participer aux processus décisionnels liés à la mise en œuvre du présent protocole. 19 20 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Toute Partie contractante élabore et met au point, s’il y a lieu de manière concertée avec d’autres parties contractantes, des organisations internationales ou régionales compétentes, des programmes et activités sur l’éducation environnementale, les activités de sensibilisation sur la GIZC destinés au public , encourageant ainsi la formation des individus et l’élaboration de documents de sensibilisation de la manière la plus convenable. Toute Partie contractante met à la disposition de la société civile, de manière participative et transparente, à l’échelle nationale, régionale et locale les informations relatives à la situation de la côte de la région du protocole et sur le plan national, sur les mesures adoptées ou sur le point d’être adoptées en vue de la mise en œuvre de la GIZC, ainsi que de l’efficacité et de l’impact de telles mesures. Toute Partie contractante encourage la participation du public, du secteur privé et de la société civile dans les processus de planification, de gestion et de suivi comme faisant partie de la GIZC. Toute Partie contractante garantit l’accès à des actions judiciaires et administratives, notamment des réparations et des recours, aux membres du public qui se sentent lésés par le refus de leur permettre l’accès aux informations ou la participation aux processus stipulés dans le paragraphe (4) susmentionné. L’Article 14 a été supprimé et ses paragraphes ont été déplacés comme suit : Les paragraphes 1 et 4 sont transférés à l’Article 5 Le paragraphe 5 est transféré à l’Article 20 Le paragraphe 2 est transféré à l’Article 9 Le paragraphe 3 est retenu pour constituer le texte du nouvel article 14 qui a été renommé « Suivi et présentation des rapports » Article 15 Préservation, réhabilitation des écosystèmes, la biodiversité et les paysages côtiers Au paragraphe 1, les termes « adopter la législation » et « mesures » ont été supprimés La France a proposé qu’un texte soit ajouté sous le titre « les coûts de la perte de biodiversité et de la dégradation des écosystèmes » et un autre avec pour titre : « la valeur économique des services écologiques offerts par les écosystèmes » Article 16 Adaptation et atténuation de la variabilité et du changement climatiques dans la zone côtière On y a essentiellement apporté fait des modifications rédactionnelles Article 17 Plateforme régionale de la GIZC L’étude relative à la plateforme régionale de la GIZC ne sera pas effectuée, la réunion ayant convenu qu’un groupe de travail spécial soit constitué aux fins d’analyser les questions principales concernant la plateforme, notamment : Quels sont les scénarios de financement ? Sa durabilité ? Son champ d’application ? Existe-t-il des chevauchements entre la plateforme et le secrétariat? La plateforme sera-t-elle une institution, un forum, etc.? Quel sera le coût de la plateforme et qui en sera responsable? 20 21 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 S’il s’agit d’une institution, qui aura le mandat de sa création, c'est-à-dire la COP etc.? Ensuite, le groupe devra examiner l’Article 17 et l’Article 20 ainsi que le texte de la Convention et soumettre une proposition pour déterminer si une plateforme est nécessaire ou non. Les membres du groupe de travail spécial sont : Gaitree Manna - Maurice (Président) Peter Ryan - Afrique du Sud (Co-président) Jeremiah Daffa - Tanzanie Cliff Gonzalves - Seychelles Alexandre Bartolomeu - Mozambique Heritiana Randriamianana - Madagascar James Kamula - Kenya Lydia Meyer - France Farid Anasse - Comores Julien Rochette - IDDRI Les perspectives d’avenir Le Président a présenté le point à l’ordre du jour et il a invité M. Waruinge à proposer la voie à suivre en prenant en compte les discussions relatives au cinquième projet de protocole. M. Waruinge a remercié les participants d’avoir pris du temps pour examiner et comprendre le projet de protocole. Il a informé les participants que le secrétariat de la Convention de Nairobi était convaincu que les progrès réalisés à cette date allaient dans le bon sens ; il a signalé que le Secrétariat allait explorer la possibilité de créer des groupes de travail d’intersession aux fins de rédiger les différentes sections du projet de protocole en sorte que d’ici à la prochaine réunion du LTWG prévue à Cape Town, Afrique du Sud, le document soit suffisamment équitable pour permettre le démarrage de la phase de négociation. Dans sa conclusion, M. Waruinge a présenté aux participants M. Francois Lengrand, le Point focal national du gouvernement français, et M. Lucien Chabason, Consultant chargé de la révision et du mécanisme de coordination de la Convention de Nairobi. 12. Remarques de clôture Gouvernement hôte du Mozambique Mme Anselmina Liphola a remercié les organisateurs et les participants d’avoir choisi le gouvernement du Mozambique comme hôte de la 6ème réunion du LTWG. Elle a ensuite remercié les participants pour le travail acharné qu’ils avaient abattu durant la réunion de trois jours, et a également reconnu la contribution des traducteurs qui avaient effectué des heures supplémentaires de travail pour assurer le succès de la réunion. Enfin elle a souhaité à tous les participants un voyage retour sain et sauf dans leurs différentes destinations. Elle a remercié le personnel de l’hôtel Tivoli de leur appui, en fournissant des facilités de conférence y compris les équipements, elle a également remercié le Secrétariat de la Convention de Nairobi pour leur appui et les efforts qu’ils avaient déployés tout au long de la réunion. Elle a également présenté des excuses de la part de la Présidente du Bureau de la Convention de Nairobi qui n’avait pas pu prendre part aux travaux de la 21 22 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 6ème réunion du LTWG du fait qu’elle participait à la 17ème session de la Conférence des Parties (COP 17) à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) en Afrique du Sud. L’ordre du jour étant épuisé, le Président a déclaré la réunion close à 18.00 heures. 22 23 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Annexe 1. Agenda for LTWG6 ORDRE DU JOUR provisoire 6ème Réunion du groupe de travail juridique et technique sur la formulation du Protocole de la GIZC à la Convention de Nairobi (LTWG6) 5 – 7 Décembre 2011, Hôtel Tivoli, Maputo, Mozambique JOUR 1 (5 Décembre 2011) Horaire Enregistrement 08:30 Enregistrement 09:00 Allocution liminaire et discours de bienvenue Programme des Nations unies pour l’environnement Commission de l’Océan Indien Gouvernement du Mozambique Président / Facilitateur Modérateur / Présentateur Secrétariat de la Nairobi / Convention de (NCS) COI Gouvernement du Mozambique Présentations Aperçu des objectifs de la réunion et énoncé des attentes Secrétariat de la Nairobi Convention de (CSN) Adoption de l’ordre du jour Président du bureau Convention de Nairobi de 09:40 Présentation du document régional sur l’Etat de Présentateur: Mr. A Momanyi ratification du Protocole LBSA à la Convention de Nairobi: Défis et mesures d’intervention pour l’Océan indien occidental 10:00 Pause Thé/Café 10:30 Présentations des Points focaux nationaux sur l’état de Président du bureau ratification et de la mise en œuvre du protocole et des Convention de Nairobi liens LBSA au protocole de Nairobi Présentateurs: Points Comores Nationaux de la la Focaux France Kenya Madagascar Maurice 23 24 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Mozambique Seychelles Afrique du Sud Tanzanie 12:45 Déjeuner 14:00 Présentation du rapport de la 5ème réunion du LTWG Président du bureau Convention de Nairobi de la Présentateur: Secrétariat de la Convention de Nairobi (NCS) Aperçu du projet proposé du 5ème Protocole de la GIZC sur Président du bureau les domaines nécessitant d’être améliorés et la répartition Convention de Nairobi des responsabilités avant la 6ème réunion du LTWG. Présentateur: Secrétariat Convention de /Mr. A. Momanyi de 15:00 Discussion plénière sur les principales modifications du Président du bureau Document Convention de Nairobi de la 15:30 Pause thé/Café 16:00 Discussion plénière Président du bureau Convention de Nairobi de la 17:00 Clôture des travaux de la Journée I Horaire Thème Président / Facilitateur Modérateur / Présentateur / 09:00 Révision des travaux de la journée I Président du bureau Convention de Nairobi de la 09:30 Discussions des groupes de travail Président du bureau Convention de Nairobi de la 14:30 de la Nairobi JOURNEE 2 (6 Décembre 2011) 24 la 25 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 10:00 Pause thé/café 11:00 Discussions des groupes de travail 12:45 Déjeuner 14:00 Présentation des rapports des Groupes de travail 15:30 Pause Thé/Café 16:00 Présentation des rapports des Groupes de travail 17:00 Clôture de la Journée 2 Président du bureau Convention de Nairobi de la Président du bureau Convention de Nairobi de la Président du bureau Convention de Nairobi de la Horaire Thème Président / Facilitateur Modérateur / Présentateur / 09:00 Révision des travaux de la journée 2 Président du bureau Convention de Nairobi 09:30 Présentation de tous les articles du projet de protocole de la GIZC Secrétariat de la Convention de Nairobi (NCS) 10.00 Pause Thé/Café 11:00 Suite des présentations de rapports Secrétariat de la Convention de Nairobi (NCS) 12:00 Perspectives d’avenir Président du bureau Convention de Nairobi Journée 3 (7 Décembre 2011) Lieu de la prochaine réunion de de Questions diverses Clôture de la 6ème réunion du LTWG 12:45 Déjeuner 25 la la 26 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 26 27 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Annexe 2: Liste des participants de la 6ème réunion du LTWG Organisation NOMS ET ADRESSES COMORES Farid Anasse Chef de Département SIG Point Focal National de la Convention de Nairobi Ministère de l'Agriculture de la Pêche et de l'Environnement BP 289 Moroni Union des Comores Tel +269 3327068 Fax +269 762428 E-mail: [email protected] M. Soilihi Mahamoud Ministère de la Justice Moroni, Grande Comores Tel: Off: 269-7734917 Tel: Mob: 269 3379185 Email: [email protected] FRANCE M. Lengrand Francois Bureau de la Biodiversité et des Milieux Biodiversity and Environment Unit Direction des Affaires Européennes et Internationales Directorate for European and International Affairs Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement Ministry of Ecology, Sustainable Development, Transport and Housing Tél. (+33)(0)1 40 81 76 13 Fax (+33)(O)1 40 81 16 10 Email : [email protected] 27 28 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 M. Michel Espallargas Directeur de Cabinet DDE Réunion Tel: Off: 262-262402606 Tel: Mob:262 692761250 Email: [email protected] Mme. Lydia Meyer Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer Arche Sud 92055 La Défense Cedex Tel: Off: 33-140813720 Tel: Mob: 33140817719 Email: [email protected] KENYA M. Oorre Sunya Assistant Director Programmes and Projects Directeur adjoint des Programmes et Projets MEMR PO Box 30126-00200 Tel: Mob: 254 723505656 Tel: Off:254 202657578 Email: orres@[email protected]; [email protected] M. James Kamula Senior Marine Officer / Responsable Supérieur de la Marine NEMA PO Box 84700-80100 Tel: Off: (+254) 20605522 Tel: Mob: (+254) 722942081 Email: [email protected] 28 29 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 M. Stephen Katua Nairobi Focal Point Convention and Deputy Director in charge of the Coastal, Marine and Freshwaters Point Focal de la Convention de Nairobi et Directeur Adjoint en charge des côtes, de la marine et de l’eau douce NEMA Tel: 254 721 210267 E-mail: [email protected],[email protected] Mme. Irene Wanjiru Kamunge Principal Legal Officer/Responsable juridique principal NEMA P.O. Box 6837-00200 Nairobi, Kenya Tel: +254 0722 576383 Email: [email protected] or [email protected] MADAGASCAR Mme. Chantal ANDRIANARIVO Focal Point Madagascar National Parks- Ministry of Forests and Environment / Point Focal des Parks nationaux de Madagascar – Ministère des forêts et de l’environnement B.P. 1424 – 101 Antananarivo République de Madagascar Tel: (+261) 33 1423959 Fax: (+261) 20 2241539 E-mail: [email protected]; [email protected]; [email protected] M. Razakanaivo Mamy Nirina Secrétaire Exécutif de la CPGU/Primature Primature Maison des produits 67Ha 4éme Etage CPGS/Primature Antananarivo Tel: Off : 261- 320217357 29 30 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Tel: Mob :261 201169 Email: [email protected] MAURICE Mme. Gaitree Jugessur – Manna Assistant Solicitor General/ Procureur général adjoint State of the Law Office 5th Floor, Renganaden Seeneevasen Bldg Port Louis Tel: Off: 230-2034740 Tel: Mob: 2541931 Email: [email protected] M. Rajiv Beedassy Divisional Environment Officer/ Responsable de la division chargée de l’environnement au Ministère de l’environnement Ministry of Environment & NDU Bornes-Mauritius Tel: +230 918 9246 Fax: +230 211 3719 E-mail: [email protected] MOZAMBIQUE M. Anselmina Liphola Ministry of the Coordination of Environmental Affairs/Ministre de la coordination des affaires environnementales (MICOA) Rue de Kassuende, 167 Maputo, Mozambique Phone:+25821466407 Mobile: +258827528640 E-mail: [email protected] 30 31 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 M. Isaias Aderito Monjane Legal Officer/Responsable juridique, Ministère de la coordination des affaires environnementales Ministry for the Coordination of environmental affairs (MICOA) Avenue Acordos de Lusaka, 2115 P.O Box 2020, Maputo Tel: Off: (+258) 826073732 Tel: Mob: (+258) 826073732 Email: [email protected] M. Alexandre Paulo M. Bartilomeu Head of the Department of Coastal Management /Chef de Département, Ministère de la coordination des affaires environnementales Ministry for the Coordination of environmental affairs (MICOA) Avenue Acordos de Lusaka, 2115 P.O Box 2020, Maputo Tel: Off: (+258) 829076149 Tel: Mob: (+258) 824895630 Email: [email protected] M. Manuel Victor Poio Ministère de la Co-ordination des affaires environnementales Rua de Kassuende, 167 P.O. Box 2020 Maputo, Mozambique Email: [email protected]; [email protected] Tel: (+258) 2823 5006/(+258) 843 113 740 Fax: (+258) 2823 5062 Mme. Sonia Ricardo Ministry of the Coordination of Environmental Affairs/ Ministère de la coordination des affaires environnementales (MICOA) Rue de Kassuende, 167 31 32 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Maputo, Mozambique Phone:+25821466407 Email: [email protected] M. Anselmo César Gaspar Ministry of the Coordination of Environmental Affairs/ Ministère de la coordination des affaires environnementales (MICOA) Rue de Kassuende, 167 Maputo, Mozambique Phone:+25821466407 Email: [email protected] M. Elsa Maria Ministry of the Coordination of Environmental Affairs/ Ministère de la coordination des affaires environnementales (MICOA) Rue de Kassuende, 167 Maputo, Mozambique Phone:+25821466407 Tel: 82-3824820/ 258-21 466495 Email: [email protected] SEYCHELLES M. Cliff Gonzalves Director – programmes Programme Management/Directeur, Gestion des Department of Environment/ Département de l’environnement Ministry of Environment, Natural Resources and Transport/Ministère de l’environnement, des ressources naturelles et des transports P.O. Box 1072 Victoria, Seychelles E-mail: [email protected] ; [email protected] 32 33 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Mme. Juliana Legaie Ag Director - Standards and Enforcement Department of Environment / Directrice de l’AG – Normes et Applications, Département de l’environnement – Jardin botannique Botanical Garden, Mont Fleuri, Mahé Tel: Off: 248670500 Tel: Mob: 248 723506 Email: [email protected] AFRIQUE DU SUD Mme. Nicolette De Kock Advocate / Avocat, Département des affaires environnementales, des océans et des côtes Department of Environmental Affairs, Oceans and Coasts, East Pier Building, East Pier Road, Victoria and Alfred Waterfront, Cape Town, South Africa P.O. Box 52126, Victoria and Alfred Waterfront, 8002, Cape Town South Africa Email: [email protected] M. John Ryan Peter Deputy-Director (Acting):Coastal Chief Directorate: Integrated Oceans and Department of Environmental Affairs Conservation Strategies Coastal Management Coasts Directeur adjoint : Stratégies de la conservation côtière Direction générale : Gestion côtière intégrée des océans et des côtes 2 East Pier Shed, East Cape South 8012 Tel: +2721 Fax: Email: [email protected] Pier Road, 819 Waterfront Town Africa 2497 0865481318 33 34 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 TANZANIE Mme. Esther Makwaia Principal Fisheries Officer/responsable principale des pêches Bureau du Président Office of the Vice President Dar es Salaam, Tanzania Email: [email protected] Mme. Risper Koyi Legal Officer Division of Environment, Biodiversity unit Responsable juridique, Division de l’environnement, sous division de la biodiversité 5380, Dar es Salaam Te: Off: 255 22211163 Tel: Mob: 255 22754307849 Email: [email protected] M. Jeremiah Daffa Support Unit Leader Responsable d’appui de l’unité TCMP-PWANI NEMC Box 71686 Dar Es Salaam Tel: Off: 255 232440280 Tel: Mob: 255-713-339247 Email: [email protected] UNIVERSITE DE NAIROBI M. Akunga Momanyi Lead Regional Legal Consultant University of Nairobi Consultant juridique régional principal Université de Nairobi Po Box 10324-00100 GPO Nairobi Tel: Off: 254 204447181 34 35 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Tel: Mob: 254 722992979 Email: [email protected] COMMISSION DE L’OCEAN M. Jean Paul Gaudechoux INDIEN OCCIDENTAL (COI) Technical Assistant Indian Ocean Commission Assistant technique, Commission de l’océan indien Sir Guy Forget Avenue, Quatre Bornes Tel: Off: 230 4273366 Tel: Mob: 9411808 Email: [email protected] COI- ReCoMaP Dr. Winfried Wiedemeyer ReCoMaP ICZM Coordinator, Indian Ocean Commission ReCoMaP Coordinateur de la GIZC à ReCoMaP, Commission de l’océan indien occidental (ReCoMaP), 112 Ave. Farquhar, Quatre Bornes, Mauritius Tel: Off: 230 250 29 03 Email: [email protected] UNEP/NCS M. Dixon Waruinge Programme Officer Nairobi Convention Secretariat Chargé de Programme, Secrétariat de la Convention de Nairobi PO Box 30552, Nairobi 00100 Tel: Off: 254 207622025 Email: [email protected] 35 36 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 M. Robert Wabunoha Legal Officer Regional Office for Africa/ Division of Environmental Law and Conventions, Responsable juridique, Bureau régional du PNUE pour l’Afrique, Division du Droit et des Conventions en matière d’environnement, P. O. Box 30522 00100 (official), Nairobi, Kenya. Tel. + 254 20 7625068 Fax +254 20 762420/+254 20 7623859 Email: [email protected] M. Doris Mutta Chargée de projet Associée Secrétariat de la Convention de Nairobi Programme des Nations Unies pour l’Environnement Associate Project Nairobi Convention United Nations Environment P O Box 30552Nairobi, Tel: +254 (0)20 762 Email: [email protected] Officer Secretariat, Programme 00100 Kenya 5730 Mme. Nancy Soi Secrétariat de la Convention de Nairobi Programme des Nations Unies pour l’Environnement Nairobi Convention Secretariat United Nations Environment Programme P.O. BOX 47074-00100 Nairobi, Kenya Tel: 254 20 7623439 Email: [email protected] 36 37 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 IDDRI M. Julien Rochette 27, Rue St Guillaume, 75337 Paris Cedex 07, France Tel: 33-41497672, 33-675294536, Email: [email protected] BIRDLIFE INTERNATIONAL Dr. Ademola Ajagbe Regional Science and IBA Programme Manager, BirdLife Africa, Directeur de programme scientifique et IBA régional, BirdLife Africa, P.O Box 3502 -00100 Nairobi, Kenya Tel: +254 734 600905 E-mail: [email protected] INSTITUTE OF MARINE Dr. Margareth S. Kyewalyanga, SCIENCE (IMS) INSTITUT DE Directeur LA MARINE SCIENTIFIQUE Institute of Marine Sciences, (Université de Dar es University of Dar es Salaam, Salam) P.O. Box 668, Zanzibar, TANZANIA Tel: +255 24 2232128/ 2230741 Fax: +255 24 2233050 Mob: +255 773 065789 Email: [email protected] Mr. Lucien Chabason Senior Advisor /Conseiller supérieur, Institute for Sustainable development and international relations/Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), France, 54 rue du faubourg Saint Honore 75008, Paris France Tel : 00 33 (0) 142653338 37 38 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Fax : 00 33 (0) 142654484 Email : [email protected] 38 Annexe 3: Contributions des discussions de groupes Observations du Groupe 1 Article 6 Le présent article ne traite pas du concept de la GIZC au niveau régional L’article n’aborde pas les aspects de la gouvernance, des aspects transfrontaliers, la coordination et l’harmonisation des activités de divers secteurs, des niveaux de préparation permettant d’assurer le suivi et la pollution émanant d’activités anthropiques telles que les marées noires, les épaves de bateaux et la fourniture de liens avec le protocole sur les situations critiques Il convient de réviser le paragraphe d. – et de clarifier le sens du paragraphe Article 7 Inclure le principe de l’intendance de l’environnement Diviser cet article en deux sous sections: Partie 1: principalement sur cinq principes de la IGZC (intégration intersectorielle, intégration intergouvernementale, intégration spatiale, intégration de la gestion scientifique, et intégration internationale basée sur CICINSAIN-Auteur), et Partie 11: rappeler que la mise en œuvre de la GIZC s’appuie sur des principes reconnus par le droit international de l’environnement. Réorganiser l’article de manière à en faciliter la lecture Le tri des principes: Paragraphes. a, b, c, d, e, g, i, j, – principe international Paragraphes. f, h, – principe de la GIZC Le paragraphe C devrait être simplifié Il existe un certain nombre de principes internationaux, par exemple comme le principe du pays pollueur que nous aimerions voir intégré dans la première sous section du présent article. Article 8 Diviser l’article en deux sous articles : Articles 1 sur la « Stratégie nationale de la GIZC; (actuel par.2) » et un sous article 2 intitulé « mécanismes institutionnels coordination et mécanismes (actuel par. 1, 4, 5 et 6) » Inclure des grandes lignes indicatrices à titre d’évaluation continue des zones côtières au paragraphe 2b. Article 9 39 Pour des raisons d'économie, ce document est imprimé en nombre limité, et ne sera pas distribué en réunion. Les délégués sont priés de se munir de leur copie à la réunion et de ne pas demander de copies supplémentaires. 40 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 1. Inclure des indicateurs comme instrument des évaluations continues. 2. La liste d’instruments n’est pas exhaustive et il y a un effet de double emploi du fait que la plupart des instruments mentionnés dans le présent article sont déjà inclus dans d’autres articles. 3. Le zonage et la planification spatiale sont les seuls instruments qui n’ont pas encore été mentionnés dans d’autres articles et pourraient être insérés dans l’article 14 ou alors on peut formuler un article autonome sur le zonage et la planification spatiale. 4. Supprimer l’article 9 et donner un autre titre à la partie II. Consacrer l’article 9 au zonage côtier et à la planification uniquement (d’autres questions sont déjà abordées dans d’autres articles). Article 11 Paragraphe 2. Ajouter le terme « réforme » après le terme « abandon par étapes » et supprimer le premier « ou ». Séparer incitations et subventions et les insérer dans deux paragraphes différents. Article 14 L’article concerné n’est pas clair. S’agit-t-il du respect et de l’application de ce protocole ou de celui de la GIZC ? Le paragraphe. 2 porte sur les instruments de la GIZC alors que le paragraphe L traite de l’application. Maintenir les paragraphes. 1, 3, 4 et 5 dans le présent Article sous le respect et l’application. Le Paragraphe. 2 devrait être élaboré comme un article distinct ayant pour titre « Evaluations environnementales » Dans le paragraphe 1, supprimer le terme « le plus rapidement possible » et le remplacer par « trois ans » (porter la même modification dans LBSA) ou alors laisser le texte tel quel. Article 13 L’article ne tient pas compte de la « capacité institutionnelle ». Article 12 Insérer le paragraphe. 2 dans l’article 17 (mandat de la plateforme de la GIZC) ou 20 (article général sur la coopération régionale). 40 41 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 Commentaire nécessaire dans le paragraphe 4 s’agissant des termes « fournis dans le cadre du paragraphe 4 ci-dessus ». 41 Observations du groupe 2 GROUPE 2: ARTICLES 10, 13, ET 15-19 Article Texte du 5ème projet: 10 Question examinée débats des groupes durant les Réponse Limites de retrait côtières 1. Quels sont, dans les articles Aucun soumis à l’examen, les domaines 1. Toute Partie contractante dont la portée scientifique n’est pas établit des zones de recul facilement compréhensible? côtières, à partir des points hydriques les plus élevés où 2. Quelle est la base scientifique ou Il existe un certain nombre les développements et les la référence de l’article soumis à d’études internationales qui ont examen ? Il convient de proposer été scientifiquement éprouvés et activités sont réglementés. des voies et moyens d’obtenir et mis en application au titre de d’authentifier une base scientifique zones de recul côtières. (ex . 2. Toute Partie contractante ou une référence visant l’article Australie, Méditerranéen, PNUE, à examen. etc.) détermine ses propres zones soumis Authentifier/référencer notre base de recul en tenant compte scientifique concernant la GIZC des points suivants : dans les articles. (a) la vulnérabilité des zones côtières aux risques naturels 3 Existe-t-il de nouveaux domaines No et aux effets du changement et des questions émergentes qu’il est nécessaire d’examiner dans les climatique; articles soumis à examen ? Commentaire/Contribution: Texte modifié dans la section 1: “1. Toute Partie contractante établit des zones de recul à partir desquels les développements et d’autres activités humaines devraient être réglementées – élimination de ‘à partir de points hydriques’. Texte modifié dans la section 2: 2. Toute Partie contractante établit ses propres zones de recul en tenant compte de ce qui suit : (a) la vulnérabilité des zones côtières aux risques naturels et aux effets du changement climatique; (b) la nécessité de protéger les 42 Pour des raisons d'économie, ce document est imprimé en nombre limité, et ne sera pas distribué en réunion. Les délégués sont priés de se munir de leur copie à la réunion et de ne pas demander de copies supplémentaires. 43 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 (b) la nécessité de conserver 4. Mettre à disposition des articles Oui les écosystèmes, les habitats traitant de manière adéquate : et les espèces côtiers; des aspects relevant de la (c) les contraintes Gouvernance: c. à. d. les aspects géographiques des institutionnel, juridique, etc. territoires spécifiques tels des aspects transfrontaliers: que les petites îles. migratoires, humains, etc. (d) la nécessité de protéger Des liens entre le Protocole sur la les propriétés privées et de GIZC et la Convention de Nairobi et préserver la sécurité ses protocoles existants publique, écosystèmes côtiers, les habitats et les espèces; (c) les contraintes géographiques des territoires spécifiques tels que les petites îles. (d) la nécessité de protéger les propriétés privées et de préserver la sécurité publique, (e) la nécessité de préserver la valeur esthétique des zones côtières et, (f) la nécessité de rapprocher certains développements de la mer. (e) la nécessité de préserver la valeur esthétique des zones côtières et, (f) la nécessité de rapprocher certains développements de la mer. 13 Sensibilisation, éducation, 1. Quels sont, dans les articles n/a renforcement des capacités, soumis à l’examen, les domaines et ateliers de formation dont la portée scientifique n’est pas facilement compréhensible? Supprimer la mention « renforcement de capacités » du titre, étant donné que cela est déjà sous entendu dans la formulation de AET 2. Quelle est la base scientifique n/a ou la référence de l’article soumis à examen ? Il convient de proposer des voies et moyens d’obtenir et d’authentifier une base scientifique ou une référence visant l’article soumis à examen ? Une autre suggestion du groupe est nécessaire pour établir un petit groupe de travail aux fins d’examiner la possibilité d’étoffer davantage le contenu et la comparaison avec le projet de Protocole Toute Partie contractante élabore et exécute les programmes de sensibilisation, d’éducation et de formation liés à la GIZC 43 44 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 authentifier/référencer notre base scientifique concernant la GIZC dans les articles. 3. Existe-t-il de nouveaux domaines n/a et des questions émergentes qu’il importe d’examiner dans les articles soumis à examen ? 4. Mettre à disposition des articles n/a traitant de manière adéquate : des aspects relevant de la Gouvernance: c. à. d. les aspects institutionnel, juridique, etc. des aspects transfrontaliers: migratoires, humains, etc. Des liens entre le Protocole sur la GIZC et la Convention de Nairobi et ses protocoles existants 15 Conservation et réhabilitation des écosystèmes, de la biodiversité et des paysages côtiers 1. Toute Partie contractante adopte la législation et des mesures pour assurer l’insertion de la conservation 1. Quels sont, dans les articles Non soumis à l’examen, les domaines dont la portée scientifique n’est pas facilement compréhensible? 2. Quelle est la base scientifique Plusieurs décennies de recherche ou la référence de l’article soumis à examen ? Il convient de proposer des voies et moyens d’obtenir et d’authentifier une base scientifique ou une référence visant l’article soumis à examen ? précédant (4ème Projet). Il est également suggéré de mieux exprimer le renforcement des capacités. – donner plus de détails/élaborer davantage. Autre texte suggéré: « Les Parties contractantes organisent de manière directe, multilatérale ou avec le concours de l’Organisation, des programmes éducationnels, des ateliers de formation et des programmes d’éducation populaire, sur l’interprétation de la gestion des zones côtières aux fins d’assurer leur développement durable » Texte suggéré: “1. Toute Partie contractante prend des mesures adopte la législation et pour assurer l’insertion de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité dans les politiques, les plans et les projets relatifs à la GIZC » 44 45 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 16 et de l’utilisation durable de authentifier/référencer notre base la biodiversité dans les scientifique concernant la GIZC politiques, les plans et les dans les articles. projets relatifs à la GIZC. 3. Existe-t-il de nouveaux domaines No 2. Toute Partie contractante et des questions émergentes qu’il veille à ce que la biodiversité importe d’aborder dans le cadre favorise les interrelations des articles soumis à révision ? entre les écosystèmes, facilitant ainsi les migrations et les échanges 4. Mettre à disposition des articles Oui, à l’exception de c) – il des espèces et des gènes. traitant de manière adéquate : convient de vérifier dans la 3. Toute Partie contractante des aspects relevant de la Convention de Nairobi et dans le donne la priorité, dans la Gouvernance: c. à. d. les aspects Protocole LBSA, ainsi que le Protocole sur la vie sauvage pour mesure du possible, à la institutionnel, juridique, etc. assurer la correspondance de ces restauration ou la des aspects transfrontaliers: liens. réhabilitation des migratoires, humains, etc. écosystèmes côtiers dégradés. Des liens entre le protocole sur le Protocole sur la GIZC et la 4. Toute partie contractante Convention de Nairobi et ses assure, par le biais de la protocoles existants législation, de la gestion, la protection des valeurs esthétiques, culturelles et historiques des paysages côtiers et marins. 2. «Toute Partie contractante assure l’entretien ou la réhabilitation des couloirs transfrontaliers et les couloirs écologiques qui relient les écosystèmes aux fins de faciliter les migrations et le transport des espèces » Adaptation au changement 1. Quels sont, dans les articles Aucun et à la variabilité climatiques soumis à l’examen, les domaines dont la portée scientifique n’est pas Nouveau texte suggéré: 3. « Toute Partie contractante assure en priorité la restauration ou la réhabilitation, dans la mesure du possible, des écosystèmes côtiers dégradés ». Priorité 45 46 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 dans les zones côtières facilement compréhensible? 1. Toute Partie contractante prend des mesures permettant d’intégrer de manière systématique l’adaptation et l’atténuation au changement et à la variabilité climatiques dans toutes les politiques côtières, notamment les cadres liés à la GIZC au niveau national, des stratégies sur la GIZC, l’élaboration de la zone côtière et la planification spatiale, la mise en œuvre et le suivi. A cet effet, les Parties contractantes doivent : 2. Quelle est la base scientifique Oui ou la référence ayant trait à l’article soumis à examen ? Il convient de proposer des voies et moyens d’obtenir et d’authentifier une base scientifique ou une référence visant l’article soumis à examen. (a) prendre en compte tous les risques induits par le changement climatique auxquels les zones côtières sont confrontées tels que l’élévation du niveau de la mer, l’augmentation de la fréquence ou des intensités d’événements climatiques extrêmes, l’acidification des océans, et leurs 3. Existe-t-il de nouveaux domaines et des questions émergentes qu’il importe d’aborder dans le cadre des articles soumis à révision ? De nouvelles connaissances s’accumulent sans cesse dans le domaine du changement climatique, de ce fait, le texte doit être dynamique et souple pour permettre l’insertion et la gestion de nouvelles connaissances 4. Mettre à disposition des articles Oui traitant de manière adéquate : des aspects relevant de la Gouvernance: c. à. d. les aspects institutionnel, juridique, etc. des aspects transfrontaliers: migratoires, humains, etc. Des liens entre le Protocole sur la GIZC et la Convention de Nairobi et ses protocoles existants 1. « Toute Partie contractante intègre systématiquement les mesures d’adaptation et d’atténuation dans les cadres sur la GIZC. A cet effet, les Parties contractantes doivent : » *Note: faire référence à la définition du cadre de la GIZC faite par le Groupe I du fait que le présent texte dépend des détails mentionnés dans la définition* 2. « Toute Partie contractante doit assurer plus de concertations et de coordination entre les secteurs gouvernementaux et d’autres acteurs non gouvernementaux compétents dans les domaines côtiers et marins ainsi que dans le domaine du changement climatique aux fins de permettre l’élaboration et la mise en œuvre de mesures appropriées et de stratégies d’adaptation et d’atténuation au changement et à la variabilité climatiques au niveau national et multilatéral.» “4. Toute Partie contractante veille à ce que les décisions publiques et les mesures liées à l'adaptation à la variabilité et au changement climatiques n’accroissent pas, directement ou indirectement, les 46 47 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 conséquences sur écosystèmes et populations côtières; les les pressions sur l’environnement marin et côtier, et sur ses ressources et ses services». Faire en sorte que les politiques contribuent à bâtir la résilience, aussi bien pour les écosystèmes côtiers et maritimes que pour les économies et les populations à la variabilité du climat et au changement climatique; 5. « Toute Partie contractante veille également à associer les instruments financiers et les ressources alloués aux mesures d’adaptation à la variabilité du climat et au changement climatique à la mise en œuvre de la GIZC aux niveaux national et régional » voir la note 3 pour une autre proposition. (b) (c) Coopérer aux fins de s’assurer que des mesures d’intervention collective sont prises partout où des dimensions transfrontalières de la variabilité du climat et du changement climatique existent. 2. Toute Partie contractante effectue plus de concertations et assure une plus grande coordination entre les secteurs gouvernementaux, les organismes publics compétents, le secteur 6. « Les Parties contractantes peuvent œuvrer de concert pour élaborer et mettre en œuvre les mesures d’adaptation et d’atténuation au changement climatique, notamment par le biais de l’Organisation et des organisations internationales, régionales et nationales compétentes. » Note: Il est très important de s’assurer que le présent article est conforme au protocole de la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique et au protocole sur les situations critiques 47 48 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 public, la société civile et d’autres acteurs compétents dans les domaines des zones côtières et marines, des mesures et de stratégies d’adaptation et d’atténuation à la variabilité du climat et au changement climatique au niveau national et multilatéral. 3. Toute partie contractante élabore et renforce les connaissances scientifiques et techniques dans le domaine de la variabilité du climat et du changement climatique, et intègre les connaissances traditionnelles et autochtones en la matière, ainsi que leurs impacts et les stratégies d’intervention y relatives, et œuvre à cet effet, de manière concertée avec d’autres parties contractantes 4. Toute Partie contractante veille à ce que les décisions et mesures publiques liées à l’adaptation à la variabilité 48 49 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 du climat et au changement climatiques soient viables d’un point de vue social, économique et environnemental, et ne devraient aucunement accroître, directement ou indirectement, les pressions sur l’environnement côtier et marin, ni sur ses ressources et services. 5. Toute Partie contractante veille également à établir une liaison entre les instruments financiers et les ressources allouées aux mesures d’adaptation à la variabilité et au changement climatique et la mise en œuvre de la GIZC au niveau national et régional. 6. Toute Partie contractante collabore, au besoin et si cela est opportun, par le biais de l’Organisation et d’organisations compétentes au niveau international, régional et national, à élaborer et à mettre en œuvre des mesures de 49 50 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 gestion des risques de catastrophes partout où les risques sont dus à/ou liés à la variabilité du climat et au changement climatique. 17 Plateforme régionale sur la 1. Quels sont, dans les articles GIZC soumis à l’examen, les domaines dont la portée scientifique n’est pas facilement compréhensible? 1. Les Parties contractantes établissent, à compter de 2. Quelle est la base scientifique deux ans après l’entrée en ou la référence ayant trait à l’article vigueur du présent soumis à examen ? Il convient de Protocole, une plateforme proposer des moyens pour obtenir authentifier une base régionale sur la GIZC qui sera et scientifique ou une référence visant composée de représentants des Comités nationaux sur la tout article soumis à examen. GIZC, aux fins de renforcer, 3. Existe-t-il de nouveaux domaines au niveau régional, le et des questions émergentes qu’il dialogue, les échanges importe d’aborder dans le cadre d’information, la des articles soumis à révision ? coordination et la 4. Mettre à disposition des articles collaboration sur la GIZC. traitant de manière adéquate : 2. La Plateforme de la GIZC est chargée de promouvoir des aspects relevant de la la GIZC et la mise en œuvre gouvernance: c. à. d. les aspects du protocole sur la GIZC, en institutionnel, juridique, etc. s’appuyant sur les des aspects transfrontaliers: orientations et la facilitation Non Note du groupe: Vérifier la place réservée à l’harmonisation, la coopération et l’alignement dans la législation existante Les cadres institutionnels visant la Texte suggéré: coordination et la promotion de la GIZC sont établis depuis longtemps et il existe au niveau international des documents sur 1. « Les Parties contractantes établissent, son évaluation et ses fonctions. à compter de deux ans après l’entrée en vigueur du présent Protocole, une plateforme régionale sur la GIZC qui sera composée de représentants des Comités nationaux sur la GIZC, aux fins de renforcer, au niveau régional, le dialogue, échanges d’information, la Il est important de vérifier les les coordination et la collaboration sur la rapports de l’article 21 à d’autres afin de relever les aspects GIZC. » communs et les double-emplois. 2. La Plateforme de la GIZC est chargée de 50 51 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 de l’Organisation, et elle migratoires, humains, etc. assure particulièrement : Liens entre le protocole sur la GIZC (a) la facilitation des et la Convention de Nairobi et ses échanges concernant la protocoles existants Gestion intégrée des zones côtières au niveau national; (b) l’identification des besoins économiques, scientifiques, techniques et d’autres besoins de la Région, dans le but de renforcer la GIZC au niveau national; promouvoir la GIZC et la mise en œuvre du protocole sur la GIZC, en s’appuyant sur les orientations et la facilitation de l’Organisation, et elle assure particulièrement : - supprimer la mention « le Protocole de la GIZC » et la remplacer par « le Protocole » par souci de consistance avec la définition. Dans (c) « promouvoir la mise en œuvre de la Stratégie régionale sur la GIZC »; Supprimer 2 (c) (b) « identifier des besoins économiques, scientifiques, techniques et d’autres besoins des Parties Contractantes afin de renforcer la GIZC au niveau national ” (c) la promotion de la mise en œuvre de la Stratégie régionale sur la GIZC; (d) la promotion de la participation nationale dans les initiatives liées à la GIZC au niveau régional et international. Note: A comparer avec l’Article 21 au cours de la session plénière *Note: Il est important d’établir un groupe de travail chargé d’examiner la composition de l’article 17 et les liens y relatifs, en tenant compte des fonctions de la Plateforme régionale et des mécanismes permettant sa création* 18 Gestion des risques de 1. Quels sont, dans les articles Non Texte suggéré: 51 52 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 catastrophes 1. Les Parties contractantes coordonnent et collaborent, par le biais de l’Organisation, dans les procédures et mécanismes chargés de la gestion des risques de catastrophes dans les zones côtières et fournissent, si cela est opportun, des mesures de gestion des risques en cas de phénomènes naturels extrêmes tels que, entre autres, les tsunamis, les éruptions volcaniques, les cyclones et les inondations, aux niveaux national et régional. 2. Les Parties contractantes doivent, dans la limite des ressources disponibles: soumis à l’examen, les domaines dont la portée scientifique n’est pas facilement compréhensible? 2. Quelle est la base scientifique ou la référence ayant trait à l’article soumis à examen ? Il convient de proposer des moyens pour obtenir et authentifier une base scientifique ou une référence visant tout article soumis à examen. De nouvelles connaissances ne cessent de s’accumuler dans le domaine de la gestion des catastrophes, de ce fait, le texte doit être dynamique et souple pour permettre l’insertion et la gestion de nouvelles connaissances 3. Existe-t-il de nouveaux domaines et des questions émergentes qu’il importe d’aborder dans le cadre des articles soumis à révision ? Prendre en compte la possibilité d’inclure des liens/partenariats avec le secteur privé aux fins de promouvoir les instruments/mécanismes financiers/économiques visant à renforcer les actions publiques au titre de questions liées à la variabilité du climat et au changement climatique, et pour d’autres questions au besoin – éventuellement incorporer ces dispositions dans l’article 16 et/ou l’article 11. (a) promouvoir la collaboration en ce qui concerne l’identification et l’évaluation des risques; 4. Mettre à disposition des articles Oui (b) assurer les échanges traitant de manière adéquate : d’expériences liées à 1. « Les Parties contractantes sont tenues de coordonner et de collaborer, au niveau national et régional, si cela est opportun, par le biais de l’Organisation, dans les procédures et mécanismes de la gestion des risques de catastrophes dans les zones côtières chargées de fournir, des mesures de gestion de risques en cas de phénomènes naturels extrêmes tels que, entre autres, les tsunamis, les éruptions volcaniques, les cyclones, et les inondations.” Le représentant Sud Africain propose l'insertion d'un texte introductif avant le texte : « Les Parties contractantes, dans la limite des ressources qui leur sont disponibles, sont tenues de… » Par conséquent, le texte des sections 1-2 faisant référence aux Parties contractantes peut être supprimé. (a) coordonnent et collaborent, dans les procédures et mécanismes chargés de la gestion des risques de catastrophes dans les zones côtières chargés de fournir des mesures de gestion des risques en cas de phénomènes naturels extrêmes tels que, 52 53 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 l’atténuation et à réduction des risques; la des aspects relevant de la gouvernance: c. à. d. les aspects institutionnel, juridique, etc. (c) élaborer des procédures opérationnelles permettant des aspects transfrontaliers: de faciliter la coopération en migratoires, humains, etc. matière d’interventions en Liens entre le protocole sur la GIZC cas de catastrophes; et la Convention de Nairobi et ses (d) établir et maintenir des protocoles existants systèmes d’alerte précoce et des mesures d’adaptation en coopération et en collaboration avec d’autres Etats de la Région; et entre autres, les tsunamis, les éruptions volcaniques, les cyclones et les inondations. (e) établir des comités ou d’autres organes chargés de la gestion des catastrophes. (d) élaborer des procédures opérationnelles permettant de faciliter la coopération en matière d’interventions en cas de catastrophes ; (b) promouvoir la collaboration en ce qui concerne l’identification et l’évaluation des risques; (c) assurer les échanges d’expériences liées à l’atténuation et à la réduction des risques; (e) établir et maintenir des systèmes d’alerte précoce et des mesures d’adaptation en coopération et en collaboration avec d’autres Etats de la Région ; et (f) établir des comités ou d’autres organes chargés de la gestion des catastrophes. 53 54 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 19 Recherche 1. Quels sont, dans les articles Non soumis à l’examen, les domaines dont la portée scientifique n’est pas Les Parties contractantes facilement compréhensible? sont tenues de prendre les mesures suivantes, 2. Quelle est la base scientifique ou n/a directement ou de manière la référence ayant trait à l’article concertée avec les soumis à examen ? Il convient de organisations régionales et proposer des moyens pour obtenir et authentifier les bases internationales scientifiques de la GIZC utilisées compétentes : dans les articles. (a) collaborer dans la recherche scientifique, le 3. Existe-t-il de nouveaux domaines De nouvelles connaissances ne suivi et l’échange de et des questions émergentes qu’il cessent de s’accumuler dans le données et d’autres importe d’aborder dans le cadre domaine côtier et maritime, de ce fait, le texte doit être dynamique informations scientifiques des articles soumis à révision ? et souple pour permettre sur la GIZC. l’insertion de nouvelles (b) élaborer et promouvoir la connaissances scientifiques et en recherche scientifique et matière de la gestion socioéconomique et les connaissances techniques 4. Mettre à disposition des articles Note: Il importe de créer un traitant de manière adéquate : groupe de travail chargé de se relatives à la GIZC. pencher sur la composition de (c) créer un réseau régional des aspects relevant de la l’Article 19 et les liens de de centres nationaux de gouvernance: c. à. d. les aspects recherche y relatifs * recherche et d’instituts sur institutionnel, juridique, etc. la GIZC. des aspects transfrontaliers: Il est proposé de faire une comparaison avec l’Article 15 de la Convention *Note: Il importe de créer un groupe de travail chargé de se pencher sur la composition de l’Article 19 et les liens de recherche y relatifs.* migratoires, humains, etc. Liens entre le protocole sur la GIZC et la Convention de Nairobi et ses 54 55 UNEP/DEPI//EAF/LTWG6 protocoles existants 55